2,00 

UGS : 3308_LVDR Catégories : ,

Description

1
Après le big
bang,
la contraction
C
omment faire passer auprès
du public un radical change-
ment d’horaires? Première op-
tion, dramatiser. Façon de
prendre le public à témoin du
chamboulement, d’en vanter
les avantages, mais aussi d’aler-
ter sur les risques de l’opéra-
tion. C’est la communication
big bang.
Deuxième option, euphémi-
ser, tenter de faire passer en
douce. Solution intermé-
diaire: dire
grosso modo
la vé-
rité. C’est le parti finalement
pris après une valse-hésitation.
Il y a eu la fronde des usagers
des trains, la crise de la régu-
larité: ce n’était pas le moment
de jouer à chamboule-tout.
Si on n’a jamais vraiment pro-
mis le big bang (de crainte
d’un effet boomerang), le
11décembre 2011 a souvent
été présenté comme le point
de départ du cadencement gé-
néralisé. RFF tenait ce langage,
même si, rappelle Yann
LeFloch, le Monsieur caden-
cement du gestionnaire d’in-
frastructure, il a toujours pré-
cisé prudemment qu’il s’agis-
sait du début d’un processus.
Le début sans doute, mais la
nuit du 10 au 11décembre
était quand même le grand
soir des horaires.
Aujourd’hui, l’euphémisation
l’emporte dans l’appellation re-
tenue:
«service annuel 2012».
Comme si c’était l’équivalent
du service 2010 ou du service
2011. Or, le changement va
être beaucoup plus profond.
RFF, la SNCF et l’Etat vont lar-
gement communiquer pour
présenter les nouveautés et en
expliquer les raisons.
Au bout du compte, on sera
passé d’une première présen-
tation assez ultra et centrée sur
le cadencement à une présen-
tation dans laquelle le caden-
cement n’apparaît que comme
l’un des volets du dispositif.
D’une communication qui
pouvait être inquiétante à une
autre qui se veut apaisante.
Donc, comme on dit du côté
de la SNCF pour présenter les
futurs horaires en réfutant
l’idée d’un big bang du caden-
cement:
«Ce n’est pas que ça,
et c’est moins que ça.»
Alors,
c’est quoi?
Réponse au paragraphe sui-
vant.
Qu’est-ce qui
change
?
A
u prochain service, 85% des
sillons vont bouger. Et RFF a
réorganisé en profondeur
15000 à 20000sillons sur un
total de 40000. Quelle
mouche a piqué le gestionnaire
d’infrastructure? Il y en a plu-
sieurs: pour commencer, les
débuts du TGV Rhin-Rhône.
De plus, il va falloir reprendre
la ligne classique Tours – Bor-
deaux, et déjà préparer le chan-

La Vie du Rail
– 27 avril 2011
PROJECTEUR
La nuit du 10 au 11décembre 2010 pouvait apparaître comme le Grand
Soir du réseau français. Certes, il n’a jamais été question que tout
devienne du jour au lendemain réglé à la mode suisse. Mais le saut
qualitatif semblait décisif. La SNCF craignait un changement
catastrophique dont elle se serait bien passée. Au bout du compte, on met
bien le cap sur le cadencement. Mais sans se presser. Et si tout le
graphique ne se trouve pas structuré, le nouveau service 2012 va être
marqué par des changements considérables. Cadencés ou pas, 85% des
sillons vont bouger. Explications.
Exploitation.
Le cadencement
Yann LeFloch, le Monsieur
cadencement de RFF.
Alain Quinet, directeur géné-
ral délégué de RFF.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir
sur le cadencement
RFF
RFF
CYRIL HECTOR-PHOTORAIL
tier de la LGV SEA. C’est du fait
de ce double rendez-vous que
RFF a considéré que le mo-
ment était venu de franchir le
pas: puisqu’il faut quasiment
tout revoir, autant tout repren-
dre de fond en comble. Les tra-
vaux eux-mêmes vont être
conduits d’une nouvelle façon.
Il s’agit, dit-on à la SNCF, de
mettre en place un nouveau
«système de gestion de la capacité
du réseau pour les travaux en fe-
nêtres de disponibilité»,
offrant
des plages de temps plus im-
portantes que les classiques
«blancs travaux». Ces derniers
laissent des plages d’une heure
cinquante.
Avec le nouveau système, on
dispose de trois heures ou plus.
Les blancs travaux se glissent
mieux dans les horaires; mais
il faut «rendre la voie» très
vite, et la productivité du sys-
tème est faible. Le nouveau sys-
tème est plus efficace, mais il
consomme beaucoup de sillons
d’un coup.
On peut encore ajouter, parmi
les nouveautés, que sur cer-
taines sections de lignes, no-
tamment sur le Nord, RFF doit
préparer l’ouverture du réseau,
et donc dégager des sillons
pour des opérateurs en droit de
se présenter.
Le cadence-
ment, qu’est-ce
que c’est?
R
FF et SNCF sont d’accord
sur la définition. On parle de
cadencement si et seulement si
on a sur une relation sept trains
au moins par jour dans un ho-
raire répétitif, et cela 200 jours
au moins par an. Sept trains
par jour, soit, au minimum, un
train toutes les deux heures. Se-
lon cette définition stricte, 8%
des TER sont aujourd’hui ca-
dencés, ils seront 16% au pro-
chain service. Les TGV, qui
donnent en fait la cadence à
l’ensemble du réseau, sont au-
jourd’hui moins de 10% à être
cadencés; ils vont passer à
30%.
La Vie du Rail
– 27 avril 2011

à pas comptés
On parle de cadencement si
et seulement si on a sur
une relation sept trains au moins
par jour dans un horaire répétitif,
et cela 200 jours au moins par an.
(Photo: TGV sur le nouveau
pont de Bordeaux.)

La Vie du Rail
– 27 avril 2011
PROJECTEUR
Ne pas confon-
dre mise en ordre
et mise en rythme
L
a définition ci-dessus est
stricte. Mais que se passe-t-il
quand on a six trains par jour
circulant dans le même horaire
(ou ayant pour être plus précis
le même repère minute), et non
pas sept? On peut avoir toute
une gamme de trains qui ne
sont pas strictement cadencés
même s’ils s’inscrivent dans une
trame dont les sillons disponi-
bles, s’ils étaient activés, for-
meraient une desserte caden-
cée. SNCF et RFF parlent en ce
cas de desserte structurée ou
de grille organisée.
On pourrait dire que les sillons
de cette trame sont cadencés
en puissance, mais qu’ils ne le
sont en acte qu’une fois fran-
chi le seuil de sept trains. Ou,
comme le dit Yann LeFloch
pour qualifier les trains qui se
trouvent en deçà de ce seuil, ils
sont
«mis en ordre»
mais ne
sont pas
«mis en rythme».
prochain service, 60% des
TGV vont se loger dans cette
grille organisée, la moitié d’en-
tre eux étant au sens strict ca-
dencés, comme on l’a vu ci-
dessus. Ce sera le cas de 30%
des TER dont, une fois encore,
la moitié sera précisément ca-
dencée.
On a donc essayé de mettre en
ordre tout ce qui peut l’être, dit-
on à RFF. C’est dire que tout ne
se prête pas à la structuration.
Par exemple, les trains de fret
de nuit. Et puis, un conseil ré-
gional peut juger, sur une des-
serte très lâche, qu’il n’est pas
utile de changer des horaires
pour se plier au cadencement
général, au risque de manquer
par exemple la sortie d’un col-
lège. Or, si la ligne est peu fré-
quentée, personne ne peut pré-
tendre que la non structuration
locale gêne le bel ordonnance-
ment global. Aussi les conseils
régionaux demandent-ils en
certains cas qu’on fasse
«vibrer
le cadencement»,
comme on dit
à RFF.
Au total, RFF, qui s’est engagé
dans la démarche depuis 2006,
a mené avec les partenaires du
transport plus de 500 réunions
au cours des deux dernières
années, reprenant des horaires
à plusieurs reprises. Ceci n’em-
pêche pas certains élus de trou-
ver que le changement vient
d’en haut. Remarque inévita-
ble, puisque ce sont les trains
à grands parcours qui sont la
colonne vertébrale du gra-
phique. Les TGV donnent le la.
Effet papillon
dans le chemin
de fer péninsulaire
A
u bout du compte, tout
l’Hexagone va se trouver, plus
ou moins, mis au pas ca-
dencé… sauf les régions qui ne
le seront pas du tout. Résolu-
L
a position du Limousin pourrait paraître
paradoxale: la région, malgré sa faible
densité de population, malgré ses TER
souvent déserts dans la journée, est favo-
rable au cadencement de ses liaisons. Sur
cette base, le conseil régional a planché
avec la SNCF et RFF sur une nouvelle grille
de circulation.
«Nous souhaitons optimiser
l’offre de transport par TER. Nous avons
travaillé sur un certain nombre de lignes,
avec deux nœuds de correspondances:
Brive et Limoges. Nous avons essayé
d’améliorer les correspondances, en prenant aussi en compte
l’intermodalité avec les cars»,
explique Gilles Pallier, le vice-
président socialiste chargé des transports à la région, qui ajoute:
«Ce réaménagement des horaires interfère bien sûr avec les
circulations des Téoz et du Brive- Limoges- La Souterraine-
Paris.»
Selon lui, l’objectif est d’offrir plus de circulations aux heures
de pointe, tout en améliorant la lisibilité pour le voyageur qui
sait que son train passe toujours aux mêmes heures, de façon
répétitive. Il s’agit aussi de mieux mailler le territoire en desser-
vant plus de gares avec plus d’arrêts.
La région espère attirer une nouvelle clientèle qui laissera sa
voiture au garage. Elle a déjà testé le ca-
dencement avec succès le printemps der-
nier sur la ligne Brive- Tulle, en Corrèze. En
un an, la fréquentation a bondi de près de
20%.
Selon Gilles Pallier, les trois quarts des TER
limousins devraient être cadencés. Des dis-
cussions sont en cours avec la SNCF pour
que le prix à payer ne soit pas trop cher.
Avec plusieurs arguments: «nous négo-
cions ferme car en contrepartie du caden-
cement, nous supprimons des trains en mi-
lieu de journée ou très tôt le matin qui étaient
peu utilisés. De plus, le cadencement peut
aussi permettre de rationaliser les coûts en
utilisant mieux le matériel».
M.-H. P.
Le Limousin cadence les trois quarts de ses TER
gf conseil régional limousin
Gilles Pallier, vice-
président de la ré-
gion, en charge des
transports.
SNCF – COMMUNICATION LIMOGES
Le Limousin a déjà testé le cadencement avec succès le printemps dernier sur la ligne
Brive- Tulle.

La Vie du Rail
– 27 avril 2011
considère qu’avec la signalisa-
tion d’aujourd’hui, la LGV Est
est saturée lorsqu’y circulent
13trains par heure.
Avec le TGV Rhin-Rhône, et le
basculement des trains de la
Suisse alémanique sur la ligne
Paris- Lyon, via Dijon- Besan-
çon, on va les atteindre. De
plus, à certains moments, du
fait de travaux sur la LGV, on
disposera de 12 sillons au
mieux au lieu de 13.
C’est plein comme un œuf, dit-
on à la SNCF. Cela, alors que
le poste1 de Paris-Lyon, l’un
des plus anciens du réseau, ar-
rive à obsolescence… Solu-
tion? Le basculement de Téoz
sur la gare de Bercy va libérer
de la place. Sur certains sec-
teurs, il y aura moins de trains.
Pas sur le Transilien. Mais sur
TGV Sud-Est, à certaines
heures, l’offre devrait être
moins dense. Et du fait des tra-
vaux à l’Ouest, on ne fera pas
trois heures entre Paris et Bor-
deaux mais, au premier semes-
tre, trois heures quinze.
Intentions
vertueuses, effets
pervers
A
priori,
on est d’accord sur
les effets bénéfiques du caden-
cement. La SNCF se félicite de
voir l’ensemble des horaires
«rangés»,
comme une valise
bien faite qui peut être bien
pleine. De quoi assurer la ro-
bustesse de la grille, souci nu-
méro un. Ensuite, la SNCF in-
siste sur le pragmatisme et la
progressivité dans la générali-
sation du cadencement. À RFF,
on est plus prolixe sur les ef-
fets vertueux. En principe, rap-
pelle-t-on, le but du cadence-
ment, c’est de faire en sorte que
les circulations s’améliorent.
Pour Alain Quinet, directeur
général délégué:
«On gagne en
volume de trafic et/ou en régula-
rité. Soit on met davantage de
trains en circulation à régularité
inchangée, soit cela permet de
faire progresser la régularité à vo-
lume de trains inchangé. On cite
généralement un gain de 15% en
quantité ou qualité de service.»
Qui plus est, en gagnant en ré-
gularité on peut optimiser les
correspondances.
La minute repère, dit encore
Yann LeFloch, permet à l’en-
semble des acteurs d’avoir l’in-
telligence du système. Les
voyageurs mémorisent plus fa-
cilement les horaires et, grâce à
la structuration très en amont
du graphique et sa structure
répétitive, pourraient même,
comme c’est le cas en Alle-
magne, savoir que leur train se
trouve toujours sur le même
quai de la gare.
Les cheminots de leur côté se
trouvent plus impliqués dans
le respect d’horaires réglés
comme du papier à musique.
Parmi eux, les responsables de
la circulation sont en mesure
P
our Gérard Lahellec, vice-président com-
muniste chargé des transports au conseil
régional de Bretagne, la région n’est pas
opposée par principe au cadencement.
Mais il fait d’emblée une distinction entre le
cadencement et l’optimisation du trafic,
«c’est-à-dire la hausse du nombre de
trains qui circulent et contribuent à aug-
menter les recettes du péage»
. C’est sa
première réserve.
La seconde tient aux particularités régio-
nales.
«Sur un territoire comme la Bre-
tagne, on ne peut dissocier l’objectif du TGV de l’objectif du
TER. Nous souhaitons une réelle complémentarité entre les
deux. Nous avons réalisé beaucoup d’investissements pour
mettre la pointe bretonne à 3heures de Paris et à 1heure30 de
Rennes. Donc nous cherchons aussi des gains de temps sur
les parcours intrarégionaux. Il ne faudrait pas que le cadence-
ment détériore ces temps de parcours.»
La Bretagne attendra
donc l’arrivée de son futur TGV Bretagne – Pays de la Loire
vers la fin 2016 pour revoir totalement sa grille horaire. D’ici là,
elle s’intéresse à d’autres chantiers: un plan de rénovation des
gares TER, dix projets de pôles d’échanges multimodaux et
une réflexion sur la gare de Rennes, sorte de poumon ferro-
viaire pour la région, qui accueille et diffuse les trafics TGV et
TER.
«Ne confondons pas vitesse et précipitation. Les Suisses
ont mis 20 ans pour cadencer leur réseau. Il n’est pas scanda-
leux de prendre cinq ans pour le faire»
, souligne Gérard La-
hellec. Reste que la Bretagne va tout de même revoir quelques-
uns de ses horaires au prochain service d’hiver, avec le
lancement du TGV Rhin-Rhône dont les effets, dessertes et
correspondances des trains les uns avec les autres, se réper-
cuteront jusqu’à la pointe de la Bretagne: pas moins de la moi-
tié des TER devront être repositionnés.
«C’est un travail tech-
nique très important. Mais il ne modifie pas l’économie globale
de la desserte TER»
, note Gérard Lahellec. Selon lui, des TGV
de fin de semaine et en soirée pourraient peut-être aussi devoir
s’arrêter à Rennes, sans aller jusqu’à la pointe bretonne. À la
place, de nouveaux TER pourraient être mis en circulation pour
assurer la desserte de tout le territoire régional.
M.-H. P.
Pour la Bretagne, c’est un oui mais…
E. Pain – CRB
Gérard Lahellec,
vice-président en
charge des trans-
ports.
Quelques horaires seront corrigés au prochain service d’hiver.
PROJECTEUR

La Vie du Rail
– 27 avril 2011
O
n croit parfois que la Suisse a été le premier pays d’Europe à
adopter l’horaire cadencé dans l’idée de Rail 2000. En réalité, dès
1939, les Pays-Bas s’y étaient essayés, bientôt imités par l’Al-
lemagne et le Danemark. Mais c’est sans nul doute la Suisse
qui aura su mener la formule jusqu’à son apogée, en l’étendant
d’emblée à tous les modes de transport en correspondance.
Trains nationaux et régionaux, chemins de fer secondaires, té-
léphériques, bateaux et cars postaux entraient ainsi en réso-
nance, jouant désormais leur partition au même rythme pour le
plus grand bonheur des voyageurs… Dans la foulée du grand
succès helvétique, la Belgique, le Luxembourg, l’Autriche et la
Finlande se mirent, eux aussi, à cadencer leurs trains. L’Alle-
magne réussissait même, dès 1991, à intégrer dessertes régio-
nales et trafic grandes lignes à l’échelle d’un réseau dont on sait
pourtant qu’il demeure géographiquement fort étendu. Long-
temps demeurée à l’écart de pareille mouvance, la France sem-
blait plus attachée à une conception traditionnelle de l’offre
«voyageurs» qui voulait qu’on optimise très finement les condi-
tions de mise en circulation des trains, leur mission et leurs ho-
raires en fonction des fluctuations supposées du trafic au long
des semaines comme des années. Au fur et à mesure qu’ils se
lançaient dans l’heureuse aventure, nos voisins européens
s’étonnaient parfois de nos réticences endémiques à l’égard du
cadencement, se moquant gentiment des indicateurs horaires de
la SNCF où ils s’attendaient à voir un jour figurer, disaient-ils,
des trains ne circulant que
«les mois en R»
ou encore
«les
nuits de pleine lune»…
Encore récemment, un magazine suisse
traitant des transports ferroviaires pointait du doigt l’un de nos
trains
«réguliers»
qui nécessitait, à lui seul, une dizaine de co-
lonnes horaires différentes selon les jours de la semaine ou les
dates du calendrier! Chaque variante horaire ainsi définie pou-
vait, sans nul doute, justifier séparément de sa propre perti-
nence. Mais devait-on raisonnablement espérer, pour autant,
qu’une telle complexité dans l’optimisation puisse aider le voya-
geur à s’y retrouver? Autrefois, les administrations ferroviaires
étaient des entreprises intégrées, qui assuraient par elles-mêmes
la planification de l’offre, qu’elle soit ou non cadencée. Depuis leur
éclatement en deux entités, la première (l’opérateur) comme la
seconde (le gestionnaire d’infrastructures) cherchent d’abord à
optimiser leur propre activité, chacune pour elle-même. Est-ce à
dire que la situation qui prévalait avant cette séparation, voulue
par Bruxelles, des comptes et responsabilités entre les deux
grands acteurs traditionnels de tout système ferroviaire était pré-
férable? Nombre d’observateurs des plus éclairés estiment que
Bruxelles continue de traiter le chemin de fer comme l’avion.
Pour eux, la libéralisation du trafic à grande vitesse ne marchera
pas:
«C’est une idée de juristes ou d’économistes, qui ne
connaissent pas la complexité du monde ferroviaire. Un trafic
doit toujours vivre avec d’autres, on ne peut pas ignorer qu’il
existe une chaîne des transports, et qu’il faut gérer des corres-
pondances. Qu’un seul maillon soit défaillant, et l’on perd aussitôt
énormément de temps…»
Et ces mêmes observateurs d’insis-
ter volontiers sur les bienfaits à attendre, pour la collectivité,
d’une planification intelligemment menée. Sauf que, désormais,
ledit planificateur ne saurait être qu’extérieur…
Tobi MAYER
L’Europe en cadence
CFF Alain D. Boillat
La Suisse a adopté le cadencement en
l’étendant d’emblée à tous les modes de
transport en correspondance.
PROJECTEUR
La Vie du Rail
– 27 avril 2011

cial: tout changement de ser-
vice, avec ses nouveaux roule-
ments, ouvre la porte à des
conflits. Méfiance, à l’idée d’un
changement majeur. À la SNCF,
on juge que la
«posture de l’en-
treprise»
a fait évoluer les
choses. Elle a demandé prag-
matisme (se donner le droit de
déroger) et progressivité (étape
par étape). Ce qui a déjà été ob-
servé pour le début du caden-
cement; on a commencé avec
Rhône-Alpes il y a trois ans,
l’année d’après Paca a suivi,
ainsi qu’une partie de Bour-
gogne, les Normandie, et un
peu l’Île-de-France. Si le lob-
bying immédiat de la SNCF a
porté, RFF n’a pas perdu la par-
tie. D’ailleurs, la ministre de
l’Écologie (et des Transports) a
tranché pour une solution prise
dans une famille (dite A) pré-
sentée par RFF, et non prise
dans la famille (dite B) présen-
tée par la SNCF. Une famille qui
met tout de même la générali-
sation du cadencement à l’hori-
zon. En fait, on a l’impression
que personne n’a gagné ni
perdu la partie. On remarque
au passage, avec ce compromis,
que le système ferroviaire fran-
çais, si critiquable, n’a pas si mal
fonctionné. D’ailleurs, si les
deux entreprises se sont affron-
tées, Alain Quinet, à RFF, fait
remarquer que la divergence est
plus complexe et qu’elle est
«présente dans chaque entreprise,
entre les équipes dédiées aux tra-
vaux et celles dédiées aux circu-
lations»
. Sans doute. Mais le
dossier du cadencement a été
un nouvel épisode de l’affron-
tement sourd entre RFF et la
SNCF sur les horaires. Les en-
jeux sont énormes. Car tenir la
construction des horaires, c’est
avoir une bonne partie du pou-
voir sur le chemin de fer.
François DUMONT
Dans les zones à faible densité, l’application d’une trame cadencée peut amener à louper des
correspondances, conduire à des «désoptimisations».
C.Recoura / PHOTORAIL
H
abituellement dans le rôle
du tout-puissant, la SNCF
se pose aujourd’hui en victime.
Novatrans, filiale de SNCF
Geodis, a saisi le 15avril l’Araf,
l’Autorité de régulation des ac-
tivités ferroviaires, accusant
RFF d’avoir
«triché avec ses
propres règles pour l’attribution
des sillons de fret»,
a indiqué le
quotidien
Les Échos
19avril.
«En clair, le gestion-
naire du rail est accusé par la
SNCF rien moins que d’avoir tri-
ché pour favoriser un de ses
concurrents!»,
souligne le quo-
tidien.
L’information a été confirmée
par l’Araf. Deux instructeurs
devaient être nommés pour
mener l’enquête. L’affaire op-
pose Novatrans à un tout nou-
vel opérateur combiné breton,
Combiwest, sur la liaison
Rennes – Lyon (voir
LVDR
9février 2011). Combiwest a
lancé ses premiers trains fin
janvier pour développer les
acheminements rail-route par-
tant de Bretagne et combler le
vide laissé par la SNCF. Juste
avant le lancement de ce ser-
vice, Novatrans, qui avait pour-
tant abandonné cette desserte,
s’est repositionné sur la même
route avec une relation quoti-
dienne de transport de caisses
mobiles et de conteneurs.
En concurrence frontale, les
deux opérateurs visent les
mêmes horaires: une arrivée
tôt le matin à Rennes. Combi-
west avait demandé un sillon
à 5heures du matin. Dans un
premier temps, il a obtenu une
arrivée à 9h44.
«Nous avons
demandé une modification car
cela ne convenait pas. Finale-
ment, notre train arrive entre
6h30 et 7h30»,
raconte Ray-
mond Blouet, le directeur gé-
néral de Combiwest.
D’où le mécontentement de
Novatrans (dont le train arrive
à 8h37), qui estimerait que
RFF aurait continué à négo-
cier avec Combiwest pour
améliorer ses sillons horaires

La Vie du Rail
– 27 avril 2011
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
Transport combiné.
Novatrans saisit l’Araf contre RFF
C. Recoura/PHOTORAIL

Résultats : hausse des voyages
d’affaires chez Eurostar
La compagnie ferroviaire transmanche Eurostar a
enregistré une hausse de 7,5% de son trafic (2,15millions
de passagers) au cours du premier trimestre 2011. La
filiale à 55% de la SNCF a en particulier vu ses ventes en
classe «Business Premier» augmenter de 10%. Eurostar,
dont les trains à grande vitesse relient Paris et Bruxelles à
Londres, met notamment ce progrès du haut de gamme sur
le compte de l’amélioration de ses services pour cette
catégorie de voyageurs (menus développés avec un chef
étoilé au Michelin, réservation de taxis directement à bord
des trains, nouvelles applications pour les utilisateurs
d’iPhone,etc.). Eurostar a aussi lancé, en septembre
dernier, une classe intermédiaire baptisée Standard
Premier, qui affiche de «beaux résultats» selon la direction.

L’activité d’Eurotunnel progresse
Le chiffre d’affaires d’Eurotunnel affiche une croissance de
24% au premier trimestre comparé à la même période de
l’année précédente, en atteignant 179,2millions d’euros. Cette
progression est tirée par le transport de camions et de
véhicules de tourisme à bord des navettes, qui augmente de
14%. Les revenus provenant de l’utilisation du réseau
ferroviaire par les trains de voyageurs Eurostar et par les
services des trains de fret des entreprises ferroviaires
s’élèvent à 59,9millions d’euros et enregistrent également
une hausse de 5% au premier trimestre.
Novatrans (SNCF) et Combiwest
(opérateur privé) sont entrés en lutte
ouverte à travers l’action que le premier a
entreprise à l’encontre de RFF.
L’opérateur de transport combiné, filiale de SNCF Geodis, a saisi le gendarme du rail, estimant
qu’il avait été défavorisé lors de l’attribution de sillons par RFF. L’Araf dispose de deux mois pour
se prononcer sur cette affaire, qui met aux prises les deux principaux acteurs du rail français.
La Vie du Rail
-27 avril 2011

au détriment des règles en vi-
gueur.
«C’est vrai, nous avons
retravaillé sur les sillons comme
nous le faisons partout et avec
tout le monde. Notre objectif est
d’apporter le meilleur service à
nos clients dans la mesure où
cela est compatible avec nos
contraintes»,
répond un porte-
parole de RFF.
Autre grief, Novatrans repro-
cherait à Combiwest de lui re-
fuser l’accès de son terminal.
«Novatrans dispose d’une partie
du terminal pour traiter son
train»,
assure Raymond
Blouet.
«Nous avons aidé Com-
biwest pour voir dans quelles
conditions il pouvait gérer ce ter-
minal. Et quand Novatrans s’est
manifesté, nous nous sommes as-
suré que cet opérateur avait un
accès équitable au terminal»,
af-
firme de son côté RFF.
Novatrans est d’autant plus fu-
rieux qu’Ecotrans, une asso-
ciation qui réunit des acteurs
de la grande distribution, vient
de lancer un appel d’offres de
transport combiné sur la liai-
son Rennes – Lyon, rappelle
Les Échos.
Avec une arrivée
plus matinale de son train,
Combiwest serait favorisé. Or,
RFF était aussi membre d’Eco-
trans… Pour ne plus prêter le
flanc aux critiques, le gestion-
naire des infrastructures s’en
est retiré le 12avril.
L’instruction lancée, l’Araf dis-
pose de deux mois pour se
prononcer. La décision est at-
tendue, tant elle a valeur de
test, mettant aux prises les
deux grands groupes publics
du rail qui jouent de plus en
plus les frères ennemis.
Marie-Hélène POINGT

La RATP remet en service un
3
e
trottoir roulant à Montparnasse
La RATP a remis en service le 18avril un troisième trottoir
roulant classique, à la station Montparnasse, deux ans après la
suppression définitive du trottoir rapide qui avait provoqué de
nombreuses chutes d’usagers lorsqu’il fonctionnait à pleine
vitesse (près de 11km/h). Posant de nombreux problèmes de
maintenance et fonctionnant à vitesse réduite la plupart du
temps, le trottoir roulant rapide avait coûté 4,5millions
d’euros, financés à 50% par la RATP, 25% par la région Île-
de-France et 25% par le Syndicat des transports d’Île-de-
France (STIF).
Les patrons de la SNCF et de RFF
convoqués pour un «recadrage»
Les patrons de la SNCF et de RFF, Guillaume Pepy et Hubert du
Mesnil, devaient répondre le 21avril à une convocation au secréta-
riat d’État aux Transports, selon
La Tribune
du 20avril. Il s’agissait,
d’après le quotidien économique, de les «recadrer» après les que-
relles de ces derniers mois entre les deux groupes, qui ont entaché
leurs relations.
Guillaume Pepy avait notamment critiqué le système, qui se dirige se-
lon lui
«vers une impasse financière»
«conduit chaque acteur à agir
de manière égoïste».
F
rance Express, le réseau de transport express filiale de Geodis
Calberson, a lancé en février un nouveau service baptisé Top
One. Il permet de transporter en quelques heures par TGV des co-
lis jusqu’à 30kg au départ et à destination de plus de 150gares
en France ainsi qu’à Londres et Bruxelles.
L’expéditeur a la possibilité de déposer directement le colis en
gare 30minutes avant le départ du train. Le destinataire peut le
retirer 30minutes après l’arrivée du train. Un coursier France
Express peut aussi le livrer directement à domicile. Ce service
est plutôt onéreux: comptez en moyenne une centaine d’euros le
colis. Mais il répond avant tout à des situations d’urgence: clés ou
ordinateurs oubliés, pièce manquante pour une usine…
Top one.
Nouveau service
de colis par TGV
Le célèbre couloir RATP aux 3 trottoirs roulants à Montparnasse.
C. Recoura/PHOTORAIL
É
ric Quiquet, vice-président
aux transports de Lille Mé-
tropole, affiche une détermi-
nation sereine:
«sans mauvais
jeu de mots, le dossier du tram-
train est sur les rails et il est irré-
versible, nous le ferons. Les tracés
sont opérationnels et permettent
de desservir des zones au-
jourd’hui non couvertes par un
mode lourd, toutes les 10 à
15minutes»
. Initié au début
des années 2000, le projet de
tram-train qualifié par l’élu Vert
de «serpent de mer» pourrait
être mis en service en 2017. Et
ce, malgré le développement
parallèle du projet de tramway
du bassin minier, porté par la
région Nord-Pas-de-Calais. Su-
jet sur lequel les élus de Lille
Métropole restent sceptiques,
défendant toujours la solution
d’un renforcement des voies
ferrées existantes.
Le conseil communautaire du
avril a voté le lancement
d’études de faisabilité de la pre-
mière phase du
projet de tram-
train, à hauteur
de 800000eu-
ros (sur un
budget total de
560millions
d’euros). 27km
et deux lignes: une de 17km,
reliant Haubourdin au sud de
la métropole et Comines au
nord; la seconde, de 10km,
faisant la jonction entre Lille et
Seclin au sud. Les rames rou-
leraient en partie sur la voirie,
en partie sur les voies ferrées
existantes. L’idée est de faire de
la place de la République à
Lille un nouveau nœud mul-
timodal et de décharger la gare
Lille Flandres et la porte des
Postes, deux sites souvent en-
gorgés. D’une
durée d’un an,
les études doi-
vent permettre
de valider les
modalités tech-
niques et d’en-
tériner les tra-
cés. Éric Quiquet se dit
confiant, ayant déjà opéré une
concertation avec les élus
concernés.
«Certaines questions
se posent encore, les études sont là
pour y répondre, mais l’accueil
est globalement très positif.»
Et il
revient sur la tradition lilloise
du tramway, une manière de
souligner le caractère évident
du projet:
«nous n’inventons
rien, Lille a été une ville de tram-
way pendant une large partie du
siècle, les lignes ont été dé-
construites à la fin des années
soixante. La voiture a tout ba-
layé, l’idée est de permettre une
véritable complémentarité entre
les modes de transports proposés,
de façon à encourager les gens à
moins utiliser leur voiture.»
Une deuxième phase d’études
sera lancée d’ici un an. Elle
portera sur une éventuelle troi-
sième ligne de tram-train, re-
liant l’est et l’ouest de la mé-
tropole entre LaBassée et
Baisieux, avec un horizon de
mise en service en 2020.
Marie RAIMBAULT

La Vie du Rail
– 27 avril 2011
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
Nord-Pas-de-Calais.
Lille veut
le tram-train en 2017
Le projet de tram-train ne date pas d’hier. Avec le vote du 1
avril du conseil communautaire
pour lancer l’étude des premières lignes, il prendra une tournure plus concrète.
Avec l’arrivée du tram-train, la place de la République deviendra
un nouveau nœud multimodal qui pourra soulager la gare
de Lille Flandres et la porte des Postes.
Nimbus – Fotolia.com
Éric Quiquet se dit
confiant, ayant
déjà opéré une
concertation avec
les élus concernés
La Vie du Rail
-27 avril 2011

D
ébut février, Éric Quiquet,
vice-président aux transports
de Lille Métropole s’était dit très
déçu des subventions accor-
dées par le ministère de l’Éco-
logie, du Développement du-
rable et des Transports pour le
doublement des rames de la
ligne 1 du métro de la métro-
pole lilloise. Un peu plus de
9millions d’euros (soit 2% du
coût global lié au renforcement
de la ligne 1) ont été alloués par
le Grenelle quand la métropole
en attendait 50. Déterminé,
Éric Quiquet est retourné à la
charge au mois de mars et a de-
mandé au ministère de réin-
struire le dossier. Il est, depuis,
dans l’attente d’une réponse de
Paris. L’appel d’offres devrait
être publié sous peu au Jour-
nal officiel de l’Union euro-
péenne. Ce marché de 514mil-
lions d’euros est divisé en
plusieurs lots. Environ la moi-
tié, 290millions d’euros, est
consacrée au renouvellement
du matériel roulant, l’objectif
étant de remplacer les rames
existantes de 26mètres par des
rames de 52mètres. L’appel
d’offres est volontairement ou-
vert sur les solutions envisa-
geables. Première option, des
rames Boa de 52mètres, qui
permettent notamment une cir-
culation entre toutes les voi-
tures. La métropole pourrait
aussi opter pour deux rames
de 26 mètres, qui présentent,
elles, l’avantage de pouvoir
ajuster le nombre de voitures
en fonction de la fréquentation.
«Nous avons voulu une procé-
dure ouverte pour permettre à
tous les industriels de pouvoir
participer et de partir à armes
égales»,
a indiqué Éric Qui-
quet, qui espère voir arriver
des réponses de Siemens, mais
également d’Alstom et de
Bombardier. Une autre partie
du marché concerne les tra-
vaux de second œuvre d’amé-
nagement des vingt stations de
métro de la ligne 1. Le dou-
blement ayant été envisagé dès
le début –les quais sont déjà
prévus–, restent à réaliser les
travaux d’accès aux stations.
Le dernier lot concerne les sys-
tèmes de pilotage automa-
tique. Le calendrier prévoit
une sélection des entreprises
d’ici la fin de l’année et une
mise en service en 2015, avec
un remplacement progressif
des rames jusqu’en 2017. Les
anciennes devant permettre le
renforcement de la ligne 2,
dont la cadence doit être accé-
lérée.
M. R.
Lille double ses rames et espère renforcer
son aide Grenelle
Le nouveau matériel ne
pose plus de problème,
mais les essais prennent
plus de temps que prévu.
Alstom et la SNCF ont
annoncé un nouveau report
du lancement du tram-
train Citadis Dualis
d’Alstom. «Après les
soucis avec la pièce qui
tenait le boggie, trop
fragile pour subir pendant
30 ans les accélérations
auxquelles est soumis le
matériel, nous avons été retardés par la difficulté à obtenir les sillons sur le réseau pour acheminer les
rames et effectuer les essais», ont expliqué Claude Solard, directeur général de Régions et Intercités
pour la SNCF et Jérôme Wallut, directeur général Alstom Transport France, le 29mars à Nantes.
Contrairement à Bondy et Mulhouse, le tram-train d’Alstom devrait donc entrer en service le 15juin
prochain entre Nantes et Clisson sur un réseau qui ne lui est pas dédié. Mais il le fera avec un an de
retard sur le calendrier initial. La région Pays de la Loire se verra offrir une rame (4millions d’euros)
par la SNCF et Alstom en guise de dédommagement, sur les 24 qu’elle a commandées.
Hubert HEULOT

Tram-train: le lancement Citadis Dualis
est reporté au 15juin
Le train entrera en service sur Nantes- Clisson avec un an de retard.
Alstom
Seuls 2% du coût global
du renforcement de la
ligne 1 du métro seront
couverts par le Grenelle.
Christophe RECOURA/Photorail
P
lus de cinq milliards d’eu-
ros: c’est le montant du
contrat historique que la Deut-
sche Bahn s’apprête à signer
avec Siemens. Une com-
mande hors norme, qui porte
sur pas moins de 300 trains
grandes lignes. Du jamais vu
outre-Rhin.
Avec ces trains baptisés ICx,
la compagnie entend surtout
en finir avec les problèmes
techniques qui, ces dernières
années, ont pesé lourdement
sur sa rentabilité. Car ce
contrat a été guidé par un seul
mot d’ordre: la fiabilité. La
Deutsche Bahn a ainsi fixé un
cahier des charges très strict
afin de se prémunir contre les
pannes.
Siemens a notamment dû
prendre des engagements sur
la longévité des essieux: leur
durée d’utilisation est garan-
tie pendant 4millions de ki-
lomètres. En cas de rupture
ou de fissure prématurée, le
constructeur sera tenu pour
responsable, à moins qu’il ne
prouve la responsabilité de
l’opérateur. Il y a trois ans, la
rupture d’un essieu a contraint
la DB à procéder à de coû-
teuses et laborieuses vérifica-
tions de son matériel, désor-
mais obligé de passer chaque
mois à l’atelier pour inspec-
tion. La prise en charge de
cette maintenance inattendue
a donné lieu a d’intenses que-
relles, car plusieurs industriels
avaient pris part à la construc-
tion des pièces présumées dé-
faillantes.
Autre exigence formulée par
la compagnie: les ICx devront
faire preuve d’une plus grande
résistance aux variations de
climat. La climatisation par
exemple devra supporter des
températures supérieures à
40°. L’été dernier, certains
trains s’étaient transformés en
sauna et des passagers avaient
fini à l’hôpital: les systèmes
d’air conditionné n’avaient pas
résisté à la canicule. En hiver,
c’est la neige qui a provoqué
un chaos sans précédent sur
l’ensemble du réseau grandes
lignes. Depuis ces déboires,
qui ont écorné encore un peu
plus son image, la DB ne cesse
de clamer sa détermination à
se mettre
«davantage au ser-
vice du client»
. Les nouveaux
trains mettent d’ailleurs l’ac-
cent sur le confort avec da-
vantage de place pour les
jambes ou des espaces dédiés
aux familles.
Et pour s’assurer que ces re-
quêtes seront bien respectées,
la compagnie a pris une ul-
time précaution: elle a obtenu
que ses ingénieurs soient étroi-
tement associés au processus
de fabrication, afin de contrô-
ler la qualité du matériel.
Mais pour en arriver à cet ac-
cord, les deux parties ont dû
mener d’âpres discussions. Les
négociations ont abouti avec
plus d’un an de retard sur le
calendrier prévu. Il faut dire
que l’enjeu est de taille pour
la Bahn, car les ICx devront
remplacer à la fois les actuels
Intercity et dans un second
temps les trains à grande vi-
tesse ICE de première et
deuxième génération.
Mais la très grande vitesse n’est
pas l’objectif poursuivi: les
trains ne dépasseront pas les
250km/h. Avec cette nouvelle
flotte harmonisée dont la mise
en service débutera dès 2016,
la DB espère avant tout com-
poser des trains modulables
capables de circuler dans plu-
sieurs pays européens. Car la
compagnie allemande ne l’a
jamais caché: elle entend pro-
fiter de la libéralisation du tra-
fic de voyageurs dans l’UE.
Antoine HEULART
La Vie du Rail
– 27avril 2011

Allemagne.
La DB passe une commande record à Siemens
Thyristorchopper

Grande vitesse : la Chine ralentit
À partir du mois de juillet, les trains à grande vitesse chinois seront limités à 300km/h, alors qu’ils
atteignent parfois 350km/h, a déclaré le 14avril le nouveau ministre des Chemins de fer, Sheng
Guangzu, dans une interview au Quotidien du peuple. «Il y aura des trains directs, d’autres
marqueront des arrêts dans chaque région, et il y aura le choix entre deux prix pour satisfaire les
besoins de tous les usagers», a proclamé le ministre. Car les travailleurs migrants ont du mal à
s’offrir des TGV de plus en plus chers et sont obligés de se rabattre sur des trains lents de plus en
plus rares. Cette mesure doit permettre aussi de renforcer la sécurité des trains. La Chine possède le
premier réseau de lignes à grande et très grande vitesse au monde, long de 8358km. Le réseau doit
être étendu à 13000km en 2012 et à 16000km en 2020. La ligne Pékin – Shanghaï, 1300km, qui doit
ouvrir en juin, devait être circulée à 350km/h, comme sur celle déjà ouverte entre Wuhan et Canton.
Au total, la Chine va investir entre2011 et2015 quelque 2800milliards de yuans (296milliards
d’euros) pour construire environ 30000km de lignes de chemin de fer, selon le ministre.
Les ICx remplaceront les ICE
de première génération.
Une rame CRH1E, Zefiro 250 de Bombardier, un “train de nuit” chinois.

La Vie du Rail
– 27 avril 2011
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
naissance à la célèbre Patrouille
de France. Les bénévoles de
l’Aéroclub des cheminots par-
ticiperont à la fête et auront
une occasion rêvée d’échanger
avec les visiteurs sur tout ce
qui touche à l’aviation, son his-
toire, ses appareils d’aujour-
d’hui et de demain, et les
prouesses de ses pilotes.
Depuis 1946, l’Aéroclub des
cheminots cultive le même
idéal : mettre à la portée de
tous ceux qui en ont la passion
les plaisirs de l’aviation, qu’ils
soient cheminots ou non.
« On
essaie de maintenir une ambiance
sympathique,
explique Bernard
Meuyre,
et de partager des in-
formations ou des actions comme
la construction ou la rénovation
d’avions dans nos ateliers. »
Depuis quelques années, le
club est partenaire de lycées
professionnels de la région,
pour permettre à des jeunes de
passer le brevet d’initiation
aéronautique.
Mais cette philosophie se
heurte aujourd’hui à de mul-
tiples difficultés.
« Tout aug-
mente, en particulier le prix du
carburant, presque 2 euros le
litre,
constate Bernard Meuyre
L’heure de vol est actuellement de
110 euros. Une dépense que ceux
qui ont des salaires modestes hé-
sitent à engager. »
A ce pro-
blème de long terme s’ajoutent
des aléas ponctuels comme le
départ d’un instructeur.
« Cela
est très préoccupant, car le but
d’un club est d’abord de former
des pilotes. Pour la journée portes
ouvertes du 9 mai, organisée
pour les cheminots du CE de
Paris-Rive-Gauche, nous risquons
de ne pouvoir proposer de bap-
têmes de l’air aux visiteurs. »
Mais ce n’est pas la première
fois que l’Aéroclub des chemi-
nots doit faire face à l’adversité,
précise Bernard Meuyre, et il a
toujours su rebondir.
l’heure où l’Europe impose de
nouvelles normes, une des solu-
tions serait de rapprocher les
petites structures. Nous aurions
intérêt à mutualiser certains
moyens. »
Christine CARTIER
Les projets
de l’Aéroclub
des cheminots

Le 8 mai, portes ouvertes pour
le CE de Paris-Rive-Gauche.

Le 19 juin, le jour le plus long.
L’objectif est de réaliser le plus
de vols possibles entre le lever
et le coucher du soleil.

Du 31 juillet au 7 août, les
pilotes se retrouveront à l’aéro-
drome de Lapalisse (Allier)
pour un stage d’été qui leur
donnera l’occasion de survoler
l’Auvergne.

Le 2 octobre, ils tiendront un
stand aux Foulées du rail de
Gillevoisin (Essonne).
Si l’aérodrome d’Etampes-Mondésir existe aujour-
d’hui, c’est grâce à l’agriculteur qui, un jour de juillet
1909, a accepté de prêter à Louis Blériot sa grange
pour garer son avion et un terrain pour le faire dé-
coller et tenter un premier vol de 40 km de ville à
ville. Le 13 juillet 1909, Blériot a réussi ce vol d’essai,
prouvé que le Blériot XI et son moteur Anzani était
capable de parcourir la distance entre Calais et
Douvres et de faire la première traversée de la
Manche.
En 1930, Etampes-Mondésir est devenu aéroport
militaire. L’Armée y a créé la première patrouille
acrobatique de France, qui a pris le nom de
Patrouille d’Etampes. C’est encore d’Etampes-
Mondésir qu’en 1934 le président de la République
Albert Lebrun, qui se rend à Villacoublay, effectue
le premier voyage présidentiel. En 1935, l’ingénieur
Roland Payen, inventeur de l’aile Delta, y fait les es-
sais de vol de son prototype. C’est là, enfin, qu’est
réalisée la première liaison hertzienne sol air.
Aujourd’hui, avec 120 avions garés dans ses han-
gars et 12 associations, Etampes-Mondésir est le
premier aérodrome d’aviation civile légère
d’Ile-de-France.
Bernard Meuyre,
le président
« J’étais conducteur, un métier
en horaire décalé. Un métier so-
litaire aussi où, entre deux rou-
lements, au dépôt ou au foyer,
on a plaisir à discuter entre
nous, entre autres, de nos loi-
sirs. C’est de cette façon que
j’ai connu l’Aéroclub des che-
minots. L’aviation me tentait
mais j’avais des
a priori.
Je me
disais que ce n’était pas pour
moi. C’est par le hasard des
rencontres que j’en suis arrivé
un jour à franchir les portes du
hangar… »
L’aérodrome d’Etampes-Mondésir, un haut lieu
de l’aéronautique
Un Stampe en vol. C’est sur ce type
d’avion que la Patrouille d’Etampes a fait
ses débuts. Certains modèles seront
exposés à Etampes-Mondésir le 14 mai.
AJBS-Cerny
A. K.
lundi 2 mai
10.45
Tête de Turc, film
12.20
L’édition spéciale (C)
14.00
Ensemble c’est trop, film
15.30
Têtes à claques
15.35
Un monde en action avec Céline Hue, Canada,
doc.
16.25
Gardiens de l’ordre, film
18.10
L’album de la
semaine (C)
18.20
Les Simpson (C)
18.45
Le JT de
Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Les
Guignols de l’info (C)
20.15
Le grand journal, la suite (C)
Episode 5
Avec
Stuart Townsend
XIII
•Aisha Tyler
le major
Lauren Jones
•Virginie Ledoyen
Irina Svetlanova
Avec l’aide du major Jones et se faisant passer pour un
agent de la CIA, XIII parvient à infiltrer le camp d’entraî-
nement ultrasecret que dirige Tom Rech à Bitterroot, dans
le Montana.
21.40 XIII, la série
série
22.30 Spécial investigation / 23.40 L’œil de
Links/ 0.05 Ensemble, nous allons vivre une…
CANAL +
14.30
Allô docteurs, mag.
15.05
Transpolynésienne, La
traversée du paradis 1/2
15.35
Superstuctures
16.25
Corne d’Afrique, la route de tous les trafics, doc.
17.25
C l’info
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air, mag.
Film
De Terry Gilliam
Avec
Terry Gilliam•John Cleese•Eric Idle
Le roi Arthur et les chevaliers de la Table Ronde partent à
la recherche du Graal en chevauchant de bien étranges
montures. Mais ils vont se retrouver dans un monde tota-
lement insensé…
22.05 Monty Python, toute la vérité ou presque
23.00 Monty Python, toute la vérité ou presque
/ 0.00 Murray Perahia
doc. Pianiste hors du temps
FRANCE 5 ARTE
9.05
M6 Boutique
10.15
Melrose Place: nouvelle
génération, Incompatibilité d’amours, série
11.00
Desperate Housewives, 2 ép.
12.45
Le 12 45
13.00
Scènes de ménages
13.45
Mon trésor du bout du
monde, téléfilm
15.40
À la recherche du passé, téléfilm
17.35
Un dîner presque parfait, mag.
18.45
100% Mag
19.45
Le 19 45
20.05
Scènes de ménages, série
Film de Eric Toledano
Avec
Jean-Paul Rouve•Marilou Berry
Cet été, Vincent Rousseau va diriger sa première colonie
de vacances. Entre les animateurs complétement déjan-
tés, les gamins intenables et les visites surprises de
“Jeunesse et Sport”, ces trois semaines vont être plus
mouvementées que prévues !
22.25 Je deteste les enfants des autres,
0.15 Poltergay
/ 1.55 Météo/ 2.00 M6 Music
mag.
M6
20.55
XIII, la série
20.40
Monty Python sacré
Graal
20.45
Nos jours heureux
19.00
Arte Journal
19.30
Globalmag, mag.
19.55
Rêves de jardins, Le parfum des fleurs, doc.
ARTE
CANAL+
Tête de Turc
– 00h20
CANAL CINEMA
L’autre Dumas
– 00h50
CANAL
SPORT
Ninja assassin
– 01h20
TPS STAR
The other man
– 01h35
CINE
EMOTION
Priscilla, folle du désert
– 01h45
CINE PREMIER
Erreur de la
banque en votre faveur
– 02h00
CINE STAR
La déchirure
– 02h15
CANAL DECALE
Lady blood.
Séries
20h35
-PARIS PREMIERE-
Kaamelott.
/ 20h40
-13e RUE-
Facing Kate.
/ 21h15
-SERIE CLUB-
Amy .
/ 21h20
-VIRGIN 17-
Dead zone .
/ 21h25
-13e RUE-
Facing Kate
-TPS STAR-
Persons unknown .
/ 22h05
-VIR-
GIN 17-
Dead zone .
/ 22h10
-SERIE CLUB-
Amy .
/ 22h15
-13e RUE-
Facing Kate .
/ 22h50
-VIRGIN 17-
Dead zone .
/ 23h15
-CANAL
DECALE-
XIII, la série .
/ 00h00
-CANAL DECALE-
XIII, la série .
/ 01h25
-RTL 9-
Fantasmes .
/ 01h40
-13e RUE-
London district .
/ 01h55

RTL 9-
Libertinages .
/ 02h15
-RTL 9-
Brigade du crime .
/ 02h35

CANAL FAMILY-
Ma tribu
-France 4-
Plus belle la vie .
/ 03h00
-13e RUE-
P.J. .
/ 03h05
-RTL 9-
L’enquêteur .
/ 04h00
-RTL 9-
L’enquêteur.
Série
Film
Film
Ceux du Rail d’Oc
récompensent un film argentin
l’issue des 23
Rencontres des ciné-
mas d’Amérique la-
tine de Toulouse,
Ceux du Rail d’Oc
antenne toulousaine
de l’association des
cheminots cinéphiles
Ceux du Rail
, a dé-
cerné son prix, le Rail
d’Oc, au film argentin
Medianeras
(Murs mitoyens), de Gustavo Taretto,
une romance urbaine filmée dans Buenos Aires.
Elu parmi les neuf premiers films de la sélection
officielle venus d’Argentine, d’Uruguay, du Chili et
du Mexique,
Murs mitoyens
a séduit le jury
la photographie et l’image, ainsi que par la musique et
le regard poétique du réalisateur qui a su traiter un
sujet lourd – la solitude de l’être humain dans les
grandes villes – avec légèreté, humour et poésie en
évitant les clichés et l’angélisme »
. Ce long métrage
a également obtenu le Prix du public du quotidien
régional
La Dépêche du Midi.
Cette année, pour la
première fois, le
Rail d’Oc était re-
mis en partenariat
avec les électri-
ciens et les gaziers
de la CMCAS de
Toulouse. La céré-
monie a eu lieu
le 26 mars au
cinéma Gaumont
de Toulouse. Pour
ces 23
Rencontres, la participation des adhérents
de Ceux du Rail d’Oc, et des cheminots de Tou-
louse en général, a encore progressé,
« de plus de
20 % »
, précise André Mons, président. En guise
d’amuse-bouche cinématographique, le 19 mars,
les cheminots et leurs familles avaient été conviés
à la cinémathèque de Toulouse à la projection du
film colombien
Retratos en un mar de mentiras
(Portraits dans une mer de mensonges), de Carlos
Gaviria, road-movie dans un pays meurtri par la
guerre civile.
Contact :
André Mons : andre.mons@wanadoo.fr
Le jury avec, à gauche, André Mons.
Paris en chœur
Le 17
rassemblement national
UAICF de chant choral réunira
à Paris, les 14 et 15 mai, 14
chœurs, soit 400 choristes au
total ! Au programme de ce
week-end « 100 % voix », des
ateliers de travail en commun
le samedi après-midi, un grand
concert le samedi à 20h30,
à l’Espace Reuilly, 21, rue Hé-
nard, Paris 12
Rens. : UAICF, 01 42 09 25 91.
jeudi 5 mai
6.30
8.25
Téléshopping, mag.
9.15
Braquage en
famille
11.05
Brothers & sisters
12.00
Les douze coups
de midi
13.00
Le journal
13.55
Les feux de l’amour,
série
14.50
Sur la piste de mon mari, téléfilm
16.35
Dirty sexy Money
17.25
Ghost whisperer
18.15
Les
experts: Miami
19.05
La roue de la fortune
20.00
journal
20.35
C’est ma terre
20.40
Météo
20.45
R.I.S Police
scientifique
Requiem assassin
Téléfilm de Jean-Marc Therin
Avec
Philippe Caroit
La star d’un célèbre groupe de rock meurt en plein milieu
d’un concert au Casino de Paris. S’agit-il d’un accident ?
Les enquêteurs du R.I.S démontrent rapidement que c’est
une arme utilisée pendant le show qui a tué la victime.
21.35 R.I.S Police scientifique
3 ép.
0.30 L’empreinte du crime
2 ép.
/ 2.15
Reportages
mag.
/ 3.30 Sept à huit
mag.
TF1
9.30
Amour, gloire et beauté
9.55
C’est au programme
10.55
Motus, Jeu
11.25
Les Z’Amours, Jeu
12.00
Tout
le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de 13 h
14.00
Toute une histoire
15.10
Comment ça va bien !,
mag.
16.20
Le Renard
17.10
Paris sportifs, mag.
17.15
En toutes lettres
18.00
On n’demande qu’à en rire
19.00
Chéri(e), fais les valises
20.00
Journal de 20 h
L’affaire du Médiator:
Des médecins qui reçoivent
des menaces, une malade dissuadée de faire un procès,
un autre médecin qui fait face aux pressions du labora-
toire Servier alors qu’il signale un cas grave dû au
Médiator, un laboratoire qui emploie de curieuses
méthodes de recrutement…
Promotion télé.
FRANCE 2
7.10
8.30
Ludo vacances
10.15
C’est pas sorcier
10.50
Midi en France
11.45
Le 12/13
13.00
Midi en
France
13.40
Keno, Jeu
13.45
En course sur France 3
14.05
Inspecteur Derrick
14.50
La victoire des vaincus
16.40
Slam
17.20
Des chiffres et des lettres, Jeu
18.00
Questions pour un champion, Jeu
18.40
Le 19/20
20.00
Tout le sport, mag.
20.10
Plus belle la vie, série
Film de Nancy Meyers
Avec
Jack Nicholson
Harry Sanborn ne sort qu’avec des filles jeunes. Pourtant,
lorsqu’une petite alerte cardiaque lui vaut de rencontrer la
mère de sa dernière conquête, l’auteur à succès et char-
mante quinquagénaire Erica Barry, Harry se découvre une
attirance inattendue.
FRANCE 3
Téléfilm
20.35
Envoyé spécial
Mag.
20.35
Tout peut arriver
FR2
FR3
Sport
16h45
-SPORT +-
Golf européen en direct.
/ 20h00
-SPORT +-
Basket
ball en direct.
/ 20h50
-CANAL SPORT-
Football : Europa League.
Cinéma
20h45
CANAL CINEMA
Les invités de mon père
– 22h05
CINE STAR
Quartet
– 22h10
CINE FRISSON
Hannibal
– 22h15
CANAL CINEMA
Les
anges de Boston 2
– 22h20
TPS STAR
The reader
– 22h30
CANAL
FAMILY
Percy Jackson – le voleur de foudre
– 22h35
CINE EMOTION
LOL – Laughing out loud –
TEVA
Money train
– 22h50
CINE PREMIER
Fast and furious 4 –
PARIS PREMIERE
Hellboy
– 23h05
VIRGIN 17
The
prophecy
– 23h45
CINE STAR
Plenty
– 00h15
CANAL CINEMA
White
lightnin’ –
CINE EMOTION
On va s’aimer
– 00h20
CINE FRISSON
Histoires
de sexe(s) –
TPS STAR
Ulzhan
– 00h25
CANAL FAMILY
Le mac
– 00h35
22.45 Ma maison de A à Z
22.50 Infrarouge
doc.
/ 1.25 Journal de la nuit/
1.45 Faites entrer l’accusé
22.45 Soir 3
23.10 Ce soir (ou jamais !)/ 0.35 Tout le sport/
0.45 Le match des experts
mag.
Sélection câble et satellite
Film
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
L’Unsa en campagne à Alès
Comme il le fait depuis douze ans, Roland Foing, président de l’Unsa –
Cheminots retraités du Sud-Est, a débuté par Alès (Gard) sa tournée sur le
réseau. Venus de tout le département, de nombreux retraités ont écouté le
représentant du 2
syndicat SNCF de la région derrière la CGT. Avec Pierre
Champonnois, vice-président, il a évoqué la situation actuelle de la SNCF
et les problèmes des pensions, de facilités de circulation… M. B.
Mutuelle Entrain partenaire du CER Paca
Le 8 avril, à Marseille, à l’occasion de l’assemblée annuelle de la section région
de Marseille Mutuelle Entrain, Cyril Agnoli, son président, et Jacques Mollemeyer,
secrétaire du CE Paca, ont signé une convention de partenariat. Une façon
d’affirmer la volonté de cette mutuelle d’être proche des cheminots, de se
positionner comme un véritable défenseur du régime spécial et de se rapprocher
des partenaires locaux de la SNCF.
Rencontre interclubs cheminots à Aix-les-Bains
Le 8 avril, le Club des retraités cheminots
de la Savoie avait donné rendez-vous à celui
de l’Isère pour une journée amicale. C’est ainsi
que 83 anciens collègues se sont retrouvés
au restaurant Le Grillon, à La Motte-Servolex,
pour déguster, entre autres, des cuisses
de grenouille. Une façon conviviale de
se retrouver une fois par an et d’échanger sur
les souvenirs et les projets respectifs de chaque
club. La soirée s’est prolongée par un spectacle,
celui de la ventriloque Anna Roy. J.-C. M.
J.-C. M.
Mutuelle Entrain
M. B.
La FGRCF
de Fréjus sur
le vieux port de
Saint-Raphaël
La section de Fréjus Saint-
Raphaël de la Fédération gé-
nérale des retraités des che-
mins de fer tiendra son as-
semblée générale le 4 mai à
9h30, à la Maison de la mer,
place Kennedy, au vieux port
de Saint-Raphaël, sous la pré-
sidence de Bernard Adam.
La réunion sera animée par
Robert Franceschi, délégué
régional, assisté de Geneviève
Usai-Pastorello. Jacqueline
Delserre, assistante sociale
SNCF, participera aux débats.
Le verre de l’amitié sera suivi
d’un repas amical dans un
restaurant proche.
A.G.
Contact :
Bernard Adam,
04 94 83 69 31, ou Robert
Vormus, 04 94 95 51 64.
jeudi 5 mai
10.20
Precious, film
12.20
L’édition spéciale (C)
14.00
A l’ombre de la république, doc.
15.40
Ne dites pas à ma
mère…
16.05
Surprises
16.15
Prince of Persia: les
sables du temps, film
18.10
L’album de la semaine (C)
18.20
Les Simpson (C)
18.45
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Les Guignols de l’info (C)
20.15
Le grand journal, la suite, Divertissement (C)
Trop vieille pour toi
Bree prend rendez-vous avec une gynécologue qu’elle ne
connaît pas pour se faire prescrire un traitement qui
estompera les premiers signes de la ménopause ; et
cacher ainsi son âge à son jeune amant. Horreur,
malheur !!! Bree découvre après coup que le médecin
auquel elle s’est confiée n’est autre que la mère de Keith.
21.35 Desperate housewives
série
22.15 Nurse Jackie
2 ép.
/ 23.15 The office
2 ép.
23.55 Gardiens de l’ordre
/ 1.40 Human zoo
CANAL +
14.30
Allo docteurs, mag.
15.05
Irkoutsk-Pékin, par la
route des steppes, 2/2, doc.
15.35
Les aventuriers du
Tangaroa
16.25
Mes vacances chez les gorilles
17.25
l’info
17.30
C à dire ?!, mag.
17.45
C dans l’air, mag.
Film de Terry Jones
Avec
Graham Chapman
un centurion à la cour
En l’an 0, en terre de Galilée, Mandy et son bébé Brian
reçoivent la visite des Rois Mages un beau soir de
décembre. Ceux-ci, s’apercevant de leur erreur, rembal-
lent prestement leurs présents et filent dans l’étable voi-
sine. Hélas, Brian a tiré le mauvais numéro…
22.10 Monty Python, toute la vérité
2 ép.
23.55 Traks
mag.
/ 0.50 Muriel
/ 2.30
Xanadu-1/8
série
/ 3.15 Xanadu-2/8
série
FRANCE 5 ARTE
9.05
M6 Boutique, mag.
10.10
Météo
10.15
Melrose
Place: nouvelle génération
11.00
Desperate
Housewives, 2 ép.
12.45
Le 12 45
13.00
Scènes de
ménages, série
13.40
Météo
13.45
Le temps des
cerises, téléfilm
15.45
La voleuse & le général, téléfilm
17.35
Un dîner presque parfait, mag.
18.45
100% Mag
19.45
Le 19 45
20.05
Scènes de ménages, série
Il n’y a pas de hasard
L’agence Lightman cherche à savoir si un étudiant est res-
ponsable d’un accident de la route qui a coûté la vie à une
jeune star du baseball. Dès le début de l’enquête, Cal
soupçonne une infirmière des urgences, considérée
comme une héroïne dans tout le quartier, d’être impliquée
dans plusieurs accidents graves…
21.35 Lie to me
4 épisodes
0.55 K-ville
série
/ 1.55 Météo/ 2.00 Tout le
monde peut jouer, le duel
jeu
/ 2.30 M6 Music
M6
20.50
Desperate
housewives
20.45
Monty Python,
la vie de Brian
20.45
Lie to me
19.00
Arte Journal
19.30
Globalmag, mag.
19.55
Rêves de jardins, Fleurs de famille, doc.
ARTE
CANAL+
CINE PREMIER
Mary
– 01h10
CANAL DECALE
Ensemble, nous allons vivre
une très, très grande histoire d’amour
– 01h35
CANAL SPORT
horde
– 01h40
CANAL CINEMA
Amer
– 01h45
CINE STAR
Le mystère Von
Bulow
– 01h50
CINE EMOTION
Ricky
– 02h00
CINE PREMIER
Trafic d’in-
fluence.
Séries
20h40
-TF6-
The closer : L.A. enquêtes prioritaires.
/ 21h15
-France 4-
F.B.I. : portés disparus.
/ 21h20
-TF6-
The closer : L.A. enquêtes
prioritaires.
/ 21h30
-SERIE CLUB-
Eureka.
/ 22h00
-France 4-
F.B.I. :
portés disparus
-TF6-
The closer : L.A. enquêtes prioritaires.
/
22h10
-SERIE CLUB-
Eureka.
/ 22h20
-CANAL DECALE-
Desperate hou-
sewives.
/ 22h55
-TF6-
Terminator : Les chroniques de Sarah
Connor
-SERIE CLUB-
24 Heures Chrono.
/ 23h05
-CANAL DECALE-
Desperate housewives.
/ 23h40
-TF6-
Terminator : Les chroniques
de Sarah Connor.
/ 23h50
-SERIE CLUB-
24 Heures Chrono.
/ 00h10
-TF6-
Terminator : Les chroniques de Sarah Connor .
Série
Film
Série
La fête de la Victoire
dans les grandes gares
Guillaume Pepy, président
de la SNCF, célébrera le 6 mai, à
Amiens, l’anniversaire de la
Victoire aux côtés de l’Association
nationale des cheminots anciens
combattants et de la Fédération
nationale des cheminots anciens
combattants. A 11h30 devant le
monument aux morts de la gare.
A Paris, le Comité du souvenir,
Commémoration
du 8 mai avec l’Ancac
La section de Fleury-les-Aubrais
de l’Association nationale des
cheminots anciens combattants
invite ses adhérents,
sympathisants et amis à assister à
la cérémonie du dépôt de gerbes
au pied de la plaque du souvenir,
le 6 mai à 11h15, en gare
d’Orléans, afin d’honorer les
soldats cheminots tombés lors de
la Seconde Guerre.
R. V.
Contact :
Yves Bardon,
02 38 86 71 48.
Remue-méninges à
Vénissieux avec l’ASCV
L’Association sportive des
cheminots de Vénissieux (ASCV)
vient de créer une section
Scrabble, la première d’une série
de jeux cérébraux appelée à
s’étoffer. Les rencontres ont lieu
les mardis et jeudis au siège de
l’association. Tarif gratuit pour les
licenciés de l’ASCV. Souscription
d’une carte de sociétaire : 10
Contact :
Alain Souchon,
06 64 74 39 52.
composé d’anciens combattants
cheminots et de syndicalistes,
organisera une cérémonie le 6 mai
à 15h, en gare de Paris-Lyon.
Les associations d’anciens
combattants cheminots
célébreront la Victoire le 9 mai à
Paris-Est : 9h, Paris-Nord, 9h45,
Paris-Saint-Lazare 10h45,
Paris-Montparnasse 11h30 et
Paris-Austerlitz : 14h15.
Contact :
Jean Caron,
Vacances familiales en Isère
Famille du cheminot
invite les amateurs de moyenne mon-
tagne à passer des vacances à Charavines-en-Isère, à 500 m d’alti-
tude. A moins d’une heure de Lyon, Grenoble ou Chambéry, entre
Bauges et Chartreuse, les randonnées ne manquent pas, avec bai-
gnade au lac de Paladru. La résidence se compose d’appartements
pour 2 à 5 personnes dont le prix varie en fonction de la saison et
de la taille du logement : de 100 à 200 euros pour une semaine.
La Famille du cheminot, 9, rue du Château-Landon, 75010 Paris.
Tél. : 01 40 38 12 38. lafamilleducheminot@cegetel.net
VOS SOIRÉES DU 30 AVRIL AU 6 MAI
20.35Alice au pays des
merveilles
téléfilm
22.00Alice au pays des
merveilles
téléfilm
Avec Gérard
Jugnot,
Victoria
Abril,
Richard
Bohringer
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
DIRECT STAR
GULLI
NRJ12
DIRECT 8
FRANCE 5
20.40Les Simpson : le
prime
série
23.30Carrément poker :
filles vs garçons
20.40 Vampire diaries
série
3 épisodes
23.10Moonlight
série 3 ép.
1.45En mode Gossip
TMC
TMC
TMC
20.40
Film
20.40
Film
20.40
Téléfilm
20.40
Mag.
Une femme d’honneur
Une époque formidable
Les 4 fantastiques…
90’ Enquêtes
Avec
Corinne
Touzet,
Franck
Capillery
Présenté
par Carole
Rousseau
Avec Jessica
Alba, Chris
Evans,
Michael
Chiklis
20.35Le zap Direct Star
émission
22.30Star report
mag.
23.30Extrême star
21.30Total wipeout made in
USA
22.20Marlowe le chien
policier
téléfilm
20.35Echappées belles
22.05Thaïlande, le royaume
des éléphants
doc.
22.30L’œil et la Main
20.40Présumé innocent
3 épisodes
1.45Les constructeurs de
l’extrême
20.35Les Cordier, juge et
flic
série
22.40De la terre à la lune
Série 4 ép.
20.35Le nom de la rose
film
22.45Le pacte des loups
film
NT1
FRANCE 4
W9
DIRECT STAR
GULLI
NRJ12
DIRECT 8
FRANCE 5
20.40Polly et moi
film
Avec Jennifer Aniston
22.35Surprise party
téléfilm
0.30Programmes de nuit
20.40Arrête ou ma mère
va tirer
film
22.30Plaisirs défendus
téléfilm
20.35Star story 2 doc.
22.25Coldplay, le triomphe
modeste
doc.
23.20Coldplay…
doc.
20.35Quand la vie est rose
Téléfilm
22.05Ils sont fous ces
humains 13’
20.35Mes vacances chez les
gorilles
doc.
21.301950-1990 : le scandale
des armées secrètes…
20.40Cent dollars pour un
shérif film
Avec John Wayne
23.10Ligne de faille
téléfilm
20.35American Pie 2
film
Avec Jason Biggs
22.30Starship Troopers 2…
Téléfilm
NT1
FRANCE 4
W9
DIRECT STAR
GULLI
NRJ12
DIRECT 8
FRANCE 5
20.40Cauchemar en cuisine
5 documentaires
1.10Météo
1.15Programmes de nuit
20.40Tous différents
mag.
22.25Tous différents
mag.
0.00Man vs Wild
doc.
1.50En mode Gossip
20.35Dead zone
série 4 ép.
23.35Nuit de charme
0.35Bruce Springsteen :
ITW et clips
20.35Bac + 70
téléfilm
22.15Merlin
série 2 ép.
23.55Le monde fou de Tex
Avery
20.35Les passeurs
téléfilm
22.30C dans l’air
mag.
23.45L’aventure
amazonienne
20.40Quartier général
doc.
2 documentaire
0.15Morandini !
1.3024 h Buzz
20.35Fast and furious
film
Avec Paul Walker
22.302 Fast 2 furious
film
Avec Paul Walker
20.35Génération télé 90
22.05Taratata
émission
23.45La cité des enfants
perdus
NT1
FRANCE 4
W9
DIRECT STAR
GULLI
NRJ12
DIRECT 8
FRANCE 5
19.30Les Simpson
2 ép.
20.30Météo
20.40Vies croisées
mag.
3 épisodes
20.40Un mari de trop
téléfilm
22.25Un divorce de chien
0.10Reporters
20.35Phone game film
Avec Colin Farrell
22.10Spanglish film
Avec Adam Sandler
20.35Les rebelles de la
forêt 2
film
23.55Le monde fou de Tex
Avery
20.25C à vous la suite
20.35Enquête de santé
mag.
22.20C dans l’air
mag.
23.25Cinémas lemagazine
20.40L’amour au menu
22.25Mard
i mag
0.15Morandini !
1.3024 h Buzz
20.35Warehouse 13
3 ép.
23.05X-Files : aux
frontières du réel
série 3 ép.
TMC
TMC
20.40
Emission
Les Inconnus de A à Z
Présenté
par
Laurence
Boccolini,
Jean-Michel
Zecca et
Denis
Maréchal
20.35Trahison au sommet
Téléfilm
22.10Kill speed
film
Avec Andrew Keegan
NT1
FRANCE 4
W9
DIRECT STAR
GULLI
NRJ12
DIRECT 8
FRANCE 5
20.30Météo
20.40Glee
série 3 ép.
23.00Relooking extrême
3 épisodes
20.40The contractor
téléfilm
22.25Shadow Man
téléfilm
0.10Le Roi Scorpion 2 : La
vengeance du Scorpion
20.35Le zap Direct Star
Émission
22.30Star report
mag.
23.30Enquête très spéciale
20.35L’instit
série 2 ép.
23.55Le monde fou de Tex
Avery
0.00Dessins animés
20.35La maison France 5
21.25Silence, ça pousse !
22.10C’est notre affaire
22.45C dans l’air
20.40Les constructeurs de
l’extrême
3 doc.
23.30Langue de bois
s’abstenir
20.35Commissaire Moulin
Série 2 ép.
23.55Poker
0.50Drop’in
20.40
Film
Et au milieu coule…
Avec Brad
Pitt, Craig
Sheffer,
Brenda
Blethyn
20.35F.B.I. : portés
disparus
Série 3 ép.
22.45Touche pas à mon
poste
émission
NT1
FRANCE 4
W9
DIRECT STAR
GULLI
NRJ12
DIRECT 8
FRANCE 5
20.50Football sport
22.50L’affaire Pélican
film
Avec Julia Roberts
1.20Résumé des matchs
20.40Shooter tireur d’élite
Avec Mark Wahlberg
22.55Blade
série
4 épisodes
20.35L’associé du diable
film
Avec Al Pacino
23.05The prophecy
film
20.35Merlin
série 2 ép.
22.15Fred et son orchestre
23.55Le monde fou de
Tex Avery
20.35La grande librairie
21.40Un soir au musée
Maillol
doc.
22.55C dans l’air
20.40A chacun son
histoire…
2 ép.
23.10Mon incroyable
histoire…
18.40Stargate SG1
20.35Tellement Vrai
mag.
22.25Tellement people
Investigation
mag.
TMC
20.40
Téléfilm
Une femme d’honneur
Avec
Corinne
Touzet
20.35Écoles d’élites
2 doc.
22.20Ces animaux qui nous
font rire
émission
0.00One man sauvage
NT1
FRANCE 4
W9
DIRECT STAR
GULLI
NRJ12
DIRECT 8
FRANCE 5
20.40Enquête d’action
mag.
23.50Kate & William : les
nouveaux
romantiques
20.40Catch américain
Smack Down
sport
22.20Catch américain Raw
0.00Man vs Wild
20.35L’homme du président
2 : mission spéciale
22.10Jeux dangereux
téléfilm
20.35La légende de
Cendrillon
téléfilm
22.05L’école des fans
23.00Total wipeout made…
21.35Café Picouly
mag.
22.50C dans l’air
23.55La guerre de 40 filmée
par les Allemands
20.40Paris fait sa comédie
Spectacle
22.15Paris fait sa comédie
Spectacle
20.35Famille d’accueil
2 épisodes
0.05X-Files : aux
frontières du réel
2 ép.
SAMEDI
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
20.35Last action hero
film
Avec Arnold
Schwarzenegger
22.40Shirley et Dino

La Vie du Rail
– 27 avril 2011
BONNES FEUILLES
tieux, il faisait le tour des grands pro-
blèmes auxquels était confrontée la
SNCF depuis les années quatre-vingt.

Comment se fait-il
que votre rapport n’ait
pas rejoint la cohorte
des rapports tapissant
les fonds de tiroir
des ministères?
Il était très argumenté et il arrivait sans
doute au bon moment, précisément à
un tournant de l’histoire de la SNCF.
Quelques mois après sa publication,
Bernard Bosson, le nouveau ministre
de l’Équipement, du Transport et du
Tourisme, me convoque au ministère
pour discuter des suites possibles à
donner à ce rapport. Encore une fois, la
période n’est pas propice –mais je
doute qu’il y ait jamais de périodes pro-
pices aux réformes, car nous sommes
toujours à la veille d’une élection quel-
conque… Nous entrions alors dans la
campagne présidentielle de 1995. Ber-
nard Bosson me suggère de laisser de
côté certains sujets trop explosifs (le
premier et le dernier point) pour m’at-
tacher à la question de la décentralisa-
tion du transport régional, un thème
cher aux centristes, sans jeu de mot…
Le ministre me confie la mission de ré-
fléchir à la régionalisation du transport
ferroviaire (lettre du 8 novembre
1993).
Anne-Marie Idrac, qui était alors di-
rectrice des Transports terrestres, mem-
bre très actif du groupe de travail, met
à notre disposition les moyens de sa di-
rection. Et je cherche à élargir notre
groupe bien au-delà des transports ter-
restres. J’invite notamment des repré-
sentants de la direction générale des
collectivités locales, de la direction du
Budget, de la direction du Trésor, de la
Datar et du Plan.
Le dialogue avec les organisations pro-
fessionnelles est l’autre méthode qui a
porté ses fruits pendant cette période.
À plusieurs reprises, j’ai réuni les re-
présentants nationaux des organisations
professionnelles, qui n’étaient pas ha-
bitués à cela. Pour la SNCF, c’était
même inimaginable! Je leur disais:
«Je
vous tiendrai informés de l’état de mes tra-
vaux, vous n’aurez pas un avis à donner
au sens d’un avis qui me lie, mais vous se-
rez associés, tout se fera dans la plus
grande transparence et vous aurez même
la primeur des propositions avant la
presse…»
C’est ainsi que j’ai échafaudé
mes douze propositions pour l’amélio-
ration du service public en régions,
sous l’intitulé
«Régions-
SNCF, vers un renouveau
du service public».
À l’op-
posé d’un rapport de
technocrate, ce sont des
propositions
très
concrètes qui peuvent se
résumer sous cette ques-
tion: comment organiser des relations
efficaces entre l’État, les régions et la
SNCF en ayant pour objectif la satis-
faction des usagers, le service public et
l’aménagement du territoire? La ré-
ponse est dans les douze propositions
du rapport.

Pouvez-vous tracer
les grandes lignes de
ce rapport, qui consti-
tue une véritable
réforme?
Bien plus qu’une réforme, c’est une tri-
ple révolution! Imaginez, nous propo-
sons de passer d’une décentralisation
monolithique et imposée –un système
mécanique plaqué sur du vivant– à
une décentralisation négociée pour
chaque région. En tant qu’autorité or-
ganisatrice, chaque région est désor-
mais en charge d’établir son schéma ré-
gional des transports, c’est-à-dire
qu’elle conçoit un nouveau maillage
adapté à son territoire: celui d’Alsace
n’est pas le même que Paca ou Rhône-
Alpes… Pour que l’espace soit finement
irrigué, on peut faire appel à différents
types de transport, y compris à l’auto-
car. Ce transfert d’autorité marque
l’avènement d’une révolution institu-
tionnelle et administrative. J’ajoute qu’il
s’appuie sur la mise en place d’un audit
des comptes indépendant, permettant
d’évaluer le coût du transport dans
chaque région. Une décision inenvisa-
geable auparavant!
La deuxième révolution est culturelle. Il
est question de transformer l’usager en
client, ce que les cheminots traduisent
immédiatement par
«privatiser le ser-
vice public»…
rien de moins. Naturel-
lement, ce n’était pas le cas, l’enjeu
étant simplement de bâtir une offre cor-
respondant à la demande
pour relancer le transport
régional. Comment vou-
lez-vous remplir un train
qui n’arrive pas au bon
endroit, qui ne part pas à
l’heure et dans lequel
vous êtes mal installé?
Peu à peu, en créant de nouvelles ins-
tances (des délégations à l’action ré-
gionale placées sous l’autorité des di-
recteurs de régions SNCF), en
organisant les rencontres SNCF/régions
(le conseil d’administration de la SNCF
intégrera deux élus régionaux, des «co-
mités de ligne» permettront d’échanger
sur la meilleure façon d’exploiter une
ligne), la notion de proximité s’est ins-
tallée dans la culture de l’entreprise.
La troisième révolution est une révolu-
tion technique, c’est celle du matériel et
des gares. Avant la régionalisation, la
SNCF affectait arbitrairement tel ou tel
train à telle région, sans se soucier des
particularités géographiques. Surtout,
elle n’avait pas les moyens d’entretenir
et encore moins de renouveler le ma-
tériel. Dès l’instant où les régions fi-
nancent, elles peuvent choisir le maté-
riel qui leur convient en établissant un
cahier des charges en fonction de leurs
besoins. Quant aux gares, nous avons
mis en place un fonds d’amélioration
et de rénovation des gares en partena-
riat avec les communes et les départe-
ments.
Mais aussi novatrices et stimulantes
soient-elles, ces propositions n’auraient
jamais remporté l’adhésion sans la
phase d’expérimentation que j’ai pro-
posée.


«La possibilité
d’expérimenter
fut plus tard inscrite
dans
la Constitution…»

La Vie du Rail
– 27 avril 2011
BONNES FEUILLES


De quoi s’agit-il
exactement?
L’expérimentation? C’est la pierre an-
gulaire d’une politique efficace. En
voyant l’ampleur de la réforme, j’ai im-
médiatement pensé à la levée de bou-
cliers qu’elle pourrait susciter de la part
des cheminots, et même des élus. L’ex-
périmentation est par nature réversi-
ble: c’était une sorte de cercle ver-
tueux. Il fallait
«expérimenter pour
tester, puis ajuster pour convaincre et éten-
dre»,
tels sont les mots clés que j’ai
martelés tout au long de ma campagne
pour la réforme. Les syndicats, la di-
rection, les élus locaux ne pouvaient
pas refuser ma proposition. Mais je me
heurtais à un nouvel écueil inattendu:
l’expérimentation n’était pas permise
par la loi.
Il me fallut dès lors convaincre les mi-
nistres Charles Pasqua et Daniel Hoef-
fel d’insérer un petit article dans la loi
d’orientation pour l’aménagement et le
développement du territoire du 4 fé-
vrier 1995. Ainsi, l’article 67 stipule
qu’
«une loi définira, après une phase
d’expérimentation […] les modalités d’or-
ganisation et de financement des trans-
ports collectifs d’intérêt régional et les
conditions dans lesquelles ces tâches se-
ront attribuées aux régions».
La possi-
bilité d’expérimenter fut plus tard ins-
crite dans la Constitution et put
s’appliquer à d’autres domaines.

Comment
préparez-vous
les esprits
à la nécessité
d’engager
l’expérimentation?
Nous sommes au début de l’année
1995, mon rapport est terminé, mes
douze propositions ont été rédigées et
rien ne m’oblige à poursuivre. Pour-
tant, je sens que la régionalisation du
transport ferroviaire ne pourra pas
avancer sans un porte-drapeau. Si l’on
veut faire accepter l’expérimentation,
il faut d’abord l’expliquer. Je reprends
donc mon bâton de pèlerin, prêt à
sillonner de nouveau la France, non
plus pour recueillir des informations,
mais pour expliquer aux élus, aux che-
minots, aux fédérations d’usagers ce
qu’est la régionalisation et ce qu’elle
n’est pas, en y mettant toutes mes
convictions et mon crédit. Je peux
même dire que je prends des risques
en m’engageant à tenir des promesses
que je ne suis pas sûr de pouvoir tenir
en cas de changement de cap poli-
tique…
En préambule de cette tournée –et
c’est une première–, je commence par
réunir les représentants syndicaux de
la SNCF, toutes tendances confondues.
La surprise était alors totale de voir un
parlementaire aller à la rencontre des
cheminots, sans dogmatisme, sans
priori,
avec simplement l’envie de faire
avancer les choses dans le bon sens,
pour améliorer le fonctionnement
d’une entreprise dont tous se sentaient
solidaires.
Du côté des régions SNCF, c’est Robert
Fiehrer, directeur SNCF délégué de la
région Lyon, qui souhaite me rencon-
trer. Il me demande si je suis prêt à ve-
nir exposer mon projet de réforme de-
vant trois à quatre cents cheminots, des
syndicalistes, des non-syndicalistes, des
cadres, des conducteurs, des gens de
la voirie, des commerciaux…
C’est un défi, qui sera suivi de beau-
coup d’autres. J’accepte d’aller seul,
sans la présence d’un haut responsable
parisien, expliquer la réforme devant
une foule de gens interrogatifs, inquiets
et mal informés. Je ne redoute pas ce
moment de vérité parce que je sais que
je vais rencontrer des gens qui ont en-
vie que leur maison tienne debout.
Comme c’est souvent le cas, ils ont en-
tendu parler de la réforme par
«radio
ballast»,
ils possèdent des informations
tronquées, déformées au fil de la ru-
meur. Tout mon travail consiste à pré-
senter mes propositions de la façon la
plus sincère et objective possible. Sur-
tout, il ne faut pas donner le sentiment
de vendre un projet mal ficelé, bricolé
à la sauvette, devant des gens qui se
tiennent sur leurs gardes.
Naturellement, je m’efforce de convain-
cre d’abord le terrain: les représentants
syndicaux et les cheminots, qui sont
plutôt contre la réforme.
Ensuite, je m’adresse aux cadres inter-
médiaires, qui constituent des relais
d’opinion essentiels au sein de la SNCF.
Mes arguments sont simples:
«Nous
sommes dans une impasse. Si vous conti-
nuez comme ça, c’est la fin de toute une
partie de votre activité. Nous entrevoyons
enfin la possibilité de faire bouger les
lignes. Vous êtes capable de vous appro-
prier cette réforme et de la mettre en œu-
vre.»
Après Lyon, où je bénéficiais de solides
appuis, viendront Limoges, Marseille,
Strasbourg, Metz, Lille…
224 pages, 20 euros TTC
Disponible sur :
Laboutiquedelaviedurail.com
Amazon.fr et fnac.com
En vente également dans les librairies
spécialisées.
Un ouvrage de la collection
Ville, Rail & Transports
La Vie du Rail
– 27 avril 2011
SPORT
a finale du challenge natio-
nal USCF de rugby, qui s’est
tenue le 7avril sur les instal-
lations parisiennes de l’US Mé-
tro, à la Croix de Berny, a été
à la hauteur de la réputation
du ballon ovale. Après les éli-
minatoires du début de l’an-
née, le Nord-Est (NE) et l’At-
lantique (ATL) se sont
retrouvés pour disputer la
place et l’Île-de-France (IDF)
et le Sud-Est-Méditerranée
(SEM) pour la 1
place.
Accueillis sur l’un des terrains
d’entraînement du Racing Mé-
tro 92, actuellement 2
au clas-
sement du Top 14, ce sont le
pilier Julien Brugnaut et le
ligne Jone Qovu qui ont
donné le coup d’envoi de cette
journée.
C’est avec un sentiment de re-
vanche sur l’an dernier que les
Franciliens ont débuté le
match, et ils l’ont tout de suite
pris en main. Face à l’équipe
du SEM, dont la principale
force est sa ligne d’attaque, le
pack francilien a opposé une
défense efficace, permettant
ainsi de récupérer des ballons
et de marquer trois essais, dont
deux transformés, dans la pre-
mière partie de jeu contre deux
pour le SEM (un transformé).
À la mi-temps, le score était de
27 à 15 en faveur de l’IDF.
Dès la reprise, les attaquants
IDF ont bousculé la défense
adverse, marquant un nouvel
essai transformé. Confiants et
avec de belles phases de jeu,
ils laissent peu de marge au
SEM, qui marque malgré tout
deux essais transformés, contre
4 pour l’IDF.
Sur un score filial de 53 à 29,
l’IDF remporte une victoire
sans appel et, pour la seconde
fois de son histoire, le chal-
lenge USCF de rugby et repart
avec le trophée
La Vie du Rail
Le match pour la 3
place entre
l’ATL et le NE a été pour ce
dernier une première, n’ayant
jamais accédé à cette finale.
Malgré la volonté de faire au
mieux, les joueurs du Nord-
Est, moins expérimentés que
ceux de l’ATL, s’inclinent sur
le score de 44 à 5.
Patrick MONIN
Rugby.
Gros scores au
challenge national USCF
Patrick MONIN
Challenges
Le
comité Atlantique organise
son challenge de parachutisme
ouvert aux cheminots de ses
régions,
du 25 au 28 mai,
sur la
dropzone de la Réole (33)…
… et celui du
comité Sud-Est-
Méditerranée
se tiendra du
18 au
20 mai
à Besançon (25).
Ces compétitions permettront de
constituer les équipes qui partici-
peront au challenge national USCF
à Pamiers du 15 au 18 juin.
Renseignements et inscriptions:
ATL
, Patrick Jayle, 060871 99 30,
camparome@hotmail.fr.
SEM
, Luc Husson, 0674 50 70 89, l.husson@numericable.com; Fabrice
Fournier, 0627 44 58 53,fabrac@laposte.net;
Olivier Germain, 0616 96 97 09, olivier.germain@sncf.fr.
Le
challenge national USCF de tennis de table
aura lieu
du 4 au
7mai à Montdidier
, au centre sportif CCE-SNCF Les Trois Doms.
Les compétitions, accessibles au public, se dérouleront le mercredi
après-midi, jeudi et vendredi.
Responsable de l’organisation:
Benjamin Benoist (secrétaire du comité NE), 0140169088.
Grâce à un pack dominateur, les attaquants de l’IDF (en rouge) ont pris de vitesse
les bleus du SEM.
Tony Ancelin
sportif de haut niveau SNCF en savate
boxe française, a remporté le 9avril à Wignehies (02),
la demi-finale du championnat de France Élite. La
prochaine étape est la finale qui aura lieu le samedi
7mai au stade Pierre-de-Coubertin à Paris (porte de
Saint-Cloud). «Je ne connais pas encore mon
adversaire car leur demi-finale n’a pas encore eu lieu.
Il est néanmoins probable que ce soit le fidèle adversaire que je
rencontre chaque année depuis 3 ans. Si c’était le cas, cela ferait la
finale consécutive entre deux mêmes adversaires, ce qui serait du
jamais vu dans l’histoire de la savate boxe française».
Pour assister à la finale consulter le site: www.ffsavate.com
Champions de France:
Chanliau Vincent (SEM) -60 kg; Fedeler
Romain (IDF) -66 kg; Grangier Grégory (IDF) -73 kg; Maljean Mickael
(NE) -81 kg; Delattre Mathieu (SEM) -90 kg; Koozo François (IDF) –
100 kg; Aubry François (ATL) +100 kg.
Championnes de France:
Drine Virginie (ATL) -52 kg; Nicaize Au-
rélie (NE) -63 kg; Biletowicz Natacha (NE) +63 kg.
Jean-Pierre DANET

Résultats individuels des
championnats USCF de judo
Résultats
1
er
IDF, 2
e
SEM, 3
e
ATL, 4
e
NE,
5
e
USMT.
Jean-Pierre DANET
La Vie du Rail
– 27avril 2011
TRAINS SPÉCIAUX
Clermont-Ferrand – Murat
avec la 141 R 420
L’association de la 141 R 420 organise, le
dimanche 22mai
, un train vapeur avec
des départs possibles de Clermont-Fer-
rand, Vic-sur-Cère, Issoire et Arvant.
Tarif adulte: 38
, enfant 15
Renseignements: 0473997088
ou 0685233278.
E-mail: 141r420@netcourrier.com
http://141r420.site.voila.fr
En Baie de Somme avec
la FACS et le Copef
Le
samedi 4juin
, la FACS et le Copef
organisent un voyage en car à destination
de Froissy pour le festival vapeur du Che-
min de fer de la Haute-Somme, organisé à
l’occasion de son 40
anniversaire. Départ
à 8h et retour le même jour vers 19h
depuis la gare de Paris-Est.
Renseignements : FACS, gare de l’Est,
75475 Paris Cedex 10 (joindre une envelop-
pe timbrée pour la réponse)
voyages.facs@hotmail.fr
Une rame historique entre
Modane et Turin
Dans le cadre du 150
anniversaire de
l’unité italienne, l’Association pour la pré-
servation du matériel ferroviaire savoyard
(APMFS) fera circuler, en collaboration
avec la ville de Chambéry, la SNCF et
FERALP Team, des trains spéciaux entre
Modane et Turin avec du matériel histo-
rique italien (locomotive FS E 626, voi-
tures FS Bz 36000 Centoporte), le
same-
di7
et le
vendredi 20mai
. L’itinéraire
passe notamment par Bardonecchia,
Beaulard, Oulx, Salbertrand, Meana, Bus-
soleno, Condove…
Renseignements : apmfs150italie@apmfs.fr
RENDEZ-VOUS
Exposition Perpirail
à Perpignan (Pyrénées
Orientales)
Le Modélisme rail Catalan et l’Union artis-
tique et intellectuelle des cheminots fran-
çais (UAICF) organisent un rassemble-
ment inédit de sept locomotives (élec-
triques) historiques SNCF et une présen-
tation d’un réseau modules juniors prove-
nant de la France entière. De 10 à 18h, à
l’espace Chefdebien le
samedi 31avril
le
dimanche 1
. Adulte à 3
pour les 10/18 ans.
Renseignements: 0682198395.
mrc-perpignan@orange.fr
Bourse aux jouets à Nîmes
(Gard)
Au Parc des expositions, le
dimanche
de 9h30 à 17h, bourse aux jouets.
Entrée adulte à 3
, gratuit pour les 6-12
ans.
Renseignements: 0490626965.
AGENDA
11, rue de Milan, 75009 Paris.
Tél.: 0149701200.
Fax: 0148743798.
https://www.laviedurail.com
PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION, DIRECTEUR DE LA PUBLICATION:
Vincent Lalu
Assistante de la direction,
Clarinda Jorge
(0149701211)
PRÉSIDENT D’HONNEUR:
Pierre Lubek
RÉDACTION 0149701239
François Dumont,
directeur de la rédaction
Chantal Blandin, Pascal Grassart,
rédacteurs en chef
Christine Cartier,Philippe Hérissé,
rédacteurs en chef adjoints
Marie-Hélène Poingt,
grand reporter
Patrick Laval, Anne Jeantet-Leclerc,
rédacteurs
RÉALISATION
Yvan Daviddi,
directeur artistique
Annie Parisy,
rédactrice en chef technique adjointe
José Delattre,
rédacteur graphiste
Agathe Paumier,
éditions
Annie Anas, Olivier Micha,
secrétaires de rédaction
Sylviane Frot,
service photo
INTERNET
Pierre Lalu,
webmaster
SERVICE TECHNIQUE (informatique et production)
Robin Loison,
directeur,
Ali Dahmani,
informatique
Simon Raby,
prépresse
ABONNEMENTS & DIFFUSION
Directrice de la diffusion:
Victoria Irizar0149701248
Abonnement:
Françoise Bézannier 0149701256, Jeannette Lafaye 0149701201,
Jennifer Senatus 0149707317, Sabrina Jorge 0145269840
BOUTIQUE0149701203
Responsable commercial:
Anne-Laure Bidolet0149701204
Vente par correspondance:
Christine Chantalou0149707310
Responsable des éditions:
Benoît Chamboncel0149701266,
Olivia Jorge 0149701241.
ADMINISTRATION0149701211
Directrice administrative et financière:
Michèle Marcaillou
Comptabilité:
Alice Demizieux, Frédéric Dupont
Services généraux:
Christine Moulanier (courrier)
PUBLICITÉ 0149701205
Télécopie:
0149701269
E-mail:
publicite@laviedurail.com
Assistante de publicité:
Sophie Darnaut 0149701205
Directrice de la clientèle de la publicité:
Kiraouane Belhadri 0149701233
Petites annonces:
Alice Demizieux 0149701227,
Frédéric Dupont 0149701208
Assistante technique:
Marie-Line Renaud 0149707303
La Vie du Rail:
Numéro de commission paritaire 0914 T 82125. ISSN 0042 – 5478
Le Valais Suisse avec l’AFAC
Le week-end de l’Ascension, du mercredi 1
au di-
manche 5 juin, l’AFAC vous propose de découvrir
Lausanne et son métro automatique M2 ; Sedrun et
le centre d’information Alp Transit Gothard, la visite
de l’atelier et du poste de commande centralisée de
la ligne MGB ; Martigny et le chemin de fer nostal-
gique du Trient, Saint-Bernard Express ou Martigny
Chatelard. Le trajet retour s’effectuera par train
IC50 pour Bâle via Berne puis par TGV Lyria. Le pro-
gramme définitif sera communiqué au plus tard le
15 mai. Le prix du voyage est de l’ordre de 1100 à
1200
au départ de Paris.
Inscription avant le 31 mars.
Renseignements : Tél./fax : 01 40 38 20 92
ou asframcf@yahoo.fr
Le métro automatique M2 de
Lausanne.
Impression:
Couverture: Roto Color, cahier intérieur: Roto Aisne.
Pages TV:
TV Presse.
Journal publié par les Éditions La Vie du Rail:
Société anonyme au
capital de 2043198euros
Principaux actionnaires:
VLA, SNCF,
Le Monde
Ouest-France
Durée de la société 99 ans. – RCS Paris B334130127 – ISSN 0042-5478
Dépôt légal à parution. Siège: 11, rue de Milan, 75440 Paris Cedex 09.
La Vie du Rail
décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont
soumis; insérés ou non, ils ne sont jamais rendus.
Alstom