L’émission de découverte d’Arte, 360° Reportage, rediffuse un reportage de 2021 qui nous emmène en Mauritanie. Il nous fait découvrir le train minéralier qui relie les mines de fer des montagnes de Zouerate au port de Nouadhibou, sur la façade Atlantique. Le convoi compte parfois jusqu’à 200 wagons (mais aussi une voiture voyageurs (parfois deux) pour accueillir des passagers). Il peut mesurer jusqu’à 3 km de long et plus de 20000 tonnes: ce minéralier du désert est souvent présenté comme le train le plus long et le plus lourd du monde.
Ce convoi gigantesque traverse chaque jour les étendues désertiques de Mauritanie sur plus de 700 kilomètres, un trajet accompli à une vitesse maximum de 50 km/h. Nous parcourons cette distance notamment à bord de la cabine de conduite de la locomotive de General Motors EMD n°71, en compagnie de Sidi Mohammed, conducteur depuis 28 ans pour le compte de la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie (SNIM). A ses côtés, son assistant Ahmed. Les deux hommes doivent faire preuve d’une grande vigilance car le sable recouvre régulièrement voie et des dromadaires la traversent sans prévenir. Le poids du train rend la distance de freinage particulièrement longue. Les journées sont brûlantes – le thermomètre dépasse régulièrement les 50°- et les nuits sont glaciales avec des températures qui descendent parfois en dessous de 0°.
Aujourd’hui, le train est géré et exploité par la SNIM, dont la Mauritanie est le principal actionnaire, mais il a longtemps été l’outil central de l’exploitation des richesses du pays africain par la puissable recouvre régulièrement la voie et des dromadaires la traversent sans prévenir. Le poids du train rend la distance de freinage particulièrement longue. Les journées sont brûlantes – le thermomètre dépasse régulièrement les 50°- et les nuits sont glaciales avec des températures qui descendent parfois en dessous de 0°. Aujourd’hui, le train est géré et exploité par la SNIM, dont la Mauritanie est le principal actionnaire, mais il a longtemps été l’outil central de l’exploitation des richesses du pays africain par la puissance coloniale. Quand on découvre dans les années 1930 d’importants gisements de fer dans les montagnes du Kedia d’Idjil, où se situe le point culminant du pays, les Français entendent exploiter le filon. En 1974, le pays africain nationalise le secteur… Le début d’une nouvelle histoire pour la ligne et les cheminots qui la font vivre. Aujourd’hui, la Mauritanie exporte jusqu’à 13 millions de tonnes de minerais tous les ans, notamment vers la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne.