2,00 

UGS : 3462_LVDR Catégories : ,

Description

L
a région Provence-Alpes-
Côte d’Azur estime que
RFF a chargé la barque en en-
visageant des normes de sécu-
risation excessives pour re-
mettre en circulation les 22
kilomètres de la ligne Digne –
Saint-Auban fermée depuis
1989. Des normes adaptées,
selon elle, à la circulation de
TGV, mais pas à la navette fer-
roviaire qu’elle souhaiterait lan-
cer à l’horizon 2017-2018.
La facture estimée par RFF at-
teint plus de 100millions d’eu-
ros, rappellent les services du
conseil régional Paca qui ont
fait leurs propres évaluations.
Les études montrent qu’il se-
rait possible de se contenter
d’investissements plus mo-
destes et d’abaisser le devis à
15 ou 20millions d’euros pour
remettre la ligne en état.
«Nous
avons constaté que si nous nous
adressons à RFF actuellement, on
nous répond qu’il faut un million
d’euros au minimum pour réno-
ver un kilomètre de voies. Si on
ajoute le coût de traitement des
passages à niveau et des gares,
ainsi que la traversée du site de
l’usine chimique Arkema, on
aboutit à 135millions d’euros.
Nous réfutons cette manière de
travailler: le coût avancé par
RFF est le même que celui qui
pourrait être demandé pour une
ligne comme Marseille et Toulon
où circulent des TGV. Or, le trafic
que nous prévoyons n’a rien à
voir»,
indique un conseiller de
Jean-Yves Petit, le vice-prési-
dent du conseil régional chargé
des Transports, qui porte le
projet. L’idée consisterait à ne
faire circuler qu’un seul train à
la fois sur la ligne. 2000 voya-
geurs pourraient l’emprunter
chaque jour.
Du coup, les aménagements à
réaliser sur les passages à ni-
veaux nécessiteraient, selon les
calculs des services régionaux,
quelque 4millions d’euros.
Les travaux sur les 3 gares du
parcours (à quai unique) né-
cessiteraient quelques cen-
taines de milliers d’euros par
gare.
«Enfin, il faudra sans
doute prévoir quelques aména-
gements sur des ouvrages d’art»,
poursuit le même conseiller.
«Les lignes UIC 7 à 9 partici-

La Vie du Rail
– 9 avril 2014
PROJECTEUR
Digne – Saint-Auban.
Comment Paca
va contourner RFF et la SNCF
Face au devis «exorbitant» présenté par RFF pour rouvrir la petite ligne de Digne – Saint-Auban,
la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a décidé de faire ses propres calculs.
© SNCF Bruno Vignal
La Vie du Rail
– 9 avril 2014

pent au maillage du réseau na-
tional. Mais il faut adapter la ré-
novation au niveau d’exploita-
tion en acceptant d’avoir des
normes moins exigeantes pour la
remise à niveau des voies et une
signalisation allégée. Cela ne si-
gnifie pas une sécurité moindre
mais des normes de sécurisation
adaptée au trafic qui y passera:
des trains légers, un seul maté-
riel et un seul train à la fois.
Nous pourrons aussi utiliser un
atelier de maintenance installé à
Digne.»
Seule la traversée du site de
l’usine Arkema paraît plus
complexe et pourrait se solder
par un surcoût. Mais d’ici la
réouverture de la ligne,
«la si-
tuation pourrait évoluer»,
note-
t-on dans l’entourage de Jean-
Yves Petit.
« Sur les 100millions d’euros, le
tiers est dû aux aménagements
nécessaires pour passer sur le site
de l’usine où se trouvent de gi-
gantesques cuves de produits chi-
miques explosifs»
, souligne un
porte-parole de RFF Paca.
«Par ailleurs, sur le reste de la
ligne, si on privilégie une remise
à niveau de la voie à moindre
coût, il faudrait des matériels
roulants légers. Et dans ce cas,
ils ne pourraient pas forcément
rouler sur le réseau ferré natio-
nal»
Le projet et les études ont été
évoqués dans le cadre des dis-
cussions pour le futur contrat
de plan État-région. Il suppose
une ligne budgétaire dédiée.
«Mais ni l’État ni RFF n’ont
montré l’envie d’aller plus loin»,
note Jean-Yves Petit qui retient
trois solutions pour l’avenir:
«Soit on pose un troisième rail
pour que la voie métrique des
chemins de fer de Provence aille
jusqu’à Saint-Auban (mais cette
option est très chère). Soit dans
le cadre d’une coopération avec
la SNCF, les trains venant no-
tamment de Marseille et d’Aix
sont prolongés jusqu’à Digne. Soit
il faut transférer la gestion de la
ligne à la région.»
Or, la région dispose déjà
d’une Régie qui exploite les
chemins de fer de Provence.
Pour exploiter cette nouvelle
ligne, la Régie régionale des
transports (RRT) Paca, qui
vient d’être créée, le 1
janvier
2014, pourrait acheter deux
automoteurs, suggère Jean-
Yves Petit. Ce scénario est d’au-
tant plus intéressant que la
ligne Digne – Saint-Auban pro-
longe celle des chemins de fer
de Provence et se connecte au
réseau ferré national. Il a éga-
lement les faveurs d’élus des
Alpes de Haute Provence et
d’associations d’usagers
comme la Fnaut Paca. La ré-
gion pourrait donc demander
dans les prochaines semaines
la gestion déléguée de la ligne,
ce qui signifie que RFF en res-
terait propriétaire. Pour alléger
au maximum les coûts d’ex-
ploitation, les billets pourraient
être vendus soit sur Internet,
soit dans le train, voire dans
certains commerces. La vente
aux guichets se ferait unique-
ment à Saint-Auban et à Digne.
Pour la Fnaut Paca, deux au-
tres lignes, actuellement fer-
mées au trafic voyageurs,
pourraient suivre: Gardanne
– Trets et Rognac – Aix-en-
Provence. Selon un de ses
membres, Paca pourrait ainsi
donner des idées à d’autres ré-
gions qui auraient envie de
rouvrir une liaison ferroviaire
délaissée par la SNCF. Elles
pourraient demander soit la
gestion déléguée, soit le dé-
classement de la ligne:
«Une
région pourrait solliciter dans un
premier temps un devis de réou-
verture à RFF, qui fixera un
montant totalement aberrant,
comme d’habitude, faisant ainsi
comprendre que ni la SNCF, ni
RFF ne sont intéressés par cette
ligne. La région pourra alors de-
mander le déclassement de la
ligne, ce qu’elle pourrait obtenir
sans grande difficulté, pour en
devenir propriétaire.»
Et de
conclure:
«Ce serait donc une
manière d’accélérer le processus
de transfert de certaines petites
lignes vers des exploitants autres
que la SNCF, mais pas privés,
sans vraiment se préoccuper des
nouvelles lois à venir».
Avec
l’avantage, quand on recourt
à une régie,
«de lever certaines
oppositions des syndicats chemi-
nots SNCF sur la privatisation».
Marie-Hélène POINGT
Alpazur : en 1983, passage entre
Digne et Malijai d’une rame RGP qui
assurait à l’époque cette liaison.
ACTUALITÉS
S
entiment d’un énorme gâ-
chis »
, twittait François
Nogué, le directeur des res-
sources humaines du groupe
SNCF.
« Un coup porté au pro-
grès social »
de la part de
« soi-
disant défenseurs des droits des
salariés»
, dénonçait l’UNSA
dans un communiqué. Tandis
que la CFDT déplorait que le
sujet ait
« étonnamment » « gé-
néré des blocages »
. De ces trois
côtés-là, déception et amer-
tume dominaient dans les
commentaires, au lendemain
du refus de la CGT et de SUD-
Rail de signer le 11mars,
comme l’avaient fait l’UNSA et
la CFDT, un accord sur la qua-
lité du travail et de la vie au
travail.
Cet accord, dit QVT, avait été
proposé par la direction en fé-
vrier dernier.
« Il était destiné,
explique Loïc Hislaire, le DRH
de l’Epic SNCF,
à engager tous
les managers, en leur assurant la
formation et l’accompagnement
nécessaires, à mieux prévenir non
seulement les risques pour la
santé physique de leurs agents
mais aussi pour leur santé men-
tale. Comme le veut le Code
du travail. Qui met désormais,
rappelle-t-il,
l’entreprise et son
encadrement en situation de res-
ponsabilité dans ce domaine-là
aussi »
Stress, mais aussi dépression,
burn-out, souffrances dues au
harcèlement moral… les maux
sont nombreux qui peuvent,
des études le mettent en évi-
dence, être provoqués par les
conditions et l’environnement
du travail. Et conduire parfois
à des suicides. Si la SNCF a
choisi de ne pas communiquer
de chiffres sur ce sujet précis,
redoutant
« un effet contagion »
elle a pris la mesure, assure-t-
elle, de l’importance des

La Vie du Rail
– 9 avril 2014
Où les uns voyaient l’opportunité d’un nouveau dialogue social, les autres ont vu un catalogue
de mesures pour leur faire cautionner les nouveaux choix de l’entreprise: l’accord sur la qualité
du travail et de la vie au travail, proposé par la direction, a été signé par l’UNSA et la CFDT mais
repoussé par CGT et SUD-Rail après deux ans de négociations, soulevant la polémique entre
les organisations syndicales. Explications.
Social.
L’accord sur la qualité de vie
au travail ne sera pas appliqué
© Jacques Kermarec – Communication SNCF PSL
La Vie du Rail
– 9 avril 2014

échanges entre les agents et
leur encadrement. Qui doit les
impliquer davantage dans l’or-
ganisation du travail: horaires,
prise en compte des cas parti-
culiers. Entre autres mesures
plus attentives à la vie person-
nelle.
« Des chercheurs qui ont beau-
coup travaillé sur ces questions,
comme le psychiatre Christophe
Dejours, professeur au Cnam, ou
Yves Clot, titulaire au Cnam aussi
d’une chaire de psychologie du
travail, l’ont mis en évidence au
contraire: être bien à son travail
est nécessaire pour la santé.»
explique Loïc Hislaire.
«Dans
de nombreuses entreprises au-
jourd’hui, cela fait partie des
préoccupations des directions. »
Air France, BPCE, EDF, La
Poste, Renault… expérimen-
tent en effet en matière de qua-
lité du travail. Des initiatives
qui s’inscrivent dans la suite à
donner à un accord national
interprofessionnel (Ani) signé
en la matière le 19juin 2013.
À la SNCF, il avait fallu deux
longues années pour finaliser
les termes de cet accord,
«une
vraie maturation des esprits»
selon Loïc Hislaire.
«Il s’agis-
sait d’aller au-delà des Lois Au-
roux. Prévenir les risques tech-
niques que peuvent faire courir
des machines, des chantiers… on
sait faire. Mais redonner du sens
et de l’intérêt au travail, évaluer
les impacts d’une nouvelle orga-
nisation sur la santé, nécessite un
accompagnement des managers
pour engager régulièrement des
discussions sur le travail dans les
collectifs métier.»
Guillaume Pepy, invité à un dé-
bat organisé par l’Anact,
l’Agence nationale pour l’amé-
lioration des conditions de tra-
vail, l’assurait déjà en fé-
vrier2013, les moyens à
dégager pour la mise en place
de ces mesures sont
« à mettre
au rang des investissements pro-
ductifs »
. Tout le monde ne
pouvant qu’y gagner, l’entre-
prise et des cheminots plus im-
pliqués dans ce qu’ils font.
« Donner du sens au travail était
d’ailleurs l’une des revendications
majeures de la CGT »
, rappelle
Loïc Hislaire, qui dit mal com-
prendre son refus.
« Elle était
partie prenante dès l’origine du
projet en septembre2012 »
Quand on demande à Jocelyn
Portalier, secrétaire fédéral de
la CGT Cheminots, pourquoi
son syndicat n’a finalement pas
signé, il évoque
« une détério-
ration du climat de confiance. »
La direction
« tout en parlant de
donner du sens au travail à tra-
vers cet accord, s’engageait en
même temps dans l’autre sens. »
Et de citer:
« le projet Excel-
lence 2020 reposant sur des gains
de productivité, 2453 suppres-
sions d’emplois, le cap mis sur le
business et la réforme du système
ferroviaire. »
Sans parler d’un redécoupage,
à la veille des élections profes-
sionnelles qui, assure-t-il, éloi-
gnait les mandatés CHSCT et
les délégués du personnel, ins-
tances représentatives de proxi-
mité, des cheminots sur le ter-
rain. Enfin, objecte Jocelyn
Portalier, il faisait
« porter des
responsabilités humainement in-
tenables sur l’encadrement de
proximité. Soumis par ailleurs à
des contraintes budgétaires et de
production accrues, les DPX de-
vaient obtenir en plus l’assenti-
ment des agents aux choix de
l’entreprise »
« L’accord réaffirmait au
contraire les prérogatives des
CHSCT»
, assure pour sa part
Loïc Hislaire.
«À l’heure où se
développent, à la SNCF comme
ailleurs, de nouvelles méthodes
d’excellence et la recherche d’une
meilleure productivité, un accord
contractuel permettait,
argu-
mente-t-il,
d’en renforcer l’ac-
compagnement humain. Il s’agis-
sait de lancer une dynamique
vertueuse.»
C’est de cette vertu que doute
aussi SUD-Rail. Bien qu’ayant
refusé dès l’origine de partici-
per aux négociations, ce syn-
dicat n’en reproche pas moins
à la direction d’avoir, dans
« un
exercice de communication men-
songer, cherché “la collaboration
des organisations syndicales” »
C’est l’inverse qu’a considéré
l’UNSA. Jean-Luc Saffroy, qui
a conduit les discussions tout
au long de ces deux ans pour
son organisation, résume:
« L’accord QVT n’est bien sûr pas
très spectaculaire mais il amor-
Des chercheurs qui ont beaucoup travaillé
sur la question l’ont mis en évidence: être
bien à son travail est nécessaire pour la santé
© Sylvain Cambon / SNCF Médiathèque
© Adrien Toubiana / SNCF Médiathèque
L’entreprise et son encadrement sont responsables de la prévention des risques pour la santé physique mais aussi mentale des salariés.
ACTUALITÉS
D
HL Supply Chain a signé
un contrat de plus de
35millions d’euros sur trois
ans avec Virgin Trains, en
Angleterre, pour la gestion
des services de restauration à
bord, sur la West Coast Main
Line reliant Glasgow à Lon-
dres, l’une des plus impor-
tantes de Grande-Bretagne,
qui transporte plus de
30millions de voyageurs
chaque année.
DHL va mettre en place son
système de gestion d’entre-
pôt (WMS) «Focus» pour
assurer la transparence des
stocks et, parallèlement, dé-
ployer une série d’initiatives
vertes, visant à soutenir la
politique environnementale
de Virgin. L’un des premiers
projets menés dans le cadre
du nouveau partenariat
concernera la définition et la
mise en place de menus
créés spécialement pour des
événements majeurs comme
les Commonwealth Games
de Glasgow ou la Coupe du
monde de football au Brésil.

La Vie du Rail
– 9 avril 2014
West Coast Main Line.
La logistique de la
restauration à bord confiée
à DHL Supply Chain
Grande-Bretagne.
ABB et UKPN livreront
30 sous-stations pour l’électrification
du Great Western
Italie.
Les chemins de
fer décocheront
50 nouvelles
« flèche rouge »
en 2015
Une cinquantaine de nouveaux
trains à grande vitesse («frecce
rosse», les flèches rouges), pou-
vant atteindre les 350km/h,
équiperont la flotte des chemins
de fer italiens à partir de 2015,
a annoncé, le 25mars, le patron
du groupe, Mauro Moretti.
«Les premiers seront en service
pour l’exposition universelle de
Milan»
en 2015, a affirmé Mauro
Moretti, administrateur délégué
des Ferrovie dello Stato (che-
mins de fer italiens), en présen-
tant le plan industriel de l’entre-
prise publique pour la période
2014-2017. Ces 50 nouvelles
«frecce rosse», mises en ser-
vice entre 2015 et 2017, s’ajou-
teront aux 300 déjà en service
entre Milan (Lombardie) et Sa-
lerne (Campanie),
«afin de ren-
forcer le service national mais
également de se développer sur
les lignes les plus rentables à
l’étranger»
, où les trains italiens
se mettraient en concurrence
avec leurs homologues euro-
péens.
Burundi.
Vers un
prolongement
de la Tanzania-
Zambia Railway?
Les autorités burundaises et
zambiennes se sont réunies le
7mars à Lusaka, capitale de la
Zambie, afin de débuter des né-
gociations pour une future ex-
tension de la Tanzania-Zambia
Railway jusqu’à Bujumbura, ca-
pitale du Burundi et port impor-
tant sur le lac Tanganyika. Cette
ligne construite dans les années
soixante-dix grâce à des capi-
taux chinois relie actuellement
le port de Dar Es-Salaam, en
Tanzanie, à Kapiri Mposhi en
Zambie.
© Alstom Transport
Tramway.
Keolis s’associe avec Shanghai
Shentong Metro
U
n consortium regroupant ABB et UK Po-
wer Networks Services (UKPN) a remporté
un contrat de 100millions de livres sterling
(120millions d’euros) dans le cadre de l’élec-
trification en 25kV 50Hz du réseau Great
Western entre Maidenhead (à l’ouest de Lon-
dres) et Cardiff (capitale du Pays de Galles).
Ce marché, qui porte sur la construction de
30 sous-stations entre juin2015 et
mars2017, devrait créer une centaine d’em-
plois au Royaume-Uni. Destinées à alimenter
la caténaire en courant de traction, ces sous-
stations à autotransformateurs seront de
conception modulaire et devraient faire ga-
gner 30% de temps pour l’installation et la
mise en service au gestionnaire d’infrastruc-
ture Network Rail, tout en permettant de ré-
duire l’usage d’hexafluorure de soufre.
K
eolis et Shanghai Shen-
tong Metro Group, l’opéra-
teur des transports de Shan-
ghai, vont créer ensemble, à
Saint-Priest dans la péri-
phérie de Lyon, un centre
de formation et de compé-
tences pour les métiers du
tramway, qui ouvrira en
2015. Ce sera la première
concrétisation de Shanghai
Keolis Metro, la coentreprise
que les deux opérateurs ont
fondé en février dernier.
Détenue à 49% par le
groupe Keolis et à 51% par
Shanghai Shentong Metro
Group, cette joint-venture
permettra de répondre aux
futurs appels d’offres en
Chine mais aussi en Asie du
Sud-Est, dans les îles de
l’Océan indien et jusqu’en
Afrique.
ACTUALITÉS
T
ransport public, ton uni-
vers impitoyable… C’est
le refrain qui pourrait venir à
l’esprit de ceux qui ont suivi
les péripéties du secteur ces
derniers mois, avec en point
d’orgue en janvier dernier, la
victoire américaine de Keolis,
qui a ravi à Transdev l’exploi-
tation des trains de banlieue
de Boston au prix d’une com-
pétition acharnée.
Aujourd’hui, c’est l’heure des
comptes pour les transpor-
teurs. Dans la compétition à
laquelle se livrent les trois
principaux groupes français,
Keolis confirme sa place de
leader face à Transdev et RATP
Dev. L’entreprise de transport
public a franchi la barre des
5milliards d’euros de chiffre
d’affaires (il est passé très exac-
tement de 4,9milliards à
5,1milliards d’euros).
La filiale de la SNCF, y voit
toutefois
«une rupture»
par
rapport aux exercices passés,
au cours desquels la croissance
de l’activité s’élevait plutôt à
11% par an.
«2013 est une
année de consolidation et de
transition»,
explique Jean-
Pierre Farandou, le président
du groupe. Keolis doit en ef-
fet contribuer aux objectifs
fixés par la maison mère
SNCF, qui lui demande d’at-
teindre 7milliards d’euros de
chiffre d’affaires en 2017.
En France, Keolis a la main
sur les plus grands réseaux, à
l’exception de Marseille et de
Nice toutes deux en régie.
«Même s’il ne gagne pas forcé-
ment beaucoup d’argent – voire
en perd – sur certains contrats,
Keolis dispose avant tout d’une
vitrine pour l’international grâce
à cette présence. Il a mis un pied
à Strasbourg et s’affiche comme
le délégataire des plus beaux ré-

La Vie du Rail
– 9 avril 2014
ACTUALITÉS
Exploitants.
Keolis, Transdev,
RATP Dev: la guerre des trois
© Alstom Transport
C’est l’heure de faire le bilan pour les entreprises françaises qui présentent
leurs comptes. Dans le secteur du transport public, deux gros exploitants et
un troisième qui veut le devenir s’affrontent sur fond de concurrence féroce.
À Orléans, Keolis a franchi
cette année la barre
des 5milliards d’euros
de chiffre d’affaires.
La Vie du Rail
– 9 avril 2014

seaux de France, comme celui de
Lille, de Bordeaux, ou encore de
Lyon où le groupe exploite tous
les modes»,
estime un obser-
vateur. D’autant que l’activité
de transport public n’a jamais
eu la réputation d’être rému-
nératrice. C’est ce qui expli-
querait que si peu d’opérateurs
étrangers se pressent en
France à part –sur la pointe
des pieds– le suisse CarPos-
tal ou l’espagnol Vectalia.
Dans ce contexte où les col-
lectivités serrent les cordons
de la bourse, la compétition
n’a jamais été aussi féroce.
«Si
Keolis confirme son leadership,
il suscite tout de même quelques
interrogations de la part des élus.
Surtout quand les prix qu’il pré-
sente sont très bas»,
commente
un autre connaisseur du sec-
teur.
«Nous traversons cette année
avec une hausse du chiffre d’af-
faires et une rentabilité stable»,
précise de son côté Jean-Pierre
Farandou qui indique aussi
que pour l’avenir,
«il faudra
faire mieux pour moins cher».
D’où la nécessité de trouver
des relais à l’international, où
la rentabilité est bien meil-
leure. Une «bonne» déléga-
tion de service public en
France aurait une rentabilité
de 2%, un chiffre qui serait
multiplié au minimum par 4,
voire 6, outre-Atlantique où
les Français s’affrontent régu-
lièrement.
À l’international, Keolis se mo-
bilise à Hyderabad en Inde, où
le groupe va gérer l’exploita-
tion du métro dans un peu
plus d’un an. Ou encore en
Australie, où il doit exploiter
pendant 18ans le réseau Gold
Coast, un des premiers trams
du pays. En cours, il y a aussi
quelques gros appels d’offres,
dont quatre en Grande-Bre-
tagne, comme celui sur West
Coast Main Line ou Crossrail,
où une partie de l’avenir de
Keolis se joue selon ses diri-
geants.
«En 2017, nous aurons basculé:
Keolis sera plus international que
français»,
affirme Jean-Pierre
Farandou. Keolis a donc dé-
centralisé les prises de déci-
sion en quatre plateformes, en
Europe continentale, au
Royaume-Uni, en Amérique
du Nord, en Australie/Nou-
velle-Zélande, partout où le
groupe porte de grandes am-
bitions.
De grandes ambitions, Trans-
dev, son principal concurrent
en a aussi, mais dans le cadre
d’une stratégie radicalement
différente: pas de course en
avant pour le groupe qui a
passé plusieurs années diffi-
ciles à fusionner avec Veolia et
à remettre en ordre le nouvel
ensemble. Une période noire
au cours de laquelle
«les élus
se sont posé des questions sur
l’avenir de l’entreprise, sur sa pé-
rennité»,
rappelle un autre ob-
servateur, et qui s’est soldée
par la perte de quelques beaux
contrats en France (Orléans,
Metz, Strasbourg, Cannes ou
Nice) et à l’international (Bos-
ton bien sûr, mais aussi Stock-
holm ou les trams de Mel-
bourne). Tous remportés par
son grand rival Keolis. Trans-
dev peut-il se débarrasser de
cette image de loser?
«Quand vous vous plantez sur
© TRANSDEV
Cette année, Transdev s’apprête
à exploiter une nouvelle ligne de tram
à Grenoble (photo), une autre
à Besançon, et un métro à Mumbai.

La Vie du Rail
– 9 avril 2014
un contrat de cinq ans, vous res-
tez cinq ans sur la touche, c’est
long!»,
s’exclame un profes-
sionnel du secteur.
«Malgré
ses déboires, c’est tout de même
un loser à 7milliards d’euros de
chiffre d’affaires! Transdev va
s’en sortir»,
pronostique-t-il.
L’année dernière, l’activité a
certes reculé, passant en des-
sous des 7milliards. Mais
l’heure est à la poursuite du
redressement et explique aussi
ce retrait.
«Nous avons cédé
tous nos actifs d’Europe Centrale,
rappelle Jean-Marc Janaillac,
le président de Transdev.
En-
tre les affaires perdues et celles
qui ont été gagnées, et à périmè-
tre constant si on retire l’Europe
centrale, notre activité est stable.
Et notre résultat est en amélio-
ration»,
assure-t-il.
D’autres actifs doivent être
vendus: en Belgique fin mars,
en cours de négociation pour
la Suède, en stand-by en Alle-
magne et aux Pays-Bas faute
d’offre intéressante. En prenant
ses fonctions fin 2012, Jean-
Marc Janaillac s’était donné
deux ans pour diviser sa dette
(1,9milliard d’euros) par trois
et augmenter de 30% son ré-
sultat opérationnel.
«Nous
sommes sur la voie du redresse-
ment, conforme et même en
avance sur nos prévisions. Nous
gardons notre objectif de retour
à l’équilibre pour 2015. Peut-être
même avant»,
assure le patron
de Transdev.
Cette année, Transdev s’ap-
prête notamment à exploiter
une nouvelle ligne de tram à
Grenoble, une autre à Besan-
çon, et un métro à Mumbai.
S’assurer une croissance ren-
table, c’est aussi le mot d’or-
dre de RATP Dev. La filiale de
la RATP, qui intervient comme
le bras armé de la régie en pro-
vince età l’étranger, se pose
comme un challenger à la
taille bien plus modeste qui
ne demande qu’à croître.
Sur 2013, RATP Dev affiche
un chiffre d’affaires de
835millions d’euros, en
hausse de 15% comparé à
l’an dernier. Quant au résul-
tat, il a fait un bond de 50%
et le résultat net part du
groupe est passé de 8,3mil-
lions en 2012 à 12,6millions
d’euros en 2013. Avec une
rentabilité passée de 1,8% en
2012 de 2,6% du chiffre d’af-
faires en 2013.
«C’est une ex-
cellente année»,
se réjouit
François-Xavier Perin. Selon
le président du directoire de
RATP Dev, à l’international, où
l’entreprise réalise 70% de
son chiffre d’affaires, le lance-
ment de quatre trams en 2013
(deux en Algérie, à Oran et
Constantine, un à Shenyang
en Chine et un en Grande-
Bretagne à Manchester avec
Metrolink) a permis de déga-
ger des taux de marge forts,
ce qui est habituel lors de tels
lancements.
Plusieurs autres contrats ont
été gagnés l’année dernière
(tram de Rio, téléphérique de
Salève…) mais ils ne com-
menceront à produire leurs ef-
fets qu’en 2014. Et
«d’autres
grands appels ont pris du retard
en 2013, qu’il s’agisse de Dublin,
de Berlin ou de Manille, ou des
bus de Ryad dont nous devrions
prochainement nous voir attri-
buer l’exploitation»,
souligne
François-Xavier Perin.
Parmi les échecs, Crossrail
doit servir de leçon. RATP
Dev n’a pas été présélectionné.
ACTUALITÉS
Dans la compétition à laquelle se livrent
les trois principaux groupes français,
Keolis confirme sa place de leader
Pour RATP Dev, le lancement de quatre trams
en 2013, notamment celui d’Oran,
a permis de dégager des taux de marge forts,
ce qui est habituel lors de tels lancements.
© RATP DEV
La Vie du Rail
– 9 avril 2012

«Nous avons compris que nous
devrons désormais nous présen-
ter avec un partenaire déjà pré-
sent en Grande-Bretagne dans
le domaine ferroviaire, ce qui
doit notamment nous permettre
de compenser notre manque
d’expérience dans le domaine
des voies partagées»,
explique
François-Xavier Perin.
En France, deux faits mar-
quant: le contrat gagné à
Boulogne-sur-Mer (qui a dé-
marré début 2013) et l’acqui-
sition du groupe Réunir Bour-
gogne Centre qui lui a permis
de se renforcer dans le centre
de la France.
Une zone géographique stra-
tégique pour le groupe, éga-
lement très présent dans les
Alpes et dans l’est de la France
autour de Reims. Des contrats
principalement obtenus au
moment de la fusion Veolia-
Transdev, les négociations
conclues avec Transdev pour
sortir du capital (RATP Dev
en détenait 25%) s’étant tra-
duits par des transferts de
contrats.
«Nous avons construit progres-
sivement des relations solides
avec les collectivités locales.
Nous apparaissons comme un
opérateur qui sait répondre à
leurs attentes. Nous avons ac-
quis la capacité de traiter des
appels d’offres de plus en plus
complexes, cela va nous amener
à nous intéresser à des appels
d’offres de plus en plus gros»,
poursuit-il. En ayant toujours
en tête le souci
«d’augmenter
notre rentabilité pour financer
notre développement et être ca-
pable de rémunérer notre ac-
tionnaire».
Cette année, deux attributions
de contrats seront scrutées à
la loupe en France. Celle pour
l’exploitation des transports
publics de Valenciennes. Un
contrat jusqu’alors détenu par
Transdev qui s’est entendu
avec la collectivité pour en
sortir car
«il y avait des soucis
d’interprétation qui conduisaient
à des résultats négatifs»,
ex-
plique Jean-Marc Janaillac.
Avec un cahier des charges
revu, Transdev sera sur les
rangs aux côtés de RATP Dev
et de Keolis.
Le futur contrat de Bordeaux
attire aussi les convoitises.
Mais pas RATP Dev. Trop coû-
teux (répondre à un appel
d’offres coûte), trop risqué. Ce
sera donc une nouvelle ba-
taille au sommet pour Keolis
et Transdev.
Et cette année encore, on re-
trouvera les mêmes sur d’au-
tres fronts à l’étranger. Le trio
français s’affronte à Dublin, où
Transdev gère actuellement les
tramways. On devrait connaî-
tre cet été le nom du vain-
queur. Et à Washington sur le
projet Purple Line, un projet
de tram lourd pour la ban-
lieue, pour lequel les propo-
sitions doivent être déposées
fin octobre. Ou en Australie, à
Sydney, où on trouve encore
Keolis et Transdev, tous deux
dans le cadre d’un groupe-
ment De quoi relancer le dé-
bat sur l’intérêt de ces com-
bats fratricides et les questions
sur le rôle de ces entreprises,
toutes détenues de façon di-
recte ou indirecte par la puis-
sance publique.
Marie-Hélène POINGT
À lire dans
Historail
n° 29 (En kiosque)
Social
Les facilités de circulation des cheminots: des
faveurs octroyées, négociées puis contestées

La question du travail dominical dans
les chemins de fer: de longs mais vains débats
au XIX
siècle
Confort.
Des water-closets dans les voitures:
des besoins pas si pressants que ça…
Voie.
Aiguilles, éclisses et boulons: quelques règles
de pose et surveillance, il y a 150 ans…
Sécurité

1872-1914: naissance et diffusion
du crocodile au Nord

Une invention bien oubliée de l’entre-deux-
guerres, l’appareil Rodolausse

L’implantation du KVB à la SNCF (1990-2006)
Urbain.
1903: 84 morts dans le métro parisien
Réseau

1847, Chemin de fer suisses.
Une naissance en images (2
partie)

Deux lignes inachevées en Île-de-France
L
es économats sont apparus
tôt dans les chemins de fer,
en premier lieu à Paris où le
coût de la vie était plus élevé
qu’en province. Le Nord en
ouvre un à La Chapelle dès
1847, l’Orléans, un à Ivry dès
1855, communes intégrées
dans les X
et XIII
arrondisse-
ments après leur annexion de
1860. Les créations provin-
ciales sont plus tardives: à
Amiens et Tergnier en 1859, à
Fives en 1860 pour le Nord,
puis à Orléans, Tours, Bor-
deaux et Périgueux en 1865
pour le PO. Le Midi a fondé
le sien à Bordeaux (1856),
l’Ouest à Paris-Batignolles
(1875), et le petit Réseau de
l’État à LaRochelle (1887).
Deux compagnies, l’Est et le
PLM, ont préféré encourager
la création de coopératives de
consommation, où les agents
étaient ainsi
« conduits à gérer
eux-mêmes leurs affaires »
, se-
lon François Jacqmin, direc-
teur de la Compagnie de l’Est,
où, tout
« en favorisant la pré-
voyance des ouvriers et em-
ployés »
, l’institution atténuait
« la responsabilité des patrons »,
selon l’ingénieur du PLM Jules
Michel. À l’inverse, le secré-
taire général du PO Courras
vantait les atouts propres des
économats:
« La compagnie
peut envoyer à toutes les stations
les produits qu’elle a achetés à
bon marché sur les lieux de pro-
duction. Elle fait venir le vin du
Midi et le distribue sur tout son
réseau; elle fait confectionner des
vêtements à Paris et les envoie
partout. Une société coopérative
peut-elle jouer le même rôle? »
Les avantages sont certains
pour les agents, bénéficiant
jusqu’à 20-25% de réduction
sur le prix courant des den-
rées,
« véritable relèvement des
salaires »,
note un observateur
juriste, pour qui cet avantage
matériel est moins capital que
les effets moraux de l’institu-
tion:
« En cédant à leur per-
sonnel des fournitures à bon
compte, en facilitant pour lui les
conditions matérielles de la vie,
les compagnies s’attachent leurs
employés par un pacte non écrit
de gratitude et de bonne volonté.
Le prolétariat des chemins de fer
La Vie du Rail
– 9 avril 2014

Coll. G. Ribeill
Au début
du XX
siècle,
les économats
du PO proposent
des articles
de confection.
est l’un des plus maniables qui
soient, et le long et excellent fonc-
tionnement des économats n’a
pas peu contribué, nous semble-
t-il, à cet état d’esprit. Les éco-
nomats peuvent donc être consi-
dérés comme constituant pour les
compagnies une bonne af-
faire. »(
1) En tous les cas,
l’œuvre philanthropique était
surtout en réalité un moyen
de réduire la pression reven-
dicative salariale. Au début du
siècle, excepté à l’Écono-
mat de l’Ouest, moins couru,
plus de sept agents sur 10
dans les quatre autres réseaux
concernés (Nord, PO, Midi et
État) s’y approvisionnent et y
dépensent en moyenne 40%
de leur budget d’alimentation.
1910, un régime
d’exception
pour les cheminots
La question des économats de
chemins de fer fut débattue par
la jeune Chambre syndicale na-
tionale des cheminots dès son
congrès de 1892 où, par 90
voix contre 60, le principe de
leur maintien est adopté. Les
militants du Syndicat national
affilié à la CGT en débattent à
nouveau à leur congrès fédéral
d’avril 1906, divisés sur la
question, adoptant par 323
voix contre 297 la motion sui-
vante:
« Le 17
congrès,
convaincu de l’utilité des écono-
mats des chemins de fer dans l’in-
térêt des agents de la ligne et de
ceux éloignés de tout centre d’ap-
provisionnement, émet le vœu que
les économats de chemins de fer
ne soient à l’avenir autorisés que
s’ils sont gérés par des agents élus
par le personnel, étant entendu
que les délibérations prises par la
commission de gérance seront ir-
révocables et qu’en aucun cas il
ne pourra y être apporté de mo-
difications par les compagnies. »
Les parlementaires vont exa-
miner la question à plusieurs
reprises. Outre la critique du
petit commerce dénonçant
HISTOIRE
La Vie du Rail
– 9 avril 2014
Coll. G. Ribeill
Des offres pour toute la famille:
des papiers peints (février 1939)
ou des jouets (hiver 1938).
La Vie du Rail
– 9 avril 2014

Magasin de denrées en 1950. Au cours de
la décennie, la modernisation nécessaire
des économats aboutira à la diversification
de l’offre et à la «vente sur catalogue».
© Dubruille/Photorail
HISTOIRE
Mantes-Gassicourt
Serquigny
Bernay
Bayeux
Caen
Dreux
Versailles-Chantier
s
Saint-Cyr
Conches
Saint-Lô
Guilberville
Surdon
Valognes
Folligny
Coutances
Carentan
Vire
Ste-Gauburge
Flers
Granville
Cherbourg
Lisieux
DR/Photorail
L’économat du boulevard
de L’Hôpital, Paris XIII
Paris-Austerlitz (1944).
Carte des gares desservies chaque
mois par le train-magasin n°1
effectuant sa tournée en Normandie,
en 1939 (voir tableau p.23).
La Vie du Rail
– 9 avril 2014
dans les quartiers cheminots
une concurrence déloyale,
nombreux sont les écono-
mats dans les filatures et
tissages de coton des Vosges,
chez certains maîtres de
forges champenois et lor-
rains, transformés en instru-
ments d’assujettissement de
leurs salariés: obligation mo-
rale d’achat, vente à crédit
encouragée, endettement et
assujettissement conséquents
de l’ouvrier à son em-
ployeur…
Le 6 juin 1907, par 118 voix
de majorité, les députés de
gauche vont faire adopter en
première lecture un projet de
loi (2) qui impose la sup-
pression de tous les écono-
mats, à l’exception de ceux
des chemins de fer reconnus
échappant à ces abus, mais
moyennant aussi cer-
taines conditions:
primo
la vente des denrées et
marchandises ne rap-
porte aucun bénéfice;
secundo
, l’économat sera
administré par un
conseil d’administration
composé en majorité de
délégués élus; enfin,
cinq ans après l’accom-
plissement de ces condi-
tions, il sera procédé à
« une consultation du per-
sonnel sur la suppression
ou le maintien de l’écono-
mat de chaque compa-
gnie »
: il y aurait donc
possibilité de faire ma-
chine arrière.
Avant de trancher, le Sénat va
confier au ministère du Travail
une enquête. Le régime spécial
est enfin consacré par la loi du
25 mars 1910: elle entérine le
texte de 1907, accordant un
délai de deux ans aux écono-
mats de l’industrie privée pour
disparaître, précisant que les
économats des réseaux seront
gérés
« sous le contrôle d’une
commission composée, pour un
tiers au moins, de délégués élus »,
avec une garantie renforcée:
« le référendum sera renouvelé à
l’expiration de chaque période de
cinq ans ».
1938, un héritage
consistant et
préservé à la SNCF
La SNCF va donc hériter des
économats de quatre réseaux.
À chacun des établissements
parisiens revient la direction
de succursales dans ses nou-
velles Régions. L’Économat de
Paris-Est (23, rue d’Alsace) a
en charge la Région Est, celui
de Paris-Nord (112, rue de
Maubeuge), la Région Nord,
celui de Paris-Batignolles (163
bis
et 175
bis
, avenue de Cli-
chy), la Région Ouest, celui de
Paris-Chevaleret (130, rue du
Chevaleret), enfin, la Région
Sud-Ouest. Un conseil d’ad-
ministration unique dirige et
contrôle les quatre équipes di-
rigeantes.
Examinons le fonctionnement
de l’Économat Ouest qui suc-
cède donc à l’Économat de
Un état des lieux en 1909
Réseau de l’État
Midi
Nord
Ouest
Magasins de denrées
Parcs à combustibles
Denrées et vêtementsAutres
Paris
Bordeaux
Paris
La Chapelle
Paris
Paris
Paris
Orléans
pas de
La Chapelle
La Plaine
pas de
Bordeaux
(boulangerie)
Rochefort
succursales
La Plaine
Le Bourget
succursales
Orléans
Choisy
Saintes
Amiens
Amiens
Périgueux
(caves)
Tours
Aulnoye
Aulnoye
Tours
Calais
Busigny
Dunkerque
Coudekerque
Fives
Ermont
Hellemmes
Fives
Laon
Hellemmes
Lens
Hirson
Nogent-sur-Oise
Laon
Somain
Nogent-sur-Oise
Tergnier
Soissons
Somain
Tergnier
Coll. G. Ribeill
Des publicités cheminotes bien ajustées aux besoins du ménage: des sardines
Cassegrain pour le panier des roulants, du quiquina Dubonnet pour boire
«en famille» (septembre 1938).
La Vie du Rail
– 9 avril 2014
l’État. Celui-ci, très actif, édi-
tait deux fois par an un Tarif
général, décliné en éditions
géographiques (région pari-
sienne, Bretagne, Normandie,
Charentes-Vendée), aux prix
nuancés. Il hérite même d’un
organe mensuel d’information
des agents. Créé par Dautry
en 1929, L’État, notre réseau,
journal interne, s’est en effet
dédoublé: chaque mois pa-
raît une
« édition technique »
adressée par abonnement aux
agents clients des économats
souhaitant être tenus infor-
més des offres saisonnières:
nouveautés, promotions, ar-
ticles en soldes. Cette revue
change simplement de titre
en 1938, en devenant Notre
Économat, organe officiel de
l’Économat de la Région
Ouest de la SNCF.
Son deuxième numéro (avril
1938) ne manque pas de célé-
brer les 50 ans d’existence de
l’Économat de la Région Ouest,
fondé en avril 1888, rappelant
que de tous les économats de
la SNCF, celui de la Région
Ouest est celui qui applique
plus libéralement la lettre et l’es-
prit des dispositions de la loi du
25 mars 1910 »
, avant d’en rap-
peler sa justification:
« Ce ré-
gime d’exception pour le person-
nel des Réseaux est largement
justifié par le caractère particu-
lier de l’industrie ferroviaire. Les
chemins de fer occupent, en effet,
un nombreux personnel dont les
conditions de travail sont fort dif-
férentes de celles des ouvriers et
des employés d’industrie. Tantôt
éloignés de tout centre d’approvi-
sionnement, tantôt réunis dans
des gares importantes dépourvues
d’un commerce local suffisant, les
cheminots sont des consomma-
teurs dont les conditions d’achat
n’obéissent en rien aux règles or-
dinaires des échanges commer-
La tournée mensuelle du train-magasin n°1 en 1939
Date de
Gares
Heures
Voies
vacation
desservies
de vente
de garage
Mantes-Gassicourt
8 h 30 à 12 h, 14 h à 18 h
voie n°9, Parc du génie
Serquigny
8 h à 11 h 30
voie de débord
Bernay
14 h à 17 h
voie du boulevard n°6
Lisieux
8 h 30 à 12 h, 14 h à 17 h
voie n°12 bis
Bayeux
8 h 30 à 11 h 30
voie longeant le quai à bestiaux
Lison
14 h à 18 h
voie de débord
Cherbourg
9 h à 12 h, 14 h à 17 h
voie n°11
9 h à 12 h, 14 h à 17 h
Saint-Lô
8 h 30 à 12 h
voie spéciale de Guilberville
Coutances
14 h 30 à 18 h
voie de Sottevast
Folligny
8 h 30 à 12 h, 14 h à 17 h
voie n°6
Granville
8 h à 12 h, 14 h à 17 h
voie de débord
Vire
9 h à 12 h, 14 h à 17 h
voie du Commerce
Flers
9 h à 12 h, 14 h à 17 h
voie de la Paille
Sainte-Gauburge
7 h 30 à 10 h 30, 13 h 30 à 16 h
voie de débord
Mantes-Gassicourt
8 h 30 à 12 h
voie n°9, Parc du génie
Conches
8 h 30 à 10 h
voie de débord
Lisieux
14 h 30 à 18 h
voie n°12 bis
8 h à 12 h
Lison
15 h 30 à 18 h 30
voie de débord
Carentan
8 h 30 à 11 h
voie longeant le quai haut
Valognes
14 h à 17 h
Cherbourg
9 h à 12 h, 14 h à 17 h
voie n°11
9 h à 12 h, 14 h à 17 h
Saint-Lô
8 h 30 à 12 h
voie spéciale de Guilberville
Coutances
14 h 30 à 18 h
voie de Sottevast
Folligny
8 h 30 à 12 h
voie n°6
Granville
8 h à 12 h, 14 h à 17 h
voie de débord
Vire
7 h 30 à 10 h
voie du Commerce
Flers
14 h à 17 h
voie de la Paille
Surdon
8 h 30 à 10 h 30
voie de débord
Sainte-Gauburge
13 h 30 à 17 h
voie de débord Halle PV
Versailles-Chantiers
8 h à 11 h 30
voie de débord n°12 ou n°14
Saint-Cyr
14 h à 17 h
voie n°9
Coll. G. Ribeill
Encart pour les magasins de denrées du PO, rue du Chevaleret à Paris, paru dans le «PO illustré».
La Vie du Rail
– 9 avril 2014

La Vie du Rail
– 9 avril 2014
ciaux. Nulle entreprise n’exige, au
surplus, de son personnel la
même mobilité au cours de sa car-
rière. »
La liste des établissements de
vente que gère l’Économat des
vivres est impressionnante. En
région parisienne, on peut se
ravitailler sur place auprès de
14 magasins: Paris-Amster-
dam, Paris-Clichy, Paris-
Montparnasse, Saint-Lazare-
Alimentation, Saint-Lazare-
Bureau Consigne, Paris-Lefeb-
vre, Achères, Argenteuil, As-
nières, Clichy, Nanterre, Mon-
trouge-Châtillon, Trappes,
Vanves-Malakoff. Des livrai-
sons à domicile depuis l’Éco-
nomat de Clichy sont possi-
bles en épicerie et vins (175
bis
, avenue de Clichy), en nou-
veautés et combustibles (183,
avenue de Clichy). Le maga-
sin d’Argenteuil assure même
des livraisons par fer. La Ré-
gion est en outre dotée de 20
établissements de province:
Argentan, Auray, Caen, Char-
tres, Dieppe, Évreux, LeHa-
vre, LeMans-Gare, LeMans-
Dépôt, LaRochelle, Mézidon,
Nantes, Niort, Rennes, Rouen-
PO, Saintes, Sotteville, Saint-
Étienne-du-Rouvray, Thouars
et Tours.
Une desserte
très fine du réseau
À travers le cas de la Nor-
mandie, examinons le fonc-
tionnement provincial de
l’Économat, tel qu’il ressort
du Tarif général publié en fé-
vrier 1939(3). Trois modes
d’offre sont organisés, en
fonction de l’importance
de la population touchée
des cheminots, qu’ils soient
actifs, retraités ou veuves
d’agents. Les 10 succur-
sales(4) sont ouvertes tous
les jours, le matin et l’après-
midi, sauf les dimanches, les
lundis matin et les jours fé-
riés. Deux trains-magasins
circulent, accomplissant
chaque mois un long périple
immuable et desservant des
centres moins importants: le
train-magasin n°1 circule en-
tre Versailles-Chantiers et
Cherbourg, le train-magasin
n°2 entre Dreux et Les Sa-
bles-d’Olonne. Plus mo-
destes, rattachés à quatre
succursales (LeMans,
Nantes-Orléans, Saintes et
Sotteville), des wagons-ma-
gasins stationnent à jour fixe
dans des localités de moin-
dre importance encore.
HISTOIRE
Le service de livraison des combustibles
de l’économat de la rue du Chevaleret
à Paris (1
juillet 1933).
Une offre variée
et renouvelée
L’examen des 10 numéros de
Notre Économat parus de fé-
vrier-mars 1938 à l’été 1939
révèle diverses caractéris-
tiques de l’offre. Elle est
adaptée aux saisons: paquets
de graines potagères et de
fleurs, à prix unique de 45
centimes, avec un certain
choix(5) (février-mars 1938),
maillots de bain et jouets de
plage (juin 1938), articles
scolaires (septembre 1938),
combustibles, friandises et
jouets (hiver 1938-1939),
blanc (printemps 1939), ar-
ticles utiles aux vacances (été
1939). Deux wagons-soldes
sont incorporés dans les
trains-magasins à partir du 1
septembre 1938, l’un rempli
d’articles de lingerie et de
chaussures l’autre d’articles
de ménage.
À l’approche de Noël, le ca-
talogue propose à des « prix
spéciaux » une carte étendue
de vins, dont un saint-émi-
lion 1929 à 5,50 fr ou un
grave 1928 à 6,25 fr. Pour les
clients recherchant
« des vins
complets, suffisamment char-
nus »
, il promeut
« notre nou-
veau vin supérieur d’Algé-
rie 12°»
, venu des coteaux
d’Oranie et vendu 310 fr
l’hectolitre ou 3,15 fr le litre.
De même l’offre de combus-
tibles est variée: anthracite,
Cardiff ou Carbolux, déclinés
en noix, boulets ou gailletins,
mais aussi charbon de bois et
bois de chauffage!
Des comparaisons régulières
entre les prix de l’économat
et du commerce soulignent
l’atout du premier: bouche-
rie vendant de 15 à 20%
moins cher. Et il est aussi
rappelé les sanctions
prises pour rétrocession de
marchandises de l’économat
à des personnes étrangères au
chemin de fer ou usage irré-
gulier du livret: deux agents
commissionnés, deux retrai-
tés et une veuve d’agent sont
ainsi interdits d’économat
pendant une durée plus ou
moins longue.
Quelques publicités payantes
agrémentent le catalogue: ca-
cao Bensdorp, conserves Cas-
segrain (Nantes), beurres et
fromages Claudel (Pont-Hé-
bert dans la Manche), Pâté
Doré au four de Raynal et
Roquelaure (Capdenac),
bière de table Moritz, chico-
La tournée du wagon-magasin rattaché
à la succursale de Sotteville
Les localités desservies sont visitées toutes les deux semaines par les wagons alimentation
et vins et toutes les quatre semaines par le wagon lingerie et chaussures.
Localités desservies
Jour de passage
Heures de vente
Elbeuf-Saint-Aubin
mardi
8 h 30 à 12 h, 14 h à 16 h 30
Glos-Montfort
mercredi
9 h à 11 h 30
Pont-Audemer
mercredi
16 h 30 à 17 h 30
Honfleur
jeudi
8 h 30 à 12 h, 14 h à 16 h
Trouville-Deauville
vendredi
9 h à 12 h, 14 h à 16 h 30
Pont-l’Évêque
samedi
9 h à 12 h
Bueil
mardi
9 h à 12 h
Pacy-sur-Eure
mardi
14 h 30 à 17 h
Louviers
mercredi
9 h à 12 h
Vernon
jeudi
8 h 30 à 12 h, 14 h à 17 h
Saint-Pierre-du-Vauvray
vendredi
8 h à 9 h 45
Pont-de-l’Arche
vendredi
13 h 15 à 15 h 30
Oissel
samedi
9 h 30 à 12 h, 14 h à 18 h
Barentin
mardi
8 h 30 à 13 h, 14 h à 15 h 30
Motteville
mercredi
8 h 45 à 12 h, 14 h à 16 h 30
Bréauté-Beuzeville
jeudi
10 h 30 à 12 h 30, 13 h 30 à 16 h
vendredi
8 h 30 à 12 h, 13 h 30 à 15 h 30
Fécamp
samedi
9 h à 12 h, 13 h 30 à 15 h 30
Neufchâtel-en-Bray (1)
mardi
10 h à 12 h, 14 h à 16 h
Forges-les-Eaux (1)
mercredi
8 h 30 à 12 h
Gournay-Ferrières
mercredi
16 h 30 à 18 h
jeudi
8 h 30 à 12 h
Chars
vendredi
10 h à 13 h
Gisors
samedi
9 h 30 à 12 h, 13 h à 18 h
mardi
9 h 30 à 12 h, 14 h à 18 h
Dieppe (2)
mercredi
9 h à 12 h
(1) localité visitée par les wagons alimentation et vins seulement.
(2) visite du wagon lingerie et chaussures deux jours consécutifs toutes les quatre semaines.
DR/Photorail
La Vie du Rail
– 9 avril 2014
rée La Madelon, vin muscat
de la maison Anthérieu à
Frontignan, vins au quin-
quina Byrrh ou Dubonnet…,
parfois opportunes (sardines
Cassegrain
« pour manger
chez soi ou en route »
). De sa
proximité avec le siège pari-
sien, tire sans doute profit
Léon, couturier et marchand
de fourrures, sis 77-79, ave-
nue de Clichy, annonceur ré-
gulier sur pleine page, accor-
dant une remise de 10% aux
cheminots.
Georges RIBEILL
Train-économat en gare de Gretz
(Seine-et-Marne), dans les années 1940.
© Dubruille/Photorail
Coll. G. Ribeill
HISTOIRE
1. Maurice Reclus,
Les Économats dans l’industrie des chemins de fer en
France
, Impr. Michalon, 1908, p. 181.
2. Trois députés gascons plutôt modérés sont les auteurs de la proposition de loi:
le vicomte de Laborie de La Batut (1854-1933), docteur en droit, élu
bergeracois, président du conseil général
de Dordogne de 1885 à 1912, puis sénateur libéral; Antoine Jourde (1848-
1923), député bordelais de la Gironde de 1889 à 1902 et de 1906 à 1910;
Georges Saumande (1851-1930), ancien maire de Périgueux, planteur de tabac,
radical, député de la Dordogne.
3. SNCF, Région Ouest,
Notre Économat, Tarif général
, n°34, 1
février 1939,
Normandie, 96pp.
4. Argentan, Caen, Dieppe, Évreux, LeHavre, Mézidon, Rouen-Orléans, Rouen-
Martainville, Sotteville, Saint-Étienne-du-Rouvray.
5. Par exemple, quatre variétés de poireau sont proposées: très gros de Rouen,
monstrueux de Carentan, demi-long de Mézières ou jaune gros du Poitou.
La Vie du Rail
– 9 avril 2014
La Vie du Rail
– 9 avril 2014

La Vie du Rail
– 9 avril 2014
DIALOGUE
T
out d’abord, pourquoi une
ligne nouvelle? Pour que sa
construction soit pertinente, il faut
réunir deux paramètres: une ligne
classique saturée et la possibilité
d’augmenter la vitesse moyenne.
De plus, il ne faut pas oublier que
le chemin de fer est un transport
de masse.
En ce qui concerne la LN Paca,
les deux paramètres sont bien
remplis entre Marseille et Toulon
et Les Arcs et Nice. Voire au-
delà. Mais lorsqu’on propose de
faire pratiquement une ligne
directe entre Avignon TGV et
Saint-Raphaël, les deux paramè-
tres ne sont pas remplis.
Si en effet on gagne ainsi en
vitesse entre Avignon TGV et
Saint-Raphaël, au-delà, la
moyenne est catastrophique et
de plus on arrive dans une zone
complètement saturée. Le gain
de temps sera médiocre à tel
point que le chemin de fer ne
gagnera de clients ni sur la voi-
ture ni sur l’avion.
Quant au respect de l’environne-
ment, les paysages intérieurs
méritent le même respect que
ceux du littoral. Pour répondre à
la proposition de Roger Audif-
fren: la ligne Nice – Meyrargues
(ancienne ligne à voie métrique)
ne pourrait pas être réutilisée car
elle traverse de nombreux vil-
lages et son profil ne nous per-
mettrait pas de dépasser les
80km/h. Il faut savoir aussi que
la majorité des trains qui sont
prévus sur la LN Paca sont soit
des TGV province – province soit
des TER GV qui ne peuvent pas
éviter Marseille (la 2
ville de
France) et Toulon (8
aggloméra-
tion) sans risquer de ne pouvoir
remplir suffisamment ces trains,
les Paris – Nice étant minori-
taires.
Au niveau de la gare de
Marseille-Saint-Charles, je crois
que les travaux prévus ne sont
pas bien compris. Les TGV pro-
vince- province sont obligés de
rebrousser dans la gare de
Saint-Charles, ce qui coûte en
moyenne 15 minutes au lieu de 3
à 5 minutes dans une gare de
passage. De plus, ces trains ne
peuvent pas éviter cette gare,
sinon le taux de remplissage
De l’opportunité d’une ligne nouvelle en Paca
© C. Recoura / Photorail SNCF DR
Une ligne nouvelle est opportune en cas de
saturation de la ligne classique et de perspec-
tive d’augmentation de la vitesse moyenne…
«Cette rubrique Dialogue est très intéressante et permet d’avoir différents points de vue»
, nous écrit
Philippe Cretin. À la suite de la publication des courriers de Raymond Battagilio et Roger Audiffren de Mar-
seille, parus dans
La Vie du Rail
n°3458 du 12mars dernier, il apporte à son tour sa contribution au débat
sur l’opportunité d’une ligne nouvelle en Paca et sur le projet d’une gare TGV souterraine à Saint-Charles.
Une gare souterraine
à Saint-Charles permettrait
d’alléger de 30% le trafic
de la gare de surface.
La Vie du Rail
– 9 avril 2014

serait dégradé et les correspon-
dances avec les TER ne seraient
plus assurées. La jonction des
Chartreux n’assure aucune de
ces fonctions et pour le coup,
pour une meilleure intégration
des trafics, il faudrait créer des
sauts-de-mouton et détruire des
immeubles, vu la concentration
de l’habitat dans cette zone.
Au contraire, pour la gare souter-
raine, la LN se débranche avant
de rencontrer la ligne classique
après la gare de l’Estaque et part
en souterrain, donc pas d’im-
meubles à détruire. Cette ligne
ressort après la gare de Saint-
Marcel, donc en pleine nature. À
partir de là, une 4
voie sera
créée jusqu’à Aubagne, ce qui
améliorera le débit pour les TER
qui auront complètement deux
voies à leur disposition.
Enfin, les TER ne seront pas en
reste puisque la gare de surface
sera dégagée de 30% du trafic.
Cela permettra d’augmenter le
nombre de TER qui à ce jour
reste sous tension à cause de la
saturation de la gare de Mar-
seille-Saint-Charles.
Philippe Cretin,
par e-mail
Pour
la rubrique
courrier
des lecteurs
adressez vos
courriers à:
Chantal Blandin,
La Vie du Rail,
11, rue de Milan
75009 Paris
ou envoyez
un e-mail à:
chantal.blandin@
laviedurail.com
© Jules Drouot
L
a Vie du Rail
du 19mars dernier
(pages18 et sui-
vantes)
a publié un superbe reportage sur le train
des skieurs de Zermatt en Suisse. On y voit des
trains grimpant à 3000 mètres d’altitude et bien pra-
tiques pour les skieurs. En Suisse, les trains vont
partout ou presque.
Quelle différence avec certains endroits en France,
si mal desservis par le train, comme c’est le cas
pour Gérardmer dans les Vosges, par exemple.
Station de ski l’hiver et ville touristique toute l’an-
née avec les montagnes entourant le lac, elle orga-
nise un festival international de cinéma, mais elle
est pourtant privée de train depuis 1989. Le projet
de réouverture de la ligne, d’un coût de 30millions
d’euros, soit 15euros par Lorrain, porté par l’asso-
ciation TG2V, s’est vu opposer un refus catégo-
rique des élus lorrains. Dommage que les Vosges
ne fassent pas partie de la Suisse!
Anne-Marie Guy,
Épinal (Vosges)
Sur le bureau du médiateur
Vous retrouvez ici l’exposé d’un des cas précis qui, opposant un voyageur
à la SNCF, a été arbitré par le médiateur de l’entreprise.
Demande d’indulgence avec justificatifs médicaux
Monsieur G.saisit le médiateur pour une demande d’indulgence pour trois PV d’un montant total de
dressés à l’encontre de son fils majeur, qui rencontre des problèmes d’altération de ses facultés
mentales. Des justificatifs d’hospitalisation sont joints au dossier. Eu égard à la situation particulière, le
médiateur propose la minoration au coût du transport pour chacun des procès-verbaux. Le médiateur a
également signalé la situation personnelle du fils de Monsieur G.au Centre de recouvrement pour mise
en œuvre éventuelle d’une procédure adaptée.
Train +ski.
Dommage que Gérardmer
ne soit pas en Suisse!
À Zermatt en Suisse, les trains déposent
les skieurs à 3000m d’altitude.
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé

La Vie du Rail –
9 avril 2014
L
es Simpson forment probablement la fa-
mille américaine la plus connue de la pla-
nète. Depuis 1989, les péripéties de Homer,
de Marge, de Bart, de Lisa et de Maggie
Simpson regroupent devant la télévision des
millions de fans partout à travers le monde.
Réunissant tous les pathos de la classe
moyenne américaine, cette famille permet à
son créateur, Matt Groening, de réaliser une
critique en profondeur de
«l’American Way
of Life».
Ses aventures prennent place dans
la petite ville de Springfield, dont on pen-
sait que le seul réseau de métro qui existait
était hors service. Il est découvert par ha-
sard par Bart et Milhouse – son meilleur ami,
dans l’épisode 14 de la 21
saison –, ces der-
niers tombant sur le plan de ce réseau in-
utilisé, mais où les rames circulent toujours!
Dessin animé
Les Simpson découvrent leur nouveau
plan de métro
Télé-samedi
12 avril
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.20
Reportages
15.15
Ghost whisperer, 3 ép.
17.45
Tous
ensemble
18.45
50 mn inside
20.00
Le journal
20.30
côté de chez vous
20.35
20.45
Nos chers voisins
20.55The voice
présenté par Nikos Aliagas Ils ne sont plus
que six dans chaque équipe, les meilleurs ! Mais un seul sera
sacré
The Voice
dans quelques semaines. Dès ce soir, en plus
de leur coach, c’est vous qu’ils devront convaincre ! Lors de
l’épreuve ultime, Florent Pagny, Jenifer, Mika et Garou ont choisi
les talents ayant réalisé les prestations les plus convaincantes.
23.30The voice
présenté par Nikos Aliagas, Karine Ferri.
Retrouvez une toute nouvelle formule de
The Voice, la suite
encore plus riche avec des nouvelles rubriques.
France 2
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le samedi
14.00
Envoyé
spécial, la suite
14.50
Grand public
15.50
Grand show
18.20
On n’demande qu’à en rire
18.50
Mot de passe
19.25
passe
20.00
Journal de 20 h
20.45Les années bonheur
présenté par Patrick Sébastien
Nostalgie et bonne humeur au programme, Patrick Sébastien
reçoit de nombreux artistes, chanteurs, imitateurs et d’humo-
ristes ! Il égrène aussi pour notre plus grand bonheur les petits
secrets et les souvenirs de ces années.
23.20On n’est pas couché
Retrouvez chaque samedi soir
Laurent Ruquier, entouré du duo de choc Natacha Polony et
Aymeric Caron, pour revenir sur l’actualité de la semaine.
France 3
12.00
Le 12/13
12.50
30 millions d’amis
13.25
Les Grands
du rire
15.00
En course sur France 3
15.25
Samedi avec vous
16.50
Un livre toujours
17.00
Les carnets de Julie
17.55
Questions pour un champion
18.30
Avenue de l’Europe
18.50
Ma maison s’agrandit
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45La disparue du Pyla
Avec : Véronique Genest, Dounia
Coesens. Elise, 10 ans, n’a gardé aucun souvenir de cette nuit de
septembre où elle avait fugué avec sa soeur Laura, 17 ans.
22.50Inspecteur Lewis
Avec : Kevin Whately, Laurence
Fox Lewis et Hathaway enquêtent sur le meurtre de Richard
Scott, un jeune acteur talentueux retrouvé avec un couteau
planté dans le torse, alors qu’il interprétait un rôle.
Canal +
12.00
Clique (C)
12.30
La semaine Barré (C)
12.45
Le tube
13.40
L’effet papillon (C)
14.20
Samedi sport (C)
14.25
Intérieur sport
14.45
Rugby : Top 14
16.55
Football : Ligue 1
19.00
Le JT de Canal+ (C)
19.10
Salut les terriens ! (C)
20.25
Made in Groland (C)
20.55The call
de Brad Anderson. Avec : Halle Berry, Abigail
Breslin. Une adolescente est kidnappée par un tueur en série.
Pour la sauver, une opératrice d’un centre d’appel d’urgences va
affronter ses propres peurs liées à une tragédie de son passé.
Leur seul lien : un téléphone portable.
22.30Jour de rugby
présenté par Isabelle Ithurburu.
Rendez-vous chaque samedi avec Isabelle Ithurburu pour
revivre en images l’ensemble des rencontres de Top 14 de la
journée.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.30
C’est ma
vie
14.45
C’est ma vie
16.05
Must célébrités
17.05
Y’a que
les imbéciles qui ne changent pas d’avis !
18.35
Un trésor
dans votre maison
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Hawaii 5-0
En enquêtant sur le meurtre d’un cambrio-
leur, le 5-0 découvre que l’auteur du crime pourrait être un tueur
en série, s’attaquant jusqu’à présent à des femmes.
2 épisodes
22.30Hawaii 5-0
Avec : Michelle Borth.
3 épisodes
France 5
13.00
C à vous le meilleur
14.15
La route de l’argent – Mexique
USA
15.20
Je ne devrais pas être en vie
16.15
USA côte ouest
et far west 2
17.10
Protection parentale
18.05
Les 100 lieux
qu’il faut voir
19.05
Le corps humain
20.05
Entrée libre
20.35Échappées belles
de Nicolas Millet Le Brésil est un
pays immense qui s’étale du nord au sud sur plus de 5 000
kilomètres, l’équivalent d’un Bruxelles-Dakar.
22.05Visages du littoral
Culture
Rail
The Simpsons
La Vie du Rail –
9 avrilr 2014

Mais, surprise, dans l’épisode
14 de la 25
saison (
«The Win-
ter of his Content»
), diffusé le
16mars dernier sur la Fox, on
découvre que le réseau de
transport public fonctionne à
présent et surtout a connu de
nombreuses extensions!
Parmi les lieux de prestige des-
servis, nous pouvons ci-
ter le Musée non au-
torisé des Beatles
(Unauthorized Beatles
Museum),
la Brasse-
rie Duff
(Duff Bre-
wery)
ou encore le
Boulevard des rêves
brisés
(Broken
Dreams Boulevard).
À noter également
que l’épisode du mo-
norail (
Marge vs The
Monorail.
Saison 4,
épisode 12) est le
premier à s’intéresser
au monde du trans-
port. Un habile com-
mercial parvient à
vendre à la ville un système de monorail,
aussi inefficace que hors de prix, et qui se
révélera un désastre complet. D’ailleurs, sur
le plan de métro, on peut voir que l’inter-
connexion avec le monorail se situe chez les
voisins de Shelbyville, ville voisine et concur-
rente de Springfield.
Sur les forums spécialisés, où les débats for-
ment une véritable exégèse de la série, les
commentaires de fans nous éclairent sur les
noms des différentes stations. Si vous êtes
l’un de ces fans, amusez-vous aussi à re-
trouver les lieux connus et ceux qui man-
quent et à déceler jeux de mots et sens ca-
chés.
Samuel DELZIANI
sur laviedurail.com/tv
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.25
côté de chez vous
13.35
Météo
13.40
Mentalist
14.35
Mentalist
15.25
Les experts
16.10
Les experts
17.00
Les
experts
18.00
Sept à huit
19.50
Toi toi mon toit
20.00
Le jour-
nal
20.35
Du côté de chez vous
20.40
Là où je t’emmènerai
20.55La Planète des singes : les origines
de Rupert
Wyatt Avec : James Franco, Freida Pinto Dans un laboratoire,
des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes
pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des
effets secondaires inattendus. César, est alors le premier jeune
chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable.
23.00Esprits criminels
Avec : Shemar Moore, Thomas
Gibson.
3 épisodes
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Maison à vendre
15.00
Recherche appartement ou maison
16.15
D&CO
17.15
minutes
18.40
66 minutes : grand format
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.05
20.40
Sport 6
20.50Zone interdite
présenté par Wendy Bouchard. Les bri-
gades anti-criminalité, vous les voyez souvent à la télévision !
23.00Enquête exclusive
présenté par Bernard De la
Villardière.
Télé-dimanche
13 avril
France 2
12.05
Tout le monde veut prendre sa place
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le dimanche
14.05
Météo, point route
14.15
Vivement dimanche
16.25
Grandeurs nature
17.30
Stade 2
18.50
Vivement dimanche
prochain
19.55
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.30
le dimanche
20.45Neuilly sa mère !
de Gabriel Laferrière Avec : Samy
Seghir, Rachida Brakni Sami, 14 ans, était bien tranquille dans
sa cité de Chalon-sur-Saône, quand on le confie à sa tante
Djamila, avocate mariée à Stanislas de Chazelle…
22.20Faites entrer l’accusé
présenté par Frédérique
Lantieri.
France 3
12.10
Le 12/13 Dimanche
12.50
Cyclisme
17.10
En course
sur France 3
17.25
Nous nous sommes tant aimés
17.55
Questions pour un super champion
18.45
Ma maison s’agran-
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45Inspecteur Barnaby
Avec : Neil Dudgeon, Fiona
Dolman. Le cadavre de Nancy Dewar, 28 ans, est retrouvé dans
une écluse du village de Saint-Claire, la tête recouverte d’un
sac de toile. La légiste révèle un traumatisme crânien dû à vio-
lent coup porté à l’arrière du crâne. La jeune femme était vivante
lorsqu’elle a été jetée à l’eau !
22.15Inspecteur Barnaby
Avec : John Nettles, Jason
Hughes. Alan King, propriétaire d’une société de cristallerie,
trouve la mort dans un accident de voiture.
Canal +
12.00
Le supplément politique (C)
12.45
Le supplément (C)
13.55
La semaine des Guignols (C)
14.30
Le petit journal de
la semaine (C)
15.05
La semaine de Gaspard Proust (C)
15.10
Les nouveaux explorateurs
16.15
Hostages
16.45
Hostages
17.20
Rencontres de cinéma (C)
17.40
La semaine
de Gaspard Proust (C)
17.50
Spécial investigation
18.50
semaine du zapping (C)
19.10
Canal football club, 1
partie
19.40
Canal football club (C)
21.00Football : Ligue 1
Les affiches de prestige s’enchaî-
nent en cette fin de première moitié de saison.
23.15L’équipe du dimanche
présenté par Thomas
Thouroude Le rendez-vous emblématique du foot européen fait
son retour, chaque dimanche dans la foulée du DÉBRIEF.
France 5
14.40
Visages du littoral
15.30
Des maisons et des hôtes
16.00
Dans les coulisses du Paris Royal
17.00
La guerre
d’Hollywood 1939-1945
18.00
C politique
19.00
On n’est pas
que des cobayes !
20.00
In vivo l’intégrale
20.35Gel douche : peaux sensibles s’abstenir
de Lisa
Fanjeaux Fini la savonnette, le gel douche est devenu, en 30
ans, le chouchou des Français.
21.30La France des villages
de Corinne Savoyen

Télévision

Cinéma

Théâtre

Radio

Internet

Musique

The Simpsons
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail

La Vie du Rail –
9 avril 2014
S
taff Riding,
un documentaire exclusive-
ment disponible sur la Toile, a remporté le
24mars le 1
Prix du meilleur reportage
multimédia pour un format court du World
Press Photo 2014. En un peu plus de 5 mi-
nutes, le réalisateur, Marco Casino, photo-
journaliste milanais, tente de comprendre
une pratique extrêmement dangereuse à la-
quelle s’adonnent de nombreux jeunes Sud-
Africains.
La beauté du cadrage et de la photographie
tranche avec la dureté du sujet.
Staff Riding
est le nom argotique que l’on donne dans
les townships d’Afrique du Sud à un
«passe-
temps»
qui consiste pour des jeunes en
quête de sensations fortes à
«surfer»
sur les
toits des trains de la Prasa Metrorail, l’opé-
rateur des trains urbains dans le pays. Le
documentaire nous emmène à Katlehong,
un des plus grands townships du pays, à
35km à l’est de Johannesbourg, à la ren-
contre de ces jeunes kamikazes. Les acci-
Afrique du Sud
Un reportage sur les surfers de trains
primé au World Press Photo 2014
Télé-lundi
14 avril
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.55
Les
feux de l’amour
15.10
Taken : À la recherche de Sophie Parker
17.00
4 mariages pour 1 lune de miel
18.00
Bienvenue chez
nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.30
20.40
Nos chers voisins
20.45
C’est Canteloup
20.55Taxi Brooklyn
Avec : Chyler Leigh, Jacky Ido. Après
une course-poursuite dans Brooklyn, le détective Caitlyn
Sullivan arrête Léo Romba pour avoir permis à un braqueur de
s’enfuir avec son taxi. Léo, marseillais d’origine, est, en effet,
taxi à New York.
2 épisodes
22.45Taxi Brooklyn
Avec : Chyler Leigh, Jacky Ido. Cat
accepte de devenir la marraine de Léo pour les autorités
américaines : la voilà donc responsable de lui !
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Toute une histoire
15.45
Comment ça va bien !
16.55
Dans la peau d’un chef
17.45
On n’demande qu’à en
rire
18.40
N’oubliez pas les paroles
19.20
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.35
Parents mode d’emploi
20.40
Alcaline, l’instant, météo
20.45Rizzoli & Isles : autopsie d’un meurtre
Avec : Angie Harmon, Sasha Alexander. Le cadavre d’un inves-
tisseur financier, Neal Murray, est retrouvé dans une poubelle
d’une superbe villa mise en vente.
22.55Mots croisés
présenté par Yves Calvi.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Un cas pour deux
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le
sport
20.15
Plus belle la vie
20.45Signé Mireille Dumas
présenté par Mireille Dumas.
Salvatore Adamo, Sicilien de naissance, Belge d’adoption, a
connu la misère dans les corons. A 22 ans, en plein succès, il
devient sans y être préparé responsable de ses six frères et
sœurs quand son père meurt brutalement.
23.55La case de l’oncle Doc
En une génération, l’alcool
est devenu le moyen d’une « défonce » radicale pour une partie
de la jeunesse.
Canal +
12.20
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.00
Perfect mothers
15.55
L’intégrale du zapping
16.30
The call
18.05
Zapping (C)
18.10
Le before du grand
journal (C)
18.45
Le jt de canal+ (C)
19.05
Le grand journal
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal
20.55Mafiosa, l’ultime saison
Avec : Hélène Fillières.
Convaincue de la culpabilité de Sandra dans le meurtre de son
père, sa nièce Carmen offre à Tony et Manu l’argent dont elle a
hérité pour abattre la Mafiosa. En garde à vue à la prison Borgo,
cette dernière fait le point avec son avocat, Daniel. Pour elle, le
plus urgent est d’organiser une entrevue avec sa nièce afin de
mettre les choses au clair.
2 épisodes
22.50Spécial investigation
présenté par Stéphane
Haumant.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Amour rime
avec toujours
15.35
Hawthorne : infirmière en chef
16.20
Les
Reines du shopping
17.20
Mon bistrot préféré
18.40
Mag.
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Top chef
présenté par Stéphane Rotenberg Des demi-
finales qui s’annoncent riches en émotions et en surprises pour
les 4 candidats encore en lice.
23.40Le chef en…
présenté par Cyril Lignac.
France 5
13.00
J’irai dormir en Amérique
13.40
Le magazine de la
santé
14.35
Allô docteurs
15.05
Un zoo à Paris
15.40
Martin
autour du monde
16.35
Décollage pour l’Amérique
17.30
dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la
suite
20.15
Entrée libre
20.35Les passeurs
Avec : Guy Marchand, Bernard-Pierre
Donnadieu.
22.25C dans l’air
présenté par Caroline Roux.
© Marco CASINO

Télévision

Cinéma

Théâtre

Radio

Internet

Musique

La Vie du Rail –
9 avrilr 2014

sur laviedurail.com/tv
dents sont fréquents. Le résultat: des morts
précoces, des amputations, des avenirs bri-
sés. Filmés en pleine
«performance»,
mais
aussi dans l’intimité de leur foyer, deux de
ces surfeurs de trains racontent ce qui les
pousse à risquer ainsi leur vie.
Le discours de la mère d’un des surfeurs est
naturellement bien différent. Ses paroles sont
celles de n’importe quelle maman face à un
problème de ce genre: celles de la peur, de
l’inquiétude, du sentiment d’impuissance.
Aujourd’hui, une internationale du surf de
trains se dessine. De Rio à Moscou, en pas-
sant par Johannesbourg ou Berlin, cette
conduite à risque, vécue comme un rite de
passage à l’âge adulte, d’une jeunesse ur-
baine, souvent pauvre et déclassée, laisse des
cicatrices à long terme.
Ce documentaire s’inscrit dans un projet
plus large: une immersion dans le quoti-
dien des townships, 20 ans après la lutte qui
fit chuter le régime raciste de l’apartheid. Un
quotidien rongé par la violence, la crimina-
lité, l’abus de drogues et d’alcool, le sida et la
détresse sociale. Dans ce contexte, le
«staff ri-
ding»
paraît à ces jeunes une évasion salu-
taire. L’un d’eux explique:
«Au lieu de co-
gner quelqu’un ou de voler, tu exprimes juste ta
colère!»
Samuel DELZIANI
À voir: http://www.marcocasino.com/portfo-
lio/staff-riding/
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.55
Les
feux de l’amour
15.10
Maman par intérim
17.00
4 mariages
pour 1 lune de miel
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Money
Drop
20.00
Le journal
20.30
My Million
20.40
Nos chers
voisins
20.45
C’est Canteloup
20.55Unforgettable
Avec : Jane Curtin, Poppy
Montgomery. Carrie et Al sont recrutés par Eliot Delson pour
travailler au centre opérationnel de la police de New York où ils
feront équipe avec Jay, génie informatique, et Murray, un ancien
agent du FBI.
2 épisodes
22.30Unforgettable
Avec : Poppy Montgomery, Dylan
Walsh. Un homme a été assassiné dans sa chambre d’hôtel,
semble-t-il par une femme de chambre qu’il avait tenté de vio-
ler.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Pour les
yeux de Taylor
15.35
Hawthorne : infirmière en chef
16.20
Les
Reines du shopping
17.20
Mon bistrot préféré
18.40
Mag.
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Incognito
de Eric Lavaine Avec : Bénabar, Franck
Dubosc Lucas est devenu une superstar en s’étant approprié les
chansons d’un ami qu’il croyait disparu.
22.50FBI : duo très spécial
Avec : Matthew Bomer.
Télé-mardi
15 avril
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Toute une histoire
15.45
Comment ça va bien !
16.55
Dans la peau d’un chef
17.45
On n’demande qu’à en
rire
18.40
N’oubliez pas les paroles
19.20
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.35
Parents mode d’emploi
20.45Secrets d’histoire
présenté par Stéphane Bern Dans
ce numéro exceptionnel de
Secrets d’histoire
, Stéphane Bern
nous emmène en Galilée, sur les rives du lac de Tibériade, dans
le désert de Judée, sur les bords de la mer Morte… sur les
traces de Jésus.
22.40Infrarouge
France 3
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour deux
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Plus belle la vie
20.45Plus belle la vie
Avec : Michel Cordes, Sylvie Flepp.
Entre Rudy et Ninon, rien ne va plus. Les prétextes ne manquent
pas pour dire qu’ils ont fait une bêtise monumentale en quittant
Marseille pour Paris. Alors que Ninon fait l’autruche, une
opportunité en or se présente à Rudy. Le village dans lequel le
père Damien -père de Rudy- est devenu curé, se désespère de
trouver un médecin.
22.25Plus belle la vie
Ce documentaire est l’occasion de
revenir sur le destin d’un couple phare de la série : Rudy et
Ninon.
Canal +
12.45
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.05
Vikings
14.45
Vikings
15.30
La semaine Barré (C)
15.45
Avengers
18.05
Zapping (C)
18.10
Le before du grand journal (C)
18.45
Le JT
de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand
journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Le temps de l’aventure
Avec : Emmanuelle Devos.
Une journée. Un train. Deux inconnus. Des échanges de regard,
le cœur qui bat. Le regarder partir, le perdre à tout jamais ou
s’offrir au temps de l’aventure ? Et si la vie d’Alix basculait…
22.40Le magasin des suicides
de Patrice Leconte
Imaginez une ville où les gens n’ont plus goût à rien, au point
que la boutique la plus florissante est celle où on vend poisons
et cordes pour se pendre.
France 5
13.00
J’irai dormir en Amérique
13.40
Le magazine de la
santé
14.35
Allô docteurs
15.05
Un zoo à Paris
15.40
Cyclades sud : bleu, blanc, noir
16.35
Je ne devrais pas être en
vie
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Entrée libre
20.35École en bateau – L’enfance sabordée
En mars
2013, s’est tenu aux Assises de Paris un procès hors norme.
21.45Chine, les enfants de la honte
Photos © Marco CASINO
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail

La Vie du Rail –
9 avril 2014
R
etro Temporis
ou un retour dans le passé,
à l’époque de l’Exposition universelle à Pa-
ris en 1889: tel est le drôle de voyage au-
quel nous invite l’illusionniste Dani Lary,
l’homme qui fait voler des pianos, dispa-
raître et réapparaître des objets ou des êtres
à la vitesse de l’éclair… Pour ce nouveau
spectacle, le fameux illusionniste s’est ins-
piré de l’imaginaire foisonnant de Jules
Verne et d’un manuscrit inédit de l’écri-
vain. Car plutôt que
«d’enchaîner face au
public quarante tours de magie en deux
La grande illusion
Dani Lary, le magicien amoureux du train
Dans
Retro Temporis
,
l’illusionniste Dani Lary
exploite brillamment
le thème du train à vapeur
et de la gare au XIX
e
siècle.
Télé-mercredi
16 avril
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.55
Joséphine, ange gardien
15.35
Nos chers voisins
17.00
mariages pour 1 lune de miel
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
20.00
Le journal
20.30
20.40
Nos
chers voisins
20.45
C’est Canteloup
20.55Les experts
Avec : Marg Helgenberger, Ted Danson.
Finn, Morgan et Sara partent toutes les trois pour un week-end
entre filles. Elles souhaitent aller à Reno, mais tombent en
panne près de la ville de Larkston. Finn s’intéresse particulière-
ment au mécanicien, Darryl. Mais leur soirée romantique
tourne court quand il sort un couteau et menace de la violer.
épisodes
22.30Les experts
Avec : Marg Helgenberger, Ted Danson.
2 épisodes
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Toute une histoire
15.45
Comment ça va bien !
16.55
Dans la peau d’un chef
17.45
On n’demande qu’à en
rire
18.18
N’oubliez pas les paroles
19.20
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.35
Parents mode d’emploi
20.40
Alcaline, l’instant
20.50Football : Coupe de France
commenté par Kader
Boudaoud, Emmanuel Petit, Rodolphe Gaudin.
23.05La parenthèse inattendue
présenté par Frédéric
Lopez Il a ouvert la voie aux Jamel Debbouze et autre Gad
Elmaleh. Smaïn est l’un des pionniers du one-man-show.
France 3
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour deux
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Plus belle la vie
20.45Le Grand Tour
présenté par Patrick De Carolis Ce
nouvel épisode du Grand Tour nous emmène en Asie, en
Thaïlande et au Cambodge, sur les traces des rois bâtisseurs et
des explorateurs du XIXe siècle qui ont permis à l’Occident de
découvrir un patrimoine fabuleux. Le 27 juin 1861, au château
de Fontainebleau, Napoléon III reçoit la visite d’une ambassade
du roi de Siam, Rama IV.
23.50Si près de chez vous
Jean, entrepreneur dans le
BTP, est retrouvé inconscient sur un chantier.
2 épisodes
Canal +
14.00
Boule & Bill
15.20
Les nouveaux explorateurs
16.25
La caméra planquée de François Damiens
16.35
Les profs
18.05
Zapping (C)
18.10
Le before du grand journal (C)
18.45
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Hôtel normandy
de Charles Nemes. Avec : Helena
Noguerra, Eric Elmosnino. Alice, 40 ans, travaille dans une
banque avec ses deux meilleures amies. Elle aurait tout pour
elle si son mari n’avait pas disparu dans un accident de moto.
Pénélope et Isabelle sont convaincues qu’il est grand temps
pour Alice de tourner la page et de refaire sa vie.
22.20Faites tourner 2
Le concept Convaincre des cinéastes
de confronter leur créativité à la réalité du monde qui les inspire.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
L’enfant
perdu
15.35
Hawthorne : infirmière en chef
16.20
Les Reines
du shopping
17.20
Mon bistrot préféré
18.40
100% Mag
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Pékin express : à la découverte des mondes
inconnus
présenté par Stéphane Rotenberg.
23.00Pékin express : le tour du monde de l’inattendu
présenté par Stéphane Rotenberg.
France 5
13.00
J’irai dormir en Amérique
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.05
Un zoo à Paris
15.40
Taxi show
16.35
Arabie sauvage
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Entrée libre
20.35La maison France 5
« La Maison France 5 » est en
Charente-Maritime, à la Rochelle. Inspirer : les incontournables
du printemps.
22.35C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
heures»,
il préfère lui offrir
«une vraie his-
toire avec des rebondissements, des moments
d’émotion, du suspense, le tout saupoudré de
grande illusion»,
explique-t-il. Alors, que
raconte
Retro Temporis?
Le personnage
principal, le professeur Lary, tente un pari
audacieux: après des décennies d’interro-
gations et de tentatives infructueuses, il veut
remporter le concours de l’Exposition uni-
verselle et gagner le plus beau des voyages
autour du monde en 80 jours (le clin d’œil
à Jules Verne). Mais au pays des grandes
illusions, où se trouve la frontière entre la
magie et la science?
Fasciné par la magie depuis l’enfance – il
admire le cinéaste Georges Méliès et l’illu-
sionniste français Robert-Houdin du
XIX
siècle – mais aussi par l’architecture
des gares du XIX
siècle et la vie qui s’y dé-
roulait, Dani Lary a choisi pour principal
décor de
Retro Temporis
la gare Montpar-
nasse, à la fin du XIX
siècle. Une gare peu-
plée de locomotives crachant leur fumée,
de voyageurs flâneurs ou pressés,
d’échoppes variées, de marchandes de
fleurs, de vendeurs de bonbons, de ballons
La Vie du Rail –
9 avrilr 2014


Télévision

Cinéma

Théâtre

Radio

Internet

Musique

sur laviedurail.com/tv
© Jean-Luc BOUAZDIA
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.55
L’affiche du jour
13.00
Le journal
13.55
Les feux de l’amour
15.10
L’amour XXL
17.00
4 mariages pour 1 lune de miel
18.00
Bienvenue chez
nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.40
Nos chers voisins
20.45
C’est Canteloup
20.55Alice Nevers : le juge est une femme
Avec :
Marine Delterme, Jean-Michel Tinivelli. Depuis sa sortie de
prison, Corinne Leblanc, « Le monstre de Villeneuve », vit au
couvent des Appolines. Condamnée pour avoir prostitué des
enfants et tué un éducateur, sa présence est mal acceptée.
épisodes
22.45Alice Nevers, le juge est une femme
Peut-on être
homosexuelle et grandir en banlieue ? Naïma, directrice d’un
atelier de confection de robes de mariée, a été assassinée.
13.45
Pépillo, l’enfant du miracle
15.35
Hawthorne : infirmière
en chef
16.20
Les Reines du shopping
17.20
Mon bistrot préféré
18.40
100% Mag.
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Perception
Avec : Eric McCormack. L’investigation
sur le meurtre d’un ex junkie amène Moretti et Pierce à enquê-
ter sur une communauté religieuse dont le gourou, un adoles-
cent de 16 ans, affirme entendre la parole de Dieu.
2 épisodes
22.30Perception
Avec : Eric McCormack.
2 épisodes
Télé-jeudi
17 avril
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Toute une histoire
15.45
Comment ça va bien !
16.55
Dans la peau d’un chef
17.45
On n’demande qu’à en
rire
18.40
N’oubliez pas les paroles
19.20
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.35
Parents mode d’emploi
20.45Envoyé spécial
présenté par Guilaine Chenu,
Françoise Joly. À travers reportages, portraits et entretiens,
« Envoyé spécial » aborde tous les sujets qui font l’actualité.
Reportages :
Consommation : les promesses des circuits
courts – Carnet de route en Ukraine.
22.20Complément d’enquête
présenté par Benoît
Duquesne
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Questions cribles au Sénat
15.55
Sénat Info
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre
un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Plus belle la vie
20.45Impitoyable
de Clint Eastwood. Avec : Clint
Eastwood, Gene Hackman. Légendaire hors-la-loi, William
Munny s’est reconverti depuis onze ans en paisible fermier. Il
reprend néanmoins les armes pour traquer deux tueurs, en
compagnie de son vieil ami Ned Logan. Mais ce dernier est
capturé, puis exécuté…
0.00Tout peut changer
présenté par Laurent Bazin
Canal +
14.05
Mafiosa, l’ultime saison
15.00
Mafiosa, l’ultime saison
15.55
Le tube (C)
16.35
La cage dorée
18.05
Zapping (C)
18.10
Le before du grand journal (C)
18.45
Le JT de Canal+
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la
suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55House of cards
Avec : Kevin Spacey, Robin Wright.
La marche en avant de Frank Underwood a beau s’accélérer, elle
ne se fait pas sans heurts violents. Mais le plus grand défi de
Frank Underwood reste domestique : maintenir son couple au
centre de son existence.
22.35Weeds
Avec : Mary-Louise Parker, Hunter Parrish.
Alors que les Botwin sont réunis autour d’un repas dans le
jardin, un coup de feu retentit.
France 5
13.00
J’irai dormir en Amérique
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.05
Un zoo à Paris
15.40
Superstructures
16.35
En toute sécurité
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Entrée libre
20.35Les carnets de route de François Busnel
pré-
senté par François Busnel Dublin est peut-être la ville du
monde qui célèbre le mieux ses écrivains.
21.40Colas / Tabarly
de Grégory Magne.

La Vie du Rail –
9 avril 2014
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Un TER Marseille – Miramas
sur le viaduc de La Vesse
en 2010.
La marche d’essai de
la remorque XR 6091, avec
le X 2819 et le X 2914,
le 6 mars 2014.
© Denis-Charles MARTIN
© Didier DUFOREST

La Vie du Rail –
9 avril 2014
glementations en vigueur et no-
tamment à la visite de santé
dans les cabinets médicaux
SNCF. Lors des circulations, ils
sont systématiquement accom-
pagnés par un cadre Traction
SNCF. Le 2
objectif est d’obte-
nir l’agrément pour la remorque
XR6091. Il faudra aussi que
l’association, venue de Cler-
mont-Ferrand à Nîmes, s’enra-
cine dans la région Languedoc-
Roussillon en multipliant des
contacts locaux.
Le 24mai prochain, l’itinéraire
différera du parcours habituel.
De Nîmes à Avignon, l’autorail
passera par la ligne de Remou-
lins habituellement fermée au
trafic voyageurs. Il poursuivra
par Istres, Port-de-Bouc et pas-
sera dans des gares qui
«sen-
tent bon le soleil et le pastis»:
Martigues, La Couronne, Saus-
set-les-Pins, Carry-le-Rouet, En-
suès-la-Redonne, Niolon, Le
Rove, L’Estaque et Marseille.
Pour les amateurs d’histoire fer-
roviaire, le train passera par le
viaduc de Caronte, pont tour-
nant de 114m de long sur le
canal menant de l’étang de
Berre à la Méditerranée.
Là s’ouvriront deux possibili-
tés: soit découvrir la cité pho-
céenne, soit repartir vers Ro-
gnac et Aix-en-Provence par
une ligne fermée au trafic voya-
geurs. À ne pas manquer à cette
occasion, le passage sous l’aque-
duc de Roquefavour de 83m
de haut et 393m de large.
Après ce voyage sur la Côte
Bleue, les X2800 mettront le
cap à l’Est vers Carcassonne, le
14-Juillet, pour l’embrasement
de la Cité.
Christine CARTIER
Contact:
AP2800 12-bis, rue
Terraube 30000 Nîmes.
Tél. : 0663857380,
http://ap2800.fr
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Le pont ferroviaire tournant
de Caronte, à Martigues
Arc romain de Cavaillon, sur la ligne Avignon – Miramas.
© LATREILLE
© PEIOM
© EmDee
La voie ferrée Rognac – Aix-en-Provence passe sous l’aqueduc de Roquefavour.
La Vie du Rail –
9 avril 2014

À voir.
L’appel de Londres
avec l’AMCF
L
a section de Paris-Nord-Est de l’
Ami-
cale pour l’accueil dans les métiers du
chemin de fer
invite ses adhérents au
spectacle
L’Appel de Londres
le 26avril à
17h au théâtre du Gymnase.
Inscriptions auprès d’Isabelle Leroy,
Tél.: 01 48 33 81 99 (après 20h30).
isabelleleroy@cegetel.net
Pour emprunter ces livres: BCPC, 140 rue de Bercy,
75012 Paris. Tél.: 01 43 45 54 19.
La sélection de la Bibliothèque centrale
de prêt par correspondance du CCE.
LE COUP DE CŒUR
� Une terre de lait et de miel
De Wen Fan (Ph. Picquier)
. ROMAN. À l’aube du
siècle, des missionnaires français pénètrent au
Tibet pour y répandre la parole chrétienne. En dépit des
conflits avec les monastères bouddhistes, ils tenteront
de favoriser l’installation de petites communautés
catholiques. Un roman singulier sur les interactions
entre pouvoir et religion, ainsi que sur la tolérance.
ET AUSSI…
ECYCLISTEDE
CHERNOBYL
• ROMAN.
À Paris, un haut fonctionnaire assiste à l’abandon
d’un homme âgé mutique, Vassia. Celui-ci évoque peu à peu
sa vie près de Tchernobyl où, en tant que physicien nucléaire,
il avait dénoncé les risques sanitaires liés à la catastrophe.
Javier Sebastian (A.-M. Métailié)
ALONGUEATTENTEDEL
ANGE
• ROMAN HISTORIQUE.
Venise, XVI
e
siècle. Le Tintoret, l’un des
peintres les plus importants de sa génération, initie Marietta,
sa fille illégitime, à son art. Il ne se consolera jamais de sa
disparition.
Melania G. Mazzuco (Flammarion)
NBANDEORGANISÉE
• ROMAN.
Dans la France en crise d’après 2008, une poignée
d’anciens diplômés de HEC occupent les bonnes places du
pouvoir, quitte à s’accommoder avec la vérité, la morale, la
loyauté. Par l’auteur de
Comment j’ai liquidé le siècle.Flore
Vasseur (Ed. des Equateurs)
EPTFEMMES
• DOCUMENT.
Un hommage à sept femmes de talent qui se
sont battues pour écrire : Emily Brontë, Virginia Woolf,
Colette, Djuna Barnes, Marina Tsvetaeva, Ingeborg Bachmann
et Sylvia Plath, qui furent toutes confrontées aux tumultes de
l’Histoire.
Lydie Salvayre (Perrin)
ARNETSDEVOYAGED
UNBOTANISTE
• DOCUMENT.
Après cinquante ans de voyages naturalistes, le
botaniste a choisi de nous parler ici du Moyen-Orient d’avant
les guerres, de ses missions en Afghanistan, de l’Afrique du
vaudou et de quelques îles de rêve : découvertes botaniques,
rencontres, impressions…
Jean-Marie Pelt (Fayard)
L
e premier Prix du livre
CCE Cheminots
en 2013 a
été un succès. L’opération
sera donc reconduite en
2014. Cette 2
édition est
d’ailleurs déjà largement
lancée et la constitution du
jury est en cours.
Les cheminots qui désirent
en faire partie sont invités à
faire acte de candidature
avant le 26mai. Mais qu’est-
ce que ce prix? Il s’agit,
pour les lecteurs cheminots,
de récompenser un 2
ro-
man. Pour le comité central
d’entreprise de la SNCF, c’est
une double façon de montrer
comment il soutient la littéra-
ture et les lecteurs. Il part de
l’idée qu’il est difficile pour un
auteur d’éditer un premier ro-
man et qu’il est tout aussi diffi-
cile de durer. D’où un prix qui
doit mettre en lumière le
deuxième ouvrage d’un écrivain
en début de carrière. De leur
côté, les membres du jury, qui
ne peuvent s’appuyer sur une
réputation déjà établie ni sur
des analyses préexistantes, doi-
vent faire preuve d’esprit d’ana-
lyse et de sincérité. C’est pour-
quoi leur recrutement est très
sélectif. Les candidats doivent
expliquer dans une lettre en
quoi consiste leur goût pour la
lecture, l’échange avec d’autres
et comment ils conçoivent leur
rôle de juré.
En 2013, une centaine de
lettres avaient été envoyées.
Une vingtaine de candidats ont
été retenus. En sep-
tembre2013, ils ont débattu
pendant toute la journée dans
une salle de la Maison de la
Mutualité à Paris avant de dé-
cerner le premier prix à Hélène
Gestern pour
La Part du feu
(éditions Arléa). Une expérience
qui a impressionné les jurés. Ils
ont, selon les cas, été marqués
par le plaisir de débattre de ce
qu’ils avaient lu, par la difficulté
de trancher entre des œuvres
très différentes et par la néces-
sité d’argumenter pour
convaincre. Leurs réactions et
leur enthousiasme confortent le
CCE dans son ambition d’en-
courager la lecture par tous les
moyens. Son service du livre
gère une importante biblio-
thèque de prêt par correspon-
dance et un réseau de près de
180 bibliothèques à travers la
France. Celles-ci vont recevoir
les six romans sélectionnés
pour ce concours et les propo-
ser aux cheminots qui pousse-
ront leurs portes.
Christine CARTIER
Envoyer les candidatures à:
Prix du livre, Service du livre
et des bibliothèques,
140, rue de Bercy, 75012 Paris.
prixdulivre@ccecheminots.com
Prix du livre CCE.
Devenir
membre du jury
La Vie du Rail –
9 avril 2014

S
oixante-quinze retraités de l’atelier de
Vitry-sur-Seine venus de toute la France
se sont réunis pour la 18
fois au complexe
sportif de Champ-Dauphin à Ivry-sur-
Seine. C’est dans une bonne ambiance
qu’Antoine Peyrat, le nouveau secrétaire,
a accueilli les participants, les remerciant
d’avoir répondu à cette invitation. Il a dit
également sa reconnaissance aux gens du
CE d’Ivry-sur-Seine et au personnel de cui-
sine qui a préparé et servi un excellent re-
pas.
À cette occasion, le livre
Les Électriques en
couleurs
, édité par
La Vie du Rail
, a été remis
à Jacques Charlon, ancien secrétaire. C’est
à regret que ces anciens collègues se sont
séparés. Ils se sont donné rendez-vous en
Tous ceux qui ont travaillé à l’atelier de Vi-
try-sur-Seine sont conviés à ces prochaines
retrouvailles.
Contact:
Antoine Peyrat, 9, rue Jean-Del-
hote, 87270 Couzeix. Tél.: 05 55 36 95 81.
antoine-peyrat@orange.fr
Étiez-vous apprenti au dépôt de Conflans en 1946?
Bernard Bouché, pilote de chasse
en retraite, n’oublie pas qu’il a fait
ses débuts au dépôt SNCF de
Conflans où il a été chauffeur
pendant six ans. Soixante-huit ans
plus tard, il retrouve cette photo de
1946 où il pose à côté de ses
camarades apprentis de 1
année.
« Qui se reconnaîtra,
dit-il,
autour de
Robert Nicolas, le chef du centre ?»
Il cite dans le désordre ces
camarades dont il a oublié les
prénoms: Piot, Toussaint, Ruez,
Piéron, Hudelot, Collignon,
Moisette, Faure, Goret, Paquin,
Robudet. Bernard Bouché est à
gauche de Robert Nicolas.
Contact:
Bernard Bouché, 5, rue Saint-Saëns, 91240 Saint-Michel-sur-Orge. Tél. : 06 07 38 34 14.
VISDERECHERCHE
Archives Bernard BOUCHÉ
Les anciens de Vitry-sur-Seine se retrouvent
Solidarité. Devenez accompagnateurs des enfants du Secours Populaire
La Fédération des Yvelines du Secours populaire français recherche des bénévoles pour accompagner les
enfants en vacances en juillet – août. Elle organisera, pour les enfants qu’elle reçoit durant l’année dans ses
permanences d’accueil et de solidarité, des séjours de deux ou trois semaines dans des familles d’accueil ou
en colonies de vacances, et des sorties d’une journée au bord de la mer ou à Paris. Le Secours Populaire
recherche, si possible, des accompagnateurs titulaires de diplômes d’animation. Ils conduiront les enfants
jusqu’à leur lieu de séjour et viendront les rechercher.
Contact: Fédération des Yvelines du secours populaire français 25, avenue Paul-Vaillant-Couturier 78190
Trappes. Tél.: 0130504626 ou 0681703290, aline.grillon@spf78.org
Les anciens apprentis
du Sud-Ouest à Rouen
et Giverny
Le groupe de Sotteville-lès-
Rouen de l’Association amicale
des anciens apprentis SNCF du
réseau Ouest prépare la 7
Assemblée générale des groupes
locaux le 31mai à Rouen. Ceux de
Sotteville-lès-Rouen y sont
particulièrement attendus, de
même que ceux d’Amiens,
Angoulême, Bordeaux, Dijon,
LeMans, Lens, Nantes, Paris-
Sud-Ouest, Les Aubrais-Tours.
Des personnalités des directions
SNCF et des élus locaux sont
aussi invités. Un banquet réunira
ces convives à l’hôtel de ville de
Sotteville-lès-Rouen. Le 1
juin,
rendez-vous à Giverny pour une
visite guidée du musée des
Impressionnistes et, après un
repas dans un restaurant voisin,
une visite libre de la maison et
des jardins de Monet
Le 31mai, de 14h30 à 17h30, à
l’hôtel Rouen-Saint-Sever, 20,
place de l’Église-Saint-Sever,
76100 Rouen. Inscriptions avant le
30avril au 02 35 92 94 43.
PARIS-NORD
Jean-Luc Gac
Dernier train pour Jean-
Luc Gac, à bord du
Thalys en provenance
de Bruxelles, qui est ar-
rivé à Paris gare du
Nord à 11h45 le 14dé-
cembre.
Il a débuté comme
contrôleur à Creil en
1982 pour suivre en
1984 une formation
d’élève conducteur à Bo-
bigny. Reçu à l’examen
en 1986, il est nommé
élève conducteur en
1989, conducteur de
route en 1991, conduc-
teur de ligne en 1992 et
conducteur de ligne
principal en 1999.
Admis à la conduite des
TGV en 1999, il a ter-
miné sa carrière au
grade de conducteur de
route principal.
Yves PRATURLON
NANCY
Dominique L’Huillier
Dominique L’Huillier,
agent technique princi-
pal voie, a mis un terme
à sa carrière le 31dé-
cembre 2013.
Il débute en 1977 à la
section de Metz 2
comme agent d’entre-
tien de la voie à la bri-
gade d’Arnaville, puis à
Pagny-sur-Moselle.
Muté en 1980 à la bri-
gade centre de Blain-
ville, il s’essaie à la
conduite des locotra-
teurs au triage, suit une
formation de grutier et
travaille quelques an-
nées sur le chantier Irak
à Pont-à-Mousson. En
1991, c’est le retour à
l’équipement et il se par-
tage entre les travaux en
brigade et la conduite
des engins de DV12.
À partir de 2003, il de-
vient l’homme polyva-
lent de l’Infralog Lor-
raine en conduisant la
MRT, le porte-char et
autres engins, en œu-
vrant notamment en
Haute-Normandie, à
Reims et en effectuant
divers travaux de terras-
sement, de curage de
fossés le long de la LGV
Est.
Parallèlement à son acti-
vité SNCF, il s’engage,
également en 1977,
comme sapeur-pompier
et il est aujourd’hui lieu-
tenant à la caserne de
Blainville-Damelevières.
Durant sa longue car-
rière, il a été longtemps
moniteur de secou-
risme, mettant ses com-
pétences au service de la
SNCF.
Yvette TRÉBUCHET
PARIS
Jean-Paul Balensi
Jean-Paul Balensi a fait
valoir ses droits à la re-
traite le 31décembre
En 1983, il intègre la
CEx de Toulouse-Cen-
tre en qualité d’attaché
groupe 2 (Transport)
pour rejoindre Blois en
1986 comme chef de
gare. Il devient succes-
sivement chef de dépôt
mouvement à Paris
Sud-Ouest en 1987, ad-
joint sécurité à la CEx
de Brétigny en 1989
comme cadre transport
mouvement principal,
chef du Poste de Com-
mandement de Paris-
Sud-Ouest en 1990 où
il est promu cadre trans-
port mouvement de di-
rection. Devenu ingé-
nieur chef de dépôt,
puis ingénieur transport
traction, il devient di-
recteur de l’Établisse-
ment de Maintenance et
Traction de Paris-Saint-
Lazare fin 1993.
Cadre supérieur en
1995, il est successive-
ment responsable Pro-
duction Ligne C et di-
recteur délégué Matériel
et Traction à Paris-Rive
Gauche en 2000, puis
adjoint au directeur dé-
légué Système d’Exploi-
tation et Sécurité et enfin
directeur délégué Veille
Sécurité à la direction de
l’Infrastructure en 2004.
Entre les postes qu’il a
tenus à la SNCF, il a éga-
lement été chef de pro-
jet, adjoint au directeur
France, directeur opéra-
tionnel Afrique/Moyen-
Orient, directeur régio-
nal Afrique-Océanie au
sein de Systra et direc-
teur opérationnel ex-
ploitation/maintenance,
directeur opérationnel
en charge des projets ur-
bains pour la filiale
Inexia.
Il est également secré-
taire et responsable Ex-
ploitation du Chemin
de fer touristique de Pi-
thiviers, vice-président
de l’Union des exploi-
tants de chemins de fer
touristiques et de mu-
sées (Unecto), membre
titulaire de la Commis-
sion nationale d’évalua-
tion de la sécurité des
transports guidés
(Cnestg) du ministère
des Transports.
�Les cheminots à l’honneur
DIJON
(Ingénierie Sud-Est)
Jean-Luc Gac.
Dominique L’Huillier.
Jean-Paul Balensi.
Le 30janvier, Xavier Rhoné directeur Ingénierie Sud-
Est et Patrick Chaudron responsable du Pôle Ingé-
nierie de Dijon ont remis les médailles d’honneur des
chemins de fer lors de la réunion annuelle d’entité
sur Dijon.
A reçu la médaille d’argent:
Emmanuel Foyet.
Ont reçu la médaille de vermeil:
Hubert Gros, Jean-
Michel Jacquenot, Jean Matter.
A reçu la médaille d’or:
Patrick Chaudron.
Bernard CERCLEY

La Vie du Rail
– 9avril 2014
Carnet,
départs en retraite, médailles, citations
Rectificatif
La photo qui illustrait la Distinction
Jacques Licari
(voir LVDR
n°3458, p.44)
correspond en fait à
M.Agostini, qui a remis l’insigne
d’officier de la Légion d’honneur au
récipiendaire. Que M.Licari, dont
voici la photo, veuille bien nous excuser de cette
malencontreuse confusion.
La Vie du Rail
– 9 avril 2014

T
éléphone portable, ordi-
nateur, smartphone,
tablette… aujourd’hui, ces
nouveaux outils de commu-
nication sont adoptés par un
nombre croissant de seniors.
En 2013, selon une enquête
publiée par Doro, société sué-
doise leader des télécoms sim-
plifiés, les plus de 60 ans sont
11,6millions à surfer sur In-
ternet et représentent 24% des
internautes. Des chiffres ini-
maginables il y a dix ans! Pas
de doute, la génération des se-
niors 2.0 est en marche… L’in-
formatique ayant énormément
évolué, la pratique du Web est
entrée dans les mœurs.
«La
majorité des 60-69 ans disposent
d’un ordinateur à domicile, mais
peu possèdent des tablettes: ils ne
sont que 8%»,
nuance-t-on
chez Doro.
«Ce qui est surpre-
nant, c’est que les seniors utili-
sent et manipulent de façon dif-
férente les tablettes que les plus
jeunes: pour taper, ils utilisent
majoritairement leur index, alors
que les moins de 30 ans se ser-
vent de leur pouce! Et pour sur-
fer sur le Net, les seniors se ser-
vent d’un seul doigt alors que les
plus jeunes utilisent au moins
deux doigts.»
Toutefois, les «tempes argen-
tées» qui ont adopté la tablette
en apprécient la technologie et
l’utilisent pour se documenter,
communiquer, envoyer e-
mails, photos et messages…
«Je maîtrise à peu près mon or-
dinateur, mais je le trouvais trop
contraignant et je rechignais à
l’utiliser»,
témoigne ce sexa-
génaire qui s’est récemment
offert une tablette.
«Je n’y
connais rien, mais je veux na-
viguer sur Internet, recevoir et
envoyer des e-mails»,
ex-
plique cet autre, également
devenu adepte de cet outil
high-tech, nomade et facile
d’usage.
«Nous pensons que ce
sont les smartphones et les PC
qui doivent s’adapter aux se-
niors, et pas l’inverse!»,
af-
firme-t-on chez Doro, qui a
récemment ouvert sa pre-
mière boutique showroom à
Paris dans le XV
arrondisse-
ment. Partage, accompagne-
ment et conseils personnali-
sés sont au cœur du concept
de la boutique aux couleurs
de la marque suédoise. Le
but:
«rendre les nouvelles
technologies accessibles à tous
et accompagner le consomma-
teur avant, pendant et après
son achat, qu’il s’agisse d’un té-
léphone fixe, d’un mobile, d’un
PC simplifié, d’un produit de té-
léassistance ou d’accessoires.»
Autre choix possible pour ceux
qui recherchent un mobile
adapté: le Serea 65 (Thom-
son), un téléphone à clapet
conçu pour faciliter le décro-
ché/raccroché et privilégier la
facilité d’utilisation. L’écran en
couleurs, par exemple, affiche
de larges caractères, son menu
est simplifié et les touches es-
pacées du clavier le rendent
particulièrement ergonomique.
Une touche SOS disposée à
l’arrière de l’appareil permet
aux personnes nécessitant une
attention particulière de join-
dre un contact prédéfini, par
simple pression. Il dispose
d’un son clair et puissant afin
de faciliter l’écoute pour les
personnes ayant une ouïe dé-
clinante. Il est aussi compati-
ble avec les aides auditives de
type M3/T3, donc idéal pour
les personnes portant un ap-
pareil auditif. Ses autres fonc-
tionnalités: appareil photo
2Mo, Bluetooth, baladeur
mp3, tuner radio FM. Pour-
quoi se priver?
A. J.-.L
Autonomie.
Génération «seniors 2.0»
D’un côté, les seniors se sont bien adaptés aux nouvelles technologies, du téléphone portable à
l’ordinateur ; et de l’autre, ces objets ont su se rendre plus faciles à utiliser même par les plus âgés.
Le lien entre les générations
s’est aussi renouvelé
de façon souvent ludique.
À voir sur France 5.
Le high-tech
au service de l’autonomie
Aujourd’hui, les nouvelles technologies permettent aux personnes
déficientes visuelles d’acquérir de l’autonomie, comme le montre
ce documentaire intitulé
À vous de voir.
Contre le handicap vi-
suel, il existe la canne blanche électronique (commercialisée de-
puis plusieurs années), les blocs-notes Braille, qui peuvent inté-
grer les mêmes fonctions qu’un ordinateur classique, les lecteurs
de livre au format Daisy, et le smartphone, qui facilite la vie au
quotidien grâce à ses applications comme celle du GPS. Autre
outil devenu essentiel: Internet. Les progrès sont constants et
bientôt, de nouveaux produits seront passés du stade de proto-
type à celui de la production en série comme, par exemple, les lu-
nettes informatives ou la centrale domotique qui permet d’être en
sécurité chez soi et dans ses déplacements. Reste que maîtriser
la lecture du Braille, ainsi que les déplacements demeure la base
essentielle pour profiter pleinement de ces nouveaux outils.
Sur France 5. Le 12avril à 23h.
A. J.-L.
© SP
© SP
Les retraités
ont adopté
le portable avec
plaisir.

La Vie du Rail
– 9 avril 2014
Les mots fléchés de Michel Baudoin
JEUX
NOTE
!
 »
!
 »
!
 »
!
 »
MUSICIE
N
APPANT
LAMES
MÉLODIE

POTENCE

PARFOIS
GUISE
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CEMENT
FERMER
TELS

PEPTIDES
ELLES

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LEURS

ÉPINGLES
ELLE
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CARTE

À JOUER
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#
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VIRE
RÈGLE
COUPES

GAZONS
!
 »
 »
TOUR
N
RELIGIEUX
#
MARQUE

DU RIRE
INSUR-

RECTION
S’EX-

TASIER
GRANDS

À L’OPÉRA

GANÈSE
BLEU

VIOLACÉ
!
 »
#
!
 »

PÉROU
ALAN
LA MENA
!
!
!
$
$
LUI
$
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!
 »
QUI EN

PINCENT
!
PROS-

TITUÉE
PAROLES

SCANDÉES
DANS
LA
MORTAISE
USAI DE

L’ÉPINGLE
AUSSI

DEVINE
 »
!

VIEUX
A
AU FIL
CON-

TINENT
VIEUX

VÉLO
!
COPAIN
 »
GÉNISSE
 »
SIENNE
DIFFÈRE
SCULPTÉ
!
SORTIE

DU TRIO
#
!
!
!
VIRAGE
ELLE

CRÉDULE
ARRÊTES
LE
VOLEUR
SOCIÉTÉ

AMÉRI-

ELLE

A SO
N
ÉPINGLE
 »
T,
À QUEL

ENDROIT ?
DE L’IN-

TESTIN
PUIS
VOIE
$
IL A DE

L’HUMOUR
$
#
#

NANCE …
 »
 »
 »
 »
 »
 »
 »
Solutions du numéro précédent
C
C
C
C
C
C
C
268941753
359678241
417253986
543827619
182369475
976514832
724136598
835492167
691785324
763415829
214896753
859327416
421673598
935248671
687951342
578169234
392784165
146532987
moyen
MINERALE
EXAMINER
GROSSIER
SOUTIREE
Ce jeu consiste à aller du mot de la
première ligne au mot de la dernière
ligne en passant par le mot central, en
diminuant d’abord d’une lettre puis en
augmentant d’autant. Sont toutefois
interdits les chassés-croisés, les conju-
gaisons et les pluriels.
Les sabliers
d’Alain Giusti
Sablier 1
Sablier 2