Description

SUISSE 4,80 FS
PARIS – BARCELONE
Tout le monde
descend à Figueras
TRAM-TRAIN DE MULHOUSE
Arrêt spécial
à la Cité du train
Hausse du TGV
l’écartement différent des rails en-
tre la France et l’Espagne, cette
rupture de charge se traduisant
par des surcoûts pour les opéra-
teurs. Elle nécessitait aussi une
bonne coordination entre les trains
français et espagnols. La longueur
des trains, différente d’un pays à
l’autre (450m autorisés en Es-
pagne contre 750m en France),
ne permettait pas non plus un
transport optimum. Le tunnel du
Perthus et la connexion du port
avec des voies aux normes UIC
mettent fin à cette situation.
«Nous allons passer très vite à des
trains de 600m, puis de 750m.
Jusqu’à présent, le taux de remplis-
sage était de 70% environ. Nous
comptons arriver à un taux de 80,
voire 90% sur des trains de 750m.
Nous allons aussi lancer une troi-
sième fréquence hebdomadaire»,
souligne Philippe Le Petit, direc-
teur général de Naviland Cargo.
De son côté, l’opérateur suisse de
combiné Hupac assure deux al-
lers-retours par semaine entre le
port et Busto en Italie. Tous peu-
vent espérer une meilleure pro-
ductivité du service.
Pour tracter les wagons, la Renfe a
décidé d’utiliser, après adaptation,
quatre machines électriques Sie-
mens S252 et deux diesels CC
(E319). Les Espagnols seront obli-
gés de faire appel à deux machines
pour tracter
1600t, en raison
de la forte décli-
vité dans le tun-
nel (la rampe at-
teint 18‰) et de
la ligne côté espa-
gnol.
«C’est une
performance honorable mais pas ex-
ceptionnelle puisqu’en France, une
seule machine peut tracter 1800t.
Mais la topographie n’est pas la
même en France»,
souligne Fer-
nand Victoria, directeur de la Dé-
légation péninsule ibérique à la di-
rection des Affaires internationales
de Fret SNCF. Des essais doivent
encore être menés d’ici au 21dé-
cembre pour évaluer les perfor-
mances réelles de ces machines.
Si le combiné va profiter de la
nouvelle infrastructure, le fret
conventionnel devrait continuer à
passer par la ligne classique.
«Le
trafic de combiné qui part du port de
Barcelone pour être acheminé
jusqu’aux plateformes des opérateurs
de combiné (ou qui en revient) cor-
respond exactement au réseau UIC,
alors que le fret conventionnel est par
définition diffus. Il doit être dispat-
ché sur des zones où il n’y a pas de
voies UIC»,
explique Fernand Vic-
toria.
Le fret conven-
tionnel nécessi-
tera donc encore
longtemps des
transbordements
aux frontières.
«Le jour où il bas-
culera sur ligne nouvelle UIC, il fau-
dra vérifier que les rampes ne limi-
tent pas trop les capacités de nos
trains»,
note encore Fernand Vic-
toria.
Attention aussi aux tarifs prati-
qués par TP Ferro, concession-
naire de la ligne nouvelle:
650euros en moyenne par train
pour une quarantaine de kilomè-
tres.
«C’est cher rapporté au kilo-
mètre. Mais si on le compare aux
économies permises grâce à la sup-
pression des transbordements et des
opérations de manutention, le coût
est finalement sensiblement équiva-
lent, voire même un peu moins élevé.
Surtout si on prend aussi en compte
le gain de temps: entre 5 et
6heures»,
poursuit le responsa-
ble Fret SNCF.
Restent deux inconnues: les Es-
pagnols devront équiper leurs
trains du système de signalisation
ERTMS, en plus des systèmes es-
pagnol (ASFA) et français (KVB).
Ils pourraient vouloir en répercu-
ter le coût sur le prix de la trac-
tion. Par ailleurs, l’Adif, le ges-
tionnaire espagnol des
infrastructures, devrait également
augmenter ses péages lorsque la
ligne nouvelle sera entièrement
réalisée jusqu’à Barcelone.
Ces nouvelles charges pourraient
peser lourd dans la compétition
avec la route. Trop chères, elles
entraveraient les nouvelles per-
formances du rail, qui laissent
passer des trains plus productifs
de 750m de long, gagnant 5 à
6heures sur les trajets actuels.
Pour donner le coup d’envoi, les
opérateurs de fret lorgnent sur un
trafic de masse pas trop lourd:
l’exportation de voitures neuves
de l’usine Seat du groupe Volks-
wagen au nord-ouest de Barce-
lone. L’usine n’est pas encore reliée
à la voie UIC, mais ce pourrait
n’être qu’une question de temps.
Les responsables politiques cata-
lans regardent ces projets avec
bienveillance.
Lors d’un séminaire début no-
vembre à Barcelone, les acteurs
économiques ont fait part de leur
optimisme.
«Le port veut faire pas-
ser la part de ses acheminements fer-
roviaires à 25 ou 30%, c’est-à-dire
au niveau de Hambourg»,
résume
Olivier Sellnick, le directeur fret
de l’UIC. Les responsables du port
souhaitent faire de l’Espagne une
tête de pont entre l’Afrique et l’Eu-
rope, mais aussi entre l’Asie et
l’Europe. Marseille, le grand
concurrent de Barcelone, n’a qu’à
bien se tenir.
Marie-Hélène POINGT
�
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
PROJECTEUR
19 800 camions/jour
400 wagons/jour
Part de marché du
fret ferroviaire entre
l’Espagne et l’Europe
Total : 65,9 Mt
Total : 237,3 Mt
Péninsule
ibérique/France
Péninsule
ibérique/Europe
(incluant la France et
l’UE)
Route
83%
Mer
16%
Fer
Fer
Route
45%
Mer
54%
«Le port de
Barcelone veut passer
ses acheminements
ferroviaires à 25
ou 30%.»
observatoire transfrontalier Espagne – Portugal (2009) et du trafic dans les Pyrénes Hispano – Français (2010)
Suite de la page 6
L
ors de la mise en service des
lignes nouvelles vers Amsterdam
et Cologne le 13décembre 2009,
Thalys évoquait une hausse de
30% à 40%, aussi bien en trafic
qu’en chiffre d’affaires, dans les
trois ans… Moins d’un an après,
le pari est en passe d’être tenu.
Sur les onze premiers mois d’ex-
ploitation, le chiffre d’affaires est à
la hausse de 42,1% pour Paris –
Bruxelles – Amsterdam, 24,5%
pour Paris – Bruxelles – Cologne.
Ainsi, mettre Cologne et Amster-
dam à près de 3h de Paris, res-
pectivement 3h14 (soit un gain
de 36minutes) et 3h18 (soit un
gain de 51minutes), répond à
une véritable attente.
Comme le résume Olivier Poitre-
naud, patron de Thalys Interna-
tional,
«l’accélération a rencontré
son public, les routes longues ont des
taux de développement extrêmement
forts et la barre des 3h15 a joué son
effet.»
Quelque 10% des passa-
gers supplémentaires sont issus
du report de l’aérien, auxquels
s’ajoutent 90% de nouveaux
voyageurs ou de personnes qui
auraient pris leur voiture. Et entre
Paris et Amsterdam, les hommes
d’affaires sont nettement plus
nombreux, sur une ligne
jusqu’alors prisée avant tout par
une clientèle Loisirs, ce qui per-
met un certain
«rééquilibrage»
entre ces clientèles.
Tout cela amène naturellement un
nouvel équilibre entre air et fer:
entre Paris et Amsterdam, la part
de marché de l’aérien (contre le
ferroviaire) passe de 24,9%
contre 75,1% dans les neufs pre-
miers mois de 2009 à 21,5%
contre 78,5% sur la même pé-
riode de 2010. Entre Paris et Co-
logne, on passe de 36,6% contre
63,4% à 35,3% contre 64,7%
en faveur du ferroviaire.
Le succès de ces
«liaisons
longues»
est un élément majeur
pour expliquer la bonne santé fi-
nancière de Thalys, avec une
croissance du chiffre d’affaires de
13,1% sur les onze premiers
mois d’exploitation.
Pour répondre à l’accroissement
des demandes de voyages, l’aug-
mentation progressive des fré-
quences quotidiennes entre Paris
et Amsterdam va se poursuivre.
Il y en avait six en 2009, il y a un
dixième aller-retour depuis ce
12décembre.
«C’est une nouvelle
étape et la limite du marché. Nous
atteignons le niveau optimal d’utili-
sation du parc»,
souligne Olivier
Poitrenaud. Un parc dont la flotte
en service a bénéficié d’une réno-
vation complète, et d’une
«méta-
morphose»
engagée en jan-
vier2008, avec les nouveaux
uniformes, la nouvelle restaura-
tion et le WiFi à bord.
P. G.
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
�
Thalys.
Vers Amsterdam et Cologne, un trafic en bonne voie
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
THALYS
RATP.
La CFDT et FO sauvent leur représentativité
U
n recul de la CGT, qui reste
toutefois, de loin, le premier syn-
dicat de l’entreprise. Une forte per-
cée de SUD, qui double son score.
La CFDT et FO qui passent,
in ex-
tremis,
la barre des 10% leur as-
surant une représentativité au sein
de l’entreprise. (Pour cela, il a
même fallu un recomptage des
voix au département Bus et re-
porter l’annonce des résultats dé-
finitifs au 3décembre). Ce sont
les trois leçons principales des der-
nières élections professionnelles à
la RATP. Avec 44377inscrits, elles
étaient marquées par la prise en
compte pour la première fois,
comme à la SNCF, des nouvelles
règles sur la représentativité syn-
dicale obligatoire pour participer
aux négociations collectives dans
l’entreprise.
Ces élections se sont tenues dans
un contexte relativement tendu
entre SUD et les autres syndicats,
après le dépôt en novembre par
SUD d’une plainte contre X pour
abus de confiance suite à un audit
interne à la Régie sur les moyens
accordés aux syndicats. Une ac-
tion jugée avant tout comme pré-
électorale par l’ensemble des au-
tres syndicats.
Avec 33,90%, la CGT confirme
sa première place tout en cédant
du terrain. La baisse de ses suf-
frages est d’environ 3%. En se-
conde position avec 25,73%,
l’UNSA est confortée. Sa progres-
sion est supérieure à 4,5%. À re-
lativiser toutefois, puisque ce syn-
dicat a bénéficié en janvier dernier
de l‘affiliation des Indépendants
en vue de ces élections. Ils avaient
obtenu 8,7% de suffrages lors du
dernier scrutin de 2006. C’est en
fait SUD qui réalise la meilleure
percée, avec 14,09% des voix
contre 6,71%, devenant ainsi le
troisième syndicat au sein de l’en-
treprise.
Si les Indépendants avaient choisi
de rejoindre l’UNSA pour conti-
nuer à être représentés, la CFDT et
FO jouaient leur avenir dans ce
scrutin. Un jeu très serré, puisque
les deux syndicats étaient sous la
barre des 10% en 2006, mais ga-
gné: FO passe de 8,75% à
10,06%, et la CFDT de 9,72% à
10,12%. En chute libre avec
moins de 1% des suffrages, la
CFTC passe à la trappe. Quant à la
CFE-CGC, son score est en légère
baisse avec 5,20% des suffrages,
mais elle bénéficie de 18,32% des
voix dans l’encadrement, à 27%
et 13% dans les collèges maîtrise
et cadres, là où se mesure la re-
présentativité de cette organisation
de l’encadrement.
Si elle se garde de tout commen-
taire, la direction de la RATP n’est
sans doute pas mécontente de voir
rester dans les négociations FO et
la CFDT, susceptibles de repré-
senter un pôle réformiste derrière
l’UNSA, histoire de faire un
contrepoids à la CGT et, essen-
tiellement, à SUD.
P. G.
Une rame Thalys en gare d’Anvers, sur la liaison Paris –
Bruxelles – Amsterdam.
L
es habitants du Sud-Ouest se
déclarent à 89% favorables ou
très favorables aux LGV Bordeaux
– Toulouse et Bordeaux – Espagne.
Les résultats du sondage Ifop dans
les huit départe-
ments concernés
sont sans ambi-
guïté.
«Ce signal
fort»
encourage
RFF, qui a com-
mandé l’enquête,
et ses partenaires, sur l’opportu-
nité de leur construction.
Avec respectivement 96, 93 et
92%, ce sont les habitants du
Tarn-et-Garonne, de Haute-Ga-
ronne et de Gironde qui sont les
plus enthousiastes. Des scores de
78% et 76% sont atteints dans
les deux départements pourtant
les plus contestataires, les Pyré-
nées-Atlantiques et le Lot-et-
Garonne. L’amélioration du réseau,
la rapidité et le gain de temps sont
les principales rai-
sons d’adhésion
au projet. Quant
aux éléments de
rejet, ils concer-
nent l’impact sur
les zones habitées
(9%), le paysage (6%), les nui-
sances sonores (2%).
809adultes ont été interrogés en-
tre le 7 et le 12octobre, en pre-
nant en considération un échan-
tillon structuré selon la méthode
des quotas, sur les critères habi-
tuels de sexe, d’âge, de profession.
Au vu des résultats, RFF souhaite
«poursuivre avec l’ensemble des
partenaires l’immense travail de
concertation et d’échanges avec les
populations concernées. La très large
adhésion qui vient de se manifester
ne doit pas masquer la nécessité de
lever les inquiétudes restantes dans
certaines communes traversées».
région Aquitaine, elle, s’estime
«particulièrement satisfaite du ré-
sultat de ce sondage, d’autant qu’il
correspond aux attentes des Aqui-
tains qui se sont exprimés dans le
cadre du Schéma régional des infra-
structures et des transports en te-
nant compte du triple enjeu écono-
mique, sociétal, environnemental».
François Xavier POINT
�
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
François-Xavier POINT
G
uillaume Pepy a indiqué que
la SNCF s’expliquera sur son rôle
pendant la Seconde Guerre mon-
diale à l’occasion de l’ouverture
d’un
«lieu de mémoire»
à la gare
de Bobigny, d’où plus de
22000prisonniers sont partis
vers les camps de la mort. Le pré-
sident de la SNCF s’exprimait sur
le sujet le 1
décembre sur la
chaîne Public Sénat.
«À cette oc-
casion, avec les associations, avec
tous ceux qui s’intéressent de près à
cette période de l’Histoire, nous al-
lons nous exprimer, nous la SNCF,
pour dire aujourd’hui quelle est no-
tre action»,
a-t-il expliqué, sans
préciser quand ce lieu de mé-
moire serait ouvert.
Guillaume Pepy a une fois de plus
indiqué que la SNCF ferait tout
pour ouvrir les archives et faciliter
le travail des historiens, seuls à
même, selon lui, de se prononcer
sur le rôle de l’entreprise pendant
cette guerre. Il a affirmé que
«les
regrets, la douleur»
n’avaient
«rien
à voir»
avec les enjeux commer-
ciaux aux États-Unis. Rappelons
que la SNCF, qui a transporté
quelque 76000juifs déportés, est
sommée de s’expliquer par des
élus américains voulant lier tout
contrat des futurs TGV aux États-
Unis à une repentance publique,
voire à une indemnisation des
descendants des déportés.
Sylvain ASSEZ
Déportation.
La SNCF
s’expliquera à Bobigny
Sondage.
Les habitants du
Sud-Ouest disent oui aux LGV
Les TGV seraient finalement vus de façon positive par les populations concernées.
Il faut poursuivre la
concertation, même
avec l’adhésion
manifestée.
L’opposition ne
faiblit pas
Les anti-LGV ne désarment
pas. En Lot-et-Garonne, une
coordination régionale re-
groupant trente associations
de riverains du tracé vient de
se constituer. Plus au sud, les
maires d’Ustaritz et Urrugne
ont pris un arrêté interdisant
la circulation des poids lourds
sur les chemins d’accès aux
terrains devant faire l’objet
d’études du sol. Et une
grande manifestation était
prévue le 11décembre à
Bayonne.
C
réé en 1999, Moneo s’apprête
à un nouveau départ, se séparant
de ses actionnaires historiques,
France Télécoms, RATP, SNCF et
sept banques (BPCE, Crédit Agri-
cole, BNP Paribas, Société Géné-
rale, Crédit-Mutuel-CIC, HSBC
France et la Banque Postale).
Moneo, qui voulait être un porte-
monnaie électronique du quoti-
dien, n’a pas connu grand suc-
cès. En 2010, le chiffre d’affaires
est de 10millions d’euros, alors
que l’investissement dans le pro-
jet dépasse 100millions. Le sys-
tème s’est rabattu en 2004 sur
des clientèles ciblées: universités
et collectivités locales. Mais les
banques ont choisi de le vendre
au fonds d’investissement fran-
çais BlackFin Capital Partners,
une cession annoncée le 6 dé-
cembre, pour quelques millions
d’euros, selon des informations
de presse. Les banques restent
présentes, par le biais d’un
contrat de commercialisation des
produits Moneo pour cinq ans.
Le nouveau propriétaire veut dé-
velopper l’offre dans les villes, les
conseils généraux et régionaux et
les hôpitaux, sur plusieurs ser-
vices (restauration, parkings, bi-
bliothèques, transports…).
Moneo.
Nouveau départ pour
le porte-monnaie électronique
Sécurité.
L’Europe doit mieux surveiller ses gares
et ses transports
L’Union européenne doit renforcer ses contrôles dans le fret
aérien, utilisé récemment pour des tentatives d’attentat, mais
également dans les gares et les transports urbains, a estimé
début décembre le coordinateur de la lutte contre le terrorisme
de l’UE, Gilles de Kerchove. Une analyse des failles éventuelles
dans la sécurité des principales infrastructures, notamment
dans les gares des capitales, doit être menée. Bruxelles
souhaite aussi améliorer les échanges d’informations entre pays
en cas de soupçons ou de menaces terroristes.
I
nterrompue depuis le 26octobre
dernier, l’exploitation intégrale
pourrait ne pas reprendre avant
deux ou trois ans, sur la ligne à
voie métrique Saint-Georges-de-
Commiers – La Mure. À la suite de
l’important effondrement qui s’est
produit entre le 24 et le 25octobre
au kilomètre 13,460, il faut le
temps de réparer et de sécuriser
complètement la section Notre-
Dame-de-Commiers – La Motte-
les-Bains.
Rappelons qu’une partie de la fa-
laise de La Clapisse a fini sa course
sur la tête de tunnel de Serguignier
et sur la plateforme en détruisant la
voie, la caténaire et les divers dis-
positifs de protection. Cet événe-
ment est survenu à la suite de
fortes précipitations (pluie et neige)
et d’un brusque radoucissement.
Les travaux nécessitent d’abord de
procéder à une expertise. Il faudra
purger la paroi avant d’évacuer les
3000m
de roches tombées et
procéder aux diverses réparations.
Selon des sources issues des tra-
vaux publics, la ligne pourrait être
réouverte en huit mois. Afin de
sauver les prochaines saisons, l’op-
tion d’une reprise partielle de l’ex-
ploitation, limitée à la section La
Mure – Grand balcon a été propo-
sée au conseil général de l’Isère qui
est le propriétaire de la ligne. Mais
le plan suggéré nécessite environ
2millions d’euros – le budget du
conseil général doit être voté dans
les semaines à venir – pour trans-
férer par la route, à La Mure, une
partie du matériel et l’aménage-
ment d’un hangar en atelier de
maintenance.
Cette initiative s’inscrit aussi dans
un contexte particulier: celui du
renouvellement de l’exploitant de
la ligne. Une première procédure
d’attribution de délégation de ser-
vice public a été lancée mais n’a
pas abouti. Une seconde pourrait
intervenir prochainement. On
saura rapidement si des moyens
pourront être dégagés et si le
conseil général d’Isère a pu s’en-
tendre avec Veolia, l’exploitant ac-
tuel, d’une manière ou d’une au-
tre, afin de sauver au plus vite l’un
des plus remarquables chemins de
fer à voie métrique de France et
d’Europe.
Sylvain MEILLASSON
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010


L
’étalement urbain, qui a engendré un éloignement des ménages par rap-
port aux centres-villes et une augmentation de la taille des logements, a
majoré de 10% la consommation d’énergie des particuliers, selon une étude
de l’Insee sur 20 ans. Cependant, l’effet de cet étalement a été compensé
par d’autres facteurs tels l’amélioration de la performance énergétique des lo-
gements et des véhicules.
L’étalement urbain augmente
la consommation d’énergie
�
L’armateur marseillais
CMA CGM
a trouvé un partenaire, l’entreprise turque Yildirim; présente dans le transport ma-
ritime et pétrolier, elle doit injecter 500millions de dollars dans la 3
compagnie maritime mondiale, ce qui lui donnera
20% du capital.
�
Le Grand Port maritime de Marseille
va entrer, à hauteur de 15%, dans le capital de Marseille
Provence Cruise Terminal (MPCT), le terminal local des croisières. Il veut ainsi participer à l’essor de la croisière à Mar-
seille aux côtés des trois armements leaders (MSC, Costa, Louis Cruise).
�
Les passagers d’un autocar faisant plus
de 250km en Europe auront bientôt droit à un remboursement et à une assistance comme ceux des bateaux, des
avions et des trains en cas de retard. Des dispositions, proposées par Bruxelles, qui devraient entrer en vigueur
dans deux ans.
�
Airbus
va proposer une nouvelle motorisation sur l’A320, afin de donner un second souffle à son
moyen-courrier à succès menacé par de nouveaux concurrents.
Périscope
Les malentendus, à l’origine
de collisions en mer
En plus des attaques de pirates, les assureurs maritimes se
préoccupent d’une autre forme d’ «abordage»: les collisions.
Celles-ci sont le plus souvent provoquées par une mauvaise in-
terprétation des règles de navigation de la part de marins peu
qualifiés: 375 ont été recensées en 2009 et 330 à fin novem-
bre2010, dont 27 sur ce seul mois.
Voie métrique.
Péril sur Saint-Georges-de-Commiers – La Mure
Dominique Marchand
Une partie de la falaise est tombée
sur la plateforme en détruisant
les protections, la caténaire et
la voie…
�
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
R
esponsable de SNCF Proxi-
mités, Jean-Pierre Farandou
y voit
«une vitrine, le premier
signe palpable du renouveau de la
ligne. Il est important de montrer
que ça bouge sur le réseau RER».
Le 6décembre, la première rame
MI79 rénovée a fait son voyage
inaugural avant sa mise en ser-
vice le lendemain. Pierre Mon-
gin, PDG de la RATP, le sou-
ligne:
«Il était extrêmement
important d’investir pour moderni-
ser les trains de cette ligne.»
Quant
à Jean-Paul Huchon, à la tête du
Stif et du conseil régional, il voit
plus loin:
«Normalement en
2012, le RER B devrait rouler très
bien. À l’exception des incidents ex-
térieurs, comme les caillassages…»
Avec 860000voyageurs en se-
maine, dont 570000 en zone
RATP, au sud de la gare du Nord,
et 290000 en zone SNCF, au
nord, c’est la seconde ligne du
réseau RER. Sur 78km, avec
47gares desservies par
528trains, dont les deux aéro-
ports d’Orly et Roissy CDG, c’est
aussi celle où le taux d’irrégula-
rité est le plus important. Dans
son récent rapport, la Cour des
comptes pointait 21,8% d’irré-
gularités en 2009, avec une
pointe à 37,1% pour le tronçon
Sceaux – Robinson. Des chiffres
en hausse par rapport aux an-
nées précédentes. Sur les trois
MATÉRIEL
Marquée par un
important taux
d’irrégularités, la ligne
B du RER est très
critiquée par ses
utilisateurs. Mais ses
opérateurs engagent
une opération lourde :
gares, signalisation,
quais et voies, tout va
être repensé et
transformé.
Aujourd’hui, ce sont les
rames qui sont
complètement rénovées.
RER B.
Le nouveau MI 79 entre en sc
�
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
L
e 3décembre dernier, lors
d’une marche d’essais, le train
CRH-380A a établi un nouveau
record de vitesse chinois, attei-
gnant les 486,1km/h entre
Zaozhuang (dans la province du
Shandong) et Bengbu (Anhui),
sur la ligne à grande vitesse Pé-
kin – Shanghaï.
«Un record de
vitesse pour une rame commer-
ciale non modifiée»,
a précisé
l’agence Xinhua, faisant allusion
aux nombreuses modifications
de la rame française TGV V150
du record du monde à
574,8km/h, en avril2007. Dés-
ormais, c’est ce record que la
Chine ambitionne de battre. Et
ce, dès
«l’année prochaine»,
ont
annoncé le 7décembre des
sources proches des construc-
teurs de la LGV Pékin – Shan-
ghaï, dont l’ouverture pourrait
être avancée de 2012 à octo-
bre2011.
La Vie du Rail.
L’ouverture de la
concurrence va-t-elle doper le
trafic dans le Tunnel?
Jacques Gounon.
Sans aucun
doute. La DB compte attirer 3mil-
lions de passagers vers Londres:
1,5million de Hollandais et
1,5million d’Allemands. Ce qui
augmentera de 30% le trafic in-
ternational et donc nos revenus
liés au trafic passagers. Les coûts
fixes d’Eurotunnel étant déjà as-
sumés, le passager marginal ap-
porte un profit considérable, à rai-
son de 18euros par passager.
Notre réserve de sillons est im-
portante, on peut monter à 20 ou
24sillons par heure. Aujourd’hui
on a six navettes camion, deux à
quatre navettes passagers et quatre
Eurostar. Même aux heures de
pointe, le Tunnel n’est utilisé qu’à
moitié de sa capacité.
LVDR.
Avez-vous remis à la CIG
ce fameux rapport sur la moto-
risation répartie dans le tunnel?
J. G.
Non, je ne l’ai pas fait car je
ne veux pas participer à un com-
bat qui n’est pas le
mien. Le différend
Alstom-Eurostar-
Siemens-DB n’est
pas la probléma-
tique Eurotunnel,
et je n’ai pas à in-
tervenir dans cette
dispute que je re-
grette et qui ne nous concerne pas.
Cela dit, je répète que le passage
des ICE dans le tunnel n’est pas
un problème d’ordre technique.
LVDR.
Vous avez raté le rachat
de High speed one, pensez-vous
vous présenter sur d’autres ap-
pels d’offres de ce type?
J. G.
Si nous avons perdu, nous
a-t-on expliqué, c’est d’abord pour
des raisons pratiques. Ayant des
activités européennes, nous au-
rions dû, si nous
étions retenus,
passer à travers les
enquêtes anticon-
centration de l’UE.
Les Canadiens
n’étant pas soumis
à ce processus ré-
glementaire, ils of-
fraient l’avantage de faire gagner
au gouvernement britannique un
à deux mois sur le chèque à en-
dosser! À travers cette candida-
ture, nous avons réussi à monter
un groupement capable de lever
2,3milliards d’euros. C’est une
grande satisfaction, car il sera pos-
sible de réitérer dans une autre op-
portunité. Eurotunnel a la capa-
cité de mener ce type d’opérations
et la visibilité pour le faire. Les ana-
lystes financiers le disent, cette en-
treprise a la capacité de faire au-
tre chose que la gestion du tunnel
sous la Manche. Les savoir-faire
que nous avons acquis avec le
Tunnel peuvent être utilisés ail-
leurs. Nous sommes intéressés par
les contrats d’exploitation d’une
concession. Notre phase de déve-
loppement n’est pas encore assez
avancée pour que nous prenions
des risques de construction, en al-
lant sur des projets du type Tours
– Bordeaux.
Propos recueillis par
Guillaume LEBORGNE
Les 20 ans du Tunnel sous la Manche.
3 questions à Jacques
Gounon, président d’Eurotunnel
«Cette
entreprise a
la capacité de
faire autre chose
que la gestion
du Tunnel.»
Chine.
486km/h, record de
vitesse par une rame
commerciale non modifiée
Photos XINHUA
À gauche, la rame du record
chinois et, ci-dessous, les
ingénieurs et techniciens à bord
pendant cette marche
du 3 décembre.
�
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
invités devraient bénéficier d’un
avantage dû à leur rang. En effet, la
Cité du train a pensé à eux en
créant une mini-desserte entre la
station Musées et le musée du
Chemin de fer. Comment? Tout
simplement en utilisant la voie
existante, car ce haut lieu ferro-
viaire possède évidemment une
installation terminale, embranchée
au réseau ferré national, indispen-
sable pour acheminer le matériel
qui est exposé. Mais pas seule-
ment, puisqu’elle sert également
au mouvement de matériel entre
la remise et les voies d’exposition
proprement dites du musée. Ce fut
le cas par exemple lors de la créa-
tion d’une nouvelle muséographie
à la Cité, il y a un an. Fin 2009,
les mouvements de matériel ont
dû être interrompus pendant la
durée des travaux du tram-train,
d’abord parce qu’on a dû déplacer
le faisceau, la plateforme de la voie
du tram-train empiétant sur son
emprise. Ensuite parce que l’em-
branchement a dû être repoussé
de quelques dizaines de mètres au
sud de son emplacement original,
isolant pendant quelques mois la
Cité du train de tout approvision-
nement. Désormais, cette voie de
desserte entre sur le réseau ferré
national au sud de la station Mu-
sées et contourne l’arrêt par l’ouest,
au-delà de la voie d’évitement.
La desserte de la voie se trouve
ainsi idéalement placée pour per-
mettre d’atteindre la Cité du train
par le rail.
Cela se fera grâce à deux locotrac-
teurs diesel Y 7000 appartenant au
musée, qui encadreront une re-
morque XR. Cette navette viendra
se garer sur les voies du quai
Cluny, aux portes du musée, ainsi
nommé parce que la Cité a récu-
péré les abris de quai de l’ancienne
gare bourguignonne.
« Nous allons
mettre en place cette desserte pour
l’inauguration, mais nous souhaitons
la pérenniser »
, explique le direc-
teur. Dans un premier temps, au
moins pour les jours de forte af-
fluence, voire les heures. Pour les
autres moments, la difficulté ré-
side surtout dans le manque de
personnel de conduite adéquat
pour assurer ces dessertes.
Yann GOUBIN
Cité du train, 2, rue Alfred-de-Glehn,
68200 Mulhouse.
Tél. : 03 89 42 83 33.
Si l’idée d’un musée du chemin
de fer est née dès le début du
siècle, après l’Exposition uni-
verselle, c’est seulement après la
Seconde Guerre mondiale que
plusieurs sites sont avancés. Mais
la jeune SNCF pense alors sur-
tout à l’avenir, et moins au passé.
En 1961, la Direction du matériel
et de la traction regroupe les ma-
tériels préservés dans l’ancien dé-
pôt de Châlons-sur-Marne. En
1965, la Société industrielle de
Mulhouse étudie la création d’un
musée ferroviaire sur un terrain
offert par la ville. La SNCF ac-
cepte le principe et les modalités
en 1969. L’association du musée français du Chemin de fer est créée le
14 octobre 1969, avec pour missions de construire et gérer le musée.
Les premières locomotives quittent Châlons pour Mulhouse en 1971 et
sont exposées dans un ancien dépôt SNCF à Mulhouse-Nord, pendant
que le musée dé�nitif se construit sur un terrain de Mulhouse-Dornach. Il
sera ouvert en 1976, agrandi une première fois à partir de 1982, et enrichi
d’un pont tournant et d’un cha-
riot transbordeur. Deux ans plus
tard, le musée, augmenté de six
voies est inauguré. Il s’étend sur
13000m
, réserves comprises.
Mais, malgré une progression du
nombre de visiteurs au départ, la
fréquentation n’a cessé de bais-
ser. Pour y faire face, le conseil
d’administration envisage des
projets d’agrandissement et de
modernisation à partir de 1995,
et en con�e la réalisation à
Culturespaces, une société pri-
vée spécialisée dans la gestion
de sites touristiques et histo-
riques. En 2005, l’Association du
musée du Chemin de Fer, avec le soutien de la SNCF, investit 8,6millions
d’euros pour faire du musée, devenu la Cité du train, le beau musée du
train d’Europe. En 2008, la nouvelle scénographie est présentée, retraçant
150 ans de chemins de fer en France à travers six thèmes: les vacances, les
trains présidentiels et royaux, la montagne, la guerre, mais aussi le monde
des cheminots et l’univers des voyages.
Du musée du Chemin de fer à la Cité du train
Cinq trains ou trams par heure
La nouvelle station Musées est située entre les gares de Donarch et
Lutterbach. Elle est desservie, en journée, par deux tram-trains et trois
tramways par heure. On pourra également emprunter des TER jusqu’à
la gare de Lutterbach, mais il faudra ensuite reprendre un des trams-
trains ou des tramways. En soirée, la desserte passe à trois allers-retours
par heure. Dans tous les cas, les horaires sont cadencés, donc à la
même minute toutes les heures, ce qui est facile à mémoriser. Et un
billet commun à tous les types de transports de l’agglomération per-
met d’utiliser indifféremment trams-trains, trains ou tramways, et même
bus et cars. Le coût du titre de transport est de 1,30euro l’aller simple,
2,40 l’aller-retour, avec des réductions pour les groupes de 5, 10 ou
15 personnes, les enfants, les personnes âgées.
www.solea.info/
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Le musée du Chemin de fer français s’est installé à Mulhouse
en 1971. Il a pris le nom de Cité du train en 2005.
Christophe RECOURA/
LVDR
Mulhouse Alsace agglomération
ON SE DONNE DES NOUVELLES
A
55 ans, Bernard Durupty-Bal,
cheminot à Voreppe et tout jeune
retraité, continue d’exprimer sa vo-
lonté de communication. Pendant
ses trente-cinq années passées à
Grenoble, à la SNCF, dans la filière
Equipement, il a été successive-
ment chef de district, chargé de
communication, coordinateur sé-
curité, coordinateur suivi des tra-
vaux. Aujourd’hui, le voici devenu
maître sculpteur, travaillant avec la
même maestria le bronze et la terre.
Ce sont avant tout les notions
d’échange et de partage qui nour-
rissent sa créativité artistique et l’en-
richissent, comme il le dit lui-
même avec un soupçon de
nostalgie.
« Lorsque je suis entré à
la SNCF en 1974, j’ai découvert une
entreprise où les principales qualités
paraissaient être la prise en compte
des valeurs humaines du personnel.
Aujourd’hui, je ressens de l’amertume
car je constate un effritement de ces
valeurs. Les récentes avancées tech-
nologiques, certes nécessaires, sem-
blent séparer les salariés au lieu de les
rassembler.
’individualisme des che-
minots augmente au fil du temps. »
Depuis 2003, Bernard Durupty-
Bal, d’un naturel plutôt discret, a
jeté son dévolu sur la sculpture. Il
a suivi des cours du soir aux
Beaux-Arts de Grenoble, choisi de
travailler à temps partiel et de
consacrer deux heures par semaine
à son hobby chez lui, où il a amé-
nagé son propre atelier.
« Dans la
sculpture, j’ai deux matières préférées,
la terre et le bronze,
confie t-il,
et mes
sources d’inspiration sont plutôt liées à
la personnalité féminine . »
Pour la terre, il utilise la méthode
japonaise du raku. La pièce d’ar-
gile est d’abord malaxée et tra-
vaillée, avant d’être émaillée, puis
placée dans un four à 1 000 °C. A
la sortie du four, on la laisse repo-
ser, on l’enfume puis on la repasse
au four. Pour le bronze, le travail
est pratiquement le même, sauf
que le sculpteur utilise un moule.
Bernard Durupty expose ses créa-
tions quatre ou cinq fois dans l’an-
née à Voreppe et dans les environs.
Il a même participé, en 2007, au
Concours international de sculp-
ture à Brest. Profitant de sa retraite,
il a décidé d’ouvrir un atelier de
sculpture dans la région de Die, au
hameau de Jansac. Il y attend ses
anciens collègues cheminots :
« Pas
de réservations nécessaires, l’atelier
est ouvert à tous ! »
Jean-Christophe MONTUPET
Contact :
Bernard Duruthy-Bal,
Profil.
Bernard Durupty-Bal ou comment
maîtriser l’art japonais du raku
Cette page vous est dédiée. Donnez-nous de vos nouvelles. Contact: 0149701240
VISDERECHERCHE
Un abri pour l’AMFA
L’Association des modélistes
ferroviaires audoise (AMFA)
cherche un local. Créé en 2001 et
installé à Carcassonne, ce club
d’une quinzaine de passionnés a
construit un réseau reproduisant
la ligne Quillan – Carcassonne à
l’échelle 1/87, avec les ouvrages
d’art et les maisons qui bordent
la voie, et la célèbre cité de
Cucugnan, son église et son
curé. Les Carcassonnais
pourront admirer ce réseau
jusqu’au 4 janvier, sur la moitié
des 400 m
de l’annexe de la
mairie. Mais 50 m
suffiraient
pour installer les neuf modules.
Bien sûr, c’est un minimum,
puisque l’AFMA a le projet
d’agrandissements, en ajoutant
le superbe défilé de Pierre-Lys.
Quant au loyer, en raison de
ses faibles moyens, l’AMFA
voudrait bien ne pas en payer,
ou alors un tout petit.
Contact : 04 68 47 64 14.
« Pas de réservations nécessaires,
l’atelier est ouvert à tous »
3 %.
C’est la faible part des
livres édités en braille chaque
année en France. Et il n’existe
aucun dictionnaire en braille
à l’usage des personnes
aveugles en France.
(Source: Fédération des
aveugles et handicapés visuels
de France)
17 %
des actifs de plus de
50 ans seraient prêts à créer
leur entreprise. Pour eux,
il s’agit d’un bon moyen de
s’épanouir personnellement
(62 %), d’évoluer dans sa
carrière (51 %), de se constituer
un patrimoine (53 %) et de
choisir le moment de son départ
à la retraite (59 %).
(Source: CSA – Agence pour la
création d’entreprises)
52 %
des Français ne
pratiquent qu’une heure ou
moins d’activité physique par
semaine, 81 % affirment boire
de l’alcool, et 30 % avouent
fumer. Pourtant, près des trois
quarts des sondés (74 %)
déclarent être en bonne santé.
(Source :Ipsos Mori – Bupa
International)
Ça se passe en ce moment.
Mondrian
et Le Style
L’exposition Mondrian De Stijl ac-
tuellement présentée au Centre
Pompidou, à Paris, réunit les
œuvres, peintures et dessins de
cet artiste, l’un des plus grands
peintres abstraits du XX
siècle.
Piet Mondrian était la figure cen-
trale du mouvement artistique
d’avant-garde hollandais De Stijl
(Le Style), une vision esthétique
et sociale rêvant d’inventer une
nouvelle forme d’art, prônant
une abstraction radicale grâce à
l’utilisation de formes universelles et de couleurs primaires. Installé à Pa-
ris dès 1912, Mondrian mena cette quête d’harmonie plastique dans son
atelier « sanctuaire » du 26 rue du Départ à Montparnasse, qui n’était
pas décoré, mais traité comme un tableau, meubles et chevalet inclus,
pour constituer un espace « d’art total ». Un laboratoire expérimental
que l’architecte Le Corbusier qualifia non sans humour de « poème
de l’angle droit »…
Anne JEANTET-LECLERC
Jusqu’au 21 mars 2011. Rens. : 01 44 78 12 33 (billet imprimable à
domicile à partir de www.centrepompidou.fr)
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
Jean-Christophe MONTUPET
Haarlem, Coll. Link
L’atelier de Mondrian à Montparnasse,
reconstitué pour l’exposition à Pompidou.
lundi 20 décembre
10.40
La ville fantôme
12.20
L’édition spéciale
14.00
Terminator renaissance
15.55
Mon beau-père et nous, la
rencontre
16.20
L’affaire Farewell, film
18.10
La vie
secrète des jeunes
18.15
Les Simpson
18.45
Le JT de
Canal+
19.05
Le news show
20.10
SAV des émissions,
divertissement (C)
20.15
Le petit journal de la semaine,
L’année du petit journal, divertissement (C)
Ça a jasé, glosé, polémiqué sur le plateau de PPD tout au
long de cette année… Les régionales de mars, le bus de
la Coupe du monde de foot, l’affaire Bettencourt-Mamie
Zinzin, la réforme des retraites, la crise grecque expliquée
par Jean Sarkozy, l’Église catholique face aux scandales
de la pédophilie, la nouvelle carrière d’actrice de Carla ou
encore les dernières nouveautés Apple…
22.40 Trésor
0.00 L’œil de Links/ 0.25 Les piliers de la Terre
2 ép.
/ 2.10 Humains
/ 3.35 Global steak…
CANAL +
14.55
Devenir un homme en Mélanésie, doc.
15.50
relève du dinosaure, doc.
17.25
C l’info
17.30
C à dire
?!, mag.
17.40
Je vous repasse le standard, Bizet /
Carmen, Habanera
17.45
C dans l’air, mag.
Film de Patrice Leconte
Avec
Charles Berling
le baron Ponceludon de Malavoy
•Jean Rochefort
Bellegarde
•Fanny Ardant
madame de Blayac
Versailles, 1780. À la cour de Louis XVI, chacun rivalise
d’esprit pour être bien côté au sein de cette société mon-
daine et oisive.
22.20 Harlem à Montmartre
doc.
23.40 L’Oulipo mode d’emploi
doc.
/ 0.40 N’aie
pas peur de la chambre noire
FRANCE 5 ARTE
6.00
M6 Music
6.30
Tintin et le temple du Soleil, film
7.50
Disney Kid club, Jeunesse
8.45
Météo
8.50
Boutique
10.05
Blanche Neige
11.45
Le grand bêtisier
12.45
Le 12 45
12.55
Charmed
13.50
Trois vœux pour
Noël, téléfilm
15.45
Un Noël recomposé, téléfilm
17.40
Un dîner presque parfait, mag.
18.45
Le grand bêtisier
19.45
Le 19 45
20.05
Scènes de ménages, série
Film de Rob Minkoff
Avec
Geena Davis•Hugh Laurie
Stuart, la petite souris adoptée par la famille Little, fait
accueillir parmi les siens Margalo, une demoiselle oiseau
pourchassée sans relâche par un faucon. Peu après,
Margalo disparaît. Stuart et Snowbell, le chat de la mai-
son, se lancent à sa recherche à travers la ville.
22.15 Vaillant, pigeon de combat !
23.40 Hellphone
film
/ 1.20 Météo/ 1.25 M6
Music
mag.
M6
20.45
L’année
des Guignols
20.40
Ridicule
20.45
Stuart Little 2
19.00
Arte Journal
19.30
Danube, fleuve
d’Europe, Budapest, doc.
19.55
Pacifique Sud, D’île en
île, documentaire
ARTE
CANAL+
tinct de mort
– 00h05
CANAL CINEMA
Antichrist
– 00h10
CINE EMOTION
Hamlet 2 –
CANAL DECALE
Halloween 2
– 00h15
CANAL FAMILY
Mademoiselle Chambon
– 00h25
CINE STAR
Comment se débarras-
ser de son patron.
Séries
20h35
-PARIS PREMIERE-
Kaamelott – Livre V .
/ 20h40
-SERIE CLUB-
Kings
-13e RUE-
Rookie blue
-CANAL FAMILY-
Une minute avant.
/
21h15
-SERIE CLUB-
Kings.
/ 21h20
-13e RUE-
Rookie blue.
/
22h00
-13e RUE-
Rookie Blue.
/ 22h05
-SERIE CLUB-
Kings.
/ 22h10
-CANAL DECALE-
La vie secrète des jeunes.
/ 22h15
-CANAL DECALE-
La vie secrète des jeunes.
/ 22h20
-PARIS PREMIERE-
Kaamelott –
Livre V
-W9-
Menace Andromède 1/2.
/ 22h40
-SERIE CLUB-
Kings .
/ 23h00
-13e RUE-
Shattered .
/ 23h10
-SERIE CLUB-
Kings.
/ 00h00
-W9-
Menace Andromède 2/2.
/ 00h20
-RTL 9-
Fantasmes.
/
00h30
-SERIE CLUB-
The cleaner.
/ 00h50
-RTL 9-
Libertinages.
/
01h00
-SERIE CLUB-
The cleaner.
/ 02h00
-RTL 9-
Libertinages.
Divertissement
Film
Film
Le tram-train
coulé dans
le bronze
Quatre cents exemplaires de la
médaille du tram-train de Mul-
house coulés dans le bronze et
tous numérotés sont sortis des
ateliers de la société Gravarte de
Lisbonne. Il représente, côté face,
une rame du tramway urbain et
une rame du nouveau tram-train
devant la gare de Mulhouse et,
côté pile, la ligne desservie jus-
qu’à Thann-Saint-Jacques et la
collégiale Saint-Thiébaud.
Contact :
Les peintres talentueux de l’
UAICF
de Dijon
e cellier de Clairvaux a accueilli,
du 19 au 28 novembre, le 48
Sa-
lon de la section arts graphiques et
arts plastiques de l’
Union artistique
et intellectuelle des cheminots fran-
çais
de Dijon. Celui-ci a attiré plu-
sieurs centaines de visiteurs. Une
quarantaine d’artistes y avaient ac-
croché leurs œuvres.
« C’est un ren-
dez-vous annuel important pour nos
membres et nos fidèles visiteurs,
souligné devant les personnalités
Daniel Demolombe, président de
l’UAICF de Dijon.
Les techniques
sont diverses, les sources d’inspiration
parfois surprenantes, on y trouve des
réalisations maîtrisées, quelquefois hé-
sitantes. Mais tous ont pris beaucoup
de plaisir à les réaliser. »
La majorité
des artistes du groupe UAICF
– dont la moitié fréquente l’atelier –
ont été présents à cette exposition.
Ce sont des artistes dont la noto-
riété a largement dépassé les fron-
tières bourguignonnes et qui parti-
cipent à de nombreux salons
nationaux et internationaux.
Quatre invités ont révélé de nou-
veaux talents, comme Franck La-
nier qui présentait des sculptures
en terre cuite de Provence, dont de
magnifiques chevaux de trait, ou
encore Alain Menegon qui expo-
sait une superbe aquarelle repré-
sentant une BB 9004 et des
lithographies sur la 241 P30, l’une
des 36 dernières machines à va-
peur produites en série et que la
SNCF a fait rouler sur son réseau.
Bernard CERCLEY
Contact :
UAICF, 12, rue de
l’Arquebuse. Tél. : 03 80 42 11 72
ou www.uaicf-dijon.com
Courriel : uaicfdijon@laposte.net
Bernard CERCLEY
Daniel Demolombe entouré des personnalités au cellier de Clairvaux.
mardi 21 décembre
9.00
10.15
Inspecteur Gadget 2, téléfilm
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.50
cœur des restos du cœur
13.52
Météo
13.55
Jurassic
Park III, film
15.30
Le secret du monde englouti, téléfilm
17.20
Eragon, film
19.10
Le juste prix, Jeu
19.50
prochaine fois, c’est chez moi, météo
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.35
C’est ma terre
20.45
Il était une fois…
Film de Kevin Lima
Avec
Amy Adams
Giselle
•Patrick Dempsey
Robert
McKenzie
•James Marsden
Edward
Giselle va épouser son Prince Charmant dans son monde
magique de dessin animé, de musique et d’animaux qui
conversent avec elle. Hélas, la méchante reine l’expédie
dans le monde bien réel de New York.
22.45 Près de chez vous
mag.
0.15 Qui veut épouser mon fils ?/ 2.00
Koh-Lanta
Finale
/ 3.50 Koh-Lanta
TF1
6.30
Télématin
9.10
Des jours et des vies
9.35
Amour,
gloire et beauté, série
9.55
Foudre, 2 ép.
10.55
Motus,
Jeu
11.30
Les Z’Amours, Jeu
12.00
Tout le monde veut
prendre sa place
13.00
Journal de 13 h
13.50
Expression directe
14.00
Toute une histoire
15.20
Retour vers le futur 2
17.15
Coup d’éclat
19.00
N’oubliez pas les paroles
20.00
Journal de 20 h
Film de Tim Hill
Avec
Jason Lee
•David Cross
Ian
•Cameron
Richardson
Claire
Dave, chanteur-compositeur, récupère trois écureuils
survoltés, Alvin, Simon et Théodore, qui savent parler et
surtout faire de la musique. Il leur compose une chanson.
Le succès est immédiat.
FRANCE 2
8.30
Ludo vacances
11.45
Le 12/13
12.55
Ski:
Slalom dames
14.05
En course sur France 3
14.15
Côté cuisine
15.00
Questions au gouvernement
16.15
Nous nous sommes tant aimés, Gérard Oury
16.45
Gaston, de Franquin
16.55
Slam
17.35
Des chiffres et
des lettres
18.00
Questions pour un champion
18.45
19/20
20.00
Tout le sport
20.10
Plus belle la vie
Noël 2010. Les stars de la chanson retombent en enfance
le temps d’une soirée magique et en musique sous les
étoiles… Une soirée féerique à regarder en famille, du
grand spectacle avec la participation exceptionnelle de la
troupe Holiday on Ice avec plus de trente patineurs en
costumes, ainsi que Philippe Candeloro, la présence en
exclusivité de Susan Boyle pour un chant de Noël…
FRANCE 3
Film
20.35
Alvin et
les Chipmunks
Film
20.35
Noël sous
les étoiles
FR2
FR3
Sport
10h00
-EUROSPORT-
Ski Alpin : Coupe du Monde.
/ 11h00
-EURO-
SPORT-
Sports d’hiver : Hors Piste.
/ 12h45
-EUROSPORT-
Sports
d’hiver : Hors Piste.
/ 13h00
-EUROSPORT-
Ski Alpin : Coupe du
Monde.
/ 19h00
-SPORT +-
Football en direct.
/ 20h30
-EUROSPORT-
Tennis : R. Nadal / R. Federer.
/ 20h45
-CANAL SPORT-
Football :
Coupe d’Allemagne.
/ 21h00
-SPORT +-
Volley ball : Tourcoing /
Tours.
Cinéma
20h45
CANAL CINEMA
Trésor
– 20h50
CANAL FAMILY
La coccinelle à
Mexico
– 21h55
GULLI
Big
– 22h10
TPS STAR
Bons baisers de Bruges
– 22h15
CANAL FAMILY
Tout… sauf en famille –
Direct 8
L’animal –
CANAL
CINEMA
Ong-Bak 2, la naissance du dragon
– 22h20
CINE PREMIER
heures avant la nuit
– 22h30
VIRGIN 17
Robocop –
CINE STAR
22.05 Les frères Grimm
23.20 Plein 2 Ciné/ 0.10 Journal de la nuit/
0.25 L’enfant sauvage/ 1.45 Toute une histoire
22.45 Soir 3
23.10 Des stars dans notre assiette/ 1.05 Tout
le sport/ 1.10 Chabada/ 2.30 Perry Mason
série
Sélection câble et satellite
Divertissement
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
ANG.
Un soutien adapté aux besoins de l’agriculture guinéenne
U
n an après la création de l’
As-
sociation Normandie Guinée
(LVDR n° 3261),
son président,
Jean-Pierre Lebouteiller, fait le
point.
« Après 2010 consacrée à
la construction des bases de l’ANG,
2011 sera l’année de consolidation
de notre organisation mais égale-
ment de mise en œuvre concrète des
quatre projets sur le terrain, avec
une ambition : être reconnu comme
un acteur crédible du développe-
ment économique, social et envi-
ronnemental durable ».
Après une première mission en
2009, Jean Pierre Lebouteiller
s’est rendu en Guinée en avril
2010 afin de recenser les diffi-
cultés, évaluer les besoins et dé-
finir les objectifs prioritaires. Deux districts, soit 17 villages et deux
quartiers ruraux de Télimélé, ont été choisis comme prioritaires. Sur
22 hectares de jardins maraîchers, des clôtures doivent être posées afin
de protéger les cultures de la divagation des animaux. Ce projet qui
concerne 900 petits producteurs est financé par le conseil régional de
Haute-Normandie. Le second projet a trait à l’adduction d’eau potable
et à l’irrigation et concerne 10 000 à 11 000 personnes. C’est l’Agence
de l’eau Seine-Normandie qui
devrait participer au projet de fo-
rage et de construction de bar-
rages hydro-agricoles. Le troi-
sième objectif est d’améliorer la
commercialisation collective des
produits maraîchers. La forma-
tion de 200 paysans est financée
par l’ONG Aide et Action et
l’Agence française de développe-
ment. Enfin, la création d’une
unité de production de semences
d’oignons pourrait concerner
10 000 agriculteurs de basse et
de moyenne Guinée. En atten-
dant, l’ANG s’efforce de faciliter
l’importation de semences de
qualité à des prix acceptables.
Un programme ambitieux que
Jean-Pierre Lebouteiller – actuellement sur le terrain en Guinée – pour-
suit avec opiniâtreté, conforté par les mots d’Eric Orsenna sur le
bien-fondé de l’aide humanitaire :
« L’aide peut être fatale. Mais plus fatal
encore serait son arrêt »
(préface du livre de Serge Michailof
Notre maison
brûle au sud).
Christine CARTIER
Contact :
01 34 76 22 54, syleb@orange.fr
J-P LEBOUTEILLER
La production des potagers est destinée aussi à être vendue sur les marchés.
mardi 21 décembre
10.05
Inside Jamel comedy club
10.30
Coup de foudre
à Seattle
12.20
L’édition spéciale
14.00
Les piliers de la
terre, 2 ép.
15.50
L’œil de Links, Best of, mag.
16.15
L’œil du mal, film
18.10
La vie secrète des jeunes
18.15
Les Simpson
18.45
Le JT de Canal+
19.05
Le news
show
20.15
Le petit journal de la semaine, L’année du
petit journal, divertissement
journée-
Le grand match
Sport
En direct du stade du Moustoir.
Dire que Montpellier joue les premiers rôles du
classement n’est plus vraiment une surprise.
22.55 Pour elle
0.30 Yuki et Nina/ 2.00 Football américain: NFL
/ 4.05 American girls 5: que la meilleure gagne
CANAL +
14.50
Urgan, l’enfant de l’Himalaya, doc.
15.50
Il était
une fois le cosmos, doc.
17.25
C l’info
17.30
dire ?!, mag.
17.40
Je vous repasse le standard,
Beethoven / Symphonie n° 5
17.45
C dans l’air, mag.
Film de George Cukor
Avec
Katharine Hepburn
Amanda Bonner
Doris Attinger a blessé son mari d’un coup de revolver. Le
substitut du procureur, Adam Bonner, désigné pour
requérir contre Doris, se retrouve face à sa femme,
Amanda, avocate, qui a accepté d’assurer la défense de
l’accusée.
22.20 Tant qu’il y aura de la poussière
doc.
23.15 Vénus et Apollon
3 ép.
/ 1.35 Cut up
mag.
2.20 Giordano hebdo
mag.
FRANCE 5 ARTE
6.00
M6 Music
6.30
Tintin et Le lac aux Requins
7.50
Disney Kid club
8.50
M6 Boutique
10.05
High school
musical- Premiers pas sur scène, téléfilm
11.45
grand bêtisier
12.45
Le 12 45
12.55
Charmed
13.50
Un mariage pour Noël, téléfilm
15.35
La fille du père
Noël
17.40
Un dîner presque parfait
18.45
Le grand
bêtisier
19.45
Le 19 45
20.05
Scènes de ménages
Sous couvertures
Avec
Mark Harmon
Gibbs
•Michael Weatherly
Tony Dinozzo
•Pauley Perrette
Abby Sciuto
Tony et Ziva agissent sous couverture en se faisant pas-
ser pour un couple de tueurs à gage, qui devaient se
rendre au Gala des marines en présence des plus hauts
chefs militaires et directeurs d’agences.
21.30 NCIS: enquêtes spéciales
4 épisodes
0.45 Les 4400
3 épisodes
/ 2.55 Météo/ 3.00 M6
Music
mag.
M6
20.45
Football : Lorient /
Montpellier
20.40
Madame porte
la culotte
20.45
NCIS : enquêtes
spéciales
19.00
Arte Journal
19.30
Danube, fleuve d’Europe, De
Budapest à Vukovar, doc.
19.55
Pacifique Sud, La
conquête de la vie, doc.
20.35
Thema: Le torchon brûle
ARTE
CANAL+
Alexandre le bienheureux
– 22h35
CANAL DECALE
Le vilain
– 22h40
CINE EMOTION
1 duplex pour 3
– 22h45
PARIS PREMIERE
Polly et moi
–
23h35
CINE FRISSON
Rock’nrolla
– 23h45
CANAL FAMILY
Lucky Luke
–
23h55
TPS STAR
Jackpot
– 00h05
CANAL DECALE
La dernière maison
sur la gauche.
Séries
20h40
-SERIE CLUB-
Les Bougons
-TF6-
Kyle XY.
/ 21h20
-SERIE
CLUB-
Les Bougons.
/ 21h25
-NRJ12-
Merlin
-TF6-
Kyle XY
-NT1-
Legend of the Seeker : l’épée de vérité.
/ 22h10
-TF6-
Kyle XY
–
NT1-
Legend of the Seeker : l’épée de vérité.
/ 22h15
-NRJ12-
Merlin.
/ 22h40
-SERIE CLUB-
Les Bougons.
/ 22h55
-NT1-
Legend
of the Seeker : l’épée de vérité.
/ 23h05
-TF6-
Supernatural.
/
23h10
-TMC-
New York police judiciaire.
/ 23h15
-SERIE CLUB-
Les
Bougons.
/ 23h40
-CANAL SPORT-
The pacific.
/ 23h45
-TF6-
Supernatural.
/ 23h55
-TMC-
New York police judiciaire.
/ 00h25
–
CANAL SPORT-
The pacific.
/ 00h35
-TF6-
Reaper.
Sport
Film
Série
ATMF.
A Tergnier, le modélisme séduit le public
Association ternoise de modé-
lisme ferroviaire
, sous l’égide de
Union artistique et intellectuelle
des cheminots français
, a organisé
avec succès sa quatrième exposi-
tion-bourse, sous le nom Tergnier
Model’ Expo 2010.
Cette manifestation s’est déroulée
les 23 et 24 octobre dernier, dans
la salle des sports Quessy, cité de
Tergnier (Aisne). Elle a connu une
forte affluence : 1 100 visiteurs s’y
sont rendus, parmi lesquels
Jacques Desallangre, député de
l’Aisne et président des commu-
nautés de Chauny-Tergnier, Mi-
chel Carreau, vice-président du
conseil général de l’Aisne, et
Christian Crohen, maire de
Tergnier.
Pour l’occasion, Didier Servant,
son président, et son équipe
avaient invité 22 exposants
(associations et particuliers) venus
de toute la France, mais surtout
de Picardie. On pouvait y admi-
rer des réseaux de trains, les
avions, bateaux et autos de nom-
breux clubs de modélisme, dont
plusieurs affiliés à l’UAICF. Outre
les modules de l’ATMC, le public
a découvert ceux de l’Association
des modélistes d’Amiens-Lon-
gueau, du Cercle ferroviaire de
Creil et environs, de l’Association
des amis de l’Oise et du chemin
de fer, de Rotonde 52 de Chalin-
drey et du Club de modélisme du
Pays chartrain.
Les jeunes n’étaient pas oubliés
avec les modules juniors des clubs
de Chartres, Chalindrey, Amiens,
Compiègne et Tergnier. Les infor-
maticiens de Microfer Tergnier et
les animateurs de la Mutuelle des
cheminots picards étaient égale-
ment présents.
Gérard De BEUKELAER
Partez en randonnée
avec l’ATC
Les sections parisiennes de
l’Association touristique des
cheminots vous donnent rendez-
vous en gare pour partir en balade
dans les environs de Paris.
Dans les Yvelines : circuit entre
deux Seine autour de Bonnières, le
18 décembre (18 km). Départ de
Paris-Saint-Lazare (dir. Rouen) :
8h20 (chang. à Mantes-la-Jolie à
8h56). Rens. : 01 47 25 50 25.
Dans l’Essonne : de La Ferté-
Alais à Mennecy, le 21 décembre
(21 km). Départ de Paris-Lyon
(RER D) : 8h11.
Rens. : 01 64 94 11 62.
En Seine-et-Marne : autour de
Fontainebleau, le 30 décembre
(20 km). Départ de Paris-Lyon :
8h35 (gare surface).
Rens. : 01 45 99 15 60.
Contacts :
ATC Paris-Sud :
01 43 07 42 42.
ATC Paris-Nord : 01 55 31 10 27.
ATC Paris-Est-Ouest : 01 58 20 55 29,
jeudi 23 décembre
10.20
Les Simpson
10.40
Divorces
12.20
L’édition
spéciale, Best of
14.00
Max Payne, film
15.35
L’effet
papillon
16.15
G.I. Joe: le réveil du cobra, film
18.10
La vie secrète des jeunes, Court-métrage (C)
18.15
Les
Simpson
18.45
Le JT de Canal+
19.05
Le news show
20.10
SAV des émissions
20.15
Le petit journal de la
semaine, L’année du petit journal, Divertissement (C)
Épisode 5
Série de Sergio Mimica-Gezzan
Avec
Ian McShane
Waleran Bigod
•Donald
Sutherland
Bartholomew
•Matthew MacFadyen
Prieur Philip
William lance une attaque contre Kingsbridge, mais Tom
lui fait face.
a21.40 Les piliers de la Terre
Épisode 6
22.35 Cold case
2 ép.
/0.00 Philadelphia
2 ép.
0.45 Persécution
film
/2.25 Hockey sur glace
CANAL +
13.55
Le renard polaire après l’eden
14.50
Inès de la
Fressange: en avant, calme et droit !
15.45
La revanche
des pâtissiers
17.25
C l’info
17.30
C à dire ?!
17.40
vous repasse le standard
17.45
C dans l’air, mag.
Le déclin d’une famille- Partie 1/2
À Lübeck, riche cité hanséatique, la famille Buddenbrook
a fait fortune dans le négoce du grain. En 1835, son ins-
tallation dans un bel hôtel particulier est l’occasion d’une
fête où se réunissent les trois générations: l’aïeul Johann
et son épouse Antoinette, leur fils le consul et sa femme
Elisabeth, et leurs petits-enfants…
22.05 Les Buddenbrook
Partie 2/2
23.40 Polaroid instants magiques/ 0.35 Tracks
/ 1.30 Alpha 0.7
-L’ennemi est en toi
série
FRANCE 5 ARTE
7.50
Disney Kid club
8.50
M6 Boutique
10.05
Le fils
du père Noël, téléfilm
11.45
Le grand bêtisier
12.45
12.55
Charmed
13.50
Un fiancé pour Noël,
téléfilm
15.45
Un grand-père pour Noël, téléfilm
17.40
Un dîner presque parfait, mag.
18.45
Le grand bêtisier
19.40
Météo
19.45
Le 19 45
20.05
Scènes de
ménages, série
Film de Kirk Jones
Avec
Emma Thompson
Nanny McPhee
•Colin Firth
Mr Brown
•Angela Lansbury
Tante Adélaïde
Veuf, Mr Brown a bien du mal à s’en sortir avec ses
7 enfants, qui s’appliquent tous à faire de sa vie un enfer.
Le miracle survient en la personne de l’effrayante et énig-
matique Nanny Mc Phee, la nounou-sorcière.
22.30 On a échangé nos mamans
2 ép.
0.50 Neverland
/ 2.25 Météo/ 2.30 Turbo
mag.
/ 3.30 M6 Music
mag.
M6
20.45
Les piliers
de la terre
20.40
Les Buddenbrook
20.45
Nanny McPhee
19.00
Arte Journal
19.30
Danube, fleuve d’Europe, Des
Portes de Fer à Ruse, doc.
19.55
Pacifique sud,
Splendeurs insolites, doc.
ARTE
CANAL+
des vacances
– 01h15
CANAL SPORT
Max payne
– 02h00
CINE EMOTION
Le roi danse
– 02h15
CINE STAR
Une femme française –
CINE PREMIER
La raison du plus faible
– 02h35
TPS STAR
L’homme sans ombre.
Séries
20h40
-CANAL FAMILY-
Une minute avant.
/ 20h55
-CANAL J-
Gormiti.
/ 21h25
-SERIE CLUB-
Lost : les disparus.
/ 22h40
-CANAL DECALE-
Les
piliers de la Terre.
/ 23h35
-CANAL DECALE-
Les piliers de la Terre.
/
23h40
-CANAL SPORT-
The pacific.
/ 00h20
-13e RUE-
Rookie blue
–
RTL 9-
Fantasmes.
/ 00h25
-CANAL SPORT-
The pacific.
/ 00h30
–
13e RUE-
Rookie blue.
/ 00h35
-SERIE CLUB-
Stargate universe.
/
00h50
-RTL 9-
Libertinages.
/ 01h10
-SERIE CLUB-
Stargate universe.
/ 02h00
-RTL 9-
Libertinages .
/ 02h15
-RTL 9-
Brigade du crime.
/
02h30
-TMC-
Les nouvelles filles d’à côté .
/ 03h05
-RTL 9-
Brigade
du crime.
/ 03h50
-CANAL FAMILY-
Ma tribu.
/ 04h00
-RTL 9-
Peter
Strohm.
/ 04h15
-CANAL FAMILY-
Ma tribu.
/ 04h55
-RTL 9-
Les
destins du cœur.
/ 05h00
-NT1-
Troubles.
Série
Téléfilm
Film
L’ATC de Metz découvre la Franche-Comté
Les adhérents de la section de Metz de l’Association
touristique des cheminots gardent un excellent souvenir de
leur séjour au village de vacances VTF de Métabief (Jura).
Parmi les richesses touristiques de la Franche-Comté, ils
ont pu découvrir les grottes d’Osselle, le château de Joux,
le musée de l’Horlogerie de Morteau (Doubs) ou encore la
taillanderie de Nans-sous-Sainte- Anne.
Contact:
03 87 63 89 24. F.T.
Dans le Nord-Pas-de-Calais, l’URRTE CFDT milite pour la permanence des soins
Lors de son AG, l’Union régionale des retraités des Transports
et de l’Equipement CFDT du Nord-Pas-de-Calais a rejoint
la plateforme intersyndicale et milite pour la permanence des
soins. Bureau : Didier Deroide, secrétaire général, Gérard
Vankeneubrouck, secrétaire, Henri Douay, secrétaire adjoint,
Christian Leflon, trésorier, Daniel Leconte, trésorier adjoint.
Michel Gonez, président d’honneur.
Contact :
03 21 02 70 95.
Escapade quercynoise pour la FGRCF de Toulouse
Les sections de Toulouse et de Villefranche-de-Lauraguais
de la Fédération générale des retraités des chemins de fer
ont exploré au début de l’automne le pays quercynois. Les
adhérents ont visité une entreprise produisant le fameux
pruneau d’Agen et ils ont retrouvé des métiers d’autrefois,
comme un meunier-boulanger utilisant un moulin à eau
et cuisant son pain au four à bois, ou encore une brasserie
artisanale.
Contacts:
05 61 74 30 28.
G. H.
Le
Gerci
à l’écoute
des retraités
Groupe d’écoute des retraités
cheminots isolés
est né en avril
2009 en Alsace. Sa mission, en liai-
son avec les services d’action so-
ciale de la SNCF de la région Al-
sace, est de se rendre chez les
cheminots isolés, en rupture de lien
social. Les bénévoles deviennent
visiteurs après avoir reçu une for-
mation adaptée. Les personnes iso-
lées ne reçoivent ces visiteurs
qu’après leur accord. La fréquence
des visites varie selon la demande
et la localisation des intéressés, et
aussi la disponibilité des visiteurs.
Ces derniers s’efforcent de mani-
fester un maximum d’écoute afin
d’identifier les besoins, matériels et
moraux, et de tenter de les satis-
faire. Ceux qui souhaitent recevoir
la visite de l’un de ces bénévoles et
ceux qui souhaitent devenir visi-
teurs peuvent s’adresser au Gerci.
Contact :
Jean-Paul Andelot,
03 89 41 04 63. domino@calixo.net
�
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
Carnet,
départs en retraite, médailles, citations
PARIS
Jean-Paul Legeard
Jean-Paul Legeard a fêté
son départ à la retraite en
deux étapes. La première,
le 21 novembre, avec des
membres de l’Union artis-
tique et intellectuelle des
cheminots français, des
Espérantistes et des Com-
pagnons du Rail
(photo du
haut),
et la seconde, le 25,
avec ses collègues.
Il a débuté sa vie active, en
1975, au service diffusion
de
La Vie du Rail
comme
employé aux écritures. En
1978, il réussit le concours
de rédacteur stagiaire et in-
tègre alors la SNCF, tout en
restant à
La Vie du Rail
Dans notre revue il s’est
occupé des abonnements,
devenant adjoint de la chef
de service puis respon-
sable.
En 2002, il rejoint la mai-
son mère au Service docu-
mentation de la rue de
Londres, à Paris, où il y
termine sa carrière.
Jean-Paul Legeard a été
membre de l’Association
sportive des cheminots de
l’Ouest (ASCO), des Com-
pagnons du rail et des
Espérantistes. Il occupe
actuellement les fonctions
de trésorier au sein de
l’UAICF et de la section
Espéranto.
Pascal Daise
LYON-MOUCHE
Jean-Noël Riche
Jean-Noël Riche a fait va-
loir ses droits à la retraite
le 1
novembre.
Il est admis à la SNCF en
1978 comme surveillant
des installations élec-
triques à Lyon-Perrache.
En 1985, il intègre une
école de conduite et
obtient le grade d’élève
conducteur en 1987, à
l’établissement Traction de
Lyon-Mouche.
Conducteur en 1990, il est
muté à Lyon-Scaronne en
1998 comme conducteur
de ligne principal et est
autorisé au TGV en 2001.
Jean-Marc Mollier
LIMOGES
Philippe Jeammet
C’est en 1976 que Phi-
lippe Jeammet débute
comme rédacteur stagiaire
à Paris-Pont-Cardinet, ser-
vice où se traitaient les ré-
servations avec les réseaux
du monde entier.
Il est muté à Limoges en
1981 et y crée le service
audiovisuel régional. En
1982, il met en place le
service communication ré-
gional, suivant les nou-
velles directives SNCF.
En 1999, il devient direc-
teur régional de la com-
munication puis est
nommé, en 2006, respon-
sable institutionnel régio-
nal. C’est à ce poste qu’il
quitte ses fonctions, le
9 novembre, pour prendre
sa retraite.
Pierre Fourchaud
�Les cheminots à l’honneur
CLICHY
(direction du Fret)
Le 17 novembre, à la direction du Fret, Jean-Yves Mareau, directeur des Ressources humaines, a procédé à une
remise de médailles d’honneur des chemins de fer, promotions de janvier et juillet.
Ont reçu la médaille d’argent :
Roland Badosa, Marcel Cisse, Bernadette Corbillon, Laurent Deleury, Gaston Fol-
lot, Valerie Foure, Gilles Greiner, Marie Claude Messmer, Christophe Mopin, Guy Nunhold, Emmanuel Pinet, Lau-
rent Poujol, Henri Serret, Olivier Tetard, Pascal Thorez, Christine Vasseur, Fernand Victoria.
Ont reçu la médaille de vermeil :
Jean Pierre Abad, Francois Adroit, Francoise Ayral, Patrick Baudet, Didier Bel-
leville, Herve Bellot, Christian Bernard, Martine Bornard, Pascal Boucher, Albert Bruneton, Georges Burr, Patricia Car-
rie, Michel Charriere, Paul Chevalier, Daniel Chevillot, Roger Clement, Jean Luc Costeseque, Bernard Defaye, Phi-
lippe Devillers, Pierre Duprat, Richard Eschenlauer, Robert Frigo, Alain Gandeboeuf, Didier Gaudin, Gaby Gerber,
Dominique Grilly, Marie Aurelie Guenin, Patrick Guineheuc, Pascal Henry, Daniel Humbert, Pierre Kientz, Roland Kuhry,
Patrick Lamardelle, Patrice Laurent, Patrice Le Poupon, Patricia Marischael, Jean Marc Maron, Michel Masson, Jacky
Mathey, Joachim Mengual, Jean Luc Meniel, Jean Mischler, Michelle Muller, Edith Murschel, Patrick Offenbroich,
Elisabeth Peignard, Michel Pellion, Christine Portrait, Michel Riboux, Dominique Rigaux, Jean Yves Rousseau,
Ines Sansot, Didier Simon, Claude Soulier, Bernard Vernet, Daniel Veutin, Jean Michel Villeneuve, Jean Vincent,
Jacques Weiss.
Ont reçu la médaille d’or :
Dominique Balthasar, Eric Brotin, Pascal Bunz, Michel Descamps, Daniel Doutre, Joel
Felix, Gilbert Pineau, Roger Richard, Paul Weber.
Pascal Bunz
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010


BONNES FEUILLES
À lire.
Les années Saint-Lazare
C’était au temps où, cadrés dans la fenêtre d’une vapeur soufflant par tous ses naseaux de ferraille, les
conducteurs des Batignolles, lunettes collées sur un front, avaient la gueule de Jean Gabin. Mais bientôt les
vieilles bêtes humaines éreintées vont coudoyer les frimeuses Standard électriques, les premières foules grises
des banlieusards, les voyageurs des Pacific qui débarquent sur les quais vont se vêtir des habits neufs colorés
des dynamiques Trente Glorieuses. Le nouveau livre de Didier Leroy et Paul-Henri Bellot évoque donc bien
sûr, depuis l’embarcadère primitif, toute l’histoire de la gare du Réseau de l’État, gare banlieue par excellence.
Mais, après une galerie de photos exceptionnelles tirées de vieux cartons, la nostalgie prend des couleurs. Ce
beau livre focalise délibérément et abondamment sur les années cinquante et soixante-dix. Évolutions des
lignes, défilé des matériels, dépôts à l’ouvrage, techniquement pour l’amateur, tout y est. Et d’abord l’ambiance
de ces lieux que n’en finissent pas d’arpenter l’inconscient collectif ferroviaire.
Ch. B.
�
Le départ
de la gare
Saint-Lazare
La 231 D 602 duHavre gratifie le
photographe d’un magnifique
panache pour un tableau qui nous
élève incontestablement au-delà de
l’intérêt ferroviaire, au départ de
l’express 109 Paris – LeHavre en
février1956. Cette Pacific sera l’une
des toutes dernières représentantes
de la série: elle terminera sa carrière
à Nantes où elle sera amortie le
4octobre 1968 et radiée en août1970.
(Herlaut / LVDR)
�
Souvenirs d’une
ambiance disparue
Vers 1895, des employés de la
Compagnie de l’Ouest de la gare de
Bécon-les-Bruyères posent fièrement
pour la postérité. Les casquettes sont
de deux sortes: rigide et de forme
tampon, ce qui correspond
probablement à une période
de transition. Le type “tampon” se
substitue alors progressivement au
modèle rigide; toutes les compagnies
l’adopteront. Le PLM et l’Est
reviendront à la casquette rigide peu
avant la création de la SNCF en 1938.
(Coll. Ladame / LVDR)
Paris-Saint-Lazare et sa banlieue.
Didier Leroy et Paul-Henri Bellot.
Éditions La Vie du Rail. 48euros.
En vente à la Boutique ou par
correspondance à La Vie du Rail – BP
30657. 59061 Roubaix (Réf.: 110228)
ou en ligne sur
www.boutiquedelaviedurail.com


La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
BONNES FEUILLES
�
La gare est ancrée au cœur de Paris
La gare Saint-Lazare et le tissu urbain parisien alentour. Au premier plan, sur la gauche, la
place Gabriel-Péri et la rue de Rome, sur la droite, la place duHavre et la rue
d’Amsterdam. Devant la gare, masquant sa façade, a été construit le Grand Hôtel
Terminus, de part et d’autre duquel sont visibles les cours de Rome et duHavre, fermées
par des grilles. On reconnaît plus loin, au-dessus des voies,
la toile d’araignée de la place de l’Europe. (Interphotothèque – Sodel – M. Brigaud / LVDR)
�
Une vue classique du saut-de-mouton
de Bois-Colombes
Le 29septembre 1962, alors qu’une rame Standard à destination d’Argenteuil se
dirige vers la gare sur le groupe IV, passant sous les voies du groupe VI Paris – Mantes
par Conflans. Au premier plan, une voie du groupe V Paris – Mantes par Poissy et, à
gauche, les voies menant à l’ancien terminus électrique. (F. Fénino / LVDR)
�
Image
saisissante
Un jour hivernal de la
grande grève de
décembre1986. Les trains
sont arrêtés en pleine voie
les uns derrière les autres,
et ces voyageurs
délaissant leur rame nous
offrent une image en
contraste noir et blanc des
plus artistiques.
(J-C. Rocca / LVDR)
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010


�
Les groupes
grandes lignes
de Saint-Lazare
un soir de
juin1965
Au premier plan, la 141 T 742
originaire de la Compagnie
de l’Est et son équipe
démarrent une rame de
voitures OCEM-État dites
“Talbot”. Derrière, de
nombreuses DEV-AO et inox
ornées du bandeau jaune
d’indication de la première
classe, et le nez d’une voiture
à deux niveaux État. On
remarque que le jaune
bouton d’or et le jaune
jonquille cohabitent sur les
voitures.
(G. Rannou / Coll. YB)
�
La bifurcation du Champ-de-Mars
au printemps 1972
Fameux décor on ne peut plus parisien, alors que deux éléments Standard
se dirigent vers Versailles-Rive-Gauche. À droite, la voie desservant les usines
de Javel, neutralisée, où est d’ailleurs installé un panneau publicitaire.
(G. Rannou / Coll. YB)
�
Un autorail Mantes – Conflans-Sainte-
Honorine
C’est une Caravelle du dépôt d’Évreux-Embranchement, le 28février 1967. Elle
arbore la livrée d’origine à toit crème et grandes baies frontales. La caténaire
n’est pas encore en activité, sa mise en exploitation interviendra le 20mars.
(F. Fénino / LVDR)


La Vie du Rail
– 15 décembre 2010
VOTREARGENT
C
’est une bonne nouvelle
pour les épargnants. En ef-
fet, à condition qu’il ne s’agisse
pas d’effets d’annonce, les vrais-
faux cadeaux proposés par les
distributeurs d’épargne ne de-
vraient plus fleurir comme par
le passé. Qui n’a pas été cho-
qué de voir tel contrat proposer
un rendement garanti de 4,5%
à vie, alors qu’il s’agissait du
simple produit de la rente? Ou
tel produit financier promettant
un taux de rendement de 10%
par an, alors que la durée de
placement était de trois mois
maximum… Les exemples sont
nombreux. Conscientes de ces
abus, les autorités tentent de
mettre le frein. Désormais, les
assureurs comme les gestion-
naires ou les banquiers vont de-
voir se montrer plus prudents
dans leur communication.
Du côté des
assurances-vie
�
Les bonus
à risques
L’Autorité de contrôle pruden-
tiel (l’ACP), qui régule le
monde de l’assurance-vie, vient
de rendre publiques ses re-
commandations sur la pratique
des contrats d’assurance-vie
proposant une prime. Exem-
ple: tel contrat offrant un ren-
dement garanti de 3,20% sur
l’année, auquel s’ajoute un bo-
nus de 0,10 ou 0,30% sup-
plémentaire… À condition,
bien entendu, de placer une
partie de son épargne sur des
investissements à risques…
Soit en général de 10 à 50%
du montant placé. Autrement
dit, la part de l’épargne affec-
tée au fonds en euros, sans
risque, est limitée et l’investis-
seur est obligé de prendre des
unités de compte, au profil
moins sécurisant…
�
Les primes qui
se font attendre
Autre pratique dénoncée par
l’ACP: les primes offertes. Là
encore, les offres sont légion.
Exemple: si vous ouvrez un
contrat d’assurance-vie en ver-
Épargne.
Vers des produits plustranspare
Alors que les taux
offerts par les contrats
d’assurance-vie pour
2010 commencent à
sortir, les autorités de
contrôle viennent de
publier plusieurs
textes appelant à la
plus grande clarté sur
les offres
promotionnelles. Et les
assureurs ne sont pas
les seuls visés.
�
Des tarifs bancaires plus clair
Dès le 1
janvier 2011, les banques devront indiquer sur leurs bro-
chures une liste de dix tarifs pour des opérations standards réali-
sées au guichet.
Mieux, à compter du 30juin prochain, le relevé de compte mensuel
que reçoivent les clients mentionnera le total des frais au cours du
mois écoulé. Jusque-là, les banques n’étaient tenues qu’à un bilan
annuel sur les frais prélevés.
De plus, les plaquettes tarifaires devront présenter un nouveau
«for-
fait sécurité».
Souscrit par les clients financièrement fragiles, il leur per-
mettra d’être alertés en cas d’incident sur leur compte, tout en pla-
fonnant les frais liés à ces incidents.
Avant de signer, lisez toujours toutes les
mentions complémentaires. De nouvelles
règles entrent en vigueur.
La Vie du Rail
– 15 décembre 2010


sant au moins 3000euros,
l’assureur vous offre 400euros.
L’ACP rappelle que ces primes
doivent être versées au moins
six mois après la souscription
ou le versement au contrat et
ainsi être inclues dans l’enve-
loppe globale à distribuer aux
assurés. En revanche, si la
prime est versée par un inter-
médiaire distributeur, et non
par l’assureur lui-même, elle
doit être versée à l’épargnant
immédiatement.
�
Des pratiques
déloyales
Ces recommandations sont dans
le droit chemin de la réforme de
juillet dernier, concernant la pra-
tique des taux garantis par les
assureurs. Entrée en vigueur fin
août, cette réforme exige, là en-
core, que soit mis fin à certaines
pratiques marketing déloyales.
Désormais, les taux garantis
pour l’année en cours sont pla-
fonnés de manière plus stricte.
Si la formule de calcul est com-
plexe, il s’agit pour l’essentiel
d’offrir un rendement corres-
pondant peu ou prou à l’évolu-
tion des marchés obligataires.
Jusque-là, les assureurs avaient
toute liberté pour puiser dans
les réserves d’épargne de leurs
assurés pour financer les taux
garantis pour les nouveaux
souscripteurs. Ce qui créait des
conflits d’intérêts.
Autre évolution actée cet été:
la durée de garantie offerte por-
tera sur une durée minimale de
six mois. Les assureurs ne pour-
ront donc plus communiquer
sur un taux canon limité à trois
mois.
Du côté
des fonds
d’investissement
�
Des produits
illisibles
Pas question, pour autant, de
remettre à leur place les seuls
contrats d’assurance-vie. Les
fonds d’investissement aux
formules trop complexes sont
aussi dans le collimateur des
régulateurs des marchés fi-
nanciers. Le 15octobre der-
nier, l’ACP publiait un texte
dévoilant les sanctions prises
contre les produits aux for-
mules alambiquées. Désor-
mais, leur commercialisation
sera plus délicate. Dans le vi-
seur: essentiellement les
fonds à capital garanti ou pro-
tégé. Des fonds largement dis-
tribués par les banques à ré-
seaux, mais également très
présents dans les offres des
contrats d’assurance-vie, sous
forme d’unités de compte.
En collaboration avec l’Auto-
rité des marchés financiers
(l’AMF), l’ACP a défini une
liste de quatre critères, per-
mettant d’évaluer si les pro-
duits proposés étaient lisibles
ou trop complexes pour un
particulier. Il s’agit notam-
ment d’écarter des produits
dont la présentation des
risques ou des pertes poten-
tielles pour l’épargnant ne se-
rait pas transparente. Idem si
le mécanisme permettant de
comprendre la performance
finale dépend d’hypothèses de
marché trop aléatoires.
�
Une mention
dissuasive
Que se passera-t-il dans ce
cas? Dans un premier temps,
l’ACP ou l’AMF procéderont
à une mise en garde, avant
une éventuelle sanction. Si le
gérant persiste dans son entê-
tement, une mise en garde
sera alors inscrite sur la bro-
chure commerciale du pro-
duit:
«L’AMF considère que ce
produit est trop complexe pour
être commercialisé auprès des
investisseurs non professionnels
et n’a dès lors pas examiné les
documents commerciaux».
Avec une telle mention bien
visible, il sera difficile d’écou-
ler le produit. La sanction
risque donc d’être fort dis-
suasive.
La contrainte s’applique à tous
les produits commercialisés en
France à partir du 1
janvier
2011. À compter de cette
date, les autorités de marché
pourront mettre leur nez par-
tout. Une excellente nouvelle
pour les particuliers. À condi-
tion de ne pas en rester au
stade de l’effet d’annonce.
Antoine DUPIN
nts?
Kurhan – Fotolia.com
�
La rente
fiscalement
décryptée
En général versée à partir
de la retraite, la rente
viagère méritait quelques
éclaircissements sur le
plan fiscal. Deux
instructions viennent de
préciser son traitement au
regard des droits de
mutation et de l’impôt de
solidarité sur la fortune
(ISF), lorsque ces rentes
sont issues d’un Plan
d’épargne retraite
populaire (Perp).
Ainsi, en cas de décès de
l’adhérent, l’instruction
précise qu’elles n’intègrent
pas la succession du
souscripteur. Autrement
dit, la rente est exonérée
des droits de mutation. À
condition que le
souscripteur ait cotisé
pendant au moins quinze
ans, que les versements
aient été réguliers en
montant et dans leur
périodicité (un versement
minimum par an) et que
l’entrée en jouissance de la
rente intervienne au plus
tôt à l’âge légal de la
retraite.
Concernant l’ISF, les
rentes viagères seront
exonérées si elles sont
constituées dans le cadre
d’une activité
professionnelle ou d’un
Perp. Cette exonération
s’applique au souscripteur
ou au conjoint survivant en
cas de décès du
souscripteur, mais non aux
parents en ligne directe. Et
le rachat d’années par le
redevable ne vient pas
remettre en cause le
bénéfice de l’exonération.
La Vie du Rail
– 15décembre 2010
SPORT
l’initiative de l’Union sportive
des cheminots de Caen (USCC),
près de 1000 coureurs se sont re-
trouvés, le 28novembre, pour la
édition de Courir entre deux
O, entre Orne et Odon.
«Froid au visage… mais chaud au
cœur»
, c’est ainsi qu’une des par-
ticipantes de la course féminine
du 10km résume cette course.
Une manifestation devenue in-
contournable sur la région, a tel
point que les organisateurs ont été
obligés de limiter la participation.
Son succès est du à ses deux
épreuves nature et solidaires au
profit des enfants malades au
CHU de Caen et de l’Association
Rêves (qui réalise les rêves d’en-
fants malades) et sur chaque en-
gagement un minimum d’un euro
est reversé. Ainsi en 2009, l’USCC
remettait 5000
à ces associa-
tions.
Le parcours, sans trop de difficul-
tés, présente malgré tout quelques
relances afin de satisfaire les plus
passionnés. Le programme est
composé d’un 10km exclusive-
ment féminin et d’un 21km
mixte. À la beauté des paysages
s’ajoute la traversée de plusieurs
communes ; le parcours utilise
parfois les chemins d’anciennes
voies ferrées.
«Des 6 courses que
j’ai faites dans l’année, Courir entre
deux O est la plus belle, avec une
organisation soignée»
assure Mi-
chaël Lucas, venu d’Hérouville.
C’est sans aucun doute une com-
pétition à marquer dans son ca-
lendrier et dont il ne manque plus
que l’homologation, de l’avis de
plusieurs coureurs, même si à
Caen, pour beaucoup, on court
pour le plaisir et surtout pour un
sourire d’enfant.
Patrick MONIN
Course.
Courir entre deux O
pour un sourire à l’hôpital
Courir entre deux O rassemble chaque année de plus en plus de participants.
Bonne saison pour les
joueurs de l’
Aspo tennis
Brive
avec
Bastien Rou-
, un jeune qui s’est
hissé à 15/5, Michel La-
font et Jean Verdier qui
ont été champions du
Limousin et ont disputé
les nationaux de Roland
Garros et plusieurs
joueurs qui se sont
maintenus dans leurs di-
visions respectives.
Fin novembre à
Reims, lors des
Cham-
pionnats de l’Aisne en
salle
, la
section athlé-
tisme de l’ESC Tergnier
remportait 32 titres sur
83 décernés. Les ca-
dets, juniors, espoirs,
seniors et vétérans ter-
nois sont repartis en
grands vainqueurs avec
quelques belles perfor-
mances. Audrina Van-
derschooten remporte le
triple-saut junior en
améliorant au passage le
record de l’Aisne de la
catégorie avec un saut à
11m67 (perf N4), Co-
rentin Dumont le 60m
cadet, Romain Denimal
le 5000m marche junior
avec un temps de
23’35”13, Justine Tron-
quoy la hauteur senior
avec un saut à 1m56.
Le 20novembre à
Sosnovieck (Pologne)
pour la
Coupe du
monde juniors dames
3sabreuses de l’US Mé-
tro escrime
étaient pré-
sentes. 9
Kenza Boudad
française et première
cadette), 12
Charleine
Taillandier, après 8 mois
d’inactivité et seulement
3 entraînements, s’in-
cline sur blessure (en-
torse du genou gauche),
Ophélie Virlogeux,
première sortie en
Coupe du Monde junior.
Fin octobre, la
haltérophilie de l’US
Métro
a effectué son
tour de
championnat
régional des clubs
. Elle
s’est imposée contre
Gonesse avec 88.2
points. À souligner que
la section ne participait
plus à ce championnat
depuis 3 ans. Sa pro-
chaine compétition aura
lieu le 15janvier à Vélizy.
Le 5décembre, Péri-
gueux a accueilli la
édition des 10km du
canal
. Une compétition
de marche, à laquelle
participaient
6 mar-
cheurs du Capo Li-
moges
au sein de plus
de 1300 participants.
Camille Chastanet en
1h05’57” (8
temps
scratch et record perso)
est montée sur la 2
marche du podium des
féminines, imitée par
Jean-Claude Guillon qui
prend la 2
place
hommes en 54’34” (2
temps scratch et record
personnel) à seulement
une quinzaine de se-
condes du 1
. La der-
nière recrue du groupe,
Jean-Marc Rougier (10
temps scratch) a ex-
plosé son record avec
un temps de 1h13’51”.
Patrick Liardou en
1h03’38” est 7
au géné-
ral, Pierre Brios
(1h17’14”) et Nadine
Liardou (1h18’02”) ont
pris les 11 et 12
places.
Union sportive des
cheminots Ouest Rive
Gauche
(Uscorg) vous
propose une initiation à
certaines disciplines,
tels le cross, le semi-
marathon, le marathon
et la course de mon-
tagne au sein de sa sec-
tion athlétisme. Vous
pourrez les pratiquer, au
choix, en loisir et com-
pétition. L’Uscorg pos-
sède beaucoup d’autres
disciplines à découvrir
sur www.uscorg.com.
Contacts : Didier Monta-
rou au 0130501952 et
Jean-Claude Simon au
0684051015.
La ville de Lestrem
(Pas-de-Calais) organise
la
Nuit des Arts martiaux
et des Sports de com-
bats
, le samedi 29jan-
vier à 18h, au centre
«Val de Lawe». Au pro-
gramme, démonstration
de boxe thaï/kick
boxing, taekwondo,
boxe française et an-
glaise, kung fu, judo, ju-
jitsu, karaté, aïkido, nun-
chaku, capoeira, combat
de catch. Entrée à 6
Renseignements au
0321251219 et
0628530646.
Deux sociétaires bénévoles de la section tennis du Club sportif
cheminots nîmois récompensés
Michel Arnassant,
trésorier général
du club et Jacques
Chapdaniel,
secrétaire général,
ont reçu la
médaille de bronze
de la Fédération
française de
tennis, des mains
de Gérard
Bermond,
président du
comité du Gard de
tennis.
Michel Brouillet
Michel BROUILLET
De gauche à droite, Jacques Chapdaniel, Marcel Gilly
et Michel Arnassant, trésorier général.
Ouverture exceptionnelle de la boutique le samedi 18 décembre de 10 à 17 h.
Utilisez le bon de
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page47
Considérée comme une œuvre de ré-
férence pour de nombreuses généra-
tions, ce film est indispensable pour
tous les nostalgiques de la vapeur. En
bonus, 3h de compléments dont les
24 heures de la vie d’un chauffeur de
locomotive et d’un mécanicien sur la
ligne du PLM .Un livret d’accompa-
gnement illustré de nombreuses pho-
tos est joint au coffret.
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Hartz, c’est un des derniers “vrais” chemins
de fer d’Europe. Entre plateaux et montagnes,
vous allez parcourir 140 km de lignes sur les-
quelles rien n’a changé depuis les années 50.
Les151-T sont les vedettes, et vous allez suivre
ces machines racées dans la longue ascen-
sion du sommet du Brocken: grandes neiges
et grandes vapeurs! Mais vous aurez un fai-
ble pour leur aînées, les 131-T et les Mallet.
Dans un registre bien différent des deux pre-
miers films de la collection, voici encore un
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La Vie du Rail
– 15 décembre 2010


Au sommaire du n°158 de
Rail Passion
Actualités
�
La ligne du haut Bugey attend le TGV
�
Projets variés dans le complexe mulhousien
�
Avec une G 2000 de B-Cargo dans
le Pas-de-Calais
Étude de ligne
�
Amiens – Calais se modernise
Engins moteurs
�
Italie : les premiers ETR 500 tous modifiés
Évasion
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De Ouadi Halfa à Khartoum à travers
le désert soudanais
DVD
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L’électrification de la ligne de Paris à Dijon
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La Vie du Rail
– 15décembre 2010
RENDEZ-VOUS
Exposition de modélisme
ferroviaire à Meursault
(Côte-d’Or)
Les
samedi18
et
dimanche
19décembre
, une exposition de modélis-
me ferroviaire unique se tiendra au centre
sportif. Sur une surface de 2000m², les plus
grands clubs de modélisme seront réunis.
Parmi eux, le Club ferroviaire de Franche-
Comté présentera pour ses 30 ans, en HO, la
gare de Mesnay-Arbois, et pour la première
fois en public sa sous-station et l’ensemble
du réseau de la Bosse. À noter également la
présence du RM 25, avec ses modules de
grande qualité; le CMS 08 présentera l’artère
nord-est en exclusivité; le Club du Creusot
avec son réseau en N; Liberty Rail et l’en-
semble modulaire de Saint-Jacques-des-Blats
et son module complémentaire; le réseau
exceptionnel de la halte Bonneval-
Félines/PN 141 de Michel Gachet; le Club
de modélisme de Boulogne-Billancourt avec
son réseau en N s’inspirant de la ligne du
Lötschberg; l’ACML 87 et le réseau de Ver-
neuil-sur-Vienne; le RMB 92 et une présen-
tation de collection de tinplate…
Également, participation de nombreux arti-
sans et bourse d’échange, présentation d’ar-
chives anciennes, présentation de relevés
topographiques et géométriques des ouvrages
d’art de la ligne Bouchard – Andelot.
Renseignements: Agence de Tourisme de Meur-
sault au 0380212590 ou info@ot-meursault.fr
www.ot-meursault.fr/salon-du-modelisme
Bourse d’échange à Hayange
(Moselle)
Le
dimanche 19décembre
, Salle Le
Molitor, bourse d’échange de TGV modélis-
me de 9h30 à 17h. Entrée à 3
Renseignements: 0674689060.
Exposition à Cambrai (Nord)
Le Club de Somain est invité par l’ATMC,
pour une exposition de modélisme. Le
dimanche 19décembre
de 9 à 12h30 et
de 14 à 18h. Entrée 2
, 1/2 tarif FFMF, gra-
tuit pour les enfants accompagnés.
Renseignements: claire.atmc2010@free.fr
Bourse du jouet ancien
à Étampes (Essonne)
Le
dimanche 19décembre
, Salle des
Fêtes Jean Lurçat, de 9 à 17h. Entrée à 2
Renseignements: 0165950046.
TRAINS DE NOËL
Les
et
23décembre
, le Père
Noël sera présent à bord du
Train touris-
tique des Combes
pour distribuer frian-
dises et chocolat chaud et un Père Noël en
chocolat à tous les enfants sages!
Départ à 15h15 et 16h30 de la gare avenue
de l’Europe (à côté de la gare SNCF). Tarifs:
6,70
pour les adultes (à partir de 12 ans),
5,50
pour les enfants (de 3 à moins de 12
ans), gratuit pour les moins de 3 ans.
Réservations: 0385558003 ou dans la
rubrique contact sur www.parcdescombes.com
AGENDA
Attachée de presse:
Nathalie Leclerc (Cassiopée) 0142662127.
11, rue de Milan, 75009 Paris.
Tél.: 0149701200 – (SNCF) 30 85 73.
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Le Monde
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Patrimoine et souvenirs ferroviaires au triage d’Hausbergen
À partir de 16h, le samedi 18décembre, au château d’eau du triage d’Hausbergen, rue
du triage à Hoenheim, se déroulera une soirée «Patrimoine et souvenirs ferro-
viaires». Monsieur G.Lallement, cheminot retraité, commentera la visite du château
d’eau, et fera un exposé historique sur la gare et le triage, avec une présentation de
l’Espace de la locomotive à vapeur d’Obermodern. L’ensemble sera accompagné
d’une exposition photo sur les plus remarquables châteaux d’eau d’Alsace-Lorraine
ainsi que d’une projection sur le thème du patrimoine ferroviaire, ses vestiges remar-
quables et les lignes désaffectées. Entrée libre.
Neige et Père Noël seront au rendez-vous au
Train touristique des Combes.
De nombreux réseaux seront présents lors
de l’exposition ferroviaire de Meursault.