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UGS : 3507_LVDR Catégories : ,

Description

3507
20 février 2015
HEBDOMADAIRE
FRANCE 2,50
BELGIQUE 2,85
SUISSE 4,80 FS
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De 10h00 à 18h00 sans interruption
Dans les locaux historiques de La Vie du Rail
11 rue de Milan – 75009 Paris
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du 4 au 6 mars 2015
Déstockage/ Braderie
Prix défiants toute concurrence
La Vie du Rail
– 20 février 2015
À la une…
En couverture
La SNCF a accueilli, en gare de Paris-Lyon
le 26janvier, les signataires du partenariat Expo
Milano 2015 à bord d’un TGV spécialement décoré
et pelliculé.
� Projecteur
France – Italie. Des TGV pour l’Expo universelle
de Milan
� Actualités
Languedoc-Roussillon. Une bibliothèque
digitale à bord des TER
Rhône-Alpes. Une nouvelle agression relance
le débat sur le droit de retrait
Social. Des cheminots aux côtés de gaziers
et d’électriciens
p. 10
«Mangrove Towers» gare du Nord.
Paris, capitale de la transition énergétique…
p. 11
Suède. Alstom fournira 25 automotrices
régionales de plus en Scanie
p. 12
États-Unis. Keolis cumule les pénalités
à Boston
p. 13
� Histoire
Sécurité. Une série noire d’accidents:
des catastrophes révélatrices?
� Bonnes feuilles
Images de trains. Un Anglais sur les rails
de France
� Les programmes télé,
� Dialogue
� La vie des associations
Patrimoine. En Alsace, l’anniversaire de quatre
lignes plus que centenaires
�Petites annonces, Jeux,
Agenda
� sommaire
Pour joindre La Vie du Rail
STANDARD:
tél.: 0149701200
ABONNEMENT:
11, rue de Milan, 75440 Paris Cedex 09
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de 7h30 à 20h du lundi au vendredi et de 9h à 20h le samedi
13, rue d’Amsterdam – Gare Saint-Lazare – Paris VIII
Portrait. Elle brise les barrières
du sexisme à grande vitesse
(p.28)
New York. Une campagne
de sensibilisation du métro
détournée
(p.30)
Événement. Le musée
du Chemin de fer de Catalogne
fête ses 25 ans
(p.32)
Culture rail
Photo de couverture: © SNCF/Éric Morency
La SNCF accélère sur le
digital.
Après avoir lancé il y a
quelques jours sa nouvelle
application baptisée «SNCF»,
qui doit devenir l’application
unique de l’entreprise, la
compagnie ferroviaire a lancé
le 10février son nouveau plan
digital. Elle promet notamment
un accès Internet dans tous ses
trains fin 2016.
Piano en gare. En avant la
musique.
Parmi 900 vidéos
postées sur YouTube, 43
finalistes ont été sélectionnés
par les sept jurys régionaux
du concours Piano en gare.
Un grand jury, réuni autour du
musicien et animateur André
Manoukian, parrain de cette
manifestation organisée par
la SNCF en partenariat avec
Yamaha, va maintenant
désigner parmieux les quatre
meilleures prestations.
France. Les trains de nuit
seront russes.
La SNCF
envisage de donner une
nouvelle vie aux trains de nuit
en France, en s’appuyant sur
le savoir-faire des Russes,
affirme Vladimir Iakounine,
président de la société des
chemins de fer russes RZD
dans un entretien au quotidien
Les Échos
daté du 2février. Le
président de RZD annonce qu’il
fournira
«des trains de nuit
modernes sur les lignes
choisies par la SNCF […] d’ici
à la fin de cette année».
PLACE AUX ÉTOILES
La grille et les grades
Tout le monde le sait, la fusion
de RFF et de SNCF Infra se fait
dans la joie, la bonne humeur,
et les pleurs que l’on verse sont
des larmes de joie.
À quelques exceptions près.
Reprenons. Les personnels de
RFF étaient plutôt mieux payés
que ceux de la SNCF. Il s’agit
maintenant de les faire entrer
dans la grille SNCF. Pas question
de baisser leur salaire. Or, à la
SNCF, un salaire équivaut à un
grade. Résultat, les ex-cadres de
RFF se trouvent à compétence
égale hiérarchiquement
supérieurs à ceux de la SNCF. Ce
que ces derniers n’apprécient pas
tous. Les ingrats! Ils ont obtenu
ce qu’ils voulaient: le retour
de RFF dans le giron SNCF. Oui,
mais ils assistent à ce qu’ils
redoutaient: la prise de pouvoir
de RFF sur l’Infra.
L’ANECDOTE
Le train d’
Harry Potter
débarque à Londres
Le Warner Bros Studio Tour London inaugure en mars un nouvel espace de
2000m
accueillant le vrai Poudlard Express, avec la vieille Olton Hall n°5972,
qui a servi de décor à
Harry Potter
C’est la baisse du nombre de vols de mé-
taux en 2014, résultat des mesures renfor-
cées de surveillance du réseau.
À SUIVRE
La Vie du Rail
– 20 février 2015

D
epuis le 3février, les voya-
geurs qui empruntent les
TER du Languedoc-Rous-
sillon se voient proposer un
nouveau service expérimen-
tal: la Bibliothèque digitale
TER. Développée avec Story-
Lab et Parallèles éditions,
cette bibliothèque embarquée
permet aux clients munis
d’un smartphone ou d’une
tablette de télécharger des li-
vres numériques.
Il suffit de flasher le code
d’un livre pour déclencher le
téléchargement. 15 rames de
TER de la région sont équi-
pées d’affiches collées au dos
des tablettes, face aux sièges.
Une sélection riche et variée
d’ouvrages est proposée, du
polar au classique en passant
par le roman, la poésie… En
partenariat avec Languedoc-
Roussillon Livre et lecture,
des feuilletons littéraires
écrits par des auteurs régio-
naux sont également à dis-
position.
Au total, ce sont plus de 60
titres qui sont disponibles
gratuitement. Des titres
payants sont accessibles à
partir de 0,99
Certains livres affichent des
temps de lecture d’un quart
d’heure à une heure, adaptés
à la durée des trajets.
Robert FAGES
Languedoc-Roussillon.
Une bibliothèque digitale à bord des TER
Soixante livres sont téléchargea-
bles gratuitement sur smartphone
ou tablette, pour une durée allant
d’un quart d’heure à une heure.
L
a libéralisation des autocars
prévue par la loi Macron
« in-
téresse beaucoup»
la RATP, a dit
Pierre Mongin, son PDG, en
présentant ses vœux à la presse
le 27janvier. Il pense particu-
lièrement au grand bassin pa-
risien, par exemple à des ser-
vices que RATP Dev pourrait
mettre en place pour des habi-
tants de la Somme, de l’Eure ou
de l’Yonne qui viennent travail-
ler dans la zone métropolitaine.
La RATP attend que les textes
soient votés et les décrets pris
avant de préciser ses intentions,
qui la portent à regarder aussi
tout le territoire national.
À plus long terme, la RATP se
prépare à l’échéance de 2024.
Les droits de la RATP sur ses
trafics bus en Île-de-France vont
tomber. Pour son PDG, la RATP
ne se place pas en position dé-
fensive face à l’ouverture à la
concurrence décidée par
l’Union européenne. Le groupe
passera à l’offensive.
« Les ex-
ploitants de la grande couronne
vont perdre eux aussi leurs droits
de ligne»
, fait remarquer Pierre
Mongin.
Cette année, la RATP va lancer
(ou poursuivre) de grands
chantiers ferroviaires. Le re-
nouvellement voie ballast (RVB)
du RER A va commencer par la
fermeture, du 25juillet au
23août, du tronçon Auber – La
Défense. Le remplacement to-
tal de l’infrastructure va se pour-
suivre tronçon par tronçon,
jusqu’en 2021. Parallèlement,
trois chantiers de prolongement
de métro sont engagés, pour
1,8milliard d’euros: la ligne 4,
de Montrouge à Bagneux (ou-
verture prévue en 2020); la 12,
de Front-Populaire à Mairie-
d’Aubervilliers (fin 2019) et la
14, jusqu’à Mairie-de-Saint-
Ouen.
L’année va être aussi consacrée à
la renégociation du contrat avec
le Stif,
« la plus grosse délégation
de service public au monde»
. Le
nouveau contrat, de 5 ans, va
conduire du 1
janvier 2016 à
la fin 2020. Pierre Mongin, qui
rappelle que le contrat qui
s’achève s’est accompagné d’un
investissement de 6,3milliards
pour 4 ans, espère que selon le
même ratio, les 5 ans du contrat
à venir se traduiront par 8mil-
liards d’investissements… au
moins.
Quant au développement in-
ternational, il se manifeste par
la mise en service de la 1
ligne
de tramway de Washington.
Ligne courte, de moins de
5km, mais qui pourrait être
l’amorce d’un réseau de 60km.
La RATP a d’autre part reçu le
26janvier la
« notice to produce»
le réseau de bus de Riyad: un
réseau que RATP Dev et son
partenaire saoudien Saptco vont
mettre en place ans les deux ans
à partir de ce top départ. Et c’est
cette année que l’Autorité orga-
nisatrice de Riyad va lancer l’ap-
pel d’offres pour l’exploitation
du futur métro. À Singapour,
RATP Dev (avec son partenaire
pour l’Asie Transdev) est can-
didat à l’exploitation de bus,
que la cité-État veut ouvrir. Le
groupe est candidat aussi à l’ex-
ploitation d’une ligne ferroviaire
de banlieue italienne, Roma –
Lido (desservant Ostie), à la
ligne 6 du métro de São Paulo,
à celle d’un train de mass-tran-
sit dans le Maryland.
F. D.
Île-de-France.
Pierre Mongin veut profiter de la loi Macron
© SNCF Languedoc-Roussillon

La Vie du Rail
– 20 février 2015
ACTUALITÉS
E
n plein retour sur la scène
sociale du débat sur le droit
de retrait après l’arrêt de travail
spontané de conducteurs RATP
qui avait provoqué une pagaille
monstre sur le RER A le 29jan-
vier, c’était au tour des contrô-
leurs de Rhône-Alpes de poser
le sac. Face à la nouvelle agres-
sion violente de deux d’entre
eux sur l’axe TER Lyon – Gre-
noble dans la soirée du ven-
dredi 6février
(voir encadré ci-
contre)
, leurs collègues des
établissements de Grenoble et
Chambéry, s’estimant eux aussi
menacés, faisaient jouer leur
droit de retrait à la quasi-una-
nimité le lendemain matin.
Une agression de plus qui re-
lançait du même coup un bras
de fer engagé depuis de nom-
breuses semaines à l’échelon lo-
cal avec la direction régionale
SNCF. En effet, en décembre
dernier, rappelle Julien Troccaz
de SUD-Rail Chambéry, celle-
ci avait
« averti les agents qu’ils
seraient mis en absence irrégu-
lière pour avoir suspendu le tra-
vail après trois agressions succes-
sives sur la région. »
Le mouve-
ment s’était éternisé jusqu’à six
jours et les négociations avaient
achoppé sur plusieurs points
avec les organisations syndi-
cales.
« Six jours pendant les-
quels,
toujours selon SUD-Rail,
la direction de la SNCF n’a pas
ouvert de négociations, préférant
l’exaspération des voyageurs à
une sortie rapide du conflit. »
Sortir au plus vite de telles si-
tuations pour ne pas pénaliser
les voyageurs, c’est bien le pro-
blème lors de ces débrayages
surprises après une agression.
« Il faut tenir compte des senti-
Rhône-Alpes.
Une nouvelle agression
relance le débat sur le droit de retrait
À la suite de l’agression de deux des leurs, les agents commerciaux Train ont « posé le sac » le week-
end des 7 et 8 février en Rhône-Alpes sur les établissements de Grenoble et Chambéry. Un débrayage
sans préavis qui pose de nouveau la question de l’exercice du droit de retrait en pareil cas.
RÉGIS CHESSUM – PHOTORAIL – LA VIE DU RAIL
Deux contrôleurs agressés à coups
de bouteille
Le 6février aux alentours de 20h, sur le TER 887343 entre Rives et
Moirans sur l’axe Lyon – Grenoble, deux contrôleurs ont été agres-
sés violemment par trois individus fortement alcoolisés qui fumaient
à bord et importunaient les voyageurs et notamment une cliente.
L’un des deux chefs de bord aurait eu deux côtes cassées, le se-
cond le nez et l’arcade sourcilière fendus à coups de bouteille. Les
deux ACT ont été hospitalisés à l’hôpital de Voiron. Les agresseurs
en fuite étaient recherchés par la police.
Le mouvement rhônalpin a relancé aussi le débat
entre direction et syndicats sur les effectifs.
Villepreux:
des signaux peu
visibles depuis
les nouvelles machines
de l’Ouest-État?
Le samedi 18juin 1910, vers
18h, en gare de Villepreux
(Seine-et-Oise), sur la ligne de
Saint-Cyr à Dreux, l’express de
Granville dont le mécanicien
n’a pas vu les signaux à l’arrêt,
vient rattraper un train immo-
bilisé en gare pour avarie. On
comptera 28 morts.
Le mécanicien Leduc, 36 ans,
en tête de l’une des Ten-Wheel
récemment mises en service
s’exprime ainsi:
« J’ai été pré-
venu au départ de Paris que le
train omnibus me précédait avec
45 minutes de retard. Mais j’étais
loin de me douter qu’il était en
panne à la gare de Villepreux. Je
croyais avoir encore 20 à 25 mi-
nutes devant moi. J’étais occupé
à arranger ma machine. Je n’ai
aperçu aucun des signaux proté-
geant le train omnibus. Ce n’est
qu’en arrivant sur la gare que j’ai
vu les feux rouges du fourgon de
queue. J’ai aussitôt serré tous les
freins et renversé la vapeur, mais
il était trop tard. Une collision ter-
rible se produisit. La locomotive
tomba sur le côté, nous entraînant
mon chauffeur et moi sous elle. »
Ouest-Éclair
, 21juin 1910).
Le président de l’ancienne
Compagnie de l’Ouest Gay et
son directeur de Larminat re-
mettent aux enquêteurs une
note exonérant leur compa-
gnie:
« La machine du train
tamponneur avait été livrée à la
fin de 1908. L’Ouest racheté le
janvier 1909 ne peut donc être
rendu responsable ni de sa mise
au point, ni d’un défaut d’entre-
tien »
; quant à la machine très
ancienne du train tamponné,
datant en effet de 1867,
« elle
se trouvait en parfait état au mo-
ment du rachat, attendu que, pen-
dant les 18 mois de services qui
ont précédé l’accident, elle n’a pas
eu une seule détresse. »
Ouest-
Éclair
, 25juin 1910).
Leduc se voit inculpé de bles-
sures par imprudence et pour
inobservation des règlements.
Diverses dépositions sont faites
auprès du procureur de Ver-
sailles que rapporte la presse
Ouest-Éclair
, 20, 22janvier
1911). Ainsi son interrogatoire
sur la visibilité du disque
rouge:
« – Le disque était à 1880 m de
la gare, on pouvait le voir à
500m.
– On ne pouvait le voir qu’à
350m et à petite vitesse. Le si-
gnal de Villepreux est d’ailleurs
mal placé; il se confond avec le
tablier du pont.
– On ne s’est jamais plaint qu’il
eût été mal placé. Vous-même
n’avez jamais dit à vos chefs qu’il
y avait danger.
– En tout cas, on ne connaît ja-
mais assez bien une ligne de che-
min de fer.
– C’est une bonne parole. Vous
prétendez encore avoir été gêné
par la fumée. Mais un autre mé-
canicien vous donne un démenti
à ce sujet. Elle ne venait que de
l’arrière.
– La fumée venait non de la che-
minée mais du foyer.
– En tout cas le disque était fermé.
– Je ne l’ai pas aperçu à cause
de la vapeur de mon injecteur,
de la fumée du foyer et du soleil,
qui était dans la tranchée. »
« Le président reproche assez sé-
vèrement à l’inculpé ce système
de défense au sujet de la répa-
ration de l’injecteur: cette répa-
ration n’était pas urgente,
puisqu’il y avait un autre injec-
teur qui aurait pu servir. Leduc
répond que cette opération était
absolument nécessaire. Jamais
un mécanicien ne doit être ex-
posé à manquer d’eau. Enfin il
fait grief à Leduc de ne s’être pas
arrêté au drapeau rouge porté
par le chef d’équipe. Leduc ré-
pond que l’arrêt instantané à cet
La Vie du Rail
– 20 février 2015


DR/Photorail-SNCF ©
Villepreux-les-Clayes – 18juin 1910. L’express 477 en direction de Granville est arrivé à toute vapeur sur un train omnibus arrêté en gare. Les deux
convois ont presque entièrement été détruits par la collision ou les flammes. Le bilan de la catastrophe est de 16 morts et de nombreux blessés.

La Vie du Rail
– 20 février 2015
qui avait obligé le mécanicien
à un
« va-et-vient dangereux »
sur sa plate-forme.
Fernand Engerand:
«Prenons
Courville. Qu’y voyons-nous!
Nous trouvons deux trains de
marchandises, dont l’un avait
quatre heures de retard et l’autre
une heure de retard. Nous trou-
vons un train de voyageurs, le
513, dont l’horaire avait été re-
levé par la direction de l’État de
25%; nous trouvons également
une machine redoutable, la Paci-
fic, une machine dont la disposi-
tion même empêche la visibilité
des signaux, cela est prouvé,
une machine sur laquelle le mé-
canicien est à la hauteur de la
cheminée, de façon que le vent lui
rabat la fumée dans les yeux, une
machine où les organes de com-
mande sont placés à gauche, au
lieu de l’être à droite, alors que les
signaux sont à droite (sic), ce qui
oblige le mécanicien à un va-et-
vient dangereux pour la surveil-
lance de la voie. Voilà en ce qui
concerne la machine.
«En ce qui concerne le signal,
j’avais dit dans une lettre rendue
publique, qu’on avait reconnu que
le signal de Courville se déplaçait
sous l’action des grands vents de
la Beauce, qu’il était arrivé que
de lui-même, il se mit à la voie li-
bre. Le fait s’était en effet produit
et on avait appelé l’attention sur le
danger d’un tel signal. Des répa-
rations y ont été faites; une ré-
paration insuffisante, il y a quatre
ans je crois, et une réparation
nouvelle en 1909; on a essayé de
stabiliser le signal par le moyen
de cocardes à volets. Il n’en est pas
moins vrai que la hauteur du si-
gnal était insuffisante et la dispo-
sition même ne rendait que très
fugace le degré de visibilité pour le
mécanicien. Voilà pour le signal.
«Que voyons-nous à la gare? Un
malheureux chef de gare que l’on
a accablé de paperasseries, un
chef de gare qui est peut-être
obligé de fournir par jour
15heures de travail et qui dans
le même temps doit garer deux
trains de marchandises, assurer
le passage d’un rapide, couvrir sa
voie, recevoir un train de voya-
geurs et distribuer les billets.
«Et bien! Je vous le demande,
qui va-t-on rendre responsable
d’une catastrophe pareille? Est-
ce ce malheureux qui, dans un
moment de défaillance, a déclen-
ché la catastrophe, ou est-ce
l’administration impru-
dente qui, par son
incurie, a rendu la
catastrophe inévi-
table?»
(Applaudisse-
ments.) (…)
Le ministre des
Travaux publics
Charles Dumont:
« En ce qui concerne
Courville, considérant
que la question des
signaux est de pre-
mier ordre, j’ai depuis
quelques jours, avec mes collabo-
rateurs techniques, avec le direc-
teur de l’administration des
chemins de fer de l’État, étudié de
très près les circonstances de cet
accident. Nous avons cru que des
réformes immédiates pouvaient
être apportées (…).
«Le récit de l’accident a été fait. Il
est fort simple. (…) Le chef de
gare, très occupé, laissa au fac-
teur-chef le soin d’assurer les ma-
nœuvres. L’instruction générale
interdit aux agents de laisser en-
gager les voies principales cinq
minutes avant l’arrivée d’un train
attendu sur ces voies,
“à moins,
dit l’instruction, qu’il y ait ur-
gence absolue”
. Dès que j’ai pris
connaissance de cette instruction,
j’ai immédiatement demandé au-
tour de moi ce que signifiaient ces
mots:
“en cas d’urgence abso-
lue”
. (…) Il m’a paru indispen-
sable d’apporter une modification
importante à l’instruction géné-
rale. J’ai demandé immédiate-
ment s’il n’apparaissait pas que
les mots
“en cas de péril immi-
nent pour les convois en
gare”
constituaient une
expression plus juste
et délimitant plus
exactement le cas
extrême dans
lesquels il était
permis d’ouvrir à
une manœuvre
les voies princi-
pales.
« En conséquence,
une première décision
a été prise. Seront
rayées des instructions
générales ces expres-
sions équivoques qui,
s’adressant à des agents, peuvent
laisser place à l’interprétation. Il
sera entendu dorénavant, sur le
réseau de l’État, comme sur les
autres réseaux, que les voies prin-
cipales ne pourront jamais être
engagées au moment de l’arrivée
des trains attendus, que dans les
seuls cas d’un danger imminent,
incendie, rames de wagons en dé-
rive menaçant les convois en gare,
c’est-à-dire dans des cas excessi-
vement rares.»
(…)
« Dans la question des signaux en
gare de Courville, il y a une chose
qui est infiniment plus grave, c’est
la caractéristique, la physionomie
même du block-system sur cette
partie du réseau. Alors que tous
les réseaux, y compris celui de
l’État, ont, pour permettre de les
voir de loin, des sémaphores éle-
vés, atteignant jusqu’à 9m, sur
cette partie de l’ancien réseau de
l’Ouest, les mâts carrés de block
atteignent à peine 3,25m de hau-
teur, de telle façon que lorsque le
signal est baissé, les deux feux
blancs du signal sont sensiblement
à la hauteur des feux de certaines
machines. Nous avons donc pres-
crit immédiatement que partout
où nous aurons à transformer le
système du block – et cela le plus
tôt possible –, nos sémaphores de-
vront présenter la même hauteur
que ceux des autres réseaux. Il y a
là un lourd arriéré que nous a
laissé l’ancienne compagnie de
l’Ouest; il y a tout un matériel
que nous devons rapidement
transformer.»
(…)
« Les blocks de l’ancien Ouest pla-
cés à 3m de hauteur pouvaient
suffire lorsque les machines mar-
chaient à une vitesse de 40, 50km
à l’heure, lorsque la chaudière
étant courte, la cheminée haute,
et le mécanicien placé plus près
de la cheminée, celui-ci n’avait
pas à redouter l’enveloppement
de son abri par des panaches de
fumée et de vapeur. [Tout diffère]
avec les locomotives du type Pa-
cific, type qui ne comprend pas
seulement des machines récentes
commandées par la nouvelle
administration mais aussi des
machines de type antérieur
commandées par le réseau de
l’Ouest… L’ancien réseau de
l’Ouest n’avait que deux de ces
machines aux caractéristiques sui-
vantes: la chaudière est très
longue et très haute, la cheminée,
dès lors, est très courte et placée
loin du mécanicien dont la cabine
HISTOIRE
«Il y a là un lourd arriéré que
nous a laissé l’ancienne compagnie
de l’Ouest»
Charles Dumont,
ministre des Travaux
publics en 1911. (DR)

La Vie du Rail
– 20 février 2015
peut y avoir à faire entrer, dans
la composition des trains de
voyageurs à marche rapide, des
véhicules hétérogènes, c’est-à-
dire présentant entre eux des
différences notables au point de
vue du poids, du nombre, de
l’écartement des essieux, de la
résistance du châssis, etc. »
Dé-
marche que devrait faciliter
« l’augmentation progressive de
votre parc de matériel de vi-
tesse »
, insiste le ministre…
L’accident
tragique de Melun:
les Pacific du PLM à
leur tour incriminées
Mardi 4novembre 1913,
21h25: le rapide numéro2,
parti de Marseille à 11h32 du
matin et qui devait arriver à Pa-
ris à 22h15 du soir, est pris en
écharpe par le train postal 11
qui avait quitté la gare de Lyon
à 20h40. Le choc frontal est
épouvantable; les machines et
plusieurs wagons culbutés
prennent immédiatement feu
au milieu des cris d’horreur et
de souffrances des blessés et
des personnes coincées dont
certaines finirent carbonisées.
On dénombrera 40 morts et 12
blessés. Le mécanicien du train
postal, Jules Dumaine, 45 ans,
est arrêté. Il est accusé d’avoir
brûlé les deux premiers des
trois signaux rencontrés, qui lui
intimaient l’ordre de s’arrêter
pour laisser passer le rapide,
peut-être distrait ou abusé par
le brouillard. Lui et le chef de
train, Charles Vernet, seront in-
culpés pour homicide et bles-
sures par imprudence, comme
le prévoit la loi du 15juil-
let1845 sur la police des che-
mins de fer. Le 28mars 1914,
ils sont condamnés respective-
ment à quatre et un mois de
prison ferme.
Mais le député socialiste de la
Seine, Jean Colly, ancien méca-
nicien du PLM, révoqué à la
suite de la grève de 1891, avait
signalé un fait troublant, deux
ans plus tôt, en cette même
gare de Melun!
L’Humanité
, du samedi 8no-
vembre 1913 titre ainsi: «Un
fait grave. Un ingénieur du
contrôle reconnaît dans un do-
cument officiel que les fumées
des Pacific peuvent gêner sé-
rieusement l’observation des si-
gnaux». À la Chambre, Jaurès
a fait état de la correspondance
échangée au sujet de la bifur-
cation de Melun entre le mi-
nistre des Travaux publics et
Colly qui, le 25janvier 1912,
lui avait rapporté le fait sui-
vant:
« Le 23décembre 1911, le
train Côte d’Azur remorqué par
une Pacific venant de Nice, fran-
chissait la gare de Melun à la vi-
tesse de 100km/h. Or ce soir-là,
d’après les indications du chef de
gare, le train devait s’arrêter au
signal carré qui était à l’arrêt pro-
tégeant la bifurcation. »
C’est
grâce à une manœuvre
in ex-
tremis
de l’aiguilleur que l’acci-
dent avait été évité ce soir-là.
Mais le fait à retenir, pointait
Jaurès, c’est qu’il était établi de-
puis longtemps que la visibilité
des signaux était particulière-
ment défectueuse à cet endroit.
Saisi de la question par le dé-
puté Colly, l’ingénieur du
contrôle lui avait transmis la ré-
ponse suivante du PLM, re-
transcrite dans le Journal offi-
ciel du 8février 1912, que
L’Humanité
du 11novembre
1913 allait à son tour repro-
duire:
« La Compagnie PLM, particu-
lièrement visée par Colly, ne pos-
sède encore qu’un petit nombre de
machines Pacific, de construction
toute récente et qui sont destinées
aux trains rapides à forte compo-
sition. Le rabattement de la fu-
HISTOIRE
Bernay – 10septembre 1910. Déraillement à 200m de la gare de l’express Cherbourg – Paris avec à sa tête la 231-034. La vitesse excessive
et la composition disparate du train seraient la cause de l’accident qui a coûté la vie à 15 personnes.
DR/Photorail-SNCF ©
La Vie du Rail
– 20 février 2015

mée paraît devoir être attribué
d’une part à la faible différence
de la hauteur existant entre le
sommet de la cheminée et l’abri
du mécanicien et, d’autre part, à
ce que les nouvelles machines
n’ont pas encore été utilisées à
pleine charge, de sorte que
l’échappement manque de vi-
gueur et ne projette pas à une
hauteur suffisante le panache de
fumée. Il n’est pas bien nécessaire,
du reste, de surélever la chemi-
née; par contre, on peut agir sur
l’échappement et la Compagnie
fait construire dans ses ateliers un
dispositif d’échappement appelé à
réaliser une sensible améliora-
tion. »
Du coup, 22 mois après, alors
que
« la Compagnie PLM recon-
naissait elle-même que des modi-
fications importantes devraient
être apportées à ses machines »
« sur la Pacific que conduisait [à
Melun] le mécanicien Dumaine,
la cheminée n’avait toujours pas
été transformée »
, pouvait accu-
ser
L’Humanité
! L’ingénieur du
contrôle dut s’expliquer à nou-
veau auprès de Colly:
« Il m’a été signalé récemment
que les panaches de fumée sor-
tant des cheminées de ces nou-
velles machines (Pacific) faisaient
parfois obstacle à la bonne obser-
vation des signaux fixes de la voie.
Je viens en outre d’être avisé que
la Fédération des mécaniciens et
chauffeurs, section de Laroche,
était sur le point de tenter une dé-
marche auprès de la Compagnie
PLM en vue d’obtenir l’exhausse-
ment des cocardes et feux des si-
gnaux qui seraient d’une obser-
vation moins commode sur ces
machines que sur celles précé-
demment construites, en raison
de l’allongement et de l’accroisse-
ment du diamètre donné au corps
cylindrique, de l’élévation du foyer
à l’arrière et de la petitesse relative
de la lunette d’observation de
l’abri. Mais ce défaut de commo-
dité dû aux nouvelles conditions
de construction, ne paraît devoir
compromettre en rien la sécurité
sur la circulation des trains, car
les signaux n’en demeurent pas
moins visibles et les mécaniciens
ont, par ailleurs, coutume de les
observer en se penchant en de-
hors de l’abri.
«D’après les observations re-
cueillies par mon service, il sem-
blerait que les fumées émises par
les nouvelles machines soient sus-
ceptibles de gêner plus sérieuse-
ment l’observation des signaux,
du fait de leur rabattement sur
l’abri du mécanicien. Ce rabat-
tement paraît devoir être attri-
bué, pour partie, à la faible diffé-
rence de hauteur existant entre
l’abri et le sommet de la cheminée
et, en outre, à ce que les nouvelles
machines n’ont pas encore été uti-
lisées à pleine charge…
«En tout état de cause, les im-
perfections réelles peuvent ren-
dre l’observation des signaux plus
pénible; mais elles ne paraissent
pas devoir compromettre sérieu-
sement la sécurité de la circula-
tion des trains. La fumée peut
masquer momentanément la vi-
sion à distance d’un signal; elle
ne saurait empêcher le mécani-
cien de l’apercevoir, au moment
où il arrive à sa hauteur. Comme
le règlement d’exploitation de la
Cie PLM ne fait pas état de
la visibilité à distance, il suffit que
le mécanicien se conforme aux
indications des signaux, à l’ins-
tant où il les aborde, pour que la
sécurité soit entièrement sauve-
gardée… »
Avant d’interpeller le ministre
sur le sujet, Colly aura la bonne
idée d’effectuer un aller-retour
Paris à Laroche sur une Pacific,
pour se rendre compte de la vi-
sibilité des signaux incriminée.
Voyage ainsi rapporté par
L’Hu-
manité
du 21novembre.
Jean-Michel PICHOTet
Georges RIBEILL
Melun – 4novembre 1913. L’accident impliquant la Compagnie PLM relance vivement le débat sur la conception devenue obsolète, voire dange-
reuse, des locomotives Pacific.
DR/Photorail-SNCF ©

La Vie du Rail
– 20 février 2015
BONNES FEUILLES
E
n cet après-midi ensoleillé
du 24septembre 1966,
dernier jour de la traction va-
peur entre Paris et LeHavre,
deux photographes passion-
nés se rencontrent au dépôt
duHavre où ils sont venus sai-
sir les dernières images des Pa-
cific assurant ce service. Ils
sympathisent… C’est ainsi que
débuta, il y a presque 50 ans,
la fidèle amitié m’unissant à
Hugh et son épouse Toni.
La locomotive à vapeur vivait
ses dernières années sur les
chemins de fer de nos deux
pays respectifs. Dès lors, je fis
de nombreuses visites en An-
gleterre avec Hugh, notam-
ment pour un séjour mémo-
rable au printemps 1968 où la
traction vapeur était encore
très active dans la région de
Manchester avant de s’arrêter
brutalement fin juin1968.
Hugh, qui avait déjà effectué
deux séjours en France durant
ses vacances, y était revenu
une troisième fois en septem-
bre1967.
En France, la dispari-
tion de la vapeur s’est
effectuée de façon plus
progressive, et ces séjours ap-
portèrent une riche moisson de
prises de vues.
Né en 1934, passionné de che-
min de fer dès son plus jeune
âge, Hugh prit ses premières
photos à la fin des années
1940, et ses dernières quelques
semaines seulement avant sa
disparition soudaine début
2013…
Si la tech-
nique n’était
pour lui
qu’un moyen,
il ne la négli-
geait pas pour
autant, travail-
lant avec les
meilleurs ap-
pareils, essen-
tiellement au
Leica.
Fervent admi-
rateur de la
locomotive à
vapeur, Hugh
l’a non seule-
ment abon-
damment im-
mortalisée
dans son pays
natal, mais
également lit-
téralement
traquée sur les
cinq conti-
nents. Il a aussi beaucoup pho-
tographié les lignes secondaires,
y compris les plus obscures. Au
fil des ans, il a réalisé plus de
150000 prises de vue.
Ses photos ont été largement
publiées en Angleterre, don-
nant naissance à plus de 20 al-
bums et illustrant très fré-
quemment les magazines
spécialisés ou les publications
des associations d’amateurs.
Très engagé dans son action de
mémoire et de transmission,
Hugh a également présenté et
commenté ses photos lors de
nombreuses réunions dans les
différentes associations aux-
quelles il participait activement,
plus particulièrement la Rail-
way Correspondence & Travel
Society, dont il a été membre
depuis 1950 et dont il fut pen-
dant 25 ans le secrétaire du
portfolio photographique, ou
le Continental Railway Circle,
dont il a créé et animé dès
1978 la section «Midlands». Il
a également soutenu très acti-
vement le développement des
réseaux «préservés» tels que le
Severn Valley Railway, le Great
Central Railway, ou encore le
Images de trains.
Un Anglais sur les rails
de France
Le tomeXXV d’Images de trains,
Un Anglais sur les rails de France,
offre un regard sur la vapeur française toujours très active
entre1962 et1967. En effet, lorsque Hugh Ballantyne décide de
photographier ce mode de traction, en France, au 31décembre 1962,
près de 2812 locomotives à vapeur sont en activité, contre 1605
électriques et 793 à moteur thermique! À l’époque, circulent encore
de nombreuses séries des anciens réseaux, associées aux locomotives
unifiées. Ainsi, au cours de trois voyages, il va rencontrer des
Pacific, Mikado et Consolidation, tout comme l’antique Crampton 80
de la C
de Paris à Strasbourg. À cette belle cavalerie s’ajoutera celle
des chemins de fer secondaires.
UnAnglaissur
lesrailsdeFrance
IMAGESDETRAINS
TomeXXV
VACANCESD’UNPHOTOGRAPHEDE1962À1967
HughBallantyne
Hugh, le 16juillet 2012, en pleine action avec son
appareil Nikon.
BONNES FEUILLES
La Vie du Rail
– 20 février 2015
La Vie du Rail
– 20 février 2015

Ci-dessus: scène authentique du
service public ferroviaire en milieu
rural: en gare de Maâtz le 17sep-
tembre 1966, l’omnibus 1584 pour
Culmont-Chalindrey effectué par l’X
3715, croise le TOM 21589 pour
Gray. Curieusement, la 140 C 363 a
perdu, côté mécanicien, sa plaque
d’immatriculation. L’autorail De Die-
trich quant à lui est affecté au centre
Metz-Sablon.
Ci-contre: sur le gril du dépôt de
Montluçon le 7septembre 1967, la
230 G 364 est préparée dans un
concert de panaches pour assurer le
train de marchandises vers Pionsat.
La cabine montée sur sa traverse
avant sert à l’agent chargé de sur-
veiller les opérations de désherbage
lorsque la machine est en charge du
train désherbeur.
Page de gauche: dans un panache
de vapeur généreux, la Mallet 403,
dont la cheminée est recouverte
d’une grille pare-escarbilles, une si-
tuation classique sur les CFD du Vi-
varais, quitte la gare du Cheylard le
9octobre 1962 avec le train de mar-
chandises pour Dunières. En arrière-
plan, le long du BV, se dresse la
charmante petite buvette de la gare.
La boutique de
Bon de
commande
page 49
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à La Boutique de
La Vie du Rail
– Gare Saint-Lazare, niveau quais, 13, rue d’Amsterdam – 75008 Paris
Ouverture: du lundi au vendredi de 7h30 à 20h00 – le samedi de 9h00 à 20h00
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VIENT DE PARAÎTRE
LA GRANDE ENCYCLOPÉDIE DES LOCOMOTIVES FRANÇAISES
Thierry Leleu
Cette encyclopédie répertorie tous les matériels de la SNCF, ceux des
compagnies privées ou étrangères opérant en France, ainsi que les
versions exportées. Chaque type de machine fait l’objet d’une fiche
descriptive, illustrée.
Volume I
Le premier volume est consacré aux locomotives, locomoteurs et
locotracteurs diesels circulant ou ayant circulé sur le réseau national
français.
Réf.: 121228
VolumeII – Les Autorails
Le second volume est consacré aux autorails circulant ou ayant circulé
sur le réseau national français.
Réf.: 121350
La gare du Nord et sa banlieue…
150 ans d’histoire
Didier Leroy, Paul-Henri
Bellot et Samuel Delziani
Avec 700000 voyageurs
quotidiens, la gare du Nord
est de nos jours la plus grande
gare d’Europe par son trafic.
Les trains de banlieue y
côtoient la grande vitesse avec
le TGV, Eurostar et Thalys ainsi
que deux RER.
Format: 211mm x 282mm.
160 pages.
Réf.: 110313
La Gare Saint-Lazare et sa banlieue – 150 ans d’histoire
Didier Leroy, Paul-Henri Bellot, Samuel Delziani
Avec près de 450000 voyageurs quotidiens, Paris-
Saint-Lazare est de nos jours l’une des plus grandes
gares de la banlieue parisienne. Cette vocation est
héritée de l’administration du réseau de l’État qui
l’exploita à partir de 1909 et veilla particulièrement
à développer le trafic de banlieue, moins favorisé
par les autres compagnies.
211mm x 282mm. 160 pages.
Réf.: 110301
Collection Vapeurs en France
Les Plus Beaux
Panaches de l’année 2014
Fabrice Lanoue continue
de garder la mémoire des
circulations vapeur françaises et
relève le fait marquant de cette
année: le retour de la 231 K 8.
En plus, un reportage sur les
125 ans du chemin de fer
Rhétique en Suisse et deux
sujets sur des autorails, l’X 2403
et l’X 4039. Un film de 90 min.
Réf.: 328675
Collection Locovidéo n°20
Les Locomotives 141 TB de l’Est
Un film de Fabrice Lanoue
En 2012, pour la première fois
depuis bien longtemps, deux
locomotives à vapeur 141 TB Est sont
en service simultanément. C’est
en effet 40 ans auparavant, en 1972,
que cette dernière série de
locomotives-tender en service
régulier à la SNCF a accompli ses
derniers tours de roues, au cœur de
la capitale sur la ligne de la Bastille!
Réf.: 328646
Coffret enfant démarrage TGV Duplex Marklin
Train à grande vitesse, rame de cinq éléments. À partir de 3 ans. Longueur du train: 61cm. Contenu du coffret: un circuit composé
de 12 éléments de voies courbes, deux éléments de voies droits et un appareil de commande à infrarouge sans fils. Les piles sont fournies.
Réf.: 230507
,95
VIENT DE PARAÎTRE
VOS SOIRÉES DU 21 FÉVRIER AU 27 FÉVRIER
20.50
Football : PSG / Olympique
Lyonnais
sport
22.50
Témoins gênants
téléfilm
0.30
Monte le son, le live
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Les Simpson
21.10
Les Simpson
21.30
Les Simpson
22.00
Les Simpson
20.50
Chroniques criminelles
mag.
23.10
Chroniques criminelles
mag.
20.50
Série
Les experts : Manhattan
Avec
Gary Sinise,
Eddie Cahill,
Anna Belknap
20.50
Le zap choc
emission
22.50
Le zap choc
emission
0.50
Programmes de nuit
20.45
Barbie et les trois
mousquetaires
téléfilm
22.15
Barbie Mariposa et le
royaume des fées
téléfilm
20.50
Bismarck –
Le dernier combat
21.40
Maximilien de Habsbourg
22.35
Star Wars
20.35
D8 le JT
20.50
Père et maire
série
22.40
Père et maire
série
0.20
Programmes de nuit
20.50
New York police judiciaire
1.00
La maison du bluff
1.55
Programmes de nuit
20.50
Le seigneur des anneaux :
la communauté de l’anneau
23.45
Hero Corp
série
23.55
Hero Corp
série
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.45
Talent tout neuf
20.50
FBI : duo très spécial
0.50
Météo
0.55
Programmes de nuit
20.50
Détrompez-vous
Avec Mathilde Seigner
22.30
Confessions intimes
mag.
0.20
Confessions intimes
mag.
20.50
Série
New York section criminelle
Avec Vincent
D’Onofrio,
Kathryn Erbe,
Jamey Sheridan
20.50
Chicago Fire
série
21.40
Chicago Fire
série
22.30
Chicago Fire
série
23.20
Obsessions lubriques
20.45
Davy Crockett et les
pirates de la rivière
22.15
Johnny english, le retour
0.00
Les Parent
20.45
Le temps d’un week-end
23.15
Mama Afrika – Miriam
Makeba
0.45
Le chorégraphe Nacho Duato
20.50
Alexandre
Avec Colin Farrell
23.45
Tout peut arriver
Avec Jean-Claude Bouillon
1.30
Programmes de nuit
20.50
SOS ma famille a besoin
d’aide
mag.
22.15
SOS ma famille a besoin
d’aide
mag.
20.50
On n’est plus des pigeons !
22.10
On n’est plus des pigeons !
23.25
On n’est plus des pigeons !
0.45
L’autre JT
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Pirates des Caraïbes :
la fontaine de jouvence
23.10
Pirates des Caraïbes : la
malédiction du Black Pearl
19.35
Les mystères de l’amour
20.35
NT1 infos
20.50
Appels d’urgence
mag.
22.25
Appels d’urgence
mag.
20.50
U.S. Marshals
Avec Tommy
Wesley Snipes,
Robert
Downey Jr
20.50
Maigret et le clochard
téléfilm
22.25
Maigret à l’école
téléfilm
0.00
Programmes de nuit
20.45
Sunny et l’éléphant
22.25
Tarzan et la cité perdue
0.00
Les Parent
0.45
Ratz
20.50
La vie passionnée de
Vincent Van Gogh
22.50
Hollywood au pied du Terril
23.15
Cellule 211
Avec Luis Tosar
20.35
D8 le JT
20.50
Cellular
Avec Kim Basinger
22.40
Seven
Avec Brad Pitt
0.50
Programmes de la nuit
19.50
Stargate SG-1
20.50
Crimes en Corse
22.35
Crimes – Crimes au bord de
la Manche
20.50
Cam Clash
mag.
21.35
Cam Clash
mag.
22.20
Usual suspects
0.05
Témoins gênants
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Astérix chez les Bretons
22.15
Astérix et les Vikings
23.50
Héroïnes
1.40
Météo
20.50
M.Pokora 10 ans de
carrière, le concert
évènement
spectacle
22.35
Claudia Tagbo dans Crazy
20.50
Mag.
90’ Enquêtes
Présenté par
Carole
Rousseau
19.20
Friends
20.50
Vacances mortelles
téléfilm
22.35
600 kilos d’or pur
téléfilm
0.20
Programmes de nuit
20.45
Le zoo enchanté
téléfilm
22.20
Luna, un tigre croc mignon
23.45
Total wipe out made in USA
1.10
Ratz
19.45
Arte Journal
20.05
Les nouveaux paradis
20.50
Le bonheur au travail
22.15
Débat
20.35
D8 le JT
20.50
Rocky Balboa
22.45
Rocky V
0.35
Programmes de nuit
20.50
Le cactus
22.25
Le raid
0.10
La beuze
1.50
La maison du bluff
20.50
Cold case :
Affaires classées
23.00
L’autre JT
information
0.05
Ma nouvelle main bionique
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Le mac
Avec José Garcia
22.50
Malik Bentalha se la
raconte
spectacle
0.50
Résumé des matchs
20.50
Charlie et ses
drôles de dames
22.35
Charlie’s angels : les anges
se déchaînent
20.50
Arthur 3 – La guerre des deux mondes
Avec
Freddie
Highmore,
Robert Stanton,
Penny Balfour
20.50
Pour cent briques t’as plus
rien
Avec Gérard Jugnot
22.25
Le derrière
0.15
Programmes de nuit
20.45
Ni repris, ni échangé
22.50
Cyrano de Bergerac
1.00
Les Parent
1.50
Inspecteur Gadget
20.50
The code – 3 /6
série
21.45
The code – 4 /6
série
22.45
Des nouilles aux haricots
noirs
téléfilm
20.35
D8 le JT
20.50
Nouvelle Star 2015
emission
23.20
Touche pas à mon poste !
0.50
Programmes de nuit
19.50
Stargate SG-1
20.50
Le maitre du jeu
23.10
Scary movie 2
0.40
Tellement Vrai
20.45
Rugby : France /
Pays de Galles
sport
22.45
Psycho-pass
0.10
Studio 4.0
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.35
Soda
20.50
Enquête d’action
mag.
22.50
Enquête d’action
mag.
0.00
Enquête d’action
mag.
20.50
Grimm
23.20
True blood
série
0.15
True blood
série
1.50
Client list
Les experts : Miami
20.50
Série
Avec
David Caruso,
Emily Procter,
Adam Rodriguez
19.20
Friends
20.50
Le zap
emission
23.30
Enquête très spéciale
série
1.00
Programmes de nuit
20.45
Tahiti Quest
emission
22.25
Total wipe out made in USA
0.40
Ratz
1.40
Inspecteur Gadget
20.50
L’exceptionnel Monsieur
Tout-le-monde
téléfilm
22.20
Sucre ou gras : lequel est
notre pire ennemi ?
20.35
D8 le JT
20.50
En quête d’actualité
mag.
22.50
En quête d’actualité
mag.
0.40
Programmes de nuit
19.50
Stargate SG-1
20.50
Les Cordier, juge et flic
22.40
Les Cordier, juge et flic
0.25
Les Cordier, juge et flic
20.50
Deux frères
Avec Guy Pearce
22.35
Une saison au zoo 2
23.25
Une saison au zoo 2
0.10
On n’demande qu’à en rire
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Enquêtes criminelles : Le
magazine des faits divers
23.00
Enquêtes criminelles : Le
magazine des faits divers
19.35
Les mystères de l’amour
20.50
Confessions intimes
mag.
22.10
Confessions intimes
mag.
23.55
Confessions intimes
mag.
20.50
Spectacle
Gad Elmaleh – Papa est en haut
Avec
Gad Elmaleh
19.20
Friends
20.50
Indestructible
téléfilm
22.30
Jeu fatal
téléfilm
0.10
Programmes de nuit
20.35
Tahiti Quest
20.45
L’ instit
1.25
Ratz
1.40
Inspecteur Gadget
20.50
Quelques heures de
printemps
22.35
Friedrich Dürrenmatt
23.30
Dans la brume
20.50
Le grand match des
23.10
Les caméras planquées de
François Damiens en Corse
19.50
Stargate SG-1
20.50
Alphas
22.30
Alphas
1.15
Tellement Vrai
SAMEDI
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
«S
i je vous aperçois au milieu
des voies depuis ma cabine, c’est
qu’il est déjà trop tard!»
Lorsqu’il
intervient dans les écoles, Pas-
cal Charroin, conducteur de
TER au dépôt de Saint-Étienne
depuis 1996, est direct avec son
auditoire. Il use d’un ton franc et
simple, teinté de la bienveillance
du jeune père de famille qu’il
est, soucieux de la bonne édu-
cation de ses enfants. Cet hom-
me de terrain, témoin quotidien
des risques ferroviaires depuis
sa cabine de conduite, est inter-
venant en milieu scolaire (IMS)
depuis 2011.
«Je me suis senti
concerné, d’abord parce que je suis
moi-même père de famille [il a
trois enfants âgés de 8 à 14 ans],
ensuite parce que je voulais rompre
avec la monotonie de la seule
conduite TER.»
Après avoir réussi «l’entretien
d’embauche» et suivi deux
journées de formation au siège,
Pascal Charroin s’est vu attri-
buer un portefeuille d’établisse-
ments scolaires, privés ou pu-
blics: 21classes de primaire,
4collèges, 3lycées et la maison
familiale rurale de Saint-Cha-
mond, situés à moins de 2km
de la ligne ferroviaire de la vallée
du Gier (entre Saint-Chamond
et Rive-de-Gier). À chaque ren-
trée scolaire, il contacte les éta-
blissements, qui ont été préala-
blement informés par courrier
par la direction régionale des Af-
faires territoriales Rhône-Alpes,
et prend jusqu’à dix rendez-
vous par année scolaire sur ses
journées «fac» pour ne pas
perturber le service. Ces presta-
tions d’IMS ne sont pas recon-
nues au titre du mécénat de
compétence.
«L’intervenant sco-
laire peut prendre soit sur son
temps de travail, soit sur son temps
de repos.»
Avec les supports fournis par la
SNCF, à base de vidéos illustrant
sur le mode dramatique les
principaux risques ferroviaires
(traversée des voies, électrocu-
tion…), il fait réagir, comme il le
ferait pour ses propres enfants.
À en juger par l’attitude stu-
dieuse et réceptive de son audi-
toire, nul doute que la SNCF a
trouvé les bons messages et Pas-
cal, la bonne tonalité à ses
interventions pour susciter une
réelle prise de conscience des
dangers par les élèves. Les res-
ponsables de la SNCF recon-
naissent que le nombre de tra-
versées intempestives des voies
dans les deux gares de la vallée
(Saint-Chamond et Rive-de-
Gier) a diminué sensiblement
en quelques mois seulement.
Alors, mission accomplie? Sans
doute. Mais on sait qu’en ma-
tière de sécurité ferroviaire, rien
n’est définitif, et les intervenants
en milieu scolaire comme Pascal
ont encore du pain sur la
planche.
José CLAVEIZOLLE

La Vie du Rail –
20 février 2015
ON SE DONNE DES NOUVELLES
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Repères
Les interventions en milieu
scolaire (IMS) représentent 457
volontaires qui interviennent
sur leur temps de travail,
230000 jeunes sensibilisés
(dont plus de 21000 en
Rhône-Alpes), et un taux de
satisfaction des enseignants
de 97% (chiffres 2013).
Profil.
Pascal Charroin, un homme de terrain face aux risques
L
e 23janvier, en gare de Saint-
Chamond (Loire), les voya-
geurs ont été sensibilisés aux
risques ferroviaires et, plus par-
ticulièrement, à celui lié à la
traversée des voies en dehors
du passage souterrain.
«Il s’agit
de prévention, car aucun accident
de personne en gare n’est à dé-
plorer»,
dit Geoffroy Aubert,
dirigeant Ventes du secteur
Gier-Ondaine (30 vendeurs, 6
points de vente). On est là dans
la continuité des interventions
en milieu scolaire
(lire l’article
ci-contre)
dans les classes de 6
des deux collèges voisins de la
gare. La campagne spécifique
actuellement diffusée dans les
salles de cinéma et sur Inter-
net, avec le slogan
«Sur le rail,
le danger est toujours plus rapide
que vous»,
met en scène des
hérissons semblant sortir tout
droit des films des studios
Pixar.
«Les infractions sont en
net recul, grâce à la surveillance
constante des agents SNCF et de
ceux du Pimms, sur place. Mais
après un trimestre d’accalmie, les
traversées intempestives ont
repris et nous devons sans cesse
remettre sur le métier notre
ouvrage…»,
indiqueFrédéric
Satre, chargé d’axe à la direc-
tion régionale.
J. C.
Les risques ferroviaires expliqués
en gare de Saint-Chamond
aux voyageurs.
Prévention à Saint-Chamond
José CLAVEIZOLLE
José CLAVEIZOLLE
«J’ai moi-même des enfants, je me sens concerné»
FGRCF. Les Clermontois fêtent les Rois
Ce furent des retrouvailles dans la bonne humeur pour les adhérents de la section de Clermont-
Ferrand de la FGRCF, à l’occasion des vœux et de la galette des Rois.
Au programme en 2015:
– le 20mars: assemblée générale, suivie du verre de l’amitié et d’un déjeuner au domaine du Val
d’Auzon;
– du 26 au 30mai: voyage en Forêt Noire et lac de Constance.

Contact:
François Leonardon, 0473917542.
À Neufchâteau, la FGRCF et le Refuge des cheminots
partagent la galette…
Le 10janvier à Neufchâteau (Vosges), les adhérents des sections locales de la FGRCF et du
Refuge des cheminots étaient conviés à ouvrir l’année 2015 autour d’une galette des Rois.
100 adhérents se sont ainsi retrouvés dès 14h30 à la salle polyvalente de l’Île Verte
à Neufchâteau pour, dans l’habituelle ambiance conviviale, déguster galettes, brioches
et autres friandises. Les prochains rendez-vous sont fixés au 21mars 2015 pour le repas
de l’assemblée générale de la FGRCF et du 31mai au 6juin pour le séjour en Toscane organisé
par le Refuge des cheminots, séjour pour lequel il reste encore des places.
Jardinot. À Béthune, les jardiniers préparent les récoltes
À Béthune, la section de Jardinot, présidée par Jean-Louis Sauvage, compte
150 adhérents. Au programme des loisirs en 2015: le concours «Découvertes en
liberté» et un séjour touristique (8 jours) en Aveyron en mai. La prochaine livraison
des fournitures horticoles Jardinot se fera en gare de Béthune en mars. Jardinot
sera présent les 28 et 29mars au Salon des plantes et jardins d’exception à Locon,
près de Béthune.
Jean-Georges LETURGIE

Rens.:
0688496570 du lundi au vendredi, de 9h à 18h.
La Vie du Rail –
20 février 2015

Michel Morisot
est décédé le 30novembre 2014
à l’âge de 80ans. Il était entré
à la SNCF en 1957, au dépôt de
Chalindrey comme ajusteur.
En 1964, il intègre le dépôt de
Chaumont et rejoint le service
«route», établissement
qu’il a quitté en 1985
pour partir à la retraite.
Il était membre de la section
de Chaumont de la FGRCF.
Ses obsèques civiles ont été
célébrées au cimetière
de Clamart à Chaumont.
René Sénéchal
est décédé le
9septembre
2014 dans sa
année. Il
entre à la SNCF
en 1942 en
qualité d’apprenti aux ateliers
d’Aulnoye-Aymeries. Nommé
ouvrier professionnel en 1948,
chef de brigade en 1965, il a
terminé sa carrière comme
sous-chef d’atelier, grade
obtenu en 1977, aux ateliers
d’Aulnoye-Aymeries en 1984.
La cérémonie religieuse s’est
déroulée en l’église Saint-
Raphaël d’Aulnoye-Aymeries.
J. Casier
Jean Archer
est décédé le
26octobre 2014,
à l’âge
de 82ans. Entré
au début des
cinquante au dépôt de machines
de la gare de Nîmes, il y gravit
les échelons d’aide-conducteur,
conducteur de trains de
marchandises et de voyageurs.
Il rejoint ensuite l’annexe
du dépôt, en gare d’Alès
et y fera valoir ses droits
à la retraite en 1987.
Ses obsèques religieuses ont
eu lieu en l’église Saint-Joseph
d’Alès.
Michel Brouillet
Francis Taisne
âgé de 63 ans,
est décédé le
6décembre
2014. Dès son
adolescence il
travaille dans
l’agriculture et il intègre la
SNCF en 1973, au retour de son
service militaire. Il débute
comme ouvrier aux ateliers
de Tergnier pour être ensuite
affecté au service de
l’Équipement du train parc
d’Amiens et sera
périodiquement détaché à la
conduite du débroussaillage
des talus et abords des voies. Il
était parti à la retraite en 2008.
Le service religieux a été
célébré en l’église d’Élincourt.
André Lacomblez
Daniel Fournaud
âgé de 68 ans,
est décédé
le 7décembre
2014. Il a
débuté comme
apprenti
à Villeneuve-Saint-Georges
en 1962. Après son service
militaire à Rasttat (Allemagne)
et plusieurs stages d’attaché,
il rejoint le dépôt de Dijon-
Perrigny en 1968 pour effectuer
l’école de conduite. Il a fait
valoir ses droits à la retraite
en 1996, avec le grade
de conducteur principal.
Ses obsèques ont été célébrées
à Cheissoux, son village natal.
Bernard Cercley
CARNET
ILS NOUS ONT QUITTÉS
La Vie du Rail adresse ses sincères condoléances aux familles et aux amis des agents disparus.
LE BOURGET
Évelyne Petitpas
Évelyne Petitpas a fêté
son départ à la retraite
le 12décembre 2014 au
dépôt Traction.
Elle a débuté à la SNCF à
Paris-Saint-Lazare pour
rejoindre, en 1980, le dé-
pôt de Bobigny comme
assistante administrative.
Elle a terminé sa carrière
comme chef de secteur
administratif principal
au Bourget.
Yves PRATURLON
LYON-SCARONNE
Georges Plumet
Georges Plumet est parti
en retraite le 1
janvier.
Il est admis à la SNCF
en 1982 comme ouvrier
qualifié.
Choisissant la conduite
des trains, il entre à
l’école en 1983 et réussit
l’examen 18 mois après.
En attendant sa nomi-
nation, il s’occupe de
l’entretien des locomo-
tives diesels, à Vénis-
sieux en 1985 et 1986,
puis de celui des auto-
rails à Lyon-Vaise de
1986 à 1988.
Il est promu successive-
ment élève conducteur
fin 1988 à l’établisse-
ment Traction de Lyon-
Mouche, conducteur en
1991 et conducteur de
ligne principal.
Il rejoint l’Unité de pro-
duction de Lyon-Sca-
ronne en 1998 en tant
que conducteur de ligne
principal. Il est autorisé
à la conduite des TGV
en 2001.
Jean-Marc MOLLIER
LYON-SCARONNE
Patrick Pansard
Patrick Pansard a fait va-
loir ses droits à la retraite
le 2janvier.
Il débute sa carrière à la
SNCF en tant qu’attaché
groupe VI à Culmont,
en 1981, et remplit la
fonction d’agent mou-
vement.
En 1989, il rejoint l’éta-
blissement traction de
Lyon-Mouche afin de
suivre une école de
conduite.
L’examen en poche, il est
nommé élève conduc-
teur en 1990 et conduc-
teur en 1993.
Il rejoint l’Unité de pro-
duction de Lyon-Sca-
ronne en 2002 avec le
grade de conducteur de
ligne principal.
Il est autorisé à la
conduite des TGV en
Patrick Pansard a égale-
ment assuré, de 1996 à
2002, les fonctions de
formateur dans diffé-
rentes écoles de
conduite.
J.-M. M.

La Vie du Rail
– 20 février 2015
Citation
Joël Thouvenot
, agent
technique équipement
principal en poste à
l’équipe voie d’Épinal, a
été cité à l’ordre de la
région le 9janvier pour
le motif suivant:
Le vendredi 17octobre,
affecté à des travaux, il
découvre une cliente, les
jambes broyées par un
train. Tombée entre le
quai et le train en gare
de Châtel-Nomexy, elle
est toujours consciente.
Il alerte immédiatement
les secours et prend les
mesures d’urgence, ce
qui a probablement per-
mis de sauver la cliente.
Yvette Trébuchet
Départs en retraite, médailles, citations
Vous voulez faire paraître
un départ à la retraite,
une remise de médailles
ou une distinction?
Envoyez une photo
et un texte récapitulatif par
courrier à:
La Vie du Rail, José Delattre,
Rédaction, 11, rue de Milan,
75009 Paris.
E-mail:
jose.delattre@laviedurail.com
Évelyne Petitpas.
Georges Plumet.
Patrick Pansard.
Le 21janvier, une cérémonie de remise des médailles d’honneur des chemins
de fer s’est déroulée en présence de Laurent Beaucaire, directeur régional SNCF,
et de Frédéric Soulier, maire de Brive.
Ont reçu la médaille d’argent:
Laurent Audrerie, David Autef, Éric Birou, Nicolas
Delpeyroux, Vincent Faluais, Bernard Farges, Loïc Joubier, Olivier Landon, Vincent
Lasserre, Pascal Laurent, Olivier Mamy, Alain Reyrolle, Emmanuel Rossa, François
Verdier.
Ont reçu la médaille de vermeil:
Pierre Blanchard, Michel Gaucher, Jean-Pierre
Guytard, Daniel Lafarge, Yves Laporte, Jean-Marc Ludier, Jean-François Maturana,
Patrice Moins, Jean-Charles Moulène, Thierry Peyramaure, Daniel Reynier, Di-
dier Rousselle, Roland Souilhol, Jean-Luc Teillaumas, Maryse Teissedou, Phi-
lippe Toulzac, Daniel Vergne.
Ont reçu la médaille d’or:
Jean-Charles Condy, Bernard Lagarde, Jean-Pierre
Laleu, Patrick Paly, Pascal Schoepff, Sylvie Torel, Patrick Triviaux.
Bruno CAPBAL
�Les cheminots à l’honneur
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