Description
SUISSE 4,80 FS
Saint-Pierre-des-Corps
Le Magasin Freyssinet
appelé à revivre
www.laviedurail.com
RER C
La galère
après l’incendie
Journées du patrimoine
Les coulisses
des trains d’antan
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
fin septembre, déroule les
étapes suivantes:
« Il faudra,
plaide-t-il,
compter 11 mois
d’études spécifiques pour cette
installation très complexe où la
sécurité et la fiabilité sont capi-
tales pour le meilleur trafic pos-
sible du RER C. Viendra ensuite
la consultation des entreprises,
les procédures d’appel d’offres, le
permis de construire. Tout ceci
peu prendre 20 mois.»
Tout ceci
à incruster au chausse-pied
dans un planning de travaux
déjà programmés de longue
date et eux aussi indispensa-
bles. Sans parler de la démoli-
tion de l’ancien poste 1. Dé-
molition lourde et complexe
dans le respect des réglemen-
tations de protection de l’en-
vironnement car le vieux poste
carbonisé contenait de
l’amiante.
Tout ceci à effectuer sous anes-
thésie locale seulement. Car si
l’accès est extrêmement réduit
aujourd’hui sur le site, il s’y
trouve le vérin et le tour en
fosse par lesquels les matériels
doivent forcément continuer
à passer pour la sécurité et no-
tamment pour le reprofilage
des roues.
Alors on fait comment? On se
débrouille. Grâce au bricolage
provisoire qui a été effectué. La
relation avec les voies princi-
pales a été reportée provisoire-
ment sur Austerlitz. Et pour
faire passer une rame d’une
voie à une autre sur le site
même, il faut actuellement
qu’une quarantaine d’agents se
relaient en permanence pour
effectuer les manœuvres. À la
force des bras.
« Comme avant
les années 50. Des leviers qu’on a
dû aller récupérer partout où il
en restait encore en province pour
les implanter à la place des mo-
teurs hors d’usage,
raconte Yves
Ramette.
Avec bien sûr des me-
sures particulières pour la sécu-
rité. Mais ces manœuvres néces-
sitent tellement de temps qu’il
s’est avéré préférable de répartir
la maintenance ordinaire des
ux ans et demi de patience aux voyageurs
Christiphe RECOURA – Photorail
Pas d’indemnisation
des voyageurs
Une indemnisation des abonnés du RER C en raison
des perturbations dues à l’incendie du poste
des Ardoines est-elle prévue? Pour l’instant la SNCF est
réticente. Guillaume Pepy l’a dit aux élus
et aux associations d’usagers qui la réclament comme
la FUT-SP, la Fédération des usagers des transports
des services publics, qui annonce aussi la création
de « SOS Usagers RER C » pour réclamer des mesures
d’urgence. Il préfère mettre les fonds nécessaires
dans l’opération elle-même pour résoudre le problème
au plus vite. Pour Marc Pélissier, le président de la Fnaut Île-
de-France « la priorité est aussi clairement à l’amélioration
le plus vite possible de la situation. Il faut d’abord
s’efforcer de rajouter des trains sur les trous les plus criants
de la grille, sur la branche qui va sur Pont-de-Rungis
notamment». Mais la Fédération nationale
des associations d’usagers des transports pointe
aussi « la vétusté d’installations qui ne sont
pas aux normes actuelles de détection d’incendie.»
Marc Pélissier rappelle d’autres incidents récents et s’alarme:
« Si le PC de Juvisy prenait feu on aurait
deux RER à l’arrêt. On n’ose pas y penser », poursuit-il.
Le Nord-Pas-de-Calais
appelé à la rescousse
Un levier pour améliorer la situation en attendant
la mise en service de la nouvelle installation
des Ardoines est de récupérer des matériels
pour la C. Marc Pélissier, le président de la Fnaut
Île-de-France, rappelle que « le Nord-Pas-de-Calais
dispose ainsi de six rames Z2N, que le Stif
aimerait récupérer depuis 2012.
D’autant que la région a reçu depuis des rames neuves.
Rénovées, dit-il, elles seraient les bienvenues.
Mais il faudrait les faire sortir de la convention TER
et le Nord-Pas-de-Calais ne semble guère enclin
pour l’heure à s’en séparer. La Fnaut a écrit dans ce sens à la
Région. »
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
rames dans sept autres établisse-
ments d’Île-de-France, dont cer-
tains comme Joncherolles par
exemple nécessitent plus d’un
jour et demi d’acheminement à
l’aller comme au retour,
précise
Yves Ramette.
Des tâches sup-
plémentaires à insérer dans leurs
plannings. Des agents à former
à des tâches qu’ils ne connaissent
pas, des équipements et outillages
spécifiques à installer pour effec-
tuer ces opérations. Et certains
personnels des Ardoines qui ont
dû être redéployés avec pour eux
des contraintes quotidiennes sup-
plémentaires.»
Tout comme il a fallu mettre en
place des roulements spécifiques
de conducteurs pour tous ces dé-
placements de rames dans tous
les sens. Qui ont évidemment
désorganisé le plan transport.
« Alors que neuf rames du parc du
RER C étaient retenues chaque jour
pour maintenance, on est passé à
25 rames immobilisées »
, précise
Yves Ramette pour donner une
idée du jeu de chamboule-tout
auquel il faut se livrer. Et du
manque criant de matériels qui
en découle. Pourtant au-
jourd’hui, la SNCF l’assure,
« le
trafic est normal sur tous les axes
de la ligne. Sauf trois »
. Les trains
– mais parfois des trains plus
courts, relèvent les associations
– seraient même assurés à
100% entre les gares les plus
fréquentées. Au détriment bien
sûr de portions de lignes qui le
sont moins. Ce qui fait tout de
même 13% des trains man-
quants à l’appel. Et des usagers
qui craignent de rester à quai
d’autant que la direction de
Transilien le reconnaît: ces dif-
ficultés fragilisent l’ensemble du
réseau au moindre incident.
Bien sûr, à terme, le poste 1 des
Ardoines, un poste à relais élec-
tromécanique traditionnel de
« qui aurait pu fonctionner
parfaitement encore 10 ans »
, se-
lon Yves Ramette, va passer à la
technologie PAI entièrement in-
formatisée. Mais, lundi 8 sep-
tembre, Jean-Paul Huchon, le
président de la région, et Pierre
Serne, le vice-président chargé
des Transports, mettaient la
pression. Ils l’ont fait savoir à la
SNCF et à RFF: pour eux ce dé-
lai annoncé de deux ans et demi
«ne peut être accepté »
Chantal BLANDIN
PROJECTEUR
RER C : un
réseau plus
qu’un ligne
Lors de sa création, en 1979,
le RER C réunissait les an-
ciennes lignes de banlieue de
Paris-Austerlitz (où se trouve
le dépôt des Ardoines) et la
ligne des Invalides à Ver-
sailles-Rive-Gauche RG. Suc-
cessivement, ce RER entière-
ment exploité par la SNCF a
gagné Saint-Quentin (1980),
la banlieue nord-ouest via la
branche VMI (Val de Montmo-
rency – Invalides, 1988), la
Grande Ceinture sud (Juvisy
– Versailles-Chantiers, 1992)
et Pontoise (2000). Malgré
l’amputation de la branche
d’Argenteuil (2006), le RER C
forme désormais un complexe
de sept branches qui conver-
gent vers un tronc commun
très chargé à travers Paris,
avec un train toutes les 2 mi-
nutes 30 secondes. Plus
qu’une ligne, le RER C est un
réseau de 187 km, dont les 84
gares sont desservies par 531
trains quotidiens, assurés par
172 rames deux niveaux (dont
133 entretenues aux Ar-
doines). Environ 2 000 chemi-
nots sont concernés à divers
degrés par l’exploitation de ce
RER qui transporte quelque
480 000 voyageurs par jour,
dont 15 % de touristes et oc-
casionnels.
P. L
Trois axes très impactés
On a dû faire dans l’urgence mais la SNCF s’efforce de renforcer au-
tant que faire se peut la robustesse du plan transport. Et promet en-
core une amélioration de la situation dès 2015. D’ici là on reste en
moyenne et en théorie à:
1 train sur 2 au quart d’heure en pointe sur Bibliothèque-Fran-
çois-Mitterrand – Vallée-de-l’Orge;
1 train sur 2 seulement à certaines heures de pointe sur la section
Pontoise – Avenue-du-Président-Kennedy;
1 train sur 2 à certaines heures entre Bibliothèque-François-
Mitterrand et Pont-de-Rungis.
Par souci d’efficacité, la reconcentration de la maintenance sur un
nombre plus limité de sites est à l’étude, des sites parfois éloignés
comme Brétigny ou Trappes.
Conséquence du sinistre : un manque important de matériels disponibles pour la desserte du RER C.
Christiphe RECOURA – Photorail
Social. Grève
interprofessionnelle
en vue
C’est une visite au poste 1
des Ardoines à Vitry-sur-
Seine que le secrétaire
général de la CGT, Thierry
Lepaon, a choisie le
5septembre dernier pour
lancer un appel à
l’interprofessionnelle et
intersyndicale contre la
politique économique et
sociale du gouvernement
prévue le 16octobre
prochain.
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
L
e 22juillet, Hitachi a pré-
senté à Londres sa gamme
de rames automotrices élec-
triques. Destinées en un pre-
mier temps au marché britan-
nique, elles sont conçues pour
gagner l’Europe continentale.
Après les trains à grande vi-
tesse pour la desserte du Kent,
un nouveau défi est lancé aux
constructeurs européens.
Pourront-ils résister à la
concurrence d’une industrie
japonaise rompue au transport
de masse, alignant des perfor-
mances inégalées en termes de
régularité ou de fiabilité?
En juillet aussi, le chinois
CRCC (China Railway
Construction Corp.) rempor-
tait un contrat de construction
de 150km de lignes pour le
métro de Moscou. Car la
concurrence mondiale ne se
fait plus seulement sur les ma-
tériels mais sur les infrastruc-
tures.
Le décor est planté. On a vécu
longtemps dans l’idée qu’il y
avait trois grands construc-
teurs mondiaux, Alstom, Sie-
mens, Bombardier. Et que
c’était peut-être un de trop.
Aujourd’hui, les trois grands
sont pris en tenaille. De plus
gros qu’eux sont apparus:
CSR et CNR, deux Chinois. Le
Japonais Hitachi a implanté au
Royaume-Uni le siège de son
activité ferroviaire. Parallèle-
ment, en Europe même, des
constructeurs de taille plus
modeste, pesant toutefois de
1 à 2milliards d’euros de CA,
ont une influence considéra-
ble sur le marché en se met-
tant à l’écoute des «petits»
clients: le Suisse Stadler, le
Tchèque Skoda, les Polonais
Solaris et Pesa, les Espagnols
Caf et Talgo, l’Allemand Voss-
loh.
Une autre raison pousse à la
baisse des prix: alors que les
Espagnols s’étaient lancés dans
d’énormes efforts d’équipe-
ment et renforçaient leur in-
dustrie ferroviaire, la violence
de la crise a conduit à l’inter-
ruption des programmes dans
la péninsule. Les industriels ou
les ingénieries, en surcapacité,
arrivent «comme des morts
de faim» sur le marché mon-
dial. Dans une moindre me-
sure, n’est-ce pas ce chemin
que prend le secteur en
France?
En Allemagne, le ferroviaire ré-
siste, avec un CA de 10,4mil-
Spécial InnoTrans.
Où va
l’industrie ferroviaire française
ACTUALITÉS
Quoique la Suisse soit très
protectionniste, la ligne de
métro automatique de Lau-
sanne (M2), mise en service
en 2008, est techniquement
parlant une réalisation fran-
çaise. En particulier, ses
rames Alstom sont une ver-
sion raccourcie de celles de
la ligne 14 de la RATP.
Comment les Français
peuvent rebondir
Les Français broient du noir. Confrontée à une baisse de la commande publique, la filière
ferroviaire et, au-delà, l’ensemble des professions qui y concourent, tentent de se mettre en ordre de
marche. Il s’agit à la fois de tenir sur un marché national atone et de partir à la conquête de marchés
mondiaux en nette croissance. Une conviction: c’est maintenant ou jamais. Heureusement les
industriels disposent de très solides atouts en termes de savoir-faire.
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
T
raverses motorisées et
cœur français, talons d’ai-
guille forgés au Luxembourg,
rails et traverses en béton sué-
dois, attaches allemandes…
Les appareils de voie modu-
laires Vossloh Cogifer en cours
d’installation à grande échelle
en Suède sont très européens!
Pas très étonnant de la part
d’un groupe d’origine alle-
mande, dont une des princi-
pales usines de locomotives est
en Espagne et dont un centre
technologique sur les appareils
de voie et un centre d’exper-
tise sur la fonderie ont récem-
ment été localisés en France.
En septembre 2002, le groupe
allemand Vossloh AG, indus-
triel de taille intermédiaire
déjà connu entre autres dans
le monde ferroviaire pour ses
locomotives diesels, reprenait
le groupe français Cogifer,
spécialiste français des appa-
reils de voie pour chemins de
fer et tramways, de la signali-
sation et des équipements as-
sociés. Onze ans plus tard,
Vossloh Cogifer, dont le siège
est en France, à Rueil-Mal-
maison, emploie environ
2300 personnes sur 36 sites
industriels implantés dans 21
pays. Et c’est en France que
1,9million d’euros ont été in-
vestis dans un nouveau Cen-
tre technologique inauguré en
septembre 2013 à Reichshof-
fen, sur l’ancien site De Die-
trich du nord de l’Alsace. En
outre, un million d’euros ont
été investis sur ce site pour de
nouveaux bancs d’essai et
moyens de test. C’est là que
Vossloh Cogifer a regroupé
l’ensemble des ressources de
R&D de ses deux ateliers de
Reichshoffen et réalisé un
«showroom» de ses réalisa-
tions. Parmi celles-ci trône la
traverse d’appareil de voie in-
tégrée électrohydraulique Ea-
syswitch-R, un dispositif fia-
ble par les climats les plus
extrêmes et autorisant le bour-
rage mécanisé. Des qualités
qui ont permis à Vossloh Co-
gifer de remporter son plus
important contrat-cadre:
7000 traverses pour Trafik-
verket, le gestionnaire du ré-
seau ferré national suédois.
Après des essais concluants
sur deux sites particulière-
ment éprouvants, en banlieue
de Stockholm et en Laponie,
le nouvel équipement est en
voie de généralisation en
Suède, installé sur des aiguil-
lages modulaires mettant en
œuvre d’autres équipements
Vossloh ou Vossloh Cogifer.
Parmi ces autres équipements,
les talons d’aiguilles sont for-
gés au Luxembourg, sur l’an-
cien site Kihn de Rumelange,
à un jet de pierre de la fron-
tière française. Un site qui
connaît une nouvelle jeunesse
depuis l’inauguration, le
21mai dernier, de la nouvelle
unité de forgeage Vossloh Co-
gifer Kihn. Comme à Reichs-
hoffen, le bâtiment de la nou-
velle unité luxembourgeoise a
été réalisé en un an et ac-
cueille son propre centre d’ex-
pertise, dédié au forgeage.
Revenons en France pour
l’autre centre d’expertise mis
sur pied par Vossloh Cogifer
et dédié cette fois à la fonde-
rie. Ce centre a été établi à
Outreau (Pas-de-Calais), site
spécialisé dans les cœurs de
voie et repris en 2013 à Ma-
noir Industries face à un pré-
tendant chinois. Comme
quoi la puissance d’un
groupe allemand et le savoir-
faire français savent s’unir
quand il le faut!
Vossloh Cogifer – L’Airbus du rail existe
Vérification d’un appareil de voie Vossloh Cogifer avant sa mise en service entre Kiruna et Narvik, dans l’ex-
trême nord de la Laponie suédoise, en février2012.
Vossloh / A.Henk
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
D
ans le nouveau monde de
la recherche ferroviaire
française, pas toujours évident
de savoir qui est qui, d’autant
plus que les limites des do-
maines d’activités respectifs de
ces nouveaux acteurs sont en-
core assez mouvantes. Dans le
Nord-Pas-de-Calais et la Pi-
cardie en particulier, deux
nouveaux acteurs ont vu le
jour: i-Trans et Railenium,
mettant à profit un réseau de
PME côtoyant les usines Als-
tom ou Bombardier du Valen-
ciennois, ainsi que des insti-
tutions comme l’Agence fer-
roviaire européenne, Certifer,
l’EPSF et le Centre d’essai fer-
roviaire (CEF), le tout à proxi-
mité des centres universitaires
de Valenciennes et de Ville-
neuve d’Ascq.
Cette proximité entre indus-
triels, institutions et enseigne-
ment supérieur a donné nais-
sance dès 2005 au pôle de
compétitivité i-Trans. Un pôle
qui ne se limite pas au secteur
ferroviaire, même si celui-ci
est à son origine, car il s’inté-
resse aussi aux systèmes de
transports intelligents et à l’au-
tomobile. Globalement, i-
Trans fédère l’ensemble des
acteurs de l’industrie (450 en-
treprises et industriels), de la
recherche (33 laboratoires) et
de la formation (19 orga-
nismes) dans les domaines
des transports terrestres dura-
bles et de la logistique. Asso-
ciant les régions Nord-Pas-de-
Calais et Picardie, i-Trans et
ses partenaires ont pour am-
bition de devenir
«un pôle
d’excellence mondiale référent
pour la conception, la construc-
tion, l’exploitation et la mainte-
nance de systèmes de transports
durables et de répondre aux be-
soins croissants de transport de
fret et de voyageurs par le déve-
loppement de solution co-mo-
ACTUALITÉS
i-Trans et Railenium.
Un pôle de compétitivité
et un institut de recherche technologique
pour le nord de la France
Railenium a élargi son domaine
d’activité à la filière ferroviaire
• Réduire la masse du matériel roulant
Le projet Ultimat (acronyme d’Utilisation Innovante des nouveaux MA-
Tériaux) porte sur une caisse de train multi-matériaux – notamment
composites – avec pour objectif de réduire de 20% la masse du ma-
tériel roulant ferroviaire. Alléger permet non seulement de diminuer
la charge par essieu ou d’économiser de l’énergie; mais cette dé-
marche permet aussi d’intégrer des équipements, voire d’accueillir
plus de voyageurs, comme l’a montré en son temps le TGV Duplex.
Aujourd’hui, le passage d’une structure métal aux matériaux compo-
sites pose à l’industrie ferroviaire des problèmes identiques à ceux
rencontrés il y a 20 ans par l’aéronautique. Cette dernière possède
donc un retour d’expérience en la matière, l’avion d’aujourd’hui étant
un mixte composite/métallique. Résultats: absence de corrosion,
meilleure tenue en fatigue, 5 à 10 fois moins de pièces (gain de 25 à
30% en maintenance et opérations) et doublement du pas des vi-
Airbus, qui a eu une approche progressive en passant de 10 à 52%
de composites dans ses avions civils, participe à ce projet via Airbus
DS (EADS Composites Aquitaine), aux côtés d’Alstom Transport, Ar-
celorMittal, Cybernetix (ex-AETech) et Stratiforme Industries. Sont as-
Trois nouvelles innovations portées par i-Trans
Destiné à augmenter la disponibilité du matériel roulant en
détectant préventivement les défaillances, Surfer doit être
installé sur une “mini-flotte” de dix rames Francilien.
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
dales»:
voie d’eau, route, fer.
Dans ce dernier domaine, on
retrouve Alstom, Bombarbier
et plus d’une trentaine d’au-
tres acteurs industriels (Centre
d’essais ferroviaires, Certifer,
Faiveley, Hiolle Industrie, Info
TER, Neu SF, Odice, Railtech,
RATP, RFF, SNCF, Eurotunnel,
Sambre et Meuse, Sofanor,
Stratiforme, Valdunes…).
En près de dix ans d’exis-
tence, i-Trans a pu voir les
plus anciens de ses 193 pro-
jets labellisés (pour un total
de 1,04milliard d’euros)
s’acheminer vers leur indus-
trialisation.
Des projets qu’il s’agit désor-
mais d’accompagner, parmi
lesquels trois ont été présentés
lors du deuxième Innovation
Day, en juillet2014 (voir en-
cadré ci-dessous).
À l’occasion, Jean-Marie Van-
zemberg, Directeur général du
CEF, a déclaré que
«i-Trans
fait du Shift2Rail avant
Shift2Rail».
Présidé par Jean-Marie Del-
becq, i-Trans est également
porteur de l’Institut de re-
cherche technologique (IRT)
Railenium, dont le délégué gé-
néral est Jean-Marc Delion.
Depuis son lancement en
2011, Railenium a élargi son
domaine d’activité: d’IRT
«dédié à l’infrastructure ferro-
viaire»
à son lancement en
2011, il est devenu un IRT
«filière ferroviaire»,
impliquée dans Shift2Rail.
Cet institut regroupe huit or-
ganismes publics de recherche
et de formation (dont l’Uni-
versité de Valenciennes et du
Hainaut-Cambrésis, l’IFST-
TAR, l’Université de techno-
logie de Compiègne et l’Uni-
versité des sciences et
technologies de Lille, mem-
bres fondateurs), le pôle de
compétitivité i-Trans, trois
opérateurs et gestionnaires de
réseaux ferroviaires (SNCF,
RFF, Eurotunnel), 19 entre-
prises industrielles, de
construction et de services
(dont Alstom, Vossloh-Cogi-
fer et Bouygues), représenta-
tives de la filière ferroviaire.
Le tout en partenariat avec les
régions Nord-Pas-de-Calais et
la Picardie.
Railenium a pour objet
«la
définition et la mise en œuvre
d’une stratégie scientifique de
coopération dans le but de
conduire un projet d’excellence
scientifique dans le domaine des
équipements, des infrastructures
et des systèmes de transports
ferroviaires».
Il couvre les systèmes ferro-
viaires urbains, convention-
nels (fret et voyageurs) et
grande vitesse.
Pour ce faire, un budget de
350millions d’euros a été al-
loué sur 10 ans, partagé en-
tre les programmes de R&D
et les investissements en
moyens d’essais d’ici 2019
(au plus tôt), implantés dans
le Val de Sambre au sein d’un
Centre européen d’essais fer-
roviaires (anneau ferroviaire
de 5,9km, anneau tramway,
manège de fatigue, bancs
d’essai rail-roue, plateformes
de simulation numérique).
sociés à ce projet lancé en 2007 les laboratoires de l’École des Mines
de Douai (Armines), de l’Université technologique de Compiègne et
de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis.
En partant de la caisse aluminium de 3,3t du métro parisien MP05
produite par Alstom, on a estimé qu’une fabrication en acier HLE (haute
limite d’élasticité) ArcelorMittal aurait une masse de 2,7t, contre 1,9t
en composite Stratiforme et 2,2t en associant un pavillon acier avec un
châssis et des faces en composites. Un chaudron a ainsi été réalisé
sans liaison mécanique, avec assemblage par collage.
Reste à rassurer les futurs clients avec un démonstrateur afin de
connaître l’impact sur l’exploitation et la maintenance. Il faudra égale-
ment vaincre les habitudes et établir un juste prix: si les clients étaient
prêts à payer 100euros par kilo gagné dans le domaine de l’aviation (et
bien plus en spatial!) ce montant serait plutôt de 20euros dans le
marché ferroviaire.
• Détecter et diagnostiquer les pannes
À l’échelle du réseau Transilien, le moindre pour-cent de gagné en
disponibilité se traduit par une économie de trains à service égal.
C’est dans cette optique que le projet Surfer (SURveillance FERro-
viaire active) propose un système de diagnostic et de détection des
pannes embarqué pour développer une maintenance prédictive et
augmenter la disponibilité du matériel, en commençant par le Franci-
lien de Bombardier. Le constructeur est logiquement présent dans ce
projet labellisé en 2009 et démarré en 2010, avec Hiolle Industries,
Prosyst (spécialiste des logiciels de surveillance et diagnostics dont
c’est le premier projet ferroviaire), l’IFSTTAR (Institut français des
sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des
réseaux) et l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis.
Intervenir sur les pannes avant qu’elles se produisent repose sur des
modèles prédictifs utilisant les données obtenues au niveau des cap-
teurs embarqués en détectant les éléments annonciateurs. En com-
mençant par les portes et accès voyageurs, qui représentent
«5% du
coût et 30% des défaillances»,
selon Guillaume Branger, ingénieur
fiabilité chez Bombardier:
«une augmentation du frottement d’un
galet est une signature annonciatrice d’un blocage de porte».
Système non intrusif, Surfer peut être installé sur des trains neufs ou
en rénovation. Après un premier équipement concluant, la SNCF a
confirmé l’installation de Surfer sur une «mini-flotte» de dix rames
Francilien, qui permettra de valider la partie diagnostic. Et tous les
participants au projet d’en souhaiter la généralisation sur le Franci-
lien! Parallèlement, à Londres, un déploiement est prévu sur les fu-
tures rames Bombardier pour Crossrail, dans le cadre du cahier des
charges (portes, climatisation, contrôle-commande).
• Reprofiler les roues au plus vite
W3M cet acronyme-ci est en anglais – Wheel Mobile Milling Ma-
chine – c’est-à-dire
«fraiseuse de roue mobile».
Sur une idée de
Sogema Engineering, développée avec un étudiant Ensam Lille (École
nationale supérieure d’Arts et Métiers) en fin d’études, ce dispositif
innovant initié en 2010 est né d’un problème très classique: l’en-
dommagement des roues de wagons de fret lors d’incidents de frei-
nage. L’idée est ici de reprofiler ces roues plus rapidement (en moins
de quatre heures, contre huit heures en moyenne actuellement) et
avec des moyens légers (le système se compose de modules ne
dépassant pas 25kg chacun).
Un prototype a été réalisé et testé à Tergnier (Technicentre SNCF
de Picardie) et s’est révélé facile d’installation. Une deuxième phase
de développement est que W3M permette de repartir directement en
ligne après le reprofilage effectué
in situ,
plutôt que de devoir re-
passer au tour en fosse en atelier. Mais pour ce faire, il faudra garantir
les conditions géométriques des deux roues de chaque essieu traité.
En tout cas, la SNCF montre un vif intérêt et il apparaît déjà que
W3M est quatre fois moins cher qu’un équipement d’atelier.
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
Sur la structuration, la création
de Fer de France, articulée
avec la FIF, est indéniablement
une première étape importante
et positive pour fédérer les ac-
teurs de la filière et mieux
coordonner les efforts à l’ex-
port (par exemple via le parte-
nariat avec UbiFrance). Il lui
reste maintenant à trouver un
ancrage sur le terrain, au ni-
veau local et auprès des ETI et
PME pour relayer son action.
Le développement des Pôles
de compétitivité n’en est qu’à
ses débuts. L’impulsion ne peut
venir que des grands donneurs
d’ordre, qui dans l’aéronau-
tique ont été les artisans de
cette structuration. Par ailleurs,
il manque sans doute à la fi-
lière française son salon du
Bourget, à forte valeur symbo-
lique et dans laquelle toute la
filière aéronautique est empor-
tée dans le sillage d’Airbus. Au-
jourd’hui, force est de constater
qu’InnoTrans a éclipsé les sa-
lons français.
Pour poursuivre la comparai-
son avec l’aéronautique, da-
vantage de coopération sera
nécessaire entre les acteurs de
la filière.
Pour que la «Maison France»
gagne, il faut que tous les ac-
teurs gagnent et pas seulement
un maillon de la chaîne en
particulier. Cette coopération,
dans le strict respect des règles
de la concurrence, doit porter
sur trois niveaux:
entre les opérateurs et les
constructeurs de matériel rou-
lant;
entre les grands donneurs
d’ordre et les équipementiers
tant sur le matériel roulant que
sur l’infrastructure (construc-
tion et maintenance);
entre les industriels et les
instituts de formation et de re-
cherche.
Certains partenariats ont déjà
été mis en place, comme par
exemple Metrolab, entre RATP
et Alstom Transport, sur les
métros automatiques.
Le renforcement des ETI est
un enjeu majeur. Pour pou-
voir se positionner à l’interna-
tional, les entreprises doivent
avoir une taille critique qui fait
souvent défaut aux entreprises
françaises. Seules 16 entre-
prises françaises de la filière
ont un CA supérieur à
250millions d’euros (cf. fi-
gureci-dessus).
La création récente du fonds
Croissance Rail, doté de
40millions d’euros est une
première initiative à saluer. Il
est possible d’aller plus loin,
comme en témoignent ACE
Management et ses fonds Ae-
rofund, fonds de Private
Equity spécialisé dans l’Aéro-
nautique avec initialement un
AerofundI à 36millions d’eu-
ros, et aujourd’hui un Aero-
fund III à… 300millions d’eu-
ros. Là encore, les grands
donneurs d’ordre tels qu’Air-
bus, Safran, Airbus Helicop-
ters, Thales, ou encore DCNS
sont moteurs puisque pour-
voyeurs de fonds.
Concernant les gains de com-
pétitivité et l’innovation, les
Pôles de compétitivité ont de
nouveau un rôle à jouer dans
les synergies industrielles et les
coopérations. L’exemple des
pôles aéronautiques: Aero-
space Valley en Midi-Pyrénées
et Aquitaine, Astech en région
parisienne, Pégase en Paca,
montre la dynamique ver-
tueuse de ces regroupements
géographiques.
Par ailleurs, les contraintes de
financement public ne laisse-
ront pas d’autre choix aux ac-
teurs que de gagner en effica-
cité et de réduire leurs coûts.
Cela ne peut que pousser à
mieux structurer la filière et
nécessitera de rationaliser son
organisation industrielle, afin
de maximiser les effets
d’échelle et d’expérience en op-
timisant notamment les sché-
mas de sous-traitance et en fai-
sant émerger les tailles
critiques nécessaires.
Le marché français est composé de grandes entreprises, de peu d’ETI de taille
significative et de nombreuses entreprises de taille plus petite
CA 2013 des principales entreprises françaises (en millions d’euros)
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
ral, une «halle Freyssinet» appelée à revivre
Ci-dessus, sur le toit de l’ancien
Magasin général de la SNCF, les
sheds, classés Monuments histo-
riques. La forme de ces lucarnes
s’inspire de celle du hangar
à dirigeables construit durant
l’entre-deux-guerres à Orly par
l’ingénieur Eugène Freyssinet,
inventeur du béton précontraint.
Par ces sheds passait la lumière
qui éclairait l’ensemble des ate-
liers.
À droite, la Pacific 231 E 41 Cha-
pelon, autre trésor du patrimoine
ferroviaire de Saint-Pierre-des-
Corps, le jour de son transfert
vers le hangar aux avions où elle
sera restaurée.
© Guillaume Souvant
Au programme
des journées
«Patrimoine
industriel et
mémoire sociale»
Les 20 et 21septembre, à Saint-
Pierre-des-Corps, les journées
«Patrimoine industriel et mé-
moire sociale» permettront ex-
ceptionnellement au public d’en-
trer à l’intérieur du Magasin
général. Des visites guidées ainsi
qu’une exposition des photos
de Guillaume Souvant révéleront
l’histoire du bâtiment. Les visi-
teurs découvriront aussi, sous la
haute charpente du Hangar aux
avions, la Pacific231E41 Cha-
pelon. Les membres de l’Ami-
cale des anciens et amis de la
traction vapeur qui restaurent
cette locomotive répondront aux
questions du public, qui admi-
rera aussi un réseau de trains
miniatures et approfondira ses
connaissances grâce à des
courts métrages et des livres.
Entrée libre de 10h à 17h.
À voir aussi,
l’ancien hangar
aux avions et la
Pacific 231E41
Chapelon
Le public pourra entrer dans un
autre site exceptionnel, le han-
gar aux avions, construit par la
Royal Air Force après la Se-
conde Guerre mondiale. La
haute charpente, d’une portée
de 33m de ce bâtiment, lui aussi
désaffecté, abrite depuis dé-
cembre2013 la Pacific 231E41
Chapelon, classée Monument
historique en 2003. Cette loco-
motive a longtemps stationné
sur un rond-point de la ville, tel
un symbole du passé ferroviaire
de Saint-Pierre-des-Corps. Puis
elle a été transportée en grande
pompe jusqu’à ce hangar où les
bénévoles de l’Amicale des an-
ciens et des amis de la traction à
vapeur se sont attaqués à sa
restauration qui devrait durer des
années
(LVDR n°3447)
© Saint-Pierre-des-Corps
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
dépôt et le centre de répara-
tion des machines. Véritable
microcosme, le Magasin géné-
ral comprend alors les im-
menses halles de stockage mais
aussi les services administratifs
dont les bureaux occupent une
petite partie du bâtiment. Il
comporte aussi un pavillon de
gardien, un immense garage à
vélos pour le personnel qui
vient travailler en deux-roues,
une infirmerie, une maison
pour le directeur et une an-
nexe, le
«hangar aux avions»
récupéré après guerre auprès
de la Royal Air Force. Mais peu
à peu, les méthodes de travail
évoluent. Le site, qui ne ré-
pond plus aux exigences de la
SNCF, se vide progressivement
de sa substance et ferme défi-
nitivement en 2005.
Christine CARTIER
Marie-France Beaufils
« Le Magasin général pourrait devenir le siège
pôle de compétences énergétiques et ferroviaires»
Pour Marie-France Beaufils, maire de Saint-Pierre-des-Corps,
«le Magasin général est porteur de la mémoire cheminote et in-
dustrielle de la ville».
Mais il n’est pas question de s’arrêter à ce
constat.
«L’équipe municipale a fait le pari de la réindustrialisation
et de l’emploi.»
Il s’agit donc de faire connaître le Magasin gé-
néral aux habitants mais tout autant aux entreprises qui pour-
raient venir s’y installer. En 2012, la municipalité a acheté à la
SNCF ce bâtiment et les 9 hectares qui l’entourent. Un peu
comme la halle Freyssinet à Paris qui, réhabilitée, devrait ac-
cueillir un millier de
start-up
innovantes dans tous les do-
maines, le Magasin général pourrait devenir le siège d’un
«pôle
de compétences énergétiques et ferroviaires».
Et M
Beaufils de
mettre en avant les atouts de ces 32500m
embranchés au
réseau ferré de Saint-Pierre-des-Corps, lui-même au cœur d’une
étoile qui dessert par le rail les villes de Tours, Paris et, au-delà,
celles d’Europe du Nord, mais aussi Marseille, Lyon, Stras-
bourg et Bordeaux. Sans oublier la proximité de l’autoroute
A10. Des avantages que certains chefs d’entreprise ont déjà
perçus. Dès 2012 sont apparus, à deux pas de l’ancien Maga-
sin général, deux bâtiments industriels flambant neufs, sym-
boles de renouveau. Celui de Socofer, tel un parallélépipède
gris anthracite posé au bord des rails. Cette société construit des
engins d’entretien du matériel ferroviaire et des voies qu’elle
exporte à travers le monde. Un an après son arrivée à Saint-
Pierre-des-Corps, Bertrand Hallé, son directeur, constate qu’il
a vu juste en choisissant ce site au cœur des emprises SNCF, les
engins à dépanner y accédant souvent et facilement. Il y voit un
encouragement à développer l’activité
«service».
En face de
Socofer, Dalkia abrite, à l’intérieur d’une architecture auda-
cieuse, une chaudière biomasse qui produit de l’électricité et de
l’eau chaude pour le chauffage urbain de Tours, en brûlant des
résidus de bois. Deux entreprises jeunes qui semblent être les
têtes de pont de ce futur
«pôle de compétences énergétiques et fer-
roviaires»
dont Marie-France Beaufils rêve pour sa ville.
Marie-France Beaufils,
maire de Saint-Pierre-des-Corps.
© Saint-Pierre-des-Corps
© Guillaume Souvant
Les sheds qui jalonnent
le toit du Magasin
général de la SNCF
sont autant de puits de
lumière pour l’intérieur
de ce bâtiment long de
200m, éclairé aussi par
des fenêtres latérales.
Ils se reflètent ici dans
les flaques d’eau du site
abandonné.
(cuisines, lavabos) de la salle
principale, où les militaires
prennent leur repas, lisent ou
bien se reposent quand ils sont
las. Car on n’y reçoit que des
militaires de passage. Pour
être admis, ceux-ci doivent
présenter un bulletin, qui leur
est délivré au Bureau militaire
de la gare sur le vu de leur
feuille de route. Le bulletin
indique s’ils coucheront et quel
repas leur servir: repas com-
plet (soupe, pain, plat de
viande rôtie avec légumes, fro-
mage, demi-setier de vin et
verre de café) auquel la Croix-
Rouge ajoute une orange, des
confitures et une cigarette; ou
bien une simple collation
(potage, sandwich, verre de vin
et café), le tout accompagné
également d’une orange et
d’une cigarette. Ajoutons que
l’on fleurit les tables bien
blanches où mangent les sol-
dats! Ceux qui couchent trou-
vent, fixée sur leur oreiller, une
serviette de toilette toute
blanche, dont ils se servent le
lendemain pour se débarbouil-
ler et qui est mise immédiate-
ment au sale. À noter qu’un
service de désinfection fonc-
tionne et que tout est d’une
propreté méticuleuse.
Il y a 60 lits montés, plus une
réserve de 20 matelas et cou-
vertures toute prête. Les sol-
dats ont à leur disposition des
livres, des journaux, du papier
à lettre et des cartes postales
pour leur correspondance et
même une boîte aux lettres,
pourvue du timbre “franchise
militaire”. Ceux qui se font
écrire gare du Nord trouvent là
leurs lettres qui les attendent. Il
y a aussi une grande carte du
théâtre de la guerre indiquant
au jour le jour, à l’aide d’un
ruban de couleur, les positions
respectives des armées.
Bref, tout est prévu pour pro-
curer aux soldats fatigués ou
éclopés le maximum de
confort. Une bonne chaleur
règne dans tout le local, dont la
tenue est parfaite et fait le plus
grand honneur à l’administra-
teur en chef qui est M.le baron
d’Orgeval, ainsi qu’à la direc-
trice, Mme la comtesse de
Waresquiel. Deux dames et un
administrateur sont de service
le jour; une dame et un admi-
nistrateur la nuit, car on peut y
arriver à toute heure.
En principe le poste de
secours n’est pas destiné à
soigner les malades ou les
blessés; cependant, il existe
une infirmerie avec une dou-
zaine de lits et un médecin mili-
taire est toujours présent avec
des infirmières pour les
secours d’urgence. Une auto
ambulance transporte d’ail-
leurs, en cas de besoin, les
malades ou blessés à l’hôpital
militaire Villemin (ex-hôpital
Saint-Martin, rue des Récol-
lets).»
Note :
Signalons que Guy Flucher
précise qu’il s’apprête à réédi-
ter mois par mois ce petit jour-
nal chroniquant la vie des villa-
geois pendant ces années ter-
ribles. Son site web est visible
à l’adresse
www.barbentane.org.
Quant à l’AHICF, rappelons
qu’elle s’intitule désormais
Rails et histoire. Et qu’elle se
consacre largement cette
année à rappeler le rôle majeur
des chemins de fer dans ce
premier conflit moderne.
AHICF:
9 rue du Château-Lan-
don 75010 Paris.
Tél. : 0158205101
Accueil sur rendez-vous.
www.ahicf.com.
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
Pour la rubrique
courrier des lecteurs
adressez vos courriers à:
Chantal Blandin, La Vie du Rail –
11, rue de Milan – 75009 Paris ou
envoyez un e-mail à:
chantal.blandin@laviedurail.com
Sur le bureau du médiateur
Vous retrouvez ici l’exposé d’un des cas précis qui, opposant un voyageur
à la SNCF, a été arbitré par le médiateur de l’entreprise.
Monsieur et Madame J. ont acheté des billets avec
une carte commerciale leur permettant de bénéficier
d’une réduction sur le prix de leurs billets. Le jour du
voyage, ayant oublié leur carte, ils n’ont pu la pré-
senter au contrôleur, comme cela est indiqué sur le
billet. Celui-ci, ne pouvant vérifier qu’ils sont effecti-
vement titulaires d’une carte, leur a donc établi un
procès-verbal d’un montant de 82
chacun. Ce
montant correspond à la différence tarifaire entre le
prix du billet au plein tarif et le tarif réduit, à l’indemnité
forfaitaire liée à l’irrégularité de la situation et des frais
de dossiers car les clients ont refusé la transaction
immédiate (paiement à bord). Dans un premier temps,
les clients ont écrit au centre de recouvrement qui a
proposé une minoration des procès-verbaux à l’in-
demnité forfaitaire. Puis ils ont saisi le médiateur qui
après vérification qu’ils sont effectivement détenteurs
d’une carte, valable le jour du voyage et qu’ils n’ont ja-
mais été verbalisés auparavant, a proposé de classer
les deux procès-verbaux.
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail
La Vie du Rail –
17 septembre 2014
Mes chers amis (1975)
Mario Monicelli
Cinq amis (Ugo Tognazzi, Philippe Noiret,
Gastone Moschin, Duilio Del Prete et
Adolfo Celi, un vrai casting de rêve!)
hommes d’âge mûr, pro-
longent leur enfance en
multipliant les blagues po-
taches. À la mort de l’un
d’entre eux, ils se remé-
morent certaines d’entre
elles. Immense succès de
l’autre côté des Alpes! Il
faut absolument voir ce
film ne serait-ce que pour
une scène d’anthologie,
une des plus drôles du ci-
néma italien. Les cinq
amis se sont postés au
bout du quai et alors que
le train accélère doucement pour s’élancer
vers sa prochaine destination, ils en profi-
tent pour distribuer des claques aux voya-
geurs penchés à la fenêtre. Un grand mo-
ment de cinéma!
Cinérail
La cinémathèque ferroviaire idéale –
Les 10 meilleurs films du cinéma mondial
(après 1970)
Nous achevons dans ce numéro notre série sur les meilleurs films mettant
en scène des trains. Comme la semaine dernière, ce sont les cinémas de
toute la planète qui nous intéressent aujourd’hui. Comédie italienne, thril-
ler japonais ou même film d’épouvante ou de science-fiction sud-coréen:
vous trouverez dans cette liste finale des films de cultures et de genres
différents.
Télé-samedi
20 septembre
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.20
Reportages
15.15
Ghost whisperer
16.05
Ghost whisperer
16.55
Ghost whisperer
17.55
Tous ensemble
18.45
50 mn
inside
20.00
Le journal
20.30
Du côté de chez vous
20.40
Nos chers voisins
20.55The voice kids
présenté par Nikos Aliagas Nikos
Aliagas, accompagné de Karine Ferri, vous donne rendez-vous
pour la grande finale en direct de The Voice Kids. Ce soir, en
plus de leur coach, c’est vous que les talents vont devoir
convaincre ! Après l’épreuve des battles, trois enfants se sont
qualifiés dans chaque équipe. Ils seront donc neuf à s’affronter
lors de cette grande finale !
23.30The voice kids
présenté par Nikos Aliagas.
France 2
13.00
Journal de 13 h
13.20
13 h 15, le samedi
14.00
Mon
Envoyé spécial
14.45
Faites entrer l’accusé
16.30
Grand
public, les meilleurs moments
17.05
Grand public
17.55
Vos
objets ont une histoire
18.55
Mot de passe
19.25
Mot de passe
20.00
Journal de 20 h
20.40
Parents mode d’emploi, météo
20.45Le Monument préféré des Français
présenté par
Stéphane Bern Stéphane Bern présente les plus beaux monu-
ments issus de chacune des régions de France métropolitaine.
Cette émission quotidienne permet de découvrir l’histoire de
nos monuments, leurs secrets et leurs coulisses.
23.05On n’est pas couché
présenté par Laurent Ruquier.
France 3
12.00
Le 12/13
12.50
30 millions d’amis
13.25
Les Grands
du rire
15.00
En course sur France 3
15.25
Samedi avec vous
16.45
Expression directe
17.00
Les carnets de Julie
18.00
Questions pour un champion
18.35
Avenue de l’Europe
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45Origines
de Jérôme Navarro Avec : Micky Sébastian,
Julien Baumgartner Margot Laurent, la cinquantaine vive,
généalogiste professionnelle dans la région de Tours, cumule
les paradoxes. Alors que, dans son métier, elle révèle le passé
et les ascendances de ses clients, elle-même ignore ses ori-
gines, ayant été abandonnée enfant.
2 épisodes
23.00Chien de guerre
de Fabrice Cazeneuve Avec : Samir
Boitard, Sarah Le Picard.
Canal +
12.15
Le petit journal de la semaine (C)
12.45
Le tube (C)
13.45
L’effet papillon (C)
14.30
Samedi sport (C)
14.45
Rugby : La Rochelle / Toulouse
16.50
Football : Ligue 1
19.00
Le JT (C)
19.10
Salut les terriens ! (C)
20.25
Made in
Groland (C)
20.55Cartel
de Ridley Scott Avec : Michael Fassbender,
Penélope Cruz
Cartel
raconte la descente aux enfers d’un avo-
cat pénal, attiré par l’excitation, le danger et l’argent facile du
trafic de drogues à la frontière americano-mexicaine. Celui-ci
va découvrir qu’une décision trop vite prise peut le faire plon-
ger dans une spirale infernale.
22.50Jour de rugby
présenté par Isabelle Ithurburu
Rendez-vous chaque samedi avec Isabelle Ithurburu pour
revivre en images l’ensemble des rencontres de Top 14 de la
journée.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.20
13h Grand
format
14.20
Croqueuse d’hommes (1/2)
16.05
Croqueuse
d’hommes (2/2)
17.55
Cousu main
19.45
Le 19.45
20.10
Scènes de ménages
20.50NCIS : Los Angeles
Avec : Chris O’Donnell, Daniela
Ruah Hetty.
2 épisodes
22.40NCIS : Los Angeles
de Tony Wharmby Avec : Chris
O’Donnell, Daniela Ruah.
3 épisodes
France 5
13.00
C à vous le meilleur
14.15
Jours de fête chez les Zemi
15.10
Hélène et les animaux
16.10
La légende du Nil
17.05
Planète insolite
18.00
La France du bout du monde
19.00
Superstructures : les îles-monde
19.55
Entrée libre
20.35Échappees belles
de Jean-Yves Cauchard.
22.10Les routes de l’impossible
Trombes d’eau, villages
inondés, population noyée sous une pluie torrentielle, égouts
qui débordent.
La Vie du Rail –
17 septembre 2014
Télévision
Cinéma
Théâtre
Radio
Internet
Musique
Super Express 109 (1975)
Junya Sato
Le Hikari 109, un Shinkansen qui effectue
la liaison entre Tokyo et Hakata, a été piégé
par deux maîtres-chanteurs qui affirment
avoir placé une bombe sur un bogie qui
explosera si le train descend en dessous de
80km/h. À son bord, 1500 passagers sont
otages de ce chantage, les malfaiteurs ré-
clamant 5millions de dollars pour les épar-
gner. Un scénario efficace que nous re-
trouverons plus tard dans
Speed
, un
blockbuster avec Keanu Reeves, où la si-
tuation est identique sauf que la charge ex-
plosive voyage ce coup dans un bus longue
distance. La version française a été rac-
courcie, la version initiale dure plus de
2heures30.
The Burning Train (1980)
Ravi Chopra
Ce classique des films d’action de Bolly-
wood des années quatre-vingt jouit d’un
impressionnant casting, affichant les plus
grands noms des studios de Bombay de
cette époque faste du cinéma indien.
Dans le plus
pur style
«Massala»
(du nom de
ce mélange
d’épices
qu’on asso-
cie à cette
modernité
indienne
qui multiplie les inspirations différentes),
ce film catastrophe reprend tous les pon-
cifs du genre en y associant la folie des In-
dian Railways et de son réseau géant.
Comme dans tous les bons films de Bolly-
wood, l’ensemble est saupoudré de ro-
mance, d’héroïsme et de bons sentiments et
surtout de beaucoup de musique et de
danses chorégraphiées.
Loco 33 (2002)
Diego Arsuaga
En Uruguay,
une locomo-
tive à vapeur
mythique, la
loco 33, est
sur le point
d’être vendue
à un puissant
studio holly-
woodien qui
en a besoin
pour un film.
Mais trois amis retraités, membres de l’as-
sociation «Les amis du rail» ne l’enten-
dent pas ainsi. Accompagnés d’un jeune
garçon, ils s’emparent de la machine et en-
treprennent un voyage sur le réseau désaf-
fecté à travers l’Uruguay. Poursuivis par la
police, ils sont aidés dans leur mission par
un village isolé qui dépérit depuis la fer-
meture de sa ligne de chemin de fer…
Entre le western et le road trip, le film os-
cille entre les genres et se révèle un véri-
table manifeste altermondialiste.
sur laviedurail.com/tv
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.45
Météo
12.50
Du côté
de chez vous
13.00
Le journal
13.30
Reportages
14.45
Person of interest
15.30
Person of interest
16.20
Les experts
: Manhattan
17.10
Les experts : Manhattan
18.00
Sept à huit
19.50
Toi toi mon toit
20.00
Le journal
20.45
Météo
20.55Rtt
de Frederic Berthe Avec : Kad Merad, Mélanie
Doutey Persuadé qu’elle ne sait pas ce qu’elle fait, Arthur s’in-
vite à Miami au mariage de Florence, qui vient de le larguer. Il
croise la route d’Emilie, en partance pour Miami elle aussi, et
qui cache le tableau qu’elle vient de voler dans son sac…
22.45Esprits criminels
de Felix Enriquez Alcala Avec :
Shemar Moore, Thomas Gibson. Un schizophrène paranoïaque
prend Elle en otage ainsi que plusieurs passagers.
3 épisodes
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Maison à vendre
15.00
D&CO, une semaine pour tout changer
17.15
66 minutes
18.40
66 minutes : grand format
19.40
Météo
19.45
19.45
20.10
E=M6
20.40
Sport 6
20.50Capital
présenté par François-Xavier Ménage C’est un avan-
tage dont on n’a pas toujours conscience en cette époque de crise.
23.00Enquête exclusive
présenté par Bernard De la
Villardière.
Télé-dimanche
21 septembre
France 2
12.00
Cérémonie du souvenir
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le dimanche
14.05
Météo, point route
14.15
Vivement
dimanche
16.25
Grandeurs nature
17.30
Stade 2
18.50
Vivement dimanche prochain
19.55
Météo
20.00
Journal de
20.30
20h30, le dimanche
20.40
D’art d’art, météo
20.45Les infiltrés
de Martin Scorsese Avec : Leonardo
DiCaprio, Matt Damon. À Boston, alors qu’une lutte sans merci
oppose la police à la pègre irlandaise, chaque camp est par-
venu à infiltrer une taupe chez l’ennemi. Traquenards et contre-
offensives s’enchaînent…
23.20Un jour, un destin
présenté par Laurent Delahousse.
France 3
12.50
30 millions d’amis
13.50
Jour de brocante
15.00
course sur France 3
15.20
Inspecteur Barnaby
17.00
Du côté
de chez Dave
17.55
Questions pour un super champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45Les enquêtes de Murdoch
de Laurie Lynd. Avec :
Yannick Bisson, Helene Joy C’est le voyage inaugural du bateau
de l’armateur Clarence McFarlane : de nombreuses personnali-
tés de la ville sont à bord ainsi que sa femme Elisabeth et sa
fille Amy.
2 épisodes
22.10Les enquêtes de Murdoch
de Laurie Lynd. Avec :
Yannick Bisson, Helene Joy Bristol, en Angleterre. L’inspecteur
Murdoch est poursuivi par deux hommes qui le blessent par
balle.
2 épisodes
Canal +
12.00
Rencontres de cinéma (C)
12.25
Zapping de la semaine
(C)
12.45
Le JT (C)
13.05
La grille (C)
13.50
Automobile :
Formule 1
14.00
Automobile : Formule 1
16.05
Les nouveaux
explorateurs
17.05
Vice versa
17.10
Vice versa
17.15
Spécial investigation
18.10
Formula One (C)
19.10
Canal
football club – 1
partie (C)
19.40
Canal football club – 2
par-
tie (C)
20.55
Football : Ligue 1 (C)
21.00Football : PSG / Lyon
journée.
Commenté en alternance par Grégoire Margotton et Christophe
Dugarry, ou par Stéphane Guy et Eric Carrière.
23.15L’équipe du dimanche
présenté par Messaoud
Benterki L’ÉQUIPE DU DIMANCHE est désormais le terrain de
Messaoud Benterki.
France 5
14.35
Thaïlande côté plages
15.30
Vues d’en haut
16.00
grande aventure des petits zoos
17.00
14-18 la grande guerre
en couleur
18.00
C politique
19.00
On n’est pas que des
cobayes !
20.00
In vivo, l’intégrale
20.25
Avis de sorties
20.40Fais-moi une place
de Christophe Pinguet
Alessandra Sublet reçoit, quelque part dans le monde, une invi-
tation à voyager… !
22.0514-18 la grande guerre en couleur
La Vie du Rail –
17 septembre 2014
À
Paris, la gare de Lyon ac-
cueillera le public dès le ven-
dredi afin de lui dévoiler ses
plus beaux trésors par le biais
de plusieurs visites guidées (ré-
servation obligatoire). La tour
de l’Horloge qui, grâce à ses 67
mètres de hauteur, offre une
vue imprenable sur la capitale,
abritera une exposition de pho-
tos installée sur trois niveaux,
retraçant l’histoire de la gare:
l’époque de la vapeur, l’électri-
fication et les années 1950 à
1980, la gare actuelle. On
pourra se faire expliquer les ca-
ractéristiques de la façade
(1899) ornée de statues et de
blasons et celles de la galerie des
Fresques, longue de près de
100m et où sont représentées
les principales destinations des-
servies au départ de la gare. Le
buffet de la gare, Le Train Bleu
(ainsi nommé depuis 1963 en
référence aux trains de nuit Pa-
ris – Nice – Vintimille, baptisés
du même nom) ouvrira de
nouveau ses portes après deux
mois de fermeture cet été pour
rénovation. Il proposera égale-
ment un dîner spécial Années
De la Normandie à la Lorraine en passant par Paris, voici une sélection
d’expositions et d’animations ferroviaires proposées le week-end prochain
à l’occasion des Journées du patrimoine.
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Un voyage dans le passé en gare
de Lyon à Paris
Une fois encore, elle impressionnera les visiteurs de la gare de Lyon à Paris par son gabarit et son panache de fumée… La 231 K 8, dernière repré-
sentante des Pacic PLM en service en France, a été construite en 1912 pour le réseau PLM (Paris-Lyon-Méditerranée). Elle pèse 176 tonnes et
consomme 12 kilos de charbon au kilomètre!
Spécial Journées du patrimoine.
Dans les coulisses des trains d’antan
La Vie du Rail –
17 septembre 2014
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
L
es bénévoles de l’
Association
pour le musée des Transports
urbains interurbains et ruraux
(Amtuir) sont sur le pied de
guerre pour ces Journées du
patrimoine. Le musée situé à
Chelles (Seine-et-Marne), qui
est habituellement fermé au
public, ouvrira exceptionnelle-
ment ses portes comme il le fait
depuis plusieurs années pour
la Nuit des musées. Sur place,
soixante-dix véhicules anciens
retracent l’histoire des trans-
ports. Parmi eux, un splendide
omnibus hippomobile datant
de 1889 et qui assurait dans
Paris la liaison Wagram – Bas-
tille,
«l’une des pépites de nos
collections»
, souligne Bernard
Villedieu, vice-président de
l’Amtuir, des autobus, des trol-
leybus, des tramways et une
motrice de métro Sprague
Thomson. Pour se rendre sur
les lieux, des navettes pas
comme les autres – des auto-
bus parisiens anciens à plate-
forme – circuleront toutes les
15 minutes entre la mairie de
Chelles et le site. Cerise sur le
gâteau, on pourra circuler à
bord de l’omnibus à chevaux
(sur réservation préalable). En-
fin, en clôture de ces journées,
une parade de véhicules an-
ciens aura lieu dans la ville le
dimanche à 17h.
Les 20 et 21.
Contact: Amtuir,
0160204550.
E-mail: amtuir@amtuir.org
Page FaceBook: musée
des Transports urbains.
Réservations pour l’omnibus
à chevaux: office de tourisme
de Chelles au 0164212799.
Anne JEANTET-LECLERC
De l’omnibus hippomobile au tramway à Chelles
Photos Amtuir
Dans le Cotentin, le train de la Côte des Isles
«J’irai revoir ma Normandie…»
Dans la Manche, le
Train touristique du
Cotentin
, qui circule sur la ligne de la Côte des Isles, de Carteret à Port-
bail, accueillera lui aussi le public les 20 et 21septembre.
«C’est l’oc-
casion rêvée pour découvrir le patrimoine ferroviaire et architectural de
cette partie du littoral normand»
, explique Hervé Jouxtel, qui fera les
commentaires au micro. Avis aux gourmands: un goûter normand sera
proposé à ces voyageurs d’un jour. Et en prime, le dimanche21, les
organisateurs proposent une visite de la chapelle Saint-Louis, une an-
cienne chapelle seigneuriale datant du XIV
siècle.
Les 20 et 21. Départ du train pour Portbail: 15h. Retour vers Carteret:
17h45. Tarif spécial JEP: 5
. Réservation vivement conseillée.
Tél.: 0233049058, 0630351571.
Un moyen inédit de
découvrir le patrimoine
normand.
Omnibus à chevaux, tramways, autobus, trolleybus… Les véhicules anciens attendent le public à Chelles.
Train touristique du Cotentin
La Vie du Rail –
17 septembre 2014
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Pour emprunter ces livres: BCPC, 140, rue de Bercy,
75012 Paris. Tél.: 0143455419.
La sélection de la Bibliothèque centrale
de prêt par correspondance du CCE
LE COUP DE CŒUR
Le Facteur Phi
De Franck Manuel (Anacharsis)
. ROMAN. Quoi de mieux
qu’une tournée de facteur pour faire la connaissance des
habitants d’un village? Ce premier roman nous entraîne de
surprise en surprise, croisant la route d’un astronaute en
partance pour Mars, d’un artiste adepte de la tomate
hallucinogène, d’une vieille dame souffrant de la solitude…
ET AUSSI…
HOMMEQUIAVAITSOIF
ROMAN. 1946, après la guerre du Pacifique. Dans le train
qui l’emmène vers sa fiancée, sa seule lueur d’espoir, Hisao
s’aperçoit qu’il a oublié le cadeau qu’il lui destine.
Hubert Mingarelli (Stock)
ÉNIA
ROMAN. L’histoire de deux copines qui habitent dans la cité
des Proverbes. Xénia, femme de ménage, qui vient de se faire
plaquer par le père de son bébé, et Blandine, mère célibataire,
qui enchaîne boulot après boulot.
Gérard Mordillat (Calmann-
Lévy)
ONVERSATIONS
ROMAN. Magda, la narratrice, vient de mourir et se souvient
de l’amitié
a priori
indéfectible qui l’unissait à Prune, son amie.
Jusqu’à ce que la Seconde Guerre mondiale fracasse tout…
Anna Lisbeth Marek (Phébus)
POLOGIEDUSLOW
ESSAI. Ne vous fiez pas à ce titre: ce livre réunit en fait
109 fragments d’une vie: souvenirs, réflexions et digressions
auxquels l’auteur, touche-à-tout (musicien, dessinateur…),
nous convie.
Fabio Viscogliosi (Stock)
ISTROTSDETOUJOURS
HISTOIRES
AMBIANCESETTRADITIONS
RECETTES
BEAUX LIVRES. Cet ouvrage alterne les recettes
traditionnelles de bistrot et l’histoire de ces petits
établissements depuis leur origine, à la fin du XIX
e
siècle:
les Grands Boulevards, Montmartre, Saint-Germain-des-Prés,
les bouchons lyonnais.
(Gründ)
Pour consulter le site Internet entièrement rénové
de la BCPC: www.bcpc-ccecheminots.com
Partez en randonnée
avec l’ATC
Les sections parisiennes
de l’Association touristique
des cheminots vous donnent
rendez-vous en gare pour partir
en balade dans les environs
de Paris et au-delà.
dans l’Aisne:
randonnée
en boucle autour de Château-
Thierry, pique-nique chez mémé
Jeanne, le 24 septembre (18 km).
Participation: 12
. Départ
de Paris-Est: 7h36.
Nombre de places limité,
s’inscrire avant le 18 septembre
auprès d’Éric Boulin
au 0682486199.
Rens.: 0146275952.
dans l’Aisne:
autour de
Soissons, le 27septembre
(22km). Départ de Paris-Nord
(Grandes Lignes, direction Laon):
Rens.: 0668508501.
en Seine-et-Marne:
en forêt de
Fontainebleau, le 28septembre
(20km). Départ de Paris-Lyon
(gare surface, direction
Montargis): 9h19.
Rens.: 0681865216.
Contacts:
ATC Paris-Sud:
0143074242. ATC Paris-Nord:
0155311027. ATC Paris-Est-Ouest:
0158205529, 0146075665.
Les anciens
de Paris-Masséna
Le repas annuel des anciens de
l’atelier Paris-Masséna aura lieu
le 16octobre. Les participants ont
rendez-vous à 12h au restaurant
d’entreprise de Masséna, Paris
XIII
. Réservations auprès d’Yvon
Peyrouty, 18, rue Henri-Gilbert,
94480 Ablon-sur-Seine (28
personne, à régler par chèque
libellé à l’ordre de: CE SNCF
Paris Rive Gauche).
À
découvrir alors que l’on cé-
lèbre le centenaire de 14-18,
deux ouvrages qui traitent du
rôle des chemins de fer belges
pendant le conflit. Le premier,
Destination le front
(Éditions Ra-
cine, en partenariat avec la
SNCB), retrace l’histoire du rail
en Belgique depuis l’apparition
des chemins de fer au XIX
siècle jusqu’à la Première Guerre
mondiale, épisode dramatique
pour ce pays «tampon» entre
la France et l’Allemagne.
Le second ouvrage,
Le Rôle des
cheminots dans la bataille de
Liège
, de Louis Maraite, raconte
un pan méconnu du conflit
mondial, à savoir la détermina-
tion des cheminots belges à ra-
lentir la progression de l’armée
allemande vers Liège dès le dé-
but de la guerre: tunnels dyna-
mités, sabotage de locomotives
et de voies ferrées, collisions de
locomotives dans les tunnels
pour empêcher l’arrivée des ca-
nons allemands à Liège (dont la
terrible Grosse Bertha, que les
Allemands devront finalement
décharger à Herbesthal, en Al-
lemagne), transfert des trains
vers la France pour éviter qu’ils
ne profitent à l’ennemi. Au total,
1928 locomotives, 1358 voi-
tures et 10280 wagons ont ainsi
pu être évacués en France.
A. J.-L.
Téléchargeable gratuitement sur
le site: http://www.jememouille-
pourliege.be/un-livre-gratuit-a-
telecharger/
FGRCF. La rentrée dans le Lunévillois
La section du Lunévillois de la Fédération générale des retraités
des chemins de fer (FGRCF) organise des réunions d’information:
le 7 octobre à 10h30, salle des fêtes de Damelevières (avec apéritif
et repas dansant, 28
/pers., s’inscrire avant le 3 octobre auprès
de la section, 8, rue de l’Étang, 54360 Damelevières).
le 24octobre à 14h, mairie de Mont-sur-Meurthe, et le 6 novembre à 14h,
salle polyvalente de Dombasle-sur-Meurthe (réunions suivies du verre de
l’amitié).
4 décembre à 10h30, Salon des Halles de Lunéville (avec apéritif et repas).
Yvette Trébuchet
Contact: 0383750040. E-mail: sectionfgrcf@fgrcf-lunevillois.fr
À lire.
Les trains de 14-18
Du piano en gare de Bordeaux-Saint-Jean
I
nterpellé par quelques notes
de musique flottant dans le hall
de la gare Saint-Jean à Bor-
deaux, le visiteur, le quidam
aux pas perdus, le passager en
transit ou celui de l’heure de
pointe est attiré par une source
musicale inattendue.
C’est que là aussi, comme dans
d’autres grandes gares fran-
çaises (Paris, Lille-Europe,
Strasbourg, Toulouse, Angers,
Troyes…), la SNCF met à dis-
position des voyageurs un
piano droit, installé sur un tapis
où il est inscrit: «À vous de
jouer». Chacun, jeune ou
moins jeune, peut interpréter
à sa guise les morceaux de son
choix. Et le public de la gare
est séduit par une flûte en-
chantée, une marche turque,
du jazz New Orleans ou un re-
frain qui évoque les prome-
nades
«au bord de l’eau»
Bernard CHUBILLEAU
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
La Vie du Rail –
17 septembre 2014
est la rentrée et il est temps
pour les Toulousains de s’ins-
crire à l’École de musique de
Association artistique des che-
minots de Toulouse
(AACT).
Elle est ouverte aux enfants et
aux adultes, cheminots ou non
cheminots, qui souhaitent
suivre un enseignement musi-
cal afin de perfectionner leur
pratique musicale en amateur.
L’École, véritable pépinière de
l’orchestre L’Harmonie de Ga-
ronne, a un
credo
: la musique
doit être accessible à tous,
jeunes ou moins jeunes, cha-
cun devant pouvoir laisser s’ex-
primer son côté artistique avec
l’instrument qu’il aime.
La formation musicale va du
premier à la fin de troisième
cycle. Le choix des instruments
est vaste: piano, guitare, vio-
lon, trompette, batterie, per-
cussions, saxophone, clarinette
et flûte traversière.
C’est également la rentrée pour
les membres de l’
Harmonie de
la Garonne
. Les répétitions ont
déjà commencé puisque le
18octobre prochain, un
concert est prévu à Orléans. Il
faudra aussi être prêts pour
celui de la Sainte-Cécile, le
22novembre. Les mélomanes
toulousains l’attendent…
Contact:
Harmonie de
la Garonne, 0561240214.
E-mail:
ecoledemusiqueaact@gmail.com
Site Web: www.lagaronne.fr
Répétitionsà la Maison
des associations, 48-bis, rue
Louis-Plana, 31500 Toulouse.
AACT.
À Toulouse, la rentrée des musiciens
Gares & Connexions,
qui a pour objectif
de développer la culture en gare,
a mis un piano à disposition
des voyageurs dans
la gare Saint-Jean à Bordeaux.
Bernard CHUBILLEAU
La Vie du Rail –
17 septembre 2014
René Lachazette
est décédé le
17mai à l’âge de
79 ans. Il était
entré à la SNCF
au début des
cinquante, en gare de Nîmes-
Voyageurs, comme homme
d’équipe à l’essai. Il opte ensuite
pour la filière Matériel et est
muté au dépôt de la gare de
Nîmes puis, lors de la partition du
Matériel et de la Traction, il
rejoint les ateliers du Matériel de
Nîmes-Courbessac. Il a fait valoir
ses droits à la retraite, comme
ouvrier hautement qualifié en
1989. Ses obsèques religieuses
ont été célébrées en l’église
Saint-Luc, à Nîmes, suivies de
l’inhumation à l’ancien cimetière
de la commune de Caissargues.
Michel Brouillet
André Méric
est décédé le
18mai à l’âge de
93 ans. À sa
sortie de l’École
Centrale de
Paris, il débute à
la SNCF en 1943. Sa carrière a
été composée de dix-neuf
affectations, de Valence à Port-
Vendres en passant par
Marvejols, Aix-en-Provence,
Marseille, Millau, Orange,
Avignon, Valence, Montpellier et
Clermont-Ferrand. Il a terminé
sa carrière dans cette dernière
résidence en 1983, avec le grade
d’ingénieur en chef. Il était un
sportif accompli, un homme de
culture et de passion. Ses
obsèques ont eu lieu en léglise de
Barjac.
Jean-Claude Gaboriau
est décédé le 6mai à l’âge de
77ans. Fils de cheminot, il entre
tout naturellement à la SNCF
comme apprenti à l’âge de 14 ans.
Des machines à vapeur aux
locomotives électriques, il n’a
cessé d’apprendre, et surtout de
transmettre son savoir à de
jeunes élèves. Après quarante
années d’activité, exercée à
Nantes et sur les rails de France,
il avait fait valoir ses droits à la
retraite.
Jean Delmas
est décédé le
7juin à l’âge de
80 ans. Il a
débuté sa
carrière à la
SNCF comme
élève en gare d’Espéraza en
1950. Devenu facteur mixte sur la
ligne Carcassonne – Quillan en
1953, il part effectuer son service
militaire en 1954. À son retour,
en 1956, il rejoint la gare des
Cabannes pour connaître ensuite
les résidences de Luzenac-
Quillan, Vindrac, Bagac, Ax-les-
Thermes, Auch et Coutras. C’est
dans ce dernier établissement
qu’il a fait valoir ses droits à la
retraite, en1988, avec le grade de
chef de gare de 1
classe. Ses
obsèques religieuses ont été
célébrées en l’église de
Campagne-sur-Aude.
Simonne Damour
est décédée le
16juin à l’âge de
91 ans.
Elle suit les
traces de son
père (qui était
cheminot sur le PO) et de sa
sœur, et entre à la SNCF. Elle a
effectué sa carrière au Service
Général du 6
arrondissement
Voies et Bâtiments de Montluçon
puis en gare et a pris sa retraite
en 1977. Ses obsèques
religieuses ont eu lieu en l’église
Notre-Dame.
CARNET
ILS NOUS ONT QUITTÉS
La Vie du Rail adresse ses sincères condoléances aux familles et aux amis des agents disparus.
L’ATC de Metz en visite à Thiaucourt
À Thiaucourt le 28 juin,
ce fut une sortie axée
sur l’histoire pour
la section de Metz de
l’Association touristique
des cheminots.
Le groupe a visité
le cimetière américain, le cimetière allemand et le musée du Costume
militaire, créé par Joël Huret. Le guide a expliqué la bataille du saillant
de Saint-Mihiel, menée en septembre1918 avec le concours des soldats
américains. Le groupe a ensuite assisté au spectacle Des flammes
à la lumière, dans les carrières d’Haudainville.
Rens.:
www.atc-routesdumonde.com, rubrique: sections ATC
Contact musée Thiaucourt: 0387528418
FGRCF. Balade dans le Bugey Nord
C’est en covoiturage que
la section de Culoz-Bugey-
Sud de la Fédération
générale des retraités
des chemins de fer
(FGRCF) a visité le Bugey
Nord: l’autoroute des
Titans, le viaduc, les
Glacières et le lac de Sylans, qui fut le théâtre d’un spectaculaire accident
ferroviaire le 1
avril 1954 (après avoir déraillé, la 140L25 avait plongé
dans le lac, tandis que la rame s’était stabilisée sans faire la moindre
victime). Après avoir déjeuné à Nantua, le groupe a visité le Musée
international du peigne et de la plasturgie, puis flâné au bord du lac
Genin. Prochaine sortie prévue: Marseille et le Mucem, en septembre.
Rens.:
Pierre Fressoz, 0699079203.
Site Web: www.fgrcf-culoz.fr.gd, rubrique: activités.
Les anciens du Sernam visitent le Roussillon
et la Catalogne
Pour sa sortie
annuelle en
juin, l’Amicale
des dirigeants
du Sernam
(ADS) avait
choisi
le Roussillon
et la Catalogne,
guidés par
un parfait
connaisseur,
le Catalan
Jo Moret. Le groupe comptait deux nouveaux participants, Lionel Simon,
accompagné de son épouse, et Jean-Louis Jolard. Ils ont visité Banyuls,
la Côte vermeille, Collioure, Cucugnan, Tautavel, la vallée d’Agly, dotée
du seul château cathare catalan (Quéribus) et enfin, Gérone en Espagne.
Contact:
André Jourdheuil, 0609843742.
PARIS-NORD
Pascal Sénéchal
Pascal Sénéchal a
conduit son dernier
train le 31 mai.
Il est entré à la SNCF
comme agent de train
voyageurs à l’Établisse-
ment Commercial Trains
de Paris-Nord en 1982.
Huit années plus tard, il
entre en formation de
conducteur au dépôt de
Petit Thérain (Creil),
avec comme engins mo-
teurs de base les 16500
et 68000.
Nommé élève conduc-
teur à Paris-Nord en
1991, il est affecté à la
banlieue jusqu’en 2004.
Après la formation aux
Rapides Express et TGV,
il est autorisé Grandes
Lignes en 2005.
Yves PRATURLON
PARIS-NORD
Benoit Déjoué
Fini les contrôles pour
Benoit Déjoué qui a mis
un terme à sa carrière le
21 juin.
Entré à la SNCF en
1978, il a connu la ban-
lieue, jusqu’en 1982,
avant d’être nommé
contrôleur de route sta-
giaire. Il travaille en bri-
gade en période creuse
et en réserve Grandes
Lignes en période de
pointe et vacances d’été.
À l’arrivée des TGV, il est
nommé chef de bord et
assure cette fonction
comme agent de réserve
sur les TGV Nord et in-
ternationaux. De 1996
jusqu’à la fin de sa car-
rière, il a œuvré sur les
Thalys et il est parti à la
retraite avec le grade de
chef de bord moniteur
principal.
Y. P.
NANCY
Annie Bourlier
Le 5 juillet, le TER
835112 en provenance
de Lunéville a marqué
la fin de carrière d’An-
nie Bourlier, agent de
l’Établissement Com-
mercial Trains.
Après avoir été ven-
deuse dans une bou-
tique de Nancy, elle dé-
bute sa carrière à la
SNCF en 1983, comme
attachée groupe 7.
Après l’examen de
contrôleur elle est nom-
mée chef de bord en
1991 puis chef de bord
principal.
Affectée d’abord sur les
trains régionaux puis
sur les Corails, Interci-
tés et Trains Euraffaires,
elle effectuera à partir de
2007 de très nombreux
allers-retours Nancy –
Paris sur la LGV Est Eu-
ropéenne.
Elle a fait valoir ses
droits à la retraite avec
le grade de chef de bord
moniteur.
Yvette TRÉBUCHET
Le 26 juin, Nicolas Tellier, directeur d’établissement, a procédé à une
remise de médailles d’honneur du chemin de fer.
Ont reçu la médaille d’argent:
Thierry Bonneaud, Franck Lejeune,
Philippe Leroy.
Ont reçu la médaille de vermeil:
Patrick Bertram, Wahid Bichari, Chris-
tian Bonello, Bruno Bourgeois, Michel Boussarie, Yves Flamment,
Thierry Gillet, Jacky Hivanhoe, Joêl Houriez, Didier Huyot, Jean-Phi-
lippe Joyeux, Henri Le Joly, Sylvain Lepers, Dominique Leroux, Lau-
rent Manzoni, Éric Merckling, Luc Morelli, Pascal Parmentier, Casimir
Pierrot, Jean-Paul Robert, Michel Rosello, Patrick Vienne, Serge Wro-
bleski.
Ont reçu la médaille d’or:
Étienne Alarcon, Édouard Cervenka, Phi-
lippe Duval, Gérard Kogel, Arthur Lepingle.
Y. P.
La Vie du Rail
– 17 septembre 2014
Carnet,
départs en retraite, médailles, citations
Pour la rubrique Carnet: 0149701245. jose.delattre@laviedurail.com
Pascal Sénéchal.
Annie Bourlier.
Benoit Déjoué.
Les cheminots à l’honneur.
PARIS-NORD
(Technicentre)