La gare historique de Nice-Saint-Augustin a été déplacée pour se muer en une gare multimodale connectée à l’aéroport. Les travaux se poursuivent pour accueillir à terme un trafic annuel de deux millions de voyageurs.
Ouverte le 18 octobre 1864 sur l’artère de la Côte d’Azur Marseille – Nice (ligne 930), la gare historique était implantée au Km 218,746 entre celles de Saint-Laurentdu- Var et de Nice-Ville, en bordure de l’avenue Édouard-Grinda. Ouverte aux trafics voyageurs (1) et marchandises avec halle et voies de débords, elle desservait le quartier ouest de la métropole niçoise dont le développement urbain s’est progressivement étendu sur la rive gauche de la plaine du Var. De tout temps elle a été desservie par les seuls trains omnibus reliant Les Arcs, Cannes puis Grasse à Nice et Vintimille, les rapides et express dont les célèbres Train- Bleu, Paris-Côte-d’Azur, Ligure et Mistral, puis les TGV la franchissant, eux, sans arrêt. Dès 1955 la plateforme aéroportuaire de Nice-Côte d’Azur, en bordure de mer et distante de 10 min à pied, connaît une expansion fulgurante de son trafic, capté en partie par les réseaux de bus puis de tramway.
Dans le cadre d’un vaste projet urbanistique la Ville de Nice s’entend avec la SNCF pour créer un pôle multimodal des transports sur le site du Grand Arénas aux abords du marché gare. Pour cela l’ancienne gare ferroviaire de Saint-Augustin va devoir être transférée en amont, avec une gare routière associée équipée de 10 quais pour accueillir 20 lignes de bus, au Km 218,1 et croisement à la perpendiculaire de l’avenue Maître-Maurice-Slama empruntée par la ligne de tramway 3 reliant les terminaux 1 et 2 de l’aéroport distant de 500 m, le pôle multimodal, Nice- Méridia, le stade de l’Allianz Riviera et le quartier Saint-Isidore dans la plaine du Var (Éco Vallée).