Description
3563
18 mars 2016
HEBDOMADAIRE
FRANCE 2,50
BELGIQUE 2,85
SUISSE 4,80 FS
La SNCF vaut
12milliards de moins
(mais a gagné de l’argent en 2015)
Association
Trains & Traction
ressuscite les wagons
des «Sammies»
La Vie du Rail
– 18 mars 2016
À la une…
En couverture
Avant la présentation de ses résultats, la SNCF
a annoncé une dépréciation de ses actifs
de 12milliards d’euros.
� Projecteur
Résultats. La SNCF vaut 12 milliards
de moins
� Actualités
LGV SEA. Lisea s’impatiente
Réseau ferroviaire. Moins d’incidents
en 2015 qu’en 2014
p. 10
Arafer. Les péages 2017 de SNCF Réseau
retoqués
p. 11
Urbanisme. Quand Paris se réinvente
p. 12
Île-de-France. La RATP choisit Faiveley
Transport et Eiffage Énergie Ferroviaire
pour les portes palières de la ligne 4
p. 14
Nord-Pas-de-Calais – Picardie.
Des compensations pour la suppression
des TER
p. 15
ERTMS. Moins européen, plus mondial
p. 16
Arabie saoudite. Siemens dévoile
le métro de Riyad
p. 17
� Histoire
Faits divers. Au PO, les attaques
renouvelées du train 16
� Dialogue
� Les programmes télé,
� La vie des associations
Trains & Traction ressuscite les wagons
des «Sammies»
�Jeux, Petites annonces,
Agenda
� sommaire
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Photo de couverture:
© Recoura/Photorail. Photo du sommaire: © Joerg Hempel/Heike Klussmann et Netzwerkarchitekten
Crue de la Seine. La SNCF
participe à la répétition.
La SNCF a participé du 8
au 18mars à l’opération de
simulation d’une crue majeure
de la Seine, Sequana 2016,
aux côtés de 87 partenaires
impliqués. Un exercice
pour faire face à une montée
du fleuve en Île-de-France
qui entre autres conséquences
paralyserait les transports.
Maintenance. Alstom
prend une loco d’avance.
Le constructeur a obtenu
la certification ECM (Entité en
charge de la maintenance) pour
son site de Belfort. Un «label»
accordé pour cinq ans par
Certifer. Ce qui en fait le premier
mainteneur privé français
de locomotives quelque
deux ans avant qu’il ne devienne
obligatoire pour tout site
de maintenance des trains
de voyageurs en Europe.
Thalys. Un nouveau lounge
à Bruxelles-Midi.
Design,
confort, horaires étendus et
services multiples, Thalys ouvre
pour ses voyageurs abonnés
B2B et The Card un nouveau
lounge de 230m
à Bruxelles-
Midi face aux quais. 1600
personnes par semaine
fréquentaient l’ancien.
PLACE AUX ÉTOILES
Des TER bloqués à la
frontière luxembourgeoise
L’Alsace – Champagne-Ardenne –
Lorraine va devoir trouver une solu-
tion pour que les 25 anciens TER 2N
lorrains continuent la desserte entre
Nancy, Metz, Thionville et Luxem-
bourg. À partir de 2019-2020, seuls
les trains équipés ERTMS seront
autorisés au grand-duché. Ses
22 rames du même type l’ont. Les
Z 24500 français non. Il faudrait 25 à
28millions d’euros pour les équiper.
L’ancien président de Lorraine,
Jean-Pierre Masseret, dit n’avoir
«rien prévu car c’était à l’État et
la SNCF de financer»
. Pour l’État,
Dominique Bussereau s’était
engagé à financer l’ERTMS pour
du matériel français. Mais la SNCF
ne veut pas payer pour les rames
des régions. Et puis, 2019-2020
c’est trop court pour les équiper
et les homologuer. Sauf à y mettre
le prix. On pourrait envisager une
dérogation temporaire? Ou confier
la desserte aux seuls CFL?
Ou commander des TER neufs.
À SUIVRE
L’ANECDOTE
La récidiviste
Une Lilloise âgée d’une quarantaine d’années a été interpellée en gare de Lille-
Europe. Elle a été placée en garde à vue pour «délit d’habitude», soupçonnée
d’avoir pris le train plus de 10 fois en un an sans payer. Elle a reconnu les faits.
La peine maximum est de 6 mois d’emprisonnement et 7500euros d’amende.
20%
C’est le pourcentage de femmes dans ses
effectifs annoncé à l’occasion de la journée
du 8mars par la SNCF qui reconnaît qu’elle
peut mieux faire.
Métro de Düsseldorf. Une ligne conçue
par des architectes … et des artistes
Culture rail
La Vie du Rail
– 18 mars 2016
Le groupe SNCF a déprécié ses actifs de plus de 12milliards d’euros, l’expliquant notamment par
des prévisions de trafic et d’évolution des péages à la baisse. Mais le discours se veut optimiste:
la croissance de l’activité, qui a atteint 5% en 2015, devrait se poursuivre cette année et le résultat
est positif à 377millions d’euros.
PROJECTEUR
Résultats.
La SNCF vaut 12milliards de
Pour SNCF Mobilités, la dépréciation est évaluée à 2,5milliards d’euros.
Elle est due notamment à des baisses de prévision de trafic.
L
a SNCF, qui devait présen-
ter le 10mars en conseil
de surveillance ses résultats
2015, a prévenu quelques
jours auparavant qu’elle allait
déprécier ses actifs de plus de
12milliards d’euros. Cette
somme impressionnante a été
calculée par les commissaires
aux comptes qui ont cherché
à estimer la valeur actuelle des
actifs du groupe en fonction
de leurs prévisions sur les 15
prochaines années.
La plus importante déprécia-
tion d’actifs concerne SNCF
Réseau. Elle porte sur 9,6mil-
liards d’euros et s’explique no-
tamment par la réunification
entre la SNCF et l’ex-Réseau
ferré de France instaurée par
la loi de réforme ferroviaire,
qui se traduit par une harmo-
nisation des prévisions de tra-
fic et de péages, explique-t-
on à la SNCF. Depuis l’entrée
en vigueur de cette réforme le
juillet 2015, la SNCF pu-
blie pour la première fois des
résultats consolidés, qui re-
groupent ceux de SNCF Ré-
seau et SNCF Mobilités.
« Avant, RFF avait tendance à
être plutôt optimiste sur l’évolu-
tion de ses péages, alors que la
SNCF était plus prudente sur
l’évolution du trafic. Avec la réu-
nification et le contexte écono-
mique difficile, les hypothèses de
revenus de Réseau ont été revues
à la baisse, ce qui conduit à une
dévaluation des actifs »
, com-
mente un porte-parole du
groupe.
Conséquence, la valeur du ré-
seau qui était de 43milliards
d’euros il y a un an n’est plus
que de 33milliards au-
jourd’hui. La demande ré-
cente de l’Arafer (Autorité de
régulation des activités ferro-
viaires et routières) de dimi-
nuer la grille des tarifs de
péages pour 2017, qui n’a
pas été intégrée dans les cal-
culs des commissaires aux
comptes, pourrait à l’avenir al-
ler dans le sens d’une nouvelle
dépréciation.
Côté SNCF Mobilités, la dé-
préciation est évaluée à
2,5milliards d’euros, qui
équivaut à celle des rames
TGV, et s’explique en partie
par
«des baisses de prévision de
trafic dues à la montée de la
concurrence des autres modes de
transports comme le covoitu-
rage, les autocars ou l’aérien low
cost»,
indique le porte-parole
de la SNCF. Pour faire face à
cette concurrence, l’entreprise
va continuer à mener une po-
litique de petits prix, ce qui
pèsera sur les recettes.
« Nous
avons décidé de ne pas augmen-
ter dans les années à venir les
tarifs moyens loisirs »
, a expli-
qué le 8mars aux
Échos
Guil-
laume Pepy, le président du
directoire du groupe SNCF.
L’autre partie de la dépréciation
s’explique par la mise en ser-
vice mi-2017 de la ligne à
grande vitesse entre Tours et
Bordeaux, sur laquelle la SNCF
s’attend à perdre de l’argent.
Elle estime son déficit entre
150 et 200millions d’euros.
Enfin, Gares & Connexions
affiche également une dépré-
ciation d’actifs de 450mil-
lions d’euros pour prendre en
compte une décision de l’Ara-
fer lui demandant de réduire
certains taux permettant de
calculer des tarifs d’utilisation
des équipements en gare.
Malgré l’importance de la dé-
préciation, le groupe se veut
toutefois rassurant sur les
conséquences.
«Cela n’altère
en rien les capacités de finan-
cements ou d’investissements du
groupe »
, affirme un porte-pa-
role. De plus, ajoute-t-il, la
valeur pourrait très bien être
revue à la hausse dans un an,
ce qui a déjà été le cas par le
passé.
« Ainsi, dans les années
2008-2009, RFF avait été dé-
précié à hauteur de 9milliards.
Puis apprécié à 10milliards
l’année suivante »
, rappelle-
t-il.
« Ces dépréciations […] sont de
pures écritures comptables. Elles
n’ont aucun impact concret. Elles
ne changent pas un euro, ni sur
le budget 2016, ni sur les sui-
vants »
, a expliqué de son côté
aux
Échos
Jacques Rapoport,
alors encore PDG de SNCF
Réseau. Pour Guillaume Pepy,
« cet exercice comptable ne doit
pas masquer la réalité des per-
formances économiques du
groupe. Nous sommes en train
de devenir un champion fran-
çais industriel à l’export […].
Malgré le contexte économique
morose, la croissance du groupe
est robuste, et elle va se pour-
suivre cette année »
Le chiffre d’affaires a progressé
de 5% (+1% à périmètre
constant) particulièrement tiré
par l’activité internationale, en
augmentation de 10%, grâce
à Keolis, Geodis ou Systra.
Globalement, la SNCF affiche
un résultat opérationnel net
positif de 377millions d’eu-
ros pour 2015.
M.-H. P.
La Vie du Rail
– 18 mars 2016
La SNCF publie pour la première fois
des résultats consolidés, qui regroupent
ceux de SNCF Réseau et SNCF Mobilités
moins
© Recoura / Photorail
La Vie du Rail
– 18 mars 2016
ACTUALITÉS
S
ur les 342km de la ligne
SEA, dont 38km pour les
10 raccordements avec les
lignes existantes, la superstruc-
ture est en finition. Les rails
sont posés sur tout le linéaire, la
signalisation en cours de mise
en œuvre, la caténaire se dé-
roule, les 140km de la section
centrale seront sous tension en
juin. Les essais dynamiques
avec une rame TGV instru-
mentée débuteront le mois sui-
vant. Ils seront suivis d’essais
d’endurance sur le GSM-R en
début d’année prochaine, pré-
cédant les marches à blanc.
Bref, les délais sont tenus et
l’ouverture, prévue contrac-
tuellement pour le 31juillet
2017, est même désormais en-
visagée le 2juillet. Le tout sur
fond de discorde persistante
sur le nombre de dessertes en-
visagées entre SNCF Mobilités
et Lisea, la filiale de Vinci,
concessionnaire de ce tronçon
de ligne jusqu’en 2061. La
SNCF veut les limiter aux 16,5
allers-retours quotidiens directs
annoncés par le secrétaire d’État
aux Transports car elle estime
qu’elle perdra entre 150 et
200millions d’euros annuels
en raison des péages élevés pré-
vus par Lisea. Le concession-
naire privé demande de son
côté au moins 19 allers et re-
tours en mode navette directe
entre Paris et Bordeaux.
Le plan de transport prévoit
certaines circulations de TGV
«Jumbo», des doubles rames
Duplex, capables d’emmener
quelque 1100 personnes. À
cela s’ajoutent les «omnibus»
desservant les villes intermé-
diaires comme Châtellerault,
Poitiers, Angoulême, Libourne,
LaRochelle, des TGV conti-
nuant au sud de Bordeaux en
direction de la frontière espa-
gnole, vers Toulouse, ou re-
montant pour assurer des liai-
sons vers Lille et Strasbourg.
Au total, à partir de juil-
let2017, le tronçon SEA de-
vrait donc accueillir 38 allers et
retours chaque jour, contre 37
aujourd’hui sur l’axe classique.
«Nous sommes plutôt déçus:
8milliards d’investissement, dont
4 privés et 4 publics pour un train
de plus, ce n’est pas terrible»
, re-
grette Laurent Cavrois, le di-
recteur général de Lisea. Ces 37
allers et retours actuels, qui em-
pruntent tout ou partie de la
ligne existante Tours – Bor-
deaux, représentent annuelle-
ment 17millions de passagers.
L’an prochain, avec l’effet
grande vitesse, une heure de
gagnée entre la capitale et la cité
girondine, de précieuses mi-
nutes en moins sur de nom-
breuses villes du Sud-Ouest,
l’attractivité du mode ferroviaire
sera indéniablement renforcée.
La SNCF évoque 2,5millions
de passagers supplémentaires
chaque année. Lisea table, elle,
sur environ 3millions, et vise
une cible prioritaire: les
presque un million de passa-
gers aériens effectuant au-
jourd’hui la navette entre l’aé-
roport de Bordeaux-Mérignac
et Orly.
«Un gisement de clien-
tèle à haute contribution censé
remplir la 1
classe.»
Côté fi-
nancier, ce plan à 38 allers et
© Alstom Transport
LGV SEA.
Lisea s’impatiente
L’ouverture de la LGV SEA, prévue pour juillet2017, se fera dans les temps mais sur fond
de désaccord entre SNCF Mobilités et Lisea. L’heure est plus que jamais aux comptes. Le
concessionnaire du tronçon de ligne, soutenu par la région, réclame plus de circulations pour gagner
la bataille modale et rentrer dans ses frais; la SNCF en redoute le coût, en raison des péages élevés.
Lisea vise une cible prioritaire: les
presque un million de passagers aériens
effectuant la navette entre l’aéroport
de Bordeaux-Mérignac et Orly
Lisea demande au moins 19 allers-retours en mode navette
directe entre Paris et Bordeaux (photo).
La Vie du Rail
– 18 mars 2016

retours doit procurer chaque
année au concessionnaire
229millions d’euros provenant
des péages imposés pour tout
train qui empruntera le tron-
çon nouveau. Une recette in-
suffisante cependant pour cou-
vrir les coûts fixes annuels
estimés à 250millions qui ser-
viront à rembourser les em-
prunts, à payer les opérateurs
et Mesea, l’exploitant-mainte-
neur de la ligne. Cette pers-
pective de manque à gagner a
inquiété les financeurs et les
banquiers qui «alimentent»
régulièrement le concession-
naire en «argent frais». À tel
point qu’ils se sont interrogés
sur la pérennité du modèle éco-
nomique régissant la construc-
tion et l’exploitation de la fu-
ture ligne, affirme Lisea.
«Tous
les mois la société doit faire face
à des factures, notamment du
constructeur. Moi je sollicite mes
financeurs et je dois leur certifier
que la santé économique de l’en-
treprise va me permettre de rem-
bourser les prêts contractés»
, ré-
sume Laurent Cavrois.
«Après
une suspension momentanée de
leurs versements, ils ont finale-
ment accepté de poursuivre leur
financement en honorant novem-
bre et décembre, nous permettant
ainsi de poursuivre les travaux.
Mais sans nous donner blanc-
seing définitif pour la période res-
tante jusqu’en juin 2017. Ils vont
suivre avec grande attention
le déroulement des négociations
et des annonces à venir en termes
de commandes.»
À ce jour,
600millions d’euros environ
restent à récupérer, la moitié
par financement public versé
par SNCF Réseau qui a tou-
jours honoré ses engagements,
indépendamment ou pas du
fait que certaines collectivités
ont, elles-mêmes, cessé de
payer considérant qu’elles n’ob-
tenaient pas le retour sur in-
vestissement. L’autre moitié doit
donc venir des banques, avec
des échéances programmées en
avril, mai et juin prochains.
Pour Lisea, cette équation fi-
nancière et économique est en
fait
«le reflet d’un service en 2017
qui nous semble sous-dimensionné
et pas à la hauteur des enjeux du
territoire. Notre message général
est donc celui-ci: il nous reste
deux mois pour régler un pro-
blème économique pour Lisea et
un problème de service et d’at-
tractivité du mode ferroviaire
pour le Grand Sud-Ouest avec les
différentes parties prenantes que
sont l’État, les collectivités locales,
la SNCF et le concessionnaire»
poursuit Laurent Cavrois. Le
souhait de Lisea? S’aligner sur
les demandes de la région et de
Bordeaux Métropole pour met-
tre en œuvre 19 allers et retours
en mode navette directe sur
Bordeaux. Pourquoi la société
concessionnaire croit-elle à l’in-
térêt de ces 19 trains directs
dans chaque sens entre les
deux villes? Outre la vitesse,
elle mise sur la fréquence qui
doit lui permettre de gagner la
bataille modale et donc d’attirer
dans le système ferroviaire des
ressources suffisantes pour
payer les investissements ini-
tiaux.
«Plus que l’effet capaci-
taire avec des TGV “Jumbo”, ce
qui compte c’est la fréquence. Sur
une journée type de 6h à 22h,
nous considérons qu’un train
toutes les heures, renforcé à trente
minutes en pointe, est nécessaire
parce que le transport c’est une
économie de l’offre. S’il n’y a pas
d’offre, il n’y a pas de demande,
insiste Emmanuel Dalmar, di-
recteur commercial de Lisea.
fait d’être à deux heures de Paris
en direct représente un temps de
parcours qui permet l’aller et re-
tour dans la journée, voire la
demi-journée. C’est ça qui a fait le
«Plus que l’effet capacitaire
avec des TGV “Jumbo”, ce qui compte
c’est la fréquence»

La Vie du Rail
– 18 mars 2016
succès du train à grande vitesse
sur Paris – Lyon. Les 19 trains
dans chaque sens permettent vrai-
ment la fluidité, d’avoir un ren-
dez-vous avant 9h à Bordeaux,
de disposer d’une flexibilité pour
échanger le billet au dernier mo-
ment et ne pas tomber sur un sys-
tème risquant d’être complète-
ment sursollicité»
. Ce nombre,
cumulé aux dessertes des ter-
ritoires, procurerait environ
240-245millions d’euros de re-
cettes. Pas encore tout à fait suf-
fisant pour couvrir les frais fixes
cependant.
«Lorsque nous nous
sommes tous lancés dans ce pro-
jet, les collectivités, l’État, RFF, Li-
sea, les prévisions du dossier de
DUP tablaient sur plus de 50
trains,
rappelle Laurent Cavrois.
Nous ne disons pas: on souhaite
maintenir le niveau initial prévu
par l’ensemble des acteurs. Mais
nous demandons que l’on puisse
s’engager au moins sur cinq ans
pour que ces 40 allers et retours
sur l’axe ne soient pas remis en
cause. Une telle visibilité nous per-
mettrait de diminuer nos coûts fi-
nanciers et de nous en sortir sur le
plan économique.».
Le compte à rebours a com-
mencé: la prochaine grande
étape portera sur la commande
des sillons qui doit débuter en
mars et s’achever le 11avril.
Michel BARBERON
Voir aussi les propositions
de dessertes horaires actuelles
sur le site: www.ville-rail-
transports.com
ACTUALITÉS
PATRICK LAVAL-PHOTORAIL
Mesea, société créée pour assurer la
maintenance et l’exploitation de la LGV SEA
pendant 50 ans, soit jusqu’en 2061, a d’ores
et déjà commandé tous les engins liés à ces
activités futures. Le premier a même été
réceptionné et participe à la construction
de la ligne: un wagon appelé «Dring»,
pour dispositif remorqué d’inspection
de la géométrie. Engin prototype, disposant
de capteurs sous caisse (lasers, caméras,
centrale inertielle), téléopéré par
ordinateur portable et Wi-Fi depuis la
cabine de conduite de l’engin moteur qui le
tracte à 90km/h maximum, il a été fabriqué
par MER MEC France en partenariat
avec les ateliers de Joigny sur la base d’un
wagon R90. Mesea l’a pensé comme une
alternative optimisée au contrôle des voies
par Iris 320 avec, outre l’obligation d’avoir
un système globalement au moins
équivalent à cette rame TGV de mesures
vis-à-vis de l’EPSF (Établissement public de
sécurité ferroviaire), deux grands objectifs.
Un coût, incluant l’investissement
et l’exploitation, plus compétitif. Être
indépendant et avoir une souplesse et une
robustesse de ses tournées de mesures.
«C’est un dispositif que Mesea a conçu
en fonction de ses propres besoins. Un tel
projet, avec 340km de ligne à entretenir,
offre l’opportunité de créer notre propre
parc d’engins. À partir de la page
blanche, il y a de nouvelles pistes à
exploiter, des savoir-faire à développer»
explique Alexis de Pommerol, directeur
général adjoint Technique et Sécurité
ferroviaire à Lisea. Autres engins
nouveaux, ces deux draisines «Broom»,
(balai en anglais), signifiant bimoteur
de reconnaissance d’ouverture
et d’observation pour la maintenance,
fabriquées chez Socofer à Saint-Pierre-
des-Corps en partenariat avec Mesea
et Systra. Automotrices, capables de rouler
à 160km/h, elles seront dédiées aux
reconnaissances matinales de la ligne
– le balayage – obligatoires avant tout
démarrage des premières circulations
commerciales. Elles disposent
d’équipements de contrôle des installations
de signalisation: circuits de voie, balises
KVB et eurobalises, GSM-R. Enfin,
un dispositif dénommé «Intelo», pour
inspection télévisuelle des ouvrages,
a aussi été développé par la société
Structure & Réhabilitation en partenariat
avec Mesea et l’Institut national des
sciences appliquées (Insa) de Lyon. Piloté
par un opérateur, ce petit engin sur
chenilles roulera sur la piste le long des
voies – sans interruption de la circulation
TGV – et, grâce à un bras télescopique
articulé muni d’optiques perfectionnées,
contrôler des parties inaccessibles
d’ouvrages d’art. Les autres engins
principaux du parc sont deux bourreuses ZC
et wagon stabilisateur Framafer, une rame-
bloc de ballastières à déchargement
automatique, cinq camions rail-route
Socofer avec essieu ferroviaire avant et un
bogie arrière rotatif pouvant emporter des
modules plateau avec portique, nacelles
caténaires, module déroulage/enroulage
caténaire. Côté personnel, sur ses trois
bases de maintenance, Villognon
(Charente), Nouâtre-Maillé (Indre-et-Loire)
et Clérac (Charente-Maritime), le nouvel
acteur de la maintenance et de l’entretien
ferroviaire (actionnaires: 70% Vinci
Concessions, 30% Systra), intégrera 170
personnes dans ses rangs d’ici 2017.
M.B.
De nouveaux matériels pour la maintenance
Le tronçon SEA devrait accueillir 38 allers
et retours quotidiens. Un de plus que la ligne
existante Tours (photo) – Bordeaux.
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L’Histoire du métro parisien racontée
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La Vie du Rail
– 18 mars 2016
L
e gestionnaire d’infrastructures envisageait un
gel de ses péages pour les trains de voyageurs
en 2017. Mais le gendarme du rail lui a de-
mandé, dans un avis du 10 février rendu public
le 1
mars, de reprendre sa calculette. L’avis
conforme de l’Autorité de régulation des activi-
tés ferroviaires et routières (Arafer) est par défi-
nition juridiquement contraignant. L’Arafer re-
lève dans un communiqué que
« SNCF Réseau a
décidé de geler globalement l’évolution des rede-
vances et de ne pas répercuter la baisse de l’indice fer-
roviaire de 1,2 % sur les tarifs des péages afin de
préserver son niveau de recettes en 2017. Ce qui
majore les péages d’environ 50 millions d’euros par
rapport à ce qui aurait dû résulter de l’application des
orientations tarifaires pluriannuelles »
La décision de SNCF Réseau est jugée
« arbi-
traire et non conforme aux principes tarifaires pré-
vus par la réglementation »
. Le régulateur, qui es-
time en outre
« peu crédible »
la promesse de
répercuter la baisse en 2018
« au regard de la re-
fonte tarifaire prévue à cette même date »
pour la
mise en conformité avec les règles européennes,
demande donc une nouvelle proposition de ta-
rification.
SNCF Réseau dont la dette s’établissait à
38,9 milliards d’euros fin novembre2015 et
s’alourdit chaque année d’environ 1,5 milliard
d’euros, cherchait à éviter un recul de ses recettes
en 2017. Il a donc transmis à l’Arafer un projet de
barème prévoyant un gel des redevances, avec
la promesse d’appliquer une baisse de 0,9 %
« lors des prochains exercices »
. Selon l’Arafer, le
montant des redevances d’utilisation des infra-
structures ferroviaires devrait représenter envi-
ron 5,5 milliards d’euros en 2017. Il s’agit de la
principale ressource permettant de financer l’en-
tretien et la rénovation des infrastructures. L’Ara-
fer a également émis des réserves pour les péages
de fret pour lesquels SNCF Réseau proposait une
hausse de 2,4 % par rapport à 2016. Mais c’est
plutôt l’État qui est visé. Comme en 2015, sans
s’opposer par principe à cette hausse, le régula-
teur
« constate à nouveau l’absence de confirma-
tion de l’engagement financier de l’État pour s’assu-
rer du respect de l’obligation du coût direct – le coût
d’utilisation du réseau ferré – prévue par la directive
européenne, en faisant la somme des subventions et
des péages versés par les entreprises ferroviaires »
explique-t-il. L’Arafer regrette l’absence de contrat
de performance entre l’État et SNCF Réseau
prévu par la réforme ferroviaire. Et constate que
l’équilibre économique des entreprises ferro-
viaires de fret souffre de ce manque de visibilité
pluriannuelle… Il n’y a pas que ces entreprises
qui en souffrent. SNCF Réseau aussi, comme l’a
souligné la démission de Jacques Rapoport.
Cécile NANGERONI
2016. Cette liste existait déjà
mais nous l’avons complétée.
Deuxième mesure, nous
sommes en train d’élaborer une
échelle de gravité qui va per-
mettre une harmonisation
puisque les définitions euro-
péennes s’imposent à tous.
Chaque opérateur peut avoir
d’autres définitions mais doit
respecter un cadre minimal sur
les définitions sur les accidents
graves et les accidents significa-
tifs. Ils ont évidemment besoin
d’aller plus loin et de prendre
en compte les précurseurs per-
mettant de piloter la sécurité et
d’améliorer le système.
LVDR:
Suite à un rapport du
BEATT qui met en évidence
des dysfonctionnements dans
l’organisation de la mainte-
nance et dans une perte du
savoir-faire, vous êtes-vous
saisis du sujet et avez-vous
fait des injonctions à SNCF
Réseau?
S. B.:
Nous ne faisons pas d’in-
jonctions à SNCF Réseau, ni de
recommandations. Mais nous
avons des échanges, nous leur
demandons des plans d’action
qui doivent répondre à nos au-
dits et à nos constats.
En 2015, nous avons effectué
250 contrôles. Mais nous ne
publions pas de rapports sur
cette activité. Les résultats de
nos contrôles ne sont commu-
niqués qu’à l’entreprise en
cause. Elle doit y répondre en
mettant en place des actions, et
nous y veillons.
Propos recueillis par M.-H. P.
NB: Dans le cadre de son opéra-
tion «Transparence», la SNCF
publie son décompte des inci-
dents survenus sur le réseau.
https://ressources.data.sncf.com/
explore/dataset/incidents-
securite/?sort=date
Arafer.
Les péages 2017 de SNCF Réseau
retoqués
SNCF Réseau a transmis à l’Arafer un projet de barème 2017 prévoyant un gel des redevances pour les trains
de voyageurs, sans répercussion de la baisse de l’indice ferroviaire (1,2%).
© RFF / RECOURA Christophe
La Vie du Rail
– 18 mars 2016
ACTUALITÉS
La Ville de Paris a présenté en février les résultats de son «appel
à projets urbains innovants» lancé en novembre 2014 et visant à pré-
figurer ce que pourrait être Paris demain. 22 projets d’architectes ont
été retenus pour «Réinventer Paris».
Les concepts sont variés mais la plupart ont en commun d’accueillir
des espaces verts, répondant à une forte demande des Parisiens se-
lon la Mairie. C’est le cas par exemple de l’ancienne gare de Masséna,
qui deviendrait une «tour de Babel écologique» en bois, point de re-
père dans le paysage urbain, abritant notamment un site de production
agricole et de restauration bio, ou du bâtiment «In vivo» dans le
XIII
arrondissement qui envisage des logements et terrasses per-
mettant de faire pousser des légumes.
Le projet «Mille arbres», que nous présentons ici, s’est fait particu-
lièrement remarquer: imaginé par deux architectes, le Japonais
Sou Fujimoto et le Français Manal Rachdi, il prévoit la construction
au niveau du boulevard Pershing dans le XVII
arrondissement d’un
village et de sa forêt comportant 1000arbres au-dessus du périphé-
rique. Et a pour ambition
«de transformer la frontière qu’est le
périphérique en un lien»
Les projets sont actuellement présentés, et ce jusqu’au 8mai,
au Pavillon de l’Arsenal, 21, boulevard Morland, 75004 Paris.
Urbanisme.
Quand Paris se réinvente

La Vie du Rail
– 18 mars 2016
Mais un jour, il inventa un
nouveau stratagème: il se vola
lui-même! Ainsi, il fit enre-
gistrer sa valise, qu’il allait dé-
rober peu après. Arrivé à Pa-
ris, il confie le soin à un cocher
du nom de Robin, d’aller la ré-
clamer, lui remettant son bul-
letin. Naturellement on ne
trouva pas cette valise.
« Vou-
lez-vous me rendre service? »
dit alors Albinet au cocher,
ne puis attaquer moi-même la
Compagnie d’Orléans, car mon
père est chef de gare et on le ré-
voquerait. Poursuivez comme si
la valise était à vous et je vous
indemniserai. »
Robin allait
donc intenter un recours
contre la Compagnie d’Or-
léans, condamnée à l’indem-
niser d’une somme de 165fr.
C’est pour ce fait, découvert
par le chef de la sûreté Coche-
fert lors de son enquête de
moralité sur Albinet, que ce-
lui-ci comparaissait ainsi à
nouveau à Paris. Il sera
condamné à 13 mois de pri-
son, peine évidemment
confondue avec celle déjà pro-
noncée par la cour d’assises de
Vierzon. Quant à Robin, pour-
suivi comme complice, il al-
lait bénéficier d’un acquitte-
ment, sa bonne foi ayant été
reconnue.
Albinet, un spécialiste
de l’évasion
En décembre1897, Albinet
allait encore faire parler de lui.
Il aurait dû être déporté en
Guyane bien plus tôt après ses
deux condamnations s’il
n’avait avoué au dernier mo-
ment être l’auteur d’un autre
vol commis à Toury dans
l’Eure-et-Loir. Manière habile
de retarder donc son départ.
Ainsi conduit à Chartres pour
y être jugé, il devait tenter de
s’évader en arrivant à la
gare… en vain. Mais le 6dé-
cembre, vers 19h, dans sa cel-
lule de la prison de Chartres,
il tentait un dernier coup. Al-
binet se jette sur le gardien Ri-
chard visitant son cachot et
l’assomme avec une crémone
arrachée de la fenêtre. Une ba-
garre s’engage entre les deux
hommes, Albinet réussit à
s’enfuir dans les corridors,
échappant encore aux gar-
diens appelés à la rescousse
par Richard. Finalement, ce
sont les soldats du poste, aler-
tés par la cloche d’alarme, qui
réussirent enfin à le maîtriser,
en le ligotant! Jugé et
condamné à nouveau à vingt
ans de travaux forcés, Albinet
allait donc enfin rejoindre le
bagne en Guyane.
Évadé puis repris deux fois, il
réussit une troisième fois à dis-
paraître dans la nature.
Dix ans après,
en octobre 1907,
nouvelle attaque
du train-poste 12!
« Comme en Amérique »
, tel est
le surtitre de l’article du
Petit
Parisien
relatant à la une
« un
vol des plus audacieux, perpétré
avec un sang-froid et une habi-
leté extraordinaires »
, par
« des
voleurs ingénieux »
, souligne de
son côté
Le Petit Journal
. Dans
la nuit du 8 au 9octobre
1907, vers 4h50, le train-poste
12 de Montluçon, venant de
Vierzon et à destination de la
gare d’Orsay, roule à 60km/h
entre Saint-Michel-sur-Orge et
Perray-Vaucluse près de Juvisy,
à 27km de Paris. La sonnette
d’alarme retentit, le convoi
stoppe! Tout en maugréant
car le train a des minutes de
retard à rattraper, le conduc-
teur de tête Brocard descend
sur la voie pour couvrir sur
HISTOIRE
Novembre1907: c’est près d’Étampes qu’a eu lieu la seconde attaque de l’express 16 Toulouse – Paris.
DR/Photorail-SNCF ©
La Vie du Rail
– 18 mars 2016

l’arrière le train en allant dis-
poser des pétards à la distance
réglementaire de 1000m.
Pendant ce même temps, le
chef de train Delpech quitte le
fourgon de queue, remonte le
train le long des wagons pour
repérer le compartiment d’où
avait été actionné le signal
d’alarme. Situé au milieu du
convoi, ce compartiment de
deuxième classe toutefois est
vide, et en quête de l’auteur
vraisemblable d’une plaisante-
rie de mauvais goût, après une
visite minutieuse du wagon,
Delpech regagne son fourgon,
avec l’intuition d’une possible
manœuvre criminelle…
En effet, ses appréhensions
sont bien fondées: deux des
boîtes de finances ont disparu,
celles des gares de La Bour-
boule et de Dun-le-Paletot,
contenant chacune environ
2500fr. en billets de banque
et en pièces d’or. Ces boîtes,
servant à rapatrier les recettes
des gares du réseau à la caisse
centrale de la compagnie,
8, rue de Londres, sont des
caisses en bois cerclées de fer,
lourdes et volumineuses.
Delpech, rejoint par Brocard,
entreprend quelques investi-
gations rapides: des traces de
pas sur le plancher du four-
gon aboutissent à d’autres em-
preintes relevées sur le ballast
à contre-voie; suivies par eux,
elles les conduisent à l’orée de
la forêt voisine de Sainte-Ge-
neviève-aux-Bois. Mais il est
grand temps de repartir, et
d’aller prévenir aussitôt arrivé
en gare d’Orsay son commis-
saire spécial, Olive.
Il est facile de reconstituer le
mode opératoire: une fois le
signal d’alarme tiré, l’un des
voleurs a gagné le fourgon sur
le marchepied à contre-voie,
l’autre s’assurant que les deux
employés ont bien quitté leur
poste. Bien entendu, si ceux-ci
ont pris le soin de fermer à clef
le fourgon avec leur carré, ils
n’ignorent pas que tous les
agents des trains disposent de
cette même clef; ce constat
laisse supposer que parmi les
voleurs, il peut se trouver un
agent de la compagnie, en ac-
tivité, ou encore un ancien
agent…
L’une des deux boîtes sera re-
trouvée vide, peu après l’inci-
dent, par un agent de la gare
de Perray-Vaucluse qui s’était
porté sur la voie, muni d’une
lanterne. L’autre, délestée de
son contenu, est retrouvée
dans la matinée, dans un che-
min bordant la voie ferrée par
les gendarmes de Corbeil mo-
bilisés.
Novembre 1907,
nouvelle attaque
de l’express 16
de Toulouse
Daté du samedi 23novembre
1907,
Le Figaro
titre
« Cam-
brioleurs d’express »
en rappro-
chant le vol audacieux com-
mis en octobre du
« coup plus
audacieux encore »
tenté
l’avant-dernière nuit par des
malfaiteurs armés sur la même
ligne, près d’Étampes, tandis
que
Le Petit Journal
retient un
« brigandage à la Jules Verne »
Les faits sont ainsi minutieu-
sement relatés.
Le train avait quitté Toulouse
jeudi à 14h43; il devait arriver
à Paris, en gare d’Orsay à
4h45. En cours de route, il
avait collecté les caisses de
numéraires des principales
gares. À Limoges, où l’express
stationne une dizaine de mi-
nutes, le personnel d’accom-
pagnement du train est
remplacé par des agents. C’est
ainsi qu’à 17h59, le chef de
train Jean Taldir, âgé de 48
ans, prenait donc place dans
le troisième fourgon où se
trouvaient des colis postaux,
des valeurs et quelques boîtes
de la Compagnie d’Orléans
contenant, affirme-t-on, près
d’un million en espèces.
Le train n’avait aucun retard
lorsqu’il stoppe à 3h46 en gare
d’Étampes, où il ne prend que
des voyageurs de première
classe. Malgré l’heure très ma-
tinale, trois voyageurs, arpen-
tant le trottoir depuis quelques
instants et paraissant étrangers
les uns aux autres, montent en
wagon et le train s’ébranle.
Durant deux kilomètres, le
train, composé de deux four-
gons de tête, de 12 voitures et
un fourgon d’arrière, roule à
vitesse modérée en raison des
travaux de quadruplement des
voies entre Étampes et Bréti-
gny.
C’est alors que le chef de train
Taldir et l’homme d’équipe Fé-
line, occupés dans le second
fourgon à classer les caisses et
les colis, entendent un bruit
suspect à la porte donnant sur
l’entrevoie. Cette porte étant
fermée à clef, Taldir se croit
victime d’une autosuggestion.
Mais le bruit persistant, le chef
de train écoute avec attention;
soudain, la porte s’ouvre et
trois individus surgissent dans
l’embrasure, les vêtements
boutonnés, le collet de leur
pardessus relevé, hurlant
« Haut les mains! »
Taldir,
d’une force peu commune, les
interpelle, leur enjoignant de
descendre. Mais voyant les
Août1896: après l’attaque du train-poste 16, Albinet et Gauthier sautent du convoi en marche et l’un d’entre
eux, blessé, est retrouvé par les employés de la gare de Lamotte-Beuvron.
DR/Photorail-SNCF ©
HISTOIRE
La collection d’objets de transports de fonds du Musée du Cheminot d’Ambérieu
Gérard Joud, ancien chef du dépôt d’Ambérieu
et actuel président du Musée du Cheminot, et
Pierre Jacquiot se sont mobilisés à notre appel
pour voir ce que le musée pouvait posséder
comme objets servant à transporter des fonds
pour le compte des compagnies. Ils ont déniché
et sorti de l’oubli une caisse servant spécifique-
ment au transport de la paye des agents du dé-
pôt d’Ambérieu, dotée de deux serrures et d’un
dispositif de plombage à la cire. La voici donc
photographiée, assurément bien impression-
nante! À l’occasion, d’autres objets ferroviaires
plus modernes mais de fonction similaire, ont
été recensés au musée: sacoche munie de son
dispositif antivol Volstop, divers modèles de sacs
en toile dits sacs à finances fermés par des ca-
denas… Un modèle d’utilisation très locale com-
portait une fermeture Éclair plombée: sur le cli-
ché, on aperçoit l’œillet pour passer le fil à
plomber ainsi que le porte-étiquette de petite
taille, comportant un simple nom de service ou
d’établissement.
Y avait-il des différences de dispositifs de sécu-
rité d’une compagnie à l’autre? Tout ce maté-
riel plutôt insolite n’existe plus… mais jusqu’à
quand le rituel de ces boîtes et sacs à finances a
perduré à la SNCF? Ce sont des entreprises pri-
vées spécialisées dans le transport de fonds qui
s’en chargent aujourd’hui.
Gérard Joud nous communique le rituel propre à
son dépôt:
« La paye arrivait dans la caisse trans-
portée dans un fourgon voyageurs sous la garde
d’un agent PLM armé. Elle était remise au chef de
gare d’Ambérieu ou son représentant, qui avisait
aussitôt le chef de dépôt. Celui-ci prenait alors les
mesures suivantes: mise à disposition d’une lo-
comotive en stationnement au dépôt pour le
transfert sans tarder de la caisse de la gare au
dépôt. La machine était conduite par le mécani-
cien assurant la réserve. Montaient également
sur sa machine un agent du service intérieur et un
agent du bureau Mouvement lequel était armé
d’un pistolet remis à l’agent par le chef de dé-
pôt, pistolet détenu dans son coffre-fort. »
Appel est donc lancé à cette occasion auprès
des lecteurs pour retrouver caisses et documents
propres à ces transferts de valeurs, notamment
émanant du PO! Dans l’immédiat, nous remer-
cions vivement à ce titre Gérard Joud et Pierre
Jacquiot pour leur coopération dévouée et les
photos réalisées à l’occasion pour illustrer
« l’af-
faire Albinet »
Des «sacs à finances»
(© Musée d’Ambérieu).
Une caisse servant
au transport de la paye
des agents du dépôt d’Ambérieu
et une sacoche avec dispositif antivol
Volstop, d’usage similaire
(© Musée d’Ambérieu).
La Vie du Rail
– 18 mars 2016
La Vie du Rail
– 18 mars 2016

trois individus brandir leur re-
volver, il se met sur la défen-
sive et essaye de les repousser,
en saisissant l’un d’eux à
l’épaule. À ce moment, l’un des
bandits braque son arme dans
la direction de Taldir et fait feu.
Élevant le bras pour se préser-
ver du coup de feu, le chef de
train est atteint à l’avant-bras
et doit lâcher prise.
Il appelle au secours l’homme
d’équipe Attale Féline, occupé
dans le fond du wagon à ran-
ger les colis de valeur. À son
tour celui-ci essuie un coup de
feu, reçoit un projectile à la
cuisse droite, s’affaisse… mais
en ayant eu néanmoins le
temps d’ouvrir le robinet de
blocage des freins, provoquant
l’arrêt brusque du train. Les
trois malfaiteurs en profitent
alors pour sauter à terre et
s’enfuir le long de la voie
ferrée.
Les coups de feu, les appels
« au secours! »
poussés dans
le silence de la nuit et l’arrêt
brusque du convoi ont éveillé
l’attention des autres employés
du train et tiré de leur som-
meil les voyageurs. Tandis que
des agents sautent sur la voie
pour se rendre compte de ce
qui se passe, des têtes effarées
se montrent aux portières.
L’alarme est vite donnée.
En un clin d’œil, plusieurs
portières s’ouvrent, et des
voyageurs sautent sur le bal-
last. Parmi eux, le gendarme
Lacour, de la brigade de Com-
piègne, qui, aidé du sapeur-
pompier Chambeaud, de la
caserne de Ménilmontant,
prend la direction des pour-
suites et, suivi d’autres voya-
geurs, s’élance dans les taillis,
mais vite intimidé par les
coups de feu des malfaiteurs
protégeant leur fuite.
Des voyageurs se portent au
secours des deux blessés;
étendus dans un comparti-
ment de première classe, le
docteur Martin leur fait un
pansement sommaire. Et
comme le train 20 suivait
l’express de Toulouse à 10 mi-
nutes d’intervalle, le mécani-
cien doit siffler le départ. De-
puis la gare d’Austerlitz, les
deux blessés sont conduits à
l’hôpital de la Pitié, examinés
par le chirurgien de service.
Leur état n’inspirait aucune in-
quiétude, mais il valait mieux
attendre trois ou quatre jours
avant de procéder à l’extrac-
tion des deux projectiles. Jean
Taldir, 48 ans, veuf, originaire
de Naizin, petite bourgade du
Morbihan, employé depuis 25
ans à la Compagnie d’Orléans,
résidant à Paris, 34, rue Ser-
pente, avait les meilleurs états
de service. Le fourgonnier, At-
tale Féline, 31 ans, Charentais
d’origine, habitant 60, rue Al-
bert dans le XIII
arrondisse-
ment, marié et père de trois
enfants, entré à la Compagnie
d’Orléans depuis 9 ans envi-
ron, était également fort bien
noté. Leur attitude courageuse
confirmait donc leurs valeurs
professionnelles.
De son côté, le personnel de
la gare d’Étampes, avisé de
cette attaque, allait se mettre à
la recherche des boîtes. On re-
trouva huit des 11 disparues.
Reconstitution
et précisions
sur le vol
L’enquête permet vite de pré-
ciser le déroulement de cet
acte audacieux commis entre
les stations d’Étampes et
d’Étréchy, à 4,8km d’Étampes,
dans la direction de Paris, à
300m du poste sémaphorique
de Jeurre. À cet endroit, où les
rails gravissent une rampe as-
sez forte, l’on procède à ses
travaux de réfection.
D’après les témoignages re-
cueillis auprès des agents et
des voyageurs qui se trou-
vaient dans le train, les trois
malfaiteurs sont montés à
Étampes dans un comparti-
ment de première classe vide.
Grégoire, l’employé de cette
gare a délivré, en effet, trois
billets de première classe pour
Paris-Austerlitz, sans doute
aux trois individus qu’il a re-
marqués sur le quai, des bil-
lets ni contrôlés ni retrouvés à
la gare de Paris. Rappelons
que les billets devaient être
alors rendus à la sortie du quai
d’arrivée.
L’enquête établit également
que ces mêmes voyageurs
étaient montés, ces jours der-
niers et à différentes reprises,
dans le même train, préparant
leur coup ou le reportant en
raison de circonstances défa-
vorables.
Après que le train eut quitté la
gare d’Étampes, les malfaiteurs
avaient suivi les marchepieds
jusqu’au fourgon de queue où
se trouvait Taldir. Des voya-
geurs en effet déclaraient avoir
aperçu des ombres glissant de-
vant les portières, supposées
être celles d’agents de la com-
pagnie. L’un d’eux, de taille
élevée, paraissant âgé d’une
trentaine d’années, était vêtu
d’un complet veston de cou-
Octobre 1907: cette fois, c’est le train-poste n°12 qui est l’objet d’une attaque près de Perray-Vaucluse.
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La Vie du Rail
– 18 mars 2016
leur foncée et coiffé d’un cha-
peau melon. Le second, vêtu
d’un pardessus gris et coiffé
d’un chapeau mou, semblait
avoir 35 ans environ. Le troi-
sième paraissait 30 ans, vêtu
comme un automobiliste et
portant une casquette en toile
cirée.
Quant au butin, les cinq boîtes
à recettes, dites aussi « boîtes
de finances », que les voleurs
ont réussi à emporter, sont
celles des gares suivantes:
Mers (ligne de Châteauroux à
Montluçon); Saint-Seurin-sur-
L’Isle (ligne du Coutras à Péri-
gueux); Lapleau-Maussac
(ligne de Brive à Ussel); Le
Bugue (ligne de Périgueux à
Agen); Oradour-sur-Vayres
(ligne de Rochechouart à
Saint-Yrieix). Elles contenaient
chacune environ 2000fr.,
plus un certain nombre de ti-
tres et de valeurs. Sans doute
les malfaiteurs n’avaient pas
prévu la présence du second
agent, le fourgonnier, qui se
trouvait avec le chef de train.
Ils s’étaient proposés de déva-
liser sur place, tout à leur aise,
les nombreuses boîtes de fi-
nances contenues dans le four-
gon, après s’être débarrassés
de l’agent de la Compagnie,
puis d’arrêter eux-mêmes le
train, qui devait normalement
gagner Paris sans arrêt, en ac-
tionnant le frein pneumatique.
L’intervention de Féline, en
réussissant à stopper le convoi,
devait modifier leur plan.
Le parquet d’Étampes allait or-
ganiser une battue dans les
bois environnant Étréchy pour
tâcher de retrouver les traces
des trois bandits qui avaient
dû fuir en automobile vers Pa-
ris, abandonnant dans les tail-
lis un revolver encore chargé
de cinq balles du diamètre de
8mm et deux gants. Ces gants
maculés par des barres trans-
versales noires à la hauteur des
doigts et de la paume de la
main, révélaient que les mal-
faiteurs étaient gantés lors de
leur attaque du fourgon. L’un
des suspects avait été aperçu
près d’une laiterie sur la route
nationale n°20. Sur cette
même route et depuis la borne
n°45 jusqu’à la ferme de Vil-
lemarest, sise près de la route
de Morigny, on retrouvait
des traces de leur passage.
Confiées à la gendarmerie, des
battues minutieuses allaient
permettre, le 25novembre, de
retrouver, cachées dans un
fourré près de la ferme de Vil-
lemartin, les cinq boîtes de fi-
nances, à deux kilomètres et
demi du lieu de l’attaque du
train. Soigneusement rangées
l’une contre l’autre, elles
avaient été vidées, après avoir
été ouvertes sans effraction.
Les bandits qui ne pouvaient
être arrivés là en voiture, de-
vaient être d’une force peu
commune, chacune des boîtes
emportées pesant à vide plus
de cinquante kilos (1)!
Des arrestations
en chaîne
L’enquête allait s’accélérer fin
novembre avec l’arrestation
d’un certain Roche avouant
être impliqué dans le coup
avec Charles et Albinet, ce
dernier étant le meneur de la
bande. Un révoqué du PO où
son père, chef de gare, lui
avait obtenu un emploi. Doté
d’une intelligence extrême-
ment vive et d’une solide ins-
truction, Albinet s’était vu vite
confier le grade d’intérimaire,
remplaçant d’une gare à l’au-
tre les chefs de gare malades
ou en congé. Mais auteur
d’indélicatesses répétées à ces
divers postes, il avait été ré-
voqué en 1894. Trois voyages
avaient été effectués par le trio
pour reconnaître sur la ligne
le lieu le plus propice à leur
coup. Du côté de Limoges
d’abord; puis des Aubrais
jusqu’à Angerville, près
d’Étampes, où de la voie fer-
rée longeant presque à niveau
une route carrossable sur plu-
sieurs kilomètres, il était aisé
de sauter du train en marche!
Mais l’idée ne plut pas à Al-
binet. D’où une nouvelle re-
connaissance de la voie ferrée
d’Étréchy jusqu’à Étampes,
où sera finalement fixée l’at-
taque.
Les nouvelles arrestations de
Charles, impliqué dans l’at-
taque, et de Saffroy, qui avait
caché chez lui Albinet, font
progresser l’enquête qui éta-
blit qu’Albinet est l’instiga-
teur du coup, auteur d’autres
attaques similaires de trains!
Au vu du mode opératoire,
les vieux agents du PO
n’avaient pas hésité à recon-
naître la signature d’Albinet,
tout comme le chef de la sû-
reté Hamard lui imputant
trois attaques perpétrées en
HISTOIRE
Albinet (Jean-Louis Raymond), né à Figeac (Lot) le 22 avril 1873.
Taille: 1,65m; cheveux: grisonnants;
nez: petit, rectiligne; bouche: moyenne; menton: rond;
visage: ovale; teint: brun.
Le dernier jour où il a été rencontré, avant l’attaque du train, il
était vêtu d’un complet-veston de couleur foncée; il était coiffé
d’un chapeau melon, noir; il portait un faux col droit aux coins
cassés.
Détail particulier: Albinet, qui après son départ de la Guyane
a séjourné au Venezuela, y a appris l’espagnol qu’il parle assez
couramment.
DR/extrait
Le Petit Journal
du 7 décembre 1907/Coll. G. Ribeill
Fiche signalétique de Jean-Louis
Raymond Albinet
La Vie du Rail
– 18 mars 2016

1896. En janvier, un premier
vol est commis dans le train
16. Très au courant de la
marche des express, caché
dans la vigie du wagon de
queue, l’auteur réussit à blo-
quer le train, puis, profitant
de l’absence du chef de train
descendu sur la voie, il avait
pénétré dans le fourgon et
volé deux boîtes de finances.
Quelques jours plus tard, le
train 6 venant de Nantes
était stoppé aux environs de
Brétigny. Monté dans le four-
gon, le voleur saisissant à la
gorge le chef de train et le
menaçant de mort, avait fait
passer quelques boîtes de
finances à des complices
restés sur la voie. En août,
c’était à nouveau le train 16
qui était attaqué de la même
manière par Albinet aidé par
Gauthier.
Le juge d’instruction
d’Étampes, Germain, allait
délivrer donc un mandat
d’amener contre Albinet, re-
transmis à tous les parquets
de France, avec sa photo et sa
fiche signalétique.
Albinet, ou plutôt
Leray, est arrêté
à Bordeaux
On savait qu’Albinet s’était
installé au Venezuela sous le
nom de Louis Leray. C’est
ainsi qu’avisé de deux lettres
adressées à ce nom en poste
restante dans un bureau de
Bordeaux, deux agents y fu-
rent postés. Après trois mois
de recherches, le 13février, à
11h du matin, l’ancien forçat
Albinet y était arrêté, quoique
se disant aussitôt victime
d’une confusion. Mais l’exa-
men anthropométrique à qui
il fut promptement soumis
établit qu’il y a bien identité
entre Leroy et Albinet!
Contre l’évidence même, Al-
binet persiste à nier, alors
que la police découvre dans
ses bagages des objets le
compromettant singulière-
ment: une sacoche noire
contenant une clef pour ou-
vrir les wagons de chemins
de fer, un revolver, des jour-
naux parisiens illustrés rela-
tant l’affaire d’Étampes, da-
tés des 21novembre, 7 et
8décembre 1907, dont l’un
d’eux contient une photo
d’Albinet, des indicateurs de
chemins de fer français et es-
pagnols, des objets de toilette
divers; dans une valise, ou-
tre du linge, des balles de re-
volver et des cartes de visite
ainsi libellées, conformes à
l’identité proclamée par l’in-
dividu arrêté:
L. Leray
Mécanicien principal
Isthmiam Canal Commission
Panama
Janvier1909:
le procès aux assises
de Versailles
Le 5janvier 1909, à la cour
d’assises de Versailles, devant
une foule considérable, s’ou-
vre le procès des trois auteurs
de l’attentat du train 16, Albi-
net, Morin et Roche, ainsi que
du receleur Saffroy. Se pré-
sentant comme Louis Leray, la
défense d’Albinet est fragile,
niant obstinément se confon-
dre avec l’auteur des deux at-
taques du train 16 en 1897 et
en 1907! Son avocat Me Mi-
gnot relève les contradictions
nombreuses entre témoins,
pointe les écarts de mensura-
tion observés entre Albinet fi-
ché en 1896 et son client…
Morin dément sa participation
au coup de main de 1907,
alors qu’à sa maîtresse il a ra-
conté sa participation au vol
dès le lendemain du forfait;
et d’où viennent l’argent et les
cadeaux distribués à ses
femmes
« protégées »
? Quant
à Roche, il simule la folie:
« J’étais chef des Indiens, c’est
moi qui ai fait les chemins de fer,
j’en suis le seul inventeur »
simulation reconnue par les
experts aliénistes consultés.
Quant au souteneur Saffroy,
il nie avoir été sollicité par
Morin…
Lors de la seconde audience,
Albinet est confondu par de
multiples témoins: le juge
d’instruction de Bourges qui
l’avait interrogé dans son ca-
binet, le commis greffier qui
l’assistait…; le chef de gare
en retraite de Figeac, qui
l’avait connu jeune, est hési-
tant; l’hôtelier d’Étampes qui,
le 20novembre, avait hébergé
trois individus, ne reconnaît
qu’Albinet! Par contre Taldir
reconnaît Albinet comme le
premier assaillant pénétrant
dans le fourgon, sans pouvoir
préciser qui avait fait feu sur
lui; déclaration identique de
Les deux complices d’Albinet, Saffroy (à gauche) et Morin (à droite).
DR/extrait Le Petit Journal du 6 janvier 1909/Coll. G. Ribeill
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de votre programme télé
Culture
Rail
La Vie du Rail –
18 mars 2016
Télé-vendredi
18 mars
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
journal
13.35
Petits plats en équilibre
13.45
Météo
13.55
Les feux de l’amour
15.15
Un berceau sans bébé
17.00
L’addition, s’il vous plaît
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.40
Météo
20.55Koh-Lanta
présenté par Denis Brogniart. En mer
d’Andaman, la donne a changé ! Avec les nouvelles équipes
surgissent de nouvelles amitiés, mais aussi quelques tensions
! Il faut apprendre à vivre ensemble et vite !
22.50Action ou vérité
présenté par Alessandra Sublet.
« Action ou vérité » :
On y a tous joué !
« Action ou vérité »
est un
talkshow dans lequel les invités vont se dévoiler en disant toute
la vérité et se prêter à des actions inédites.
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
13.50
Météo, point route
14.00
Toute
une histoire
15.05
Toute une histoire
15.40
Comment ça va
bien !
16.20
Comment ça va bien !
17.10
Dans la peau d’un
chef
18.05
Point route
18.10
Joker
18.45
N’oubliez pas les
paroles
19.20
N’oubliez pas les paroles
20.00
Journal de 20 h
20.55Deux flics sur les docks
Avec : Jean-Marc Barr.
Xavier Gallat, surfeur sans histoires, est retrouvé exécuté sur
la plage, au volant de son véhicule. Selon les premières consta-
tations, le tireur était situé à plusieurs centaines de mètres de
là.
22.30Ce soir (ou jamais !)
présenté par Frédéric Taddeï.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.55
Un cas pour
deux
15.05
Un cas pour deux
16.05
Un livre un jour
16.15
Des chiffres et des lettres
16.55
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
19.55
Météo
20.00
Tout le sport
20.20
Météo
20.25
Plus belle la vie
20.55Thalassa
présenté par Georges Pernoud. « J’y suis, j’y
reste » ! Ce pourrait être la devise d’Antoine, Alexis, Régine et
Kito, tous ancrés bien à l’ouest dans un décor à couper le souffle
aussi sauvage que fragile.
23.25Annie Girardot, à cœur ouvert
Cinq ans après sa
disparition, France 3 propose de revenir sur la vie et la carrière
d’Annie Girardot qui reste toujours gravée dans nos mémoires
comme » l’actrice française » par excellence.
Canal +
12.15
Parks and recreation
12.45
La nouvelle édition (C)
14.05
Cendrillon
15.50
Diversion
17.30
L’effet papillon
18.05
Parks
and recreation
18.30
L’album de la semaine (C)
18.45
Le JT du
grand journal (C)
19.10
Le grand journal (C)
20.05
Météo (C)
20.10
Le petit journal (C)
20.50
Les Guignols
20.55Divergente 2 : l’insurrection
Avec : Shailene Woodley,
Miles Teller. Dans un monde post-apocalyptique où la société a été
réorganisée autour de cinq factions, Tris a mis à jour un complot
mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Janine.
22.55Avengers – l’ère d’ultron
de Joss Whedon. Avec :
Robert Downey Jr, Chris Evans. Alors que Tony Stark tente de
relancer un programme de maintien de la paix jusque-là
suspendu, les choses tournent mal…
France 5
14.35
Allô docteurs
15.10
L’Italie vue du ciel
15.40
en quête de preuves
16.35
La France du bout du monde
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Entrée libre
20.40La maison France 5
Emission spéciale : Eglantine
Eméyé. Véritable passionnée de brocante, la journaliste est
cette semaine être aux manettes de l’émission.
22.35C dans l’air
présenté par Caroline Roux.
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.10
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
La double vie de Samantha
15.45
Fréquence love
17.25
Les Reines du shopping
18.40
Chasseurs
d’appart’
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.55Elementary
Avec : Jonny Lee Miller, Lucy Liu. Holmes
et Watson enquêtent sur le meurtre d’un archéologue, qui semble
avoir été tué après avoir déterré un lot de jeux vidéo…
22.40Elementary
Avec : Jonny Lee Miller, Lucy Liu.
Métro de Düsseldorf
Une ligne conçue par des architectes
La Vie du Rail –
18 mars 2016

Télévision
Cinéma
Théâtre
Architecture
Musique
Télé-samedi
sur laviedurail.com/tv
L
a démarche est inédite. D’habitude, on
construit une station de métro ou une gare
et ensuite, si on le désire, on invite les ar-
tistes à y exposer leurs œuvres, souvent
dans un espace restreint où quelques
œuvres s’affichent sans perturber la vie du
réseau. À Düsseldorf, lorsque la ville a lancé
le projet d’une nouvelle ligne pour le ré-
seau de métro léger de la cité rhénane, les
autorités ont décidé d’inclure directement
les artistes aux équipes d’architectes et d’in-
génieurs afin d’élaborer une ligne aussi belle
qu’efficace. Un travail commun pas tou-
jours évident à gérer pour les artistes
… et des artistes
La station Kirchplatz et le parcours de mots
en acier martelé créé par Enne Haehnle.
Télé-samedi
19 mars
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.45
Météo
12.50
L’affiche du
jour
13.00
Le journal
13.30
Grands Reportages
14.45
Reportages découverte
16.05
L’amour à la Une
17.50
50 mn
inside
19.05
50 mn inside
19.50
Là où je t’emmènerai
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.40
Météo
20.45
Nos chers voisins
20.55The voice
présenté par Nikos Aliagas, Karine Ferri.
Les auditions à l’aveugle terminées, place aux Battles ! Zazie,
Florent Pagny, Mika et Garou ont désormais chacun une équipe
composée de 16 talents minimum. Des duels au sommet ! Sur
le nouveau plateau transformé en ring, deux talents d’une même
équipe vont s’affronter sur une même chanson lors d’un face à
face en public.
23.20The voice
présenté par Nikos Aliagas, Karine Ferri.
France 2
12.40
Point route
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le samedi
13.55
Météo
14.00
Le Crunch – Toute une
histoire
15.00
XV / 15
15.20
Rugby : Pays de Galles / Italie
17.25
XV / 15
17.50
Rugby : Irlande / Ecosse
20.00
Journal
de 20 h
20.35
XV / 15
20.50
Rugby : avant match
21.00Rugby : France / Angleterre
commenté par
Matthieu Lartot, Fabien Galthié. En direct du Stade de France.
Avec le traditionnel crunch France-Angleterre, le Tournoi des
Six nations s’achève en toute beauté. La journaliste Clémentine
Sarlat, qui officie pour les interviews d’après matches, évoque
les performances des tricolores à l’approche du rendez-vous.
23.05On n’est pas couché
présenté par Laurent Ruquier.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte, le samedi
13.20
livre toujours
13.25
Les Grands du rire
15.15
Les carnets de
Julie
16.15
Les carnets de Julie
17.15
Personne n’y avait
pensé !
17.55
Questions pour un super champion
19.00
19/20
19.55
Météo
20.00
Partageons les rêves de l’équipe de
France olympique
20.05
Tout le sport
20.25
Zorro
20.55Mongeville
Le juge Legoff est assassiné devant le
Palais de Justice de Bordeaux. Mongeville et Valentine enquê-
tent dans le passé de ce magistrat austère et rigoureux, connu
pour son absolue intégrité, ce qui ne manquait pas de lui valoir
quelques solides rancœurs parmi ceux qu’il a condamnés, du
simple père de famille au député de la République.
22.55Le premier été
de Marion Sarraut.
Canal +
12.10
Le petit Journal de la semaine (C)
12.40
Eric & Quentin
12.45
Le tube (C)
13.50
Le Zapping de la semaine (C)
14.15
Avant-match (C)
14.30
Rugby : Top 14
16.30
Avant-
match
17.00
Football : Saint-Etienne / Montpellier
19.00
Le JT
19.10
Salut les terriens ! (C)
20.30
Made in Groland (C)
20.55Jupiter, le destin de l’univers
de Andy Wachowski,
Lana Wachowski. Avec : Mila Kunis, Channing Tatum. Jupiter
Jones est promise à un destin hors du commun : grâce à son
empreinte génétique, elle doit bénéficier d’un héritage extraor-
dinaire qui pourrait bien bouleverser l’équilibre du cosmos…
23.00Eagles of Death Metal à l’Olympia
Ils avaient
promis de terminer leur concert au Bataclan, dramatiquement
interrompu le 13 novembre 2015.
France 5
12.25
Les escapades de Petitrenaud
12.55
Île de Ré : les
gardiens d’un paradis
13.50
Au royaume des guépards
14.20
Planète insolite
15.10
Superstructures SOS
16.10
Turquie
sauvage
17.00
Champions de France
17.05
Chobe-okavango-
zambeze, croisiere au coeur de l’afrique
18.05
Peuples nomades
19.00
On n’est pas que des cobayes !
20.00
Entrée libre
20.40Échappées belles
de Vincent Chaffard.
22.10Échappées belles
de Damien Pourageaux.
12.45
Le 12.45
13.15
Les docs de l’info
15.00
Les docs de
16.45
D&CO, une semaine pour tout changer
17.50
Cousu main
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.55Hawaii 5-0
Avec : Alex O’Loughlin. La mort acciden-
telle d’un plongeur avec un pistolet trouvé au fond de l’Océan
conduit le 5-0 à un autre corps, tué par la même arme.
22.40Hawaii 5-0
Lors d’une réunion d’anciens élèves du
lycée de Chin et Jerry, une femme est poursuivie et tuée…
© Joerg Hempel/Enne Haehnle et Netzwerkarchitekten
© Achim Kukulies/Enne Haehnle et Netzwerkarchitekten

Télévision
Cinéma
Théâtre
Architecture
Musique
La Vie du Rail –
18 mars 2016

sur laviedurail.com/tv
qui ont dû se plier à un certain nombre
d’obligations techniques propres à un sys-
tème de transport en commun.
Inaugurée le 20février dernier, 15 ans et
des centaines de millions d’euros après
(846,3millions pour être précis), la ligne
Wehrhahn relie sur 3,5km deux gares ré-
gionales (S-Bahn) de Düsseldorf, Wehrhahn
et Bilk. Entre les deux, elle dessert six
stations souterraines: Jakobistrasse/Pem-
pelforter Strasse, Schadowstrasse, Heinrich
Heine Allee, Benrather Strasse, Graf Adolf
Platz et Kirckplatz.
Tout a débuté en 2001 quand l’artiste ber-
linoise Heike Klussmann s’est associée à
l’agence d’architectes Netzwerkarchi-
Ci-dessus: la station Graf Adolf Platz et
l’œuvre monumentale de Manuel Franck. Les
dernières nitions avant l’ouverture au public.
Ci-contre: la station Benrather Strasse donne
l’impression de voyager dans un vaisseau spa-
tial avec ces lignes futuristes et ces projections
imaginées par Thomas Stricker.
Télé-lundi
21 mars
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.50
Petits plats en équilibre
13.00
Le journal
13.35
Petits plats en équilibre
13.45
Météo
13.55
Les feux de l’amour
15.15
Lune de miel tragique
17.00
L’addition, s’il vous plaît
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.35
20.55Clem
de Arnauld Mercadier. Avec : Victoria Abril, Lucie
Lucas. L’arrivée d’Adrian a un peu éclipsé Salomé au sein de la
famille. Sauf que l’adolescente est amoureuse, et pas de
n’importe qui puisqu’il s’agit de son professeur principal ! A 26
ans, Simon est craquant et reste de glace, jusqu’à ce qu’il
devienne de moins en moins insensible au charme de son élève.
22.50New York unité spéciale
Avec : Mariska Hargitay,
Tamara Tunie.
4 épisodes
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
13.50
Météo, Consomag
14.00
Toute
une histoire
15.05
L’histoire continue
15.40
Comment ça va
bien !
16.20
Comment ça va bien !
17.15
Dans la peau d’un
chef
18.05
Joker
18.45
N’oubliez pas les paroles
19.20
N’oubliez pas les paroles
19.50
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.55Rizzoli & Isles : autopsie d’un meurtre
Maura
finit par avouer à Jane avoir confié à sa mère qu’elle était
enceinte. La nouvelle se répand très vite dans la famille de la
jeune femme et dans son entourage professionnel.
2 épisodes
22.15Rizzoli & Isles : autopsie d’un meurtre
Avec :
Angie Harmon, Sasha Alexander.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
14.00
Un cas pour
deux
15.10
Un cas pour deux
16.05
Un livre un jour
16.15
Des chiffres et des lettres
16.55
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
19.55
Météo
20.00
Tout le sport
20.20
Météo
20.25
Plus belle la vie
20.55Lundi en histoires
Johnny
, c’est un documentaire
musical composé uniquement d’images d’archives, un film
100% Johnny, construit à partir des interviews télévisuelles et
radiophoniques données par l’artiste tout au long de sa carrière,
sans autres intervenants que lui-même. Johnny raconté par
lui-même, tel qu’il est, dans un documentaire unique, pour
revivre le parcours exceptionnel de l’idole.
23.05Grand Soir 3
présenté par Patricia Loison.
Canal +
12.15
Parks and recreation
12.45
La nouvelle édition (C)
14.05
Jupiter, le destin de l’univers
16.10
A la recherche de
la fleur perdue
17.30
L’été Papillon
18.05
Parks and recrea-
18.25
L’album de la semaine (C)
18.45
Le JT du Grand
journal (C)
19.10
Le grand journal (C)
20.10
Le petit Journal
20.50
Les Guignols
20.55Tunnel
de Ben Richards. Après l’attaque du commis-
sariat de Calais, la police cherche à savoir si Robert Fournier
faisait partie du commando. Les deux enquêteurs le traquent
sans relâche et sollicitent l’aide de Sonny Persaud, sans doute
le seul en mesure de faire parler sa fille.
2 épisodes
22.40Spécial investigation
présenté par Stéphane
Haumant.
France 5
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
L’Italie vue du ciel
15.35
Le roman de l’eau
16.35
Au pays des
rizières suspendues
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.20
Entrée libre
20.50Sagan
de Diane Kurys. Quels événements la jeune
prodige de la littérature a-t-elle traversés pour se retrouver
ruinée et loin de tous ceux avec qui elle a brûlé ses années ?
22.30C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.10
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
Dans l’ombre du doute
15.45
Un destin si
fragile
17.30
Les Reines du shopping
18.40
Chasseurs d’ap-
part’
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.55Top chef
semaine du plus grand concours de cui-
sine réservé aux professionnels. Un épisode qui va mettre les
nerfs des 6 candidats encore en compétition à rude épreuve.
23.10Top chef, les secrets des grands chefs
© Joerg Hempel//Manuel Franke et Netzwerkarchitekten
© Achim Kukulies/Manuel Franke/Netzwerkarchitekten


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Culture
Rail
La Vie du Rail –
18 mars 2016
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
journal
13.35
Petits plats en équilibre
13.45
Météo
13.55
Les
feux de l’amour
15.15
Kidnappée
17.00
L’addition, s’il vous
plaît
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.35
My Million
20.40
Météo
20.55Les experts
Un homme commet un attentat suicide
dans une des salles de jeux du casino L’éclipse, dont Catherine
a hérité de son père. D’après les témoignages, il semblait com-
muniquer avec quelqu’un grâce à son oreillette. Les enquêteurs
retrouvent dans les débris de l’explosion un bout de métal doré
sur lequel sont gravées les initiales LHK : Lady Heather Kessler.
2 épisodes
22.40Les experts
de Quentin Tarantino.
4 épisodes
Télé-mardi
22 mars
France 2
13.00
Journal de 13 h
13.50
Météo, consomag
14.00
Toute
une histoire
15.05
L’histoire continue
15.40
Comment ça va
bien !
16.20
Comment ça va bien !
17.15
Dans la peau d’un
chef
18.10
Joker
18.45
N’oubliez pas les paroles
19.20
N’oubliez pas les paroles
19.55
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.55Cash investigation
présenté par Élise Lucet. Vous
connaissiez l’évasion fiscale ? Elise Lucet et les journalistes
de Cash Investigation vont vous faire découvrir « l’évasion
sociale » ou la délocalisation près de chez vous.
23.10Infrarouge
La parole est ici donnée à dix personnes
expulsées de leur logement…
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Questions au gouvernement
16.05
Un livre un
jour
16.15
Des chiffres et des lettres
16.55
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
19.55
Météo
20.00
Tout le sport
20.20
Météo régionale
20.25
belle la vie
20.55Frères à demi
Avec : Bernard Le Coq, Antoine Duléry.
Le jour de ses 80 ans, Mado Kimoff espère que ses deux fils,
Stan, 60 ans et Didier 50 ans, se réconcilient enfin. Didier,
l’écolo activiste de l’arrière-pays niçois et Stan le publicitaire
prétentieux et citadin se détestent depuis des années.
23.10Le divan de Marc-Olivier Fogiel
présenté par
Marc-Olivier Fogiel.
Canal +
12.45
La nouvelle édition (C)
14.05
The affair
15.00
The
affair
16.00
La semaine des Guignols (C)
16.30
Nos femmes
18.05
Parks and recreation
18.25
L’album de la semaine (C)
18.45
Le JT du Grand journal (C)
19.10
Le grand journal (C)
20.10
Le petit Journal (C)
20.50
Les Guignols
20.55Imitation game
de Morten Tyldum. Avec : Benedict
Cumberbatch, Keira Knightley. L’histoire hors-norme d’Alan
Turing, considéré comme le père de l’informatique, qui joua un
rôle essentiel au cours de la Seconde Guerre mondiale en réus-
sissant à percer le code secret des communications militaires
nazies.
22.50Citizenfour
En 2013, Edward Snowden révèle des
documents secret-défense en provenance de la NSA, déclen-
chant l’un des plus grands séismes politique aux États-Unis.
France 5
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.15
L’italie vue du ciel
15.45
Cloner le mammouth
16.35
Dangers
dans le ciel
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
vous
20.00
C à vous la suite
20.20
Entrée libre
20.45La France, le Président et la bombe
Depuis plus
de cinquante ans, la France est en capacité de déclencher
l’apocalypse nucléaire en quelques minutes…
22.45C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.10
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
L’appel du devoir
15.45
Lune de miel en
enfer
17.30
Les Reines du shopping
18.40
Chasseurs d’ap-
part’
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.55The island : seuls au monde
jour de l’expé-
rience et déjà Clément, le jeune étudiant en droit de 19 ans, fait
un malaise par manque de nourriture…
22.10The island : seuls au monde
La Vie du Rail –
18 mars 2016

Télévision
Cinéma
Théâtre
Architecture
Musique
sur laviedurail.com/tv
tekten pour participer à l’appel d’offres pour
la conception des stations de la nouvelle
ligne. Après avoir remporté cette compéti-
tion devant d’autres grands cabinets euro-
péens, ils ont confié à cinq artistes le soin
de développer le concept de chaque nou-
velle station, la sixième étant l’œuvre
d’Heike Klussmann. Le projet se décline
selon deux axes. Un axe horizontal, où
chaque lien entre deux stations est pensé
comme un
continuum,
et un axe vertical,
où la station et son interaction avec la sur-
face sont au centre des problématiques.
Ainsi il existe une cohérence dans l’es-
La station Heinrich Heine Allee
et ses installations de l’artiste Ralf Brög.
Télé-mercredi
23 mars
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.50
L’Affiche du Jour
13.00
Le journal
13.35
Petits plats en équilibre
13.45
Météo
13.55
Le lycée de la honte
15.30
Le pacte des tricheuses
17.00
L’addition, s’il vous plaît
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.35
20.40
Météo
20.55Grey’s anatomy
Avec : Ellen Pompeo, Patrick
Dempsey. Mise dans la confidence du secret du docteur
Herman, Arizona doit prendre seule une décision importante.
Maggie en veut à Meredith. Amelia doit faire face à la
divulgation de son lourd passé dans tout l’hôpital. Wilson
s’apprête à faire une chirurgie en solo.
2 épisodes
22.40Les mystères de Laura
de Mike Listo. Avec : Laz
Alonso, Janina Gavankar.
3 épisodes
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Toute une histoire
15.05
L’histoire continue
15.40
Comment ça va bien !
16.20
Comment ça va bien !
17.15
Dans
la peau d’un chef
18.05
Joker
18.45
N’oubliez pas les paroles
19.20
N’oubliez pas les paroles
20.00
Journal de 20 h
20.55Lebowitz contre Lebowitz
Une ado est soupçonnée
d’avoir servi d’appât dans un guet-apens meurtrier.
2 épisodes
22.45Folie passagère
Entouré d’une équipe de complices,
Frédéric Lopez propose à ses invités, personnalités aux talents
divers, de se révéler sous un jour nouveau, à travers des inter-
views, des échanges aux formats inhabituels et des happe-
nings.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Questions au gouvernement
16.05
Un livre un jour
16.15
Des chiffres et des lettres
16.55
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
19.55
Météo
20.00
Tout le sport
20.20
Météo
20.25
Plus belle la vie
20.55Des racines & des ailes – Passion patrimoine
présenté par Carole Gaessler. Ce nouveau numéro de la collec-
Passion Patrimoine
nous entraîne à la découverte de deux
départements qui dévoilent des paysages variés et inattendus :
le Nord et le Pas-de-Calais. Si l’est de ce territoire est l’un des
plus peuplés d’Europe, l’ouest est plus sauvage et rural. Il est
bordé par un littoral exceptionnel, la Côte d’Opale.
23.20Pièces à conviction
présenté par Patricia Loison.
Canal +
12.10
Le zapping
12.15
Parks and recreation
12.45
La nouvelle
édition (C)
14.05
Avengers – l’ère d’ultron
16.20
Divergente 2 :
l’insurrection
18.15
Les Guignols
18.25
L’album de la semaine
18.45
Le JT du Grand journal (C)
19.10
Le grand journal (C)
20.10
Le petit Journal (C)
20.50
Les Guignols
20.55Le virtuose
de Francois Girard. Avec : Garrett
Wareing, Dustin Hoffman. Stet, 12 ans, vit seul avec sa mère,
une alcoolique à la dérive. Au collège, le garçon est un rebelle
bagarreur régulièrement épinglé pour son comportement. Mais
il est également doué pour la musique, une compétence innée
que Mme Steel, la directrice, a repérée.
22.40Un village presque parfait
de Stéphane Meunier.
Avec : Didier Bourdon, Lorant Deutsch.
France 5
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
L’Italie vue du ciel
15.40
Chasseurs de légendes
16.35
Passions animales
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.20
Entrée libre
20.45Voyage aux origines de la Terre
de Yavar Abbas.
Ce documentaire raconte l’histoire de la Terre, de sa formation
à nos jours.
22.15C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
12.45
Le 12.45
13.10
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
Dangers virtuels
15.45
L’amour frappe toujours deux
fois
17.30
Les Reines du shopping
18.40
Chasseurs d’appart’
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.55L’histoire au quotidien
présenté par Mac Lesggy et
Marjolaine Boutet.
22.50L’histoire au quotidien
présenté par Mac Lesggy et
Marjolaine Boutet.
Photos © Joerg Hempel/Ralf Br
g et Netzwerkarchitekten


La Vie du Rail –
18 mars 2016
C
’est un projet fou, comme
seuls les passionnés peu-
vent en mener. L’association
charentaise
Trains & Traction
qui par ailleurs exploite le Train
des Mouettes, s’apprête à réno-
ver plusieurs wagons améri-
cains datant de la Première
Guerre mondiale afin de re-
constituer une rame authen-
tique.
«Notre projet a reçu le
label de la Mission Centenaire
dans le cadre des commémora-
tions du conflit»
, annonce Oli-
vier Janneau de Trains & Trac-
tion, qui compte Alstom parmi
ses mécènes.
Lors de l’entrée en guerre des
États-Unis en 1917 aux côtés
de la France et de la Grande-
Bretagne, le matériel des ré-
seaux ferrés français était
largement insuffisant. Les Amé-
ricains (les
«Sammies»,
comme
les surnommaient les Français)
ont donc apporté par bateau
leurs locomotives –des Conso-
lidation, débarquées à Saint-Na-
zaire – et leurs wagons destinés
au front.
«De 1917 à 1920, plu-
sieurs milliers de wagons améri-
cains ont été assemblés par les
troupes américaines à LaRo-
chelle: des wagons type USA
1917, les fameux TP à bogies en
acier
, explique Olivier Janneau.
Aujourd’hui, il en reste à peine
cinquante exemplaires recensés
par les Monuments historiques.
Ce sont des véhicules uniques en
leur genre. En 2017, leur centième
anniversaire coïncidera avec ce-
lui l’usine Alstom d’Aytré, près de
LaRochelle. Ce sera l’occasion de
célébrer ce double anniversaire,
de commémorer cet épisode ma-
jeur de l’histoire de LaRochelle.
Mais aussi de montrer au grand
public l’importance majeure du
chemin de fer pour l’approvision-
nement du front, l’un des moyens
ayant permis de délivrer l’Eu-
rope.»
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Les troupes américaines ont été transportées à bord de wagons couverts lorsque ceux-ci ont enn été
disponibles. Trains & Traction en possède un exemplaire, qui est classé aux Monuments historiques.
Une partie des bénévoles de Trains & Traction.
Trains & Traction
ressuscite les wagons
des «Sammies»
Reconstituer une rame historique de wagons américains
datant de la Première Guerre mondiale et assemblés
à LaRochelle: c’est le projet fou de l’association Trains &
Traction, basée en Charente-Maritime. Explications.
Connaissance du Rail
Trains & Traction
Tous retrouveront leur couleur
originelle, le gris US Navy, avec
le fameux marquage «USA»
en lettrage rond.
«Outre un local d’environ 90m²
pour pouvoir travailler, nous
recherchons des mécènes, parti-
culiers ou entreprises, pour l’achat
de fournitures: les planches de
bois, la peinture, les pochoirs pour
le marquage…»
, avertit Olivier
Janneau, qui attend la réponse
de la municipalité de La
Rochelle.
«Nous recherchons
d’autres partenaires souhaitant
s’associer aux commémorations
en2017 et2018, et rappeler leur
attachement aux liens nous unis-
sant à l’Amérique depuis la guerre
d’Indépendance.
La Fayette, nous voilà!
Anne JEANTET-LECLERC
Rens.:
Trains & Traction, gare
du Chemin-Vert, 17600 Saujon.
Site Internet:
www.traindesmouettes.fr,
rubrique Histoire du train,
puis Wagons.

La Vie du Rail –
18 mars 2016
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Pour en savoir plus
Le livre
Les Chemins de fer français dans la Première Guerre mondiale
d’Au-
rélien Prévot dresse un bilan transversal de l’histoire du rail, de la mobilisation
à la signature de l’Armistice: organisation administrative et logistique, gestion
des circulations, gares régulatrices, crises de transport, rôle des grands réseaux
et des réseaux secondaires, matériel roulant utilisé, installations fixes créées
ou rénovées. Une approche thématique richement illustrée (plus de 600 pho-
tos, cartes postales, plans et cartes) de ce conflit qui fut
«une guerre de che-
mins de fer»
, comme le déclara le maréchal Joffre.
Éd. LR Presse. En vente à la Boutique de
La Vie du Rail
(www.boutiquedela-
viedurail.com). Réf.: 121346. 49,90
(frais de port: 7
Dans son ouvrage
L’Armée américaine à LaRochelle et en Charente-Intérieure
Jean-Claude Bonnin ravive le souvenir des soldats américains de la Grande Guerre,
les
Sammies
, comme les surnommaient les Français (le terme
Tommies
désignant les
soldats britanniques). L’engagement des États-Unis en 1917, alors que les Alliés sont
à bout de souffle, a ramené l’espoir de la victoire. De 1917 à 1919, la Charente-Ma-
ritime accueillera près de 20000 militaires et marins venus des États-Unis. À l’époque
de l’Armistice, un habitant sur cinq de LaRochelle est américain!
Éd. Sutton. 14,20
(www.boutique.editions-
sutton.com)
À travers une centaine de remarquables photographies d’archives,
ce livre au format à l’italienne
Images des Américains dans la Grande
Guerre
(ECPAD) raconte l’implication américaine dans le conflit mon-
dial. L’ouvrage détaille les dates clés, les combats marquants, les
Sammies
et les personnages emblématiques de ce qui fut l’enga-
gement décisif des États-Unis aux côtés de la France et de ses alliés
à partir de 1917.
ECPAD. 18
(www.boutique.ecpad.fr)
A. J.-L.

Une fois la guerre terminée, le ministère français des Travaux publics a racheté les wagons, d’où leur appellation «TP».
R. MÉRARD
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS

La Vie du Rail –
18 mars 2016
C
ette année encore, l’équipe
MGC Cœur SNCF, qui ras-
semble seize cheminots, pren-
dra le départ de la Course du
Cœur, une course-relais réser-
vée aux entreprises dont l’ob-
jectif est de sensibiliser le public
au don d’organes.
Pour cette 30
édition, qui se dé-
roulera du 30mars au 3avril,
une vingtaine d’équipes relève-
ront ce défi sportif face à une
équipe de coureurs greffés (pou-
mon, cœur, cornée, rein, foie,
cœur-poumon…),
«indétrô-
nable et toujours victorieuse»
note avec admiration Laetitia
Moreau, membre de l’équipe
MGC Cœur SNCF, cheminote
à Bordeaux.
«Le défi, c’est de par-
courir 750km de Paris aux Arcs
(Savoie) en relais non-stop, en 4
jours et 4 nuits, en étant porté par
la solidarité de tous»
, précise
Julien Cadenne, capitaine de
l’équipe, agent du Technicentre
Sud-Est Européen à Paris.
L’équipe est soutenue par l’
As-
sociation nationale des chemi-
nots pour le don bénévole
(ANCDB) ainsi que par la
Mu-
tuelle générale des cheminots
(MGC)
«à travers du sponsoring,
la réalisation d’un clip et une pré-
sence dans les médias et sur les ré-
seaux sociaux: Facebook, Daily-
motion…»
, précise Olivia Téa,
chargée de communication à la
MGC.
Parallèlement à la course, des
actions de sensibilisation sont
menées dans les villes et les
écoles: des personnes greffées
et des clowns informent le pu-
blic, jeune et moins jeune, sur
les modalités du don d’organes
et les besoins actuels. En effet,
en France, si les greffes réalisées
en 2015 (5746) ont augmenté
par rapport à 2014 (+7%), la
liste des personnes en attente ne
cesse de croître: plus de 21000
aujourd’hui, soit plus du double
qu’il y a une vingtaine d’années.
Pour l’équipe MGC Cœur
SNCF,
«au-delà de l’aventure
sportive, c’est une course magique
qui change la façon de voir les
choses une fois de retour chez soi
après la course: donner de sa per-
sonne, de son temps, pour contri-
buer à sauver des vies»
. Et de
vanter
«des moments inoubliables
partagés avec ces greffés, déten-
teurs d’une deuxième vie.»
peut les soutenir sur Internet
(www.jeudesclics.fr) jusqu’au
22mars grâce au Jeu des clics,
en votant par mail
«pour nous
aider à obtenir des points bonus et
parler du don d’organes autour de
nous»
, précise Laetitia Moreau.
Anne JEANTET-LECLERC
Rens.:
www.lacourseducoeur.com
Pour soutenir l’équipe MGC
Cœur SNCF: www.jeudesclics.fr
Blog: http://cheminotdecoeur.
over-blog.fr/
MGC.
Les cheminots se préparent pour
la Course du Cœur
L’équipe MGC Cœur
Julien Cadenne (capitaine):
agent à la cellule Retour d’ex-
périence au Technicentre Sud-
Est européen à Paris
Véronique Le Moing: adjointe
RH à la direction régionale de
Paris-Rive gauche
Jimmy Villette: agent de main-
tenance au centre de mainte-
nance de l’Infra d’Arras
Luc Liard: conducteur du ma-
tériel au Technicentre Atlantique
à Châtillon
Marie Hélène Meuwisse: res-
ponsable du pôle communica-
tion au Technicentre Sud-Est eu-
ropéen à Paris
Bernard Soffritti: agent de
maintenance au Technicentre
Paris-Rive gauche Les Ardoines
Jérôme Reboul: gestionnaire
de moyens UP Traction Nîmes
Alexandre Prince: agent
d’étude PRI de Bordeaux en si-
gnalisation ferroviaire (Infra)
Jean-Louis Gasnot: respon-
sable du CSIC (Centre supervi-
sion Intercités) gare de l’Est
Cécile Laurent: horairiste à
Paris
Patrice Braems: DPX ventes
Tarentaise
David Duluard: assistant DPX
technique GIO (Groupe installa-
tion outillage) au Technicentre
de Saint-Pierre-des-Corps
Bruno Jourdan: supervision
du plan de transport des TGV
Renfe-SNCF filiale Elipsos à Bar-
celone
Anthony Diou: superviseur du
plan de transport Intercités gare
de l’Est
Laetitia Moreau: correspon-
dant Matériel à l’unité Fret Sol &
Rail Atlantique à Bordeaux
L’équipe est complétée par
Chantal Cadenne, cadre de
santé en pédiatrie, néonatalogie
et médecine de l’adolescence à
la coordination hospitalière aux
prélèvements d’organes et de
tissus au centre hospitalier du
Val d’Ariège à Saint-Jean-de-
Verges (Ariège).
Une partie de l’équipe MGC Cœur SNCF
après une séance d’entraînement.
La Vie du Rail –
18 mars 2016
Gérard Petitjean
est décédé
le 9janvier à
l’âge de 88 ans.
À 15ans, il
entre à la SNCF
au dépôt
de Nancy comme apprenti puis
débute comme chauffeur. Il
se dirige ensuite vers la section
électrique de Metz puis à celle
de Nancy. Il avait fait valoir
ses droits à la retraite en 1983
sur le grade de contremaître au
central sous-station de Nancy.
Ses obsèques se sont déroulées
au crématorium de Vandœuvre-
lès-Nancy.
Yvette Trébuchet
Raymond Mouchet
est décédé
le 9janvier à
l’âge de 86 ans.
Au sortir de
l’apprentissage
effectué à
Santenay-les-Bains en 1945,
il débute comme surveillant
des installations électriques
à l’Équipement de Langeac.
En 1961, il rejoint le bureau
d’études de l’Équipement
de l’arrondissement de Nevers
pour prendre ensuite le poste
de chef de circonscription SES
à Cercy-la-Tour. En 1975, il est
nommé chef de circonscription
principal à Mâcon
et y terminera sa carrière avec
le grade de chef de section
Équipement.
André Gontard
est décédé
le 9janvier dans
sa 75
année.
Il entre à la
SNCF en 1960,
à Grenoble,
comme auxiliaire au service
de la Manœuvre. Dans
ce service, il accomplit toute
sa carrière d’abord sur
les lignes de la région, puis
à La Buisserate où il terminera
en 1996. Il s’occupait également
d’une association de handicapés
et était d’une grande
disponibilité.
Ses obsèques se sont déroulées
en l’église de la Nativité
à Fontaine.
Jean-Christophe Montupet
André Cunat
est décédé dans
sa 78
À l’âge de
15ans, il entre
à la SNCF
comme apprenti
et effectuera toute sa carrière
au dépôt de Blainville.
Il a débuté sur les machines
à vapeur et a enchaîné
sur les diesels comme
aide-conducteur. Il a fait valoir
ses droits à la retraite en 1988
avec le grade de conducteur
de route. Il a été trésorier
de l’AFN (Anciens d’Afrique du
Nord) pendant de nombreuses
années. La cérémonie
religieuse s’est déroulée le
12janvier en l’église de Bayon.
Y. T.
Pierre Champonnois
est décédé le
11janvier à
l’âge de 75 ans.
Il a débuté
en 1956 comme
apprenti à
Meaux. Muté ensuite à Paris,
comme dessinateur il rejoint
le bureau d’études du dépôt
de Béziers en 1972. Il a terminé
sa carrière en 1995 en qualité
d’ingénieur de maintenance
matériel honoraire au
Technicentre du dépôt de
Béziers. Ancien combattant
AFN, il avait été délégué actif
de la FMC, adhérent à l’UNSA
(Union nationale des syndicats
autonomes) et à la FGRCF.
Ses obsèques religieuses ont eu
lieu en l’église Sainte-
Bonaventure à Narbonne.
André Clavel
CARNET
ILS NOUS ONT QUITTÉS
La Vie du Rail adresse ses sincères condoléances aux familles et aux amis des agents disparus.
Disparition. Claude Borderie, le Savoyard de la Facs
Le monde associatif ferroviaire vient de perdre une de ses figures majeures en
la personne de Claude Borderie, décédé le 2février dernier à Annemasse, en
Savoie, à l’âge de 71 ans.
Bien qu’il n’ait jamais travaillé à la SNCF, Claude Borderie vouait au rail une
véritable passion, plus particulièrement pour toutes ces lignes secondaires, y
compris celles des anciens tramways, dont la plupart ont disparu de nos jours.
On ne s’étonnera donc pas qu’il ait appartenu dès 1964 à la dynamique Fé-
dération des amis des chemins de fer secondaires (Facs). Il en était même le dé-
légué régional pour la Savoie. Un de ceux qui le connaissaient le mieux, Bernard
Deschamps, confie:
«Nous avions cinquante-deux ans d’amitié et de passion
ferroviaire en commun. Son épouse et lui étaient passionnés de tourisme et le
rail était un objectif de destination, notamment à travers les nombreux voyages
organisés par la Facs. Le Copef, l’AMTG (Tramways anciens de Genève), l’Ami-
tram et les Voies ferrées du Velay le comptaient dans leurs rangs.»
Ce fervent
amateur avait consacré une pièce de son domicile à une importante collection
de documents, ouvrages et photos. Il lui arrivait aussi d’écrire à l’auteur de ces
lignes pour demander des précisions sur les tramways du Nord ou pour partager
des photos rares qu’il avait dénichées… Ses trouvailles et son enthousiasme
vont nous manquer.
Willy DELEU
Famille, amis, anciens collègues, vous avez perdu un de vos proches
et souhaitez en faire part à la communauté cheminote dans le Carnet?
Envoyez-nous une photo et une courte biographie (10 lignes maximum) du (de la) défunt(e) par courrier à:
José Delattre, La Vie du Rail, Rédaction, 11, rue de Milan, 75009 Paris. E-mail: jose.delattre@laviedurail.com
Claude Borderie en 2014 lors d’un voyage en train spécial
Montfaucon – Dunières.
Jean-Marc PATRAT
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Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . .
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les économies continuent.
Sécurité, contrôle,
rentabilisation: les nouvelles
façons de voyager.
Tramway duMans: une deuxième
ligne et un réseau
gagnant.
Transport par cars, un premier
bilan flatteur.
Z 92050: enfin l’Île-de-France!
INTERNATIONAL:
Pontarlier – Val-de-Travers:
l’avenir s’éclaircit.
Portugal: l’Alfa Pendular
en pointe.
Les nouvelles rames IC2
de la DB en service.
Autriche-Hongrie: le Gysev
se modernise.
Engins moteurs
Mouvements du matériel moteur
SNCF en décembre2015.
Automotrices Z 5300: le cap
des 50 ans est franchi.
Évasion
Le Chemin de fer du Renon:
un sauvetage réussi.
Réseaux étrangers
Les Chemins de fer norvégiens:
de la mer du Nord
au Cercle polaire (3
partie).
Modélisme – Spécial
Nuremberg
La 67
Foire internationale du Jouet
de Nuremberg (1
partie).
Au sommaire du n°222 de
Rail Passion
– Avril2016
LES PETITES ANNONCES DE LA VIE DU RAIL
Pour passer une annonce
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HÔTELS/PENSIONS
La Vie du Rail
– 18 mars 2016
La Vie du Rail
– 18 mars 2016
AGENDA
CIRCULATIONS/VOYAGES
La Riviera – Côte d’Azur avec
la FACS
Du 4 au 8mai
, visite des lignes de tram de
Marseille et d’Aubagne. Nice, Vintimille,
Breil, Cuneo, Savigliano (visite musée des
CF) Turin, le soir tour de ville en tram
spécial restaurant, Turin – Gènes, visite
des lignes de tram à crémaillère, funicu-
laire et métro, les Cinque Terre par train,
la Riviera avec Thello jusqu’à Nice puis
train régulier des CP. Train vapeur du
GECP de Puget-Théniers à Annot puis re-
tour vers Nice.
Rens.:
FACS, BP 20292,
75463 Paris Cedex10.
Tél.: 0140383907,
voyages.facs@hotmail.fr
RENDEZ-VOUS
Modélisme ferroviaire à
Uberach (Bas-Rhin)
L’association Le Train de la Moder orga-
nise son exposition de modélisme ferro-
viaire les
samedi 19mars
(13h30 à 19h)
et
dimanche 20 mars
(9h30 à 18h) à la
Maison des Loisirs du Val de Mode, rue
Dorfmatt. Entrée à 3
, gratuit -12 ans ac-
compagné d’un adulte.
Rens.:
train-moder@orange.fr
http://letraindelamoder.wifeo.com
Salon du modélisme
ferroviaire à Limoges (Haute-
Vienne)
Le Club des modélistes du Limousin
(CMFL) organise sa traditionnelle bourse
d’échange de trains miniatures, jouets de
collection anciens et contemporains. Le
di-
manche 20 mars
(de 9 à 16h) dans les
salles Blanqui, Maison du temps libre et
Timbaud (derrière l’hôtel de ville). Entrée
gratuite.
Rens.:
05 45 89 01 38 ou 06 87 12 08 30.
Bourse-exposition Saint-Jean-
le-Centenier (Ardèche)
L’association les Amis Modèlistes Ferro-
viaires Ardèchois (AMFA) rassemble trains
miniatures et de voitures de collections les
samedi 2
et
dimanche 3 avril
. De 9h à 18h,
dans la salle des fêtes (près de l’ancienne
gare SNCF). Entrée à 3, gratuit -12 ans ac-
compagnés.
Rens.:
francis.minvielle-debat@orange.fr
Trains et voitures miniatures
à La Mulatière (Rhône)
Le CFPM organise sa traditionnelle bourse
d’échange trains et voitures miniatures le
dimanche 3 avril
. Au gymnase André Mal-
raux, Chemin des Chassagnes, de 9 à 15h.
Entrée à 3
, gratuit pour les enfants.
Rens.:
www.train-modelisme-cfpm.fr
Rétrojouets à Tournefeuille
(Haute-Garonne)
Le CCAM de Toulouse rassemble des au-
tomobiles miniatures et des jouets anciens
de toutes sortes le
dimanche 3 avril
dans la
salle Le Phare (route de Tarbes). Cette ma-
nifestation rassemble quelques 230 expo-
sants sur 3 500 m
. Entrée gratuite.
Rens.:
ccam@retrojouets.com
www.retrojouets.com
Salon des collectionneurs de
prestige à Blotzheim (Haut-
Rhin)
Dimanche 3 avril (de 14 à 19h), Les chas-
seurs d’images regroupent philatélie, cartes
postales, et diverses collections dans la salle
des galas du Casino Barrière. Cette année
une exposition sur les 70 ans de l’aéro-
drome Bâle-Mulhouse sera présentée aux
visiteurs. Entrée gratuite.
Rens.:
03 8964 43 96, 06 08 53 04 68.
clubmulticollections.leschasseursdimages
@orange.fr
Melditoys à Meaux (Seine-et-
Marne)
Le Rail Club du Pays de Meaux organise
le
dimanche 3 avril
son 27
Salon du jouet
ancien, avec bourse de tous jouets anciens,
jeux, figurines, poupées, autos, trains, etc.
et des voies d’essai en N et HO. Salle des
fêtes de Meaux, rue de la Marne, de 9 à
17h. Entrée : 3
(gratuit -12 ans).
Rens.:
rail-club-du-pays-de-meaux@orange.fr
11, rue de Milan, 75009 Paris.
Tél.: 0149701200.
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