Description

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La Vie du Rail
janvier 2014
En couverture
Les Regio 2N de Bombardier pourraient assurer
le renouveau des trains Intercités.
� Projecteur
Débat. Y a-t-il un train après le TGV?
� Actualités
Île-de-France. Marc Mimram remporte
le nouveau viaduc du métro parisien
p. 10
� Dossier
Histoire. Vin et chemin de fer (4
partie)
� Dialogue
� Les programmes télé,
Culture rail
� La vie des associations
Savoir lire et mieux vivre ensemble grâce
à la Fondation SNCF
� Jeux, Agenda
� sommaire
Photos de la couverture:
Patrick LAVAL/Photorail – SP. Photo du sommaire :
© SNCF
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Tél. 01 49 70 12 00
ABONNEMENT
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de 9h à 12h00 et de 14h00 à 17h00 du lundi au jeudi
BOUTIQUE
Tél. 01 43 87 89 37
7h30 à 20h du lundi au vendredi – 9h à 20h le samedi 13, rue
d’Amsterdam – Gare St Lazare – Paris 8
L’ANECDOTE
Faute de bières, les voyageurs boudent Starbucks
Starbucks voulait frapper un grand coup en s’alliant avec les CFF. Mais voilà
que les voyageurs râlent. En rentrant le soir après une journée de travail, ils
rêvent de bière. Or la marque américaine ne propose pas d’alcool.
À la une…
Émirats. Alstom livre à Dubaï son
premier tramway.
Alstom a livré
à Dubaï le premier des 11 tramways
Citadis qui circuleront, le long
d’Al Sufouh Road, sur la première
ligne de tramway de la région
du Golfe. La mise en service
de la nouvelle ligne, longue de 10km,
est prévue fin 2014. Celle-ci
comprend 11 stations climatisées et
relie l’hôtel Burj Al Arab, Dubaï Media
City, la marina et le métro de la ville.
Dans une seconde phase, elle pourra
être étendue jusqu’à 14,7km.
Paris. 2000 nouveaux abribus
Decaux.
JCDecaux a remporté
le 17décembre l’appel d’offres
des abribus de la Ville de Paris.
Le contrat est d’une durée de 15 ans.
JCDecaux va remplacer les quelque
2000 abribus de la ville
par un nouveau modèle conçu par
le designer Marc Aurel.
Burger King à Saint-Lazare.
Il en
faut pour tous les goûts. Le premier
Burger King installé dans une gare en
France vient d’ouvrir à Saint-Lazare
au niveau des quais. Un événement
qui s’inscrit dans la démarche de
Gares & Connexions pour diversifier
l’offre de restauration. Il propose une
salle de 160m
, une terrasse, et il est
ouvert de 9h30 à minuit 7jours sur 7.
La Vie du Rail vous souhaite de
bonnes fêtes de fin d’année
À SUIVRE
C’est le nombre de courses réa-
lisées par le service Porte-à-
porte SNCF. Après Austerlitz,
Montparnasse, Bercy, Nantes et
Rennes le 18décembre, il sera
étendu début février aux gares
de Toulouse et Bordeaux.
6000
N
ous n’avions pas de
doute, en lançant un dé-
bat sur le train après le TGV.
Nous tenions un sujet pas-
sionnant. À la fois pour les
politiques, les opérateurs, les
industriels… et bien sûr les
utilisateurs. Nous n’avons pas
été déçus. Dire que nous
sommes sortis de notre col-
loque avec des solutions bou-
clées, non. Si c’était le rôle des
tables rondes, cela se saurait.
Mais nous en sommes sortis
plus savants, plus informés,
plus conscients des grands
rendez-vous qui nous atten-
dent en termes d’aménage-
ment du territoire. Et des
choix que formulent les ac-
teurs du système.
Certes, Alain Bullot, délégué
général de Fer de France, le
dit en ouvrant les débats, nous
avons affaire à deux clichés.
Premier cliché?
«La France,
depuis 30 ans, n’a fait que du
TGV».
Deuxième cliché, qui
a la vie tout aussi dure, c’est
«les lignes classiques sont lais-
sées à l’abandon».
Deux clichés
qu’il récuse, pour poser plus
finement la question qui nous
occupe:
«L’heure du TGV évi-
dent, qui peut trouver son mo-
dèle économique, touche à sa fin.
Et par contre, l’appétence de
mobilité, elle, ne touche pas à
sa fin.»
Bref, le TGV a au-
jourd’hui
«un problème de mo-
dèle.»
Sans doute Philippe Duron,
qui a présidé la Commission
Mobilité 21, est-il le mieux
placé pour traiter le sujet. Or,
dit-il, la Commission Mobilité
21 a fait apparaître
«deux mar-
queurs d’excellence, le TGV et le
TER».
Entre les deux,
«il nous
a semblé qu’il fallait trouver ce
train intermédiaire, qui roule au-
tour de 200km/h, ou au moins à
cette vitesse, sur des voies exis-
tantes ou rénovées. Cela, de ma-
nière à offrir à la fois un service
dont la vitesse est satisfaisante,
dont la fiabilité est infiniment
meilleure que des trains en fin de
vie que sont les trains Corail, un
service qui soit suffisamment fré-
quent pour que l’offre du rail soit
tout à fait pertinente offre une
alternative de grande qualité à
la route.»
Certes, la décision du Premier
ministre d’investir quelque
600millions d’euros pour le
remplacement des TER ther-
miques lui semble tout à fait
justifiée, ainsi que celle de la
SNCF d’acquérir à ce titre des
Régiolis. Mais, insiste-t-il,
«on
�
La Vie du Rail
janvier 2014
PROJECTEUR
Débat.
Y a-t-il un train après le TGV?
Le rapport Mobilité 21 et les décisions gouvernementales invitent à repenser le modèle de la grande
vitesse. Le 22octobre, à Paris, deux tables rondes organisées par Ville, Rail & Transports (groupe
La Vie du Rail) ont permis de prendre la mesure des changements en cours.
se pose la question de savoir s’il
n’y a pas entre les deux un vrai
sujet, parce que l’on est en train
de préparer le train des 30 ans,
des 40 ans qui viennent. N’est-
ce pas raisonnable d’étudier la
possibilité d’un train Intercités,
qui ne soit pas seulement un
train français ou un train pour
la France, mais qui permette à
Alstom ou à d’autres d’être très
présents sur le marché interna-
tional?»
«Ce qu’il faut apporter aux ter-
ritoires, c’est vraiment un pro-
duit d’excellence qui ne fasse pas
regretter aux villes ou aux terri-
toires de ne pas avoir de TGV.
Essayons de trouver ce chaînon
manquant»,
demande donc le
député du Calvados.
Louis Nègre, sénateur UMP,
membre de la Commission
Mobilité 21 et président de
la Fédération des industries
ferroviaires (ce qui n’est pas
indifférent à notre sujet)
est sur la même longueur
d’onde:
«J’assume Mobilité
21. Pourquoi? Tout simplement
parce qu’on a essayé d’avoir du
bon sens: on s’est dit: Que faut-
il aux Français? Les Français
ont déjà le TGV et ils en sont
fiers. Continuons! Et on n’a pas
arrêté! Quatre lignes sont en
cours, qui d’ailleurs pompent un
peu tout l’argent jusqu’en 2017!
Puis, il y en aura une prochaine,
qui sera Bordeaux – Toulouse,
on le sent bien.»
Pour la suite, dit joliment le
sénateur des Alpes-Maritimes,
«on amorce».
En région Paca,
«on amorce par Marseille, qui
est un nœud ferroviaire, on
amorce par Nice, qui est un
nœud ferroviaire. On s’est
rendu compte qu’avant de faire
des lignes à 320, il fallait peut-
être pour le moins essayer de
débloquer pour arriver.»
En
deux mots:
«Il faut que les
nœuds se dénouent.»
Et,
maintenant qu’on a parlé au
nom des Français, on peut
parler au nom de l’industrie.
«Nous souhaitons qu’il y
ait un Intercités de demain.»
La réflexion sur le chaînon
manquant n’est pas qu’un
vœu pieux. Elle repose sur
des analyses parfois pous-
sées. Écoutons Jean-Charles
Kohlhaas, président (EELV)
de la Commission Transports
de la région Rhône-Alpes,
parler de son concept de
Train à haut niveau de ser-
vice, ou THNS, concept sou-
tenu par des élus EELV s’ap-
puyant sur une étude du
cabinet Rail Concept, pour
une alternative au projet de
POCL.
Raisonnement?
«La question
du temps de parcours nous sem-
ble beaucoup plus importante
que la notion de vitesse.»
temps de parcours invite à
penser
«le temps d’accélération
et de décélération du matériel,
donc le nombre d’arrêts possi-
bles»
, mais aussi
«le temps
d’échange entre le quai et la
rame: un TGV s’arrête à Lyon-
Part-Dieu huit minutes pour dé-
charger ses voyageurs!»
élément extrêmement impor-
tant aussi,
«c’est la fréquence:
quand vous avez un train toutes
les deux heures, si vous le lou-
pez, vous attendez deux heures
le suivant, votre temps de par-
cours est rallongé de deux
heures».
Autre élément, l’am-
plitude:
«si pour être à Paris
à votre réunion, vous devez par-
tir la veille et rentrer le lende-
main, le temps de parcours est
extrêmement long. Or il y a un
certain nombre de relations TGV,
sur lesquelles, après 19h30, il n’y
a plus de train.»
Autre sujet,
«il faut aussi faire en sorte pour
que le temps de parcours soit du
temps masqué: on rentre là dans
la question de la qualité du ma-
tériel et donc, de la façon dont
on peut utiliser ce temps de par-
cours.»
Le concept de THNS suppose
aussi une infrastructure
aménagée. Mais, même si les
estimations avancées par Jean-
Charles Kohlhaas –
grosso
modo,
dix fois moins qu’une
LGV – semblent à certains in-
tervenants bien optimistes, on
aboutit à une facture nette-
ment moins élevée. Ce que
traduit le coût des péages. Or,
avec une ligne nouvelle
«pour
avoir l’équilibre économique, il
faut que le train soit beaucoup
plus plein quand on paye 25eu-
ros de péage du km»
. Consé-
quence?
«On en met moins
souvent quand on n’a pas suffi-
samment de clients.»
La bou-
cle est bouclée: s’il n’y a pas
assez de trafic potentiel, le
TGV peut conduire à une res-
triction de l’offre, donc à une
augmentation des temps de
parcours réels. D’où, pour
échapper au cercle vicieux, la
réponse adaptée; le THNS.
Ce qui surprend Luigi Stähli,
directeur Sud-ouest Europe
SMA & associés SA, ce n’est
pas le raisonnement, dans le-
quel il semble se reconnaître.
Non? C’est qu’il faille trouver
un nom nouveau. Après tout,
ce qu’on décrit ainsi, c’est l’In-
tercités. Et
«l’Intercités est un
nom qui marche en Europe.»
De plus,
«si le nom et le concept
marchent, c’est qu’on peut être
opérateur et gagner de l’argent
avec un Intercités de qualité.»
Ce qui le définit, insiste Luigi
Stähli, ce ne sont pas une in-
frastructure ou un matériel.
Dire qu’
«on veut absolument
un matériel qui soit mieux que
les TGV Sud-Est des années
quatre-vingt réutilisés»
, c’est un
peu court. Dans certains pays
européens, remarque-t-il, le
client réclame une offre plus
qu’une infrastructure ou un
matériel roulant, il dit
«j’ai-
La Vie du Rail
janvier 2014
�
«Ce qu’il faut apporter, c’est vraiment
un produit d’excellence, qui ne fasse
pas regretter aux villes ou aux territoires
de ne pas avoir de TGV»
Philippe Duron
Première réponse apportée
par la SNCF au besoin
de renouvellement
de l’Intercités:
le Régiolis d’Alstom.
© Patrick Laval / Photorail
La Vie du Rail
janvier 2014
�
merais un train toutes les demi-
heures, ou un train en moins de
60 minutes entre deux villes»
C’est ensuite qu’on
«cherche
quel matériel et quelle infra-
structure peuvent y répondre.»
L’exemple le plus révélateur,
par lequel Luigi Stähli com-
mence son tour d’Europe,
«c’est le TGV allemand.»
Les
Allemands
«ont choisi de dire
que l’ICE était un Intercités qui
allait vite, plutôt que de dire que
l’Intercités est un TGV à petite
vitesse.»
Un rapide tour d’Europe
conforte cette approche, mon-
trant qu’en Allemagne, en
Suisse, en Italie, en Espagne,
en Belgique, au Portugal, en
Grande-Bretagne, en Tchéquie,
en Autriche, de façon diverse
certes, le produit Intercités
existe. En France, lui semble-
t-il, trois
«cas typologiques»
sont propices au développe-
ment de l’Intercités. L’inter ré-
gional (par exemple Dijon –
Lyon) l’intra régional (où ce
sont les TER qui font au-
jourd’hui de l’Intercités), ou la
desserte TGV terminale,
comme Marseille – Nice.
On ne sait pas si la SNCF est
prête à développer une offre
Intercités sur ces axes. Ou à
laisser la concurrence s’en em-
parer… Toujours est-il qu’on a
l’impression qu’elle n’est plus
choquée par un discours qui,
il n’y a pas si longtemps, sen-
tait le soufre.
Stéphane Volant, son secrétaire
général, retrouve dans ces pro-
pos des éléments majeurs de
la stratégie du groupe.
D’abord, rappelle-t-il, tout
comme l’avait fait Louis
Nègre,
«l’avenir du TGV c’est
le TGV»,
puisqu’on poursuit
l’équipement, mais
«c’est aussi
tout ce qui n’est pas le TGV»
puisque ce qui compte, c’est
la chaîne globale de mobilité,
l’ensemble du parcours. C’est
sur ce point justement qu’Ex-
cellence 2020, plan stratégique
arrêté par la SNCF, met l’ac-
cent. Le client aujourd’hui, se-
lon Stéphane Volant, dit
«je
ne prends le TGV que s’il est ca-
pable d’être connecté avec les au-
tres modes de transport».
L’ave-
nir du TGV, c’est donc le TGV
et en même temps, ce n’est
plus lui, car l’avenir du TGV,
«c’est la connexion avec les
autres modes de transport».
À l’issue de cette première par-
tie du débat, peut-on dire que
tout le monde est d’accord?
Pourquoi pas? En tout cas, on
voit bien à quel point la ré-
flexion a mûri, sur la défini-
tion d’une offre ferroviaire
Intercités, sur la nécessité de
trouver un chaînon manquant,
sur les axes qui pourraient être
concernés, sur les leçons que
l’on peut tirer exemples euro-
péens.
Là où ça devient plus difficile,
et parfois plus tendu, c’est
quand on demande aux in-
dustriels quelle réponse il
convient d’apporter au besoin
qu’on a tenté de définir. Des
industriels fort présents dans
la deuxième partie du débat.
Il comptait aussi, avec Keolis,
un exploitant certes du groupe
SNCF, mais qui pratique quo-
tidiennement d’autres règles
que celles de l’Hexagone. Et,
en la personne de Gilles Sa-
vary, à la fois un animateur et
grand témoin, expert dans le
domaine.
«Nous souhaitons qu’il y ait
un Intercités de demain»
, disait
au nom de l’industrie Louis
Nègre. Cette réflexion a déjà
été avancée en octobre2011
par le CAS dans son analyse
de la grande vitesse dans le
monde. Elle apparaît comme
une vision stratégique de long
terme pour l’industrie. Mais
les industriels, pris par les im-
pératifs plus courts des carnets
de commande, ne l’entendent
pas tous de cette oreille.
Car, cela va un peu de soi, Als-
tom ou Bombardier, qui ont
décroché les commandes-ca-
dres régionales importantes
dont les options effectivement
levées sont loin du compte, ne
voient pas trop l’intérêt de lan-
cer un appel d’offres pour dé-
velopper un nouveau maté-
riel… d’autant que les
nouveaux TER se prêtent,
chez les deux constructeurs, à
des versions Intercités. Pour le
fournisseur historique de la
SNCF et celui qu’on pourrait
appeler son challenger histo-
rique, la prudence est donc de
mise. Jérôme Wallut, directeur
général d’Alstom Transport
France, le défend clairement:
«On peut toujours,
dit-il,
faire du sur-mesure, on peut
construire des nouveaux dépôts,
on peut avoir des nouvelles hau-
teurs de quai, on peut dire
aux usagers l’accessibilité n’est
plus un problème, les temps
d’échanges à quai ne sont plus
un problème… Ou alors, on re-
garde ce que l’on a, on écoute un
peu l’autorité organisatrice qui
est l’État, qui a des contraintes
financières – les TET, comme les
Le Regio 2N de Bombardier peut
se prêter au trafic Intercités.
Est-ce la réponse à la question
d’un renouveau des trains Intercités?.
© Patrick Laval / Photorail
�
La Vie du Rail
janvier 2014
TER, c’est une exploitation sub-
ventionnée, contrairement au
TGV – et on regarde quelle est
la bonne réponse économique et
budgétaire à cette contrainte.»
Or, pour lui,
«on s’aperçoit
qu’avec la technologie moderne,
avec ce qui a été lancé par l’ini-
tiative des régions, notamment
les grands contrats-cadres de
matériels régionaux, qui sont au
dernier standard et qui sont faits
pour avoir le top du top sur le
réseau ferré national, on arrive à
faire une offre qui se différencie.
Déjà, dans les marchés actuels,
des régions ont des niveaux de
confort différents.»
Benoît Gachet, directeur Pro-
duits et technologies de Bom-
bardier Transports France,
n’est pas très loin de ce pro-
pos, quand il incite à la pru-
dence sur un développement
des Intercités. Par exemple,
demande-t-il,
«un Lyon –
Nantes a-t-il du sens, alors
qu’EasyJet propose la relation
pour environ 40 à 50euros?»
Une question qui fait écho à
celle que pose Gilles Savary:
«La navette d’Air France, de-
main, elle peut être déclassée par
un low cost. Par exemple, sur
une longue distance, on avait
tendance à dire que la prescrip-
tion, c’est un TGV à la française
ou à l’espagnole, sur la moyenne
distance, c’est un TGV à l’alle-
mande. Sauf qu’un TGV sur Bor-
deaux – Madrid peut demain être
totalement déclassé par un low
cost Bordeaux – Madrid. Donc
est-ce qu’il ne faudrait pas qu’on
repense notre investissement
grandes lignes, avoir une autre
vision des choses, qui ne soit pas
simplement de lutter avec Air
France, car Air France soi-même
a négligé le phénomène low
cost.»
Et, même quand le besoin
d’une nouvelle offre est avéré,
la nécessité de développer un
nouveau matériel ne s’impose
pas toujours aux yeux de
Benoît Gachet.
«Ne voit-on pas
la Westbahn, filiale de la SNCF,
exploiter des matériels issus de
trains de banlieue de Zurich, et
en faire d’excellents trains?»
C’est un autre discours, on ne
peut en être surpris, que tient
Francis Nakache, directeur gé-
néral de CAF France. En
France, dit-il,
«on est un peu
dans une période de transition.»
Il invite à comparer le pays
«avec l’Espagne, qui a un mo-
dèle moins centralisé que la
France, mais qui a en même
temps un degré d’urbanisation
comparable, de grandes zones
non urbanisées.»
Et, là, en
Espagne, on a à la fois des
lignes grande vitesse et un
réseau intermédiaire à
250km/h. L’évolution est telle
qu’on a une croissance des
deux types de vitesse et des
deux segments. Deuxième seg-
ment qui logiquement requiert
la création d’un service ad hoc.
Quant à Marc Zuber, au nom
de Siemens, il adhère avec un
rien d’ironie, au propos sur
l’inutile développement d’un
nouveau train… Inutile
puisque la vraie réponse In-
tercités, la plus appropriée,
c’est évidemment à ses yeux
l’ICx, que la DB a commandé
en masse. En fait, Siemens a
deux cordes à son arc; pour
des entreprises moins finan-
cièrement solides que la DB,
elle propose, comme en Au-
triche avec railjet, un train
classique, qu’on pourrait
techniquement si l’on veut
comparer à du Corail – une
locomotive et des voitures –
mais dont le confort offert n’a
rien à voir avec nos anciens
trains. Ce que Gilles Savary,
qui a, comme il le dit,
«pas
mal bourlingué en Europe»
confirme totalement.
L’offre de Siemens est-elle re-
cevable sur le marché fran-
çais? La concurrence, qui,
rappelle Gilles Savary, va finir
par arriver ne va-t-elle pas se
traduire par de nouveaux ma-
tériels? Pour commencer et se
donner une chance, Siemens
tente de séduire le marché
français et l’opérateur histo-
rique en faisant comme l’ont
fait Bombardier et dernière-
ment CAF. Car la question est
ouverte, indique Marc Zuber,
de
«l’acquisition d’un site en
France»
. Mais supposons de-
main que le marché français
de l’Intercités soit ouvert?
Ne va-t-on pas avoir
affaire à chaque fois à des
«couples»
(Savary), à des
«bi-
jections»
(Farandou)? Pour
prendre un exemple qui vient
tout de suite à l’esprit, DB ou
sa filiale Arriva se présentant
sur un appel d’offres Interci-
tés avec du matériel Siemens?
Jean-Pierre Farandou ne les
renie pas, les affinités natio-
nales sont naturelles. Mais les
associations doivent rester li-
bres.
«On n’est pas passé de-
vant monsieur le Maire»
, rap-
pelle-t-il. Surtout, mieux
vaudrait s’entendre plutôt que
de se quereller entre Euro-
péens. Car, sur le segment de
marché des Intercités (comme
sur d’autres), si l’on y prend
garde, la concurrence asia-
tique pourrait mettre tout le
monde d’accord. MTR de
Hongkong, concurrent direct
de Keolis, est désormais très
actif sur le marché européen.
Et les constructeurs japonais
ont déjà un pied en Angle-
terre.
En tout cas, pour la filiale de la
SNCF, il ne faut pas se leurrer;
«le modèle de grande
vitesse que l’on a développé en
France ne séduit pas trop en de-
hors de nos frontières.»
Et, vu
les besoins du marché mon-
dial, la définition d’une offre
française Intercités serait clai-
rement la bienvenue.
F. D. et P. L.
Intervention liminaire d’Alain Bullot, au nom de Fer de France.
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La Vie du Rail
Gare Saint-Lazare, niveau quais,
13, rue d’Amsterdam – 75008 Paris
Un siècle de trains
Cet ouvrage permet de se plonger dans
l’histoire ferroviaire en France, de la
première locomotive de Marc Seguin,
en 1829, au TGV d’aujourd’hui. Album
souvenir idéal pour découvrir ou
redécouvrir des trains qui ont marqué
leur époque comme les Pullman, les
michelines, les tractions à vapeur puis
diesels, les Corail et le TGV.
Format 230 x 300. 176 pages.
350 illustrations.
Réf. : 121160
Paroles de locos
À la gloire des « Mountain » de l’Est et de leurs servants
Jean-Claude Bigorne
Ce roman « donne la parole » aux « Mountain » type 241 A,
surnommées « les bœufs » à la grande époque de la vapeur. Ce
recueil d’histoires vraies et d’autres imaginées par l’auteur
parcourt toute une époque. À n’en pas douter, certains chapitres
vous feront frémir, tandis que d’autres prêtent à sourire.
Réf. : 140177
Les plus beaux panaches de l’année 2013
Un nouveau film dans la collection Vapeur en France n° 11
Fabrice Lanoue et les éditions du Cabri continuent de valoriser la
mémoire des circulations vapeurs françaises. En cette année 2013,
c’est incontestablement le retour de la 241 P 17, de la 141 TB 424
et de la 140 C 38 qui ont fait l’actualité. En voie étroite, le retour
de la vapeur sur le Vivarais fut un événement particulier. La
circulation d’une machine à vapeur italienne sur la ligne du Col de
Tende et la venue des « Mountain » 241 A 65 et 241 P 17 sur la
ligne suisse du Saint Gothard ont aussi été des moments
mémorables. Un pack de 2DVD. Un film d’une durée de 2 heures.
Réf. : 328648
Vidéo Rail Actualité n° 32
Sommaire :
• Une « Kriegslok » polonaise remise
sous pression en France.
• La 141 R 568 sur le St Gothard
en Suisse.
• Les 100 ans des viaducs de Morez :
– Festivités vapeur en Autriche
– Derniers panaches 2012 en France
– Travaux sur le BA
Réf. : 328629
Locomotive Diesel CC 72058 SNCF livrée « en voyage… »,
digital sonorisée
Jouef HJ 2181.S
Système : digital, décodeur sonore Loksound V 4. Décodeur numérique,
prise : 21 broches. Feux avant / arrière : blancs et rouges, réversibles.
Époque : V
Réf. : 230298
29,
95
Nouveauté
Nouveauté
Promotion
Nouveauté
Histoire du chemin de fer à crémaillère
AIX-LES-BAINS / LE REVARD
François Fouger
Ce livre retrace l’histoire de ce train
mythique qui fut inauguré en 1892. Des
millions de voyageurs ont emprunté ce petit
train jusqu’à 1935. En une heure, le voyageur
découvrait un panorama grandiose et unique
sur le plus grand parc naturel de France, sa
vallée, les Alpes et le mont Blanc. Cet album,
véritable œuvre de référence, présente plus
de 80 % de documents inédits sur les
370proposés.
Réf. : 140176
au lieu de 226
203,
40
�
30
�
�
La Vie du Rail
janvier 2014
DOSSIER. VIN ET CHEMIN DE FER (4)
C
’est dans les communes
de Charenton et de Bercy
que depuis des temps forts an-
ciens, l’on fabriquait et écoulait
« le vin de Paris »: celui
écoulé dans les « assom-
moirs » des quartiers ouvriers
ou celui des guinguettes des
barrières où le vin, ne payant
pas l’octroi, était aussi léger
que son coût. Ces vins étant
acheminés par la voie d’eau
et à bon marché depuis la
proche Basse-Bourgogne, de-
puis Auxerre par l’Yonne puis
la Seine, de nombreux mar-
chands en gros s’étaient établis
extra-muros
le long des rives
de la Seine, leurs chais et en-
trepôts limitant les incursions
et contrôles intempestifs de
l’administration fiscale.
Le 1
janvier 1860, l’annexion
à Paris de la commune de
Bercy allait entraîner un bou-
leversement majeur: les vins
de ces entrepôts devenus
intra-muros
, passant de l’autre
côté de l’octroi, sont mainte-
nant taxés. Mais pour mieux
contrôler les grossistes, il fut
décidé de les soumettre au ré-
gime de l’entrepôt réel, opposé
à l’entrepôt à domicile: s’ils
bénéficient du paiement des
droits d’octroi à la sortie de
l’entrepôt, regroupés, ils sont
bien plus faciles à surveiller
dans un lieu entièrement clos
dont les entrées et sorties se-
ront contrôlées par des agents
des contributions indirectes.
Des murs et grilles assurent
l’isolement physique des en-
trepôts, formant ainsi une
enclave coupée toutefois en
deux par la rue de Dijon, sé-
parant le Grand-Bercy à l’ouest
du Petit-Bercy ou Petit Châ-
teau à l’est. Un bâtiment abrite
la Conservation des Entrepôts
chargée de la location, de l’en-
tretien et de la surveillance des
locaux, un autre les agents des
Extrait de l’Annuaire du Commerce Didot-Bottin (1924)/Coll. G. Ribeill
Bercy, capitale
du « vin de Paris »
Après avoir exposé la place du rail dans le commerce du vin entre
Saint-Chinian et Béziers, notre série continue avec l’histoire du site
vinicole de la capitale: Bercy.
dotée d’une remorque porte-
wagon, la Sidim (Société in-
dustrielle et de distribution
de matériel), se relaient pour
assurer les acheminements à
demeure. Alors qu’en 1972,
la SNCF et la Sidim ont
convoyé respectivement
2577 et 1330 wagons, ils ne
sont plus respectivement que
985 et 754 en 1978
. Sep-
tembre 1979 voit l’apparition
brutale des bulldozers, 8 hec-
tares sont détruits, et les der-
niers 42 négociants sommés
de quitter les lieux. La des-
truction du site est enfin
achevée en 1989…
De l’ancien Bercy, il sera
conservé dans la nouvelle
« cour Saint-Émilion » des
chais et un bout de voie fer-
rée quelque peu ridicule,
maigres vestiges d’une
époque révolue, du plus im-
portant site vinicole qu’ait
connu le monde…
Georges RIBEILL
La Vie du Rail
janvier 2014
�
1. Pour une description du fonctionnement plutôt complexe des circuits
du vin dans Bercy, voir l’article du chef de gare de Bercy-PLM,
J. Bonnefoi: «Bercy, “Cellier du monde”»,
Bulletin PLM
, n°52,
juillet1937; puis Bruno Carrière, « L’entrepôt de Bercy
et le rail »,
La Vie du Rail
, n°1728 du 3février 1980, pp. 42-46.
Le Vin de France
, Jouvet, 1894, pp.39-40, 45. Les manifestations
de 1893 préfigurent à petite échelle celles de 1907…
3. Gilbert Garrier,
Histoire sociale et culturelle du vin
, Bordas, 1995,
p.156.
« Nous avons mis 30 ans à créer le type du vin de Paris. Nous
attendons de pied ferme le Midi. Il ne nous délogera pas de nos
positions.»
Et c’est la vérité.
«Le commerce parisien a créé un type
de vin. Il est le même à Grenelle, sur les boulevards, aux Batignolles
ou à la Glacière. Le consommateur y est si bien accoutumé
qu’il n’en peut plus supporter d’autres »,
explique avec aplomb
l’un de ces négociants de Bercy à Ch. Mayet (
op. cit.
, p.45)!
Bercy au fil du temps
, p.99.
6. D’après Br. Carrière, art. cité.
Un wagon-foudre dans
la cour Saint-Émilion (1979).
�
La Vie du Rail
janvier 2014
DIALOGUE
P
lus de deux ans après la
déclaration d’utilité publique, le
financement du projet de gare
nouvelle à Vandières, sur la LGV
Est, n’est toujours pas bouclé.
Et, selon les prévisions les plus
optimistes, la mise en service ne
pourra de toute façon intervenir
avant 2018. Il est donc encore
temps de s’interroger sur la per-
tinence de ce projet, dont le
coût est évalué à 120millions
d’euros. Dans un contexte de
rareté des deniers publics et
alors que l’argent manque pour
réaliser les travaux urgents
nécessaires pour maintenir les
circulations ferroviaires sur cer-
taines lignes régionales (
cf.
suppression de la desserte TER
Châlons-en-Champagne – Ver-
dun et les menaces qui pèsent
sur la ligne d’Épinal à Saint-Dié),
cette question est légitime.
Certes, le positionnement de la
gare dite Lorraine-TGV à Louvi-
gny, en pleine campagne, était
absurde, de même que l’est
celui des gares TGV de Besan-
çon, Reims ou Avignon. À
défaut de desserte par la gare-
centre, seule une gare située à
l’intersection d’une ligne exis-
tante aurait fait sens. Résultat
de recherches d’économies
négligeables à l’échelle de pro-
jets de plusieurs milliards d’eu-
ros ou d’exigences de collectivi-
tés locales peu soucieuses de
l’intérêt général, ces gares indui-
sent – pour la plupart des usa-
gers – une perte de temps qui
annule en grande partie (voire en
totalité, cas de Besançon) les
gains de la grande vitesse.
Pour la Lorraine, le tracé de la
LGV étant ce qu’il est, il existe
pourtant une solution alternative
à la construction de la gare
de Vandières. Il faut d’abord se
rappeler que tous les trains qui
s’arrêtent à la gare «Lorraine»
sont des trains intersecteurs
(Lille ou Roissy – Strasbourg,
Nantes/Rennes – Strasbourg,
Bordeaux – Strasbourg). La rela-
tion directe avec Sarrebruck et
Francfort, qui existait à l’ouver-
ture de la LGV, a même disparu.
Or, l’équilibre économique de
ces TGV intersecteurs est fra-
gile, comme l’a montré la déci-
sion récente de la SNCF de
réduire fortement la voilure sur la
relation Lille – Strasbourg. On
peut penser qu’une des raisons
de l’échec relatif de ces trains
est liée à la rupture de charge à
Louvigny imposée aux voya-
geurs en provenance ou à desti-
nation de Metz ou Nancy (même
si cet inconvénient, pour cer-
tains passagers et notamment
ceux à destination ou en prove-
nance de Roissy-CDG, peut être
ressenti comme moindre que
celui d’un changement à Paris
avec correspondance par le
métro ou le RER).
Nous suggérons donc que ces
trains intersecteurs desservent
soit la gare-centre de Metz soit
celle de Nancy, plutôt que de
court-circuiter ces deux villes
comme c’est le cas aujourd’hui.
On pourrait ainsi mettre en place
le schéma de desserte suivant:
• tracé par Nancy des trains
Nantes/Rennes ou Bordeaux –
Strasbourg, avec arrêt systéma-
tique à Pont-à-Mousson (relié
par TER à Metz en 20 minutes,
alors que la gare actuelle de
Louvigny est reliée à Metz en 30
minutes par les navettes), la
suite du trajet entre Nancy et
Strasbourg et
vice versa
se fai-
sant par l’itinéraire historique
via
Sarrebourg,
• tracé par Metz des trains Lille
ou Roissy – Strasbourg, avec
arrêt systématique à Pagny-sur-
Moselle (relié par TER à Nancy
en 26 minutes en moyenne, soit
un temps là encore inférieur aux
35 minutes nécessaires pour
rejoindre Nancy en navette
depuis la gare de Louvigny),
la suite du trajet entre Metz et
Strasbourg et
vice versa
se
faisant par la ligne classique
Metz – Strasbourg.
L’allongement du temps de
parcours serait de l’ordre de
30 minutes dans les deux cas
pour les voyageurs à destination
ou en provenance de Stras-
bourg, allongement qui doit être
mis en balance avec l’améliora-
tion majeure de la desserte des
villes de Nancy et Metz. C’est
aussi toute la Lorraine qui béné-
ficierait de cette mesure, grâce
à la mise en correspondance
à Pont-à-Mousson ou Pagny
des TGV intersecteurs avec la
desserte Métrolor et la ligne TER
Nancy – Longwy – exactement
ce que doit permettre la gare
de Vandières, mais en évitant
une dépense de 120millions
d’euros.
LGV Est. Une alternative à la construction de la gare de Va
La desserte de Nancy (photo) et Metz (photo page de droite)
par les TGV intersecteurs pourrait être l’alternative
à la construction de la gare de Vandières.
© Marc RYCKAERT
Enfin, à l’achèvement de la
phase II de la LGV Est en 2016,
les TGV intersecteurs ayant des-
servi les gares-centres de Metz
ou Nancy pourront ensuite
emprunter la ligne nouvelle pour
continuer vers Strasbourg (ou
réciproquement), en utilisant les
futurs raccordements de Lucy
(desserte de Metz) et de Réding
(desserte de Nancy). Le gain de
temps en résultant serait plus
marqué pour les TGV qui desser-
viraient Metz (environ 30
minutes), que pour les TGV qui
desserviraient Nancy (environ 15
minutes).
Au final, par rapport aux TGV
empruntant de bout en bout la
ligne nouvelle et gagnant encore
30 minutes par rapport à l’horaire
actuel, la perte de temps resterait
de l’ordre de 30 minutes pour les
TGV passant par Metz et attein-
drait 45 minutes pour les TGV
passant par Nancy, ce qui devrait
logiquement conduire à privilé-
gier le passage par Metz avec
desserte de Nancy par corres-
pondance à Pagny, notamment
pour les TGV assurant la des-
serte de Roissy-CDG.
Seule une étude de marché per-
mettrait de dire si le gain de pas-
sagers sur les trajets vers Metz
ou Nancy serait supérieur au
risque de perte de clientèle vers
Strasbourg du fait de l’allonge-
ment de parcours. Notons que
des écarts de temps de parcours
de l’ordre de 30 minutes ou plus
s’observent aujourd’hui sur les
TGV intersecteurs au départ ou
à destination de Lille, suivant
qu’ils desservent ou non Arras et
Douai.
Même observation pour les TGV
de l’axe Nord-Sud empruntant la
LGV Rhin-Rhône, en fonction du
nombre d’arrêts et du passage
ou non par Dijon-Ville. On peut
ainsi logiquement penser que,
pour la clientèle des TGV inter-
secteurs, le confort d’une liaison
directe de bout en bout pèse
plus que le gain de temps (de
toute façon limité, pour les TGV
transitant par l’itinéraire peu per-
formant et saturé Valenton –
Massy).
Nous suggérons donc qu’avant
d’entreprendre les travaux coû-
teux de construction de la gare
de Vandières, les scénarios fon-
dés sur la desserte des gares-
centres – impliquant la fermeture
de la gare actuelle de Louvigny –
soient enfin étudiés. L’enjeu est
de faire mieux qu’aujourd’hui et
mieux que ce que pourrait offrir la
nouvelle gare de Vandières, sans
dépenser un seul euro.
Jean-Marie Tisseuil
(Paris XVIII
La Vie du Rail
janvier 2014
�
ndières
Pour
la rubrique
courrier
des lecteurs
adressez
vos courriers à:
Chantal Blandin,
La Vie du Rail –
11, rue de Milan
75009 Paris
ou envoyez
un E-mail à:
chantal.blandin@
laviedurail.com
© SNCF
Refus de prise en charge d’un bagage trop volumineux
Monsieur G. a commandé une prestation en juillet 2013 au Service Bagages. Il s’est adressé au média-
teur souhaitant obtenir le remboursement du prix de la prestation au motif que son bagage n’a pas été
accepté. En effet, la personne chargée de l’enlèvement a refusé de prendre en charge le bagage au
motif qu’il était trop volumineux. Les conditions générales de vente du Service Bagages indiquent que:
« est accepté comme bagage volumineux tout bagage dont la somme des trois dimensions est supé-
rieure à 2,50m, et dont le poids est supérieur à 30kg »
En l’occurrence, l’objet en question était un fauteuil et non un bagage. Le Service Bagages était donc
légitime à refuser sa prise en charge.
Le médiateur a proposé le remboursement de 50% du coût de la prestation, considérant que si la pres-
tation n’a pas été effectuée, le Service Bagages a engagé des frais.
Sur le bureau du médiateur
Vous retrouvez ici l’exposé d’un des cas précis qui, opposant un voyageur à la SNCF,
a été arbitré par le médiateur de l’entreprise.
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail
�
La Vie du Rail –
janvier 2014
D
ésormais, grâce au Montreux Jazz Café,
ceux qui seront en avance pour prendre
leur train Gare de Lyon à Paris pourront
boire un café, prendre un verre ou se res-
taurer dans une ambiance jazzy avec des
images historiques des concerts du célèbre
Jazz en gare
Bienvenue au
Montreux Jazz Café
Le Montreux Jazz Café est situé au cœur de la gare de Lyon, face aux quais dans le hall 1,
juste en-dessous du Train Bleu.
Mathieu Lee VIGNEAUX/SNCF
Télé-samedi
4 janvier
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
Le journal
13.20
Reportages
15.15
Ghost whisperer
16.05
Ghost whisperer
17.00
Ghost whisperer
18.00
50 mn inside
la rétro 2013
20.00
Le journal
20.30
20.40
20.50Foresti Party Bercy
Avec Florence Foresti, Kyan
Khojandi, David Marsais, Grégoire Ludig, Alice Belaïdi et Sonia
Lacen.Des chorégraphies de Beyoncé à son avion Barbie gran-
deur nature, Florence Foresti réalise ses rêves les plus fous.
L’humoriste a choisi Bercy pour rendre hommage à une artiste
qu’elle adore : elle-même ! Sketchs, personnages inédits,
parodies, chorégraphies, guests…
22.45Samedi, tout est permis avec Arthur
présenté par
Arthur.
France 2
13.00
Journal de 13 h
13.30
Secrets d’histoire
15.15
Les
petits meurtres d’Agatha Christie
16.55
Le village préféré des
Français
18.55
Mot de passe
20.00
Journal de 20 h
20.45Tenue de soirée exigée « spéciale crooners »
présenté par Alessandra Sublet Pour commencer l’année en
beauté, France 2 vous offre une soirée exceptionnelle «Tenue
de soirée exigée – Spéciale crooners» placée sous le signe des
années 50. Alessandra SUBLET reçoit de nombreux artistes
français et internationaux pour célébrer les plus grands
crooners de cette époque.
23.00Robin des Bois, le spectacle vu des coulisses
France 3
12.00
Le 12/13
12.50
30 millions d’amis
13.25
Les Grands
du rire
15.00
En course sur France 3
15.25
Monaco : les cou-
lisses du Rocher
17.20
Les carnets de Julie
18.15
Questions
pour un champion
18.50
Météo des neiges
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45Le général du roi
de Nina Companeez Avec : Louise
Monot, Samuel Le Bihan Constance Allard de Grand Lieu est la
benjamine d’une famille de petite noblesse qui vit modestement
de ses terres en Vendée, avant la Révolution. Le jour de ses 18
ans, elle rencontre François-Denis Brilhac de La Verrie, un offi-
cier de marine de dix ans son aîné. Un amour fou naît entre eux
dès les premiers instants.
23.05La nuit du réveillon
Avec : Jean-Pierre Lorit.
Canal +
12.40
La météo (C)
12.45
Le tube (C)
13.40
L’effet papillon
14.20
Samedi sport (C)
14.25
Intérieur sport
14.45
:Toulon / Grenoble
16.50
Samedi sport
17.00
Handball :
France / Qatar
18.45
Samedi sport
19.00
Le JT de Canal+ (C)
19.10
Salut les terriens ! (C)
20.25
Made in groland (C)
20.55Tu seras mon fils
de Gilles Legrand Avec : Niels
Arestrup, Lorant Deutsch On ne choisit ni ses parents, ni ses
enfants ! Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux
vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui
sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et pas-
sionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui
succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charisma-
tique…
22.35Jour de rugby
présenté par Isabelle Ithurburu.
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Cauchemar en cuisine
14.35
Cauchemar en cuisine
15.50
Cauchemar en cuisine
17.20
Cauchemar en cuisine
18.40
Un trésor dans votre mai-
son
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Blue Bloods
Avec : Tom Selleck, Donnie Wahlberg
2 épisodes
22.30Blue bloods
Avec : Tom Selleck, Donnie Wahlberg,
3 épisodes
France 5
14.10
Le peuple des rizières
15.20
Santorin, aux sources de
l’Atlantide
16.15
Décollage pour l’Espagne
17.10
Les grandes
migrations
18.00
Géants de l’âge de glace
19.00
C à vous le
meilleur
20.05
Histoire classée
20.35Échappées belles
de Laurent Bouit
22.05Une vie ailleurs
de Jérôme Korkikian Par conviction
ou par choix professionnel, il existe des hommes et des
femmes qui vivent différemment de la plupart d’entre nous.
La Vie du Rail –
janvier 2014


�
Télévision
�
Cinéma
�
Théâtre
�
Radio
�
Internet
�
Musique
�
festival de jazz diffusées sur plusieurs écrans
plats, ou profiter d’un concert.
Ce mariage de la musique et de la gastro-
nomie devrait séduire les voyageurs et les
riverains, selon les organisateurs du Mon-
treux Jazz Festival qui ont inauguré leur
première enseigne française au cœur de la
capitale le 20novembre dernier.
«Après
Zurich, Genève et Londres, le fameux festival
de jazz créé par Claude Nobs, décédé l’été
dernier, se devait d’ouvrir ses portes à Paris,
puisque le festival et Paris ont toujours été in-
timement liés»
, soulignait dans son speech
Mathieu Jaton, directeur de ce festival qui
fait vibrer la Riviera suisse chaque été en
juillet depuis bientôt cinquante ans. L’ou-
verture d’un autre Montreux Jazz Café est
d’ores et déjà prévue en 2015 à l’École po-
lytechnique fédérale de Lausanne, dans le
cadre du projet de numérisation des
sur laviedurail.com/tv
Mathieu Lee VIGNEAUX/SNCF
Sur les murs, une sélection d’af�ches du festival. Sur la carte, un clin d’œil à des artistes qui ont
joué à Montreux: on peut commander un BB cheeseburger en hommage au bluesman BB King
ou un Ella’s cheescake aux mûres en référence à la grande Ella Fitzgerald.
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.25
côté de chez vous
13.35
Météo
13.40
Mentalist
14.35
Mentalist
15.25
Les experts : Miami
16.20
Les experts : Miami
17.05
Les experts : Miami
18.00
Sept à huit
20.00
Le journal
20.50Le transporteur III
Spécialiste incontesté des livraisons
à haut risque, Frank se voit contraint, sous la menace, de convoyer
deux sacs imposants et une jeune Ukrainienne jusqu’à Odessa…
22.55Esprits criminels
Avec : Shemar Moore. Alors qu’une
quatrième femme vient de disparaître en l’espace de quelques
mois, kidnappée par un tueur en série, l’agent spécial Gideon,
l’un des meilleurs profilers du FBI, est appelé à reprendre
du service pour retrouver le tueur avant qu’il ne supprime
celle-ci…
4 épisodes
12.45
Le 12.45
13.05
Maison à vendre
14.40
Recherche
appartement ou maison
16.20
D&CO
17.15
66 minutes
19.45
Le 19.45
20.05
20.40
Sport 6
20.50Zone interdite
Pour faire face à des fins de mois dif-
ficiles, de plus en plus de Français choisissent de se serrer les
coudes plutôt que la ceinture pour vivre mieux.
23.00Enquête exclusive
présenté par Bernard De la
Villardière
Télé-dimanche
5 janvier
France 2
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le dimanche
14.05
Météo, point route
14.15
Vivement dimanche
16.25
Grandeurs nature
17.30
Stade 2
18.50
Vivement dimanche
prochain
20.00
Journal de 20 h
20.30
20h30, le dimanche
20.45Le hérisson
Avec : Josiane Balasko. Dans un
immeuble bourgeois parisien, la rencontre insolite entre Paloma,
petite fille de 11 ans redoutablement intelligente et suicidaire, de
Renée Michel, concierge discrète, revêche et solitaire, et de
Monsieur Kakuro Ozu, un riche et énigmatique japonais.
22.25Non élucidé
présenté par Arnaud Poivre d’Arvor,
Jean-Marc Bloch.
France 3
14.05
Football : Coupe de France
16.45
En course sur France
17.00
Les chansons d’abord
17.55
Questions pour un super
champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45Jackson Brodie, détective privé
Avec : Jason
Isaacs. Après avoir rendu visite à sa fille Marlee en Nouvelle-
Zélande, Jackson « planque » pour un contrat très particulier qui
tourne mal. De retour à Edimbourg, il sauve un chien et ren-
contre une jeune femme, Hope, qui lui demande d’enquêter sur
ses parents biologiques.
22.15Jackson Brodie, détective privé
Avec : Jason
Isaacs, Natasha Little. La première affaire concerne la
mystérieuse disparition d’Olivia Land, âgée de 5 ans, survenue
30 ans plus tôt.
Canal +
12.20
L’année du zapping 2013 (C)
15.15
L’année du zapping
15.35
Luther
16.25
Luther
17.15
Luther
18.10
Luther
19.05
La semaine du zapping (C)
19.30
Zinedine Zidane :
Nouvelle vie (C)
20.25
Rugby : Top 14 (C)
20.45Rugby : Toulouse / Clermont
Après leur exploit, les
Castrais, champions en titre, confirmeront-ils leur statut ? En
face, les favoris partent en reconquête tandis que d’autres
grands noms veulent briller à nouveau et que les promus
Oyonnax et Brive retrouvent l’élite.
22.50Au-delà des collines
de Cristian Mungiu Avec :
Cosmina Stratan, Cristina Flutur Alina revient d’Allemagne pour
y emmener Voichita, la seule personne qu’elle ait jamais aimée
et qui l’ait jamais aimée.
France 5
12.35
Audrey Hepburn
13.30
Venise, trésor d’îles
14.40
Splendeurs d’Hawaii
15.35
Une journée au Mont Saint-Michel
16.30
Louis de Funès ou le pouvoir de faire rire
17.30
Les
plus beaux gâteaux du monde
19.00
On n’est pas que des
cobayes !
20.00
Gros plan sur la nature
20.35Les routes de l’impossible
C’est un pays qui
officiellement n’existe pas, n’est mentionné sur aucune carte.
22.20Les Français et le rire
�
Télévision
�
Cinéma
�
Théâtre
�
Radio
�
Internet
�
Musique
�
La Vie du Rail –
janvier 2014


sur laviedurail.com/tv
archives du festival. Mais pas question tou-
tefois de s’étendre à tout va,
«l’objectif
n’étant pas de devenir un nouveau Hard Rock
Café.»
De la musique en gare, ce n’est pas nou-
veau. On connaissait déjà les pianos en
libre service installés par Gares &
Connexions. Mais le Montreux Jazz Café
offre aux voyageurs
«un espace de détente
glamour et jazzy où se restaurer, où écouter
de la musique dans d’excellentes conditions»
expliquent Laurent Buri, directeur du Mon-
treux Jazz Café, et Gérard d’Onofrio, di-
recteur général de SSP, la société conces-
sionnaire du restaurant. L’ambition affichée
de ce café-concept inédit est aussi de faire
découvrir de nouveaux artistes de la scène
francophone tout au long de l’année. Le
soir de l’inauguration, trois jeunes artistes
talentueux ont donc ouvert les festivités.
Tout d’abord, le jeune pianiste mauricien
Jerry Leonide, vainqueur du concours
Piano 2013 du festival, accompagné de son
batteur Johnny Joseph. Le duo a rapide-
ment fait monter la température dans l’en-
ceinte du café, tandis que sur les quais de la
gare, le thermomètre affichait un timide
8°C… Sur son
«piano magique»,
dixit Ma-
thieu Jaton, Leonide a enchaîné les thèmes
de jazz les plus rythmés et les plus fous,
épaulé par Joseph qui caressait, tambouri-
nait, frottait, faisait claquer cymbales, toms
et charleston. Le songwriter Bastian Baker
leur a succédé sur la scène, pour offrir à ce
public d’un soir un live plus cool et posé.
Enfin, Manu Lanvin (le fils du comédien
Gérard Lanvin), guitariste et chanteur, a fait
remonter la fièvre avec un show 100%
électrique, alternant reprises (
Gloria
de Van
Morrison,
You Can’t Always Get What You
Want
des Rolling Stones) et compositions
personnelles. Tout cela est de bon augure
pour la suite.
Anne JEANTET-LECLERC
Montreux Jazz Café, Gare de Lyon, Hall 1,
Paris XII
. Ouvert de 7h30 à minuit, tous
les jours.
L’ambition af�chée est aussi de faire découvrir
de nouveaux artistes tout au long de l’année.
Mathieu Lee VIGNEAUX/SNCF
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
Le journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.50
Météo
13.55
Les feux de l’amour
14.55
Le lycée de la honte
16.35
déco
17.25
Bienvenue chez nous
18.20
Une famille en or
19.05
Le juste prix
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.35
Météo
20.40
Nos chers voisins
20.45
C’est Canteloup
20.50Benjamin Gates et le livre des secrets
de Jon
Turteltaub Avec : Nicolas Cage, Diane Kruger Lorsqu’une page
manquante du journal de l’assassin d’Abraham Lincoln
réapparaît, tout indique que l’arrière grand père de Benjamin
Gates aurait joué un rôle clé dans cette conspiration.
23.20Mentalist
de Chris Long. Avec : Simon Baker, Robin
Tunney.
3 épisodes
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
Dangereuse alchimie
15.40
Body of
proof
16.25
Les Reines du shopping
17.30
Un dîner presque
parfait
18.40
100% Mag
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de
ménages
20.50Star Wars épisode 1 : la menace fantôme
Avec
: Ewan McGregor. La Fédération veut imposer par la force sa
main-mise sur les échanges commerciaux interstellaires.
Télé-mardi
7 janvier
France 2
14.05
Toute une histoire
15.45
Comment ça va bien !
17.00
Dans la peau d’un chef
17.50
Mot de passe
18.20
passe
18.55
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.40
Parents mode d’emploi
20.45Aznavour
Pour la première fois, Charles Aznavour
accepte de se livrer. Il parle de son enfance, de ses premiers pas
sur les planches à seulement 9 ans, de ses parents et de leur
rôle dans la Résistance.
22.30Infrarouge
Qui étaient les hommes qui organisèrent
et pratiquèrent l’assassinat de masse des Juifs, des Tziganes et
des prisonniers soviétiques ? D’où venaient-ils ?
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.45
Keno
13.55
Un cas pour deux
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
19/20
20.00
Tout le sport
20.05
Le journal du Dakar
20.15
Plus belle la vie
20.45Famille d’accueil
de Claire De la Rochefoucauld
Avec : Christian Charmetant, Virginie Lemoine Lola, 14 ans, est
une enfant star. Adulée dans les cours de récré, elle cumule
disques d’or et tournées françaises. Sa mère, qui semble satis-
faire par procuration ses rêves de gloire et de richesse, en
oublie les fondamentaux d’une bonne éducation.
21.40Famille d’accueil
Avec : Virginie Lemoine…
Canal +
12.45
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.00
J’enrage de son
absence
15.40
Zapping
15.45
Les nouveaux explorateurs
16.40
L’âge de glace 4 : la dérive des continents
18.05
Zapping
18.10
Le before du grand journal (C)
18.45
Le JT de
Canal+ (C)
19.10
Le grand journal (C)
20.05
Le grand jour-
nal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Une nouvelle chance
de Robert Lorenz Avec : Clint
Eastwood, Amy Adams Depuis plusieurs décennies, Gus Lobel
n’a pas son pareil pour repérer les meilleurs joueurs de
base-ball, mais, bien qu’il s’en défende, le poids des années
commence à se faire sentir.
22.45Après mai
de Olivier Assayas. Avec : Lola Créton,
Clément Métayer Région parisienne, début des années 70.
France 5
13.00
Echo et les éléphants d’Amboseli
13.40
Le magazine de
la santé
14.35
Allo, docteurs
15.05
Des trains pas comme les
autres
15.35
Porteur sur la route des Incas
16.35
Foie gras,
une tradition en péril
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Entrée libre
20.35L’amour à perpète
de Marion Bonhommet. Kahina, 42
ans, passe tous ses week-ends loin de chez elle et de ses enfants.
21.45Indiens d’Amazonie, le dernier combat
VOS SOIRÉES DU 4 JANVIER AU 10 JANVIER
20.45
Les aventures du jeune
Indiana Jones
série
22.15
Les aventures du jeune
Indiana Jones
série
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.10
Les Simpson
série, 5 ép.
22.20
Enquête d’action
mag.
0.10
Enquête d’action
1.00
Météo
20.45
Les rebelles de la forêt 3
téléfilm
22.10
Les rebelles de la forêt 2
téléfilm
20.45
Série
New York section criminelle
Avec Vincent
D’Onofrio,
Kathryn Erbe,
Julianne
Nicholson
20.50
Le grand zap de l’année
emission
22.50
Le zap
emission
0.30
Programmes de nuit
20.45
La princesse et le poney
téléfilm
22.20
American Voice
Avec Nina Dobrev
20.45
Sociétés secrètes – 1/3
21.35
Sociétés secrètes – 2/3
22.25
Sociétés secrètes – 3/3
23.25
Bettie Page se dévoile
20.50
La couleur de la justice
téléfilm
22.30
L’empreinte du justicier
téléfilm
19.40
Stargate SG-1
20.50
Stars et magie
emission
22.20
Stars et magie
emission
23.50
Stars et magie
emission
20.45
La somme de toutes les
peurs
Avec Ben Affleck
22.35
Un crime dans la tête
Avec Denzel Washington
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Beauty & the beast
série
21.25
Beauty & the beast
série
22.15
Beauty & the beast
série
22.55
Beauty & the beast
série
20.45
Confessions intimes
mag.
22.30
Confessions intimes
mag.
0.10
Mini-Miss, qui sera la plus
belle ?
20.45
Série
New York police judiciaire
Avec Sam
Waterston,
Jesse L Martin,
Jeremy Sisto
20.50
Nouvelle star
emission
23.20
Fantasmes inavouables
téléfilm
1.00
Programmes de nuit
20.45
La fille de d’Artagnan
Avec Sophie Marceau
23.00
Robin des bois, naissance
d’un héros
20.40
Silex and the city
20.45
La maison aux esprits
Avec Winona Ryder
23.05
Contes de la virginité
20.50
Quelqu’un de bien
Avec Patrick Timsit
22.40
Midnight express
Avec Brad Davis
20.50
S.O.S. fantômes
Avec Bill
Murray
22.45
Phénomène paranormal
20.45
Piège en haute mer
Avec Steven Seagal
22.25
Arn, le chevalier du temple
téléfilm
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Pulp fiction
Avec John Travolta
23.20
Point break
Avec Patrick Swayze
19.55
VDM
20.45
Super Nanny
emission
22.30
Super Nanny
emission
0.10
Tous différents
20.45
Le flic de Beverly Hills
Avec Eddie
Murphy, Judge
Reinhold, John
Ashton
19.00
Friends
série, 4 ép.
20.50
Commissaire Moulin
série
22.30
Commissaire Moulin
série
0.10
Programmes de nuit
20.45
Les frangines
téléfilm
22.20
Un nouveau départ pour la
coccinelle
téléfilm
23.50
G ciné
20.50
The Hi-Lo country
Avec Penélope Cruz
22.40
Rashômon
Avec Toshiro Mifune
20.50
Seraphim falls
Avec Liam Neeson
22.50
Snake eyes
Avec Nicolas Cage
20.50
Crimes sur la Côte d’Azur
22.35
Crimes en Midi-Pyrénées
20.45
Douaniers au cœur de
l’action
21.45
Douaniers au cœur de
l’action
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Le convoi de l’extrême :
l’hiver de tous les dangers
21.35
Le convoi de l’extrême :
l’hiver de tous les dangers
19.55
VDM
20.45
Mary à tout prix
Avec Cameron Diaz
22.45
Impact final
téléfilm
20.45
Mag.
90’ Enquêtes
Présenté par
Carole
Rousseau
20.50
Ciel de glace
téléfilm
22.30
Ghost Quake, la secte
oubliée
téléfilm
0.05
Programmes de nuit
20.45
La reine des neiges
22.05
Les voyages de Gulliver
téléfilm
23.40
Les voyages de Gulliver
20.50
La fin du poisson à foison ?
21.55
Heureux comme un poisson
dans l’eau
20.50
L’évadé D’alcatraz
Avec Clint
Eastwood
22.50
Duel
Avec Dennis Weaver
0.25
Programmes de nuit
20.50
Fast and furious : Tokyo
drift
Avec Lucas Black
22.40
Scary movie
Avec Anna
Faris
20.45
Flashpoint
série
21.25
Flashpoint
série
22.05
Flashpoint
série
22.45
Flashpoint
série
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Arrête-moi si tu peux
Avec Leonardo DiCaprio
23.15
Enquête d’action
mag.
1.20
Météo
20.45
Daredevil
Avec Ben Affleck
22.30
The walking dead
série
23.25
The walking dead
série
0.20
The walking dead
série
20.45
Le chantage
Avec Pierce
Brosnan, Maria
Bello, Gerard
Butler
20.50
À la folie… pas du tout
Avec Audrey Tautou
22.35
L’homme sans ombre 2
téléfilm
20.45
Famille décomposée
téléfilm
22.25
Le petit magicien
0.00
Redoutables créatures
0.30
Redoutables créatures
20.45
Tout est vrai (ou presque)
20.50
DCI Banks
série
22.20
Germes tueurs
23.10
L’âge adulte
20.50
Nouvelle star
emission
23.30
Nouvelle star, ça continue
emission
0.20
Programmes de nuit
19.45
Stargate SG-1
20.50
Tellement Vrai
mag.
22.35
Tellement Vrai
mag.
0.15
Tellement Vrai
mag.
20.45
Les Chevaliers du Fiel dans
 » La brigade des feuilles  »
22.15
Ces animaux qui nous font
rire
emission
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Enquête d’action
mag.
22.40
Enquête d’action
mag.
23.50
Enquête d’action
mag.
1.40
Enquête d’action
mag.
20.45
Falling skies
série
21.35
Falling skies
série
22.25
Falling skies
série
23.15
Falling skies
série
20.45
Série
Les experts : Manhattan
Avec Gary
Sinise, Mélina
Kanakaredes,
Eddie Cahill
20.50
Pretty little liars
série
21.35
Pretty little liars
série
22.20
Pretty little liars
série
23.05
Pretty little liars
série
20.45
L’école des fans, nouvelle
génération
emission
21.45
L’école des fans, nouvelle
génération
emission
20.45
Tout est vrai (ou presque)
20.50
La partition de la mort
téléfilm
22.20
Stockholm express
téléfilm
20.30
D8 le JT
20.50
Au coeur de l’enquête
22.40
Au coeur de l’enquête
0.10
Au coeur de l’enquête
19.45
Stargate SG-1
20.50
Sauveur Giordano
série
22.35
Sauveur Giordano
série
0.20
Sauveur Giordano
série
20.45
L’amour aux trousses
Avec Jean Dujardin
22.15
Le clan des divorcées
spectacle
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
La belle et ses princes
presque charmants : la
revanche des prétendants
22.25
Relooking extrême
20.45
Baby boom
22.25
Baby Boom
0.25
Obèses : perte de poids
extrême
20.45
Emission
Les 100 plus grands
Présenté par
Jean-Pierre
Foucault
20.50
Ultime vengeance
téléfilm
22.25
Détention
téléfilm
0.10
Programmes de nuit
20.45
L’instit
série
22.25
L’instit
série
23.55
L’instit
série
1.25
G ciné
20.50
Noce blanche
Avec Bruno Cremer
22.20
Mark Lombardi – Artiste
conspirateur
20.50
En quête d’actualité
22.35
En quête d’actualité
23.30
En quête d’actualité
0.20
En quête d’actualité
20.50
Alphas
série, 3 ép.
23.25
Frankenfish : terreur dans
les Bayous
1.00
Poker
�
La Vie du Rail –
janvier 2014
D
ouze associations de la ré-
gion Champagne-Ardenne
viennent d’être consacrées par
la
Fondation SNCF
qui décer-
nait ses Prix et Coups de cœur
solidaires à Reims, le 5dé-
cembre dernier. En présence de
Marianne Eshet, déléguée gé-
nérale de la fondation, Patrick
Auvrèle, directeur régional
SNCF, a remis leurs prix aux
associations récompensées.
Quatre d’entre elles sont aidées
dans le cadre du programme
Entre les lignes, la prévention
de l’illettrisme: Autisme Marne
(Reims), Les Francas 52
(Reims), Initiales (Chaumont),
Maison pour tous, un nouveau
monde (Arcis-sur-Aube). Les
Coups de cœur solidaires, eux,
mettent en avant l’engagement
des cheminots actifs ou retrai-
tés qui ont choisi de s’investir
dans un projet associatif. Les
huit associations qui bénéfi-
cient d’un soutien financier
sont: Femmes Relais 08
(Sedan), Club Léo-Lagrange
de Saint-Dizier, Le Jardin de
cocagne de la Barbuise (Saint-
Étienne-sous-Barbuise), Les Pe-
tits Musiciens (Reims), l’Asso-
ciation Mobilité Insertion
Emploi (Sedan), le Centre des
sports nautiques d’Asfeld, les
Jeunes d’Eurville-Bienville et
Épernay Jumelages. Au final,
c’est une dotation globale de
30000euros qui a été attri-
buée par la Fondation SNCF
pour cette région.
Le «vivre ensemble»,
un autre axe d’action
Un autre axe de la fondation est
le Mieux vivre ensemble. Pour
cet appel à projets, la fondation
s’est de nouveau appuyée sur le
Réseau national des maisons des
associations pour faire émerger
des initiatives coproduites.
«Dif-
férences de génération ou de
culture, mixité filles-garçons, per-
sonnes handicapées et personnes
valides… Il s’agit de projets de na-
ture à faire tomber les barrières et
à permettre aux jeunes de s’ouvrir
aux autres»
, résume Marianne
Eshet, déléguée générale de la
Savoir lire et mieux vivre ensemble
grâce à la
Fondation SNCF
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Entre les lignes: 600 projets par an
Avec 600 projets soutenus en cinq ans, et un million d’euros engagés
chaque année, la Fondation SNCF est un mécène majeur de la pré-
vention de l’illettrisme en France, Grande cause nationale 2013.
© Barbara GROSSMAN
L’axe Entre les lignes de la Fondation SNCF ou comment miser sur la prévention pour lutter contre l’illettrisme.
fondation
(lire l’encadré Vivre en-
semble…)
. Sur les 77projets re-
pérés en 2013, 44 ont été sélec-
tionnés et soutenus à hauteur
de 226400euros au total.
Lancé en 2012, l’appel à projets
aura permis, en l’espace de deux
ans seulement, de contribuer à
la réalisation de 80 projets de
partage des différences qui tou-
cheront près de 7000jeunes.
Anne JEANTET-LECLERC
Pour en savoir plus:
www.fondation-sncf.org
C
hristian Galtier, cheminot re-
traité, est un ancien des ateliers
SNCF de Périgueux. À la re-
traite depuis le 30septembre
1976 – il a terminé comme
chef d’atelier – depuis, il n’a eu
de cesse d’aller à la rencontre
des adolescents dans les col-
lèges et les lycées pour témoi-
gner sur la Seconde Guerre
mondiale et la Résistance.
mes jeunes auditeurs, plus que ja-
mais en quête de valeurs suscep-
tibles de donner un sens à la vie et
de constituer les fondements d’une
société vraiment humaine, il y a
un mot qui me revient plus sou-
vent que d’autres: liberté!»
Pour lui, tout a commencé en
1943. Le jeune manœuvre
commet quelques sabotages:
mettre de la pâte à émeri sur
les roulements des boîtes d’es-
sieux, ne pas fixer correctement
les rivets tenant les parois des
wagons, etc.
«C’était la rage au
cœur que nous détruisions notre
outil de travail, car nous aimions
notre métier et nous étions fiers
d’être cheminots»
, se souvient-
il. Mais un jour, Georges Félix,
le chef du bureau du person-
nel, le convoque.
«Vous êtes en
danger, la milice et la Gestapo
vous recherchent,
lui dit ce der-
nier.
Je vous mute tout de suite
aux ateliers de Brive.»
Sur-
prise… Georges Félix était en
réalité le «lieutenant Pasteur»,
le chef départemental de Résis-
tance Fer.
«C’était le monde du
silence. On sentait quand et où il
ne fallait pas aller, et où et quand
il fallait se taire.»
Recherché par
les Allemands, il se cache dans
un camion en partance pour
Périgueux. Le poids lourd est
arrêté par les miliciens, qui ne
vérifient pas la marchandise et,
plus loin, par les résistants qui
le délogent
manu militari
«Ils
m’avaient pris pour un collabo.
Je n’avais que ma carte de circu-
lation SNCF sur moi, ils étaient
prêts à me fusiller sur place. Heu-
reusement, Coco Roche, un che-
minot responsable de la résistance
dans ce secteur, m’a reconnu.»
Pour Christian, plus de doute:
il va prendre le maquis! Il in-
tègre le groupe FTP Rico, sous
le nom de D’Artagnan.
« Nous
étions conscients du danger. Mal
équipés, nous dormions à la belle
étoile. Nous subissions les poux et
la gale, nous mangions très mal.
Mais cette vie clandestine était
plutôt excitante. »
Le 19août 1944, Périgueux est
libéré et Christian Galtier s’en-
gage dans l’armée. Il est blessé
par les éclats d’une grenade
à Vendays-Montalivet, en Gi-
ronde, le 26décembre 1944,
«au lendemain de Noël. Ce
n’était que souffrances et plaintes,
les soins tardant à venir, les pâles
sourires des infirmières et de
l’aumônier accompagnant jusqu’à
leurs derniers soupirs tous ces
jeunes de 20 ans qui appelaient
désespérément leur mère avant
de rendre l’âme.»
Rétabli, il
repart chasser l’ennemi nazi
jusqu’en Allemagne.
Christian Galtier terminera la
guerre au grade de chef du
corps franc du 2
Bataillon du
VIII
Régiment d’Infanterie. Et
le 17septembre 1945, il re-
trouvera «ses» ateliers en tant
qu’ouvrier auxiliaire.
Bernard CHUBILLEAU
La Vie du Rail –
janvier 2014


Vivre ensemble
en partageant
nos différences
Dans le cadre de l’axe Vivre en-
semble, la Fondation SNCF se
mobilise pour
«permettre aux
jeunes de s’ouvrir aux autres, par-
tager pour aller au-delà des idées
reçues, s’enrichir des différences,
mais aussi trouver leur place
dans la société»
, peut-on lire sur
le site Internet de la fondation
(www.fondation-sncf.org)
. Elle
souhaite agir plus spécifiquement
sur
«les différences susceptibles
d’empêcher ou de rompre les
liens entre les personnes – âge,
sexe, handicap ou non, culture,
et donc de les mettre en difficulté,
d’engendrer des discrimina-
tions»
. La fondation a choisi de
soutenir des projets qui permet-
tent aux jeunes
«de rencontrer
des personnes qu’ils ne côtoient
pas habituellement et, surtout, de
partager des activités avec elles
pour aller au-delà des idées re-
çues, s’enrichir des différences,
mais aussi trouver leur place dans
la société.»
Ce peut être, par
exemple, l’organisation d’un
spectacle avec des personnes
malentendantes ou sourdes, des
rencontres autour du patrimoine
culinaire entre des jeunes des
quartiers populaires et des agri-
culteurs, un «Café des âges»,
lieu de rencontres et de débats
intergénérationnels…
Profil.
Christian Galtier, pour la liberté
Bernard CHUBILLEAU
La carte du combattant et les anciens d’AFN
L’Association nationale des cheminots anciens combattants informe les anciens militaires appelés en Afrique
du Nord que, à partir du 1
janvier 2014, la carte du combattant sera attribuée à tous ceux qui pourront justifier
de quatre mois de présence durant une période englobant la date du 2 juillet 1962.
�
Rens.:
ANCAC, 9, rue de Château-Landon, 75010 Paris. Tél.: 01 42 05 12 13. E-mail: ancac@cegetel.net
«Lorsque je m’adresse à mes jeunes auditeurs
des collèges et des lycées,
le mot qui revient le plus souvent est: “Liberté”»
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La Vie du Rail
janvier 2014
Les mots fléchés de Michel Baudoin
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Les mots croisés
d’Alain Giusti
Solutions du numéro précédent
FMA
MBB
PETITPAPANOEL
TACHEDESONA
PECHERESSEVS
CHEMINEERAP
CHALETMUNICH
RISIDOREHE
JEANFOUIDEM
TEESETAGERE
AIRRTLDEMIS
EOLIEAREN
INSUCHRISTO
NOELEMEUTES
NELSONMANDELA
162543879
438967125
597182463
243796518
751328946
689415732
376854291
814239657
925671384
692147853
457683129
318592746
235769418
876214935
941835267
129358674
564971382
783426591
VII
VIII
HORIZONTALEMENT
Virera de bord.
Chou-navet dont
on a fait pourtant chou gras.
Quand
on y met le pied il faut poursuivre.
Première page.
IV.
Possessifs. Ne se lais-
se pas désigner.
V.
Saint tout retourné.
Cœur de rein. Pente.
N’avance plus.
Poussière du menuisier.
Le quidam.
Fait démonstration.
Symbole. Tel
mais pas tel. Sur le plancher des vaches.
IX.
Téloche. Le petit d’oie.
Extraite de
la fève de Calabar. Abréviation.
VERTICALEMENT
Émotion dans la voix. Pronominal.
Sont pour le moins brillantes.
famille s’y met près. Entre le ciel et l’eau
dit la chanson.
Sans fruit. Désinence.
Lui ne fait pas feu de tout bois…
Pas à chaque coin de rue. Baptisé
l’«Ancien » ou le « Censeur ».
Prises
de sang. Contact rapproché.
Liquide
vital. Ne sent pas la rose.
Homme de
couleur. Possessif.
Est plus ou
moins bien disposé.
Diabolique
La Vie du Rail
janvier 2014
AGENDA
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RENDEZ-VOUS
Salon toutes collections
à Aveizieux (Loire)
Salle polyvalente, le
samedi 11
et le
di-
manche 12 janvier
, exposition de modé-
lisme multidiscipline et jouets anciens, avec
bourse d’échanges, dans la salle polyvalente
(route de Saint-Étienne). Ouverture de 10
à 18h le samedi et de 9 à 17h le dimanche.
Entrée à 3
, gratuit -5 ans accompagnés.
Renseignements: 0611549761.
philcharbonnier@orange.fr
Bourse de modèles réduits
Saint-Nicolas-lez-Arras
(Pas-de-Calais).
Le
dimanche 12 janvier
, salle Bonne-Hu-
meur de 9 à 17h, échanges, achats, ventes
de modèles réduits. Entrée 2
. Gratuit -12
ans accompagnés.
Renseignements: 06 11 21 80 91 ou
railclubmediolanais.jimdo.com
Salon du jouet à Congis-sur-
Thérouanne (Seine-et-Marne)
Le dimanche 12janvier, de 9 à 16h, dans la
salle des fêtes, salon du jouet organisé par
l’Association pour la sauvegarde de l’église
Saint-Remi. À noter qu’il y aura un atelier
de remontage, réparation et estimation de
poupées anciennes. Entrée à 2
Renseignements: 0607685911 ou
06 81 22 22 64.
Expo bourse Beuvry-la-Forêt
(Nord)
Organisée par France-Autorails, en colla-
boration avec Les Ch’tis Débrouillards Beu-
vrygeois, exposition bourse de modélisme
ferroviaire, miniatures automobiles, minia-
tures agricoles, jouets anciens, maquettes…
Le dimanche 19 janvier, de 9 à 18h, salle
des sports Albert-Ricquier (Complexe spor-
tif. Rue de l’Ancienne-Poste). Entrée 2
gratuit -12 ans accompagné d’un adulte.
Renseignements: 0320929677 ou
0666522524.
VOYAGES
Tours et Nantes avec la
FACS…
Plus que quelques jours pour s’inscrire au
week-end des
samedi 15
et
dimanche16
mars
, où la FACS propose de découvrir le
nouveau réseau de trams à Tours et des
trams-trains Nantes – Châteaubriant qui se-
ront inaugurés le 28 février.
Le 15 au matin, parcours sur les trams de
Tours puis départ pour Angers, découverte
de son nouveau réseau de trams, visite du
site de l’association du Petit Anjou, nuit à
Angers.
Le 16 au matin, traversée de Nantes avec la
motrice tramway 144 puis départ en tram-
train pour Châteaubriant (repas et visites),
visite libre du réseau de trams nantais.
Possibilité de ne participer qu’à une seule
journée.
Date limite d’inscription le 15 janvier.
… et Naples et ses alentours
Du 6 au 11 avril, la FACS organise un
voyage dans le Mezzogiorno, centré sur
Naples.
Parmi les visites ferroviaires : le Circumvé-
suvien en automotrice spéciale historique,
le Circumflégrea, la ligne d’Avelino au dé-
part de Salerne, le musée national des FS de
Pietrarsa, les dépôts des lignes visitées et
les transports urbains napolitains, métros,
funiculaires et tramways dont une ligne
sera parcourue avec la motrice historique
Sur le plan touristique, visite de Pompéi et
montée au Vésuve, visites à Naples, le cha-
teau de Caserta, promenade en car le long
de la côte Amalfitaine…
Les participants peuvent joindre Naples
comme ils le souhaitent (train, avion ou
autres).
Date limite d’inscription le 1
février.
Renseignements: FACS, BP 20292, 75463 Pa-
ris Cedex10 (joindre une enveloppe timbrée
pour la réponse). Tél. : 01 40 38 39 07 (les
après-midi sauf le mercredi),
voyages.facs@hotmail.fr
Pour figurer dans
l’agenda de
La Vie du Rail
. 01 49 70 12 45.
jose.delattre@laviedurail.com