La liaison ferroviaire entre Brive et Aurillac s’établit au moyen de plusieurs tronçons de voie unique établis par la Compagnie du Paris – Orléans entre 1862 et 1891, traversant les départements de la Corrèze, du Lot et du Cantal, numérotés 718, 719 et 720 au Réseau ferré national. Son développement total est de 102 km. À compter de Saint-Denis-près-Martel, elle remonte le cours tortueux de la Cère, affluent de la Dordogne, en se frayant un passage dans une vallée boisée étroite très peu peuplée, où s’étagent les localités de Bretenoux-Biars, Lamativie, Laval-de-Cère et Laroquebrou. Partagée entre les régions SNCF de Limoges et Clermont-Ferrand depuis la réforme des structures internes de la SNCF en 1973 avec limite au Km 664,900 à la sortie de Laval-de-Cère, elle comprend une vingtaine de petits tunnels et plusieurs viaducs. Spécialement sinueuse avec des courbes descendant jusqu’à 180 m de rayon, elle a une vitesse limite peu élevée, sauf de Brive à Saint-Denis et de Viescamp à Aurillac où elle approche ou dépasse légèrement le seuil de 70 km/h. Cantonnée avec du BAPR et fréquentée par quatre courses d’autorails TER Brive – Aurillac, elle a subi ces derniers mois, en raison de l’état de sa voie, des abaissements de vitesse de l’ordre de 20 km/h entre Brive et Viescamps-sous-Jallès. La région Nouvelle-Aquitaine a programmé entre avril et septembre prochain un renouvellement de voie sur son territoire, qui devrait éliminer cette situation gênante.
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ValiderPar : B. Collardey