Agacé par les difficultés à négocier la convention avec SNCF, Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France, a fait voter le 25 avril dernier le lancement d’une procédure d’ouverture à la concurrence pour 2023. Cela pourrait concerner 80 % du réseau TER. Mais la première étape viserait 20 % des trajets TER, notamment autour de Lille vers Valenciennes, Douai, Comines, Roubaix ou encore Lens. Comme Paca, qui a lancé un appel à projets en 2018 pour l’axe Marseille – Toulon – Nice (appel d’offres en 2020, choix opérateur début 2021, concurrent en 2022), la région n’attend pas de gains financiers mais une qualité meilleure en fréquence et régularité, le tout sans augmenter les tarifs.
Le calendrier est tendu, d’autant que les décrets d’application de la loi ferroviaire de 2018 ne sont toujours pas sortis : ils doivent encadrer les appels d’offres, clarifier les transferts de matériel et du personnel et préciser la nature du transfert des données de l’opérateur actuel.
Ce dernier point est l’un des griefs mis en avant par les régions, l’absence de données rendant délicat le montage financier et les réponses des concurrents.
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ValiderPar : M. Carémantrant