2,00 

UGS : 3484_LVDR Catégories : ,

Description

Île-de-France

La Vie du Rail
– 10 septembre 2014
commençant cet automne par
un RVB de 12km, entre Bi-
bliothèque-François-
Mitterrand et Athis-Mons.
Hormis Castor et la gare Saint-
Lazare, l’été 2014 a donné lieu
à d’autres travaux sur les voies
ferrées franciliennes: renou-
vellement des installations an-
ciennes (voies, signalisation,
alimentation électrique, amé-
nagement ou confortement
d’ouvrages d’art: tunnels,
ponts, passerelles, remblais),
maintenance renforcée (net-
toyage et dégraissage des ap-
pareils de voies, signalisation,
travaux de géométrie de la
voie…) Côté gares, les pôles
multimodaux de Versailles-
Chantiers et Rosa Parks pren-
nent forme, alors que se pour-
suivent les travaux de mise en
accessibilité (rehaussements de
quais, installation d’ascenseurs
et d’escaliers mécaniques, créa-
tion de passerelles et de pas-
sages souterrains…) Enfin,
côté nouvelles infrastructures,
le chantier de la Tangentielle
Nord (tram-train sur la Grande
ceinture entre Épinay-sur-Seine
et Le Bourget) a été lancé.
Côté voyageurs, ces multiples
chantiers ont donné lieu à une
information renforcée (dé-
pliants, autocollants dans les
trains, annonces, présence vi-
sible d’agents en gare, réseaux
sociaux…) et à une organisa-
tion des bus de remplace-
ments assez complexe. Mais
pour les Franciliens, qui ont
eu à subir la coupure de deux
itinéraires traversant Paris, cet
été 2014 n’aura été qu’une ré-
pétition générale. Car en 2015
doit débuter une opération
aussi importante qu’inédite,
menée cette fois sur infra-
structure RATP: le renouvel-
lement voie et ballast sur le
tronçon central du RERA. Des
travaux étalés jusqu’en 2021,
qui nécessiteront d’interrom-
pre totalement, quatre se-
maines sur quatre étés de suite
(2015 – 2018), la ligne la plus
chargée du monde!
Patrick LAVAL
PROJECTEUR
En Île-de-France, le réseau ferré national n’a pas le
monopole des travaux estivaux. Sur les ouvrages
d’art du métro aérien, la RATP effectue aussi des
opérations récurrentes depuis 1997: après les
lignes 2 et 5 c’est au tour du viaduc de la ligne 6,
aujourd’hui âgé de 108 ans, de bénéficier d’une
nouvelle jeunesse. Plus de deux ans de projets ont
été nécessaires pour les deux mois de travaux
(30juin – 30août) du chantier Pasteur – Passy
(3km).
Au programme: sablage des parties métalliques
et peintures au plomb entre Cambronne et Pas-
teur, réfection des verrières à Cambronne et Sè-
vres-Lecourbe (800000euros par verrière), tra-
vaux d’étanchéité en-
tre La-Motte-Picquet
et Bir-Hakeim, dé-
pose et repose
1600m de voie et
2600t de ballast,
pose d’un aiguillage
motorisé à Trocadéro,
révision des escaliers
mécaniques
Passy…
Qui dit travaux dit
services de substitu-
tion. Mais étrange-
ment, le tronçon
fermé entre Troca-
déro et Montpar-
nasse-Bienvenüe n’a
pas été desservi de
bout en bout, la
RATP ayant privilégié un renforcement des lignes
voisines du métro, appelant les voyageurs à utiliser
les correspondances, le bus étant réservé à la des-
serte locale. Un choix modal qui peut se com-
prendre si l’on sait que jusqu’à 4000 personnes
par heure transitent à Montparnasse en période
de pointe! Cette question des services de substi-
tution est tellement importante qu’elle exclut de
poursuivre les travaux estivaux sur le viaduc de la
ligne 6 avant 2019 – 2020, afin d’éviter toute
concomitance avec l’interruption totale du tron-
çon central du RERA durant les étés 2015 à 2018.
Car la ligne 6 devra alors accueillir un important-
surcroît de trafic entre l’Étoile et la Nation!
Le programme
«fiabilité 2014 –
2020» en
résumé
– Multiplication par 2,5
des investissements
de développement
et de modernisation
entre2012 et2015
– Engagement d’un
milliard d’euros en 2014
pour moderniser
le réseau (contre
550millions d’euros
– Acquisition d’un
quatrième train usine de
suite rapide pour le
renouvellement
des voies, dédié
à l’Île-de-France
– 900 recrutements
supplémentaires chez
SNCF Infra en 2014.
Île-de-France:
70% des
voyageurs
quotidiens sur
rail en France
Près de 3millions
de voyageurs sont
transportés chaque jour
en Île-de-France par
6200 trains SNCF. Soit
40% des circulations
ferroviaires et 70%
des voyageurs quotidiens
sur le réseau ferré
national. Cette
fréquentation a connu une
hausse de 30% ces dix
dernières années. À titre
de comparaison, RFF et la
SNCF rappellent que le
trafic du RERB est
«supérieur au trafic de
l’ensemble des TER en
France»
et que celui du
RERA, de l’ordre du
million de voyageurs par
jour, est
«égal à trois
fois le trafic TGV».
RATP. Le métro aérien… avant le RERA
Pour le chantier de réfection de
l’étanchéité entre La-Motte-
Picquet et Bir-Hakeim (6 000 m
il a fallu déposer 1 600 m de voie
et 2 600 t de ballast.
D
epuis le 2septembre 2014,
la durée de validité des billets
valables dans les trains TER et
Intercités sans réservation obli-
gatoire est passée de 61 jours à
7 jours. La durée de validité des
titres ayant des conditions d’uti-
lisation et de validité spécifiques
reste inchangée. C’est le cas no-
tamment des e-billets, des bil-
lets valables un jour en Pro-
vence – Alpes-Côte d’Azur,
Languedoc-Roussillon, Cham-
pagne- Ardenne (sur l’axe Gi-
vet – Charleville Mézières – Ca-
rignan), et des billets Intercités
sans réservation obligatoire aux
tarifs Prem’s, Loisir Réduit, Loi-
sir Week-end, Samedis Interci-
tés et Mini-Groupe. Si la SNCF
souhaite adopter cette mesure,
c’est pour, dit-elle, réduire
«les
opportunités de fraude liées à la
multi-utilisation des billets»
«un des leviers pour la préserva-
tion des recettes et le développe-
ment du service public»
. Le
transporteur ferroviaire, ajoute
que
«C’est également un signe de
considération vis-à-vis des voya-
geurs en règle. Pour la grande ma-
jorité des voyageurs, cette évolu-
tion sera sans impact. En effet,
80% des clients concernés achè-
tent leur billet moins d’une se-
maine avant leur voyage, dont
55% le jour même. Les clients qui
préfèrent anticiper leur achat peu-
vent toujours acheter leur billet au
moins deux mois à l’avance, en
indiquant la date de début de va-
lidité souhaitée.»

La Vie du Rail
– 10 septembre 2014
TER et Intercités.
La SNCF réduit la validité
des billets à sept jours
ACTUALITÉS
Passages
à niveau.
Des détecteurs
testés
pour réduire
les accidents
Des détecteurs de présence
de véhicules bloqués
sur les passages à niveau
vont être testés, a indiqué
Réseau ferré de France mi-
août, confirmant une
information du Parisien.
Ces appareils radars
doivent permettre, lorsqu’un
véhicule est immobilisé
sur un passage à niveau,
d’en informer le train qui arrive.
Le risque de collision pourrait
être ainsi réduit de 80 à 90%.
Ces détecteurs seront testés
mi-2015 sur six passages à
niveau (trois en Normandie et
trois en Rhône-Alpes). Avec
l’objectif de les déployer
à partir de 2017.
PPP.
Icade
retenu pour
la nouvelle
gare TGV
de Montpellier
Le consortium mené
par la société foncière
Icade (filiale cotée de
la Caisse des dépôts) va réaliser
la nouvelle gare TGV de
Montpellier, pour laquelle
elle a conclu un partenariat
public privé avec Réseau ferré
de France. Le contrat sera
signé «fin 2014» pour
une durée de 15 ans,
et la livraison de la gare est
prévue fin 2017. Icade
sera le promoteur de
cette gare TGV «Montpellier –
Sud de France», située sur la
nouvelle ligne à grande vitesse
contournant Nîmes et
Montpellier, qui devrait être
ultérieurement prolongée
jusqu’à Perpignan
et Barcelone. Le coût
prévisionnel du projet s’élève
à 135millions d’euros (valeur
2011).
La durée de validité des billets valables dans les trains TER et Intercités sans réservation obligatoire est passée
de 61 jours à 7 jours depuis le 2 septembre.
(c) SNCF Ptarick Leveque
La Vie du Rail
– 10 septembre 2014

L
a SNCF, qui a réalisé un chif-
fre d’affaires de 16milliards
d’euros au cours du premier
semestre 2014, évalue à
208millions d’euros les re-
cettes perdues du fait de la
grève de juin, plus important
mois de l’année avec juillet
pour la compagnie.
Elle estime que sans cela, sa
croissance sur le semestre au-
rait été de 2,1%, tandis que
son activité transport ferro-
viaire de marchandises en
France aurait été en hausse,
pour la première fois depuis
2007. Le chiffre d’affaires du
groupe a également souffert de
la hausse de la TVA, et de taux
de change défavorables. Mais
ses activités à l’international se
portent bien, en hausse de
5,6%, via les filiales de trans-
port de voyageurs Keolis et de
marchandises Geodis. Le bé-
néfice net chute de 74%, à
224millions d’euros, pour des
raisons techniques, le bénéfice
du premier semestre 2013
ayant été gonflé par des actifs
remis dans les comptes.
Le PDG de la SNCF Guil-
laume Pepy a indiqué dans un
communiqué que le conflit,
«qui a coûté 170millions d’eu-
ros à l’entreprise – nous oblige à
engager un plan supplémentaire
d’économies avec pour objectif
d’effacer les deux tiers de l’im-
pact de la grève»
. Il faudra
donc économiser 205millions
d’euros en 2014, qui s’ajou-
tent au plan de performance
mis en place en 2013 et qui
prévoit déjà 700millions d’eu-
ros d’économies sur 3 ans
(dont 300millions ont été réa-
lisés).
Bretigny.
La SNCF
et RFF convoqués
par la justice
RFF et la SNCF devraient être
entendus, respectivement les
16 et 18septembre par les juges
d’instruction d’Evry chargés
d’enquêter sur la catastrophe
ferroviaire de Brétigny-sur-
Orge. Les deux entreprises
pourraient être mises en
examen. Ces convocations
interviennent après les
conclusions «sévères», en
juillet, des experts judiciaires
qui mettent en cause un
«déficit» de maintenance. Elles
sont «la suite logique du
rapport d’expertise», souligne
une source judiciaire.
Résultats.
La grève de juin pèse sur les comptes
de la SNCF…
A
près une année 2013 diffi-
cile, la Deutsche Bahn a re-
trouvé des couleurs au cours du
premier semestre 2014: la
compagnie allemande affiche
un bénéfice net en hausse de
15,9% comparé à la même pé-
riode 2013 (642millions d’eu-
ros). L’amélioration des résultats
provient surtout des secteurs du
fret (+0,9%) et de la logistique.
Le transport par camion no-
tamment progresse de 3,6% en
volumes. Enfin, la dette de la
DB s’est alourdie au premier se-
mestre, de 1,3% à 16,6mil-
liards d’euros. La compagnie
ferroviaire maintient la plupart
de ses objectifs pour l’ensemble
de l’année 2014. Elle vise ainsi
toujours un résultat opération-
nel de 2,2milliards d’euros et
un bénéfice net de 1,1milliard.
Mais elle a très légèrement revu
sa prévision de chiffre d’affaires
à la baisse, à 40,5milliards
d’euros (contre 41milliards
prévus en mars). Côté passa-
gers, la compagnie explique
avoir enregistré un nouveau re-
cord au cours du premier se-
mestre avec 10millions de
voyageurs de plus par rapport à
la même période en 2013,
pour dépasser légèrement le
milliard de voyageurs.
… tandis que la DB affiche un bénéfice
C’est le nombre de voyageurs
qui attendent comme princi-
pale amélioration une baisse
des prix du métro, des RER,
tramways, TGV, TER ou Inter-
cités, selon l’enquête annuelle
de l’association de consom-
mateurs et usagers CLCV,
publiée le 26août. Le prix des
transports est jugé «assez
cher» ou «trop cher» par
80,1% des 802 personnes in-
terrogées. 20,5% souhaitent
surtout une meilleure ponctua-
lité, 10,1% plus de fréquence.
54,8%
L
a RATP s’est vu confier par
la municipalité de Vélizy (Yve-
lines), pour une durée de 6
ans, la gestion et l’exploitation
de la nouvelle gare routière de
la ville. Inaugurée le 1er sep-
tembre, la gare routière de-
vrait accueillir 750000 voya-
geurs par an. Située à l’entrée
de la ville, au sein du pôle
d’échanges de Vélizy-Villa-
coublay qui comprend la sta-
tion du tramway T6 «Vélizy
2», à proximité du centre
commercial Vélizy 2, entière-
ment accessible aux per-
sonnes à mobilité réduite, elle
accueillera 10 lignes de bus.
La RATP sera en charge de
l’entretien courant du site, de
la maintenance des équipe-
ments, de la coordination des
mouvements au sein de la
gare routière, de la gestion des
relations avec les transpor-
teurs bus/tramway de et la
qualité de service offert au pu-
blic. Et notamment de l’infor-
mation voyageurs: mise à dis-
position, actualisation et
entretien des supports d’in-
formation dédiés à la gare rou-
tière; coordination de l’infor-
mation dynamique aux arrêts
de bus; mise en œuvre et ges-
tion d’un système d’informa-
tion dynamique sur le pan-
neau général des départs.
La RATP, qui a en charge une
vingtaine de gares routières en
Ile-de-France, ambitionne, se-
lon son communiqué,
«de de-
venir un acteur de référence
dans ce domaine.»
Exploitation.
La RATP gérera la nouvelle gare routière de Vélizy

La Vie du Rail
– 10 septembre 2014
A
près deux années riches
en inaugurations, les ré-
sultats des élections munici-
pales ont ralenti – voire stoppé
– la progression du tramway
dans les villes françaises. En
particulier dans les agglomé-
rations de taille moyenne,
mais aussi sur des réseaux en
place qui auraient pu se doter
de lignes supplémentaires.
Toutefois, c’est bien une ag-
glomération moyenne, Besan-
çon, qui a organisé la princi-
pale inauguration de l’année
2014, les 30 et 31août. Une
inauguration qui se veut à
l’image du
«budget raisonné»
de son nouveau tramway
«op-
timisé»,
revenu à 17millions
d’euros par km, matériel rou-
lant compris. Bien moins que
la moyenne française de
25millions d’euros par km.
Mais moitié plus cher qu’un
BHNS français moyen.
Alors, trop cher, le tram? Ré-
ponse affirmative côté nantais
lorsqu’il a fallu choisir un sys-
tème de transport pour la
ligne 4: c’est un bus à haut ni-
veau de service (BHNS), le
Busway, qui la dessert depuis
2006. Une ligne dont la fré-
quentation est désormais su-
périeure de 60% aux 20000
voyages quotidiens à son lan-
cement, obligeant à densifier
la desserte… Et à rouvrir le
débat autour du tram à
Nantes, ville qui a réintroduit
ce mode en France en 1985,
à un coût qui, si on le réac-
tualisait, équivaudrait à
quelque 15millions d’euros
d’aujourd’hui par kilomètre.
Comment expliquer que le
tramway se soit tellement ren-
chéri en presque trente ans?
Essentiellement parce que le
«tram à la française»
a dé-
passé son simple rôle de
moyen de transport pour de-
venir un véritable outil d’amé-
nagement du territoire. Sans
oublier son rôle d’ambassa-
deur de la ville.
Ainsi, comparé au premier
tram de Nantes, celui de Gre-
noble (1987) marque déjà une
volonté d’embellissement ur-
bain. Mais la vraie rupture a
été apportée par Strasbourg,
avec son tram
«design»
et sa
station de l’Homme-de-Fer
Depuis quinze ans, chaque
ville française veut son tram
personnalisé (face avant du
matériel roulant, aménage-
ments intérieurs…) qui la dis-
tingue des autres aggloméra-
tions. Ceci vaut aussi pour le
mobilier urbain, qui contribue
au réaménagement engagé
«de façade à façade»
sur le
parcours du tram.
Dans ces conditions, pas éton-
nant que la création d’une
nouvelle ligne comprenne de
nombreux coûts ne relevant
pas du tram proprement dit.
Dans quelles proportions?
Difficile à dire, surtout quand
la démarche design ou artis-
tique est intégrée en amont
dans tous les postes concernés
(études, matériel roulant, mo-
bilier urbain, voies, voire ali-
mentation si l’on choisit une
solution visuellement dis-
crète…).
Une des réalisations récentes
les plus abouties en la matière
a été le tram de Tours dont
l’ambition était de changer la
ville sur 500 mètres de part et
d’autre de la ligne nouvelle, ce
qui est revenu à 27millions
d’euros par km tout compris
(400millions d’euros pour
14,8km). C’était en 2013. Pas
excessif par rapport à d’autres
trams français. Mais deux fois
plus que les 13,3millions
d’euros par km du BHNS Met-
tis inauguré à Metz quelques
semaines plus tard (240mil-
Paradoxalement, c’est à l’heure où le «tram à la française», associant transport et aménagement
urbain, a les honneurs d’une exposition à Paris qu’il est remis en cause, tant par les résultats des
élections municipales que par les finances des collectivités locales. Pour autant, un tramway est-il
nécessairement cher?
Urbain.
Un tram moins cher en France,
est-ce possible?
ACTUALITÉS
Depuis quinze ans, chaque ville française
veut son tram personnalisé qui la distingue
des autres
Selon Egis, cité par l’Atelier du Tram, les coûts dans un projet
type se répartissent en six grands ensembles:
1 –
Études (2%), maîtrise d’ouvrage (6%) et maîtrise d’œuvre (7%),
soit 15%
2 –
Acquisitions foncières (2%), déviation de réseaux (3%), tra-
vaux préparatoires (3%) et ouvrages d’art (2%), soit 10%
3 –
Plateforme (3%), voie ferrée (13%) et revêtement du site pro-
pre (4%), soit 20%
4 –
Aménagement de la voirie et des espaces publics (10%), équi-
pements urbains (2%), signalisation routière (1%) et stations (2%),
soit 15%
5 –
Alimentation en énergie de traction (9%), courants faibles et
PCC (6%), soit 15%
6 –
Matériel roulant (18%) et dépôt (7%), soit 25%
Pour Besançon, la répartition est globalement la même. Côté éco-
nomies, on notera que le point 6 ne représente que 21% (matériel
roulant pour 15% et centre de maintenance pour 6%). Côté sur-
coûts, il a fallu prendre en compte les travaux d’archéologie et les
indemnisations des commerçants.
Répartition des coûts dans un projet
type de «tram à la française»
«C
ette mise en service est
particulièrement im-
portante et symbolique pour
RATP Dev car il s’agit du pre-
mier tramway que nous mettons
en service aux Etats-Unis»
, s’est
félicité François-Xavier Perin,
président du directoire de
RATP Dev.
«Cette inauguration,
qui intervient quelques semaines
après le lancement de notre acti-
vité de sightseeing à New York,
confirme le dynamisme de notre
développement sur le marché
américain.»
La «Sun Link»,
compte 18 stations sur 6,2km
et traverse
«des quartiers ani-
més ainsi que des zones d’em-
ploi»
, précise la société fran-
çaise qui s’est vu confier
l’exploitation et la mainte-
nance pendant 8 ans. RATP
Dev s’est également occupé de
la phase préparatoire à l’ex-
ploitation, des essais tech-
niques au recrutement et à la
formation du personnel. Près
de 40 personnes travaillent à
l’exploitation et la mainte-
nance de cette ligne. Au tra-
vers de diverses filiales, RATP
Dev assure l’exploitation de ré-
seaux de bus de plusieurs
villes américaines, dans une
quinzaine d’Etats, parmi les-
quelles Austin au Texas, Char-
lotte en Caroline du Nord ou
Colorado Springs dans le Co-
lorado. La filiale du groupe
RATP cherche à se développer
aux Etats-Unis, particulière-
ment dans les secteurs du
tramway, du transit, des lignes
interurbaines ou encore du
charter.

La Vie du Rail
– 10 septembre 2014
États-Unis.
RATP Dev lance son premier tram
ACTUALITÉS
L
e 18août, le Dallas Area Ra-
pid Transit (Dart) a inauguré le
nouveau prolongement de la
ligne Orange vers le terminal
aéroportuaire.Avec ces 8km
supplémentaires, le système
Dart devient le plus grand ré-
seau de métro léger aux États-
Unis. Le réseau s’étend sur
145km et compte 61 stations.
Le projet aura coûté 115mil-
lions d’euros et aura été livré
avec 4 mois d’avance.
L’aéroport de Dallas desservi par le métro léger
© RATP Dev Martha Lochert
Russie.
Le tramway
Alstom-TMH
en service
à Moscou
TramRus, joint-venture
d’Alstom et Transmashholding
(TMH), a mis en service en août
un nouveau tramway à Moscou
(ligne 17). Le tramway à
plancher bas développé sur
la base de la plateforme Citadis
est long de 25,5m, offrant un
nombre de places allant jusqu’à
255 personnes. Ce qui est
presque le double de la capacité
maximale des tramways
existants de Moscou.
© DART
La «Sun Link», compte 18 stations
sur 6,2km.
C’est la hausse de fréquenta-
tion des transports publics ur-
bains en Europe entre 2000 et
2012, année durant laquelle
49,5milliards de trajets ont été
effectués en bus, tramways,
métros, selon une étude de
l’UITP (International Associa-
tion of Public Transport) publiée
le 18août. Si l’on ajoute les
trains de banlieue, ce sont
56,8milliards de trajets qui ont
été effectués en 2012, dans les
28 pays de l’UE, soit une
moyenne de 182millions de
trajets par jour ouvré.
C’est la Belgique qui a connu
la plus forte croissance
(+114%), suivie du Luxem-
bourg (+50%). Elle a été de
29% en France où la
fréquentation du réseau SNCF
en Ile-de-France a augmenté
de 30% et celle des TER de
66%, tandis que la population
urbaine en France passait de
45,4 à 54,7millions.
En 2012, 56% des trajets ont
été effectués en bus ou trolley-
bus, 16% en métro, 14% en
tram et 14% également en
trains de banlieue.
8%

La Vie du Rail
– 10 septembre 2014
suisses morts en défendant le
palais Tuileries au cours de la
journée révolutionnaire du
10août 1792. Et puis, au dé-
bouché des ruelles de la ville
médiévale, découvrir enfin le
lac des Quatre-Cantons et ses
rives couronnées de sommets,
spectacle tout à la fois apaisant
et grandiose. Une excellente
entrée en matière puisque c’est
par voie lacustre que nous
avons choisi, le lendemain,
d’entamer le périple qui doit
nous conduire au Pilate.
Lucerne dispose d’une impor-
tante flotte de bateaux de tou-
risme. Nous montons à bord
de l’un d’eux sur le quai en
face du KKL, l’élégant palais de
la culture et des congrès de la
ville, conçu par Jean Nouvel.
Et c’est parti pour une petite
heure de croisière dans un dé-
cor de carte postale, le vert des
alpages se reflétant dans les
eaux calmes et limpides du
lac… Après avoir franchi un
détroit qui donne accès à un
fjord nous mettons le cap sur
Alpnachstad, petite bourgade
tapie tout au fond de celui-ci,
l’Alpnachersee. Encore sur le
pont du bateau, nous voyons
se rapprocher la gare et, petite
tache rouge au milieu de la vé-
gétation, une automotrice en
attente de départ.
Du quai de débarquement au
BV des Pilatus Bahnen AG, il
y a à peine une centaine de
mètres. Bien visible, sur la pa-
roi, un énorme dragon, hôte
mythique de ce massif mon-
tagneux et emblème de la
compagnie. Ici, tout obéit au
principe de l’obliquité, la mar-
quise, le quai, la voie
(800mm) et, évidemment, la
voiture motrice, d’une puis-
sance de 154kW, d’une capa-
cité de 40 places, de construc-
tion Locher-SLM, à bord de
laquelle nous prenons place.
Et nous voilà en route pour
un parcours d’une demi-
heure, de 4618m de déroulé
et de 1635m de dénivelé, à
une vitesse variant de 9 à
12km/h. La pente est plus
que raide, avec une moyenne
de 380 ‰ et des passages à
480 ‰, mais le système de
crémaillère Locher, bénéficiant
TOURISME
Luzern Tourismus AG

La Vie du Rail
– 10 septembre 2014
TOURISME
Ci-contre à gauche :
l’entrée du musée
suisse des Transports
de Lucerne
(20 juin 2014).
Ci-contre à droite
de haut en bas :
au musée suisse des
Transports de Lucerne,
une électromotrice
RCe 2/4 de 1936
de la «Flèche-Rouge»
et la locomotive
à vapeur G 3/3 n° 6
(SLM) à écartement
de 750 mm de 1912
du Chemin de fer
de Waldenbourg (WB)
(20 juin 2014).
Ci-dessous :
au musée suisse des
Transports de Lucerne,
un wagon automoteur
électrique Ce 1/2
de 1888 du Vevey –
Montreux – Chillon
(20 juin 2014).

La Vie du Rail
– 10 septembre 2014
DIALOGUE
L
a publication par le quotidien
Les Échos
d’un scénario de tra-
vail de la SNCF prévoyant un
repli du réseau TGV et en parti-
culier
« l’abandon de l’exploita-
tion du TGV Rhin-Rhône »
a sus-
cité un tollé de la part des élus
alsaciens et franc-comtois. Au-
delà du tapage médiatique, la
publication de ce document a au
moins le mérite de poser la
question de la pertinence du pro-
jet d’extension à l’est de la LGV
Rhin-Rhône (section de 35km
entre Petit-Croix et Lutterbach),
que les mêmes élus continuent
de soutenir.
La construction de la LGV Rhin-
Rhône est le résultat d’un lob-
bying remarquablement mené,
qui a pu faire aboutir un projet
certes pertinent du point de vue
de l’aménagement du territoire,
mais à faible rentabilité intrinsèque
(une LGV empruntée par moins
de 50 circulations quotidiennes!)
et non exempt d’effets collatéraux
« assèchement »
de la ligne 4, re-
port à Paris-Bercy de la tête de
ligne des trains du Bourbonnais).
Mais surtout, le tracé finalement
retenu résulte d’arbitrages qui se
sont faits au détriment de la des-
serte des villes moyennes, avec
notamment l’implantation absurde
de la nouvelle gare de Besançon,
imposant un double changement
aux voyageurs en provenance ou
à destination des gares situées
sur la ligne classique Dijon – Mul-
house
(1)
Notons qu’une LGV limitée au
parcours Besançon – Lutterbach,
complétée par la construction
d’un «barreau » de 60km entre
Dijon et Saulieu aurait apporté
quasiment les mêmes gains de
temps de parcours, aussi bien sur
les flux nord-sud que les flux est-
ouest, tout en assurant une arti-
culation correcte avec le réseau
TER à Dole et Besançon… et
sans laisser subsister une solu-
tion de continuité un peu boiteuse
entre Petit-Croix et Lutterbach.
Malheureusement, en matière
d’infrastructures, les choix, fus-
sent-ils mauvais, sont irréversi-
bles. La seule question pertinente
aujourd’hui est de savoir si, dans
un contexte de rareté des fonds
publics, il est raisonnable d’in-
vestir quelque 600millions d’eu-
ros pour un gain de temps de
quelque 12 minutes, sur une ligne
qui restera parcourue par moins
de 50 trains par jour deux sens
confondus?
Les Suisses ont déjà fait savoir
qu’ils n’étaient pas intéressés par
un gain de temps limité à une di-
zaine de minutes. Il est donc exclu
qu’ils participent au financement.
En revanche, le président du
conseil général du Haut-Rhin (CG
68) a proposé de faire l’avance
des fonds pour la partie de finan-
cement qui devait revenir à l’État.
Comme s’il n’y avait pas de pro-
jets ferroviaires plus prioritaires en
Sud-Alsace?
Plutôt que de s’accrocher bec et
ongles à un projet devenu irréa-
liste, les élus ne devraient-ils plu-
tôt financer des projets plus utiles
pour la population locale? La
réouverture de la ligne de Bollwil-
ler à Guebwiller est en l’état ac-
tuel des choses prévue en…
2030. Le projet de reconstruction
du viaduc sur le Rhin entre Brei-
sach et Neuf-Brisach piétine mal-
gré l’intérêt du rétablissement
d’une liaison Colmar – Fribourg.
On ne parvient pas non plus à fi-
nancer le shunt desservant l’aé-
LGV Rhin-Rhône. Le projet d’extension à l’est:
est-ce bien raisonnable?
Un TGV Duplex 2N2 à destination de Marseille-Saint-Charles en gare de Besançon-Franche-Comté-TGV.
roport de Bâle-Mulhouse, malgré
une contribution financière impor-
tante de la Suisse.
Il est vrai que la desserte TER entre
Mulhouse et Belfort a été fortement
dégradée depuis l’ouverture de la
LGV Rhin-Rhône en décem-
bre2011, avec la suppression de
nombreux arrêts de trains et même
l’élimination pure et simple de plu-
sieurs points d’arrêts. De ce point
de vue, le prolongement jusqu’à
Lutterbach de la LGV Rhin-Rhône
aurait permis de délester la ligne
historique de son trafic TGV, libé-
rant ainsi des sillons pour les des-
sertes locales.
Encore faudrait-il, avant de s’en-
gager plus avant, apporter une ré-
ponse à des questions restées
jusqu’ici taboues.
On a investi 2,3milliards d’euros
en construisant la LGV Rhin-Rhône
pour gagner selon les flux entre 30
et 60 minutes. Or, le simple fait
d’utiliser la LGV Paris-Sud-Est en-
tre Mâcon-Sud et Lyon fait gagner
15 minutes par rapport à la ligne
PLM; pourtant la plupart des TGV
Rhin-Rhône continuent d’être tra-
cés par la ligne PLM. Plutôt donc
que de construire 35km de LGV,
ne vaut-il pas mieux travailler sur la
suppression de ce goulet d’étran-
glement entre Mâcon et Lyon, par
exemple en équipant cette section
de l’ERTMS niveau 2 – permettant
de passer de 12 à 16 trains par
heure – ou en procédant à des
aménagements limités
(2)
d’infra-
structure (saut-de-mouton pour
supprimer le cisaillement sur la ligne
PLM à Mâcon-Sud, quadruple-
ment du viaduc de la LGV sur la
Saône).
Concernant la prétendue satura-
tion de la ligne (Belfort) Petit-Croix –
Mulhouse, sans doute faudra-il un
jour lever l’omertà sur cette ques-
tion de la capacité du réseau. De
l’autre côté du Rhin, les Allemands
réussissent à faire coexister sur la
section encore à double voie de la
ligne Karlsruhe – Bâle des trains ICE
ou classiques à 200-220km/h, des
trains régionaux et un trafic fret in-
tense. Cela obligerait évidemment
à reconnaître la supériorité du sys-
tème allemand de signalisation In-
tégra sur le système BAL +KVB
français.
Souhaitons que dans l’hypothèse
de l’abandon définitif du prolonge-
ment est de la LGV Rhin-Rhône,
les financements des collectivités
régionales seront reportés sur des
projets ferroviaires et non sur des
projets routiers. Il y a beaucoup à
faire en Alsace, et on peut même
rêver d’une ligne Altkirch – Saint-
Louis, qui serait certainement beau-
coup plus utile pour les déplace-
ments quotidiens des habitants du
Sud-Alsace – notamment des fron-
taliers – que l’utopique prolonge-
ment de la LGV Rhin-Rhône.
Enfin, des aménagements limités
de l’infrastructure de la ligne du Re-
vermont (
« shunt »
d’Arc-et-
Senans, rectification de certaines
courbes) et de celle des Dombes
(électrification, remise à double voie
sur l’ensemble du parcours, vitesse
portée à 200-220km/h, saut-de-
mouton à Sathonay) permettraient
d’obtenir à un coût raisonnable un
gain de temps de l’ordre de 15 mi-
nutes pour les TGV de l’axe nord-
sud empruntant l’itinéraire histo-
rique via Lons-le-Saunier et Bourg
–itinéraire qui doit être non seule-
ment maintenu mais même revita-
lisé, compte tenu de son impor-
tance pour l’aménagement du
territoire.
Jean-Marie Tisseuil (par e-mail)
(1)
C’est ainsi que Dijon n’a retiré
aucun avantage de la création du
TGV Marseille – Francfort,
concrétisation encore bien mo-
deste de l’intérêt européen de la
LGV Rhin-Rhône si souvent mis
en avant par ses promoteurs. La
relation entre Dijon et Francfort
avec emprunt du TGV 9583 im-
plique une première rupture de
charge à Besançon-Viotte
(10h21/11h07) et une deuxième à
Besançon FC (11h55/12h05).
(2)
À moyen terme, la solution déjà
évoquée de la construction du
barreau de Saulieu reste la plus
pertinente.
La Vie du Rail
– 10 septembre 2014

Pour la
rubrique
courrier des
lecteurs
adressez vos
courriers à:
Chantal Blandin,
La Vie du Rail –
11, rue de Milan –
75009 Paris ou
envoyez un e-mail à:
chantal.blandin@la-
viedurail.com
L’avenir très incertain de la ligne Grenoble – Gap
Les voyageurs sont découragés par la SNCF et RFF: l’information
sur l’offre entre Grenoble et le val de Durance est déficiente ; en cas
d’incident ou de travaux, les transferts sur route sont prolongés; les
correspondances à Grenoble pour Paris et à Veynes pour le Val de
Durance sont mal organisées; faute de trains directs reliant Greno-
ble à Sisteron, Manosque et Aix-en-Provence, les voyageurs doivent
passer par Valence et prendre un TGV; la signalisation ancienne li-
mite le nombre des circulations; la fermeture programmée de la gare
de Lus-la-Croix-Haute créerait un canton de 47km entre Clelles et
Aspres-sur-Buëch et compliquerait énormément l’exploitation de la
ligne.
RFF a annoncé en novembre2013 qu’il ne financerait plus l’entretien
du tronçon central Clelles – Aspres-sur-Buëch et que, sans travaux
d’entretien (20millions d’euros sont nécessaires), ce tronçon serait
fermé en 2023 au plus tard, ce qui couperait les relations entre Gre-
noble et les Alpes du Sud. Déjà de nombreux ralentissements des
trains à 50km/h y sont imposés.
La région Rhône-Alpes hésite à cofinancer, dans le cas du prochain
Contrat de projets État-région, la rénovation du tronçon central: si
elle refuse, la ligne sera fermée. Faut-il donc sacrifier au «tout voiture»
un pan entier de notre région alors que la ligne Grenoble – Veynes-
Gap peut offrir un service public nécessaire à l’aménagement du ter-
ritoire et être un moteur du développement touristique, comme sa-
vent le faire si bien nos voisins Suisses?
François Lemaire, ADTC-Grenoble
Le regard de la Fnaut
Chaque mois, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) nous fait part d’une difficulté,
grande ou petite, rencontrée par les usagers.
La Vie du Rail –
10 septembre 2014


Télévision

Cinéma

Théâtre

Radio

Internet

Musique

Train de nuit (1959)

Jerzy Kawalerowicz
Jerzy a réservé un compartiment dans un
train de nuit qui quitte Varsovie pour les ri-
vages de la mer Baltique. Il pensait y voya-
ger seul, mais une jeune femme, Martha,
s’installe par erreur sur la banquette infé-
rieure. La police, à la recherche d’un meur-
trier, arrête le train dans une petite gare.
Jerzy est alors suspecté. Mais quand le véri-
table suspect s’échappe, poursuivi par une
meute de voyageurs avides
de justice populaire, il est in-
nocenté. Jerzy et Martha
commencent à discuter. Il ra-
conte alors son histoire…
Train de nuit
demeure au-
jourd’hui encore un clas-
sique du cinéma polonais et
l’un des meilleurs exemples
de cette «nouvelle vague»
qui éclaira les salles obscures
derrière le rideau de fer à la
fin des années cinquante.
Half Ticket (1962)
Kalindas
Sorti en 1962, ce film de Kalindas raconte
l’histoire du bon à rien de fils d’un riche
industriel qui, las des remontrances de son
père, quitte le foyer pour Bombay. Mais à
court d’argent pour acheter son billet, il se
fait passer pour un enfant pour obtenir son
«half ticket»
, une place demi-tarif. Les
bases sont posées pour la multiplication
des quiproquos et des malentendus.
Ce remake de
Certains l’aiment chaud
grand classique de Billy Wilder avec Tony
Curtis et Marylin Monroe, est devenu un
classique de la comédie bollywoodienne.
Et pour la première fois, au cinéma indien,
le film offre une réflexion sur l’identité
sexuelle et sur les circonvolutions éton-
nantes du sentiment amoureux.
Le train de Berlin est arrêté (1963)
Rölf Hädrich
Cette coproduction partagée entre l’Italie, la
France et l’Allemagne de
l’Ouest est l’œuvre de Rölf
Hädrich, un réalisateur al-
lemand à qui l’on doit près
de 40 films entre la fin des
années cinquante et la fin
des années quatre-vingt.
Basé sur une histoire véri-
dique, le scénario se déroule
à l’apogée de la guerre
froide. Le train 349 quitte
la partie occidentale de Ber-
lin à destination de Franc-
Retrouvez votre programme télé
sur laviedurail.com/tv
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.45
Météo
12.50
Du côté
de chez vous
13.00
Le journal
13.30
Reportages
14.45
Person of interest
15.30
Person of interest
16.20
Les experts
: Manhattan
17.10
Les experts : Manhattan
18.10
Sept à huit
19.50
Toi toi mon toit
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.30
Du côté de chez vous
20.40
Là où je t’emmènerai
20.45
Météo
20.55Cloclo
de Florent-Emilio Siri Avec : Jérémie Renier,
Benoît Magimel Cloclo, c’est le destin tragique d’une icône de
la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de
trente ans après sa disparition continue de fasciner…
23.45Esprits criminels
de Ernest Dickerson Avec : Mandy
Patinkin, Thomas Gibson Il faut identifier un tueur qui tire en
plein jour sur ses victimes.
2 épisodes
Télé-dimanche
14 septembre
France 2
12.05
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
13.20
13h15, le dimanche
14.05
Météo, point route
14.15
Vivement dimanche
16.25
Grandeurs nature
17.30
Stade 2
18.50
Vivement dimanche prochain ou Ou demi-finale
de la Coupe Davis en cas de match décisif
19.55
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.30
20h30, le dimanche
20.40
D’art d’art,
météo
20.45Les invités de mon père
de Anne Le Ny Avec :
Fabrice Luchini, Karin Viard Médecin retraité, Lucien s’est tou-
jours impliqué pour les autres, jusqu’à ce récent mariage blanc
avec la belle Tatiana, qui s’installe chez lui avec sa fille.
22.25Un jour, un destin
présenté par Laurent Delahousse.
France 3
12.00
Le 12/13
12.10
Le 12/13 Dimanche
12.50
30 millions
d’amis ou Tennis : Coupe Davis 2014
13.50
Jour de brocante
ou Tennis : Coupe Davis 2014
15.00
En course sur France 3
ou Tennis : Coupe Davis 2014
15.20
Inspecteur Barnaby ou
Tennis : Coupe Davis 2014
17.00
Du côté de chez Dave ou
Tennis : Coupe Davis 2014
17.55
Questions pour un super
champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45Disparus
de Thierry Binisti Avec : Claire Borotra,
Vincent Perez C’est arrivé au moins une fois dans votre vie.
Vous avez confié votre enfant à une jeune fille, un soir, en pro-
mettant à la prunelle de vos yeux de ne pas entrer tard.
22.15Commissaire Montalbano
Avec : Luca Zingaretti,
Katharina Böhm.
Canal +
12.00
Rencontres de cinéma (C)
12.25
Zapping de la semaine
(C)
12.45
Le supplément (C)
14.35
La semaine des Guignols
(C)
15.10
Les nouveaux explorateurs
16.10
Made in Groland
(C)
16.30
Golf : The Evian championship
18.00
Spécial
investigation
18.30
L’œil de Links
18.35
Émission (en attente)
(C)
19.10
Canal football club – 1re partie
19.40
Canal football
club – 2e partie
20.55
Football : Ligue 1 (C)
21.00Football : Ligue 1
Commenté en alternance par
Grégoire Margotton, Christophe Dugarry, ou par Stéphane Guy,
Eric Carrière
23.15L’équipe du dimanche
présenté par Messaoud
Benterki
France 5
12.00
Les escapades de Petitrenaud
12.35
Medias le mag
13.40
Les dessous de
14.30
La tournée des popotes
15.30
Vues d’en haut
16.00
Le steak haché sur le grill
17.00
14-18
la grande guerre en couleur
18.00
C politique
19.00
On n’est
pas que des cobayes !
20.00
In vivo, l’intégrale
20.25
Avis de
sorties
20.40La grande aventure des petits zoos
22.2514-18 la grande guerre en couleur
13.05
Recherche appartement ou maison
14.15
Maison à
vendre
16.10
D&CO
17.15
66 minutes
18.40
66 minutes :
grand format
19.45
Le 19.45
20.10
E=M6
20.40
Sport 6
20.50Zone interdite
présenté par Wendy Bouchard.
Chaque année, près de 150 000 jeunes Français sortent du sys-
tème scolaire sans aucune qualification.
23.00Enquête exclusive
présenté par Bernard De la
Villardière.
2 épisodes
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Trains mythiques
Le 9
art prend L’Orient-Express
Culture
Rail

La Vie du Rail –
10 septembre 2014
Télé-mercredi
17 septembre
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.50
L’Affiche du Jour
13.00
Le journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.45
côté de chez vous
13.50
Météo
13.55
Joséphine, ange gar-
dien
15.35
Nos chers voisins
17.05
Bienvenue chez nous
18.10
Secret story
19.00
Au pied du mur !
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.30
Loto
20.35
Météo
20.40
Nos chers
voisins
20.45
PEP’S
20.55Blacklist
de Michael W Watkins Avec : James Spader,
Parminder Nagra Liz et Aram sont conduits par un des soldats
de Garrick à l’endroit où se trouve Red. Celui-ci force Ressler à
lui donner le code pour sauver la vie de Liz, qui se retrouve
embarquée avec lui par Garrick.
2 épisodes.
22.40Blacklist
Avec : James Spader.
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
13.50
Météo, Consomag
14.00
Toute une histoire
15.15
L’histoire continue
15.45
Comment ça va bien !
17.00
Monument préféré des Français
17.55
Face à la bande
18.50
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les paroles
19.55
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.45
Alcaline, l’instant,
Météo
20.50Détectives
Avec : Philippe Lefèbvre, Sara Martins Une
jeune styliste découvre dans son atelier le saccage de sa pro-
chaine collection. La police pense à un junkie en manque, mais
tout se complique lorsque Philippe découvre une mystérieuse
caméra-espion dans l’atelier…
2 épisodes
22.40Détectives
Avec : Philippe Lefèbvre, Sara Martins.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et
des lettres
16.50
Harry
17.25
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Plus belle la vie
20.45Des racines & des ailes
De l’Auvergne à l’estuaire
de la Gironde, la rivière Dordogne parcourt près de 500 kilo-
mètres. Volcan, gorges profondes, falaises… elle traverse en
chemin une diversité de paysages spectaculaires, souvent peu
connus du grand public. Classée « réserve de la biosphère par
l’Unesco », c’est la seule rivière de France à posséder ce presti-
gieux label.
23.35Appassionata
Dans une atmosphère de conte orien-
tal, une impératrice tente d’obtenir l’ombre qui lui fait défaut.
Canal +
12.25
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition – 2e
partie (C)
14.05
Blue jasmine
15.40
Rencontres de cinéma
(C)
16.00
Surprises
16.05
Le monde fantastique d’Oz
18.20
Mon oncle Charlie (C)
18.45
Le JT (C)
19.05
Le grand jour-
nal (C)
20.10
Canal champions club (C)
20.45Football
Commenté par Grégoire Marmotton avec Éric
Carrière ou Rémi Garde
22.50No pain no gain
de Michael Bay. Avec : Dwayne
Johnson, Mark Wahlberg. À Miami, Daniel Lugo, coach spor-
tif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain ». Pour
se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan
simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches
clients et… lui voler sa vie.
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
Tout feu tout flamme
15.40
Un intrus
dans la famille
17.40
Les Reines du shopping
18.50
Mag
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.50Recherche appartement ou maison
présenté par
Stéphane Plaza.
22.25Recherche appartement ou maison : que sont-
ils devenus ?
présenté par Stéphane Plaza.
France 5
13.00
Photographe de la nature
13.40
Le magazine de la
santé
14.35
Allô docteurs
15.10
L’Amerique à vélo
15.40
Portugal – Le trésor Ibère
16.35
Afrique sauvage
17.30
dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la
suite
20.15
Entrée libre
20.35La maison France 5
présenté par Stéphane Thebaut.
Idées pratiques, conseils avisés, dernières tendances…
22.35C dans l’air
présenté par Yves Calvi.

La Vie du Rail –
10 septembre 2014
L

École de danse et de mu-
sique de Douai
, affiliée à
Union artistique et intellec-
tuelle des cheminots français
(UAICF), a préparé sa rentrée.
Depuis le 10septembre ont
commencé les inscriptions en
danse classique, modern jazz
et piano pour une année pro-
metteuse, si l’on en juge par
l’éclat des galas des 31mai et
21juin dernier.
Ces jours là, des centaines
d’élèves ont donné un spectacle
remarquable sur la scène na-
tionale de l’hippodrome de
Douai devant 2300 personnes,
parmi lesquelles les élus de la
ville et des communes voisines.
En danse classique, 160 petits
rats ont présenté ces jours-là,
sous la conduite de leur pro-
fesseur Nathalie Fontaine, une
vingtaine de ballets, classiques
et néoclassiques, dans une cho-
régraphie accomplie, colorée,
un intermède vidéo donnant
un aperçu de la pédagogie des
cours durant l’année.
Côté modern jazz, 280 élèves
ont présenté, sous la houlette
d’Isabelle Bail, un spectacle de
trois heures sur le thème de
«New York»,
époustouflant de
dynamisme. Les spectateurs
ont été impressionnés par l’ori-
ginalité des chorégraphies, la
subtilité des jeux de lumières
et la variété des costumes.
Quant à l’audition, fin mai, des
jeunes pianistes à l’École de
musique municipale de
Lambres-lez-Douai, elle a per-
mis aux parents d’apprécier les
progrès considérables réalisés
durant l’année par leurs enfants
sous la conduite de leur pro-
fesseur, Céline Brus.
De tels résultats et la renom-
mée dans tout le Douaisis de
cette école, qui fête ses qua-
rante ans, s’expliquent égale-
UAICF.
Sur les planches du Nord,
on y danse, on y danse…
Dans le Nord, deux écoles de danse de l’Union artistique et intellectuelle des
cheminots français, l’une à Douai l’autre à Hellemmes, prodiguent à des centaines
d’élèves un enseignement de qualité. Le succès de leurs galas de fin d’année ne
peut qu’encourager les candidats à s’inscrire à la rentrée.
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
ment par l’esprit d’équipe qui
anime ses nombreux béné-
voles.
À Hellemmes,
l’école de danse
Coppelia
est, elle aussi, affiliée
à l’
UAICF
. Les spectacles des 21
et 22juin salle du Kursaal ont
attiré 500personnes parmi les-
quelles les élus de la ville et les
responsables de l’UAICF. Tous
ont vivement applaudi ce spec-
tacle révélateur du travail ac-
compli durant l’année. Les cho-
régraphies étaient doublement
artistiques, puisqu’un chef-
d’œuvre de la peinture était re-
produit en toile de fond de
chaque séquence. Le final, mê-
lant les genres, a réuni en un
brillant tableau les 86 élèves
des sections de danse classique
et contemporaine.
À l’issue du spectacle, Jacques
Vanbervliet, président de Cop-
pelia, a félicité les professeurs
Angélique Luysch et Delphine
Richard pour la qualité de leur
enseignement. Il a aussi souli-
gné le travail des membres du
conseil d’administration qui
permet une telle réussite.
Quelques jours plus tard, les
élèves et leurs familles étaient
invités salle des Acacias où une
exposition de photos et une vi-
déo du spectacle étaient pré-
sentées. Ils y ont été récom-
pensés.
Raymond GUÉRY
et Jacques VANBERVLIET
La Vie du Rail –
10 septembre 2014

L’école de musique et
de danse de Douai

Inscriptions le 10septembre
de 14 à 18 h au studio 17 rue
Gabriel Péri, Cité des cheminots
à Lambres-lez-Douai. Reprise
des cours la semaine suivante.

Danse classique: cours le
mardi soir, le mercredi toute la
journée et le samedi. Barre au
sol pour adultes le jeudi soir. Ate-
liers chorégraphiques lundi soir
et vendredi soir. Contact: Na-
thalie
Fontaine
0321506010.

Modern jazz: cours le lundi
soir, mercredi toute la journée et
jeudi soir. Cours techniques,
mardi soir pour niveaux moyens
et avancés. Contact: Isabelle
Bail au 0661999073.

Piano: Cours le mardi soir et
le mercredi. Contact: Céline
Brus au 0677294841.

Peinture: le vendredi après-
midi. Contact: Huguette Lagaize
au 0327879529.
Union artistique et intellectuelle
des cheminots de Douai.
Contact: Raymond Guéry au
0327875998.
Coppelia à Hellemmes

Inscriptions: salle des Tisse-
rands, place des Tisserands
59800 Lille.

Danse classique le 10sep-
tembre de 14 à 17 h,

Danse contemporaine le
13septembre de 14 à 17 h.

Contact: Coppelia 31, rue Os-
car-Fanyau 59260 Hellemmes-
Lille.
Tél.: 0320043341 ou
0646463035,
ecoppelia.lm@gmail.com
Photos DR
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS

La Vie du Rail –
10 septembre 2014
L
e 6juillet dernier, Rémy
Ménigault et Micheline
Lajzerowicz se sont retrouvés à
Orléans plus de soixante-dix
ans après des événements qui
ont failli leur coûter la vie. L’his-
toire remonte à 1941, en plein
conflit mondial. Les parents de
Rémy, Rodolphe et Marie-Ma-
deleine Ménigault, aujourd’hui
décédés, sont alors tous deux
cheminots. Il est poseur de
rails, elle est gérante de la gare
d’Audeville, entre Pithiviers et
Étampes. Au foyer, trois en-
fants, Bernard, Jeannine et
Rémy, alors âgé de 5 ans.
La gare est petite, mais elle
connaît un trafic important.
C’est que les Parisiens y affluent
régulièrement en quête d’ap-
provisionnement dans les
fermes des villages voisins.
Parmi ces voyageurs de pas-
sage, une femme, Sonia Lajze-
rowicz et sa fille Micheline, qui
a 7 ans. Les deux familles se
lient d’amitié et se rendent ser-
vice. Ainsi, lorsque la jeune
Jeannine doit se rapprocher du
lieu où elle passera un examen,
Sonia l’accueille chez elle à Pa-
ris. Or, ce matin du 17juillet
Rodolphe et Marie-Madeleine
Ménigault, « Justes parmi les
nations »
Plus de soixante-dix ans après les faits, Marie-Madeleine et
Rodolphe Ménigault, un couple de cheminots, ont reçu la médaille
des Justes à titre posthume pour avoir hébergé, de 1941 à 1943,
une petite fille juive et sa mère, en risquant leur vie.
Le cheminot Rodolphe Ménigault.
Photos DR
Sa femme Marie-Madeleine
Ménigault. Ci-dessous, la gare où
elle travaillait.
La Vie du Rail –
10 septembre 2014

1942,
« grand vacarme dans
l’immeuble, coups de poing dans
les portes… “Police, ouvrez !” »
Sonia Lajzerowicz a été préve-
nue que, dans ce cas, il fallait
impérativement ne pas bouger.
Elle ne bronche pas. Et la po-
lice s’éloigne…
Paris est devenu trop
risqué, Sonia doit
s’enfuir avec sa fille…
Mais l’alerte a été chaude. Ce
17juillet 1942 est celui de la
rafle du Vél’ d’Hiv’ et la famille
Lajzerowicz est juive… Il n’est
plus question pour elle et sa
fille de rester dans leur appar-
tement parisien. Les Ménigault
leur proposent de venir chez
eux à Audeville.
Elles vont résider au premier
étage de la gare, prendre le
nom de Martin. Sonia sera la
“belle-sœur” des Ménigault et
Micheline, la “cousine” des en-
fants. La fillette s’inscrit à l’école
du village et partage les jeux
campagnards de Rémy. Jus-
qu’au jour de 1943 où il faut à
nouveau partir, le stratagème
risquant d’être découvert.
Sonia et Micheline trouvent
refuge un peu plus loin jusqu’à
la fin de la guerre et les deux
familles se perdent de vue.
Des décennies plus tard,
Micheline et Rémy n’ont rien
oublié. Chacun de leur côté, ils
cherchent à reprendre contact.
Après une longue quête, les
deux amis d’enfance se retrou-
vent un jour de 2010.
Moment d’émotion. “Pèleri-
nage” jusqu’à la gare d’Aude-
ville, aujourd’hui désaffectée.
Une idée germe alors: faire dé-
cerner la médaille des Justes, à
titre posthume, aux parents de
Rémy. Cette récompense est
rare. Il faudra trois ans de dé-
marches pour l’obtenir.
C’est ainsi que le 6juillet der-
nier, quatre-vingt personnes
étaient réunies au Centre
d’études et de recherches sur
les camps d’internement dans
le Loiret à Orléans, parmi les-
quelles un délégué de l’ambas-
sade d’Israël, des représentants
de Yad Vashem, l’organisme qui
s’occupe des Justes, le préfet de
région et les amis des deux fa-
milles afin de célébrer, dans la
sérénité, le courage simple de
Rodolphe et de Marie-Made-
leine Ménigault. Pour évoquer
aussi ces mois à la campagne
que Micheline compte
« parmi
les plus beaux de sa vie ».
Christine CARTIER
Sonia Lajzerowicz et sa �lle Micheline.
Jeannine Ménigault entourée de son frère Rémy et de Micheline Lajzerowicz.
La cérémonie s’est déroulée cet été à Orléans, le 6 juillet.
La Vie du Rail –
10 septembre 2014

À
l’initiative de Gérard Lalle-
ment, cheminot retraité en Al-
sace, un petit groupe d’une
vingtaine de personnes a pu se
rendre sur la partie actuelle-
ment en construction de la
ligne à grande vitesse du TGV
Est. Il y avait là des cheminots,
des passionnés de chemin de
fer, des adhérents de l’espace
Locomotive à vapeur d’Ober-
modern. Ils ont été accueillis
en gare de Dettwiller (Bas-
Rhin) par Christian Navarro,
consultant RFF.
Bien équipés de casques et de
gilets de sécurité, ils ont com-
mencé la visite par le viaduc de
Wilwisheim où ils ont assisté à
la pose des traverses monobloc
de béton sur une couche de bi-
tume épaisse de 15 cm. La
pose ne nécessite pas de
construction d’une voie provi-
soire et l’ajustement et la véri-
fication de l’écartement se font
manuellement.
Sous le pont routier de Rosen-
willer, les visiteurs ont assisté à
la pose des rails selon une tech-
nique innovante et unique en
Europe. Elle combine un train
de travaux de trois wagons
transportant des rails soudés de
404 m et un engin pousseur.
Une « pelle araignée » à quatre
roues motrices et directrices
complète le dispositif. Placée en
tête de chantier, elle tire la paire
de rails avant de la positionner
sur les attaches mécaniques que
les ouvriers clipsent par la suite
deux par deux grâce à une ma-
chine pilotée à la main. La der-
nière opération consiste à tron-
çonner les parties de rails
superflues pour réaliser une
jonction parfaite.
Laurent Chapelain, d’ETF, a
commenté ces opérations de
même que celles auxquelles le
groupe n’a pu assister, la sou-
dure, le ballastage et le bour-
rage. Après un repas en com-
mun, la journée s’est poursuivie
par une visite des services de
RFF à Saint-Jean-Saverne. Des
explications claires données
dans une bonne ambiance ont
fait de cette visite une journée
passionnante.
La Maison de l’information de
la LGV européenne ouvre ses
portes au public les mercredis
et jeudis ainsi que les samedis
et dimanches, de 9h30 à 17h
en continu. D716, route de
Monswiller, 67700 Saint-Jean-
Saverne (face à la salle polyva-
lente).
Contact:
www.lgv-est.com
Le groupe réuni devant l’une des motrices du train de travaux.
Patrice KRAEMER
Apprenti à Marseille
en 1954 ?
Un de nos lecteurs , Victor
Borghino, a fait ses années
d’apprentissage à la SNCF à
Marseille, rue Bénédit, de 1954
à 1957, et souhaiterait
reprendre contact avec les
membres de sa promotion. Si
vous en faites partie, contactez-
le au 04 91 51 47 24 ou par e-
mail : victor.borghino@free.fr
VISDERECHERCHE
Sur le chantier de la ligne à grande vitesse
du TGV Est, deuxième phase
Les randonnées de l’ATC
Les sections parisiennes de
l’Association touristique des
cheminots vous donnent rendez-
vous en gare pour partir en balade
dans les environs de Paris et au-
delà.
dans les Yvelines :
le chemin des
Princes et le Grand Canal à
Versailles, le 16 septembre
(23km, D +/- 300 m). départ de
Paris-St-Lazare : 8h02.
L’animateur rejoindra le groupe à
La Défense. Rens. : 06 14 57 59 02.
en Seine-et-Marne:
de Melun à
Bois-le-Roi (parcours avec
rochers, le 17 septembre, 19 km).
Départ de Paris-Lyon (GL, dir.
Laroche-Migennes) : 8h49.
Rens. : 01 64 88 73 69.
dans le Bas-Rhin:
boucle autour
de Châtenois par le château du
Haut-Koenigsbourg, le
22septembre (18 km, D +/-
558m). Départ de Paris-Est (TGV
9571): 9h42. Correspondance à
Strasbourg – Sélestat (TER) :
10h08, puis Sélestat – Châtenois
(bus TER) : 10h22. Pour le retour :
Châtenois (17h09) – Sélestat
(17h18), Sélestat (18h) –
Strasbourg (18h30), Strasbourg
(18h46) – Paris-Est (21h05) TGV
2454. Chaque participant doit
effectuer ses réservations. Visite
possible mais rapide du château
du Haut-Koenigsbourg (8
Rens. : 06 64 94 14 82.
Contacts:
ATC Paris-Sud:
0143074242. ATC Paris-Nord :
0155311027. ATC Paris-Est-Ouest:
0158205529, 0146075665.
C
heminots anciens combat-
tants, syndicalistes, élus de la
Ville de Paris, députés, jeunes
et moins jeunes… Le 10 août,
à l’initiative de la
CGT Chemi-
nots
et de l’
Association natio-
nale des cheminots anciens
combattants
, ils se sont réunis
sous l’Arc de Triomphe à Pa-
ris pour la 70
commémora-
tion (photo ci-contre) de l’ap-
pel à la grève insurrectionnelle
des cheminots de la région pa-
risienne lancé le 10 août 1944.
Pour la deuxième année
consécutive, de jeunes pupilles
de l’
Orphelinat national des
chemins de fer
étaient égale-
ment présents (photo ci-des-
sous) afin de déposer des
fleurs sur le tombeau du
Soldat inconnu.
A
près la pleine réussite du 25
festival des arts et traditions po-
pulaires de l’UAICF les 5 et 6
juillet à Nîmes et Vers-Pont-du-
Gard, le groupe d’arts et tradi-
tions populaires
Les Farando-
leurs cheminots nîmois
ont
représenté la France en Slova-
quie, dans la pittoresque ville
de Banska Stiavnica qui ac-
cueillait le festival international
de folklore de la
Fédération in-
ternationale des sociétés artis-
tiques et intellectuelles de che-
minots
(Fisaic), les 19 et 20
juillet. Le groupe s’est égale-
ment produit à Champéry dans
le Valais suisse, lors de la com-
mémoration de la fête nationale
helvétique le 1
août.
Une fois de plus ambassadeurs
de la ville de Nîmes, les musi-
ciens et les danseurs nîmois ont
offert plusieurs spectacles, fai-
sant apprécier la beauté de
leurs costumes et la qualité de
leurs danses.
Aujourd’hui, la rentrée est là…
Si vous ou vos enfants, petits
ou grands, êtes intéressés par
la tradition (danse, musique
etc.), l’association vous donne
rendez-vous au 97 rue Pierre-
Semard à Nîmes : les répéti-
tions ont lieu chaque mercredi
de 18h à 20h, dans l’enceinte
du dépôt SNCF.
Contact :
06 83 22 01 25.
E-mail : jc.feybesse@neuf.fr
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS

La Vie du Rail –
10 septembre 2014
L’
assemblée générale des
re-
traités CFDT Midi-Pyrénées du
Transport et de l’Environne-
ment
a eu lieu le 16 mai. Les
participants ont abordé les
points suivants : le maintien du
pouvoir d’achat des retraités ;
l’accès à des soins de qualité
quels que soient les revenus et
le lieu d’habitation ; la sauve-
garde des services publics,
condition essentielle pour l’éga-
lité de tous les citoyens ; pour
les cheminots, le maintien des
facilités de circulation, qui, his-
toriquement, font partie du sa-
laire. Tous ont insisté sur le rôle
des retraités dans la vie sociale,
notamment au sein des
conseils de prud’hommes, des
centres communaux d’action
sociale et des comités départe-
mentaux des retraités et des
personnes âgées. Le conseil a
été reconduit dans sa majorité :
Pierre Lombard, Jean-Claude
Desangles, Jean-Paul Gomez,
Daniel Lelarge, Guy Fossat,
Gérard Ruiz-Ballesteros, Anne-
Marie Enjalbal, Gérard Niquet,
Jacques Faure.
Cette assemblée, organisée tous
les quatre ans, réunit des
retraités de diverses branches
des transports et de l’ancien
Équipement (DRE, DDE…) de
Midi-Pyrénées.
Contacts:
Pierre Lombard
(06 87 66 20 75), Jean-Claude
Desangles (06 03 54 47 94).
Permanence-débats : le 3
ven-
dredi du mois à 14h, au local syn-
dical de Toulouse-Matabiau.
À Toulouse, les retraités
CFDT
ne baissent pas
les bras
L’été dansant des
Farandoleurs
cheminots nîmois
Michel André BONO
Commémoration du 10 août 1944
La Vie du Rail –
10 septembre 2014

Michel André BONO
Gérard Dumaine
survenu le
31janvier à l’âge
de 63 ans. Entré
comme apprenti
au dépôt de
Vénissieux en
1965, il est nommé ouvrier
professionnel ajusteur à l’essai
au dépôt de Perrigny en 1968.
Muté à Lyon-Mouche un an plus
tard, il s’oriente vers la conduite
et devient conducteur en 1980 et
conducteur de route principal en
1991. Agent administratif qualifié
ensuite à l’Unité de production de
Lyon Scaronne, il a fait valoir ses
droits à la retraite en 2000. Ses
obsèques ont eu lieu en l’église
Sainte-Thérèse du Rond-Point à
Saint-Étienne.
Jean-Marc Mollier
Marie-Louise Contal
née Grosjean, est décédée le
26mars à l’âge de 90 ans. Elle
débute à la SNCF au service
Exploitation à la gare de Nancy-
Saint-Georges. Après son
mariage et la naissance de sa
fille, elle est mutée au
arrondissement du service
Voies et Bâtiments de Nancy.
D’abord affectée au bureau
dactylographie, puis au service
courrier, elle a fait valoir ses
droits à la retraite au grade
d’agent auxiliaire, responsable du
bureau courrier, en 1985 .
Ses obsèques ont été célébrées
en l’église Saint-Livier de Saint-
Max.
Jean Spaite
Henri Leclercq
est décédé le
24avril à l’âge
de 93 ans. Il est
entré à la SNCF
en 1947, en gare
de Lens, en tant
qu’homme d’équipe. En 1955, il
est nommé commis en gare
d’Arras, et commis de 2
classe à
Billy-Montigny en 1957. Après
Lapugnoy, il rejoint Béthune en
1964, et est nommé commis
principal en 1967. En 1973, il
quitte la SNCF avec le grade de
sous-chef de bureau. Ses
funérailles se sont déroulées en
la collégiale Saint-Omer de
Lillers suivie de l’inhumation au
cimetière d’Ecquedecques.
Jean-Georges Léturgie
CARNET
ILS NOUS ONT QUITTÉS
La Vie du Rail adresse ses sincères condoléances aux familles et aux amis des agents disparus.
Yves Conesa
survenu le 22novembre 2013 à l’âge de 73 ans.
Entré à la SNCF en 1963 à Cerbère il a fait valoir
ses droits à la retraite à Perpignan en 1995 au
grade de chef de secteur mouvement
(voyageurs). Il a été correspondant de La Vie du
Rail et SNCF Informations, secrétaire au CHSCT,
délégué à la sécurité, délégué syndical, vice-président de
l’Association nationale des cheminots anciens combattants et
président de la section des Pyrénées-Orientales. Il était titulaire
des médailles d’honneur (vermeil) d’encouragement au bien, de
l’Office républicain des mérites civiques et militaires, d’Afrique
du Nord, Commémorative des opérations de sécurité et de
maintien de l’ordre en Afrique du Nord et de la Croix du
combattant. Il a également été membre de la Commission
Sociale de la préfecture des Pyrénées-Orientales. Ses obsèques
ont été célébrées en l’église de Saint-Gaudérique de Perpignan.
Nous apprenons avec retard les décès de
Bon de commande à retourner à l’adresse suivante:
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Calendrier
2015
Un superbe calendrier ferroviaire pour faire rêver mois après mois les
passionnés de trains. Cette année encore,
La Vie du Rail
vous ouvre son
fonds photo pour vous proposer un calendrier qui parcourt la France et
ses paysages ferroviaires. L’édition 2015 du calendrier de
La Vie du Rail
offre les plus beaux instants du ferroviaire, un parcours historique et
géographique unique. Un calendrier d’une grande richesse, à ne pas
manquer. Cette année vous trouverez aussi les dates des vacances
scolaires.
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