2,00 

UGS : 3508_LVDR Catégories : ,

Description

3508
27 février 2015
HEBDOMADAIRE
FRANCE 2,50
Remède de choc
pour les Intercités
Stratégie
La SNCF prend la voie
de la transformation
digitale
Transport urbain
La productivité
en baisse

La Vie du Rail
– 27 février 2015
D
ans le rapport dévoilé le
4février sur son site par
La Vie du Rail
, les auteurs met-
tent à plat la situation inquié-
tante de ces trains déficitaires
que ni la SNCF ni l’État n’ont
réussi à redynamiser. Ils ta-
clent avec sévérité la
«réforme
en trompe-l’œil»
de 2010.
Cette année-là, en effet, l’État
est devenu l’autorité organisa-
trice des trains d’équilibre du
territoire et a passé une
convention avec la SNCF pour
qu’elle les exploite.
Pour la Cour des comptes, la
nouvelle organisation mise en
place en 2010
«n’a pas changé
grand-chose».
Jusqu’à cette
date, c’était la SNCF qui fi-
nançait ces trains déficitaires
en ponctionnant une partie
des recettes des lignes à grande
vitesse, alors florissantes. De-
puis, c’est toujours la SNCF
qui finance, pour l’essentiel,
mais
via
un habillage compta-
ble habile qui consiste à lui
faire payer des taxes ferro-
viaires servant elles-mêmes à
alimenter un compte affecté
au financement des TET. Au-
trement dit, la SNCF reprend
d’une main ce qu’elle donne
de l’autre.
«Le dispositif ne ré-
pond pas aux objectifs fixés. Il est
même caricatural en matière
d’incitation à la qualité de ser-
vice»,
commente le rapport.
En 2014, le déficit s’est élevé à
309millions. Il était de
210millions en 2011. Les
pertes s’accroissent tandis que
l’activité TGV, censée alimenter
le système, est en pleine ré-
gression.
«Le déficit d’exploita-
tion des TET va représenter un
poids de moins en moins suppor-
table pour la SNCF»,
estime la
Cour des comptes qui affirme
que
«ce
statu quo
n’est plus
possible».
Selon elle, la seule solution
pour réduire
«substantielle-
ment»
le déficit des TET ne
peut passer que par une ré-
duction de l’offre.
«Dans cette
perspective, la question devra
être posée du maintien de cer-
taines lignes, radiales ou trans-
versales, dont les trains présen-
tent sur certains tronçons des
taux de remplissage inférieurs à
30% et des taux de subvention-
nement élevés»,
écrit-elle.
Autre critique formulée, les
TET sont un véritable fourre-
tout où l’on trouve aussi bien
des Corail, des Intercités sans
réservation, des Téoz à réser-
vation obligatoire que de
poussifs trains de nuit. Le tout
exploité sous l’appellation In-
tercités, représentant au-
jourd’hui une bonne trentaine
de lignes empruntées quoti-
diennement par quelque
100000 voyageurs.
Dans ce mélange des genres,
les missions peuvent se
confondre ou s’imbriquer les
unes aux autres. Certains TET,
explique la Cour, effectuent en
réalité des missions de TER,
ou bien deviennent des TER
sur certains tronçons, comme
c’est le cas par exemple sur les
lignes Paris – Nevers, Paris –
Mulhouse ou Hirson – Metz à
certaines heures.
«Il est en dé-
finitive difficile de trouver une lo-
gique dans le fait par exemple
que Paris – Cambrai et Hirson –
Metz sont des lignes TET tandis
que Paris – Bar-Le-Duc et Lille –
Rouen sont des lignes TER»,
re-
lève le rapport.
Pour le gardien des finances
publiques,
«la logique écono-
mique pousse à une clarification
de l’offre des TET qui devrait être
recentrée sur les liaisons de
moyenne distance comportant
peu d’arrêts intermédiaires et sur
Intercités.
La Cour des comptes
recommande la refonte du réseau
Dans un rapport sur les trains d’équilibre du territoire (TET), la Cour des comptes recommande
d’en réduire le nombre, d’en transformer certains en TER et de mettre des cars à la place des trains
sur certaines liaisons très déficitaires.
Selon la Cour des comptes, la seule
solution pour réduire le déficit des
TET ne peut être qu’une réduction
de l’offre
Les TET sont un véritable
fourre-tout où l’on trouve aussi
bien des Corail, des Intercités
sans réservation, des Téoz à
réservation obligatoire que de
poussifs trains de nuit.
PROJECTEUR

La Vie du Rail
– 27 février 2015
J. A.:
Le projet de loi sur la
libéralisation du transport par
autocar, c’est la cerise sur le
gâteau! Nous sommes favo-
rables au principe même de
la libéralisation. Mais puisque
le législateur est en train d’ex-
pliquer que les régions doi-
vent avoir une compétence
accrue dans le domaine des
transports, nous demandons
à être pleinement responsa-
ble de l’organisation de la mo-
bilité sur le territoire régional.
Au nom de notre légitimité ti-
rée du suffrage universel. Or,
les liaisons par autocar vont
effectivement venir concur-
rencer directement les TER et
les transports interurbains.
Nous, élus, avons un rôle de
garant de l’égalité d’accès à la
mobilité. C’est pourquoi nous
sommes favorables à l’instau-
ration d’un seuil pour régu-
ler les ouvertures de lignes
routières d’au moins 250km
et non 100km comme l’a
présenté l’Assemblée natio-
nale. Nous voulons être libres
d’autoriser – ou pas – les au-
tocars, sachant que nos déci-
sions pourront être contestées
auprès de l’Araf qui devrait
devenir l’instance de recours.
Et, au-dessus de l’Araf, les tri-
bunaux administratifs pour-
ront être saisis.
J’envisage aussi de réunir les
transporteurs routiers pour
voir comment on peut s’orga-
niser pour être dans une lo-
gique de complémentarité. S’il
n’y a pas un minimum de ré-
gulation, le système va non
seulement libéraliser les initia-
tives privées mais aussi et sur-
tout déréguler tout le disposi-
tif de conventions mis en
place. Ceux qui ont préparé le
texte de loi l’ont fait de façon
idéologique. Ils ont fait
confiance aux experts. Dans
une démocratie, il est bon
d’entendre les élus.
LVDR:
Vous vous battez
aussi sur la question de la li-
berté tarifaire.
J. A.:
Les députés ont voté
pour la liberté tarifaire, alors
que l’État ne le souhaite pas.
L’État veut continuer à fixer les
tarifs sociaux et les abonne-
ments. Nous avons entamé
des discussions avec Alain Le
Vern sur cette question pour
arriver à une simplification des
tarifs. Actuellement, il n’y a
pas moins de 1400tarifs dif-
férents! Il y a donc un grand
chantier à mener dans ce do-
maine. Nous pensons que le
décideur, c’est-à-dire l’autorité
organisatrice, doit être maître
de ses tarifs et de ses recettes.
Propos recueillis
par Marie HélènePOINGT
Selon Jacques Auxiette, le Régiolis et le Regio 2N, adaptés par leur constructeur, devraient être retenus pour les TET. Ici, le Régiolis des Pays de la Loire.
(c) Alstom Transport
«
Ce qui me semble le plus important,
c’est qu’il y ait enfin une réflexion
sur l’aménagement du territoire français.
Et que ce débat se fasse devant
le Parlement»
Jacques Auxiette

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LES DECAUVILLE
Tome 1 L‘histoire d’une réussite sociale
Comment une famille d’agriculteurs de la région parisienne a-t-elle pu passer de la
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sont-ils devenus de grands notables en devenant maires puis sénateurs et en étant
décorés de la Légion d’Honneur ? C’est cette incroyable épopée que ce livre se
propose de retracer grâce à un véritable travail de recherche historique.
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Tome 2 Au service de la Grande Guerre
Dès la fin du XIX
siècle, le matériel ferroviaire “Decauville” était utilisé par le
gouvernement français, mais aussi par différents gouvernements étrangers, à des fins
militaires. De quelle manière les Decauville se sont-ils mis au service de la France
pendant la Grande Guerre ? C’est cette histoire trop souvent méconnue que l’auteur
se propose de vous faire découvrir dans cet ouvrage.
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La grande encyclopédie
des locomotives françaises
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Cette encyclopédie répertorie tous les matériels de la
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ouvrage de 168 pages, au format 24 x 32 cm.
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Le premier album est consacré aux locomotives,
locomoteurs et locotracteurs Diesel circulant ou ayant
circulé sur le réseau national français.
Réf. : 121228
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Volume 2 – Les autorails
Le second album est consacré aux autorails circulant ou
ayant circulé sur le réseau national français.
Réf. : 121350

La Vie du Rail
– 27 février 2015
ACTUALITÉS
L
e transport public urbain
doit abaisser ses coûts et
augmenter le prix des billets,
estime la Cour des comptes
qui a analysé, dans le cadre de
son rapport public annuel pré-
senté le 11février, les données
du transport public urbain
dans 17 agglomérations re-
présentant 11,1millions d’ha-
bitants (hors Île-de-France).
Elle pointe aussi les conditions
de travail qui ont été accordées
aux salariés du secteur, au dé-
triment de la productivité.
La Cour reprend les constats
établis ces dernières années
par le secteur: les périmètres
de transport urbain ont crû de
40% entre2008 et2013, avec
pour résultat
« une explosion
du coût du kilomètre marginal »
Dans le même temps, les col-
lectivités se sont montrées plus
que réticentes à augmenter les
tarifs, rappellent les auteurs du
rapport qui donnent plusieurs
exemples. Ils citent notam-
ment Toulon
« où les tarifs
n’ont pas augmenté depuis 2007
et où la non-répercussion de la
hausse de la TVA a engendré un
coût supplémentaire pour la col-
lectivité de 0,5million d’euros
pour l’année 2014 »
Selon la Cour, il faut augmen-
ter sensiblement la contribu-
tion des usagers au finance-
ment du service.
alignement de la contribution des
usagers au financement du ser-
vice sur celle des entreprises né-
cessiterait d’augmenter d’environ
10 points le taux de couverture
moyen des dépenses par les re-
cettes commerciales »
, estime-
t-elle. Rappelons que ce taux
de couverture est en moyenne
de 28,6% seulement, allant
même de 18% pour les ré-
seaux de moins de 100000
habitants à 36% pour ceux de
plus de 400000 habitants et
dotés de transports en com-
mun en site propre (TCSP).
L’autre remède proposé par la
Cour passe par la restructura-
tion des réseaux et le dévelop-
pement de modes alternatifs.
En clair, il faut densifier et sim-
plifier le réseau en centre-ville
« en évitant les doublons de lignes
et en adaptant les horaires de
passage à la fréquentation »
mais aussi supprimer, en péri-
phérie,
« les lignes trop peu fré-
quentées en les remplaçant par
une offre de services moins oné-
reux »
. La Cour cite le trans-
port à la demande, la promo-
tion du covoiturage, la création
de parcs relais ou de pistes cy-
clables, qui pourraient s’y subs-
tituer. La gardienne des fi-
nances publiques appelle
également à des choix clairs en
faveur de transports publics at-
tractifs, ce qui passe par l’arrêt
des politiques accommodantes
vis-à-vis des automobilistes.
Les entreprises de transport pu-
blic ont aussi leur part de res-
ponsabilité dans les difficultés
de ce secteur qui offre
« les ca-
ractéristiques d’un marché oligo-
listique »
avec deux opérateurs
principaux, Keolis et Transdev,
rappellent les Sages. D’où, es-
timent-ils,
« un déséquilibre des
relations entre délégants et délé-
gataires »
. Et des entreprises dé-
légataires qui
« sont peu incitées
à améliorer leurs performances »
Les pénalités de retard sont ra-
rement appliquées et les infor-
mations transmises par l’opé-
rateur
« ne permettent pas
toujours à l’autorité délégante
d’exercer un contrôle efficient »
La Cour critique enfin le poids
des charges de personnel.
« L’évolution des dépenses d’ex-
ploitation est fortement corrélée
à celle de la masse salariale »
. La
durée moyenne hebdomadaire
du travail est inférieure à
35heures dans un tiers des en-
treprises représentant plus de
40% des salariés de la branche,
calcule-t-elle. Le secteur se ca-
ractérise de plus par un taux
d’absentéisme important: il
s’élève à plus de 25 jours par
an et par salarié depuis 2010.
Enfin, le rapport note que la
productivité du personnel a eu
tendance à régresser.
« D’après
l’UTP, cela s’expliquerait princi-
palement par l’allongement et la
dispersion des lignes desservies
pour les réseaux de moins de
100000 habitants et par la dé-
térioration de la vitesse commer-
ciale dans les autres réseaux »
La Cour estime de son côté
que
« les politiques accommo-
dantes suivies en matière de
temps de travail et de rémunéra-
tions n’ont pas permis de les ab-
sorber »
M.-H. P.
Transport urbain.
La productivité
en baisse
Dans son rapport public annuel présenté le 11février, la Cour des comptes a analysé les données
du transport public urbain. La Cour prescrit l’augmentation des tarifs acquittés par les usagers.
Et s’inquiète de la faible productivité du travail.
Le tram de Lyon, visé
comme d’autres par
les critiques de la Cour
des comptes.
© Alstom Transport
La Vie du Rail
– 27 février 2015

« U
ne inquiétude vient de la
Ville de Paris et de sa volonté ou
non de financer le projet»
. Pierre
Serne, vice-président du
conseil régional d’Île-de-
France, chargé des transports
et des mobilités, s’impatiente.
Le prolongement d’Eole à
l’ouest, qui doit coûter en tout
3,3milliards d’euros, est ins-
crit dans le projet de contrat
de plan État-Région 2015-
2020 pour 1,75milliard. C’est
le plus gros poste, et de loin,
de ce projet de CPER qui pré-
voit 7,5milliards d’euros pour
son volet mobilité et qui doit
être présenté les 12 et 13fé-
vrier à l’assemblée plénière du
conseil régional. Or, à propos
de ce prolongement, une ru-
meur insistante veut que s’im-
pose un phasage à l’envers. Au
lieu d’ouvrir comme prévu en
2020 le tunnel de Saint-Lazare
à Nanterre-La Folie puis, dans
la continuité, de livrer en 2022
la ligne rénovée jusqu’au Man-
tois, on serait amené, faute de
financements, à rénover pour
commencer la ligne classique
de Mantes à Nanterre et à re-
mettre le tunnel à plus tard.
Hypothèse aberrante. Le pro-
longement d’Eole est en grande
partie destiné à soulager la
ligne A du RER, ce qui fait du
tunnel Haussmann-Saint-
Lazare – Nanterre une priorité.
Cette hypothèse est cependant
suffisamment prise au sérieux
pour que la SNCF (selon une
information de Mobilettre qui
nous a été confirmée) propose
de faire la trésorerie du projet
et de boucler le financement,
à condition que Bercy donne
son feu vert. Il s’agirait d’avan-
cer la part attendue de la Mai-
rie de Paris. Alors que les au-
tres conseils généraux,
Hauts-de-Seine et Yvelines,
sont prêts à contribuer au fi-
nancement, l’attentisme de Pa-
ris sur le sujet met à mal le
projet. C’est d’ailleurs la Mai-
rie de Paris, peu pressée d’être
sollicitée, qui aurait proposé de
commencer le prolongement
par l’ouest avant d’en venir au
cœur du projet. Autre sugges-
tion parisienne, selon nos in-
formations: ne pas réaliser
tout de suite la coûteuse gare
de la porte Maillot, et se
contenter d’en réserver l’em-
placement, au grand dam de
la maire UMP du XVII
, Brigitte
Kuster.
Phasages de la ligne, reports de
la gare, deux propositions très
discutables qui se traduisent
par des complications et des
surcoûts. Alors que tout le
monde s’accorde sur les deux
absolues priorités que sont le
prolongement de la ligne 14
au nord et du RER E à l’ouest,
l’une pour soulager la 13 qui
n’en peut plus, l’autre pour re-
donner de l’air à la ligne A du
RER, la réticence de Paris sur-
prend. Le cabinet de Chris-
tophe Najdovski, adjoint au
maire chargé des transports et
des déplacements, n’a pour
l’instant pas répondu à nos
questions. Le conseil régional
compte toujours signer la
convention de financement cet
été. Une convention unique
pour les deux phases. Il est
grand temps. On espérait
d’abord boucler ce finance-
ment au premier semestre
2014. La direction du projet
Eole doit présenter au Stif en
juin un avant-projet modifié.
Les appels d’offres pour l’in-
frastructure sont en cours. Et,
les offres doivent être remises
en mars.
F. D.
Eole: Paris joue cavalier seul
La maire de Paris a de nouveau
souhaité que le métro parisien
circule la nuit, au cours d’une
interview sur le plateau de RMC
et BFMTV, le 10février. Tout
en précisant que
«ce n’est pas
la Ville qui en décide, mais la
RATP»
, la maire a rappelé qu’elle
avait
«demandé à la RATP et au
président de la région Île-de-
France, de permettre de gagner
chaque année une heure»
. Le
service fonctionne actuellement
jusqu’à 2h du matin les vendredis
et les samedis.
«On ne m’a pas
encore dit oui. Mais pour être
pragmatique, j’ai demandé qu’on
démarre sur les lignes de métro
qui sont automatiques […] la 1
et la 14»
Anne Hidalgo demande que le métro circule la nuit à Paris
© RATP-Jean-François Mauboussin
La maire de Paris est favorable à une prolongation
progressive du service, en commençant par les
lignes automatiques: la 1 (photo) et la 14.
Alors que les conseils généraux des
Hauts-de-Seine et des Yvelines sont prêts
à contribuer au financement, l’attentisme
de Paris met à mal le projet

La Vie du Rail
– 27 février 2015
DÉBAT
Le face-à-face Bussereau – Savary
Quand la SNCF fait plus fort que l’inflation
L’augmentation de 2,6 % des tarifs montre la situation inconfortable d’une SNCF devant à la fois
faire face à la hausse de ses coûts et au bas prix des nouveaux concurrents routiers, montre
Savary. Et pendant ce temps, la SNCF bloque la concurrence ferroviaire qui pourrait aider à
baisser les prix, déplore Bussereau.
La polyphonie gouvernementale qui a entouré l’annonce d’une
augmentation de 2,6% des tarifs de la SNCF trahit l’embarras, au
sein du Gouvernement, d’augmenter les tarifs de service public
alors que les revenus des Français sont par ailleurs mis à contri-
bution par la politique de réduction des déficits publics.
Pourtant, nos grands services publics, qu’il s’agisse de la SNCF,
d’EDF ou même des transports collectifs urbains, sont affectés du
même mal chronique que celui qui a sinistré nos dépenses pu-
bliques : l’écart entre leurs coûts et leurs recettes d’exploitation
ne cesse de se creuser et d’alimenter un endettement critique.
Si l’augmentation tarifaire consentie à la SNCF est anecdotique
en regard de ses déséquilibres financiers, les usagers ne la sup-
portent pas plus que les contribuables les augmentations d’im-
pôt. En matière de services publics comme de dépenses pu-
bliques, on a habitué les Français à ce que les questions d’argent
soient inconvenantes au pays de l’État providence.
Pourtant, il ne s’agit que d’une augmentation moyenne qui n’af-
fectera que très marginalement les tarifs sociaux et les abon-
nements, et n’empêchera pas la SNCF de multiplier les promo-
tions tarifaires de type low cost.
C’est finalement l’opacité de notre modèle de service public,
que l’alliance de nos héritages colbertistes et corporatistes d’An-
cien Régime identifie au statut public de l’entreprise et de ses
agents, plutôt qu’à des missions de service public précisément
définies et identifiées, qui explique cette illisibilité tarifaire.
Du coup, la main de l’État qui fixe les tarifs de service public
est tout aussi invisible que celle du marché qui fixe les prix du
secteur marchand.
Pour arbitraire qu’elle puisse paraître, cette augmentation est
pourtant très loin d’accompagner l’inflation des coûts de notre
système ferroviaire, due notamment à la double nécessité
d’achever quatre chantiers de LGV particulièrement coûteux, et
de produire simultanément un effort sans précédent de régéné-
ration du réseau historique.
Par ailleurs, il n’est pas contestable que dans de telles circons-
tances la SNCF répercute l’augmentation de la TVA de 7 à 10%!
Pour autant, cet ajustement tarifaire, même s’il est socialement
modulé, risque de s’avérer contre-productif à un moment où la
SNCF est confrontée à de nouvelles concurrences particulière-
ment redoutables avec les développements fulgurants du co-
voiturage et de l’aérien low cost.
Ce dilemme confirme la nécessité vitale pour nos chemins de
fer d’accentuer leurs efforts de redressement financier en jouant
sur les deux registres d’un moratoire absolu sur les programmes
de nouvelles LGV, et d’une conquête de gains de productivité
internes significatifs.
Encore faut-il que sa tutelle étatique accompagne sans faiblesse
ces exigences, en cessant de lui imposer des contraintes
contraires.
La loi du 4août 2014 portant réforme ferroviaire, comme la règle
d’or financière à laquelle le projet de loi pour l’activité, la crois-
sance et l’égalité des chances économiques va soumettre les
futurs investissements ferroviaires, devraient y aider puissam-
ment.
Mais la décision personnelle du Président de la République de
confirmer la réalisation de la LGV à voie unique Poitiers – Li-
moges, comme l’inflation de projets de nouveaux développe-
ments ferroviaires portés par les Régions dans le cadre des
contrats de plan ne sont pas de bon augure…
Pour que l’effort tarifaire sollicité des usagers ait un sens et
s’inscrive dans une volonté de redressement de nos chemins
de fer, il faut que l’arbitraire politique laisse enfin à la SNCF le ré-
pit que nécessite son adaptation… Et sa reconquête exigeante
du réseau historique et de la qualité de service des trains du
quotidien.
Tarifs: la SNCF dans la seringue
Par Gilles Savary
Député PS de la Gironde et ancien vice-président de la commission Transport du Parlement européen.
«
Pour arbitraire qu’elle puisse paraître,
cette augmentation est pourtant très
loin d’accompagner l’inflation des coûts
de notre système ferroviaire»
La Vie du Rail
– 27 février 2015

des tiges de 4m de hauteur
en général; le sémaphore du
PLM est constitué d’un poteau
en fonte ou bois, de 6 à 7m
de hauteur; quant au disque
du PO,
« du rail au centre du
voyant, la hauteur est à peu près
la même que sur les autres che-
mins, c’est-à-dire de 4 à 5m. On
remarque toutefois des points as-
sez nombreux où ces appareils
atteignent une hauteur de 6, 8
et 10m. Dans quelques cas par-
ticuliers, elle est encore plus
considérable. Lorsque la position
d’un disque, par exemple, serait
telle que, placé dans une tran-
chée en courbe, il ne serait pas
vu d’assez loin par le mécani-
cien, on n’hésite pas à le placer
sur la crête de la tranchée, quelle
qu’en soit la hauteur, et pour
cela, les fils sont dirigés en
rampe le long des talus. »
L’édition complètement revue,
élaborée avec l’aide de l’ingé-
nieur des Mines Aguillon et
parue en 1883, ne développe
aucune considération sur la
visibilité des signaux fixes
, si
ce n’est en évoquant la dis-
tance réglementaire qui doit
les séparer des aiguillages,
c’est-à-dire plutôt un délai
d’annonce. Par contre l’atlas
de ces signaux en vigueur qui
l’accompagne nous renseigne
bien sur les hauteurs adoptées
pour les signaux courants.
À noter que, défini par un ar-
rêté ministériel du 15novem-
bre 1885, le « code des si-
gnaux » dont ces deux ingé-
nieurs sont des concepteurs
s’en tient à imposer un « lan-
gage commun » aux systèmes
adoptés par les divers réseaux,
sans édicter des conditions
minimales de visibilité des si-
gnaux, alors que les trains
roulent de plus en plus vite et
que les signaux fixes croisés
sont de plus en plus nom-
breux.
De l’examen rétrospectif des
pratiques, il ressort d’emblée

Signaux de gauche
à droite:
disque sur mât en bois
de la Compagnie de
l’Ouest, hauteur
de la cocarde
au-dessus du rail: 5m;
disque LP de 1912 créé
au PLM pour améliorer
la visibilité des mécani-
ciens conduisant les
nouvelles machines,
hauteur de la cocarde
au-dessus du rail:
8m;
disque PO (puis carré
en 1885) sur mât,
hauteur de la cocarde
au-dessus du rail:
5,82m;
sémaphore de bifurca-
tion (3 ailes). Hauteur
de l’aile inférieure au-
dessus du rail: 5,05m
électro-sémaphore
Lartigue: sur le Nord,
sa hauteur varie de 8m
à 12m, de hauteur
plus réduite sur l’Est
et le PO.
Études sur les signaux
, Brame et Aguillon, 1883.

La Vie du Rail
– 27 février 2015
une différence entre les prin-
cipaux types de signaux em-
ployés sur les réseaux
, inspi-
rés du disque rouge inventé
par la Compagnie de l’Ouest
pour signifier l’arrêt et du sé-
maphore PLM doté d’une aile
rouge pouvant prendre trois
positions, destiné à assurer un
espacement entre les trains.
Ce dernier, signal unique
s’adressant le plus souvent
aux deux sens de circulation,
devait être très élevé afin de
demeurer bien visible en cas
de croisement de trains à son
niveau. D’autre part les séma-
phores sont restés longtemps
sans signal d’annonce, parti-
culièrement sur le PO, d’où
une visibilité maximale
assurée par une aile pouvant
atteindre parfois 12m de hau-
teur. Apparu en 1874 au
Nord où ses ailes prendront
la forme de raquettes, l’élec-
tro-sémaphore Lartigue sera
utilisé également sur les ré-
seaux de l’Est et d’Orléans.
Mais alors que sur le Nord, sa
hauteur variera de 8 jusqu’à
12 mètres, afin de faire appa-
raître ses ailes sur un fond de
ciel plutôt que de végétation,
sa hauteur sera bien moins
élevée sur l’Est et le PO.
Deux modes de réalisation de
signalisation fixe latérale mé-
canique s’imposeront, concur-
rents, fondés sur l’apparence
d’un signal élémentaire:
soit une aile mobile, appe-
lée aussi bras, palette ou
flamme, dont la signification
est donnée par son angula-
tion;
soit une cocarde, appelée
aussi cible, portée par un axe
vertical et pivotant à 90°.
Présentée face au mouve-
ment, elle indique une res-
triction de circulation; pa-
rallèle à la voie, « effacée »,
elle indique la voie libre.
Les avantages relatifs reconnus
aux signaux à ailes, utilisés
pour les sémaphores, sont
nombreux: une meilleure vi-
sibilité à grande distance,
comme les expériences des
frères Chappe en télégraphie
l’avaient démontré; une
indication « positive » pour
signifier l’ouverture de signal,
inversement à la cocarde qui,
effacée et donc invisible, si-
gnifie la voie libre; la possibi-
lité de réaliser des signaux à
trois indications (aile horizon-
tale, oblique ou verticale); en-
fin le groupement facile de
plusieurs ailes sur un même
mât.
À l’inverse, les signaux à co-
carde pouvaient se prévaloir
également d’une excellente
visibilité et d’éviter les confu-
sions grâce à l’emploi de
couleurs et de formes géomé-
triques différentes: en parti-
culier les cibles rouges ou
jaunes se détachent aisément
sur un fond de végétation,
mieux que les ailes de séma-
phores ajourées. Le respect
peut être encore amélioré par
la présence d’un galon blanc
ou noir, voire blanc et noir.
L’article «Disques-signaux»
du fameux Dictionnaire de
Palaa livre une précision ja-
mais évoquée ailleurs, parce
que peut-être trop évidente:
« En général les mâts de signaux
sont placés latéralement aux
voies à défendre et à gauche de
ces voies, par rapport aux trains
arrivant. »
Mais il évoque aussi
les instructions spéciales en
vigueur sur divers chemins de
fer, imposant un
« entretien des
appareils d’éclairage »
très fré-
quent
. Peut-on en déduire
que des critères de coût (ma-
tériel et entretien) ou de sécu-
rité des agents chargés de ces
tâches auraient poussé cer-
tains réseaux à limiter la hau-
teur des signaux au plus
juste? À la fin du XIX
siècle,
qui voit l’avènement des trains
de grande vitesse, Sauvage,
dans son fameux manuel,
souligne l’évolution nécessaire
des pratiques de la conduite
en matière d’observation des
signaux
« Quand on conduit
des trains rapides, dont les iti-
néraires serrés ne permettent
guère les moindres pertes de
temps, la scrupuleuse obéissance
aux signaux exige beaucoup de
HISTOIRE

Signal PO de grande
taille situé dans une
courbe avec un talus
assez haut à Pont-Vert
(près de Bourges). Ce
signal n’a été déposé
qu’en 1986. Il était
surnommé par les
cheminots des environs
«Le grand Charles».
A. Gernigon
La Vie du Rail
– 27 février 2015

soin et d’expérience; il faut par-
faitement connaître ceux qu’on
aperçoit, ainsi que le profil et les
plus petits détails de la ligne
qu’on parcourt à toute vitesse.
Quelquefois des obstacles empê-
chent de voir facilement les si-
gnaux; il en est qu’on ne dis-
tingue qu’à une certaine distance
puis qui disparaissent momen-
tanément quand on s’en ap-
proche. On rectifie autant que
possible la position de ces appa-
reils quand elle est reconnue
défectueuse; mais des arbres en
poussant, des constructions nou-
velles, peuvent venir les masquer
à tout moment. Il est de règle gé-
nérale que tous les passages où
une grande attention est néces-
saire, le chauffeur ne doit jamais
être occupé au chargement du
foyer ou à l’alimentation: il re-
garde les signaux et surveille la
voie comme le mécanicien.
Enfin un train n’est réellement
bien conduit suivant toutes les
règles de l’art, que lorsque le mé-
canicien sait se réserver quelques
secondes, non pas précisément
pour ralentir aux bifurcations
importantes, aux grandes sta-
tions, lorsque les règlements
n’ordonnent aucun ralentisse-
ment, mais pour éviter en ces
points une vitesse excessive. »
Alain GERNIGON
et Georges RIBEILL
1. « Quel est le système de signaux que l’on emploie sur la ligne? Donner le
détail des signaux fixes, des signaux mobiles, de ceux que l’on fait aux abords
des gares, aux abords des souterrains et autres points dangereux. Indiquer
les signaux que font les gardes de la ligne, ceux des ouvriers de l’entretien,
ceux des agents des stations. » Attention à la terminologie: aujourd’hui les si-
gnaux
désignent à la SNCF des signaux
immobiles
Enquête sur les moyens d’assurer la régularité et la sûreté de l’exploitation
sur le chemin de fer
, Imprimerie impériale, 1858, p.LXXIII. Réponses des
compagnies, pp.98-99.
3. Le Châtelier, Flachat, Petiet et Polonceau, le
Guide du mécanicien
constructeur et conducteur de machines locomotives
, Dupont, Lacroix et
Baudry, 1859, p. 466.
4. Exposition universelle de 1855,
Rapport du jury mixte international
, Paris,
Imprimerie impériale, 1856, tome XX, 5
classe,
Mécanique spéciale et maté-
riel des chemins de fer
, p. 258.
5. Brame,
Étude sur les signaux de chemins de fer à double voie
, Dunod,
1867, pp. 1, 2, 20-21.
6. Brame et Aguillon,
Étude sur les signaux des chemins de fer français
Dunod, 2
édition, 1883.
7. Sur ce code de 1885, précédant celui de 1934, voir Alain Gernigon,
Histoire de la signalisation française, La Vie du Rail
, 1998, pp.18-20.
, pp. 10-15.
9. « On doit entretenir le réflecteur dans son poli, à l’aide d’une peau de cha-
mois et du rouge anglais. Il faut éviter de le frotter avec des chiffons durs
ou imprégnés de sable. Pour empêcher l’huile de geler dans le godet qui re-
çoit le trop-plein de l’huile de la lampe, quelques chefs de section font mettre
une veilleuse dans le godet qui reçoit le trop-plein de l’huile de la lampe. La
veilleuse est renouvelée à chaque tournée de garde. Par les froids rigoureux,
une veilleuse ne suffit pas. Il faut en allumer au moins deux dans chaque go-
det. » (J.-G. Palaa,
Dictionnaire législatif et réglementaire des chemins de fer
Marchal et Lacroix, 1864, pp.155-157). Informations toujours reproduites
dans les deux éditions ultérieures du
Dictionnaire
, en 1872 et 1887.
10. Sauvage,
La Machine locomotive
, Librairie polytechnique Baudry, 1894,
p. 346.
D. Wurmser 1979
Électro-sémaphore
Lartigue de la Compagnie
du Nord en gare de Saint-
Gratien (ligne de La Plaine
à Ermont-Eaubonne).

La Vie du Rail
– 27 février 2015
PRATIQUE
L
a terre ne peut à elle seule
répondre aux différentes
exigences des plantes: celles-
ci ont besoin d’un sol qui leur
convienne, d’une alimenta-
tion et une hydratation adap-
tées à leurs besoins, une pro-
tection efficace en cas de
sécheresse, de gel ou d’in-
tempéries. Deux ingrédients
sont indispensables: les
amendements, qui aideront à
améliorer la structure phy-
sique du sol, et les paillis, qui
protégeront la surface.
Selon Stéphane Marie, l’ani-
mateur du magazine de
France 5 dédié aux jardins
Si-
lence, ça pousse!
, auteur de
plusieurs ouvrages sur le jar-
«un compost fait maison,
un terreau de feuilles, de l’en-
grais vert, la tourbe de sphaigne,
la terre de bruyère et les fu-
mures animales sont autant de
moyens d’améliorer la terre
d’origine du jardin, de corriger
ses défauts éventuels, de la ren-
dre plus fertile ou d’éviter qu’elle
ne s’appauvrisse à trop pro-
duire.»
Dans son jardin de La
Maubrairie, dans le Cotentin,
cet expert utilise le compost
sur l’ensemble du terrain,
«partout où les plantes ont be-
soin d’un “plus” de nourriture.
Dans les trous de plantation des
arbres et des arbustes, dans
ceux des vivaces et des grami-
nées, au pied des grimpantes.
En règle générale, je compte une
épaisseur de 2 à 5cm que j’in-
corpore superficiellement à la
terre du jardin. Le potager est
certainement le plus gourmand:
Nous sommes en février et le jardin est au repos pour encore quelque temps. Mais rien n’empêche de
lister les bons principes et matériaux qui amélioreront le sol pour permettre aux plantes et arbustes
de prospérer. Voici quelques conseils d’expert.
Jardin.
Les bons ingrédients pour le sol
Lucie Moraillon
Le potager est gour-
mand en compost, mais
c’est la condition requise
pour récolter des fruits
et légumes en quantité.
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail

La Vie du Rail –
27 février 2015
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.45
Histoire d’un rêve
13.50
Météo
13.55
Les feux de l’amour
15.15
Voleuse d’en-
fant
17.00
4 mariages pour 1 lune de miel
18.00
Bienvenue
chez nous
19.00
Le juste prix
20.00
Le journal
20.30
My
20.40
Nos chers voisins
20.45
C’est Canteloup
20.55Person of interest
Avec : Jim Caviezel, Emerson
Michael. Reese et Shaw arrivent trop tard pour sauver Leona
Wainwright, le nouveau numéro. Ils savent qu’elle a été tuée par
Vigilance pour des informations qu’elle détenait au sujet de la
Machine, en tant qu’employée du gouvernement.
2 épisodes
22.40Person of interest
de Frederick EO Toye. Avec :
Michael Emerson, Taraji P Henson.
2 épisodes
Télé-mardi
3 mars
12.05
Tout le monde veut prendre sa place
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
14.00
Toute une histoire
15.10
L’histoire continue
15.40
Comment ça va bien !
17.10
food truck à la clé
18.15
Poker
18.50
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les paroles
19.55
Météo
20.00
Journal de
20.50Cash investigation
présenté par Élise Lucet. Ils ne
connaissent pas la crise. Ils gagnent toujours plus d’argent. La
rémunération des actionnaires explose…
22.55Infrarouge
La dynastie Wendel, fleuron de la sidérur-
gie française au XIX
siècle, a survécu à tous les bouleverse-
ments économiques depuis la première révolution industrielle et
a toujours su conserver un pied dans les affaires…
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et
des lettres
16.50
Harry
17.25
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Météo régionale
20.20
Plus belle la vie
20.50L’héritière
de Alain Tasma. Avec : Anne Marivin, Patrick
Mille. Afin d’empêcher la fusion de l’entreprise de fusils de son
mari, Philippe Keller, tué accidentellement au cours d’une partie
de chasse, Ana Keller, belle femme d’une quarantaine d’années,
prend la tête de ce fleuron des « faiseurs de fusils » stéphanois.
23.15Le divan de Marc-Olivier Fogiel
Nouveau magazine
animé par Marc-Olivier Fogiel qui recevra chaque semaine, sur
son divan, une personnalité marquante de la société française.
Canal +
12.25
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition –
partie (C)
14.05
Homeland
14.55
Homeland
15.40
Homeland
16.25
Rencontres de cinéma (C)
16.50
Diplomatie
18.15
before (C)
18.45
Le JT (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Dans la cour
de Pierre Salvadori. Avec : Catherine
Deneuve. Antoine est musicien. La quarantaine passée, il décide
brusquement de mettre fin à sa carrière. Après quelques jours
d’errance, il se fait embaucher comme concierge.
22.30Jimmy P.
de Arnaud Desplechin. Au lendemain de la
Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot
ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de
Topeka, au Kansas…
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
zoo à Paris
15.40
Planète des hommes
16.35
Urgences au
bout du monde
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Entrée libre
20.40Enquête de sante
de Bernard Faroux. Tisanes, huiles
essentielles, compléments alimentaires… Les plantes médicinales
ont envahi les rayons des pharmacies et des grandes surfaces.
22.20C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Dans
l’engrenage de l’amour
15.45
Mariage sans frontières
17.30
Les Reines du shopping
18.40
Tous les couples sont permis
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.55Peplum
de Philippe Lefèbvre. Pour cette deuxième
soirée, Bravus va encore devoir mouiller sa toge et jongler entre
une vie professionnelle stressante et une vie de famille chaotique.
22.45Peplum
de Philippe Lefèbvre. Avec : Jonathan Lambert.
F
olio a eu la bonne idée de
publier dans sa collection
de poche, Folio 2 euros, un
recueil qui réunit six nou-
velles qui traitent essentiel-
lement de la naissance du
désir qu’offrent certaines
rencontres que l’ont fait lors-
qu’on prend le train.
Jean-Christophe Rufin, l’au-
teur de
Rouge Brésil
, ouvre le
bal avec
Train de vie
. Un pho-
tographe monte dans un Co-
rail à Paris-Gare de l’Est pour
retourner dans l’isolement de
sa maison dans les Ardennes.
Il entame la discussion avec sa
voisine, une serveuse qui doit
changer au Luxembourg pour
attraper une correspondance
vers l’Allemagne. Seulement, le
train freine, s’immobilise et doucement ac-
cumule les heures de retard. Un retard qui
ne sera pas sans conséquences pour les
deux voyageurs.
Autre auteur, autre rencontre. Serge Jon-
cour nous décrit lui aussi l’émoi provoqué
par une compagne de voyage. Il rentre de
vacances dans ce Corail qui
«coulisse entre
les collines inondées de soleil, avant d’aborder
des lignes de plus en plus droites d’Île-de-
France, des rangées d’arbres de plus en plus
ordonnées le long
desquelles on
glisse jusqu’à la
nuit.»
Sombre
retour qui va se
trouver transfi-
guré par la ren-
contre avec
une belle en-
dormie. De
l’imagination
au passage
à l’acte et à
ses consé-
quences,
l’auteur nous
entraîne avec
lui dans son
questionne-
ment et ses
espérances…
Puis, dans
Ce cochon de Morin
, nous re-
trouvons tout l’humour grinçant de Guy
de Maupassant, l’un des grands maîtres
français de la nouvelle qui en publia de
nombreux recueils comme
Boule de suif
Horla
ou encore
Les Contes de la bécasse
dont est extraite cette nouvelle. Morin est
un mercier de LaRochelle qui, après s’être
encanaillé pendant deux semaines à Paris,
revient chez lui dans un train de la Com-
pagnie de Paris à Orléans. Dans la salle des
Nouvelles
Quand le désir s’éveille dans le train
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
A
ujourd’hui, la Mayenne, comme de nom-
breux départements français, ne jouit plus
d’un réseau ferroviaire local et les trains y
ont depuis longtemps laissé la place aux
bus. Mais la nostalgie de cette époque faste
est encore bien vivace.
Pierre-Alain Menant, passionné de train et
fin connaisseur de la Mayenne a produit
un ouvrage complet et richement docu-
menté (plus de 250 illustrations, photo-
graphies, cartes postales, plans et docu-
ments) sur ce passé glorieux. Publié en
octobre2014 par les Éditions du Petit Pavé,
une petite maison d’édition régionale créée
en 1995,
Un demi-siècle de petits trains en
Mayenne
se penche sur la difficile naissance
du réseau mayennais au début du
siècle, puis sur son apogée, avec ses
gares, notamment la gare centrale de La-
val, ses compagnies (Chemins de fer dé-
partementaux de la Mayenne, Chemins de
fer de la Manche et Tramways de la Sarthe)
et enfin sur son déclin et son sacrifice sur
l’autel de la rentabilité. Grâce à ce travail
rigoureux, l’auteur cultive une mémoire
émotionnelle de ces petits trains qui ont
fait l’histoire économique et sociale de cette
région. En près de 244 pages, il tente de
Culture
Rail

La Vie du Rail –
27 février 2015
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.45
Météo
13.55
Les feux de l’amour
15.15
Un bébé à bord
17.00
4 mariages
pour 1 lune de miel
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
juste prix
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.45
C’est
Canteloup
20.55Section de recherches
de Gérard Marx. Avec : Xavier
Deluc, Franck Semonin. Après avoir célébré un mariage, Pauline
Domergue, la maire du village, est retrouvée morte en tenue de
soirée, au fin fond du parc du Mercantour… mangée par des
loups ! La situation est étonnante, surtout lorsqu’on sait qu’elle
se battait pour la protection des loups dans la région.
23.00Section de recherches
de Christian Guerinel, David
Brel. Avec : Xavier Deluc, Franck Semonin.
2 épisodes
Télé-jeudi
5 mars
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.45
Météo
13.55
Les
feux de l’amour
15.15
Un bébé à bord
17.00
4 mariages pour
1 lune de miel
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Le juste prix
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.45
C’est Canteloup
20.55Section de recherches
de Gérard Marx. Avec : Xavier
Deluc, Franck Semonin. Après avoir célébré un mariage, Pauline
Domergue, la maire du village, est retrouvée morte en tenue de
soirée, au fin fond du parc du Mercantour… mangée par des
loups ! La situation est étonnante, surtout lorsqu’on sait qu’elle
se battait pour la protection des loups dans la région.
23.00Section de recherches
de Christian Guerinel, David
Brel. Avec : Xavier Deluc, Franck Semonin.
2 épisodes
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et
des lettres
16.50
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un
champion
18.45
Météo des neiges
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Météo régionale
20.20
Plus belle la vie
20.50Les évadés
de Frank Darabont. Un jeune et honnête
banquier est condamné à la prison à vie à Shawshank pour le
meurtre de sa femme et son amant. Introverti mais idéaliste et
rêveur, il se lie d’amitié avec Red, vétéran de Shawshank…
23.10Grand Soir 3
présenté par Louis Laforge, Patricia
Loison. Débat, reportages, invités décryptage, chroniques… Un
rendez-vous d’information proposé par la Rédaction nationale
de France 3.
Canal +
12.25
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition –
partie (C)
14.05
12 years a slave
16.15
La semaine de
Gaspard Proust
16.25
Supercondriaque
18.15
Le before (C)
18.45
Le JT (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand
journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Homeland
Avec : Claire Danes, Mandy Patinkin.
Carrie Mathison a donné naissance à une petite fille. Pourtant,
très vite, plusieurs événements – notamment les bavures d’un
drone au Moyen-Orient – la relancent dans le feu de l’action.
3 épisodes
23.15Shameless
À l’hôpital, Frank reprend enfin ses
esprits, apprend qu’il a épousé Sheila et qu’il a cinq nouveaux
enfants amérindiens.
13.00
Sur les toits de Sao Paulo
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
Un zoo à Paris
15.40
Révélations
sur l’univers
16.35
Allo, j’ai faim
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans
l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Entrée libre
20.40La grande librairie
François Busnel propose chaque
semaine un magazine qui suit de près l’actualité littéraire.
21.40Edouard Leclerc / Marcel Fournier – L’hyper duel
C’est l’histoire d’une lutte sans merci entre Carrefour et Leclerc…
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
La croisière mystère
15.45
Le ranch des cœurs sau-
vages
17.30
Les Reines du shopping
18.40
Tous les couples
sont permis
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.55Scorpion
Avec : Elyes Gabel.
2 épisodes
22.35Scorpion
Une mission d’entraînement dans le corps
des Marines s’avère catastrophique pour le groupe Scorpion
mais l’agent Gallo maintient son soutien…
Histoire ferroviaire
Ces petits trains qui racontent la Mayenne
Photos DR
dresser un portrait exhaustif de cette
histoire ferroviaire qui n’a pas survécu à la
baisse du trafic voyageurs et à l’augmenta-
tion du coût du charbon, mais aussi au
désengagement de l’État et des politiques
locaux.
Pour les plus nostalgiques, Pierre-Alain Me-
nant propose même un inventaire du pa-
trimoine des chemins de fer locaux tou-
jours visible aujourd’hui, dessi-
nant ainsi un parcours dans toute
la Mayenne sur les traces de cette
histoire ferroviaire aujourd’hui
disparue. L’ouvrage intéressera
essentiellement les passionnés
de réseaux secondaires ou les
amoureux de la Mayenne, mais
aussi tous les nostalgiques de ces petits
trains qui serpentaient à travers les cam-
pagnes françaises.
Samuel DELZIANI
Un demi-siècle de petits trains
en Mayenne
par Pierre-Alain Menant.
Éditions du Petit Pavé.
Prix: 26euros.
La Vie du Rail –
27 février 2015

sur laviedurail.com/tv

Télévision

Cinéma

Livre

Internet

Musique

Télé-vendredi
6 mars
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.47
Météo, trafic info
13.55
Les feux de l’amour
15.15
Les yeux de l’amitié
17.00
4 mariages pour 1 lune de miel
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Le juste prix
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.35
Météo
20.40
Nos chers voisins
20.45
C’est Canteloup
20.55Les extra-ordinaires
présenté par Christophe
Dechavanne. Premier divertissement mettant en scène des
Français ordinaires aux capacités extraordinaires ! 8 candidats
aux facultés hors-normes, 8 défis presque irréalisables, 1
grand gagnant.
23.35Vendredi, tout est permis avec Arthur
présenté
par Arthur.
France 2
12.05
Tout le monde veut prendre sa place
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
13.50
Météo, Point route
14.00
Toute
une histoire
15.10
L’histoire continue
15.40
Comment ça va
bien !
17.15
Mon food truck à la clé
18.10
Point route
18.15
Joker
18.50
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les
paroles
19.55
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.40
Alcaline
20.50Boulevard du palais
de Marc Angelo, Marc Angelo,
Jean-Marc Vervoort, Jean-Marc Vervoort. Une femme est
retrouvée morte par ses deux fils. Tout accuse l’ex-mari, qui
vient de sortir de l’asile après 7 ans d’internement.
22.25Ce soir (ou jamais !)
présenté par Frédéric Taddeï.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Un cas pour deux
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.25
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
18.45
Météo des neiges
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Météo régionale
20.20
Plus belle la vie
20.50Thalassa
Thalassa pose son sac dans un site
éminemment maritime : la mer, une falaise, un phare. Un décor
naturel depuis lequel Georges Pernoud présente l’émission.
23.20Du côté de chez Dave, l’intégrale
Ce soir, retrou-
vez en exclusivité l’intégrale de l’émission, tout ce que vous
n’avez pas vu dimanche et plus ! A la manière d’un rendez-vous
« entre amis », Dave reçoit un invité principal…
Canal +
12.25
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition –
partie (C)
14.05
Divin enfant
15.30
Spécial investigation
15.55
Captain america : le soldat de l’hiver
18.15
Le before
18.45
Le JT (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Babysitting
de Philippe Lacheau, Nicolas Benamou.
Avec : Philippe Lacheau, Alice David. Faute de baby-sitter pour
le week-end, Marc Schaudel confie son fils Rémy à Franck, son
employé, « un type sérieux » selon lui. Sauf que Franck a
30 ans ce soir et que Rémy est un sale gosse capricieux…
22.20Prêt à tout
de Nicolas Cuche. À à peine 30 ans, Max
est devenu millionnaire… et s’ennuit. Un jour, il découvre que
son amour de jeunesse est en passe d’être licenciée…
France 5
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
zoo à Paris
15.40
Les Massaïs et le lion
16.35
Planète
insolite
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Entrée libre
20.35On n’est pas que des cobayes !
Agathe, Elise,
Vincent, David et James emploient les grands moyens pour
tordre le cou aux idées reçues.
2 épisodes
22.25C dans l’air
présenté par Caroline Roux.
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
Un si bel inconnu
15.45
Un secret bien
enfoui
17.30
Les Reines du shopping
18.40
Tous les couples
sont permis
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.55Elementary
Avec : Lucy Liu. Désormais à son compte,
Watson n’a pas eu de nouvelles de Sherlock depuis son départ
précipité auprès du MI6 à Londres huit mois plus tôt.
22.40Elementary
Avec : Jonny Lee Miller, Lucy Liu.
DIALOGUE
L
ecteur assidu de
La Vie du Rail
je ne puis m’empêcher de réagir à
la lecture de votre article « Poitiers
– Limoges. La LGV des princes»
(paru dans le n°3503). Ce n’est
pas sur le fond, avec lequel je suis
à 100% d’accord, mais sur le
préambule que je me sens
agressé. Vous écrivez:
« Rappro-
cher de Paris la Corrèze, ses prési-
dents actuel et passé, son désert
démographique, son économie
vacillante ne saurait être un projet
sérieux en ces temps de vaches
maigres. »
(…) Tout le monde ne
peut pas vivre dans des régions
surpeuplées à l’économie floris-
sante. Est-ce une raison pour
mépriser les autres?
Je rappelle quand même
quelques chiffres: Brive (50000
habitants) est une gare importante
sur l’axe Paris – Toulouse. La ville
est au cœur d’une communauté
d’agglomération
d’environ
110000 habitants. Elle est le
pôle d’attraction commercial
d’une zone beaucoup plus
peuplée qui regroupe la quasi-
totalité du département de la Cor-
rèze, le nord du département du
Lot et le sud-est du département
de la Dordogne. (…) Il n’y a certes
pas de grands groupes industriels
mais une multitude de PME qui
luttent dans un contexte mondial
difficile. Et le tourisme attire de
nombreux visiteurs étrangers, en
majorité britanniques et néerlan-
dais. Cela étant précisé, je sous-
cris entièrement à vos considéra-
tions sur le projet de construction
d’une ligne à grande vitesse Poi-
tiers – Limoges. Il s’agit d’un projet
idiot et je pèse mes mots. Vouloir
consacrer deux milliards d’euros
au minimum pour construire une
ligne de 105 kilomètres qui servira
à quelques privilégiés pour un tra-
jet plus long mais en TGV! Et satis-
faire l’ego des élus de la Haute-
Vienne au détriment des intérêts
des habitants de la Creuse et de
l’Indre, relève de l’absurde.
Je me souviens d’un temps où les
élus de la Corrèze étaient opposés
au projet mais Bernadette Chirac
avait donné son appui et tous les
élus avaient changé de cap… Je
pense honnêtement qu’il vaudrait
mieux consacrer une somme
moindre à la modernisation du
Polt et mettre Brive à trois heures
de Paris, Limoges à deux heures
avec de bonnes dessertes, du
matériel rénové et un service à
bord appréciable. Ce serait suffi-
sant. Cela permettrait aussi bien
de desservir le sud de Brive,
jusqu’à Cahors au moins, qui est
le grand oublié. Pour mémoire, la
région est desservie par deux
autoroutes qui se croisent à Brive
à savoir: l’autoroute A20 l’Occi-
tane de Paris à Toulouse et l’auto-
route A89, dite des 3 A (Atlantique,
Auvergne, Alpes) qui relie Bor-
deaux, Clermont-Ferrand et Lyon.
Un aéroport moderne Brive-Vallée
de la Dordogne est en service
depuis 2010. Le train, qui a contri-
bué à l’essor de la ville au XIX
siè-
cle, va-t-il rester à la traîne?
Michel Sabri,
La Chapelle-aux-Brocs (19)
Projet de la LGV Poitiers – Limoges.
Une absurdité
Pour la rubrique
courrier des lecteurs
adressez vos courriers à: Chantal Blandin,
La Vie du Rail
11, rue de Milan 75009 Paris
ou envoyez un e-mail à:
chantal.blandin@laviedurail.com
La Vie du Rail
– 27 février 2015

Comme alternative au projet de LGV Poitiers – Limoges, on pourrait
envisager la modernisation du Polt et la rénovation de son matériel. Ce
qui mettrait, à moindre coût, Limoges (photo) à deux heures de Paris.
Christophe RECOURA Photorail La Vie du Rail
Erratum
Nous avons commis une
regrettable erreur dans
notre article «Comment
choisir son contrat
de prévoyance?» publié
en pages28 et29 de
La Vie
du Rail
n°3506, daté
du 13février 2015.
Dans le carnet d’adresses,
nous avons indiqué les
coordonnées de la Caisse
de prévoyance et de retraite
du personnel de la SNCF,
située à Marseille. Or cette
caisse n’est pas une
mutuelle complémentaire,
mais une caisse de maladie
à part entière des agents
retraités. Nous remercions
l’aimable et attentif lecteur
qui nous a signalé cette
maladresse.
Précision
Les photos illustrant l’article
du numéro du 13février
dernier de
La Vie du Rail
(pages18 et19)
consacré à
la fermeture du Technicentre
d’Oullins près de Lyon ne
correspondent absolument
pas à la situation de 2015.
Précisons, comme nous
aurions dû l’indiquer en
légende et ainsi que nous
le fait remarquer un lecteur,
ancien d’Oullins Machines,
André Gouttenoire, qu’elles
montrent pour la partie sud
de la photo aérienne ainsi
que la photo frontale les
anciens ateliers d’Oullins
Voitures. Ces ateliers ont
été fermés depuis de nom-
breuses années et démolis
maintenant pour laisser la
place pour une grande part
au métro et à la nouvelle
gare d’Oullins ainsi qu’à la
gare routière.
A
vec un effectif stable (envi-
ron 700 adhérents), le
Cercle littéraire des écrivains
cheminots
(Clec) affilié à l’
Union
artistique et intellectuelle des
cheminots français
, association
de défense de la langue fran-
çaise, n’a rien perdu de sa com-
bativité. En témoigne l’ordre du
jour de son assemblée générale
annuelle du 24janvier, à Paris-
Est, qui a réuni une cinquan-
taine de membres et des invi-
tés. À l’actif du Clec, figurent
notamment les actions intentées
en justice contre les universités
qui ne respectent pas la loi Fio-
raso qui stipule que le français
est la langue de l’enseignement,
des examens et concours. Son
regret:
« que le 20
anniversaire
de la loi Toubon, relative à l’em-
ploi de la langue française, ait eu
lieu dans un relatif silence »
. La
diffusion de la revue bimestrielle
Le Dévorant
se maintient à 600
exemplaires expédiés à travers
la France et une dizaine vers
l’étranger. Mais suite au décès
brutal de Geneviève Frigui, qui

La Vie du Rail –
27 février 2015
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
CLEC
, défenseur de la langue française
Ardent défenseur de la langue française, le Cercle littéraire des écrivains cheminots
reste combatif et multiplie les initiatives : concours littéraire, ateliers d’écriture
en groupe ou
via
Internet, cercle de lecture, dictée ludique, rencontres…
64
e
concours littéraire: c’est parti!
Le 64
concours littéraire des cheminots francophones de l’UAICF,
organisé par le Clec, est ouvert jusqu’au 31mars aux cheminots
(actifs, retraités et ayants droit), salariés assimilés (CCE, CER, as-
sociations cheminotes) ou simples adhérents du Clec. Il propose
quatre sections: texte en prose (récit, nouvelle, conte) ayant un rap-
port avec le train, texte en prose à sujet libre, poésie régulière et
poésie libérée ou prose poétique. Les manuscrits doivent être trans-
mis avant le 31mars 2015 au Cercle littéraire des écrivains chemi-
nots (Clec), Concours 2015, 7-9, rue de Château-Landon, 75010
Paris).
Règlement complet consultable sur www.clec-asso.fr/concours
Contact:
par courrier, 7-9, rue de Château-Landon, 75010 Paris.
Tél.:
0183926599 (répondeur).
Courriel:
clec@sfr.fr
Site Internet:
www.clec-asso.fr
Les lauréats du concours littéraire.

La Vie du Rail –
27 février 2015

José Claveizolle
José Claveizolle
M
on premier est spor-
tif amateur, en équipe,
en rando cycliste, ma-
rathonien, etc. Mon
deuxième est « mono-
ligniste » (il a même
inventé le mot), c’est-
à-dire l’art de dessiner
une silhouette ou un
paysage en un seul
coup de crayon
(comme le fameux
monsieur Linéa, créé
en 1971 par Osvaldo
Cavandoli pour la TV
italienne). Mon troi-
sième est ténor, en
solo (en studio et en
public accompagné
par une pianiste) ou dans une chorale
d’hommes. Mon quatrième est un poète proli-
fique et grand prix UAICF (prix Raymond-Bes-
son) au dernier concours littéraire du Clec pour
son poème
Les Étés à venir
. Mon tout est
l’époustouflant Édouard Piolet, un Stéphanois
pur jus, cheminot, et fidèle membre du Clec
depuis 1964. Cet ex-agent administratif qui
travailla entre autres à direction générale,
« près
du Bon Dieu »
, au
« 88 »
(rue Saint-Lazare, à
Paris) est retraité depuis 1993.
C’est en 1964, sur l’insistance de feu Raymond
Besson alors président du Clec, qu’il participa
au concours annuel de l’association, remportant
du premier coup le prix René-Violaines (poésie
classique).
« Un exploit »
, dit-il, qu’il ne renou-
vellera que… cette année, soit cinquante ans
plus tard, malgré de nombreuses participations,
toutes primées ou mentionnées. C’est que de-
puis l’adolescence, Édouard n’a jamais cessé
d’écrire ni, ce qui va souvent avec, de lire les
grands auteurs humanistes. Membre depuis
1965 de la chorale cheminote Lutèce, il a com-
mencé à écrire des chansons, paroles et mu-
sique, en 1985. Il a également engagé une col-
laboration artistique avec la pianiste Suzanne
Vengeon sur les scènes de la région stéphanoise
et au-delà. Le duo cé-
lèbre les plus belles
signatures de la chan-
son française enga-
gée: Léo Ferré, Mou-
loudji et, surtout, le
« bon tonton mousta-
chu »
, Georges Bras-
sens, pour lequel
Édouard et Suzanne
recevront le prix ho-
monyme en 1996 au
Théâtre de la mer, à
Sète, à l’occasion du
quinzième anniver-
saire de la disparition
de l’auteur de
L’Au-
vergnat
Édouard vibre pour la
poésie et invente sans cesse de nouvelles formes
de spectacles – conférences sur Aragon et Bras-
sens, concerts en duo ou en trio avec Karine
Safart, stéphanoise elle aussi, montages poé-
tiques – et a animé nombre de manifestations
de l’UAICF, notamment avec la musicienne Ma-
rie-Andrée Balastre et la comédienne Rolande
Pignolet, deux autres membres du Clec. Lau-
réat du Grand Prix des poètes de l’Ouest en
2008 (Saint-Nazaire) et deuxième Grand Prix
Raymond-Besson, il a publié un recueil de
prose poétique,
Le Voyage immobile (voir ci-des-
sous)
, préfacé par son ami Henri Merle qui ré-
sume ainsi le talent d’Édouard Piolet comme
« une écriture solide comme du marbre, vivante
comme un arbre, mais sans feuilles mortes. »
J. Cl.
Ses textes:
Le Voyage immobile
(recueil).Éd. Claude
Bussy, 42110 Mizérieux;
Zigzag, poésie en ricochets.
Avec Suzanne
Vengeon (édité chez Bayon Espace Création,
Saint-Étienne);
Not’emo
(CD, 15 titres). Avec Suzanne
Vengeon. Disponibles auprès des auteurs:
suzanne.vengeon@free.fr
Édouard Piolet, stéphanois, poète,
chanteur et lauréat 2014
Laurence Dallot, secrétaire
du concours.
Le lauréat Édouard Piolet avec sa complice
artistique, la pianiste Suzanne Vengeon.
José Claveizolle
La revue du Clec paraît tous
les deux mois.
assurait le secrétariat de rédac-
tion avec Armelle Devillé, le Clec
doit poursuivre la conception de
la revue sans elle. La fréquenta-
tion du site Internet (www.clec-
asso.fr), animé par André Bon-
nisseau,
« continue à se développer,
ce qui en améliore le référence-
ment. »
Une infolettre est publiée
chaque mois pair,
Le Dévorant
paraissant les mois impairs.
Comme tous les ans, l’associa-
tion a proposé moult activités
culturelles à ses adhérents,
« sous
la forme d’ateliers ou de rencontres
délocalisées qui sont autant d’oc-
casions de nouer ou renouer des
contacts avec ceux qui vivent loin
de Paris et sa banlieue »
. Citons
les ateliers d’écriture parisiens
une fois par mois (Denise Thé-
mines), qui attirent une petite
dizaine de personnes pour deux
heures de jeux d’écriture; l’ate-
lier d’écriture de Toulouse (Lau-
rence Dallot) qui poursuit ses
rencontres mensuelles malgré
des difficultés à trouver un lo-
cal; l’atelier Internet (Mireille
Gras) qui rassemble treize par-
ticipants dont les textes sont pu-
bliés dans la rubrique «Jet
d’encre» du
Dévorant
(leur ré-
union en mars2014 à Mont-
martre fut une réussite); et en-
fin, l’atelier Clecture (Marie-
Christine Vacavant) avec une
douzaine de lecteurs passionnés
qui commentent chaque tri-
mestre trois ouvrages choisis.
2014 a été riche en rencontres
et sorties: un stage de lecture à
voix haute (Julien Köebrich), le
spectacle sur Jean-Jacques Rous-
seau, joué par William de La
Rocca, un « week-end chez les
Ch’tis » en mai, un atelier dé-
centralisé à Marseille en mai qui
fut l’occasion d’une rencontre
avec la troupe cheminote du
Théâtre Corail, une promenade
auHavre en octobre pour dé-
couvrir la lumière du peintre Ni-
colas de Staël et enfin, pour clore
l’année, une visite des Archives
nationales à Pierrefitte. Sans ou-
blier la dictée de la bibliothèque
de Romilly et deux ateliers
d’écriture, l’un au Technicentre
SNCF de Pantin, l’autre dans la
bibliothèque de Paris-Nord. En-
core et toujours pour le plaisir
de la langue française…
José CLAVEIZOLLE

La Vie du Rail –
27 février 2015
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Palmarès du concours
Et le gagnant est…
Pour le 63
concours littéraire du Clec, affilié à l’UAICF, le jury a dé-
partagé 18 textes parmi les 66 manuscrits reçus (contre 67 l’an
dernier).

section (récit, nouvelle, conte ayant un rapport avec le
chemin de fer):
prix et Prix spécial de la Délégation générale à la langue fran-
çaise et aux langues de France: Emmanuel Tahon (Belgique) pour
Le Gaucher
prix: Roger Texier (Vendée) pour
Découche
prix: Virginie Perraud (Paris) pour
La Petite Traverse

section (récit, nouvelle, conte à sujet libre):
prix: Julien Köberich (Paris) pour
Jean-Paul Dugommier
prix: Emmanuel Tahon (Belgique) pour
La Belle aux cheveux d’or

section (poésie régulière):
– Prix René-Violaines (1
prix) et Prix spécial de l’UAICF-Prix
Raymond-Besson: Édouard Piolet (Loire) pour
Les Étés à venir (voir
encadré p.39)
prix: Paul Baïsset (Hérault) pour
La Rose impubère
prix: Jean Havel (Moselle) pour
C’est un petit pays

section (poésie libérée ou prose poétique):
prix: Paul Chaperon (Paris) pour
Rouges engelures
prix: Georges Wallerand (Val-de-Marne) pour
Saisons
prix et Prix spécial du CCE: Julien Köberich (Paris) pour
Ensable-moi
Le groupe de danseurs amateurs L’Empire de la Danse, la Danse de l’Empire, présidé par Jackie
Letourneur, a conclu agréablement la journée. Les tenues ont été réalisées par les danseuses elles-mêmes.
José Claveizolle

LE COUP DE CŒUR
La Pensionnaire du bourreau
D’Olivier Dutaillis (Albin Michel).
ROMAN. Arrivée à
Paris en pleine fièvre révolutionnaire, Manon habite
chez les Sanson, célèbres bourreaux royaux. Tandis
que l’agitation règne au sein du Palais Royal, la jeune
fille travaille, pose pour le peintre David, vit avec un
député de la Constituante…
ET AUSSI…
ISS
LABAMAETSESPETITSSECRETS
ROMAN. Alabama, 2008. Maggie, quinquagénaire, ex-miss
Alabama, célibataire sans enfants, a pris sa décision: elle va
quitter ce monde. Mais un imprévu bouscule ses plans: une
énigme à résoudre…
Fannie Flagg (Le Cherche-Midi)
ESAMISSIPROCHES
ROMAN. Gabbie, Billy, Izzie, Andy et Sean se connaissent
depuis l’école maternelle et se sont juré d’être toujours là les
uns pour les autres. Un serment difficile à tenir…
Danielle
Steel (Presses de la Cité)
AISEUSED
ANGES
POLAR. L’île de Valö en Suède, Pâques 1974. Une famille
disparaît sans laisser de traces. Seule la petite Ebba, âgée
d’un an, erre dans la maison abandonnée…
Camilla
Läckberg (Actes Sud-Actes Noirs)
ERULDELGGER
POLAR. Le commissaire Yeruldelgger est appelé dans la
steppe par des nomades qui ont découvert près de leur
yourte un corps et un tricycle d’enfant. Lauréat 2014 du Prix
SNCF du polar.
Ian Manook (Albin Michel)
OYEN
GEEXPLIQUÉENIMAGES
BEAUX-LIVRES. Cette période fut créatrice dans les
domaines artistiques, universitaires, moins dure avec les
femmes qu’en d’autres temps.
Jacques Le Goff, Jean-
Louis Schlegel (Seuil)
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
La Vie du Rail –
27 février 2015

La sélection de la Bibliothèque centrale
de prêt par correspondance du CCE
Tout au long de l’année, la BCPC reste à votre écoute pour vous
conseiller pour vos lectures. Tél.: 0143455419
E-mail: bcpc@ccecheminots.com
Site Internet: www.bcpc-ccecheminots.com
Pour fêter la langue
française
La Semaine de la langue française
et de la francophonie, rendez-vous
des amoureux des mots dont les
membres du Clec
(lire page38
dans ce n°)
, fêtera son 20
anniversaire du 14 au 22mars, à
travers des événements phares:
un grand bal francophone à la
Maison des métallos (94, rue Jean-
Pierre-Timbaud, Paris XI
le 13mars à partir de 20h30,
des rendez-vous à la TV et la radio
(le 16mars), sieste littéraire,
concours d’orthographe et bal
littéraire au ministère de la
Culture (rue de Valois, Paris I
les 16, 17 et 18mars. Mais aussi
avec les écoles, hôpitaux,
bibliothèques, librairies, musées,
maisons de retraite qui prévoient
une foule d’animations: ateliers
d’écriture, dictées, spectacles…
Rens.: www.semainelangue
francaise.culture.fr
FGRCF. Rendez-vous
à Dijon
La section de Dijon de la
Fédération générale des retraités
des chemins de fer que préside
Jean-Pierre Jalquin organise son
assemblée générale le 1
avril à
9h, au CFA La Noue-Bourgogne à
Longvic. L’animateur sera Jean-
Pierre Bougaud, responsable
régional Bourgogne-Franche-
Comté. La réunion sera suivie d’un
repas (22
/personne). Date limite
des inscriptions: le 17mars
auprès de la permanence du
mercredi (de 14h30 à 16h30), 7,
rue du Docteur-Chausset, ou par
courrier au siège de la section:
FGRCF, Maison des associations,
boîte AA4, 2, rue des Corroyeurs,
21068 Dijon Cedex.
Une journée aux
Archives nationales
pour la généalogie
Les généalogistes amateurs, dont
ceux du Cercle de généalogie des
cheminots, participeront à la
journée d’études «Des racines
pour créer l’avenir», initiée par
la Fédération française
de généalogie le 28mars, aux
Archives nationales à Pierrefitte-
sur-Seine (Seine-Saint-Denis).
L’objectif: donner des repères et
conseils pratiques aux personnes
(enseignants, bibliothécaires,
animateurs…) souhaitant animer
des activités de généalogie et/ou
d’histoire familiale, avec des
jeunes en milieu scolaire. Parmi
les thèmes prévus:
comment animer un atelier avec
des collégiens et lycéens;
comment faire de la généalogie
autrement (généalogie non
personnelle, histoire des familles,
d’un quartier, d’une rue, jeux
généalogiques…);
faire la généalogie des familles
d’aujourd’hui.
Rens.: colloque.racines.avenir
@gmail.com
Partez en randonnée
avec l’ATC
Tout au long de l’année, les
sections parisiennes de
l’Association touristique des
cheminots continuent de vous
donner rendez-vous en gare pour
partir en balade dans les environs
de Paris et au-delà.
• dans le Val-d’Oise:
en forêt
de Montmorency, de Vaucelles
à Taverny, le 19mars (18km).
Départ de Paris-Nord, gare
banlieue (voies 30 à 33): 8h30 (dir.
Valmondois). Rens: 0686106293
• en Indre-et-Loire:
à Chinon,
entre vignes et coteaux, le
24mars (15km). Départ de Paris-
Montparnasse: 7h46 (TGV 8341).
Changement à Saint-Pierre-des-
Corps pour Tours: 8h46/9h05.
Changement à Tours pour Chinon
(TER): 9h15. Chacun se munira
de ses billets et réservations.
Rens.: 0664941162
• en Seine-Saint-Denis:
le canal
de l’Ourcq, de Sevran-Livry à la
Bastille ou la gare de Lyon, le
25mars (19km). Possibilité de
quitter la randonnée dans Paris.
Départ de Paris-Nord: 8h27
(RER B, gare souterraine).
Rens.: 0682486199
• Contacts:
Paris Île-de-France
Nord, 0146075665 ou
0158205529. Paris-Sud:
0143074242.
Pour emprunter ces livres: BCPC, 140, rue de Bercy,
75012 Paris. Tél.: 0143455419.
À lire.
Polar nippon en BD
P
etites coupures à Shioguni
, de Florent Chavouet
(Éd. Philippe Picquier), a remporté le Fauve
Polar SNCF le 31janvier au Festival interna-
tional de la BD d’Angoulême. Ce polar éner-
gique et burlesque, conçu comme un rapport de
police avec documents et annexes, met en scène
des yakuzas, les redoutables gangsters nippons.
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS

La Vie du Rail –
27 février 2015
L
’Association des agents Trac-
tion de Dijon-Perrigny
(AATDP), dont le but est de
resserrer les liens entre conduc-
teurs de train actifs et retraités,
fête ses 50 ans cette année.
Rappelons que l’objectif prin-
cipal de l’association est d’or-
ganiser la cérémonie du « der-
nier train » pour les
conducteurs qui font valoir
leurs droits à la retraite afin que
leur dernier jour de travail soit
un jour de fête. Elle compte
actuellement 323 membres:
159 actifs et 164 retraités.
La dernière assemblée géné-
rale, le 24janvier, a permis de
faire le point sur l’année écou-
lée. La séance fut la dernière
E
n prélude au congrès national de mars
prochain, l’assemblée générale de l’
Union
fédérale des retraités
(UFR) du Languedoc-
Roussillon a réuni entre autres Éric Tour-
nebœuf, président de l’UFR, Bernard Le-
pingle, président de l’UFR Sud-Est, Chris-
tian Durand, président de l’UFR de Mont-
pellier, et Christelle Journet, coordinatrice
régionale pour le congrès national UNSA
Interpro. Parmi les sujets abordés lors de la
réunion, figuraient la nécessité d’une
meilleure coordination avec les unions ré-
gionales pour mieux suivre « le passage
d’actifs à retraités », le blocage des pen-
sions et retraites, les nouveaux périmètres
d’activités de la SNCF, la contribution en
amendements déposés par l’UNSA dans le
cadre de la réforme ferroviaire, l’évolution
des comités d’entreprise et des instances
syndicales et l’impérieuse nécessité pour
les UR d’évoluer afin de coller au plus près
à ces entités.
Prochains rendez-vous: le congrès national
en mars à Montpellier, le congrès Sud-Est
en 2016 à Vittel et l’assemblée générale à
Marseille.
Michel BROUILLET
1965-2015:
les 50 ans de l’Association des
UFR.
Débat d’idées en Languedoc-Roussillon
Michel BROUILLET
La tribune avec Éric Tournebœuf (à gauche) lors de l’assemblée générale de l’UFR.
Photos Bernard CERCKEY

La Vie du Rail
– 27 février 2015
À vous
Trois petits jeux
pour vous remuer
les méninges

D’abord, en suivant à la
trace un facétieux voyageur
qui jalonne d’indices le récit
de son parcours en train,
à vous de reconstituer
de gare en gare, de ligne en
ligne, l’itinéraire qui l’entraîne
à travers l’Europe.

Puis nous vous invitons
à identifier une photo.
Trois possibilités vous sont
proposées, parmi lesquelles
la plus proche de la réalité
n’est pas forcément la plus
attendue.

Enfin, une série
de questions pour lesquelles
vous devrez cocher la bonne
parmi trois réponses
possibles.
De quoi vérifier
que vous connaissez votre
chemin de fer sur le bout
des doigts, ou enrichir
vos connaissances…
Vous séchez complètement?
Vous avez des doutes?
Mon voyage commence un lundi matin
vers six heures. Je me rends à la gare
–un ancien bâtiment de la Marine
royale– entièrement rénovée pour l’ar-
rivée du TGV, il y a quelques années.
Trois trains, que l’on appellerait TER au-
jourd’hui, vont partir dans une poignée
de minutes: l’un vers le nord rejoindre
le chef-lieu de région, un autre vers le
sud en direction d’une autre capitale ré-
gionale et le mien, une « Caravelle »
rouge et crème qui va prendre la direc-
tion de l’ouest.
De cette gare on peut aussi partir vers
l’est, mais il n’y a pas de circulation à
cette heure de la journée.
Nous partons sous ralentissement 60 et,
après avoir franchi le tunnel qui traverse
le centre-ville, nous marquons une pre-
mière halte (aujourd’hui disparue) près
des bâtiments historiques d’une entre-
prise artisanale devenue entreprise
mondiale au cours du XX
siècle.
Rappel 60 et deux feux blancs à l’indica-
teur de direction, nous quittons la grande
ligne du sud et traversons une ancienne
route nationale transformée en voie ur-
baine. La gare suivante marque la fin de
la double voie.
Au détour d’une boucle du fleuve, qui de
près ou de loin va longer la première
partie de notre itinéraire, nous arrivons
dans une petite bourgade de mille âmes
au passé industriel très riche. Premier
croisement: un X 2400 et sa remorque,
qui emmènent les scolaires vers leurs
collèges et lycées respectifs le lundi ma-
tin. Les gares se suivent et mon train ar-
rive dans une petite ville devenue cé-
lèbre lorsqu’un président de la
République a choisi d’y établir sa der-
nière demeure. Nous longeons mainte-
nant une base aérienne de l’armée de
l’air et arrivons dans la deuxième ville
du département, connue pendant vingt-
cinq ans pour son festival cinématogra-
phique mais surtout pour un alcool cé-
lèbre produit dans de nombreuses
propriétés dont on reconnaît les murs
noircis par
« la part des anges ».
Nou-
veau croisement avec un train identique
au mien, qui se dirige vers ma ville de
départ. Elle aussi a son festival interna-
tional, en janvier de chaque année.
Après quelques gares, changement de
département et changement de train. Je
monte dans un express qui traverse tout
le pays, de l’ouest au sud-est, et qui me
déposera sur mon lieu d’études, à
quelques dizaines de kilomètres. Le train
X 4300 poursuit sa route et, après un
changement de sens de marche, attein-
dra son terminus: une cité balnéaire au
bord de l’océan, que l’on aperçoit de loin
grâce à la haute flèche de son église de
style moderne.
Au pays des festivals
RÉPONSES P.50
Ce mois-ci, notre rédacteur habituel cède sa place à un lecteur, qui nous a spon-
tanément envoyé la lettre suivante:
«Bonjour,
Lecteur de
La Vie du Rail
depuis de nombreuses années, j’apprécie les énigmes
parfois proposées. Je vous propose donc de faire découvrir aux lecteurs le trajet que
j’ai effectué chaque lundi et chaque vendredi dans l’autre sens durant deux an-
nées scolaires pour mes études. Peut-être que cela donnera des idées à certains
lecteurs pour la plus grande joie des autres…»
Si, comme ce lecteur (qui a souhaité que son nom ne soit pas publié), vous avez
également des propositions, n’hésitez pas à nous les envoyer!
Conception
Patrick LAVAL