L e samedi 29 juin, les coureurs du tour de France s’élanceront de Florence en direction de Bologne, pour un grand départ italien. « Ce sera magique », affirme Christian Prudhomme, son directeur, lorsqu’il évoque le départ de l’édition 2024. Pour la première fois, la 111e édition partira d’Italie. Les pneus étroits effleureront les pavés florentins, puis bolonais, et enfin turinois. Au milieu, la chaîne des Apennins et les champs immenses de la Plaine du Pô. Trois étapes transalpines, cent ans pile poil après la victoire d’Ottavio Bottecchia, premier italien à remporter le tour, en 1924. Les images promettent d’être grandioses. Et pourraient nous donner des envies de vacances à vélo sur les routes italiennes, aidés du train, meilleur ami du cycliste. Mais est-il facile de voyager sur le réseau ferré italien quand on a un vélo plutôt qu’une valise ?
Cyclotourisme, mode d’emploi
« Le train est le moyen de transport préféré des cyclotouristes », affirme Angelo Fedi pour La Vie du Rail. L’homme est référent cyclotourisme au sein de la Federazione Italiana Ambiente e Bici (environnement et vélo, FIAB). Cette organisation conduit régulièrement des enquêtes sur les besoins et les pratiques des cyclotouristes, qui se révèlent très ferroviphiles. « C’est une tendance en plein essor. Il est clair que pour voyager à vélo, c’est bien plus pratique de prendre le train que sa voiture, notamment à cause des normes complexes de transports des vélos – surtout quand on en transporte plusieurs ».
Les trains italiens offrent un moyen de transport rapide et efficace pour couvrir de grandes distances, tandis que les vélos permettent aux voyageurs de se déplacer facilement et de découvrir leur destination de manière plus intime. Quel que soit le voyage réservé entre la France et l’Italie, vous pouvez emporter, en plus de vos bagages, votre vélo.