Description
3530
sont remis à temps»
Tourisme
Cure de jouvence pour le Train
à vapeur des Cévennes
Quand Bordeaux
se fait belle pour
la grande vitesse
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
À la une…
En couverture
La gare de Bordeaux sera rénovée et son quartier
complètement transformé pour accueillir
la LGV SEA en 2017.
Projecteur
Industrie. Comment sauver la filière TGV
Actualités
Entretien avec Jacques Rapoport:
«93% de nos chantiers sont remis à temps»p. 9
LGV. Quand Bordeaux change d’époque
p. 12
– Entretien avec Alain Juppé:
«Nous demandons une vraie navette TGV,
similaire à la desserte de Lyon ou Lille»
p. 16
– Métamorphose urbaine autour de la garep. 18
– Dédoublement de la gare Saint-Jean
pour accueillir la LGV
p. 20
Portfolio
ACTGV. Grande vitesse et trains de fret
Histoire
Conduit par un chauffeur, un «train fou»
disparaissait, il y a un siècle et demi…
Les programmes télé,
Dialogue
La vie des associations
Tourisme. Cure de jouvence pour le Train à vapeur
des Cévennes
Jeux, Agenda
sommaire
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13, rue d’Amsterdam – Gare Saint-Lazare – Paris VIII
Reportages. Un été avec Des trains
pas comme les autres
(p.32)
RATP. Un million de touristes ont
téléchargé Visiter Paris en métro
(p.38)
Culture rail
Photo de couverture: © SNCF – Arep/M. Vigneau. Photo du sommaire: © Bordeaux Métropole
Gare de Valence. Un cheminot
roué de coups.
Le 12juillet
dernier, un cheminot,
qui intervenait pour faire cesser
un chahut sur le quai de la gare de
Valence, a été violemment agressé
par quatre jeunes gens. Ils ont été
arrêtés grâce à l’intervention
de ses collègues. L’agent, choqué,
a dû être hospitalisé.
Tour de France. Les passages
à niveau sécurisés.
On se souvient
de l’incident du Paris – Roubaix.
Pour le Tour de France, Amaury
Sport Organisation et SNCF
Réseau avaient signé
une convention destinée
à sécuriser la traversée des
passages à niveau, les coureurs
devant notamment s’arrêter
obligatoirement et attendre
que les barrières soient relevées.
Brétigny. Un juge
supplémentaire.
Un troisième juge
va être nommé au tribunal d’Évry
pour prêter main-forte aux deux
magistrats instructeurs qui
se plaignaient d’un manque de
moyens pour faire toute la lumière
sur les causes de l’accident
de Brétigny a annoncé la garde
des Sceaux.
Bonnes vacances avec
La Vie du Rail
Cet été, votre journal continue son chemin.
Chaque semaine, nous vous proposons
dossiers, reportages et jeux. Vous retrouverez
vos rubriques habituelles le 11septembre.
210millions
L’ANECDOTE
Le groove du jingle SNCF
Le guitariste des Pink Floyd, David Gilmour, a été scotché par le
jingle de la SNCF, en gare d’Aix-en-Provence. Il a contacté son
créateur peu de temps après pour lui proposer d’adapter cet air
dans l’une de ses prochaines musiques.
C’est, en euros, le financement qui vient d’être bouclé
pour la construction d’ici fin 2017 du prolongement
du T3 jusqu’à Porte-d’Asnières.
À SUIVRE
C
ela tient en deux chiffres.
100 d’un côté, 50 de l’au-
tre. Et en deux dates: 2019 ou
2023. D’un côté l’État qui éva-
lue le besoin national de TGV
à 100 rames au cours des pro-
chaines années, à livrer à par-
tir de 2019. De l’autre la SNCF
qui considère n’avoir besoin
que de 50 rames, à partir de
2023. Attendant le verdict,
une industrie ferroviaire qui,
après de belles années, est en
grande difficulté.
La décélération semble inévi-
table. Pas uniquement sur les
TGV. Et les signaux d’alerte
s’allument les uns après les au-
tres. Le 29juin, Fer de France,
groupement de l’interprofes-
sion ferroviaire, a dressé la liste
de tout ce qui assombrit l’ave-
nir, de l’abandon de l’écotaxe à
l’introduction massive des au-
tocars urbains.
En ce qui concerne la très
grande vitesse, les industriels
considèrent qu’il y a un étiage,
à 11 rames par an, si l’on veut
maintenir l’essentiel de l’em-
ploi et les bureaux d’étude, et
rester un des pays d’excellence
du secteur. 11 rames par an,
c’est acquis jusqu’en 2018.
Pour les deux années sui-
vantes, on s’attend à ne plus
voir commander que neuf
rames. Certes, Guillaume Pepy
assure qu’il n’y aura pas de
rupture dans la fabrication.
Mais à partir de 2019, et pour
environ quatre ou cinq ans, on
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
© Alstom Transport
Industrie.
Comment sauver la filière TGV
PROJECTEUR
L’industrie ferroviaire, à la peine, voit venir avec angoisse les prochaines années. Après avoir été la
vitrine de l’excellence, le TGV est devenu le symbole des difficultés. La partie de bras de fer entre l’État
et la SNCF, commencée du temps d’Arnaud Montebourg, continue avec Emmanuel Macron. L’État
compte sur la SNCF pour soutenir la filière. Mais la SNCF cherche d’abord à rester à l’équilibre.
Le TGV Euroduplex est le dernier modèle de train à grande
vitesse produit pas Alstom pour la SNCF.
Une fois détentrice des résul-
tats des recherches de ses par-
tenaires, la SNCF préparera
l’appel d’offres industriel pour
la construction des rames, at-
tendu pour la fin 2016. Si Als-
tom est grand favori (on voit
pourquoi), il ne devrait tout
de même pas être seul com-
pétiteur, estime un proche du
dossier.
Pas sûr tout de même que Sie-
mens, à qui n’a pas échappé
cette
«incroyable distorsion de
concurrence»
(dit un observa-
teur proche du groupe alle-
mand), perde son temps à ré-
pondre. Ni qu’il fasse la
mauvaise tête en attaquant le
dispositif. D’abord, le groupe
allemand n’est pas le mieux
placé pour la très grande vi-
tesse, domaine d’excellence de
l’industrie française. De plus,
Siemens n’est pas oublié des
investissements ferroviaires
français en cours: côté SNCF,
le groupe allemand va se voir
notifier la commande du sys-
tème de contrôle-commande
et de signalisation Nexteo
pour Eole. Et il a déjà en-
grangé en octobre2014, côté
RATP, les automatismes du
prolongement nord de la ligne
14 du métro parisien.
Autre morceau de choix pour
l’avenir de l’industrie, les TET,
avec la double question de
l’ampleur du renouvellement
et du recours ou non à un ap-
pel d’offres. Là aussi il y a
beaucoup de grabuge. D’un
côté les tenants d’un avenant
aux contrats-cadres TER exis-
tants, de l’autre les artisans
d’un appel d’offres spécifique-
ment TET. Cette fois ce ne
sont pas l’État et la SNCF qui
s’opposent. Ce sont plutôt les
industriels entre eux. De plus,
nombre d’élus, sensibilisés par
Alstom au sujet, s’offusquent
de la conception prudemment
ouverte que préconise un dé-
puté comme Philippe Duron.
En évitant d’entrer autant que
possible dans un débat qui di-
vise ses membres, la Fédéra-
tion des industries ferroviaires
(FIF) a réagi à la feuille de
route pour les TET annoncée
par Alain Vidalies le 7juillet.
Elle a regretté une échéance
bien tardive pour le renouvel-
lement du parc (2025) et un
investissement pas si massif:
500millions déjà engagés par
le gouvernement Ayrault pour
34 rames dérivées des Régiolis
d’Alstom, plus 1,5milliard à
venir, soit 2milliards d’euros
en tout, contre 2,7 chiffrés par
la commission Duron et 3,5
estimés auparavant par le mi-
nistère des Transports.
Il ne serait pas surprenant
qu’au fil du temps cet imbro-
glio ne reçoive une solution
élégante: requalification d’une
grande partie des TET en
quasi-TER et renouvellement
de cette flotte à l’aide des
contrats-cadres. L’État, ingé-
nieux dans le montage tara-
biscoté du futur appel d’offres
TGV, devra apporter une nou-
velle preuve de son habileté en
faisant entrer un matériel in-
terrégional, conçu pour un
service dont il est autorité or-
ganisatrice, dans le moule de
contrats TER passé pour les ré-
gions. Trop fort!
Quant à une minorité de trains
promis à un vrai avenir Inter-
cités (ou des trains à semi-
grande vitesse, par exemple
pour la ligne nouvelle Paris –
Normandie dont les études
viennent d’être lancées, si les
études sont suivies d’effets),
elle pourrait faire l’objet d’un
nouvel appel d’offres. L’indus-
trie mondiale, dont Siemens
qui a des réponses fortes en ce
domaine, pourrait alors s’y in-
téresser. Encore faut-il que des
investissements d’infrastruc-
ture soient faits et permettent à
un train théoriquement apte à
250km/h de circuler effecti-
vement à cette vitesse sur qua-
siment tout le parcours, alors
que les axes autorisent plutôt
160km/h. On ne peut guère
envisager que l’infrastructure
le permette avant une dizaine
d’années. Autant dire que l’ap-
pel d’offres qui fait tant peur à
Alstom et Bombardier, déten-
teurs des contrats-cadres TER,
ne les menace pas dans l’im-
médiat. Et puis, pour mettre
hélas tout le monde d’accord,
d’ici là, les autocars chers à
monsieur Macron auront
peut-être eu raison d’un be-
soin, d’une réponse et d’une
filière ferroviaires que l’on veut
bien croire chers au même
M.Macron.
F. D.
La SNCF qui détient 20% de NTV (Nuovo Trasporto Viaggiatori),
l’opérateur privé qui exploite le TGV Italo depuis 2012, a fait
savoir le 17juillet lors de l’assemblée générale qu’elle ne
souscrira pas à une augmentation de capital proposée par la
nouvelle direction. Les AGV rouges, construits par Alstom, ont
été mis en service en avril2012. Mais le bilan de NTV est
négatif, en partie du fait de la concurrence sur les prix de
l’opérateur historique public, Ferrovie dello Stato (FS). La SNCF
avait souscrit à une première augmentation de capital en 2013.
Pas cette fois. Elle ne devait pourtant apporter que 20millions
selon
Les Échos,
qui a révélé l’information en France. Le
quotidien économique cite un expert, selon lequel la partie
française serait en désaccord avec la stratégie d’augmentation
de l’offre et d’achat de nouveaux trains, jugée prématurée.
PROJECTEUR
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
Italo. La SNCF jette l’éponge
© Alstom Transport
Pas sûr tout de même que Siemens
perde son temps à répondre…
ni qu’il fasse la mauvaise tête
en attaquant le dispositif
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
L
e concessionnaire du tronçon
international du Perthus
(44km de ligne nouvelle entre
Perpignan et Figueras) a saisi le
17juillet le tribunal de com-
merce de Girona: menacé de
cessation de paiements, TP
Ferro se trouve en effet acculé
par une dette cumulée de
460millions d’euros. L’alliance
formée par l’Espagnol ACS et le
Français Eiffage avait jusqu’au
26juillet pour restructurer sa
dette avec ses créanciers et les
États français et espagnol. En
vain, après avoir déjà obtenu le
31mars dernier un délai de
quatre mois pour négocier avec
ses partenaires. Il revient dés-
ormais au juge catalan de réunir
les créanciers et les gouverne-
ments. Le trafic ne devrait pas
en être affecté.
Michel GARICOÏX
S
audi Railways Organization
(SRO) a annulé à la mi-juillet
un contrat de 201millions de
dollars (186millions d’euros)
avec le constructeur espagnol
Talgo: SRO devait recevoir six
rames diesels pour le trajet en-
tre Riyad et la ville de Dam-
man, à l’est du pays. La com-
mande avait été attribuée à
Talgo en février. SRO indique
simplement sur son site qu’il
«réévalué ses besoins en ma-
tériel roulant».
Certains jour-
naux y voient un effet de
coupes budgétaires dues au
faible cours du pétrole. Selon
un porte-parole de Talgo cité
par Arabian Business, cette an-
nulation ne devrait pas affecter
les projections financières de
l’entreprise pour 2015-2016.
En revanche, les essais du train
à grande vitesse Talgo entre
Médine et LaMecque ont bien
commencé
in situ
début juil-
let, mais avec un mois de re-
tard faute d’alimentation élec-
trique suffisante.
Avec Michel GARICOÏX
Chine.
Appel d’offres
historique pour
des trains à
grande vitesse
Selon China Railway
Investment Corporation
(CRIC), il s’agit de la plus
importante commande de
trains de l’histoire. Quoi
qu’il en soit, la filiale
responsable des achats de
China Railway Corp. a lancé
un appel d’offres portant
sur 351 trains à grande
vitesse. Ce premier marché
annoncé depuis la fusion de
CNR et CSR comprendra
228 trains à très grande
vitesse (350km/h
maximum) et 123 trains
aptes à 250km/h. On
estime localement à plus de
66milliards de yuans
(9,8milliards d’euros) la
valeur du futur contrat.
Seule restriction, mais de
taille: l’appel d’offres n’est
ouvert qu’aux constructeurs
basés en Chine et ayant les
licences nécessaires pour
la fabrication de trains à
grande vitesse.
États-Unis.
Contrat et
partenariat
en Californie
L’Autorité californienne de
la grande vitesse
ferroviaire (CHSRA) a
attribué un contrat de
partenariat portant sur le
projet de LGV entre les
bassins de San Francisco et
Los Angeles. Le consortium
ayant remporté ce contrat
chiffré à 700millions de
dollars regroupre Parsons
Brinkerhoff (chef de file),
Network Rail Consulting
(filiale du gestionnaire
d’infrastructure
britannique) et LeighFisher.
Arabie saoudite.
Le pays annule la commande
de six trains Talgo à grande vitesse
Tunnel du Perthus.
TP Ferro dépose le bilan
La maquette du Talgo pour
Saudi Railways Organization.
La ligne nouvelle Perpignan – Figueras.
© TP Ferro
© Innotrans
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
majeur pour une capitale ré-
gionale dont l’accessibilité sera
encore accrue avec l’arrivée du
TGV.
LVDR:
Dans l’espace mon-
dialisé, avec l’importance
croissante du phénomène de
«métropolisation», la com-
pétition entre les villes se
développe et certaines d’en-
tre elles ont mis en place des
campagnes de marketing
urbain comme Lyon, Lon-
dres ou encore Amsterdam
(OnlyLyon, Visit London,
I love New York…), avez-
vous envisagé la création
d’un slogan et d’une cam-
pagne correspondante à des-
tination des investisseurs?
A.J.:
Bordeaux a lancé une
marque «Osez Bordeaux»,
qui est notamment portée par
des ambassadeurs issus du
monde économique. Dans la
compétition des grandes
villes, il s’agit de faire connaî-
tre nos atouts qui sont nom-
breux: situation géogra-
phique, qualité de vie,
patrimoine architectural,
classé par l’Unesco, mais aussi
viticole et gastronomique, dy-
namisme économique avec un
taux de création d’entreprises
figurant parmi les plus im-
portants au plan national et
des filières phares que j’ai déjà
évoquées.
LVDR:
Au mois d’avril, a
été créé le Club TGV des-
tiné à optimiser les retom-
bées économiques de la
nouvelle desserte, qu’en at-
tendez-vous?
A.J.:
J’en attends une mobi-
lisation de tous les acteurs,
publics et privés, en vue de
maximiser les retombées éco-
nomiques du TGV. Si les ac-
teurs publics et les grands in-
vestisseurs ont depuis dix ans
anticipé l’arrivée du TGV, il
reste aujourd’hui à mobiliser
les énergies pour créer de
nouvelles opportunités d’af-
faires et de développement
pour les entreprises. Je pense
en particulier à la filière du
tourisme, mais aussi aux acti-
vités tertiaires supérieures.
LVDR:
Y a-t-il une ville qui
a, selon vous, particulière-
ment bien tiré parti de
l’arrivée du TGV et qui
pourrait vous inspirer?
A.J.:
Lille est exemplaire,
comme Aix-en-Provence. Il ne
s’agit pas pour nous de dupli-
quer un modèle, mais de
trouver notre propre voie, ti-
rant parti de nos atouts spé-
cifiques comme des mutations
actuelles qui transforment nos
modes de vie et de travail. Il
nous appartient de bâtir un
modèle qui réponde à la re-
cherche par nos concitoyens
d’une meilleure qualité de vie,
à une mobilité toujours plus
importante et aux nouveaux
modes de travail.
LVDR:
Les récentes propo-
sitions de dessertes faites
par la SNCF se traduiraient
par un passage de 20 à 17
du nombre de liaisons quo-
tidiennes mais avec une
augmentation des TGV di-
rects, que pensez-vous de
cette proposition, quel dis-
positif souhaiteriez-vous
pour Bordeaux et pour quel
impact?
A.J.:
La proposition de des-
serte de la SNCF est très en
deçà des ambitions que les
collectivités, qui contribuent
pour 1,8 milliard d’euros au
financement de la LGV SEA,
peuvent légitimement avoir.
Nous demandons une vraie
navette, avec un train à la
demi-heure en heures de
pointe et à l’heure en heures
creuses, similaire à la desserte
de Lyon ou Lille. C’est la
condition du basculement
modal massif de l’avion vers
le train et donc de la réussite
du TGV. Par ailleurs la SNCF
ne prend pas suffisamment en
compte les villes intermé-
diaires, Poitiers, Angoulême,
Libourne, dont les conditions
de desserte sont dégradées. Je
plaide pour la mise en service
de TGV avec un seul arrêt,
deux au maximum, permet-
tant de conserver le bénéfice
de la grande vitesse pour tous
et de relier Bordeaux, futur
siège de la grande région, aux
principales villes.
LVDR:
La commission
d’enquête a récemment
rendu un avis négatif pour
la prolongation de la LGV
vers Toulouse et vers la
Côte basque, quel pourrait
être l’impact pour Bordeaux
de ces ambitions régionales
à la baisse en matière de
grande vitesse?
A.J.:
Le ministre, que j’ai
rencontré avec les présidents
des régions Aquitaine et Midi-
Pyrénées, doit rendre sa déci-
sion prochainement. Je ne
veux pas imaginer que l’État
ne tienne pas ses engage-
ments. Le Sud-Ouest est en
retard en matière d’infrastruc-
tures à grande vitesse par rap-
port à la Bretagne ou à l’Est.
Toulouse, la quatrième ville
de France, n’est pas reliée à
Paris par TGV. L’arrêt des
Grands projets du Sud-Ouest,
au sud de Bordeaux, aurait
évidemment des consé-
quences pour Bordeaux qui a
vocation à être le carrefour fer-
roviaire du Sud-Ouest euro-
péen, à la croisée du corridor
atlantique vers l’Espagne (Bil-
bao à 1heure50) et de la liai-
son transversale vers Tou-
louse, Narbonne et le Sud-Est.
Propos recueillis par
Delphine ROSEAU
Alain Juppé.
L
oin de se limiter aux
abords de la gare, l’opéra-
tion d’intérêt national Bor-
deaux Euratlantique concerne
738 hectares situés à cheval
sur Bordeaux, Floirac et Bè-
gles. D’ici 20ans, 25000 ha-
bitants s’installeront dans
17000 nouveaux logements
tandis que des immeubles de
bureaux modernes accueille-
ront 25000 emplois au sein
de quatre projets urbains dis-
tincts: Saint-Jean Belcier, Ga-
ronne Eiffel Bordeaux/Floirac
(de l’autre côté de la Ga-
ronne), Bègles Faisceau et Bè-
gles Garonne. Cinq milliards
d’investissements publics et
privés sont prévus. Des
moyens à la hauteur de l’am-
bition d’une agglomération
qui souhaite compter sur la
scène européenne et se mo-
bilise pour conjuguer sa qua-
lité de vie avec une moder-
nité faite d’innovation et de
développement durable.
La mobilité est au cœur du
projet. Pour absorber une aug-
mentation prévue du nombre
de passagers fréquentant la
gare de Bordeaux de 10 à
18millions à l’horizon 2020,
Euratlantique créera un hub
multimodal. Il articulera les
déplacements européens et na-
tionaux de la LGV, régionaux
des TER (qui seront cadencés
et plus fiables grâce à des
lignes dédiées), métropolitains
(outre le tramway, plusieurs
lignes de transport en com-
mun en site propre seront
créées) et locaux grâce au
«VIP» (vélo intermodalité
piétons), un anneau d’espaces
publics sans voitures reliant la
gare aux quais.
«Le VIP est la
manière choisie par Bernard Rei-
chen, urbaniste de réputation
mondiale, pour accompagner le
passage des 300km/h de la LGV
à la ville à 10km/h des piétons et
des vélos»
, explique Frédéric
Brouard, responsable de la
Communication chez Eurat-
lantique.
Ce VIP structure le projet ur-
bain Saint-Jean Belcier, le
quartier le plus proche de la
gare, qui mêlera un quartier
d’affaires dédié au tertiaire su-
périeur (finance, assurances)
et au numérique dont les pre-
miers bureaux seront livrés en
2017, avec des logements (à
partir de 2018). Ce quartier
est emblématique de la ma-
Métamorphose urbaine autour de la gare
C’est une véritable métamorphose urbanistique à laquelle se prépare Bordeaux pour accueillir
la LGV Sud Europe Atlantique en 2017. Particulièrement pour le quartier de la gare, Belcier, qui va
bénéficier le plus de cette transformation urbaine.
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
ACTUALITÉS
Emblématique du projet Euratlantique,
le quartier Saint-Jean Belcier mixe
les espaces d’habitations et de bureaux.
nière de procéder d’Euratlan-
tique, basée sur la concerta-
tion, la mixité des espaces et
la conservation du patri-
moine.
«Dans les années 60,
on détruisait et on faisait des
grands ensembles avec une nou-
velle architecture. En 2015,
on fait dans la dentelle»
, té-
moigne Frédéric Brouard, qui
consacre beaucoup de son
temps à la concertation.
«Ce
projet est un nouveau morceau
de ville.»
Jusqu’à présent, le
quartier Belcier était isolé du
reste de la ville, entre voies
ferrées, friches ferroviaires, le
MIN (Marché d’intérêt natio-
nal) et le quai de Paludate
avec son ancien abattoir.
Quartier de la gare avec ses
SDF, ses prostituées et ses
boîtes de nuit, Belcier a long-
temps été mis de côté.
«Quand Euratlantique a été
lancé avec son projet de rame-
ner du monde, des commerces,
des services, les habitants l’ont
vu comme leur salut»
, affirme
Frédéric Brouard. Le cœur du
quartier avec ses petites mai-
sons sera donc conservé en
l’état et préservé de la circu-
lation automobile. La méta-
morphose se fera en essayant
de conserver le patrimoine de
valeur: la gare de Brienne, le
centre du tri postal, la halle
des abattoirs… Le MIN res-
tera sur place, mais s’ouvrira
davantage sur le quartier. Le
totem du quartier Belcier sera
la Meca (Maison de l’écono-
mie créative et de la culture
en Aquitaine), un bâtiment à
l’architecture remarquable qui
ouvrira ses portes en 2017 en
bord de Garonne. Sur 145ha,
on y trouvera 3700 loge-
ments, 285000m² de bu-
reaux (parmi lesquels le siège
de la direction régionale de la
Caisse d’Épargne Aquitaine-
Poitou-Charentes dont la pre-
mière pierre a été posée ré-
cemment), 45000m²
d’hôtels, 90000m² d’équipe-
mentset de services (dont
une piscine en bord de Ga-
ronne), 15000m² de com-
merces de proximité et 12
hectares d’espaces verts.
«Le
but est de reconstruire l’anar-
chie urbaine, de donner envie
aux gens d’y vivre et de s’y pro-
mener la semaine comme le
week-end,
indique André Del-
pont, expert conseil Écono-
mie chez Euratlantique.
C’est
pourquoi nous avons fait le
choix de la mixité bureaux/lo-
gements partout, y compris au
sein de chaque immeuble.»
Parmi la myriade de projets
portés par Euratlantique, on
peut évoquer, sur la zone Bè-
gles Faisceau, la Cité numé-
rique qui concentrera sur les
27000m² rénovés d’un an-
cien tri postal de très nom-
breuses start-up du numé-
rique à partir de 2016. Ou
Newton, un
cluster
écono-
mique autour de la croissante
verte qui ouvre cette année
sur une ancienne friche de
4,5 hectares en cœur de ville.
Et le pont Jean-Jacques Bos,
un audacieux projet conçu
par Rem Koolhaas avec un es-
pace équitablement partagé
entre piétons, vélos, trans-
ports en commun et automo-
biles, transformable en lieu de
vie entre Belcier et Floirac.
Une chose est sûre, la pers-
pective de l’arrivée de la LGV
à Bordeaux a créé un dyna-
misme urbain qui n’est pas
prêt de s’arrêter!
CatherineSANSON-STERN
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
© Reichen et Robet & Associés
À
deux ans de l’arrivée de la
LGV à Bordeaux, qui de-
vrait faire exploser le nombre
de voyageurs de 10 à 18mil-
lions par an, c’est l’efferves-
cence à la gare Saint-Jean. Pas
moins de 14chantiers sont en
cours pour un coût total de
200millions d’euros!
«C’est
un des plus gros chantiers de
France actuellement»
, souligne
Stéphane Bousquet, directeur
du projet d’extension de la
gare pour SNCF Gares&
Connexions.
Le plus visible et impression-
nant est sans doute la rénova-
tion de la grande halle voya-
geurs, une des plus grandes
d’Europe avec ses 17400 m².
Une forêt d’échafaudages
d’une dizaine de mètres de
haut masque aux voyageurs ce
superbe témoin de la révolu-
tion industrielle datant de
1898. Inscrite aux monu-
ments historiques, la halle n’a
jamais été refaite et nécessite
une rénovation complète
d’une durée de 20mois, qui
sera achevée au deuxième tri-
mestre 2016.
Le coût de 46millions d’eu-
ros est financé à 96% par RFF
et à 4% par le ministère de la
Culture au titre des monu-
ments historiques.
Mais le projet qui changera le
plus profondément la percep-
tion de la gare de Bordeaux est
son extension, et par là même
son ouverture, sur sa partie ar-
rière et le quartier Belcier, la
transformant en gare double
face. La gare
bis
a été confiée
à Jean-Marie Duthilleul. Elle
doit être achevée pour l’arri-
vée de la LGV. Au sud de la
gare Saint-Jean, un pont en-
jambant les voies, conçu par
Marc Mimram, sera livré en
Le nouveau parvis (aménagé
par Euratlantique) sera acces-
sible aux piétons, aux vélos,
aux taxis et aux transports en
commun et une nouvelle halle
voyageurs de 2500m², com-
parable à celle de la gare Saint-
Jean, proposera 1800m² de
services et de commerces.
«Nous apporterons aux voya-
geurs des services et des espaces
supplémentaires, en lien avec les
aménagements urbains,
ex-
plique Stéphane Bousquet.
Nous répondrons notamment
aux besoins de stationnement car
la LGV drainera des passagers
de toute la région qui viendront
essentiellement en voiture, même
si beaucoup sera fait pour déve-
lopper les transports en com-
mun.»
Deux parkings de
1600 places s’ajouteront aux
500 places existantes: dès
2017, un parking de 860
places sera créé sur sept ni-
veaux (dont un au sous-sol ré-
servé à la dépose-minute) avec
une vélostation sécurisée de
370 places suivie, en 2019,
par un parking de 750 places
autos et 150 places vélos. L’in-
vestissement se monte à
73millions d’euros dont 53%
pris en charge par Vinci Park,
futur gestionnaire des par-
kings, et 27% par Gares&
Connexions.
Les autres chantiers sont no-
tamment la création d’une sta-
tion de maintenance TGV de
600m², avec deux voies sur
pilotis de 500m (31millions
d’euros, livré fin 2015) et d’un
atelier de maintenance des
TER de 2000m² pour ac-
cueillir les nouveaux matériels
Régiolis et Regio2N (24mil-
lions, livré début 2016). Mais
aussi la construction de deux
nouvelles voies au nord de la
gare Saint-Jean pour suppri-
mer le
«bouchon ferroviaire de
Bordeaux»
(245millions, li-
vrées fin 2016), le renouvelle-
ment de sept voies (11mil-
lions, achevé) et la mise en
accessibilité des quais (15mil-
lions, achevée mi-2017).
Catherine SANSON-STERN
Dédoublement de la gare Saint-Jean
pour accueillir la LGV
La gare Saint-Jean se prépare à l’arrivée de la LGV dans deux ans. 14 chantiers sont en cours,
le plus impressionnant étant celui de la rénovation de la grande halle de 17400m
© SNCF-AREP / Illustrateur : D. Del Olmo
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
ACTUALITÉS
L’actuelle gare sera étendue au sud par une nouvelle gare, dessinée
par Jean-Marie Duthilleul, qui s’ouvrira sur le quartier Belcier.
La Vie du Rail:
Toute une
partie de Belcier devient un
quartier VIP. Qu’entendez-
vous par là?
Bernard Reichen:
Nous
avons voulu donner un nom
ronflant à quelque chose qui
est l’antithèse de la grande vi-
tesse. Nous avons réalisé une
boucle de 3kilomètres, que
délimite le dernier kilomètre
du quai de la Garonne, un ki-
lomètre longeant les voies, où
sera la nouvelle gare, et une
rue/jardin. Ce triangle, nous
l’avons appelé espace VIP…
ce qui veut dire tout simple-
ment «vélo intermodalité pié-
ton». Nous nous sommes
dit: quand on arrive à Bor-
deaux, dans les quartiers his-
toriques, et presque au cœur
historique, il n’y a aucune rai-
son de ne pas entériner la
rupture entre la grande vitesse
et une ville qui a choisi le
tramway, la marche à pied.
L’échelle de temporalité que
l’on a dans la ville, on doit la
comprendre sur le champ.
LVDR:
Comment le situer
dans le nouveau Bordeaux?
B. R.:
C’est un site rêvé. Au-
tour de la gare ancienne, il y a
tout un territoire industriel
qui ne demande qu’à être
transformé. Ce n’est pas la
gare seule qui fait le dévelop-
pement, c’est la réorganisation
de l’endroit où elle se trouve.
Le travail qui a été fait depuis
des années avec les bassins à
flot et le dessin des quais par
Corajoud arrive maintenant à
sa concrétisation. On est dans
le dernier kilomètre de cette
magnifique courbe de la Ga-
ronne.
D’habitude, on réalise deux
ponts par siècle. Bordeaux fait
deux ponts en une génération.
D’un côté le nouveau pont
[le
pont levant Chaban-Delmas,
NDLR]
, de l’autre un grand
pont fait par OMA qui va être
très spectaculaire, extrême-
ment intéressant. Ces deux
ponts représentent un bor-
nage de la ville dans ses deux
extrémités.
LVDR:
À propos de l’ancien
quartier Belcier vous parlez
de «back-office». Qu’est-ce
à dire?
B. R.:
Les grandes villes
avaient concentré plus ou
moins dans le secteur ferro-
viaire leur principe de logis-
tique. On assiste aujourd’hui à
une mutation du foncier au-
tour du domaine ferroviaire.
Dans ce quartier Belcier, nous
avions le Marché d’intérêt na-
tional (MIN), les abattoirs, un
centre de traitement de dé-
chets, le tri postal, des chais…
Tout est imbriqué. Ce sont des
territoires issus du monde fer-
roviaire du début du XX
siè-
cle. Le tri postal va s’en aller
ailleurs, les abattoirs sont par-
tis. Le MIN va rester. On
pourrait dire qu’il n’a rien à
faire là, mais il a sa propre
économie, personne n’a pris
la responsabilité de le faire
partir. Tant mieux. C’est un
fantastique espace de 20ha
près de l’eau.
Chaque domaine va se mo-
derniser pour lui-même.
Chaque domaine va devoir
apporter à son environnement
des façades urbaines. L’en-
semble de ces domaines sont
reliés par un domaine public
relativement autonome, qui
n’est pas la résultante du plan
de circulation ni du bâti. Cela
fait une forme urbaine parti-
culière.
LVDR:
Quel en est la parti-
cularité?
B. R.:
Notre VIP, c’est un
tracé, mais ce n’est pas un
tracé comme on le faisait
avant. Ce n’est pas un axe. Il
est déconnecté de la voiture.
On part du principe que la
voiture ne dessine plus la ville.
Dans ce quartier, nous avions
la possibilité de créer un es-
pace autonome déconnecté
des voiries, et d’associer les vé-
los, les piétons à des jardins.
Propos recueillis par F.D.
Bernard Reichen.
Bernard Reichen de l’agence Reichen et Robert & associés,
architecte du quartier Bordeaux-Saint-Jean/Belcier:
«La voiture ne dessine plus la ville»
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
La Vie du Rail:
Pouvez-vous
nous préciser ce qu’est Bor-
deaux Euratlantique et quels
sont ses enjeux?
André Delpont:
Bordeaux Eu-
ratlantique est un projet d’amé-
nagement au service du terri-
toire et de la valorisation de la
LGV. C’est une opération d’in-
térêt national mise en œuvre
par un établissement public
d’aménagement créé en 2010,
avec une implication financière
de l’État. J’y vois trois enjeux:
désenclavement, développe-
ment durable et business.
D’abord, le désenclavement
avec le TGV qui met Bordeaux
à 2heures de Paris et en fait la
grande banlieue de la mégapole
européenne. Ensuite, le déve-
loppement durable. Un des fac-
teurs de succès de Bordeaux est
son attractivité résidentielle,
avec une demande de vie saine.
Pour être exemplaire, il ne faut
pas laisser les nouveaux habi-
tants s’installer partout mais les
recentrer vers
le cœur de
l’aggloméra-
tion avec un
cadre urbain
de qualité. En-
fin, le busi-
ness. L’atout
maître de Bor-
deaux est
l’éco-innova-
tion: l’innova-
tion issue du croisement de
plusieurs secteurs. Au sein du
schéma de développement
pour la métropole, les
clusters
économiques sont identifiés
avec des lieux (Écoparc, Aéro-
parc, route des Lasers…). No-
tre objectif est de faire d’Eurat-
lantique un lieu dédié au
tertiaire supérieur, à la finance
et au numérique, des secteurs
au croisement de la technologie
et des services qui vont bien au
cœur de la ville.
LVDR:
Comment comptez-
vous attirer
les entre-
prises?
A.D.:
Nous
ne sommes
pas inquiets
sur le succès
de Bordeaux
Euratlantique
car les entre-
prises achè-
tent un éco-
système. Bordeaux attire les
jeunes cerveaux qui veulent y
vivre et travailler. Les entre-
prises les trouveront sur place
ou auront de la facilité à les
faire venir. Nous avons créé
l’association «Bordeaux place
financière et tertiaire», qui réu-
nit les grands noms de la fi-
nance et du conseil installés
chez nous afin d’attirer d’autres
banques et assurances. Nous
avons aussi créé la Cité numé-
rique dans un ancien centre de
tri postal, sur le modèle du
cluster numérique de Lille, afin
de permettre la convergence
des entreprises du jeu vidéo,
des SSII… Plusieurs start-up
s’y sont déjà installées. Sur
500000m² de bureaux à
construire d’ici 2030, 100000
seront livrés d’ici 2017 et on
connaît déjà les occupants de
50000 m²: la Caisse d’Épargne
Aquitaine Poitou-Charentes
dont le siège est en construc-
tion sur le quai de Paludate,
Mazars, Orange, Suez, Société
Générale, Régus…
LVDR:
Pour l’instant il s’agit
surtout de relocalisation de
directions régionales ou d’en-
treprises locales. Pensez-vous
attirer au-delà?
A.D.:
Nous avons mené une
opération séduction avec «Bor-
deaux place financière et ter-
tiaire» à Bruxelles en septem-
bre 2014 et à Londres en juin
2015. Depuis trois ou quatre
mois, des entreprises pari-
siennes et internationales arri-
vent. L’Agence Bordeaux Gi-
ronde Investissements n’a
jamais eu autant de demandes
d’information que depuis six
mois.
L’effet d’anticipation est meil-
leur qu’à Lille à la même pé-
riode. En 1991, lorsque Bor-
deaux s’est retrouvé à 3heures
de Paris en TGV, il ne s’est rien
passé, contrairement à Mar-
seille. Ce coup-ci, on ne ratera
pas le coche!
Propos recueillis par
Catherine SANSON-STERN
André Delpont, expert conseil Économie/Europe
chez Euratlantique:
«L’effet d’anticipation est meilleur
qu’à Lille à la même période»
André
Delpont.
© A. S. Architecture Studio
500000 m
de bureaux seront
livrés d’ici 2030, dont
50000 m
pour le seul siège
de la Caisse d’Épargne
Aquitaine Poitou-Charentes.
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
ACTUALITÉS
La passerelle Eiffel qu’emprun-
taient les trains depuis 1860 a été
remplacée par un nouveau pont
en 2008. D’abord promise
à la disparition, la passerelle
a été préservée et va devenir
un passage piéton.
Les quais de la Garonne, rive gauche, ont été réaménagés, sur une longueur de 4km, entre 2000 et 2008 par le paysagiste et urbaniste Michel
Corajoud (décédé en 2014).
© BERNARD VIEU
Prêt pour l’Euro 2016, le Nouveau
Stade Bordeaux de 40000 places
a été inauguré en mai de cette
année. Il est dû aux architectes
suisses Herzog & de Meuron.
© ©2015, Herzog & de Meuron Basel
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
ACTUALITÉS
Le futur pont Jean-Jacques-Bosc est confié au cabinet OMA (Rem Kohlhaas – Clément Blanchet). Il va franchir la Garonne entre Bègles et Floirac.
Pont très large – plus de 40m – et long de 545m, il est conçu comme espace public tout autant que comme moyen de franchissement. Il doit être
construit entre 2016 et 2018.
La Meca, Maison de l’économie créative et de la culture d’Aquitaine,
sera l’un des monuments emblématiques d’Euratlantique. L’arche a été
conçue par les architectes de l’agence danoise BIG. Ouverture prévue
en 2017.
Un nouveau pont, conçu par Marc Mimram, long de 180m, va franchir
dans la ZAC Saint-Jean Belcier le faisceau de voies ferroviaires, au sud
de la gare Saint-Jean. Il est annoncé pour fin 2018.
La Cité des civilisations du vin est en cours de construction. Elle est
conçue par l’agence XTU, qui a dernièrement réalisé le pavillon français
de l’Expo universelle de Milan. Elle doit ouvrir en 2016.
La gare
, entrée de la gare Saint-Jean donnant sur le quartier Belcier,
est conçue par l’agence Arep, filiale de la SNCF. L’extension de la gare
communique avec le bâtiment historique par un souterrain. Elle doit
être prête pour l’arrivée de la LGV en 2017.
© OMA Clément Blanchet Rem Koolhaas
© Duthilleul architecte illustrateur A.Bernard
© Thomas Sanson Mairie de Bordeaux
© Marc Mimram Architecte
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
PORTFOLIO
ACTGV.
Grandevitesse et
Un concours de photographie sur le thème des trains de fret, une assemblée générale à Vendôme,
une escapade à Thoré-la-Rochette et la préparation de son trentième anniversaire… au mois
de juin, l’ACTGV, association des conducteurs «à grande vitesse», avait un agenda bien rempli.
Tracté par une Dash 9, un convoi de conteneurs
à double-étage serpente dans les lacets
de Tehachapi, en Californie aux États-Unis.
Photo: Rémy Daugeron, Prix spécial du jury.
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
C
’est à Vendôme, une ville
particulièrement associée
à la grande vitesse – le tracé
de la LGV Atlantique a en-
traîné la création de la gare de
Vendôme-Villiers-sur-Loir –
qu’a eu lieu le 6juin l’assem-
blée générale de l’Association
des conducteurs de trains à
grande vitesse (ACTGV), pré-
sidée par Joseph Le Corre.
Invités, Laurent Brillard, ad-
joint au maire, chargé des
Transports, et la délégation
suisse de l’ACTGV, représen-
tée par Pierre Sutter et Yves
Demierre, respectivement pré-
sident et vice-président.
La matinée du 6juin a été
consacrée aux travaux. Les
congressistes ont passé en re-
vue différents thèmes – des
sujets propres à l’association
et aux tégévistes, et d’autres,
plus généralistes (loi Macron,
réforme ferroviaire…).
Le bureau a été intégralement
reconduit, Jospeh Le Corre
étant entouré notamment de
Gilbert Desplanques, secré-
taire, Jean-Pierre Cordillot,
trésorier, et Philippe Guérin,
chargé des relations exté-
rieures. Ensuite, tous se sont
rendus à Thoré-la-Rochette
pour faire une balade à bord
de l’autorail X 2419 de l’asso-
ciation du Train touristique
du Val de Loir (TTVL), de
Thoré à Trôo,
via
le pont en-
jambant la LGV Atlantique.
Un endroit cher au cœur des
tégévistes: c’est en effet à cet
endroit que la SNCF a établi
le record mondial de vitesse
(515,3km/h) le 18mai 1990.
Une autre date importante est
le 13juin 1986, date de créa-
tion de l’ACTGV. Ainsi, en
2016, ce trentième anniver-
saire sera célébré lors de la
prochaine assemblée générale,
à Paris.
Dans l’intervalle, le calendrier
2016 de l’ACTGV sera illus-
tré de treize photos issues du
traditionnel concours de l’as-
sociation. Cette année, le
thème en était « Les trains de
fret ».
La Vie du Rail
vous en
présente une sélection de cli-
chés dans les pages suivantes.
Anne JEANTET-LECLERC
Contact:
ACTGV, 9, square du Cini,
77240 Cesson.
www.actgv.fr
Après son assemblée générale à Vendôme, l’ACTGV s’est rendue
à Thoré-la-Rochette pour embarquer dans un autorail de collection.
trains de fret
Rémy DAUGERON
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
PORTFOLIO
1. Près de Collonges (Côte-d’Or),
la 66231 d’Euro Cargo Rail tracte
une rame vide de Peugeot
à destination de Montbéliard
(Jean Willemin).
2. À Nissan-lez-Ensérune, un train
complet de citernes d’essence
traversant le vignoble
languedocien avec, à sa tête,
la BB 7392 (Gilles Neyret).
3. Un convoi de remorques
routières à Kufstein, dans
le Tyrol, en partance pour
Innsbruck (Alphonse Mathes).
4.En Allemagne, à Ebersbach,
entre Ulm et Stuttgart, une
locomotive Voith Maxima 40 CC
remorquant un train de fret
(Pierre Hosch).
5.La BB 67407 en livrée Infra
menant un train de ballast sur la
ligne Marseille – Saint-Chamas
(Pierre Hosch).
Gilles NEYRET
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
HISTOIRE
O
n était parti de Marseille à
dix heures du soir. Le
train était express et portait le
n°4. Il contenait huit voitures
de premières, deux fourgons à
bagages, un wagon complet de
château-lafitte en fûts, trois wa-
gons complets de terre sulfu-
reuse de Lahore
. Vous vous
étonnez de ces derniers char-
gements? Attendez.
Le chef de train s’appelait Ber-
trand, les gardes-freins Passard
et Crollac, le mécanicien Gru-
bert et le chauffeur Frohlig.
C’était en hiver et il n’y avait
dans le train que douze voya-
geurs partant de Marseille.
C’étaient: M.Batelier, agent de
change à Paris et l’un de ses
commis; le consul général de
Russie auCaire, sa femme, ses
deux filles, leur gouvernante et
une femme de chambre; un
employé supérieur de l’isthme
de Suez; deux inconnus, et
enfin sir William Flambothnot,
esq. (de Harrogate, Yorkshire).
Ce dernier arrivait des Indes,
où il était allé passer quatre
ans, pour bonifier son château-
lafitte. En voyageant dans le
royaume de Lahore, avec cin-
quante coolies pour porter ses
futailles et deux cents cipayes
pour les escorter, il avait dé-
couvert, au fond d’une exca-
vation naturelle, des gisements
étranges, mi-partis huile et mi-
partis soufre, d’une puissance
combustible extraordinaire. Il
en avait fait enlever quinze
mille kilogrammes qu’il vou-
lait soumettre à la Société de
géologie d’Édimbourg dont il
était membre correspondant.
Arrivé à Marseille, via Suez, il
avait obtenu de la compagnie
de Lyon, à des conditions
folles, l’autorisation d’amener
avec lui, par l’express, ce qu’il
appelait ses trésors, c’est-à-dire
son vin et sa terre.
On filait avec la vitesse régle-
mentaire de 43 kilomètres à
l’heure. Il pouvait être quatre
heures un quart du matin; la
nuit était noire et pluvieuse,
lorsqu’entre Tain et Saint-Ram-
bert une discussion s’éleva
entre Grubert et Frohlig. Ces
deux hommes depuis long-
temps ne s’aimaient pas. Le
premier était dur et grossier,
le second peu intelligent, mais
plein de bonne volonté.
Chargé de famille, il était de-
puis dix années à la compa-
gnie et attribuait, à tort ou à
raison, son peu d’avancement
aux rapports de son mécani-
cien
Néanmoins, dans la discus-
sion, il avait apporté tout le
calme possible, parce qu’on lui
avait annoncé officieusement
qu’il allait être attaché à un au-
tre dépôt, en qualité d’élève
mécanicien. Malheureusement
Grubert, suivant son habitude,
laissa échapper le mot rapport.
Frohlig devint pâle, vit toutes
ses espérances détruites, son
rêve reculé de dix ans encore,
Conduit par un chauffeur, un « train fou »
En notre époque où l’on
voit un avion de ligne
disparaître sans
laisser la moindre
trace, un autre conduit
délibérément au crash
par un copilote
désespéré de ne
pouvoir un jour
prendre la place du
commandant de bord,
on peut rechercher
la trace d’histoires
similaires à l’époque
où les trains étaient
conduits par une
équipe, un mécanicien
et un chauffeur.
Couple dont l’un devait
toujours pallier
l’éventuelle
défaillance de l’autre
les règlements de
la Traction imposant
souvent au chauffeur
de savoir arrêter
la locomotive en
marche… Voici donc,
retrouvée et fort
étonnante, une telle
histoire…
Aux termes de l’article
18 de la fameuse
ordonnance du 15novembre
1846 sur la police des
chemins de fer, « chaque
train de voyageurs devra
être accompagné d’un
mécanicien et d’un
chauffeur par machine; le
chauffeur devra être capable
d’arrêter la machine en cas
de besoin. »
La gare de Saint-Rambert-
d’Albon où l’on a vu le train
passer à plus de 43km/h.
sa famille mourant de faim:
– Vous ne feriez pas cela,
M. Grubert,
insinua-t-il dou-
cement.
– Moi, je me gênerais! Vous ver-
rez en arrivant.
–Eh bien! Alors, vous êtes un
misérable.
Le mécanicien, rouge de co-
lère, s’approcha les poings
fermés:
– Tu n’oserais pas répéter.
– Tu es un misérable!
Il leva le bras. Une main dure
comme une tenaille le lui sai-
sit au passage. Il essaya de se
dégager, impossible. Il fit des
sauts, des soubresauts, puis
tout à coup poussa un cri terri-
ble, les pieds venaient de lui
manquer et il roulait en bas de
la machine.
Frohlig, pâle comme un mort,
les yeux égarés, les deux mains
appuyées sur le petit escalier,
regarda sur la voie: le corps
était déjà hors de vue.
Le train filait à 43 kilomètres à
l’heure; on approchait de
Saint-Rambert, où l’on s’arrête
pendant cinq minutes.
La tête de Frohlig disparut
complètement. Gendarmes,
juges, échafaud, ç’en était trop.
Il chauffa et dépassa la station.
Chef de train et gardes-freins
ne savaient pas ce que cela vou-
lait dire et la cloche de la loco-
motive tintait, tintait avec un
glas funèbre. Frohlig coupa la
corde et continua à chauffer de
plus belle.
Le train filait avec une vitesse
de 55 kilomètres à l’heure.
Le chef de train, ne pouvant
plus sonner, criait quelque
chose aux cantonniers, faisait
des signes avec les bras. Les
cantonniers, qui n’ont pas tou-
jours inventé la vapeur, n’en-
tendaient rien du tout et es-
sayaient de courir après le train
en criant:
– Plaît-il?
Mais le chef d’une petite sta-
tion, voyant passer, comme
un éclair, ce train qu’il n’atten-
dait qu’une demi-heure plus
tard, télégraphia immédiate-
ment à la station voisine:
«Le train 4 est fou; il arrive
sur vous. Dégagez la voie et
faites suivre la dépêche.»
Partout on était prévenu; on
dégageait; le train passait et
l’on se disait: quand il n’y aura
plus ni eau ni charbon, il fau-
dra bien qu’il s’arrête.
Mais on n’avait pas songé à la
terre sulfureuse et au château-
lafitte. Frohlig, avec l’agilité
d’un chat, sautait sur les wa-
gons et remplissait les seaux à
incendie de vin et de combus-
tibles. Paris donna l’ordre d’ai-
guiller sur la Ceinture et La
Chapelle aiguilla sur le
Nord. Le train suivait les télé-
grammes; il quitta la France,
passa en Belgique, dans le
Luxembourg, en Allemagne.
Il filait, filait avec une vitesse de
120 kilomètres à l’heure, qua-
rante de plus que la malle des
Indes.
Le train 4 est perdu. On dit
qu’il a gagné la Russie et, de là,
la Sibérie; la machine, en rou-
lant sur la glace, creusait des
rails naturels dans lesquelles
s’emboîtaient parfaitement les
roues des wagons.
Un seul homme peut en don-
ner des nouvelles, c’est Froh-
lig, qui porte actuellement le
numéro333 à la maison d’alié-
nés de Stephensfeld (Bas-Rhin).
Quant à l’article, il est signé du
journaliste François Maurin, ré-
dacteur au
Figaro
, pseudonyme
d’Édouard Siebecker, l’auteur
d’une
Physiologie des chemins de
, parue chez Hetzel en 1867,
dans lequel
(p.111)
sera repris
ce récit sous le titre démystifi-
cateur de « La légende du
chauffeur »…
1. Capitale alors de la riche
province du même nom de
l’Hindoustan anglais, Lahore,
entrepôt de commerce,
exporte de l’indigo et du soufre.
2. Dans l’évaluation des
chauffeurs, il était tenu compte
de leurs rapports avec
les mécaniciens, leurs chefs.
DR/Photorail
La gare de Tain, traversée peu
de temps avant l’altercation entre
le mécanicien et le chauffeur.
DR/Photorail
disparaissait, il y a un siècle et demi…
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail
La Vie du Rail –
31 juillet 2015
C
et été France 5 diffuse, chaque jeudi soir
à 20h40, un épisode inédit de la série
Des
trains pas comme les autres
, suivi d’une re-
diffusion d’un ancien épisode. À partir du
jeudi 30juillet, Philippe Gougler vous fera
découvrir de nouvelles destinations ferro-
viaires: Norvège, Brésil, Australie, Écosse et
Hong Kong.
Cinq nouvelles destinations pour
Des trains
pas comme les autres
qui nous emmènent
sur quatre continents et dans des réalités
ferroviaires très différentes.
C’est le
Brésil
qui ouvre le bal.Ce n’est pas
la première fois que l’équipe de l’émission
se rend dans ce pays continent, grand
comme seize fois la France.
Cette fois-ci le voyage débute à Rio. Phi-
lippe Gougler se rend à la gare centrale de
Rio, la Central do Brasil. Mais aujourd’hui,
elle n’est même plus connectée à São Paulo,
la capitale économique du pays, et n’ac-
cueille qu’un trafic voyageurs dédié à la
banlieue. Il monte donc à bord de l’un de
ces trains, où le voyage des usagers est
Reportages
Un été avec Des trains pas comme
les autres
Télé-vendredi
31 juillet
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
journal
13.35
Petits plats en équilibre été
13.40
Au coeur des
restos du coeur
13.47
Météo, météo des plages
13.55
Les
feux de l’amour
15.10
La maison du secret
17.00
Le meilleur
menu de France
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Wishlist :
la liste de vos envies
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.40
Nos chers voisins
20.45
20.55Vendredi, tout est permis avec Arthur
présenté
par Arthur.
23.10Rock’n roll circus
présenté par Arthur. Ce show
unique en son genre invite trois nouvelles personnalités qui
vont se transformer en directeurs de cirque le temps de l’émis-
sion : Isabelle Nanty, Claudia Tagbo et Eric Antoine !
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
13.50
Toute une histoire
15.00
Toute une histoire
16.05
Comment ça va bien !
17.10
Comment ça va bien !
18.15
Joker
18.50
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.40
Parents, mode d’emploi
20.55Boulevard du palais
de Marc Angelo. Un incendie
criminel détruit un hôtel social. Il s’agit presque d’une enquête
de routine pour l’inspecteur Rovère.
22.35La Boîte à musique de Jean-François Zygel
présenté par Jean-François Zygel. Trop sérieux les musiciens
classiques ? Cette soirée étonnante vous prouvera le contraire
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.35
Un cas pour
deux
14.35
Louis la Brocante
16.10
Un livre un jour
16.15
Des chiffres et des lettres
16.55
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le
sport
20.15
Météo
20.20
Plus belle la vie
20.45
Météo des
plages
20.50Faut pas rêver
présenté par Philippe Gougler. Pour
ce deuxième tour du monde, Philippe Gougler nous emmène de
l’Ile de la Réunion à l’Espagne, en passant par l’Australie, la
Patagonie et l’Inde.
23.20Jean-Jacques Goldman
Quand il s’excuse de ne
pas souhaiter répondre aux interviews, Jean-Jacques Goldman
répond invariablement que tout est dans ses chansons.
Canal +
12.20
The big bang theory (C)
12.45
Le JT (C)
13.05
Zapping
13.15
Les nouveaux explorateurs (C)
14.15
The Affair
15.10
The Affair
16.05
Les Simpson
16.25
3 coeurs
18.15
Burning love (C)
18.40
Météo des plages (C)
18.45
Le JT (C)
19.10
Le supplément (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Famille recomposée
de Frank Coraci. Après un ren-
cart désastreux, Lauren et Jim son tombés d’accord sur une seule
chose : ils ne veulent plus jamais se revoir. Mais voilà, le
hasard s’en mêle, ils se retrouvent en famille avec leurs enfants.
22.50Nos pires voisins
de Nicolas Stoller. Quand ils
découvrent que leurs nouveaux voisins ne sont autres que les
membres fervents et débridés d’une confrérie étudiante, Mac et
Kelly Radner se montrent virulents pour protéger leur tranquillité.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Enquêtes
gourmandes : meurtre au menu
15.30
La légende du trésor
englouti
17.35
Les Reines du shopping
18.40
Un trésor dans
votre maison
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.10
En famille
20.55NCIS : Enquêtes spéciales
de Tony Wharmby. Trois
survivants du crash d’un hélicoptère s’échouent sur la côte.
Seul manque à l’appel le pilote, porté disparu…
2 épisodes
22.40NCIS : Enquêtes spéciales
de Dennis Smith.
13.00
Les escapades de Petitrenaud
13.40
Au coeur du cos-
mos
14.35
Les 100 lieux qu’il faut voir
15.45
Piège mortel pour
les mastodontes
16.45
J’irai dormir chez vous
17.45
C dans
l’air
19.00
Silence, ça pousse !
20.10
Le tour du Cervin
20.40Le mystère de l’Arche d’Alliance
de Jo Locke. Objet
sacré pour les trois religions monothéistes, l’Arche d’Alliance, a
disparu après la destruction du Temple de Jérusalem.
21.25Le royaume perdu des Mayas
de Jeremy Zipple.
© Step by Step
Des trains pas comme les autres au Brésil.
La Vie du Rail –
31 juillet 2015
Télévision
Cinéma
Théâtre
Radio
Internet
Musique
Télé-samedi
1
er
août
sur laviedurail.com/tv
animé par le passage des marchands am-
bulants. Comme à son habitude, Philippe
Gougler part à la rencontre des voyageurs,
captant ainsi une part de leur quotidien,
de leur intimité. Le train le conduit à Ro-
cinha, la plus grande favela de Rio, où
70000 Cariocas vivent dans un monde
cloisonné, avec ses codes, ses règles. Au-
jourd’hui, c’est jour de marché. La favela
est particulièrement animée et joyeuse. Mais
la réalité y est également bien sombre, à
l’instar de toutes les favelas de la ville, où les
services publics sont quasiment inexistants,
le trafic de cocaïne omniprésent et la dé-
brouille érigée en mode de vie. Ces bidon-
villes à la mode brésilienne occupent tous
les espaces non constructibles, très nom-
breux dans une ville à la géographie ma-
gnifique, mais accidentée. Nous rencon-
trons «Cacahuète» un personnage haut
en couleur, une figure du quartier, qui de-
vient notre guide.
Retour dans le train et nouvelle rencontre
d’un passager qui écrit son deuxième ro-
man lors de ses trajets pendulaires sur son
téléphone portable!
Nous empruntons ensuite un moyen de
transport étonnant: un téléphérique! De-
puis juillet2011, il dessert le Complexo do
Alemão (Complexe de l’Allemand), un en-
semble de treize favelas où vivent officiel-
lement près de 70000 personnes.
Philippe Gougler part ensuite de Rio pour
aller prendre l’un des trains les plus connus
© Step by Step
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.45
Météo, trafic info
12.50
L’affiche du jour
13.00
Le journal
13.20
Reportages
15.15
Joséphine, ange gardien
17.00
Nos chers voisins
17.50
mn inside
19.05
50 mn inside
19.50
Petits plats en équilibre
été
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.30
Du côté de chez vous
20.55Culture Générale : La France passe le test
Amusez-vous en vous cultivant ! Vous pensez avoir une bonne
culture générale ? Carole Rousseau et Christophe Beaugrand
vous proposent de tester vos connaissances en vous amusant !
23.30New York Unité Spéciale
de Henry Bronchtein. Au
commissariat, Olivia prend la déposition de Megan Ramsey, une
jeune femme accusant son père, dirigeant d’une puissante
entreprise pharmaceutique, de l’avoir violée…
4 épisodes
12.45
Point route
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le samedi…
13.50
Météo, météo des plages
14.00
Mon envoyé spécial
14.40
Secrets d’histoire
16.35
Un jour, un
destin
18.15
Pyramide
18.50
Mot de passe
19.20
passe
19.55
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.50
Météo
20.55Fort Boyard
Avec : Danièle Evenou, comédienne –
Cartman, animateur – Vincent Desagnat, comédien – Anne-
Gaëlle Riccio, animatrice – Fanny Agostini, présentatrice –
Nadège Beausson-Diagne, comédienne. Ils joueront pour l’as-
sociation « Coeur de gazelles » représentée par Danièle Evenou.
23.10On n’est pas couché
présenté par Laurent Ruquier.
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.25
Les Grands du
rire
15.00
En course sur France 3
15.20
Les carnets de Julie
16.15
Les carnets de Julie
17.10
Expression directe
17.15
Personne n’y avait pensé !
17.55
Questions pour un super
champion
19.00
Le 19/20
20.00
Météo
20.05
Tout le sport
20.15
Météo régionale
20.20
Zorro
20.45
Météo des plages
20.50Les enquêtes du Commissaire Laviolette
Avec :
Victor Lanoux, Thibault De Montalembert. A la Citadelle de
Sisteron en 1963, alors qu’il assiste en compagnie de Solange
à un concert donné dans les ruines, Laviolette entend un cri ter-
rible.
23.00Enquêtes réservées
Rétablie, Camille apprend que
l’homme qu’elle fréquentait était lié à la mafia par l’intermédiaire
de Fabre, avocat véreux et compagnon de Catherine.
Canal +
12.10
Météo des plages (C)
12.15
La table de Mimi (C)
12.45
Le JT (C)
12.55
Météo (C)
13.00
Zapping (C)
13.10
Spécial
investigation (C)
14.10
L’effet papillon
14.50
Transformers :
l’âge de l’extinction
17.30
Casting(s) – Spécial César & Cannes
17.35
Salut les terriens ! (C)
18.45
Football : OM – Match de
préparation
19.00
Football : OM / Juventus
20.55Oldboy
de Spike Lee. L’histoire de Joe Doucette
brutalement kidnappé et séquestré en cellule d’isolement pen-
dant 20 ans, sans la moindre explication. Enfin libéré, sans plus
de raisons apparentes, il se lance dans une quête forcenée pour
découvrir qui l’a emprisonné…
22.45Conversation secrète
Michel Denisot propose un
entretien tout en confidences avec une personnalité…
France 5
13.25
Festivals du monde
14.15
Les 100 lieux qu’il faut voir
15.15
Les dessous de
16.05
Vu sur terre
17.00
Champions
de France
17.05
Sauvés de l’extinction
18.05
J’irai dormir
chez vous
19.00
La maladie de Lyme, quand les tiques atta-
quent !
20.00
Une maison un artiste
20.40Echappées belles
Jérôme Pitorin emmène le télé-
spectateur à la découverte du Québec.
22.10Les routes de l’impossible
Au Pakistan…
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.30
Nouveau look pour une nouvelle vie
14.45
Nouveau
look pour une nouvelle vie
16.10
Nouveau look pour une nou-
velle vie
17.40
Happy dog
18.35
Un trésor dans votre maison
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.55Scandal
Avec : Kerry Washington, Tony Goldwyn.
22.40Scandal
Avec : Kerry Washington, Tony Goldwyn.
4 épisodes
Les téléphériques du Complexo do Alemão à Rio.
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Télé-dimanche
2 août
Culture
Rail
La Vie du Rail –
31 juillet 2015
©Step by Step
TF1
12.00
Les 12 coups de midi
12.45
Météo, trafic info
12.50
côté de chez vous
13.00
Le journal
13.30
Grands
Reportages
14.45
Reportages
15.25
Les experts : Miami
16.15
Les experts : Miami
17.05
Les experts : Miami
17.55
Sept à huit
19.50
Petits plats en équilibre été
20.00
Le journal
20.55Bowling
de Marie-Castille Mention-Schaar. Un petit
hôpital breton, une maternité paisible. Mathilde, sage-femme,
Firmine, puéricultrice, et Louise, propriétaire du Bowling de
Carhaix y vivent, heureuses et amies.
22.45Les experts
de Charlie Correll. Avec : William
Petersen, Marg Helgenberger. Un escroc venant d’extorquer une
importante somme d’argent à un couple de touristes trouve la
mort, peu après.
5 épisodes
12.05
Tout le monde veut prendre sa place
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le dimanche
14.00
Météo
14.10
Vivement dimanche
16.15
Manaudou et Lucas se jettent à l’eau
16.25
Natation : Championnats du monde
17.55
Stade 2
18.50
Joker
19.25
Joker
20.00
Journal de 20h
20.55Le monde ne suffit pas
de Michael Apted. Le magnat
du pétrole Sir Robert King est assassiné par une tueuse que Bond
élimine. Le M16 découvre que le commanditaire du meurtre est
le redoutable terroriste appelé « Renard »…
23.00Faites entrer l’accusé
présenté par Frédérique
Lantieri.
2 épisodes
France 3
12.00
Le 12/13
12.10
Le 12/13 Dimanche
12.55
Famille
d’accueil
13.55
Famille d’accueil
15.00
En course sur France
15.20
Jeu de dames
16.15
Jeu de dames
17.15
Personne
n’y avait pensé !
17.55
Le Grand Slam
19.00
Le 19/20
20.00
Champions de France
20.05
Tout le sport
20.20
Zorro
20.50Commissaire Brunetti : enquêtes à Venise
Par une matinée froide et pluvieuse, le corps d’une fillette est
retrouvé dans un canal. Fait étrange, nul n’a signalé sa dispari-
tion, ni celle des bijoux récupérés dans ses vêtements.
22.25Commissaire Brunetti : enquêtes à Venise
Le
capitaine Marvilli, membre des carabiniers, fait arrêter Gustavo
Pedrolli, un pédiatre de renom. Il le soupçonne d’avoir assas-
siné une jeune Albanaise, mère de l’enfant qu’il a adopté.
Canal +
12.00
Météo des plages (C)
12.05
Les desserts de mimi (C)
12.45
Le JT (C)
12.55
Météo (C)
13.00
Spécial investigation
14.40
Zapping de la semaine
15.05
The driver
15.50
driver
16.40
Conversation secrète
17.30
Jamel comedy club
18.00
Nos pires voisins
19.35
Intérieur sport (C)
20.20
Zapping de la semaine
20.45
Football : avant-match (C)
21.00Football : Nice / Naples
Match de préparation avant
la reprise de la Ligue 1 le samedi 8 août.
23.00Colt 45
de Fabrice Du Welz. Avec : Gérard Lanvin,
Joey Starr. Armurier et instructeur de tir à la Police Nationale,
Vincent Milès est expert en tir de combat. Son destin bascule le
jour où il fait la connaissance de Milo Cardena, un flic trouble,
qui va l’entraîner dans une incontrôlable spirale de violence…
12.30
Sport 6
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Maison à
vendre
14.45
D&CO, une semaine pour tout changer
17.20
66 minutes
18.40
66 minutes : grand format
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.40
Sport 6
20.55Capital
L’été rime avec soleil, vacances et dépaysement
! Pour beaucoup, c’est le bon moment pour lâcher prise…
23.00Enquête exclusive
présenté par Bernard De la
Villardière.
2 épisodes
14.30
Zoo nursery Berlin
14.55
Sale temps pour la planète
15.55
La mystérieuse carte viking
16.45
Des trains pas comme
les autres
17.45
Manchot pour la vie
19.00
Hélène & les ani-
maux
20.00
Au royaume des guépards
20.30
Avis de sorties
20.40Les 100 lieux qu’il faut voir
Rendez-vous en
Franche-Comté…
2 épisodes
22.50Maurice Chevalier – « Dans la vie faut pas s’en
faire »
de Jacques Pessis.
Ici et ci-dessous: Des trains
pas comme les autres au Brésil.
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
DIALOGUE
I
l y a 32 ans, un car transportant
des enfants prenait feu à Beaune
sur l’autoroute. Bilan: 53 morts.
À l’époque les gouvernants ont
dit:
« Fini le transport des enfants
par car. Ils prendront le train pour
plus de sécurité. »
Que se passe-
t-il en 2015? Depuis de nom-
breux autres accidents de car,
transport d’enfants et des
grandes personnes, ont eu pour
écho la même consigne: éviter le
transport par car jugé dangereux.
Ayant pris le car pour faire des
voyages en Europe j’ai pu
constater à maintes reprises par
exemple que lorsque son télé-
phone portable sonne, le chauf-
feur très souvent répond. Ou
bien qu’il consulte ses papiers en
conduisant et cela parfois pen-
dant plusieurs minutes…
La loi Macron va jeter sur les
routes des centaines de cars.
Des accidents ne manqueront
pas de se produire. Que diront
nos dirigeants? Ils prôneront le
retour au rail? Stipuleront de
nouvelles interdictions qui ne
seront pas respectées comme
beaucoup d’autres, faute de
moyen pour effectuer les
contrôles?
Et que dire de nos dirigeants qui
s’apprêtent à accueillir le Forum
mondial sur l’environnement
alors que la SNCF pourra faire
tout ce qu’il ne faudrait pas faire:
des cars en remplacement de
trains, du fret en très grande par-
tie sur les routes. La SNCF est un
des plus gros transporteurs rou-
tiers. Sommes-nous en train de
régresser? Sincèrement je le
crains pour des questions de
rentabilisation.
Les glaciers vont continuer de
fondre à grande vitesse. Les
océans vont monter et les phé-
nomènes climatiques extrêmes
s’amplifier mais cela n’entre pas
dans les comptes de ceux qui
nous gouvernent. Pas plus que le
coût social de tous les accidents
de la route et de la pollution.
Bernard Hochedez (par e-mail)
Loi Macron. Toujours plus de cars dangereux et polluants
S
trasbourg n’existe plus. Après
la suppression des billets Prem’s,
Strasbourg ne bénéficie plus
d’aucune mesure commerciale.
Pourquoi? Je suis surpris de
constater que la grande ville de
l’est de la France est toujours à
plein tarif pour aller à Paris, alors
que Mulhouse bénéficie de for-
mules tarifaires avantageuses. La
SNCF nous oublie sans raison
apparente. Merci d’y penser. Les
jeunes Strasbourgeois vont
voyager en Europe. Dommage,
le covoiturage fera l’affaire.
Gérard Avril (par e-mail)
Petits prix SNCF. Strasbourg oublié
Source : AQST
RÉGULARITÉ 2014
Alsace
Champagne-Ardenne
Bretagne
Haute-Normandie
Basse-Normandie
Auvergne
Pays de la Loire
Poitou-Charentes
Centre
Limousin
Picardie
Franche-Comté
Bourgogne
Midi-Pyrénées
Languedoc-Roussillon
Aquitaine
Rhône-Alpes
Paca
Lorraine
Nord Pas-de-Calais
96,53%
95,21%
94,83%
94,70%
94,48%
93,39%
93,05%
92,93%
92,88%
92,88%
91,89%
91,87%
91,49%
90,33%
88,99%
88,90%
88,84%
81,65%
Rectificatifs
Dans notre édition
du 3juillet (n°3526), la
colonne de gauche
d’un des tableaux sur
les chiffres des Grands
Prix des Régions a été
malencontreusement
présentée par ordre
alphabétique.
Ci-contre, les chiffres
exacts de la régularité
2014, région par
région.
Grosse confusion dans l’article publié en page36 de
La Vie du
Rail
n°3521 sur le jeu Train Simulator. Alain Gondelmann nous a
écrit pour nous signaler une série d’erreurs, nous publions ici de
larges extraits de ce courrier:
«Le titre indique “Trainz Simulator”
alors que le texte est relatif à “Train Simulator”. Cette lettre “z”
ajoutée n’est pas sans conséquence puisqu’elle fait référence à
un produit concurrent (dont la dernière version est d’ailleurs
décrite en page suivante, ce qui ajoute à la confusion). Ensuite,
l’article présente comme une nouveauté la sortie, en mai de
“Train Simulator – epic journey”. Pour information, la version 2015
de Train Simulator est sortie non pas en mai2015 mais en sep-
tembre2014. Ce que présente le rédacteur comme une nouvelle
version n’est qu’un packaging comprenant le programme de
base (Train Simulator 2015) et les trois lignes décrites dans l’arti-
cle. L’adresse du site officiel est http://train-simulator.com (l’an-
cienne adresse signalée dans l’article fonctionne toujours). Une
autre erreur porte sur le nom abrégé du développeur, il ne s’agit
pas de NTV mais de DTG. Enfin, le lecteur doit savoir que des
promotions sont régulièrement offertes permettant d’acquérir ce
simulateur pour moins de 10euros.»
Nous demandons à nos lecteurs et aux concepteurs de ce jeu de
simulation de bien vouloir nous excuser pour cette regrettable
erreur.
La Vie du Rail –
31 juillet 2015
paysages remarquables. Depuis
les voitures historiques aux ban-
quettes de bois laqué, les pas-
sagers admirent les rivières et
ruisseaux, les villages de pierre,
les mas et autres moulins à eau
joliment restaurés, la Bambou-
seraie des Cévennes (une gare
permet de s’y arrêter), les forêts
de châtaigniers et les arbres de
Judée dont les fleurs roses ac-
crochent immanquablement le
regard. Pour que le voyage dans
le temps soit complet, le méca-
nicien et le chauffeur, dont le
visage est rapidement noirci
par le charbon (la locomotive
consomme 1 tonne de charbon
par voyage!), sont habillés
comme dans l’ancien temps.
Environ 140000
visiteurs par saison
Cinquième train touristique en
France, deuxième des trains à
vapeur, le Train à vapeur des
Cévennes est le huitième site le
plus visité du département du
Gard. Il est exploité par la Com-
pagnie internationale des trains
express à vapeur (SARL Citev).
«Actuellement, nous accueillons
140000 visiteurs par saison,
d’avril à octobre, dont 10%
d’étrangers, contre 30000 en
1982, au démarrage»
, souligne
François Zielinger, président de
la Citev. Il en a repris les rênes
en 1989, à la disparition de son
frère Benoît, fondateur de la
Citev en 1986.
Mais une ligne centenaire, ça se
bichonne. C’est pourquoi une
importante campagne d’entre-
tien de la voie et des ouvrages
d’art a été lancée en 2014 par le
nouveau gestionnaire de la
ligne, Alès Agglomération, qui,
avec le soutien de l’État, de la
région Languedoc-Roussillon et
du département du Gard, a
réuni près de 4millions d’euros
(3,637 M
) pour ce pro-
gramme de travaux qui doit
s’achever au printemps 2016.
«Des investissements devenus né-
cessaires»
, résume François Zie-
linger.
«Cela offre une deuxième
jeunesse au train et permet de pé-
renniser notre offre touristique.»
Cette opération a été labellisée
par l’État «Pôle d’excellence
rurale», au même titre que le
nouveau Musée des Vallées cé-
venoles à Saint-Jean-du-Gard.
Un savoir-faire unique
en Europe
L’actualité de la Citev, c’est aussi
le marché qu’elle vient de dé-
crocher: la restauration de la lo-
comotive à vapeur du Musée
Lobbes-Thuin, en Belgique, une
HL 303 construite en 1888 qui
tractait des tramways (bicabine,
elle peut être conduite aux deux
extrémités). La Citev dispose en
effet d’un savoir-faire unique en
Europe en matière de restaura-
tion de machines à vapeur his-
toriques. Précisons que les
équipes des ateliers de la Citev à
Saint-Jean-du-Gard n’en sont
pas à leur coup d’essai. En plus
des quatre machines que la Ci-
tev fait circuler entre Anduze et
Saint-Jean-du-Gard, ces spécia-
listes cévenols ont à leur actif la
restauration intégrale de la lo-
comotive Mallet 101 du Che-
min de fer des Voies ferrées du
Velay (livrée en 2011) et la maî-
trise d’œuvre pour la recons-
truction de quatre chaudières et
d’une locomotive pour plusieurs
trains touristiques français.
«Cette activité industrielle nous
permet d’être moins dépendants
des fluctuations des saisons touris-
tiques et de pérenniser des emplois
permanents ainsi que des métiers
en voie de disparition»
, indique
François Zielinger. Stéphane
Schneider, directeur général de
la Citev, et David Hagen, chef
du dépôt de Saint-Jean-du-
Gard, dirigeront le chantier de
restauration (coût: 400000
euros), qui devrait durer deux
ans.
Anne JEANTET-LECLERC
Contact:
Citev, 0466605900.
Place de la Gare,
30140 Anduze.
www.trainavapeur.com
La Fête du rail
avec le Chemin
de fer touristique
du sud
des Ardennes
Le Chemin de fer touristique du
sud des Ardennes (CFTSA) a
entamé une nouvelle saison le
13juin dernier. Acteur impor-
tant du tourisme régional de-
puis un quart de siècle, le
CFTS vient de rejoindre la
marque Ardenne, une dé-
marche transfrontalière qui
vise
«à promouvoir le patri-
moine touristique de la région»
Comme tous les ans, et outre
les circulations des mercredis
et week-ends, le CFTS organi-
sera une circulation dans la val-
lée de l’Aisne le 8août. Et bien
sûr, il faut compter avec la Fête
du rail qui aura lieu le 15août
comme tous les ans, mais
cette fois-ci, avec deux auto-
rails de type Caravelle, dont
l’un prêté par l’association du
Train Thur Doller Alsace. Les
parcours relieront Vouziers,
Saint-Morel et Challerange. Les
itinéraires comportent plusieurs
arrêts et sont agrémentés de
commentaires (en plusieurs
langues) sur l’histoire de la
ligne, ses voyageurs célèbres,
ainsi que sur l’histoire des au-
torails des années 1960 et
A.J.-L.
Contact:
CFTSA,
0324714760. www.cftsa.fr
François Zielinger, président de la Citev, à bord de la 140 C 27,
une autre des locomotives à vapeur restaurées et remises en service.
L
e colloque qu’organisera
l’association
Rails et His-
toire
à Bergerac (Dordogne),
au cloître des Récollets, les 18
et 19septembre va permettre
de mettre en lumière l’œuvre
d’Albert (né Joseph) Claveille
(1865-1921), à l’occasion du
anniversaire de la nais-
sance de celui-ci à Mouleydier,
près de Bergerac. Les historiens
évoqueront le parcours remar-
quable de cet ingénieur qui di-
rigea les chemins de fer de
l’État, puis le ministère des
Transports.
Le père, journalier, ne peut fi-
nancer les études de son fils,
qui a obtenu son baccalauréat
à l’âge de 15 ans. Devenu
agent auxiliaire des Ponts et
Chaussées, Albert s’initie au
secteur ferroviaire en tant que
conducteur de travaux lors de
la construction des lignes Ber-
gerac – Mussidan et Mussidan-
Ribérac, avant de réussir plu-
sieurs concours.
Sorti major de l’École nationale
des Ponts et Chaussées, il re-
joint la Dordogne muni de son
diplôme d’ingénieur ordinaire
des constructions civiles,
chargé de la navigation sur
l’Isle, des tramways départe-
mentaux et de la ligne Ribé-
rac- Parcoul – Médillac. C’est
là que, de 1899 à 1903, il va
donner toute sa mesure.
Chargé du projet d’exécution
des travaux et de la mise en
place des infrastructures, la
manière avec laquelle il assura
sur le terrain la mise en œuvre
des études, le contrôle de ges-
tion et sa maîtrise des aléas
attireront l’attention de sa hié-
rarchie. Nommé directeur des
chemins de fer de l’État en
1911, il sera ensuite sous-se-
crétaire d’État aux Transports,
puis ministre des Travaux Pu-
blics et des Transports.
Son rapport relatif à la police,
la sûreté et l’exploitation des
chemins de fer, et remis au
président de la République, a
abouti à un décret fixant en
novembre1917 de nouvelles
directives, dépoussiérant consi-
dérablement l’ordonnance qui
datait de 1846. Albert Claveille
a également étudié les rapports
entre les chemins de fer de
l’État et les compagnies privées
et les tarifs, tentant de réduire
les séquelles de la guerre me-
née dans ce domaine.
On lui doit également la pou-
drerie de Bergerac, l’usine hy-
droélectrique et le barrage de
Tuilières, lieu de sa naissance.
Il terminera sa carrière comme
sénateur de la Dordogne.
« La
persévérance dans l’effort »
, telle
était la devise de ce grand ser-
viteur du rail.
François-Xavier POINT
La Vie du Rail –
31 juillet 2015
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Histoire.
Bergerac salue l’ingénieur
Albert Claveille
P
romouvoir le transport par
rail plutôt que par la route, et
plus particulièrement défendre
la ligne Caen – Rennes, c’est
l’objectif de l’
Association pour
la défense et la promotion du
chemin de fer et de l’intermo-
dalité dans l’ouest de la région
(ADPCR). Elle invite le public à
y adhérer afin de
« participer
effectivement à la défense et au
renouveau des transports »
comme l’indique Jean-Paul
Voisin, cheminot retraité (ex-
Sceta et ex-région Paris-Saint-
Lazare) et adhérent de l’asso-
ciation.
Lors de sa dernière assemblée
générale, l’ADPCR a redéfini
son secteur d’intervention:
celui-ci va de Caen à Cher-
bourg, de Caen à Pontorson
via
Saint-Lô et enfin, d’Argentan à
Granville.
Contact:
ADPCR, Hôtel de
Ville, BP 330, 50010 Saint-Lô
Cedex. Tél.: 0233477549.
E-mail: contact@adpcr.fr
DOCUMENT BNF
Albert Claveille.
ADCPR.
Défendre le rail en Normandie
M
utuelle Entrain
, la
Mutuelle des cheminots
Champagne-Ardenne
(MCCA)
et la
Mutuelle des transports
Rhône-Alpes
(MTRA) ont offi-
ciellement fusionné en juin der-
nier.
«Notre mutuelle se trouve
renforcée par cette fusion que nous
avions longuement préparée du-
rant l’année 2015»
, commente
Olivier Techec, président de
Mutuelle Entrain.
«Nous comp-
tons désormais près de 92000 ad-
hérents, 155000 bénéficiaires et
étendons notre présence sur le ter-
ritoire national à travers 28
agences. L’aboutissement de ce pro-
jet élaboré en commun démontre
que la famille cheminote est tou-
jours en mouvement, et pas atten-
tiste.»
La motion, d’abord vali-
dée par la MCCA et la MTRA le
6juin, a ensuite été votée, à
l’unanimité, le 25juin à Tou-
louse par les délégués de Mu-
tuelle Entrain. Elle réaffirme
«l’attachement au régime spécial
des cheminots»
et la volonté de
contribuer à
«faire perdurer un
haut niveau de protection sociale
pour les salariés du groupe ferro-
viaire, actifs et retraités, ainsi que
leurs familles.»
Face à la géné-
ralisation des contrats collectifs
obligatoires en entreprise
(ANI,
lire
LVDR
n°3516)
, les délégués
de Mutuelle Entrain disent leurs
craintes de voir
«l’ensemble du
pacte social mutualiste s’effondrer
sous la pression des appels
d’offres.»
Ils insistent sur
«les
effets néfastes de la marchandisa-
tion de la santé et dénoncent le
dumping tarifaire auquel se livrent
les acteurs de complémentaire
santé.»
Ils confirment leur dé-
termination à
«encourager et
développer des solutions d’accès
aux soins pour tous.»
À cet effet, ils souhaitent
«qu’une réflexion soit engagée afin
de préserver la médecine de soins
SNCF.»
Une rencontre entre
Mutuelle Entrain et la CPR de-
vait avoir lieu pendant l’été.
Enfin, en raison de la récente
réforme ferroviaire, les délégués
de Mutuelle Entrain invitent,
pour aborder en bonne place les
évolutions à venir,
«les respon-
sables et décideurs des nouveaux
Epic à considérer leur mouvement
mutualiste comme un partenaire
apte à apporter des solutions so-
cialement et économiquement res-
ponsables.»
Il va de soi que, outre la conso-
lidation du mouvement mutua-
liste cheminot, la fusion des
trois mutuelles a pour objectif
de
«s’organiser pour affronter
l’environnement concurrentiel plus
sereinement et être en ordre de
marche si des évolutions majeures
devaient intervenir sur le périmètre
cheminot en matière de protection
sociale.»
A. J.-L. avec J.-Ch. MONTUPET
Pour en savoir plus:
www.mutuelle-entrain.fr
La Vie du Rail –
31 juillet 2015
MutuelleEntrain
fusionne
avec la
et la
MTRA
À Toulouse le 25juin, les responsables des trois mutuelles
(de g. à dr.): Francis Playt (MTRA), Olivier Techec (Mutuelle Entrain)
et Patrick Lattuada (MCCA).
Les délégués de Mutuelle Entrain ont voté à main levée.
GRIMAULT
Rassembler
les forces mutualistes
cheminotes: telle est la
volonté qui a mobilisé
pendant une grande
partie de l’année 2015
les élus de Mutuelle
Entrain, de la Mutuelle
des cheminots
Champagne-Ardenne
(MCCA) et de la
Mutuelle des transports
Rhône-Alpes (MTRA).
Le projet de fusion,
validé le 6juin lors des
assemblées générales
respectives de la MTRA
et de la MCCA, s’est
finalement concrétisé
le 25juin à Toulouse,
dans le cadre de
l’assemblée générale de
Mutuelle Entrain, lors
de laquelle ses délégués
l’ont à leur tour validé.
B. DEVAY
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
La Vie du Rail –
31 juillet 2015
D
epuis le 30juin, la commu-
nauté des trains touristiques
s’est agrandie avec la naissance
Chemin de fer de Bon-
Repos
, créé par Julia et Chris-
tian Labetoulle. Tous deux rê-
vaient du fabuleux réseau bre-
ton disparu,
« ce chemin de fer
économique à voie métrique qui
irriguait toute la Bretagne “des
terres” et dont le cœur se trouvait
à Carhaix »
. Après dix ans d’ef-
forts et de recherches, ils ont
finalement dé-
niché la halte-
gare de Bon-
Repos, laissée
à l’abandon à
Laniscat (Côtes-
d’Armor), tota-
lement enfouie
dans les ronces.
Après l’acquisi-
tion de celle-ci,
Julia et Christian ont, avec
l’aide de nombreux bénévoles,
rénové les bâtiments et la voie,
et récupéré du matériel roulant.
Deux locomotives et quatre
voitures voyageurs embarquent
d’ores et déjà les visiteurs les
week-ends et jours fériés, en
attendant la mise en service
d’un autorail de type OC2 de
Contact:
www.reseaubreton.com
Le retour du train à
Bon-Repos
LE COUP DE CŒUR
Le Monde de Billy Boy
ROMAN. De Gilles Leroy (Mercure de France)
L’auteur imagine le roman de ses parents. Sa mère a
20 ans quand elle est enceinte, son père 17. Ayant
refusé d’avorter, elle est reniée par sa famille. Un
roman familial qui fleure bon les années 1950, avec ses
classes sociales bien délimitées, mais un ascenseur
social pas encore en panne.
ET AUSSI…
ISITEURAVEUGLE
ROMAN. Paris, été 2003. Pendant la vague de chaleur fatale à
de nombreuses personnes âgées, un petit garçon erre dans la
ville, découvrant la vie et les humains avec tous leurs travers.
Jean-Pierre Milovanoff (Grasset)
AIMAISMIEUXQUANDC
ÉTAITTOI
ROMAN. La narratrice, Nelly, comédienne parisienne, voudrait
être absorbée par la pièce de Pirandello qu’elle joue chaque
soir. Pour elle, le théâtre est devenu le seul refuge possible.
Véronique Olmi (Albin Michel)
Tout au long de l’année, la BCPC reste à votre écoute pour vous
conseiller pour vos lectures. Tél.: 0143455419
E-mail: bcpc@ccecheminots.com
Site Internet: www.bcpc-ccecheminots.com
Pour emprunter ces livres: BCPC, 140, rue de Bercy,
75012 Paris. Tél.: 01 43 45 54 19.
La sélection de la Bibliothèque centrale
de prêt par correspondance du CCE
Gérard Bœuf
est décédé
le 27mai à l’âge
de 71 ans. Après
avoir travaillé
chez Fichet
Bauche, il
intègre le service exploitation
de la gare de Dijon-Ville
en 1968. Attiré par la conduite,
il rejoint le dépôt de Dijon-
Perrigny en 1970 où il est
promu élève conducteur.
Il gravit les échelons de la
hiérarchie pour être nommé
conducteur de ligne principal
en 1988. Il a fait valoir
ses droits à la retraite en 1994.
L’un de ses fils, Jean-Claude,
travaille au dépôt de Dijon-
Perrigny. Ses obsèques ont eu
lieu en l’église de la Visitation
de Chevigny-Saint-Sauveur.
Bernard Cercley
Guy Noirot
conducteur
principal
retraité du
dépôt de Dijon-
Perrigny, est
décédé le 2juin
à l’âge de 75 ans. Il a débuté
aux ateliers de Perrigny en
1962. Au retour de son service
militaire effectué en Algérie,
en 1964, il est visiteur de gare à
Gevrey puis est muté au dépôt
de Perrigny. Élève conducteur
en 1974, conducteur de route en
1980 et conducteur principal en
1989, il a fêté son dernier train
en 1990. Il était porte-drapeau
de l’Association nationale des
cheminots anciens combattants
(Ancac) de Dijon. Ses obsèques
ont eu lieu au crématorium
de Dijon-Mirande.
B. C.
Gabriel Moreau
ancien receveur
principal
aux guichets
des billets
de la rotonde de
la gare de Dijon-
Ville est décédé le 6juin dans
sa 101
année. Après avoir été
prisonnier en 1940 et requis
à Munich pour le travail
obligatoire, il entre à la SNCF
à Dole en 1945. Réussissant
l’examen de contrôleur
receveur, il est nommé en gare
de Dijon-Ville. Il est parti
à la retraite en 1970. Syndiqué
pendant 68 ans à la CGT, il a été
représentant du comité mixte
d’établissement de Dijon,
membre de LSR et de l’Ancac.
Ses obsèques ont eu lieu au
crématorium de Dijon-Mirande.
B. C.
CARNET
ILS NOUS ONT QUITTÉS
La Vie du Rail adresse ses sincères condoléances aux familles et aux amis des agents disparus.
Paule Andrée Barrié
est décédée dans sa
année. Elle a débuté
au Chemin de fer du Nord,
au dépôt de la Chapelle,
puis à la SNCF à sa création.
Elle a, au cours de sa
carrière professionnelle,
fait l’objet de détachements
aux services sociaux
(où elle a animé des activités
physiques et sportives), puis a été employée à l’Union artistique
et intellectuelle des cheminots UAICF).
Elle a terminé sa carrière à
La Vie du Rail
comme secrétaire
de rédaction puis comme maquettiste. À ce dernier poste, elle a
côtoyé plusieurs collaborateurs ou illustrateurs du journal dont
Lucien Déchamps, Pierre Jacqueline, Henri Vincenot, mais aussi,
à leurs débuts, Gébé (qui a été dessinateur industriel à la SNCF
en 1947) et Reiser. En reconnaissance de ses nombreuses
activités sociales elle avait été décorée dans l’ordre des Palmes
académiques. Ses obsèques ont été célébrées à Glénat.
Paule Andrée Barrié avec
Henri Vincenot et Michel Doerr,
cofondateur de la Cité du train.
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
Les mots fléchés de Michel Baudoin
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Le Sudoku
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726
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684
968317
75394
589
362
734
741359682
628417953
539286741
854621379
217938465
396574128
972843516
465192837
183765294
Solutions du numéro
précédent
MOZART
UERAI
CAHORS
STARMANIAEM
INTMIEPAME
CAOESSESOT
ORIRETOULA
GRIMMGODRON
ROPACIFIEA
ARSINEFEES
PEENCRESUD
HECT
IONSBI
ILLESUTERIN
EUESTEMATE
SETOURNEDOS
NTRO
HORIZONTALEMENT
I.
Anagramme de : « Il vida Laure !»
II.
Elle fut chantée
par Claude François.
III.
Vincent est le patron de son
producteur. M’adressai à Marie.
IV.
Somme due en plus.
Il permet de mettre les voiles.
V.
Fin de participe. Rela-
tive aux astres.
VI.
État de Pierre.
VII.
La n°7 fut chantée
par Charles. Roue de poulie. Grecque.
VIII.
Prénom de
Charles. Le piquant de la situation. Il a son chemin.
IX.
Voie. Répéta d’après Robert.
X.
Il sonde. Rêverai.
XI.
Anagramme de : «Il l’a vue raide ! »
VERTICALEMENT
1.
Anagramme de : «Dieu la livra ! »
2.
Retrait de ligne.
Sparte.
3.
Souffle. Fabuliste russe.
4.
Lieu de duels de
mots croisés. Père de Jason. Tête blonde.
5.
fait sourire. Pronom réfléchi.
6.
Vite ! Tintin !
7.
Règle du
théâtre.
8.
Elle a fait le mur. Joua des fers. Durs à la cam-
pagne.
9.
Diminuas la surface. Agira.
10.
Deux. Dé-
Les mots croisés
1234567891011
VII
VIII
pouillerai un pigeon… ou l’alouette.
Ana-
gramme de : « Lui dira : lave!»
La Vie du Rail
– 31 juillet 2015
AGENDA
RENDEZ-VOUS
Portes ouvertes à Ducey
(Manche)
Le Rail miniature de la baie du Mont-
Saint-Michel (RMB) ouvre les portes de
son local (20, avenue Émile-Dehousse)
tous les lundis, jeudis et samedis jusqu’au
22août
de 14h30 à 18h.
Quatre réseaux seront présentés, dont un
dédié à l’initiation des plus jeunes à la
conduite des trains miniatures. Entrée gra-
tuite (participation à l’appréciation).
Site Web:
http://rmb-ducey.e-monsite.com
Bourse d’échange
de jouets anciens à La Baule
(Loire-Atlantique)
Dans le cadre de la semaine de l’élégance
automobile, le comité des fêtes de La
Baule organise sa 7
bourse d’échange de
jouets anciens, trains jouets, miniatures
automobiles de collection. Les
vendredi14
(de 9 à 19h) et
samedi 15août
(de 9 à
17h30), au stade hippique François-
André. Entrée gratuite.
Rens.:
0299907868, 0675205940
herblot-alain@wanadoo.fr
Saint-Caradec-Trégomel
(Morbihan)
Samedi15
et
dimanche 16août
, exposi-
tion de modélisme, dans le cadre du
Festival des chevaliers de la Terre. Mani-
festation regroupant toutes les disciplines,
trains, autos, avions…
Rens.:
0297346393
contacts@chevaliersdelaterre.fr
http://chevaliersdelaterre.fr
EXPOSITIONS
La ligne 154 représentée
à Givet (Ardennes)
Du
mercredi5
au
samedi 29août
, le
Train miniature givetois organise une ex-
position de modélisme ferroviaire repré-
sentant la ligne 154 Givet – Dinant
via
Hastière. La maquette, à l’échelle H0,
reproduit les gares de Givet, Hastière et
Dinant ainsi que le tunnel du Moniat. L’ex-
position à lieu à Givet, au centre culturel
Pierre-Tassin (18, rue Méhul) de 13h30
à 17h30, du lundi au samedi. Entrée gra-
tuite. Durant l’exposition le musée du
Train miniature givetois sera fermé.
Rens.:
0682825765
trainminiaturegivetois@gmail.com
Trains pour l’enfer
à HistoRail
Jusqu’au 31août
, le musée HistoRail
sera
ouvert du lundi au vendredi, de 10 à 12h
et de 14 à 18h.
À l’occasion du 70
anniversaire de la li-
bération des camps de concentration et
d’extermination en Allemagne, Autriche
et Pologne, HistoRail
présente un réseau
de modélisme ferroviaire de 15m de long
en H0. Il comporte la représentation de
plusieurs camps d’internement et de re-
groupement en France, vers des camps
de la mort (Auschwitz-Birkeneau et Ra-
vensbrück), avec des trains de déportés
circulant entre ces camps et desservant
des usines allemandes ayant profité du
travail forcé.
À voir également une exposition tempo-
raire sur les «80 ans de l’électrification
de Vierzon – Limoges».
Rens.:
HistoRail
: 18, rue de Beaufort,
87400 Saint-Léonard-de-Noblat
Tél.: 0555561112
www.historail.com
VOYAGE
À toute vapeur à Épernay
Le MFPN organise un train le
26septembre
à destination d’Épernay. Les
voitures du MFPN et de L’Ajecta seront
tractées par la 231 K 8. Départ prévu de
Paris-Est vers 10h avec un retour vers
20h15. Au programme de la journée, visite
d’une cave de champagne avec dégusta-
tion (car aller et retour de la gare à la cave).
Rens.:
0642117977, 0608776030,
0247340184
11, rue de Milan, 75009 Paris.
Tél.: 0149701200.
Fax: 0148743798.
http://www.laviedurail.com
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