Description

Ferroviaire
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
À la une…
En couverture
Un train Corail Intercités de la région Basse-
Normandie, «transport de la vie quotidienne».
� Projecteur
Ferroviaire. Les choix de Jean-Marc Ayraultp. 4
Interview d’Yves Crozet, économiste
des transports
� Actualités
Île-de-France. Attention, travaux sur les voies
cet été
Voyageurs. Fleur Pellerin et Frédéric Cuvillier
découvrent la gare digitale
p. 10
Maintenance. La SNCF bichonne ses trains
pour l’été
p. 11
Italie. Zefiro, l’arme de dissuasion
de Trenitalia
p. 12
Grande-Bretagne. Siemens livrera les futures
rames Thameslink
p. 14
Industrie. L’urbain dans tous les modes
p. 16
� L’album de votre carrière
L’année 2005
� Pratique
Service. L’Auto Train, un bon créneau
pour la SNCF?
� Dialogue
� Les programmes télé,
Culture rail
� La vie des associations
Jardinot. La Touraine, terrain fertile pour
tous les jardiniers
� Jeux, Agenda
� sommaire
À SUIVRE
GSM-Rail. 150km de lignes
équipées.
Dans la nuit du 6 au
7juillet, RFF a mis en exploitation
les premières lignes équipées
du système de télécommunication
GSM-Rail construit par
l’entreprise Synerail. 29 antennes-
relais assurent désormais
la couverture radio de 150km
de lignes, situées dans le Doubs,
entre Dijon et Montbéliard, ainsi
qu’entre Besançon et Mouchard.
Naviland Cargo. Relance
de la liaison Cognac – LeHavre.
Interrompu depuis l’été 2010 pour
cause de travaux sur le réseau,
le service ferroviaire assuré par
Naviland Cargo entre Cognac
et LeHavre a repris au début
du mois de juin. L’opérateur
de transport combiné fer-mer
y effectue deux allers-retours
hebdomadaires.
Justice. AnsaldoBreda débouté.
La demande d’AnsaldoBreda
d’avoir accès aux rapports sur
les problèmes de sécurité de ses
trains Fyra après l’annulation par
les chemins de fer néerlandais et
belge de leurs commandes, a été
rejetée début juillet par la justice
néerlandaise. Le constructeur
italien assure que les problèmes
relèvent de la gestion des rames
par les transporteurs et non
de leur fabrication.
RUE DU COMMANDANT
CHUCHOTE
Tentations
L’ouverture du TER à la concur-
rence n’est pas à l’ordre du jour,
assure le gouvernement, repor-
tant cette perspective à l’après-
2019. Les opérateurs privés
ne s’en montrent pas trop dépi-
tés. Ils se disent que certaines ré-
gions pourraient bien lancer, une
fois passées les élections régio-
nales de 2015, des expérimenta-
tions pour quelques lignes, dans
l’espoir de faire de sérieuses éco-
nomies. L’État aussi, estiment-ils,
pourrait un jour leur prêter
l’oreille. Car ces opérateurs assu-
rent qu’ils pourraient faire circuler
les TET, les trains d’équilibre
du territoire aujourd’hui exploités
par la SNCF. Et qu’ils n’auraient
pas besoin des 200millions
d’euros de subvention annuelle-
ment versés par l’État…
2,5 millions
Photo de la couverture: © SNCF Médiathèque/Fabbro LEVEQUE. Photo du sommaire : © Bomabardier
L’ANECDOTE
Concours photo Instagram
Du 8juillet au 25août, prenez des clichés originaux, en gare ou à bord des trains,
avec votre smartphone. Partagez-les sur Instagram en indiquant la mention
@sncf_officiel et le hashtag correspondant au thème du concours. Le gagnant rem-
portera un bon voyage de 500
et des clichés seront exposés en gare de Paris-Est.
C’est le montant, en euros, des fonds
levés par Capitaine Train, la petite
start-up française qui commercialise
sur Internet des billets de train, pour
soutenir sa croissance.
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
�
en termes de saturation pour
justifier un investissement est
risqué. Dans les années 90, à
propos des aéroports, on di-
sait: Schiphol est saturé, Lon-
dres est saturé, Francfort l’est
aussi. Ils ont tous trouvé le
moyen de s’agrandir. Il y a sou-
vent des investissements moins
coûteux qu’une nouvelle infra-
structure et dans le cas de la
ligne Paris – Lyon de tels inves-
tissements existent, tant sur les
matériels roulants que pour la
signalisation.
LVDR:
Comme ERTMS pour
les LGV ou la gestion des
trains basée sur la communi-
cation, CBTC, pour les mé-
tros?
Y. C.:
Oui, ou en augmentant
le nombre de sièges dans les
trains comme le fait la SNCF
avec Ouigo. Alstom envisage
de diminuer par deux la lon-
gueur des motrices: avec une
même longueur de rame TGV,
on gagne deux demi-voitures.
On augmente d’un huitième la
capacité. Dans les métros, en
n’ayant plus que des sièges pa-
rallèles au quai comme à Lon-
dres, Séoul… et désormais
Lyon, il y a moins de places as-
sises, mais on augmente consi-
dérablement la capacité.
LVDR:
Pas de LGV pour
tous… Que fait-on pour ceux
qui sont passés à côté?
Y. C.:
Rappelons d’abord que
près de 250 gares en France
sont desservies par des TGV
car ces derniers utilisent aussi
les lignes classiques. Mais entre
le TGV et le TER, il faut réin-
venter un nouveau type de ser-
vice. Je viens de faire Milan-
Genève avec un train suisse.
C’est lent mais le service est re-
marquable. En Suède pour
l’axe principal, Stockholm –
Göteborg – Malmö, les Suédois
ont jugé une LGV trop coû-
teuse. Ils ont fait du train de
nuit, et du train de jour avec
du service, restauration, WiFi,
etc. Et le train a regagné des
parts de marché sur l’avion.
LVDR:
Faut-il réviser les
péages?
Y. C.:
En tout cas pas les bais-
ser. Réduire les péages, cela
veut dire augmenter la sub-
vention publique. Lors de la
réforme des péages en 2007-
2008, on s’est donné une lo-
gique de couverture du coût
complet, pour que la collecti-
vité voie ce que ça coûte.
Comme lorsqu’on prend l’au-
toroute. Cela dit, on ne peut
pas continuer à les augmenter
comme on l’a fait. Aujourd’hui,
pour les lignes à grande vitesse,
RFF n’est pas très loin de cou-
vrir ses coûts complets. Il faut
en tenir compte mais conser-
ver le signal prix.
LVDR:
Comment peut-on al-
ler au-delà du scénario 1?
Y. C.:
Entre les scénarios 1 et
2, les projets les plus coûteux
sont ferroviaires, Bordeaux-
Toulouse, de nouveaux inves-
tissements sur Paris- Nor-
mandie, à Lyon ou dans les
villes de la Côte d’Azur. Pour
cela, il faudra trouver de nou-
velles ressources y compris en
mettant à contribution les usa-
gers. La mobilité a été très
longtemps un service large-
ment subventionné par les col-
lectivités et par l’État. Comme
l’État doit aussi s’occuper de
l’éducation, de la santé, de la
recherche…, il va falloir moins
subventionner la mobilité. La
route est le seul réseau de
transport auquel on peut ac-
céder sans payer. L’exception
de la gratuité de la route doit
cesser. Cela a commencé avec
les autoroutes à péages, main-
tenant les poids lourds vont
payer pour les nationales et, un
jour, on fera payer les voitures.
En fait, on le faisait, avec la vi-
gnette qui alimentait intelli-
gemment le budget des dépar-
tements, lesquels investissent
chaque année plus de 10mil-
liards sur les routes. Si on re-
créait une vignette, de 100 ou
200euros par voiture, avec
plus de 30millions d’automo-
biles, cela ferait 3 à 6milliards
par an pour les routes. Il fau-
dra aussi faire payer plus les
usagers des trains. Que les
abonnements TER soient pro-
portionnels aux revenus, par
exemple.
LVDR:
On a l’impression
que la route revient.
Y. C.:
Tout à fait, notamment
dans le périurbain avec des ser-
vices nouveaux comme le co-
voiturage ou les autocars sur
autoroute. C’est pourquoi je
dis aux utilisateurs de la route
(VP, véhicules particuliers, TC,
transports en commun, PL,
poids lourds): vous êtes là
pour longtemps, vous devez
payer. Demandez le péage rou-
tier! Cela vous donnera une
légitimité, alors qu’aujourd’hui
vous êtes montrés du doigt.
LVDR:
Les collectivités par-
ticipent de plus en plus au
financement des LGV. Cela
ne va-t-il pas les conduire,
faute de moyens, à renoncer
aux projets?
Y. C.:
Les collectivités ont
compris qu’elles ne pouvaient
pas tout financer. Cela ne veut
pas dire qu’elles seront raison-
nables, le mythe des effets
structurants des infrastructures
de transport a la vie dure…
Mais regardez l’Espagne. Sur
un réseau LGV en exploitation
20% plus grand que le nôtre,
il y a cinq fois moins de trafic
qu’en France. Ils ont le même
type de problème sur de nom-
breuses autoroutes. Gardons-
nous du surinvestissement car
l’argent public a un coût.
Propos recueillis par
François DUMONT
Il y a souvent des investissements moins
coûteux qu’une nouvelle infrastructure,
par exemple sur le matériel roulant
Si on recréait une vignette
de 100 à 200
par voiture, cela ferait
3 à 6 milliards par an pour les routes
C
ette année encore, été
rime avec travaux sur les
voies ferrées en région pari-
sienne. Métro, Transilien et
l’ensemble des lignes RER
sont impactés. RFF et SNCF
investissent plus de 200mil-
lions d’euros pour mener ces
chantiers estivaux, soit le
quart du montant prévu pour
2013. Modernisation et mise
en accessibilité des gares sont
au programme. En tout,
8000 agents SNCF Infra se-
ront mobilisés pour renouve-
ler 55 kilomètres de rails,
120000 tonnes de ballast et
45000 traverses, cet été.
«Nous faisons face à deux exi-
gences: celle du rattrapage d’un
réseau vieillissant mais aussi
celle de l’accroissement du tra-
fic et de la demande»,
poursuit
Jean Faussurier. Chaque jour,
7500 trains circulent en Île-
de-France, transportant 3mil-
lions de personnes sur un ré-
seau qui a plus de trente ans.
40% des circulations ferro-
viaires se font en Île-de-
France.
«Du 15juillet au
31août, nous avons moins de
trafic que dans le reste de l’an-
affirme Philippe Martin,
directeur adjoint de la RATP,
qui prévoit une dizaine de
chantiers sur le réseau de la
régie, cet été
(voir encadré)
cours de ces travaux, nous al-
lons travailler sur l’information
voyageurs en amont.»
Même
son de cloche à SNCF Transi-
lien: priorité à l’information
Île-de-France.
Attention, travaux
sur les voies cet été
�
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
Près d’une cinquantaine de travaux de modernisation vont être réalisés au cours de l’été 2013,
pour plus de 200millions d’euros d’investissements. SNCF, RFF et la RATP utilisent la période
estivale afin de limiter l’impact sur les usagers tout en renforçant l’information voyageurs.
Plus que deux mois et le plan de modernisation de la partie nord du RER B (appelé RER B Nord+),
lancé en 2008, sera fini. Dernière étape: l’installation d’un nouveau système de signalisation. Dès le
2septembre, 20 trains omnibus par heure et sur voies dédiées (soit un train toutes les 3 minutes) pour-
ront circuler pendant les heures de pointe. Mais avant cela, les travaux, débutés depuis le 10juin, per-
turberont le trafic.
« En moyenne, 90000 voyageurs empruntent chaque jour le nord du RER B, entre le
15juillet et le 30août »
, affirme Bénédicte Tilloy, directrice générale de SNCF Transilien. Dans un premier
temps, seuls les trains du soir seront remplacés par des bus de substitution jusqu’au 30août. Mais, du
15 au 17août aucun train ne circule entre La Plaine-Stade-de-France et les terminus (Aéroport-CDG 2
et Mitry-Claye).
Alors, la gare de La Plaine-Stade-de-France se transformera en pôle intermodal. Cinq lignes de bus,
fonctionnant entre 5h et 1h du matin, prendront le relais, dont une fera directement la navette avec l’aé-
roport Charles-de-Gaulle. De plus, des bagagistes aideront les voyageurs afin de mettre leurs bagages
dans les soutes des cars.
En heure de pointe, un bus partira toutes les 30 secondes. Sur le parvis, de grands totems indiquent l’em-
placement de chaque ligne de substitution. 40 agents SNCF seront présents à La Plaine-Stade-de-
France afin d’orienter les voyageurs.
« Nous travaillons main dans la main avec Aéroports de Paris (ADP)
et l’office de tourisme de Paris afin de diffuser l’information aux touristes venant de l’aéroport de Roissy »
conclut Bénédicte Tilloy. En tout, 250 bus sont mis à disposition pour assurer l’intérim du RER B.
Dernier acte de la modernisation du RER B Nord
ACTUALITÉS
Les interruptions de
circulation n’affecteront
la ligne H du Transilien
que durant deux jours.
J
oindre l’utile à la mobilité,
c’est l’un des enjeux pour-
suivis par la branche Gares &
Connexions qui s’est lancée, ces
derniers temps, dans un déve-
loppement tous azimuts d’ou-
tils numériques d’aide au
voyage. Un
credo
qui se décline
particulièrement à la gare
Montparnasse où plusieurs
prototypes, en expérimentation
avant déploiement éventuel à
grande échelle, font de cette
gare parisienne la gare digitale
par excellence. Le 5juillet au
matin, les ministres des Trans-
ports, Frédéric Cuvillier et de
l’Économie numérique, Fleur
Pellerin, sont venus tester ces
équipements durant une heure.
Du point accueil destiné aux
personnes à mobilité réduite, à
l’application «gares 360°»
pour smartphones et sur le
Web, en passant par les bornes
d’info interactives (totems ou
pupitres selon les fabricants en
lice), les 370 QR Code de la ga-
rantie des gares, qui permettent
aux voyageurs de signaler le
moindre problème et à la
SNCF de garantir une inter-
vention en 30 minutes, tout a
été manipulé par les deux mi-
nistres, avec satisfaction.
«Ces outils permettent de lutter
contre l’angoisse du départ»,
estimé Frédéric Cuvillier, qui
soulignait aussi qu’
«une gare
c’est comme une très grande ville:
ici, ce week-end, vont passer
245000 personnes».
De son
côté, Fleur Pellerin a apprécié la
conception
«très
user friendly,
c’est-à-dire pensée pour le besoin
de l’utilisateur»
de ces nou-
veaux outils d’information in-
teractifs sur la gare, ses services,
ses commerces et son environ-
nement. Clou de la visite: l’ap-
plication gares 360° dévelop-
pée par la start-up Itiview, qui
compte déjà 63 gares (112 d’ici
la fin de l’année) permet de se
déplacer virtuellement dans un
environnement à 360° depuis
la rue jusqu’à son train, d’im-
primer sa feuille de route ou de
télécharger un GPS audio. Une
fois les données de la gare char-
gées dans l’appli, l’utilisateur
dispose d’un outil très convi-
vial de guidage
indoor
(inté-
rieur) photographique.
La SNCF déploiera par ailleurs
progressivement le WiFi gra-
tuit pour les voyageurs dans
131 gares au premier semes-
tre 2014. C’est à cette période
que seront également instal-
lées les premières bornes in-
teractives, après le choix du
prestataire parmi les 8 concur-
rents à la fin de l’année. La
SNCF propose enfin, dans
la salle d’attente du hall Vasa-
rely, un
playing wall
(mur des
jeux) qui permet de téléchar-
ger du contenu multimédia
(livre, musique ou vidéo).
La SNCF a enfin fait la dé-
monstration de l’utilité du
smartphone mis à la disposi-
tion des agents de gares au tra-
vers de l’application objets trou-
vés: l’agent déclare sa
trouvaille, la photographie et
l’envoie dans la base de don-
nées nationale des quelque
400000 objets perdus chaque
année par les voyageurs.
«Le
taux de restitution, actuellement
de 20%, devrait être rapidement
multiplié par deux»,
espère
Thierry Jacquinod, directeur de
la gare de Paris-Montparnasse.
«Nous avons cette ambition que
les nouvelles technologies puissent
se saisir de toutes les infrastruc-
tures de transports: les gares,
mais aussi les aéroports, le mé-
tro, les transports collectifs»,
déclaré Frédéric Cuvillier. Les
deux ministres ont également
assuré travailler sur un plan vi-
sant à généraliser l’accès à In-
ternet dans les différents
moyens de transports. Et no-
tamment dans les TGV pour
lesquels la SNCF a lancé une
consultation auprès des opéra-
teurs télécoms et des équipe-
mentiers. Objectif visé: un sys-
tème opérationnel d’ici à trois
ans.
«Grâce à la SNCF et à son
côté anticipateur, nous allons bé-
néficier d’un retour d’expé-
rience»,
a commenté Frédéric
Cuvillier.
Cécile NANGERONI
Voyageurs.
Fleur Pellerin et Frédéric
Cuvillier découvrent la gare digitale
�
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
ACTUALITÉS
(c) SNCF/Photographie Mathieu Lee Vigneau
Fleur Pellerin (ministre de l’Économie numérique) et Frédéric Cuvillier
(ministre des Transports) ont testé les nouveaux équipements de Paris-
Montparnasse et prévoient leur développement à grande échelle.
Inauguré le 5juillet, le dispositif mis en place par Gares & Connexions à Montparnasse transforme
la gare parisienne en laboratoire pour les outils numériques d’aide au voyage. Des bornes
d’information interactives en passant par les applications pour smartphones, l’expérimentation
laisse entrevoir un déploiement à grande échelle, étendu aux autres modes de transport.
Les nouveaux outils d’information interactifs
dans les gares sont “user friendly”, c’est-à-
dire conçus pour le besoin de l’utilisateur
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013


E
n préparation de la période
estivale et des fortes chaleurs
qui peuvent l’accompagner, la
SNCF met en place des opéra-
tions de maintenance spéci-
fiques. Appelées « ATS » sai-
sonniers (Autres travaux
systématiques avant saison
chaude), ces opérations sont
menées d’avril à juin sur l’en-
semble des rames de la SNCF.
Elles consistent principalement
à réviser les installations de cli-
matisation par la chasse aux
fuites éventuelles pouvant en-
traîner des déperditions en fri-
gorie et par la vérification de la
régulation de la température. La
maintenance des dispositifs de
climatisation, installés sur tous
les TGV et Intercités, sur la
grande majorité des TER et en-
viron un tiers des Transilien, est
effectuée tous les mois. Dans ce
cadre-là, la SNCF vérifie égale-
ment les accumulateurs et
mène des opérations impor-
tantes de nettoyage, notam-
ment sous les rames, pour évi-
ter l’encrassement des moteurs.
Dès le mois de mars, elle a lancé
une prévision de consomma-
tion des pièces, afin d’en aug-
menter le nombre en cas de
fortes chaleurs, et de pouvoir
les remplacer rapidement.
Toutes les rames vont être vérifiées
avant l’été, on va vérifier que la
climatisation fonctionne bien et
que tout le dispositif est en marche
, assure Pascal Vilcocq, direc-
teur du technicentre Paris-Sud-
Est européen. Pour cela, du
personnel d’astreinte est réqui-
sitionné dans les technicentres
de maintenance, surtout dans
le sud de la France.
« Les week-
ends de grand départ en juillet,
ça représente 20 % d’activité en
plus pour nous, donc 20 % de
trains à préparer en plus »
, ex-
plique-t-il.
L
e ministère des Transports a accepté de relever les taux de majoration liés à l’ins-
tauration de l’écotaxe prévue en octobre sur les camions empruntant les routes
nationales, a annoncé le 3juillet la FNTR à l’issue d’une réunion. Ces taux de ma-
joration obligent les transporteurs à augmenter leur prix, ce qui revient à répercuter
la taxe sur le client.
Taxe poids lourds: hausse de la majoration
�
Le plan de
redressement d’Air France-KLM
devra être complété en septembre en raison de la détérioration de
la conjoncture, notamment pour le fret aérien. Une activité dans
«une situation épouvantable»
, a indiqué le 28juin Jean-
Cyril Spinetta, le PDG sortant du groupe dans une interview à
La Tribune
�
Alitalia
a présenté début juillet un plan
stratégique à l’horizon 2016 prévoyant un retour à l’équilibre en 2015 et des bénéfices un an après. Ce plan répond
à la forte réduction du trafic aérien national ces dernières années en Italie.
�
Le ministère des Transports aura
«plus
de visibilité»
sur le calendrier des travaux du projet d’
aéroport de Notre-Dame-des-Landes
près de Nantes
«à la
fin de l’été»
, a indiqué une de ses porte-parole. Le calendrier dépend notamment des procédures en cours.
�
L’in-
dustrie de la croisière
reste en plein essor en Europe. Elle a contribué à hauteur de 37,9milliards d’euros à l’économie
du continent en 2012, soit une croissance de 3,1% sur un an malgré la crise et le naufrage du
Costa Concordia
Lyon: une application
interactive pour vélos
Un site Internet et son application interactive
pour smartphones facilitent depuis le 1
juillet
les déplacements à vélo à Lyon. Le navigateur
Géovélo permet notamment d’éditer une feuille
de route en temps réel, et la géolocalisation.
Périscope
© SNCF-MÉDIATHÈQUE ADRIEN TOUBIANA
Maintenance.
La SNCF bichonne ses trains
pour l’été
Internet. Les Français
prêts à acheter leurs
billets de trains sur
Google
49 % des Français opteraient pour
Google si le moteur de recherches
proposait la réservation de billets
de trains, selon un sondage
Accenture publié le 1
juillet. Cette
enquête a concerné un panel de
4400 Européens (Britanniques,
Espagnols, Italiens, Néerlandais,
Allemands et Français), usagers
fréquents ou occasionnels des
chemins de fer. 71 % d’entre eux
disent utiliser Internet pour l’achat
de leurs billets et 17 % des
interrogés utilisent leurs
smartphones. Une tendance
confirmée par les chiffres de
voyages-sncf.com puisque sur les
68 millions de billets vendus en
2012, 4 millions l’ont été via
l’application du site Internet. Par
ailleurs, 45 % des Français sont
prêts à utiliser Amazon pour
l’achat de leurs voyages en train,
18 % par Facebook et 15 % via
iTunes. Ailleurs en Europe, 74 %
des Italiens et 72 % des Espagnols
opteraient pour Google et 66 %
des Britanniques préféraient
utiliser Amazon.
Climaticien réalisant
des réglages sur le
circuit de commande
climatisation du
matériel roulant.
La nouvelle est officielle depuis le 27 juin 2013, mais dès le 16 juin
2011, le ministère britannique des Transports (DfT) avait désigné
comme
preferred bidder
(candidat pressenti) le consortium Cross
London Trains (XLT), dont Siemens fait partie, pour le renouvellement
des rames Thameslink (liaisons nord – sud à travers le bassin
londonien). Soit un parc de 1 140 voitures de rames automotrices
bicourant (750 V continu 3
rail au sud de Londres et 25kV 50Hz au
nord) à livrer à partir de 2016, maintenance comprise (ce qui implique
la construction de deux ateliers). Bref,
«le plus gros marché
de Siemens en Grande-Bretagne»
, chiffré à 1,6milliard de livres
(1,9milliard d’euros). Ce qui n’a pas manqué de faire grincer
des dents outre-Manche, le matériel roulant devant être construit
à Krefeld, en Allemagne. Désigné Desiro City et
«recyclable à 95%
environ»
, ce nouveau matériel innovera largement par rapport aux
rames automotrices Siemens livrées depuis une décennie en Grande-
Bretagne: consommation et usure de la voie
«réduites de 50%»
aménagements intérieurs
«améliorés et plus confortables,
avec plus de flexibilité»
pour les PMR et les vélos, climatisation
commandée par capteurs de CO
… Grâce à des chaudrons en
aluminium et à des bogies allégés d’un tiers, les voitures seront
«25% plus légères»
que les Desiro UK. De plus, toutes les voitures
seront motorisées et dotées de cabines de conduite, permettant
de réaliser des rames de 8 ou 12 caisses. Aptes à 160km/h, les
Desiro City Thameslink auront un équipement ETCS niveau 2 à bord.
Grande-Bretagne. Siemens livrera les futures
rames Thameslink
�
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
ACTUALITÉS
D
ans la nuit du 6 au 7juillet,
un convoi comportant 72 wa-
gons-citernes a dévalé acciden-
tellement sur Lac-Mégantic au
Québec, provoquant une gi-
gantesque explosion au cœur
même de la petite ville et la dé-
vastant. Le dernier bilan, à
l’heure où nous mettions sous
presse, faisait état de 13 morts
et d’une quarantaine de dispa-
rus. Avant l’accident, le convoi
avait été immobilisé dans le vil-
lage voisin de Nantes, à 13km
de là, pour effectuer un chan-
gement d’équipage. Les pom-
piers de cette municipalité
avaient été appelés par la com-
pagnie américaine du convoi,
The Montréal, Maine and At-
lantic Railway, afin d’éteindre
un feu à bord d’une des cinq
locomotives. Cet incendie, qui
a duré 45 minutes, avait été
provoqué par une fuite d’huile
liée à un problème de moteur.
Moins de deux heures plus
tard, pour une raison incon-
nue, le train s’est mis à bouger
alors qu’il n’y avait personne à
bord, puis à dévaler la pente le
conduisant jusqu’à Lac-Mé-
gantic, ville de 6000 habitants
située à 25km au nord de la
frontière américaine et de l’État
du Maine. Et ce alors que le
système de freinage était activé,
selon un porte-parole de la
compagnie ferroviaire.
Outre le désastre humain, les
autorités craignaient une catas-
trophe écologique: quelque
100000 litres de pétrole pro-
venant des réservoirs acciden-
tés observés dans la rivière
Chaudière et pouvant rapide-
ment atteindre le fleuve Saint-
Laurent.
Cet accident a également re-
lancé le débat sur le transport
ferroviaire de pétrole en Amé-
rique du Nord. Le train trans-
portait du pétrole venant du
Dakota Nord et devait se ren-
dre à la raffinerie Irving dans la
province du Nouveau-Bruns-
wick (est du Canada).
Au Canada, le transport de
pétrole par rail a explosé ces
dernières années, passant de
500 wagons à environ 140000
prévus cette année. Aux États-
Unis, ce nombre a atteint
234000 en 2012, chaque wa-
gon contenant environ 714 ba-
rils de pétrole selon l’Associa-
tion américaine des chemins de
fer.
D’après AFP
Canada.
Un convoi fou dévaste Lac-Mégantic au Québec
Peter Alvey
C
e printemps, l’usine Sie-
mens de Vienne déborde
littéralement d’activité. Une
dizaine de matériels roulants
différents s’y côtoient en fa-
brication. Centre d’expertise
du constructeur allemand
pour les métros, les tramways
et les voitures voyageurs, le
site viennois profite au-
jourd’hui à fond d’un marché
qui, sur les deux premiers cré-
neaux, demeure en réelle ex-
pansion. Car si en 2010 plus
de la moitié de la population
mondiale vivait déjà dans les
zones urbaines ou périur-
baines, ce sont les neuf
dixièmes de l’accroissement
démographique attendu dans
les prochaines années qui de-
vraient venir s’y concentrer:
une vraie opportunité que Sie-
mens entend surtout ne pas
laisser échapper… Aussi, à
côté des voitures pour trains
de nuit destinées aux RZD
(chemins de fer russes), de
celles du type Railjet pour les
CD (chemins de fer tchèques),
ou encore du matériel RER à
deux niveaux des CFF (che-
mins de fer suisses), l’usine
implantée à Simmering (fau-
bourg sud de Vienne) est ac-
tuellement occupée par une
pléthore de matériels à voca-
tion purement urbaine, tous
en chantier: métros de
Vienne (MoMo), Oslo, Varso-
vie (Inspiro) et Munich (C2),
tramways Ulf de Vienne et
Avenio de La Haye, Munich,
et Doha (Qatar). Ancienne-
ment fief du constructeur au-
trichien SGP (Simmering-
Graz-Pauker), c’est l’un des
quatre sites dédiés au matériel
roulant que possède au-
jourd’hui le constructeur Sie-
mens, avec Krefeld-Uerdingen
et Munich-Allach (en Alle-
magne), ainsi que Graz (en
Autriche). L’usine de Simme-
ring reste assurément un mo-
dèle du genre en termes d’ins-
tallations, de standards de
netteté et de qualité d’organi-
sation. Elle emploie présente-
ment 1600 collaborateurs
dont 400 ingénieurs ou tech-
niciens supérieurs. Le niveau
d’activité est aujourd’hui si
élevé qu’elle doit nécessaire-
ment tourner en 2×8. À côté
de l’assemblage statique, tra-
ditionnel en construction fer-
roviaire, les installations à dis-
position permettent aussi le
travail en chaîne de montage,
comme dans l’industrie auto-
mobile. La capacité maximale
de production avoisine les
450 caisses par an…
�
Tramways, le
grand retour du
fabricant viennois
Dans le monde des transports
urbains, l’année 2013 devrait
être magistralement marquée
par… l’avènement de l’Ave-
nio. Les premiers exemplaires
de ce tramway de toute nou-
velle génération (qu’il ne nous
a pas été donné, hélas, de voir
en fabrication) sont attendus
en service commercial, à Mu-
nich, dès le mois de décem-
bre prochain! En tant que
troisième client à l’avoir com-
mandé, mais premier à devoir
être livré, le réseau bavarois a
bien de la chance… Il est vrai
que Munich va devenir ainsi
la vitrine originelle de l’Ave-
nio en Allemagne, alors que
les dirigeants de Siemens, de-
puis déjà plusieurs mois, se
montrent bien décidés à rega-
gner, sur ce juteux créneau,
les parts de marché abandon-
nées lors du malheureux épi-
sode Combino. Surtout, l’opé-
rateur local MVG (Münchner
Verkehrsgesellschaft), qui se
retrouve confronté à un véri-
table défi de croissance de son
offre, entendait au plus vite
«tourner la page»,
après s’être
finalement résolu à ne plus
acheter chez Stadler: les Va-
riobahn que lui avait livrés le
constructeur suisse en 2009 y
avaient effectivement accu-
mulé trop de déboires tech-
niques (parmi lesquels des fis-
surations au niveau des roues
élastiques),
retardant
constamment leur homologa-
tion définitive… En réalité,
avec tout juste un an pour le
développement, l’industriali-
sation et la construction des
huit rames commandées par
Munich (dont six à livrer im-
pérativement fin 2013), le site
viennois de Siemens se re-
trouve face à un redoutable
challenge, d’autant que cette
très petite série doit être taillée
sur mesure pour le réseau ba-
varois, seul des trois à requé-
rir, de par sa morphologie, le
gabarit étroit de 2,30m de
large… Début 2014, avec un
planning cette fois plus en
Industrie.
L’urbain dans tous les modes


La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
ACTUALITÉS
Tramways Ulf et Avenio, métros Cityval, C2 et Inspiro, autobus électriques eBus figurent désormais
parmi les fers de lance de Siemens, à qui l’opportunité de s’imposer sur l’un des rares marchés
toujours prometteurs n’a nullement échappé. Jouer ainsi la complémentarité des modes est
aujourd’hui devenu, pour le constructeur allemand, une impérieuse nécessité…
Les rames Ulf de deuxième série, en cours de fabrication à l’usine de
Vienne, se distinguent des premièrespar leurs moteurs refroidis par air
et leur climatisation.
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013


adéquation avec les us et cou-
tumes de la profession, sorti-
ront les Avenio pour La Haye,
tout premier client déclaré, le
contrat initial portant sur 40
exemplaires. Enfin, à l’au-
tomne 2015, devraient être li-
vrées les 19 rames pour la
desserte de l’université de
Doha, au Qatar. Il s’agit là
d’un projet
«clé en main»,
avec une particularité assez
inédite: grâce aux superca-
pacités et aux batteries qui les
équiperont, ces rames circu-
leront, en effet, sans ligne aé-
rienne de contact ni alimen-
tation par le sol, la recharge
énergétique s’effectuant uni-
quement lors des arrêts en
station, à l’aide de petits pan-
tographes à contact sta-
tique…
�
Le plancher
le plus bas
du marché
À en croire aujourd’hui les
responsables de Siemens,
l’Avenio, si nouveau soit-il, ne
va nullement éclipser Ulf, le
tramway au plancher le plus
bas du monde, avec ses nez
de porte à seulement 197mm
de haut (contre 350mm, en
moyenne, sur les autres trams
à plancher bas intégral du
marché)! Tombé dans l’escar-
celle du constructeur alle-
mand, ce produit révolution-
naire, qui continue à être en
rupture technique totale avec
tout ce que peut par ailleurs
proposer l’industrie ferroviaire
mondiale, est donc appelé à
poursuivre sa longue route.
Après une première série de
150 rames pour les transports
urbains de Vienne (Wiener Li-
nien), Siemens livre actuelle-
ment la deuxième, d’égale im-
portance, mais qui se
distingue de la précédente par
de nouveaux perfectionne-
ments. À titre d’exemple, le
refroidissement des moteurs
de traction ne s’effectue plus
par circuit d’eau mais par ven-
tilation forcée, le gain de
masse ainsi réalisé étant mis à
profit pour climatiser l’en-
semble de la rame. Pour
chaque module, les chau-
drons en acier soudé, qui
avaient été jadis confection-
nés par Bombardier dans son
ancienne usine viennoise de
la Donaufelderstrasse (comme
quoi des concurrents invété-
rés savent aussi parfois coo-
pérer!), le sont aujourd’hui
par les ateliers ÖBB (chemins
de fer fédéraux autrichiens)
Le niveau d’activité est aujourd’hui tel
que l’usine de Vienne doit
nécessairement tourner en 2×8
Dessinées par le designer Alexander Neumeister, les premières rames C2 pour le métro de Munich entreront en service dans la capitale de la
Bavière en décembre prochain.
Photos © Philippe Hérissé / Photorail
de Knittelfeld. Au début de
cette année, quelques pé-
riodes d’enneigement excep-
tionnel même pour Vienne
ont révélé, contre toute at-
tente, l’excellent comporte-
ment de Ulf, dont le nez sur-
baissé, avec son étrave
incorporée, faisait carrément
office de chasse-neige! Si les
Wiener Linien se sont autre-
fois montrés critiques vis-à-
vis de l’agressivité forcément
plus grande de ce genre de
matériel pour la voie, compa-
rée à celle de leurs tramways à
bogies classiques, il semble
qu’aujourd’hui leur satisfac-
tion soit totale. Aussi, le
constructeur espère-t-il bien
que la dernière option d’achat
sera levée par les Viennois, lui
qui a réussi à vendre Ulf en
Roumanie, pays dans lequel,
à notre connaissance, aucun
autre tramway neuf d’un
constructeur occidental quel
qu’il soit n’avait pu être vendu
depuis des décennies…
�
Le design
d’Alexander
Neumeister
Pour Siemens, le deuxième
événement
«transport urbain»
de l’année 2013 sera la mise
en service des rames de mé-
tro C 2, également en décem-
bre prochain et… également
à Munich! Étrangement, il en
va de ce nouveau matériel
comme du Ulf viennois: issu
de spécifications fonction-
nelles et techniques définies
de façon extrêmement précise
par le client, il échappe donc
assez largement au concept de
plateforme, actuellement si
cher aux constructeurs, pour
devenir un produit
«sur me-
sure».
Ainsi, le C2 n’appar-
tient-il pas à la famille Inspiro,
même si l’on y rencontre, na-
turellement, un certain nom-
bre de sous-ensembles com-
muns. Fin 2010, la MVG avait
commandé 21 rames C2 pour
un montant total de 185 mil-
lions d’euros. Le contrat in-
clut également deux options
qui portent chacune sur une
tranche supplémentaire de 23
unités. Si elles sont levées (res-
pectivement avant 2016 et
2020), l’investissement cor-
respondant dépassera le demi-
milliard d’euros. Les rames,
d’une longueur de 115m, se-
ront composées de six voi-
tures aux chaudrons réalisés
en aluminium soudé, et repo-
seront sur des bogies SF 1000
équipés d’une suspension se-
condaire pneumatique. Elles
présenteront la rare particula-
rité aujourd’hui d’être
adhérence totale»
i.e.
tous les
essieux seront motorisés), ce
qui leur conférera des perfor-
mances véritablement
«haut
de gamme»,
justifiant un prix
d’achat qui n’est sans doute
pas des plus bas. Leur design
a été confié au célèbre cabinet
international d’Alexander
Neumeister. Il se distingue
d’emblée par la forme étrange


La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
ACTUALITÉS
Appartenant à la nouvelle plateforme Inspiro de Siemens: le matériel commandé pour le métro de Varsovie. Le client a choisi l’option
de l’évacuation frontale (visible en position d’ouverture partielle sur la photo ci-dessus).
Photos © Philippe Hérissé / Photorail
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013


du nez des motrices d’extré-
mité, curviligne et presque en-
tièrement vitré. La presse gé-
néraliste allemande en a déjà
tiré un surnom pour les nou-
velles rames:
«Bienenschä-
del»,
que l’on pourrait tra-
duire par
«crâne d’abeille».
Les six premiers trains seront
entièrement terminés à
Vienne, les finitions des sui-
vants intervenant dans l’usine
de Munich-Allach. La toute
première livraison est atten-
due en juillet prochain.
�
L’eBus fait déjà
des étincelles
S’il faut rendre à César ce qui
est à César, difficile de ne pas
reconnaître à Siemens le souci
constant, depuis 1880, de
promouvoir la traction élec-
trique sur les véhicules rou-
tiers. De la voiture dite
«Vic-
toria»
(1905) aux dumpers
diesel-électrique (1998), en
passant par le premier proto-
type d’hybridation sur une au-
tomobile de tourisme (1992)
ou encore la motorisation hy-
bride Elfa pour les autobus
londoniens (1997), le
constructeur allemand s’est
toujours astreint à une dé-
marche de recherche et déve-
loppement sur ce créneau, lui
octroyant une légitimité qui,
dans le présent contexte éner-
gétique, arrive sans nul doute
à point nommé. C’est lui qui,
par exemple, fournira la
chaîne de traction hybride du
nouvel autobus pour Londres
(New Bus For London), dont
le déploiement a été décidé
après un service commercial
probatoire sur la ligne 38 avec
huit véhicules de présérie.
Surnommé par les Londo-
niens
«Borismaster»,
du nom
de leur maire actuel Boris
Johnson qui fut à l’origine du
projet et qui retira, conformé-
ment à sa promesse électorale,
tous les Citaro articulés mis en
service peu de temps aupara-
vant par son prédécesseur Ken
Livingstone, cet autobus se
distingue notamment par le
retour à une plateforme arrière
ouverte et une exploitation à
deux agents, dans la tradition
des célèbres Routemaster. Si
Vienne, comme Londres, ap-
partient aussi au club très
fermé des métropoles euro-
péennes exploitant (ou ayant
exploité dans les dernières dé-
cennies) des autobus à étage
(ceux de Vienne disparurent
en 1991), Siemens y déploie
aujourd’hui l’eBus, un
«midi-
bus»
à traction 100% élec-
trique mû par batteries. Pour
la première fois en Europe,
ces véhicules sont équipés
d’un pantographe à deux
contacts afin de pouvoir ef-
fectuer des charges partielles
rapides (10 à 15 min) par
captage à partir d’une courte
ligne bifilaire de type
«trol-
leybus»
implantée au termi-
nus commun (Schwarzen-
bergplatz) des deux lignes de
l’hypercentre 2A et 3A (cha-
cune longue d’environ 7km)
qui commencent à les voir cir-
culer. En complément, une
charge lente est effectuée pen-
dant le garage nocturne de ces
midibus dans leur dépôt d’at-
tache (Spetterbrücke, distant
d’une dizaine de kilomètres).
Il est encore trop tôt pour tirer
un bilan définitif de cette ex-
ploitation en vraie grandeur.
Toutefois, les premiers ensei-
gnements semblent montrer
que si le prix d’achat de l’eBus
demeure encore voisin du
double d’un midibus diesel de
8m, le coût de l’énergie qu’il
consomme est deux fois
moins élevé.
Sur la base d’un parcours
moyen annuel de 70000km,
les frais de maintenance re-
présenteraient les deux tiers
de ceux d’un véhicule diesel
équivalent, tandis que le LCC
(Life Cycle Cost, ou coût de
possession) chuterait presque
de moitié! Pareille équation
économique, associée à l’avan-
tage environnemental déter-
minant d’un vrai
«zéro émis-
sion»
en local, laisse à penser
que l’eBus pourrait décidé-
ment avoir de très beaux jours
devant lui…
Philippe HÉRISSÉ
En décembre, Munich mettra en service les
premiers tramways Avenio et les premiers
métros C2
Après avoir levé son pantographe au terminus de la Schwarzenbergplatz, à Vienne, l’eBus effectue une
charge partielle rapide de ses batteries.
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La Vie du Rail
– Gare Saint-Lazare, niveau quais, 13, rue d’Amsterdam, 75008 Paris
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Lot de 2 DVD
Les X 2800
Collection Locovidéo n°18:
Les X 2800.
Une carrière exemplaire.
1 heure 30
Collection Locovidéo n°19:
Les X 2800.
Tourisme et patrimoine.
1 heure 20
Pendant plus de cinquante ans, les autorails
unifiés de 825 chevaux, série X 2800
de la SNCF, ont sillonné une grande partie
du territoire. Une vingtaine d’exemplaires
ont été préservés de la démolition. Parmi eux,
une bonne douzaine sont entretenus en état
de marche par des associations de bénévoles.
Ils connaissent une nouvelle existence,
plus tranquille mais non moins intéressante,
au service du tourisme.
Réf. : 328 641
Vidéo Rail
Actualité n°32
Sommaire:
– une « Kriegslok »
polonaise remise sous
pression en France
– la 141 R 568
sur le Saint Gothard
en Suisse
– les 100 ans des
viaducs de Morez
– festivités vapeur
en Autriche
– derniers panaches
2012 en France
– travaux sur le BA
Réf.: 328 629
Des ateliers de Nevers Machines au Technicentre industriel
Alain Blot
Un sentiment d’admiration s’installera chez le lecteur de cet ouvrage: admiration et respect envers
ces protagonistes d’une belle aventure humaine que nous conte Alain Blot. Véritable grand format
240 x 318mm, 160 pages, 295 photographies dont 151 en noir et blanc et 144 en couleur, 11 tableaux,
schémas et dessins.
Réf.: 121 163
Les Tramways d’aujourd’hui
en France – Numéro1:
Angers, Le Mans, Dijon
Depuis sa réapparition à Nantes
en 1985, le tramway connaît
un essor exceptionnel dans
les grandes agglomérations
françaises. Ce premier DVD
de la collection présente trois
tramways parmi les plus récents:
LeMans, Angers et Dijon.
Un film de Fabrice Lanoue
de 70 minutes.
Réf.: 328 642
Trains et tramways d’Orléans
Pierre Bazin
Commencée en 1843 avec l’ouverture de la voie
ferrée en provenance de Paris, l’histoire ferroviaire
orléanaise n’a jamais cessé d’évoluer. Cet ouvrage
évoque, à travers la collection de photos
et de cartes postales de l’auteur, la riche histoire
ferroviaire de la cité johannique.
Réf.: 121 223
CF de la banlieue ouest – Paris-Saint-Lazare
Voici enfin un ouvrage consacré au réseau ferré
de la banlieue ouest de Paris-Saint-Lazare.
Il dresse un panorama à la fois historique et technique
des lignes, des gares et des machines entre 1837 et 1937.
Au fil des pages, des clichés nous emmènent le long
des lignes principales ou secondaires au départ
de Saint-Lazare et d’Asnières, vers Saint-Germain-
en-Laye, Versailles-Rive droite…
Réf.: 121 222
20
au lieu de 55
présente
Un conflit social reconductible démarre le 22 novem-
bre. Les conducteurs sont en tête du mouvement
avec plus de 95% de grévistes de la Traction dans les
syndicats appelant à la grève (CGT, SUD-Rail, FO et
FGAAC). Depuis l’échec de la réforme de l’intéresse-
ment proposée par la direction, le climat était tendu.
Sur fond de crainte d’une remise en cause
du caractère intégré de la SNCF et d’inquiétudes sur
le pilotage par ligne, les grévistes réclament l’arrêt
des restructurations, l’abandon d’un plan de suppres-
sions de 2300 postes de vendeurs, des négociations
salariales… Le conflit entraîne de telles perturbations
que Louis Gallois adresse une lettre aux cheminots
et que Jacques Chirac donne… publiquement l’assurance que l’entreprise restera… publique.
À l’arrivée, la direction concède une gratification exceptionnelle, des hausses de salaires,
des mesures pour la Traction, des emplois, le retour d’iDTGV à la maison mère…
Le mouvement
du 22 novembre
POUR LA PETITE HISTOIRE,
C’ÉTAIT AUSSI
DANS
LA VIE DU RAIL
Un Train des enfoirés
pour les Restos
Partenaire de l’opération depuis
7 ans, la SNCF propose un
imposant décor de vieil autorail
pour le grand concert de Bercy
retransmis sur TF 1.
Drucker et Tom Cruise
conduisent le TGV
Le populaire animateur télé dédicace
la Une du n°3000 de La Vie du Rail
et, venu lancer
La guerre des mondes
de Spielberg, l’acteur américain
pilote un Paris – Marseille.
Une miss à l’accueil
Béatrice Thierry, 19 ans, déjà Miss
Meurthe-et-Moselle et Miss
Lorraine, se met sur les rangs pour
le concours Miss France. Dans la
vraie vie, elle est agent d’accueil à
Montparnasse.
Grosses légumes dans le TGV
Triple étoilé au Michelin, Alain Pas-
sard, qui cultive son potager près du
Mans, expédie quelques cagettes de
sa récolte par TGV: 7heures après
cueillette, elles sont en cuisine.


2005


�
L’ALBUM
DE VOTRE CARRIÈRE
Ici se termine le parcours de plus
de 30 ans de vie ferroviaire
que nous vous avons proposé
de refaire avec nous.
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
�
L’ALBUM DE VOTRE CARRIÈRE
2005
Le Shinkansen a 40 ans. Son exploitant,
JR Central, investit 6milliards d’euros pour lui donner
une nouvelle jeunesse. Les rames N 700, la 6
généra-
tion, prévues pour 2007, auront un très long nez d’avion,
des voitures pendulaires, un confort amélioré…
En pleine révolution Orange,
La Vie du
Rail
fait l’état des lieux des chemins de fer dans un
pays au bord de la scission Est-Ouest où le ministre
des Transports vient d’être contraint de se suicider.
Rénovés, les 5 derniers turbotrains d’Europe qui
échappent à la casse vont relier en 10 heures Téhéran à
Machad, à la frontière afghane.
Première mondiale, un autorail au
biogaz entre en service dans sa li-
vrée verte et blanche sur 116 km
au sud-est du pays.
Ailleurs dans le monde
ÇA S’EST PASSÉ EN 2005
Dépoussiéré et mis en scène, il devient Cité du train :
un voyage unique dans l’histoire du chemin de fer.
Un audit de l’École
polytechnique de Lausanne préconise un effort de
plus de 15milliards sur 10 ans pour le réseau
français très dégradé.
C’est le nouveau
nom de la CNC restructurée. La SNCF est encore
actionnaire à 93,8% mais la privatisation s’annonce.
La loi prévoit le recours possible à ces PPP
pour la réalisation des grandes infrastructures ferroviaires, notamment les très coûteuses LGV.
© P.Herissé
© Y.K
© P.Mirville
�
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
M
ais pourquoi donc la
SNCF, partenaire de l’en-
treprise Nissan, a-t-elle installé
sur le parc Auto Train de Bercy
une borne destinée à rechar-
ger les batteries des voitures
électriques? Les véhicules
ainsi réalimentés peuvent fran-
chir 180km… Paradoxale à
première vue, l’initiative va
pourtant bien au bout de la lo-
gique du service Auto Train:
en effet, une autonomie de
moins de 200km ne permet
pas au conducteur de cette
Nissan de traverser la France
et de franchir, par exemple, la
distance Paris – Toulon. Au
contraire, si cet automobiliste
confie son véhicule au train de
nuit en partance pour Toulon,
il le retrouvera le lendemain
matin à l’arrivée avec sa batte-
rie chargée, prêt pour rayon-
ner dans la région. Cette al-
liance du rail et de la voiture
propre devient un symbole de
plus de la philosophie du ser-
vice Auto Train: contribuer au
développement durable en
libérant les automobilistes
des parcours obligés sur de
longues distances. D’après
l’Agence de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie,
l’indice CO
d’une voiture à
essence roulant de Paris à Nice
est de 144kg. Selon les cal-
culs d’Éco TransIT, si la même
voiture franchit cette distance
par le train, l’indice n’est plus
que de 11kg. Un tel constat
avait conduit le Grenelle de
l’environnement à inscrire
dans ses priorités le dévelop-
pement des autoroutes ferro-
viaires et de l’Auto Train.
Pourtant, malgré ces recom-
mandations, le nombre de
dessertes et de terminaux Auto
Train n’a cessé de diminuer,
ces dernières années, dans
toute l’Europe. Au point que
l’Association des usagers du
transport Auto Train, née en
2003, lançait alors un cri
d’alarme: ce service n’allait-il
pas disparaître? On comptait
alors 92000 passagers, 78 liai-
sons et 21 terminaux. Il ne
reste actuellement que 36 des-
sertes et 12 terminaux. Les
liaisons internationales ont dis-
paru et le nord de la France
Service.
L’Auto Train, un bon
créneau pour la SNCF?
�
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
PRATIQUE
Après une longue période de déclin, le service Auto Train multiplie les initiatives propres à
conquérir de nouvelles clientèles: assouplissement des prestations, installation au terminal de Bercy
d’une borne de recharge pour les voitures électriques, rénovation du parc de wagons porte-autos.
Contribuer au développement durable
en libérant les automobilistes des parcours
obligés sur de longues distances
Les liaisons actuelles en France
Paris – Avignon, Paris – Biarritz, Paris – Bordeaux, Paris – Briançon,
Paris – Brive, Paris – Fréjus, Paris – Lyon, Paris – Marseille, Paris –
Narbonne, Paris – Nice, Paris – Toulon, Paris – Toulouse.
Un exemple de prix pour un véhicule standard: Paris – Marseille, de
119 à 262euros; pour une moto ou un scooter, de 99 à 183euros.
Tous ces trains effectuent le parcours aller-retour depuis Paris. Des
transports Auto Train, de province à province sont aussi possibles.
Ils passent par Paris pour un prix total du parcours légèrement su-
périeur à celui de la liaison directe jusqu’à Paris.
Les trains peuvent compter jusqu’à 14 wagons
et mesurer 450m de long.
Une borne électrique pour
recharger les batteries
des voitures avant le départ.
à l’avance par téléphone ou
sur Internet, une assurance
peut couvrir les dégâts dus à
des incidents lors du voyage.
Un voiturier peut venir cher-
cher le véhicule au domicile
du client. Ce dernier est pré-
venu par SMS d’un éventuel
retard du train où se trouve le
véhicule. Si la gare voyageurs
est éloignée du terminal Auto
Train, une navette gratuite est
mise à disposition comme à
Paris-Lyon, à Avignon-TGV
ou à Saint-Raphaël… Si le
voyageur arrive tôt, une ré-
duction lui est offerte sur le
petit déjeuner dans un café
partenaire…
Ces multiples intentions en
faveur des clients vont-elles
suffire à en augmenter le nom-
bre? Celui-ci stagne actuelle-
ment autour de 70000 par
an. Pourtant, l’affichage en gare
de publicités pour le Service
Auto Train, la modernisation
des wagons, une gamme de
prix qui supporte la comparai-
son avec la route, une volonté
de dialogue avec le client et
surtout des taux de réserva-
tions, pour juillet et août, su-
périeurs à ceux de 2012, lais-
sent entendre que l’Auto Train
pourrait être sur la voie d’un
nouveau départ…
Christine CARTIER
�
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
PRATIQUE
Les wagons porte-autos chargent des voitures mais aussi des motos,
des scooters et des side-cars.
Ce 17juin au terminal Auto Train de Paris-Bercy, l’ambiance
rappelle celle du départ de compagnies de ferrys. Une file de
voitures arrêtées, certaines visiblement chargées de bagages,
des portières qui claquent et des automobilistes debout
qui attendent leur tour, quelques papiers à la main. Ils sont
en partance pour Toulon, Fréjus, Saint-Raphaël ou Nice.
Les billets bien sûr ont été réservés. Il reste à les présenter,
à contrôler l’état du véhicule avant le départ et à confier les clés
au chargeur. L’attente est de courte durée et le ballet des voitures
bien réglé. Chaque véhicule reçoit deux autocollants,
l’un indiquant sa destination, l’autre sa position en haut ou en bas
du wagon porte-autos. Enfin prête, la voiture quitte la lumière
du jour et s’engouffre dans la pénombre du terminal de Bercy.
Le plus grand de France, avec dix voies dédiées chacune
à une destination: aujourd’hui s’affichent celles de Toulon, Fréjus
et Nice. En cette période encore creuse, ils sont une dizaine
de la société Samema à travailler sur le chantier. En plein été,
ils seront une quinzaine. D’une main sûre, les chargeurs
orientent les véhicules vers la file de wagons appropriée.
Là, dans le vacarme des moteurs et de suspensions métalliques
des wagons, les voitures trouvent la place qui leur convient, selon
leur destination et leur dimension et sont solidement arrimées.
Les automobilistes peuvent arriver jusqu’à deux heures avant
le départ du train. Ce temps sera mis à profit par les cheminots
pour composer le convoi à partir des wagons destinés d’abord
aux villes les plus lointaines, Nice, puis Fréjus puis Toulon,
la première cité desservie. Les wagons pour Toulon placés
en queue du train seront détachés les premiers. Les trains
les plus longs peuvent compter 14 wagons et mesurer jusqu’à
450m. Ils vont partir de nuit et traverser le pays sur les lignes
classiques tandis qu’au siège d’Auto Train sera assuré un suivi
du convoi afin d’être en mesure, en cas de retard, d’informer
le client en temps réel.
À Bercy, le plus grand terminal
Auto Train
Auto Train
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
�
À la suite de notre dossier consa-
cré aux trains amiantés mis au
rebut, paru dans notre n°3420 du
19juin dernier, nous avons reçu
un courrier du comité SUD-Rail
Normandie, apportant des infor-
mations complémentaires et pré-
cisant la position du syndicat sur
la question, dont nous publions
ci-dessous de larges extraits.
156
agents SNCF ainsi que
huit agents d’entreprises privées
viennent de déposer au tribunal
des prud’hommes de Paris des
dossiers individuels. C’est avec
l’appui des syndicats SUD-Rail
Normandie et Paris-Saint-Lazare
que ces dossiers sont constitués
contre la SNCF sur le motif du
«préjudice d’anxiété amiante».
La fédération des syndicats SUD-
Rail suit ce dossier de près.
Le préjudice anxiété amiante est
reconnu depuis le 11mai 2010
par la Cour de cassation, qui
donne la possibilité d’introduire
cette demande au tribunal des
prud’hommes. Depuis la loi du
17juin 2008, le délai de prescrip-
tion a été raccourci à cinq ans.
Ce préjudice concerne les per-
sonnes ayant été en contact avec
l’amiante. Ces salariés, n’étant
pas encore reconnus malades,
ont le risque de déclencher un
jour une maladie professionnelle
liée à cette fibre. Ils vivent dans
l’angoisse d’être malade. […]
Tous les agents ayant travaillé au
Matériel, à l’Équipement, à la
Traction et dans les trains sont
concernés.
SUD-Rail est d’accord pour dire
que les agents SNCF doivent
démanteler le matériel SNCF. La
SNCF doit prévoir la protection
efficace de son personnel et
répondant aux nouvelles normes
qui, hélas, ne seront applicables
qu’en juillet2015 (un nouveau
scandale se prépare). SUD-Rail
demande à la SNCF de gérer
seule ses déchets. Il ne s’agit pas
de donner ce travail en Roumanie
ou même à des entreprises pri-
vées en France. D’autres sociétés
ne respecteront pas forcément le
code du travail et le code de la
protection sociale de leur person-
nel. […]
SUD-Rail, Sotteville-lès-Rouen
Risque amiante. Une lettre
de SUD-Rail
DIALOGUE
La Fédération nationale des associations d’usagers des
transports (Fnaut) nous fait part d’une difficulté, grande
ou petite, rencontrée par les usagers.
Tours – Le Mans, une desserte squelettique
Au retour d’un déplacement récent en train à Bordeaux, je sou-
haitais revenir au Mans en partant en fin d’après-midi un
samedi. J’ai alors constaté qu’il était impossible de partir de
Bordeaux après 14h28 sauf à passer par Paris. En effet, le der-
nier train Tours – Le Mans passe à 17h22 à Saint-Pierre-des-
Corps, où est assurée la correspondance avec les TGV venant
de Bordeaux, aucun train ne circulant de Tours au Mans entre
17h07 le samedi et 9h07 le dimanche!
Une desserte aussi squelettique entre deux agglomérations de
180000et 280000 habitants distantes de moins de 100km est
très probablement unique en Europe de l’Ouest. Elle est d’au-
tant moins compréhensible qu’au trafic régional Tours – Le Mans
s’ajoutent les relations à moyenne ou longue distance telles que
Caen – Poitiers, Le Mans – Bordeaux ou Rennes – Tours. La pos-
sibilité de connexion à Saint-Pierre avec les TGV Paris – Bor-
deaux (qui circuleront bientôt sur LGV au sud de Tours) est un
atout pour la ville du Mans, mais bien mal mis en valeur.
Pour le malheur des usagers, la ligne Le Mans – Tours est gérée
par trois Autorités organisatrices de transport, l’État pour les
services Intercités Caen – Tours et les régions Centre et Pays de
la Loire pour les services TER. L’insuffisance, voire l’absence de
concertation entre ces collectivités aux objectifs et aux intérêts
différents est certainement à l’origine de la situation actuelle.
Est-ce faire preuve d’un optimisme excessif que d’espérer
qu’elles sauront enfin s’entendre pour offrir le service attendu
par l’usager?
Jean-Marie Tisseuil, Fnaut Île-de-France
Le regard de la Fnaut
Erreur de date sur le billet
Le 4janvier 2012, le fils de madame J. emprunte un TGV de Bordeaux à Paris muni d’un titre de trans-
port valable le 3janvier. L’agent de contrôle dresse alors un procès-verbal à son encontre pour
«voyage
sans titre de transport valable».
Madame J. saisit le centre de recouvrement d’une demande d’indul-
gence indiquant que l’erreur de date proviendrait du vendeur lors de l’achat du titre de transport. Le
centre de recouvrement maintient le montant de la transaction. Saisi de ce litige, le médiateur a
demandé à la SNCF, à titre exceptionnel, de minorer le montant de la transaction au seul coût du trans-
port. Recommandation du médiateur: bien vérifier lors de l’achat d’un billet que toutes les informations
figurant sur le titre de transport correspondent aux attentes du client.
Sur le bureau du médiateur
Vous retrouvez ici l’exposé d’un des cas précis qui, opposant
un voyageur à la SNCF, a été arbitré par le médiateur de l’entreprise.
Pour la
rubrique
courrier
des lecteurs
adressez vos
courriers à:
Chantal Blandin,
La Vie du Rail –
11, rue de Milan
75009 Paris
ou envoyez
un E-mail à:
chantal.blandin@
laviedurail.com
VOS SOIRÉES DU 20 JUILLET AU 26 JUILLET
20.15
Monte le son !
20.45
L’île au trésor
téléfilm
22.10
L’île au trésor
téléfilm
23.35
Doctor Who
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Gad Elmaleh : La vie
normale
spectacle
22.45
Florence Foresti & Friends
spectacle
20.40
Météo
20.45
Mission Alcatraz 2
téléfilm
22.20
L’homme du président :
mission spéciale
téléfilm
20.45
Série
Une femme d’honneur
Avec Corinne
Touzet, Franck
Capillery,
Blanche Raynal
19.45
Top D17
20.50
Le zap
emission
22.20
Le zap
emission
23.50
Star story
19.50
Pokemon
22.20
Total wipeout made in USA
emission
23.05
Total wipeout made in USA
20.45
Sur les traces des premiers
sauriens
21.40
Quand les dinosaures
peuplaient l’Allemagne
20.50
Femmes de loi
série
22.30
Femmes de loi
série
0.15
Femmes de loi
1.50
Programmes de nuit
19.45
Crimes en haute société
20.50
Crusoé
série
21.40
Crusoé
série
22.30
Crusoe
série
20.45
Coup de foudre à Bollywood
Avec Sonali Kulkarni
22.30
Agora
Avec Rachel Weisz
0.30
Jamais 2 sans 3
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Les naufragés du pacifique
Avec Jane Seymour
22.40
Sons of anarchy
série
23.25
Sons of anarchy
série
19.00
Tous différents
mag.
20.45
Tous différents
mag.
22.30
Obèses : perte de poids
extrême
20.45
Série
New York police judiciaire
Avec Sam
Waterston,
Anthony
Anderson,
Jeremy Sisto
20.45
D17 Summer Festivals
20.50
Pimp my ride
emission
21.15
Pimp my ride
emission
21.40
Pimp my ride
emission
20.45
Virtuose
emission
22.20
Roselyne et les lions
Avec Isabelle Pasco
0.00
Dessins animés
20.45
Jackie Brown
Avec Pam Grier
23.15
Whitney – Close up
0.05
Palace of soul – 2
0.35
Erik Satie
20.50
Gosford Park
Avec Michael
Gambon
23.15
Le miroir se brisa
Avec
Angela Lansbury
20.50
Tellement Vrai
mag.
22.35
Tellement Vrai
mag.
0.10
Tellement Vrai
1.50
Poker night
20.45
Shaolin basket
Avec Jay
Chou
22.15
Moi, Bruce Lee
23.40
En territoire ennemi :
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.40
Football féminin
sport
22.50
Riders
Avec Stephen Dorff
0.00
Médium
0.45
Médium
20.45
Mortes de préférence
téléfilm
23.15
Marie Humbert : l’amour
d’une mère
téléfilm
20.45
Avec Jean
Marais,
Bourvil, Jean
Le Poulain
20.45
D17 Summers Festivals
20.50
Commissaire Moulin
série
22.25
Commissaire Moulin
série
0.10
Star story
20.45
Fabien Cosma
série
22.20
Madame la proviseur
série
23.50
Les Parent
0.00
Dessins animés
20.50
Avec Yves Montand
22.35
Heinrich George
0.15
Au fond des bois
20.20
Palmashow, l’émission
20.50
Au cœur de l’enquête
22.15
Au cœur de l’enquête
23.25
Au cœur de l’enquête
20.50
La guerre des mondes 2
téléfilm
22.25
Strike back – Le projet
Aurore
série
20.45
Off ! Secrets et coulisses
mag.
22.20
Off ! Secrets et coulisses
mag.
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.35
Soda
20.45
Météo
20.50
Vies croisées
mag.
22.55
Vies croisées
mag.
20.45
La vengeance d’une blonde
Avec Christian Clavier
22.25
Pédale douce
Avec Richard
Berry
20.45
Mag.
90’ Enquêtes
Présenté par
Carole
Rousseau
20.50
Rain fall
téléfilm
22.40
Alertes à la bombe
téléfilm
0.00
Star story
1.00
Star story
20.45
Total wipeout made in USA
emission
21.30
Total wipeout made in USA
emission
20.50
Planète alu
22.20
Les combattants de l’ombre
23.10
Les combattants de l’ombre
20.50
Piège à haut risque
téléfilm
22.30
The Borgias
série
23.40
The Borgias
0.30
Programmes de nuit
20.50
Les gens en maillot de bain
Avec Isabelle Gelinas
22.25
Camping a la ferme
Avec Roschdy Zem
20.45
F.B.I. : portés disparus
série
21.25
F.B.I. : portés disparus
série
22.05
F.B.I. : portés disparus
série
22.45
Master Classe
mag.
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Lie to me
série
20h30 Football féminin
21.35
Lie to me
série
22.40
Lie to me
série
20.45
Avec Maurice
Barthélémy
22.25
Bandidas
Avec Penélope
Cruz
20.45
The full monty (le grand jeu)
Avec Robert
Carlyle, Mark
Addy, Steve
Huison
20.50
Les apprentis
Avec François
Cluzet
22.25
Le coup du parapluie
Avec
Pierre Richard
20.45
Ma babysitter est un
vampire
téléfilm
22.10
Cluedo, nouvelle génération
série
20.05
Les montagnes du monde
20.50
Northanger Abbey
téléfilm
22.25
Les secrets de la matière
20.50
Reviens-moi
Avec Keira
Knightley
23.00
Touche pas à mon poste !
emission
20.50
Tellement Vrai
mag.
22.25
Bienvenue chez les Rozes
0.00
Love et ses petits désastres
1.35
Poker night
20.45
Carte blanche aux
Chevaliers du Fiel Montreux
22.20
Ils osent tout, rien ne les
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.35
Soda
20.50
Enquête d’action
mag.
22.45
Enquête d’action
mag.
0.45
Enquête d’action
mag.
20.45
The secret circle
série
21.35
The secret circle
série
22.25
The secret circle
série
23.15
True blood
série
20.45
Téléfilm
Hercule Poirot
Avec David
Suchet, Amelia
Bullmore, Zoë
Wanamaker
20.50
Le zap choc
emission
21.40
Le zap choc
emission
22.35
Enquête très spécial :
2 épisodes
19.50
Dr. Quinn, femme médecin
20.45
Un chien à la maison
blanche
téléfilm
22.25
Tim la malice
téléfilm
20.05
Les montagnes du monde
20.50
La vénitienne
téléfilm
22.15
Sexe, hormones et
turbulences
série
20.50
Les maîtres de l’humour
emission
22.45
Les maîtres de l’humour
emission
20.50
Les Cordier, juge et flic
série
22.40
En quête de preuves
série
23.30
En quête de preuves
série
20.35
Monte le son !
20.45
Alexandre
Avec Colin Farrell
23.30
Arn, le chevalier du temple
téléfilm
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
La grande soirée Kaamelott
OU 20h30 Football féminin
22.35
La grande soirée kaamelott
continue
série
19.05
Au nom de la vérité
20.45
Sœur Thérèse.com
téléfilm
22.25
Sœur Thérèse.com
téléfilm
0.15
Sœur Thérèse.com
téléfilm
20.45
Emission
Les 30 histoires
Présenté par
Karine Ferri
et Pascal
Bataille
20.50
Commissaire Moulin
série
22.35
Commissaire Moulin
série
0.15
Star story
1.15
Star story
20.45
Merlin
série
21.30
Merlin
série
22.20
Merlin
série
23.05
Merlin
série
20.05
Les montagnes du monde
20.50
Nanga Parbat
Avec Florian
Stetter
22.30
La fièvre de l’Everest
20.50
Rome
série
21.50
Rome
série
22.45
Rome
série
23.55
Touche pas à mon poste !
20.55
Tellement people
mag.
22.30
Tellement people
mag.
0.00
Star academy – Le meilleur
des primes
SAMEDI
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
Pour emprunter ces livres: BCPC, 140 rue de Bercy,
75012 Paris. Tél.: 01 43 45 54 19.
La sélection de la Bibliothèque centrale
de prêt par correspondance du CCE
LE COUP DE CŒUR
� Sombre dimanche
D’Alice Zeniter (Albin Michel
). ROMAN. À travers trois
générations qui cohabitent dans la maison des Mandy,
«au bord des rails»
, à quelques encablures de
Budapest, la saga balaie la grande Histoire et les
petites, de la Hongrie communiste à celle qui intègre
l’Union européenne. Ce roman, écrit dans un style
brillant, a reçu plusieurs prix
(lire LVDR XXXX, page XX)
ET AUSSI…
LADIVINE
ROMAN. Ladivine Sylla, humble femme de ménage noire,
sa fille Malinka, une métisse blanche, et sa petite-fille: trois
femmes liées par une malédiction dans ce récit prenant, dont
l’écriture est teintée de magie.
Marie Ndiaye (Gallimard)
UNEVIEPOURL
IMPOSSIBLE
ROMAN. Henry Morel de Foucaucourt (1905-1996) fut tour
à tour officier saint-cyrien, champion hippique, industriel,
banquier, journaliste. Sa fille a choisi un narrateur fictif pour
raconter cette vie pleine de péripéties.
Christine Jordis
(Gallimard)
LEDIEUMANCHOT
ROMAN. Un guerrier manchot, Balthazar, et une sorcière,
Blimunda Sept-Lunes, errent dans le Portugal du XVIII
e
siècle
dévoré par les caprices de l’Église et de la cour. Un roman
épique et blasphématoire.
Jose Saramago (Albin Michel)
PATRICKDEWAERE
UNEVIE
DOCUMENT. Le 16juillet 1982, l’acteur à la gueule d’ange
se donnait la mort, à 35 ans. Cette émouvante biographie
célèbre la vie et la carrière trop courte de ce grand comédien
écorché vif. Récit d’un destin incandescent.
Christophe
Carrière (Balland)
HÂTEAUXD
QUITAINE
DOCUMENT. Cet ouvrage illustré de photographies
en couleurs présente les nombreux châteaux
présents en Aquitaine, de la Dordogne aux
Pyrénées-Atlantiques. Une invitation au voyage.
Claire Delbos, Richard Nourry (Déclics)
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS


La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
La fête des
et du
C
ette année, la fête des
et du
SNCF et les Foulées des cheminots aura lieu
les 21 et 22septembre au Verdon-sur-Mer,
en Gironde. Les participants seront hébergés
dans le village de vacances du CCE, un lieu
très agréable doté d’une piscine et de grands
espaces arborés. Rappelons par ailleurs que
le 15juin dernier, le CCE a ouvert un nou-
veau village de vacances de plein air, à Lan-
devieille, près de la côte vendéenne
(lire
LVDR
n°3415)
Pour en savoir plus: contactez votre CE.
UAICF.
Dijon
baptise la salle
Michel-Vittu
ourcélébrer les 75 ans de
Union artistique et intellec-
tuelle des cheminots français,
le comité de Dijon a choisi de
baptiser l’une de ses salles du
nom d’un membre de l’UAICF,
en choisissant
«une personnalité
remarquable par son engagement,
ses qualités humaines, son sens de
l’organisation ou son investisse-
ment dans la vie associative»
, ré-
sume Daniel Demolombe, pré-
sident. Il n’a pas été difficile de
trouver la salle et, pour le nom,
c’est celui de Michel Vittu, ré-
cemment décédé, qui a été
choisi à l’unanimité.
« Michel était un homme actif, dy-
namique, attentif aux autres, un
homme attachant. Il a été un per-
sonnage particulièrement impor-
tant et marquant dans l’histoire de
l’UAICF. En 1999, alors qu’il était
président de Dijon Artistique, il a
décidé de poser la sacoche et de
passer la main. J’en garde un sou-
venir précis car j’ai eu l’honneur
de lui succéder et aujourd’hui, ce-
lui d’honorer sa mémoire par le
dévoilement de cette plaque»
déclaré Daniel Demolombe lors
de la cérémonie.
Le dévoilement de la plaque
en présence de l’épouse
de Michel Vittu, Yvonne Vittu,
Jean-Raymond Murcia, président
du comité Sud-Est UAICF, André
Gervais, adjoint au maire,
et Laurent Grandguillaume,
député de Côte-d’Or.
Initiation
à la généalogie
Comme indiqué dans un récent
numéro de
La Vie du Rail
le Cercle de généalogie
des cheminots organise
une semaine d’initiation à cette
discipline. Elle est programmée
pour avoir lieu du 7 au
14septembre, à La Grande-Motte
(Hérault), dans la résidence
de vacances de l’Association
touristique des cheminots.
Contact:
CGC, 9, rue de
Château-Landon 75010 Paris.
Tél.: 01 58 20 51 29.
genealogie.cheminots@laposte.net
Partez en randonnée
avec l’ATC
Tout au long de l’été, les sections
parisiennes de l’Association
touristique des cheminots
continuent de vous donner
rendez-vous en gare pour partir
en balade dans les environs
de Paris et au-delà et profiter
de la nature à la belle saison.
en Seine-et-Marne:
la forêt
de Malvoisine et Aubetin,
de Mortcerf à Mouroux,
le 20août (23km). Départ
de Paris-Est: 8h16
(dir. Coulommiers).
Rens.: 01 58 20 55 29.
dans l’Oise:
dans le cadre
de l’année Lenôtre, le jardinier
du roi Louis XIV, randonnée
le matin en forêt de Chantilly
(11km) et visite des jardins
du château l’après-midi
(prévoir 7�). Départ de Paris-
Nord gare surface: 8h49
(dir. Compiègne).
Rens.: 01 47 25 50 25.
en Seine-et-Marne:
boucle
en forêt de Fontainebleau
selon l’humeur de l’animateur,
le 26août (20km). Départ de
Paris-Lyon gare surface: 9h28
(dir. Laroche-Migennes).
Rens.: 01 64 94 11 62.
Contacts:
ATC Paris-Sud:
0143074242.
ATC Paris-Nord: 0155311027.
ATC Paris-Est-Ouest:
0158205529, 0146075665.
Cette photo vous plaît? Commandez-la sur
www.photorail.fr/laltier
Viaduc de l’Altier, ligne Clermont – Nîmes, construit en 1870 – Lozère – Languedoc-Roussillon – France. (VILAIN – PHOTORAIL – LA VIE DU RAIL)
La Vie du Rail
– 17 juillet 2013
�