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Description

LGV Sud-Est
À Cluny, des moutons
entretiennent les talus
Internet
Quand La Famille
du cheminot traque
les pièges pour ados
La boutique de
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page 49
Images de trains tome XXIV
Atmosphères
ferroviaires
La France des Trente Glorieuses
Photos François Fontaine
En vente par correspondance à:
La Vie du Rail
BP 30657 – 59061 ROUBAIX CEDEX 1
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C’est le tome XXIV : la prestigieuse collection « Images de trains »
s’enrichit d’un nouvel album de photographies ferroviaires
consacré à l’œuvre de François Fontaine. Passionné par le monde
ferroviaire, cet excellent photographe sillonna la France en train
et à vélo, en partant de la région parisienne et en prenant toutes
les lignes secondaires, pouvant aller jusqu’à Montpellier. Un rituel
immuable chaque fin de semaine, de 1947 à 1968, qui lui permit
d’illustrer la vie ferroviaire mais aussi quotidienne d’une époque où
le chemin de fer rassemblait famille et amis sur les quais des gares.
Photographe talentueux et précurseur, François Fontaine ne se
contenta pas de capter des instantanés de qualité du matériel
ferroviaire, mais offrit en noir et blanc et en couleurs une vision
humaine et personnelle de la vie de ces hommes et femmes
rassemblés sur les quais, des prises de vue exceptionnelles
réalisées le temps d’un court arrêt d’une ou deux minutes.
Format : 240 mm x 320 mm. 160 pages.
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La Vie du Rail
– 18 juin 2014

hausse de 47% selon la Fnaut

La Vie du Rail
– 18 juin 2014
La convention des Trains d’équilibre du territoire a été signée
le 13décembre 2010. On comptait à l’époque 310 trains de
jour, 30 trains de nuit et 100000 voyageurs par jour.
Cette liste établie par la Fnaut n’est pas exhaustive et, selon
la fédération, se limite aux modifications les plus structu-
rantes. En particulier, ne sont pas pris en compte des Inter-
cités remplacés par des TGV sur certains axes.
Légende: AR =Aller-Retour;
POLT =Paris – Orléans – Limoges – Toulouse.
10 décembre 2006
[Dégradation]
Train de jour Paris – Rodez limité à Brive, corres-
pondance TER.
[Suppression]
Abandon des voitures-lits dans tous les trains
de nuit.
[Suppression]
Un AR Strasbourg – Lyon du lundi au jeudi.
9 décembre 2007
[Suppression]
Le Cévenol et l’Aubrac ne sont plus directs:
correspondances à Clermont-Ferrand pour Nîmes et Béziers.
Dégradation]
Augmentation des durées de correspondances
entre les Paris – Nevers et les Paris – Nevers – Clermont-Ferrand.
[Réduction]
POLT =Paris – Limoges: de 14 à 12 AR; Paris –
Brive: de 9 à 8 AR; Paris – Souillac, Gourdon, Caussade, Mon-
tauban: de 3 à 2 AR.
[Suppression]
Trains d’été Paris – Limoges – Cerbère de jour;
Paris – Royan/Hendaye de nuit.
[Suppression]
Trains d’hiver Reims, Metz, Strasbourg,
Toulouse – Bourg-Saint-Maurice.
14 décembre 2008
[Suppression]
Trains de nuit d’hiver, dits «de neige» sur
les liaisons:
• Brest/Quimper – Briançon/Saint-Gervais;
• Quimper – Nantes – Latour-de-Carol/Tarbes;
• Lille – Bourg-Saint-Maurice;
• Lille – Briançon.
13 décembre 2009
[Suppression]
Nantes – Nice de nuit en semaine l’été.
[Dégradation]
Réductions pour cause de travaux des liaisons
Bordeaux – Limoges – Montluçon – Lyon.
[Dégradation]
Paris – Amiens: perte de 6 AR en «heures creuses».
[Dégradation]
Train d’été Paris – Angoulême – Royan limité au
week-end.
12 décembre 2010
[Suppression]
Nantes – Lyon de nuit (Rhône – Océan).
[Suppression]
Nantes – Bordeaux – Nice de nuit.
[Suppression]
Paris – Modane/Évian train «de neige» de nuit.
[Dégradation]
Paris – Vintimille de nuit (train bleu) limité à Nice.
11 décembre 2011
[Dégradation]
Paris – Maubeuge: de 7 AR à 5 AR.
[Suppression]
Navettes Les Aubrais – Orléans.
[Dégradation]
POLT =Limoges: de 12 à 11 AR.
[Dégradation]
Paris – Belfort: suite à la mise en service du TGV
Rhin-Rhône, maintien expérimental de 6 AR Vesoul, dont 5 Belfort.
Suppression des 4 prolongements à Mulhouse.
[Dégradation]
Paris – Irun/Tarbes de nuit (la Palombe bleue) dé-
tourné par Toulouse. Supprimé en semaine hors des vacances
scolaires (circule 230 jours par an).
[Suppression]
AR hebdomadaire Hendaye – Genève.
[Dégradation]
Dérégularisation de l’Intercités de Nuit Bordeaux –
Nice (limitation aux week-ends).
9 décembre 2012
[Suppression]
1 AR Paris – Limoges (45 semaines sur 52) pour
cause de travaux.
[Suppression]
Limitation à Limoges du Bordeaux – Lyon pour
cause de travaux entre Montluçon et Gannat.
8 décembre 2013
[Dégradation]
Bordeaux – Nice: limitation à Marseille de 1 AR
sur 2.
[Suppression]
Intercités de nuit Bordeaux – Nice.
[Suppression]
Paris – Dieppe direct de week-end.
[Suppression]
Paris – Royan de plein été.
[Suppression]
Non rétablissement du Bordeaux – Lyon.
Limité à Limoges malgré la fin des travaux.
[Dégradation]
Paris – Troyes: de 14 à 13 AR; Paris – Belfort:
de 5 à 4 AR.
PROJECTEUR
Chronologie des réductions de services Intercités
de
« l’inexistence d’une feuille de
route visant au renouvellement
de la totalité du parc»
Et, selon elle, la situation ac-
tuelle est à l’opposé des objec-
tifs voulus par l’État, qui n’a
pas vraiment assumé son rôle
d’AO fixé par la convention.
Elle regrette encore que la
SNCF
« se fixe un nouvel objec-
tif de contraction, celui des des-
sertes TGV »
sur le réseau clas-
sique,
« bafouant pour des
questions de dérives des coûts
d’exploitation le modèle écono-
mique initial de dessertes et
d’aménagement du territoire du
TGV»
La Fnaut demande que l’on
sorte de cette
« logique négative
de régression qui s’attaque aux
conséquences par la suppression
des services déficitaires, à une lo-
gique positive de réduction des
coûts d’exploitation par une pro-
ductivité de croissance »
. Elle
demande donc une nouvelle
fois
« l’expérimentation au plus
tôt de l’ouverture à la concur-
rence des TET sous la forme de
délégation de services publics»
F. D.
La Vie du Rail
– 18 juin 2014

employés par l’Epic de tête. Il y
aura deux, voire trois employeurs
différents »
La plateforme proposée par les
trois syndicats réclame, elle, no-
tamment
« un seul conseil d’ad-
ministration, un comité central
d’entreprise unique, une seule
DRH. Et une structure de défai-
sance de la dette »
logée jusqu’ici
à RFF. Le tout reposant sur un
« décret socle suffisamment com-
plet et précis »
. Que les deux
syndicats souhaitent voir pré-
paré
« sans précipitation »
Et, au lieu de ce qu’ils quali-
fient de
« réunification de fa-
çade »
, ils réclament
« une vé-
ritable entreprise intégrée
permettant de garantir le bon
fonctionnement du service pu-
blic »
. Et non le
« grand groupe
international de la mobilité taillé
pour faire du business à travers
le monde »
, auquel ils soupçon-
nent la SNCF de donner la
priorité.
C’est pourtant sur des amen-
dements au texte en l’état, et
notamment ceux qu’elle sou-
haitait voir adoptés concernant
le volet social de la réforme,
que comptait bien l’UNSA. Et
pour sa part, le syndicat réfor-
miste (23% de représentativité
parmi les cheminots) estimait
suffisamment satisfaisantes,
pour ne pas se joindre d’em-
blée au mouvement, les assu-
rances écrites données par la
direction de la SNCF.
« Le pro-
jet de loi peut-être amélioré, enri-
chi sur un certain nombre de
points pour conforter l’unité so-
ciale du groupe »
, avait tenu à
assurer le DRH de l’entreprise,
François Nogué dès le 5juin
jugeant cette grève reconduc-
tible
« précipitée »
Le syndicat, qui disait sa
crainte
« si le projet de loi est
abrogé,
[de voir]
la Cour de jus-
tice européenne imposer très vite
un éclatement incontrôlable de la
voulait
« laisser toute
sa place à la négociation »
, se-
lon les propos tenus par Roger
Dillenseger, son secrétaire gé-
néral adjoint. Elle considérait
comme satisfaisants
«les enga-
gements écrits»
qu’elle avait ob-
tenus de la direction notam-
ment en matière d’unité sociale
du groupe, d’embauche au sta-
tut et d’unicité des contrats de
travail dans les trois Epic.
L’UNSA n’en maintenait pas
moins la menace d’une grève
« pour peser sur l’examen des dé-
putés »
. Une grève à compter
du 17juin.
« Nous tirerons la
conclusion le soir du 12juin »
assurait Roger Dillenseger. Au-
trement dit, au sortir de ce fa-
meux entretien clé avec Frédé-
ric Cuvillier.
Si elles n’avaient pas réussi à
franchir la barre des 10% de
suffrages aux élections profes-
sionnelles, First et FO n’en
avaient pas moins rejoint les
rangs de la manifestation na-
tionale du 22mai qui avait
conduit, de source syndicale,
quelque 22000 cheminots
dans les rues de Paris. Les deux
petites organisations emboî-
taient ensuite le pas à la CGT
et SUD-Rail pour appeler aussi
les cheminots à
« se mobiliser
massivement dans la durée »
contre une refonte du système
dont ils seraient, assurent-ils,
« les premières victimes »
Quant à la CFDT (15%) en
nette opposition avec les te-
nants de la grève, pour elle
«l’enjeu est crucial»
. Elle dé-
fendait l’urgence de la réunifi-
cation SNCF/RFF tout en réaf-
firmant
«sa détermination à ce
que le futur cadre social soit de
haut niveau»
. Fidèle à sa posi-
tion en retrait de la protesta-
tion, elle devait à son tour et à
sa demande être reçue elle aussi
par Frédéric Cuvillier. Ce
même 12juin. Deux heures
plus tard.
Le ministre lui avait réaffirmé
le 10juin au
Figaro
défendre
«un modèle 100% public, uni et
eurocompatible»
. Du côté de la
CGT, on confiait compter,
pour ce mouvement de grève
reconductible, sur la mobilisa-
tion au départ d’une moyenne
de 70% des cheminots, no-
tamment parmi les conduc-
teurs, contrôleurs et agents cir-
culation de l’Infra. Tout en
rappelant qu’il leur appartenait
de décider eux-mêmes, au sein
des assemblées générales orga-
nisées chaque matin dans les
établissements, de la suite ou
non à donner au mouvement.
Chantal BLANDIN
© SNCF Transilien Sylvain Cambon
Prudents les sportifs
C’est
«en raison d’un mouvement social reconductible à compter du
10juin »,
comme on dit aux voyageurs selon la rhétorique consa-
crée, que le bureau de l’Union sportive des cheminots de France a
préféré reporter son assemblée générale prévue pour le 14.
« Il
nous est apparu nécessaire de ne pas maintenir l’assemblée géné-
rale compte tenu des difficultés que pourraient rencontrer les per-
sonnes pour se rendre à notre assemblée »,
écrivait son président,
Dominique Paget le 5juin dernier à ses invités concluant, comme
dans les communiqués
« nous vous communiquerons dès que pos-
sible la nouvelle date ».

La Vie du Rail
– 18 juin 2014
ACTUALITÉS
V
ous pourrez peut-être les
apercevoir au bord de la
voie du TGV. Près du poste
d’aiguillage de Cluny, dans la
traversée de la Bourgogne, ce
sont des moutons qui regar-
dent passer les trains. Depuis
début avril, un petit troupeau
d’une vingtaine de bêtes broute
allègrement la végétation enva-
hissante sur un talus de la LGV.
C’est notre confrère
Le Journal
de Saône-et-Loire
qui soulève le
lièvre, ou plutôt l’ovin, n’hési-
tant pas à parler de
«grande
première».
Une première sur la LGV Sud-
Est en tout cas. Puisque, rappe-
lons-le, l’expérience a déjà été
conduite dès 2012 en Bretagne
sur les pentes abruptes du via-
duc ferroviaire de Morlaix. Avec
des chèvres alpines.
Quoi qu’il en soit, si l’essai est
concluant, le champ de l’expé-
rience pourrait être étendu à
d’autres endroits difficiles d’ac-
cès pour les engins mécaniques
de débroussaillage. Conduite
entre deux ponts, dans un en-
droit où la voie passe en tran-
chée, elle se limite pour l’ins-
tant à une petite surface d’un
hectare que les herbivores de-
vront nettoyer en tournant
d’une partie de la parcelle à l’au-
tre d’ici à l’automne prochain.
Mais l’opération pourrait faire
des petits.
«C’est un nouveau mode de ges-
tion des talus ferroviaires que nous
expérimentons à Cluny, en terme
tout d’abord d’écologie et de dé-
veloppement durable ainsi que
pour son aspect financier»,
ex-
plique tout à fait sérieusement
à notre confrère de la presse ré-
gionale Georges-Étienne Du-
cert, surveillant de travaux à la
SNCF, qui assure l’entretien de
l’infrastructure pour le compte
de RFF.
Il précise toutefois qu’il faudra
deux ans
«pour tirer des ensei-
gnements valables en matière de
maîtrise de la végétation».
Les
brebis, ici des Solognotes – une
race rustique dotée d’un solide
appétit pour les rejets d’arbris-
seaux, ronces et autres orties –
sont censées en effet permettre,
à moindre coût, de tondre le
site tout en préservant la bio-
diversité du milieu. Recyclée
dans l’écopâturage, l’espèce me-
nacée de disparition pourrait
même trouver là un moyen de
sauver sa laine.
Ovins, caprins mais aussi bo-
vins, petits chevaux camarguais,
voire lamas… cette technique
de l’écopâturage – autrement
dit du pâturage tout court –
n’est en fait que la version mo-
derne d’une méthode aussi
vieille que l’ancestrale domesti-
cation des herbivores. Et qui a
perduré jusqu’à la mécanisation
à tout va. Sa pratique connaît
un renouveau en France et cette
méthode
«douce»,
non pol-
luante et silencieuse, est désor-
mais parfois utilisée en milieu
urbain pour l’entretien de parcs,
d’installations sportives et au-
tres espaces verts appétissants.
Son utilisation a même été ex-
périmentée par la Ville de Paris
dans la capitale
intra-muros
l’on a vu des brebis ruminer
leur dépaysement dans le XIX
arrondissement.
Mais revenons à nos moutons.
Berges de cours d’eau, zones
marécageuses, digues, carrières,
sous-bois… la société paysa-
giste Tarvel, qui réalise l’opéra-
tion d’entretien sur ce talus
bourguignon du TGV, déploie
déjà des animaux depuis quatre
ans sur d’autres écopâturages.
Tarvel, dont les treize agences
implantées surtout en Rhône-
Alpes effectuent l’entretien de
sites pour de nombreuses col-
lectivités publiques, assure
aussi pour la SNCF le
«gar-
diennage»
du petit cheptel de
la LGV, intervenant plusieurs
fois par semaine, dit-elle, pour
l’approvisionner en eau dont
les moutons ont un besoin
constant. Surveiller son état sa-
nitaire. Et bien sûr vérifier les
clôtures électriques qui le pro-
tègent de toute intrusion dan-
gereuse sur la voie.
Chantal BLANDIN
LGV Sud-Est.
À Cluny, la SNCF revient à
des moutons pour l’entretien des talus
L’écopâturage, non polluant, silencieux et économique pourrait connaître un développement certain
s’il fait ses preuves sur la maîtrise de la végétation.
© TARVEL
C’est une première sur la LGV Sud-Est, le débroussaillage des terrains difficiles d’accès
aux abords de la voie sera confié à… des moutons. Ce mode doux de gestion des talus ferroviaires
est expérimenté à Cluny par une société paysagiste spécialisée dans l’écopâturage.
La Vie du Rail
– 18 juin 2014

M
ercredi 11juin a été donné
le coup d’envoi officiel des tra-
vaux du Grand Paris. Le pro-
longement au nord de la ligne
14 jusqu’à Mairie de Saint-
Ouen sera la première réalisa-
tion labellisée Grand Paris Ex-
press. C’est un symbole de la
préséance de la RATP, exploi-
tant de la ligne de métro au-
tomatique, qui est à l’origine
de l’ensemble du projet. Le
lancement des travaux aura
lieu à la station Porte-de-
Clichy de la ligne 13, dans la
capitale intra-muros. Ceci ne
saurait déplaire à Anne Hi-
dalgo, qui avant même son in-
tronisation comme maire de
Paris, avait visité le chantier de
la Canopée aux Halles, dont
elle fait une future porte d’en-
trée du système de transport
du Grand Paris.
Le projet arrêté par Jean-Marc
Ayrault le 6mars dernier re-
pose sur un phasage qui ne dit
pas son nom. 2017: prolon-
gement au nord de Saint-La-
zare jusqu’à Mairie-de-Saint-
Ouen. 2023: prolongement
au nord de Mairie-de-Saint-
Ouen jusqu’à Carrefour-Pleyel
et, au sud, d’Olympiades
jusqu’à Villejuif-Institut-
Gustave-Roussy. 2027: pro-
longement au sud de Villejuif-
Institut-Gustave-Roussy
jusqu’à Orly. Au Nord, Patrick
Braouezec en tête (président
de Plaine Commune), on ré-
clame que les tunneliers ne
désarment pas et poursuivent
leur route jusqu’à Carrefour-
Pleyel tout de suite. Au Sud,
Christian Favier en tête (pré-
sident du conseil général du
Val-de-Marne), on demande
que le métro aille dans la fou-
lée jusqu’à Orly. C’est cette
dernière option que s’apprê-
terait à prendre Manuel Valls.
Jean-Paul Huchon, lundi
2juin, lors d’une conférence
préalable au conseil du Stif du
jeudi5, a relaté sa conversa-
tion sur le sujet avec le Pre-
mier ministre, le samedi pré-
cédent. Manuel Valls, qui fait
du Grand Paris une priorité,
souhaiterait accéder à la de-
mande du Val-de-Marne.
«J’ai
cru comprendre que la proposi-
tion pour prolonger aussi au sud
lui semblait une opération inté-
ressante»
dit Jean-Paul Hu-
chon qui résume:
«nord, sud,
on fait tout en même temps».
Techniquement, cela n’a rien
d’infaisable, comme l’a d’ail-
leurs dit Philippe Yvin, prési-
dent de la Société du grand
Paris (SGP) au
Parisien
2juin. Le problème est finan-
cier. Comme le reconnaît Jean-
Paul Huchon,
«il va falloir le-
ver des emprunts plus tôt».
Philippe Yvin, que nous avons
interrogé sur le sujet, s’en tient
jusqu’à nouvel ordre à la
feuille de route fixée par le
gouvernement Ayrault. Et fait
remarquer que si l’on accélère
les travaux, la ligne n’arrivera à
Orly au mieux qu’en 2024.
F. D.
Île-de-France.
Valls pourrait accélérer
le prolongement de la ligne 14 jusqu’à Orly
© RATP JF MAUBOUSSIN
U
ne série d’exigences, au pre-
mier rang desquelles la de-
mande que le temps de trans-
port soit du temps utile, pousse
la RATP à proposer davantage
de services.
«La RATP a vrai-
ment pris le tournant du digital
au bénéfice de tous,
a ainsi as-
suré son PDG Pierre Mongin,
fin avril.
Car il s’agit d’un outil
essentiel pour faciliter l’accessibi-
lité du réseau.»
Il présentait à
la station Charles-de-Gaulle-
Étoile un nouvel écran tactile
d’information urbaine intégrée,
le Zenway. En complément des
3000 écrans Image (Informa-
tion multimodale généralisée
dans les espaces) actuellement
en cours de déploiement sur le
réseau (800 sont installés à ce
jour), ce produit développé par
la filiale IXXI propose le calcul
d’itinéraire et donne des infor-
mations utiles (touristiques,
commerciales…) autour du
lieu où se trouve le voyageur.
Installé à titre expérimental
dans la salle d’échanges Hoche,
il est destiné à remplacer pro-
gressivement l’emblématique
PILI (Plan indicateur lumineux
d’itinéraire), créé en 1937. La
révolution numérique de la Ré-
gie passe également par la re-
fonte régulière de son appli
mobile (la dernière mouture,
avec de nouvelles fonctionnali-
tés, date d’avril dernier) et le
déploiement progressif de la
3G et de la 4G dans les réseaux
métro et RER. Promesse: la to-
talité des stations, gares et trains
équipée en 2016.
Une rame de la ligne 14 : pas de conducteur, des portes palières sur le quai, des stations assez distantes.
Services.
La RATP prend le virage du numérique

La Vie du Rail
– 18juin2014
DOSSIER SPÉCIAL
Retour vers le futur
Non,
La Vie du Rail
n’a pas pris de carte à Europe Écologie Les Verts. Nous n’allons
pas nous mettre à brûler la grande vitesse que nous avons adorée, à faire comme si
nous n’avions pas célébré les records de vitesse du TGV. Mais nous assistons à une
conjonction: la fin d’une génération marquée par plus de trente ans de TGV, une
crise violente des finances publiques et des capacités d’investissement; un
retournement de la SNCF qui, voyant les recettes de la grande vitesse se tasser et
jugeant que le rentable est fait depuis longtemps, ne pousse pas, mais pas du tout, à
la construction de lignes nouvelles. Cette conjonction invite au bilan et au débat.
Nous y versons les analyses d’élus d’EELV qui, sous le nom de THNS, ou Train à
haut niveau de service, proposent un concept de train pouvant, selon les cas,
compléter la grande vitesse ou la remplacer. Train reposant moins sur la vitesse que
sur le cadencement et le confort, et nécessitant des lignes moins coûteuses que les
LGV même s’il ne s’interdit pas, heureusement, une profonde modernisation. C’est
une réinvention du train qu’on dit classique. Un retour vers le futur. Les élus ont
travaillé avec des experts qui les ont aidés à mettre au point une vision forte et bien
articulée. Elle mérite d’être connue. Et discutée.
Une desserte repensée pour le cœur
de France
Le THNS est une alternative au projet Pocl. Mais il s’agit surtout, au-delà de la desserte des grandes
villes, de repenser le système ferroviaire dans les régions centrales.
S
ans doute symbole de la
première ligne TGV inau-
gurée sur cet itinéraire, la
ligne Pocl – pour Paris- Or-
léans- Clermont-Ferrand-
Lyon – a focalisé l’attention
sur ce projet présenté par RFF
et la SNCF comme LA solu-
tion pour remédier à la satu-
ration de la LGV Paris- Lyon.
La date reste à déterminer
pour un projet qui reviendrait
à doubler la LGV actuelle ou-
verte en 1981. Parallèlement,
pour ses promoteurs, la nou-
velle liaison serait un moyen
d’aménagement du territoire
avec de nouvelles dessertes
vers Orléans et Clermont-Fer-
rand, mais aussi vers des villes
moyennes comme Vierzon,
Bourges, Nevers, Moulins,
Roanne…
Un double objectif qui appa-
raît
«largement contradictoire»
aux yeux des élus écologistes
des régions concernées:
«Les
TGV ont vocation à s’arrêter le
moins possible. Bien des villes du
“cœur de France” ne verront que
passer les trains.»
Illustration
en Rhône-Alpes de ce qui
peut apparaître comme para-
doxal: à l’issue du débat pu-
blic sur le projet de LGV Pocl,
les élus de la Loire, dont les
maires de Roanne et de Saint-
Étienne, se félicitaient du fu-
tur désenclavement de leurs
villes tandis que d’autres élus,
dont le rapporteur du groupe
régional UDC, au nom de l’at-
tractivité de l’aire métropoli-
taine lyonnaise, affirmaient
qu’il
«est essentiel de viser avec
Pocl un temps de parcours
Lyon- Paris de 1h45».
Il res-
terait à préciser comment réa-
liser la quadrature du cercle.
Autre écueil, le coût de la
LGV est estimé aujourd’hui à
15milliards d’euros, et son fi-
nancement devra se faire une
place dans les lignes budgé-
taires des nombreux projets
ferroviaires. En attendant de
connaître le sort qui lui est
promis sous sa forme institu-
tionnelle, la future ligne Pocl a
donné l’occasion aux conseil-
lers régionaux EELV de six ré-
gions (Auvergne, Bourgogne,
Centre, Île-de-France, Limou-
sin, Rhône-Alpes) de lancer et
de définir un autre concept de
desserte du centre de la
France: le Train à haut niveau
de service (THNS). Pour les
élus écologistes, la très grande
vitesse, avec ses records fran-
çais et son intérêt concurren-
tiel – réel – sur les longues
distances par rapport à la voi-
ture et à l’avion, a fait son
temps.
«Un train rapide n’est
pas seulement un train qui va
vite,
résument-ils;
pour aller
d’un point A à un point B, il ne
suffit pas de battre un record de
vitesse de pointe. C’est toute la
solution de transport qui doit
être efficace.»
Surtout dans les
versions nouvelles des TGV
où les accès à des gares
«sur
mesures»
éloignées des cen-
tres-villes allongent les temps
de trajet aux deux bouts de la
chaîne.
«Ce qui importe pour
l’usager du rail, c’est le temps
mis pour parvenir à destination
au regard du prix qu’il a accepté
de payer, et non pas la vitesse
Comment définissez-vous le modèle économique du Train à haut
niveau de service?
Jean-Charles Kohlhaas.
Le THNS est un modèle qui maximise les
atouts du train tout en sollicitant moins les budgets publics que les
lignes nouvelles à très grande vitesse. L’idée est d’uti-
liser partout où c’est possible les infrastructures exis-
tantes, de les améliorer et de réaliser des lignes nou-
velles seulement quand elles sont indispensables.
Selon les estimations de la SNCF, un kilomètre avec
RVB et électrification revient à 2millions d’euros,
contre 25 à 30millions d’euros pour un km de LGV.
Mais le THNS n’est pas qu’une solution économique.
C’est selon nous la meilleure des réponses aux be-
soins de mobilité d’aujourd’hui, car elle propose des
dessertes plus fines et plus fréquentes, une ampli-
tude horaire plus importante et des billets à des tarifs
très attractifs, de l’ordre de – 30% par rapport au
TGV. Toutes ces conditions sont nécessaires à la
compétitivité par rapport à la voiture.
Comment arrivez-vous à équilibrer les comptes, avec un prix du
billet diminué?
J.-C.K.
Les tarifs dépendent de deux facteurs. D’une part, du coût
des infrastructures lié au coût du péage des sillons. Le péage est de
25euros par km quand on réalise des lignes nouvelles, seulement
de 10euros par km sur des lignes rénovées, une différence à la baisse
que l’exploitant peut donc répercuter sur les billets. D’autre part, des
tarifs plus bas génèrent une clientèle supplémentaire. L’effet volume
vient alimenter la rentabilité de l’offre qui contribue à maintenir les
prix à la baisse. C’est un cercle vertueux. On peut aussi combiner
les deux facteurs pour augmenter les fréquences donc les km-train.
Les tarifs baissent moins, mais restent toujours très
intéressants. C’est un modèle économique efficace
dans la mesure où les usagers ne privilégient pas la
vitesse mais le temps de parcours global, qui com-
bine aussi fréquence et amplitude, et le tarif du dé-
placement.
Un nouveau matériel roulant est-il nécessaire?
Si oui, pour quel investissement?
J.-C.K.
Le choix reste posé entre l’adaptation du
matériel TER dans le cadre des marchés existants
et un nouvel appel d’offres. La décision mérite une
expertise indépendante. Mais dans le cahier des
charges que nous proposons, le matériel doit pou-
voir rouler à 249km/h sur les sections de lignes nouvelles, et jusqu’à
200-220km/h sur le réseau modernisé. Ce matériel pourrait aussi
comprendre une option pendulaire pour certaines lignes. Le parc des
rames Corail arrive en fin de vie, c’est une opportunité unique pour
équiper la France d’un train intercités du XXI
siècle. À la clé, il y a
un marché de 5 à 10milliards d’euros, soit plusieurs centaines de
rames. De quoi faire rêver les constructeurs, avec une condition se-
lon moi: une fabrication en France.
Propos recueillis par Antoine DUFOUR
Jean-Charles Kohlhaas, conseiller régional,
président de la commission Transports à la région Rhône-Alpes
«Le THNS est attractif pour les usagers et moins coûteux
pour la collectivité»
Jean-Charles Kohlhaas.
La Vie du Rail
– 18juin 2014
En partenariat avec Europe Écologie Les Verts
Le projet Pocl de doublement de la ligne nouvelle accélérerait les
relations entre Paris et Lyon. Le projet THNS repose moins sur la
grande vitesse que sur le cadencement et un meilleur service.
© RFF / ROLLE Gilles – REA
La Vie du Rail
– 18juin 2014

l’idée d’un train intermédiaire
entre le Corail et le TGV,
«roulant entre 220 et 250km/h,
qui serait moins cher»
. Plus
globalement, l’ancien minis-
tre des Transports Jean-Louis
Bianco, dans son rapport sur
le système ferroviaire (2013)
affirme que «
les investisse-
ments doivent aller en priorité à
la rénovation du réseau».
propose lui aussi de créer
«une offre alternative entre les
TER et les TGV avec des trains
qui circuleraient à 200-
220km/h et un haut niveau de
qualité et de confort».
Des avis
qui confortent celui de la
commission Mobilité 21 sur
le report/ajournement d’un
certain nombre de projets, en
classant notamment les lignes
Pocl/Polt, avec d’autres LGV,
parmi les
«secondes priorités»,
à l’horizon 2030-2050…
Peut-être s’acheminera-t-on
alors vers une redéfinition des
projets LGV qui seraient tirés
par le scénario THNS, ima-
giné par la Fédération natio-
nale des associations d’usagers
des transports dès 2009.
En partenariat avec Europe Écologie Les Verts
Depuis 2001, les grands axes suisses sont parcourus par les ICN pen-
dulaires produits pour les CFF par un consortium regroupant Bombar-
dier et Alstom (à l’origine Adtranz et Fiat-SIG).
En traction diesel, les Voyager de Bombardier règnent depuis 2001
sur les lignes transversales britanniques, tant en version pendulaire
(Class 221) que non pendulaire (Class 220).
Un maillage territorial grâce aux infrastructures modernisées
«P
lutôt que de multiplier les cordons om-
bilicaux vers Paris et de compter les minutes
gagnées, connectons les territoires entre eux
de manière intelligente grâce à un réseau fi-
nement maillé»,
affirme Jean-Charles Kohl-
haas, conseiller régional de Rhône-Alpes, co-
président de la commission
«transports et
territoires»
d’EELV. Entre des LGV reliant les
grandes métropoles et un réseau
«maillant»
reposant uniquement sur les lignes actuelles
modernisées au maximum, le scénario THNS
opte pour une troisième voie combinant le ré-
seau
«historique»
existant optimisé et la
construction de voies nouvelles. Une solution
intermédiaire qui permettrait d’aménager le
«cœur de France»
par des dessertes inter-
cités et, dans ce cas des liaisons transver-
sales, en évitant Paris. Ainsi, le réseau alter-
natif à Pocl (Paris – Orléans – Clermont-Fer-
rand – Lyon) s’organise autour d’un axe struc-
turant renforcé pour les liaisons intercités
entre l’est et l’ouest de la France. Un axe as-
surant les grandes liaisons Nantes – Tours –
Bourges – Lyon avec deux itinéraires par
Moulins et Roanne, et par Nevers et Chagny,
chaque grande ville étant elle-même connec-
«satellites»
directs: Tours avec
LeMans, Chinon, Blois, Orléans; Bourges,
avec Montluçon,etc. Plusieurs tronçons se-
ront modernisés entre Roanne et Angers
(RVB, électrification sur Nevers – Chagny,
réouverture de lignes,etc.) et aménagés en
voie nouvelle à haute vitesse (Lozanne –
Roanne à 220-250km/h). Le coût de cette
dernière est évalué à 50millions d’euros par
minute gagnée contre 100 à 200millions
d’euros pour les lignes nouvelles GV inscrites
dans le Schéma national des infrastructures
de transport.
In fine,
la ligne Roanne – Nantes
permettra ainsi une vitesse de 220km/h sur
70% du parcours, en outre plus court de
100km. Le temps de trajet serait de 4h30,
avec sept arrêts intermédiaires, soit l’équiva-
lent du trajet en TGV passant par Massy/Pa-
ris, pour un billet moins cher (- 30%). Cette
liaison
«intersecteurs»
a aussi l’avantage de
ne pas emprunter la ligne TGV (LN1 et LN2) et
d’y libérer de nouvelles capacités, avec un
autre avantage de taille: la ligne THNS re-
viendrait à 3milliards d’euros contre 15mil-
liards prévus dans le projet de LGV Pocl.

La Vie du Rail
– 18juin 2014
précise Éric Boisseau. Une ca-
ractéristique indispensable
alors même que
«l’axe ferro-
viaire attend 80millions de pas-
sagers par an en 2023 contre
40millions en 2009»,
indique
Jean-Yves Petit, vice-président
EELV à la région Paca.
De l’Atlantique
à la Méditerranée,
la Transversale Sud
Bordeaux – Marseille
En 1971, Bordeaux et Mar-
seille (682km) furent reliées
en turbotrain en moins de
4h30. Aujourd’hui, il faut
6heures de trajet sur la même
liaison! Selon Éric Boisseau,
ce parcours conçu en THNS
pourrait être effectué en
4heures environ avec l’utili-
sation de la LGV Marseille –
Nîmes, la modernisation et le
relèvement de la vitesse maxi-
male jusqu’à 220km/h entre
Bordeaux et Nîmes. Une mo-
dernisation qui présente plu-
sieurs intérêts:
«le projet gé-
nère une forte productivité en
optimisant les rotations; avec les
mêmes facteurs de production,
en passant de 6heures à
4heures de trajet, on augmente
l’offre de 50%, de huit allers-re-
tours à prochainement 12, soit
presque un train par heure. Fré-
quence et tarification appropriée
se conjugueront ainsi pour ren-
dre l’offre attractive face aux au-
tres modes»,
indique l’expert
ferroviaire.
Le nécessaire relèvement de la
vitesse jusqu’à 220km/h sera
optimisé en recourant aux au-
tomoteurs pendulaires. Entre
Bordeaux et Toulouse, seul le
tronçon Agen – Montauban
pourrait justifier une LGV. Au-
delà de Toulouse, au profil
bien meilleur, respectivement
60% du linéaire Toulouse –
Carcassonne, 40% de Carcas-
sonne – Narbonne et 80% de
Narbonne – Tarascon sont ac-
cessibles aux 220km/h.
Entre Montpellier et Marseille,
l’association de la ligne histo-
rique et de la ligne nouvelle
permettra de garantir rapidité
et fiabilité 24h/24. Montpel-
lier et Marseille seront reliés
en 70minutes. Avec Montpel-
lier – Toulouse en 90minutes
et Toulouse – Bordeaux égale-
ment en 90minutes, les deux
capitales de l’Atlantique et de
la Méditerranée seraient reliées
en un peu plus de 4heures.
Cette performance technique
et commerciale par la moder-
nisation de Bordeaux – Taras-
con doit être accompagnée si-
multanément par la création
de la ligne nouvelle polyva-
lente (Montpellier – Perpi-
gnan), pour y détourner tous
les trains de fret Espagne –
France – Europe. Sinon, l’ac-
tuelle fragilité de la section
Montpellier – Narbonne, bien
que non saturée (moins de
200 trains quotidiens) empê-
chera tout gain de temps réel.
Le Cévenol prêt à
retrouver une nouvelle
vitalité entre Clermont-
Ferrand et Nîmes
Le 21mars 1994, l’automo-
teur pendulaire VT 610 par-
courait Langogne – Alès
(85km) en 60 minutes tout
rond, avec une pointe à
120km/h immortalisée au PK
668,925, se souvient Éric
Boisseau. Un pari possible à
tenir à l’avenir.
«D’après les
études et essais effectués par In-
gérail, le trajet Clermont-Fer-
rand – Nîmes s’effectuerait en
3h30, soit un gain de 90 mi-
nutes! Avec son prolongement à
Marseille (4h30), le potentiel
DOSSIER SPÉCIAL
Avec le THNS, Polt bénéficierait du maintien et de l’aménagement de huit carrefours ferroviaires dont le renforcement de Vierzon.
La Vie du Rail
– 18juin 2014

du Cévenol modernisé est de l’or-
dre de 300000 passagers par
an, dix fois plus qu’aujourd’hui.»
Le secret? D’abord, une des-
serte à deux niveaux, l’une
«rapide»
avec quatre allers-
retours quotidiens comportant
sept arrêts intermédiaires et
une autre en TER, spécifique
à l’Auvergne et au Langue-
doc-Roussillon. Ensuite, la
mise en service d’un auto-
moteur thermique pendu-
laire, permettant de franchir
les courbes, nombreuses,
20% plus vite. Enfin, un re-
lèvement de la vitesse sur
l’ensemble de la ligne, jusqu’à
160km/h sur l’axe Clermont-
Ferrand – Issoire, Arvant –
Brioude et Alès – Nîmes.
Le gros chantier de moderni-
sation porterait avant tout sur
l’axe Langeac – Langogne
(67km), effectué aujourd’hui
en 90 minutes contre 57mi-
nutes en 1973 avec l’auto-
moteur
panoramique
X4200. Le THNS permet-
trait 50minutes demain, ce
qui réalisera la moitié du gain
de temps total. Le complé-
ment est obtenu grâce à l’op-
timisation des relèvements de
vitesses sur Clermont – Lan-
geac et Alès – Nîmes ainsi
qu’à l’utilisation de la pendu-
lation.
Le temps de trajet réduit en-
traînera un gain sensible de
productivité avec quatre al-
lers-retours par jour effectués
avec seulement deux auto-
moteurs pendulaires, au lieu
de quatre trains aujourd’hui
pour assurer trois allers-re-
tours par jour. Ce qui ex-
plique que, si certains n’y
croient pas toujours, le Cé-
venol compte de nombreux
élus régionaux persuadés de
sa viabilité économique.
«La
condition, c’est de tenir les
3h30 pour offrir un produit
performant, attractif et, en
prime, un environnement su-
perbe pour les touristes et les
voyageurs régionaux»,
affirme
Éric Boisseau. Qui s’épargne-
ront aussi une correspondance
stressante à La Part-Dieu à
Lyon.
Polt: un chantier
de modernisation
en cours
Dans un étrange mouvement
pendulaire, qui n’a rien à voir
pour l’instant avec le matériel
roulant, la ligne Polt (Paris –
Orléans – Limoges – Toulouse)
est soumise à des revirements
de
«décisions»
depuis début
2000. Le projet de rénovation
de l’axe Paris – Toulouse sem-
ble alors acquis à la satisfac-
En partenariat avec Europe Écologie Les Verts
V
ous avez participé en 2013 aux travaux de la commission Mobilité
21, qui a clairement recommandé d’investir dans la modernisation
du réseau existant plutôt que dans de nouvelles lignes à grande vi-
tesse. Peut-on développer le transport ferroviaire sans LGV?
Éva Sas.
Tout d’abord, alors que le réseau ferré classique, le «ferro-
viaire du quotidien», a été laissé de côté ces 30 dernières années, le
financement des LGV a capté une partie trop impor-
tante des moyens consacrés aux transports. Le bud-
get de l’Afitf pour 2013 en est la preuve: 57% des dé-
penses dans le domaine ferroviaire sont consacrées à
de nouvelles LGV, soit environ 421millions sur les
729millions consacrés au ferroviaire.
La création de nouvelles lignes LGV s’est donc faite au
détriment de la modernisation du réseau qui, malgré
l’augmentation des investissements, poursuit encore
son vieillissement. Le souci de la commission a surtout
visé à l’efficacité de la dépense publique, et a fait res-
sortir le caractère pharaonique des milliards investis
dans les LGV pour quelques minutes gagnées. La commission a
donc constaté qu’il n’est plus possible à la fois de poursuivre des
grands projets au rythme actuel et de mener les indispensables pré-
servations et modernisation des réseaux.
Il devrait être ainsi possible de proposer, entre TER et TGV, une offre
de service de qualité pour de grandes dessertes d’aménagement du
territoire, capable de satisfaire les besoins légitimes de mobilité au
plus grand nombre.
De quoi a besoin le scénario du «train à haut niveau de service»
pour se concrétiser?
Éva Sas.
De convictions et de moyens! De la conviction tout d’abord,
car certains grands élus régionaux sont encore accrochés au symbole
de prestige que constitue le TGV. Je pense notamment à la ligne Bor-
deaux – Toulouse qui, malgré son coût très élevé (plus de 7milliards
d’euros), surtout si on le compare à des alternatives
quasiment aussi efficientes pour un coût nettement
moindre, a été classée parmi les priorités de la com-
mission Mobilité 21 sous la pression des élus locaux.
Et puis des moyens, car si l’affirmation de la priorité
donnée à la modernisation de l’existant a été affir-
mée, la traduction en terme de moyens peine à pren-
dre forme. Parce que la politique des transports est
aujourd’hui en grande difficulté du fait de la suspen-
sion de la taxe poids lourds. Le budget de l’Afitf en
2014 a été qualifié par son président Philippe Duron
«budget de crise».
Celui-ci s’est établi à 1,8mil-
liard d’euros, en baisse de 300millions d’euros par rapport à 2012, et
l’agence a dû épuiser son fonds de roulement pour le boucler.
Des moyens également, parce qu’au sein de ce budget, l’augmen-
tation des moyens pour la modernisation du ferroviaire n’est pas clai-
rement établie. En dehors des 500millions engagés pour le renou-
vellement du matériel roulant des trains d’équilibre du territoire, un
certain nombre d’acteurs souhaitent bien au contraire une augmen-
tation des budgets consacrés aux réseaux routiers.
Éva Sas, députée EELV, membre de la commission Mobilité 21
«Certains grands élus régionaux sont encore accrochés au
symbole de prestige que constitue le TGV»
Éva Sas.
tion de tous. Mais en 2003,
l’État décide d’une future ligne
nouvelle entre Poitiers et Li-
moges (120km, environ
2,5milliards d’euros). Avec
cette LGV connectée au sud
de Poitiers à la future ligne Pa-
ris -Tours – Bordeaux, c’est la
rénovation de la ligne histo-
rique qui est reportée aux ca-
lendes grecques…
Mais dix ans plus tard, rien
n’est tranché. Mieux, on est
revenu à la modernisation de
la ligne historique, et c’est le
projet de LGV Poitiers – Li-
moges qui, après le rapport
Duron, semble dans les
limbes en raison de son coût
élevé.
«Avec le programme de
modernisation d’un milliard
d’euros prévu par RFF, on va
dans le bon sens. Mais il faut
aller au bout des travaux dans
une logique d’utilisation du
THNS, qui implique de penser
infrastructure et matériel rou-
lant ensemble: par exemple, en
aménageant au maximum les
courbes autorisant les vitesses
à 200-220km/h si on optait
pour des trains pendulaires»
explique Charles Fournier,
conseiller régional EELV de
la région Centre. Selon lui,
cette modernisation prend
tout son sens pour le
«cœur
de France»,
si elle s’inscrit
aussi
«dans une alternative ré-
fléchie»
aux raccordements
avec la ligne Pocl et avec une
autre radiale essentielle: Paris
– Nevers – Moulins – Cler-
mont-Ferrand.
Dans sa version THNS, afin
d’assurer un maillage territo-
rial fin, Polt bénéficiera no-
tamment d’un tronçon à

La Vie du Rail
– 18juin 2014
DOSSIER SPÉCIAL
L’idée de LGV entre Paris et LeHavre et la Normandie (ici Rouen)
s’est révélée être un laboratoire du THNS.
250km/h entre Paris-Auster-
litz et Orléans (Y inversé), du
maintien et de l’aménagement
de huit carrefours ferroviaires
dont le renforcement de Vier-
zon, de travaux de moderni-
sation – notamment entre Li-
moges et Brive – et de
réouverture de lignes comme
Tours – Châteauroux (au-delà
de Loches),etc. S’il souligne
le bon sens de la modernisa-
tion de la ligne en cours,
Charles Fournier reste vigilant
quant aux menaces sur l’axe
historique. Comme
«cette
aberration absolue»
imaginée
par l’État en 2013 de réduire
de 7 à 4 allers-retours par jour
sur Polt pour mieux rentabili-
ser la future LGV. Tout le
contraire de ce que souhaite
THNS pour desservir et faire
vivre le
«cœur de France».
Une boîte à outils pour
la Normandie
L’idée du THNS a germé et
mûri en dehors même de la
proposition
«cœur de
France».
La Normandie en a
été un laboratoire. En réac-
tion à l’idée d’une LGV Paris
– LeHavre, lancée par Nico-
las Sarkozy comme un pro-
longement du Grand Paris,
s’est peu à peu construite une
alternative. Il faut dire que
l’application de la formule
TGV au trafic Paris – LeHa-
vre n’est pas très convain-
cante. La grande vitesse est
très chère (selon l’une des
options la ligne coûterait
15milliards d’euros environ)
et, à supposer que les fonds
puissent être un jour mobili-
sés, ce qui apparaît plus dou-
teux aujourd’hui qu’avant la
crise, les trafics ne risquent
pas de l’amortir un jour. Les
élus d’EELV d’Île-de-France
et des deux Normandies se
sont emparés du projet et en
ont fait un cas d’école d’un
autre développement.
Déjà, on a vu, lors de débats
préalables autour du projet
les questions de régularité et
de fiabilité des dessertes, sur-
tout entre Paris et Rouen,
prendre le dessus. Aussi, le
projet mis au débat public
entre le 30octobre2011 et
le 8février2012 n’était plus
une LGV, mais une ligne
nouvelle, ce qui marque un
infléchissement. Pourtant,
aux yeux des élus d’EELV, on
reste encore dans une ap-
proche marquée par les rela-
tions entre grandes villes, par
les radiales et par la re-
cherche d’un gain de vitesse.
Or, ces élus doutent du lien
direct entre temps de par-
cours vers Paris et attractivité
de la ligne. Ce qui compte,
dit Jacques Picard, conseiller
régional EELV Ile-de-France,
c’est
«plus que la question des
radiales, celle des relations in-
tranormandes».
Les deux
Normandies sont polycen-
triques, insiste l’élu, et la re-
fonte des services doit tenir
compte des besoins nor-
mands. La réflexion est par-
tie de ce premier constat,
d’aménagement du territoire.
Deuxième constat, il y a un
problème spécifique à l’Île-
de-France, qui est la satura-
tion de l’axe entre Mantes et
Poissy, où l’on trouve des cir-
culations de fret, de trains
grande ligne, de trains pen-
dulaires, de trains de ban-
lieue.
Troisième point, le fret, grand
absent du projet initial, doit
faire son retour. L’Île-de-
France
«s’est saisie de la com-
pétence fret et réfléchit au re-
port modal»,
affirme Jacques
Picard. Le dispositif se met
en place. Une ligne Motteville
– Montérolier rejoignant
Achères, forme un corridor
fret reliant LeHavre à Paris.
On dispose enfin d’une sortie
ferroviaire duHavre. Et les
trois ports, LeHavre, Rouen,
Paris, ont constitué un GIE.
Enfin les élus écologistes, en
ce qui concerne Rouen, ont
accepté l’option qui s’est im-
posée à mesure que le débat
progressait: celle du transfert
de la gare à Saint-Sever.
Il en résulte une proposition
qui fait du projet de Ligne
nouvelle Paris-Normandie
(LNPN) une «boîte à outils»
dans laquelle, en fonction des
possibilités budgétaires, les
élus invitent à se servir. Avec
une idée maîtresse: faire
«presque aussi bien à beaucoup
moins cher».
Antoine DUFOUR
La Vie du Rail
– 18juin 2014

En partenariat avec Europe Écologie Les Verts
RFF / D’ANGELO Jean-Jacques

La Vie du Rail
– 18 juin 2014
DIALOGUE
L
’emballement actuel sur les
projets parisiens n’est-il pas dan-
gereux pour le développement
d’ensemble des transports de la
Région Île-de-France? La
Région se voit proposer quatre
grands projets ferroviaires
majeurs dont la caractéristique
commune est le gigantisme des
travaux:
Eole, prolongement Ouest.
Ligne 14, prolongement Nord.
Nouvelle desserte de Roissy.
Grand Paris Express, ligneC
Sud.
Chacun de ces projets est fondé
mais il a été modifié et
«gonflé»
par rapport au projet d’origine,
dans une période d’optimisme.
Ne devrait-on pas les revoir pour
les rendre plus réalistes?
Eole devait se raccorder à
Saint-Lazare. Ce n’est pas loin
de Haussmann. L’objectif ouest
sera facilement atteint.
La ligne 14 devait rejoindre
Pleyel. La branche Nord de la
ligne 13 le fait déjà. Alors fusion-
nons ces branches et la ligne 13
se trouvera déchargée…
L’environnement de la ligne
actuelle desservant Roissy per-
met certainement une augmen-
tation des capacités sans ligne
nouvelle mais avec de notables
améliorations progressives.
Grand Paris Express ligneC
Sud. La pertinence du nouveau
tracé n’est pas prouvée pour une
infrastructure lourde de type
express régional. Alors atten-
dons et réfléchissons à d’autres
solutions pour le long terme.
Cette vue plus modeste à court
terme ne serait-elle pas le gage:
de l’atteinte plus certaine des
objectifs affichés dans ces
«mégas»
projets,
de la poursuite des autres pro-
jets de moindre ampleur, telles
les prolongations des lignes de
métro, les tramways, les tangen-
tielles et toutes les modernisa-
tions,
de la possibilité de réaliser des
infrastructures vraiment nou-
velles telles que les liaisons
LaDéfense – Pleyel, un RER Est-
Ouest par la rive gauche desser-
vant Montparnasse,
de créer les nouvelles grandes
gares (Normandie à Nanterre,
Nord à Pleyel…) futurs pôles
d’activité et d’échanges natio-
naux.
Ce n’est donc pas l’ambition qui
manque!
Jean-Claude Marmonier
(par e-mail)
Île-de-France. Ce qui manque, ce n’est pas l’ambition
Sur le RER E, la gare de Chelles-Gournay.
Pour la
rubrique
courrier des
lecteurs
adressez vos
courriers à:
Chantal Blandin,
La Vie du Rail –
11, rue de Milan –
75009 Paris ou
envoyez un e-mail à:
chantal.blandin@la
viedurail.com
© Eole99
Sur le bureau du médiateur
Vous retrouvez ici l’exposé d’un des cas précis qui, opposant un voyageur
à la SNCF, a été arbitré par le médiateur de l’entreprise.
On ne composte qu’une fois
Monsieur S a saisi le Médiateur pour demander le
remboursement d’une régularisation d’un montant
de 151,30
acquittée à bord d’un TER pour le mo-
tif
«voyage sans billet, titre falsifié».
Les éléments
de l’enquête ont montré, dans un premier temps,
une altération du billet au niveau du compostage.
Afin d’établir de façon certaine la falsification, le
Médiateur a demandé une expertise du billet au
laboratoire du service de la sûreté ferroviaire qui a
déterminé que le billet présentait effectivement
deux compostages, à deux dates différentes.
Le Médiateur a donc apporté un refus à la de-
mande de Monsieur S.

La Vie du Rail
– 18 juin 2014
DIALOGUE
Q
uelques mois après l’aména-
gement de la halte ferroviaire de
Parempuyre, c’est au tour de
celle de Ludon-Médoc. C’est dire
à quel point le Sud Médoc est un
territoire en plein développement.
Suite à l’acquisition du foncier
nécessaire permettant de mettre
en valeur la halte ferroviaire, la
commune de Ludon-Médoc,
pour sa part, aménage cet
espace en permettant un
deuxième accès au quai et la réa-
lisation de 34 places de station-
nement. Avec ce projet, la muni-
cipalité entend encourager à utili-
ser ce mode de transport pour les
déplacements vers Bordeaux qui
deviennent de plus en plus diffi-
ciles. De plus, cette opération a
permis aussi de sécuriser un
accès sauvage au quai. La pose
d’une clôture entre le passage à
niveau voisin et le quai a été réali-
sée avec la création d’un chemi-
nement le long de la clôture. Le
conseil régional a subventionné
l’opération et la SNCF a assuré la
pose du mobilier (signalétique,
abri…). En revanche, cet accès
au quai prévoyait une rampe
d’accès aux personnes à mobilité
réduites (PMR) qui a été refusée
par Réseau ferré de France, l’ac-
cès au quai pour les PMR conti-
nuera donc de se faire à l’ancien
parking. Reste que les voyageurs
ont six bonnes raisons de pren-
dre le train:
– gagner du temps et éviter les
embouteillages pour se rendre à
Bordeaux (Ludon – Mérignac-
Arlac en 35 minutes/Ludon-Gare-
Saint-Jean en 45minutes);
– cela coûte moins cher que la
voiture avec les abonnements de
travail pris en charge à 50% par
l’employeur;
– on profite des connexions aux
tramways A et C avec un train
toutes les 30 minutes aux heures
de pointe;
–préserver l’environnement
avec ce mode de transport pro-
pre électrique, sans rejet de CO
– bénéficier de temps de trajet
permettant de se reposer, lire,
faire des rencontres…
Et pourquoi pas d’aller à Soulac-
sur-Mer en emportant les vélos
dont le transport est gratuit dans
les TER.
Nouveau maire de Ludon et che-
minot, je considère que le pro-
blème du Médoc, c’est son
enclavement et que la solution,
ce sont les transports en com-
mun qui permettent de régler
des problèmes économiques et
sociaux.
Ma commune est mobilisée pour
accompagner le développement
du TER et a investi pour encoura-
ger ce mode de transport en met-
tant en valeur la halte de Ludon-
Médoc.
Malheureusement
depuis plusieurs mois, nous
constatons une dégradation
considérable de la fiabilité de ce
mode de transport. En particulier
le manque de régularité qui
entraîne des problèmes considé-
rables pour les usagers et peut, à
la longue, les conduire à privilé-
gier d’autres modes de déplace-
ment. Il apparaît que ces soucis
pourraient être résolus si des
investissements étaient alloués à
ce secteur du sud Médoc en fort
développement démographique,
ce qui améliorerait les conditions
de vie des populations.
Le contrat de plan État/région
2014-2020 étant en cours de pré-
paration, j’ai sollicité les services
de l’État et le conseil régional
Aquitaine en demandant d’étu-
dier l’opportunité de l’automatisa-
tion de la ligne jusqu’à Macau et
pourquoi pas le doublement de la
voie. On avait vendu aux com-
munes hors de la communauté
urbaine de Bordeaux le tram-train
jusqu’à Macau. Notre crainte est
que ce projet se fasse à notre
détriment et se cantonne au train
actuel qui verra passer à côté de
lui un tram. Bref le train-train et
ses retards quotidiens et non le
tram-train promis.
Benoît Simian, maire
de Ludon-Médoc (Gironde)
Bordeaux – Le Verdon. Oui au tram-train, non au train-train
C
herbourgeois de naissance, j’ai
vécu au plus près la période de la
Seconde Guerre mondiale que
vous évoquez dans un article inti-
tulé «Quand les Alliés prenaient
les gares pour cible»
(n°3468 du
21mai).
J’étais alors âgé de 11
ans. La gare de Cherbourg, elle,
n’a pas été bombardée. D’ail-
leurs, les Alliés ont préservé l’axe
ferroviaire Paris – Cherbourg. La
photo illustrant l’article est celle
de la gare maritime attenante aux
installations portuaires, que les
Allemands ont sabotées avant
leur reddition de la ville.
Bien que la ville de Caen ait été
détruite à 90%, la gare elle-
même a aussi été épargnée. Et à
Valognes, qui a été détruite cette
même nuit du jour J, la gare n’a
pas été ciblée. J’en profite pour
rappeler un fait souvent occulté
dans les relations sur cette
période du Débarquement.
Celui-ci aurait sans doute été
fortement compromis si le bom-
bardement des rampes de lan-
cement de V1 et de V2 à Cou-
ville le 11novembre 1943 ne les
avait pas détruites. Ce bombar-
dement a duré de 9h à 13h par
vagues de 100 avions, bombar-
diers et chasseurs confondus,
qui ont largué 4000 bombes sur
le terrain. Si ces rampes de lan-
cement avaient fonctionné, l’in-
frastructure de la côte sud de
l’Angleterre aurait été fortement
mise à mal.
Bernard Luce, LaRochelle
(Charente-Maritime). (Par e-mail)
Débarquement allié. Toutes les gares n’ont pas été
prises pour cible
La gare maritime de Cherbourg, attenante aux installations portuaires
sabotées par les Allemands avant leur reddition.
Cette photo vous plaît? Commandez-la sur
www.photorail.fr/231-042
Locomotive 231-042 de la série 231-011 à 060, premières Paci�c de série construites pour le réseau de l’État en 1910. La 42 a appartenu au dépôt de Dieppe.
© RAYMOND FLOQUET-PHOTORAIL-LA VIE DU RAIL
La Vie du Rail
– 18 juin 2014

T
alentueux, inventif, bijou-
tier d’exception et grand
maître du verre, René Lalique
(1860-1945) a acquis une no-
toriété mondiale au cours des
deux périodes fastueuses des
arts décoratifs, l’Art nouveau
au tournant des XIX
siècles, et l’Art déco durant
les années 1920-1930. Du Ja-
pon aux États-Unis, du Portu-
gal à la Grande-Bretagne, en
passant bien sûr par la France
avec le musée Lalique, à Win-
gen-sur-Moder (Alsace), une
cinquantaine de musées pré-
sentent ses créations. Et, non
seulement le nom est resté,
mais la fabrique Lalique, à
proximité dudit musée, pour-
suit son activité avec succès.
Car l’une des grandes réussites
de René Lalique est d’avoir su
concilier admirablement l’art

La Vie du Rail
– 18juin 2014
PATRIMOINE
L’art du voyage.
René Lalique: la recherche
Réputé dans le monde entier, le maître du verre René Lalique a créé, dans
la période de l’entre-deux-guerres, de nombreux éléments de décoration
pour les trains de luxe. Des chefs-d’œuvre des arts décoratifs que l’on peut
admirer en Alsace, au musée Lalique ou à la Cité du train, et à Paris grâce
à l’exposition consacrée à l’Orient Express jusque fin août.

La Vie du Rail
– 18juin 2014
PATRIMOINE
Le salon de la voiture présidentielle PR1, achevé en 1923. Comme motif pour les portes et les luminaires (situés en hauteur), Lalique a choisi
la branche de laurier. Ce salon est visible à la Cité du train, à Mulhouse.
La maquette du bureau de la voiture PR1, décorée du bouquet de fleurs. Pour ce motif, Lalique a associé du verre blanc pressé-moulé et des
feuilles d’argent. Les panneaux sont faits en bois d’acajou et bois de platane. Sa fille Suzanne a créé le motif «rails» des fauteuils et de la moquette.
© Christophe RECOURA/Culturespaces
© Christophe RECOURA/Culturespaces
La Vie du Rail –
18 juin 2014


Histoire

Cinéma

Théâtre

Radio

Internet

Musique

sur laviedurail.com/tv
© Tony Vaccaro/Galerie Bilderwelt. The Kiss of Liberation, St-Briac, août1944.
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.45
Météo
12.50
Du côté
de chez vous
13.00
Le journal
13.30
Reportages
14.45
Mentalist
15.30
Les experts
16.20
Les experts
17.10
Tous
ensemble
18.00
Sept à huit
19.45
Le journal de la Coupe du
Monde FIFA 2014
19.50
Toi toi mon toit
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.35
Du côté de chez vous
20.55Le marquis
de Dominique Farrugia Avec : Franck
Dubosc, Richard Berry. Thomas Gardesse, VRP en système
d’alarme, est arrêté pour un fait mineur et envoyé en prison
pour six mois. Afin de gagner le respect des détenus, il se fait
passer pour Le marquis, un génie du casse dont personne ne
connaît le visage.
22.45Esprits criminels
Avec : Shemar Moore.
3 épi-
sodes
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Maison à vendre
15.00
Recherche appartement ou maison
16.10
D&CO
17.20
minutes
18.40
66 minutes : grand format
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.05
E=M6
20.40
Sport 6
20.50Capital
présenté par Thomas Sotto Avec le climat
économique morose, les Français seront un peu moins nom-
breux à partir en vacances.
23.00Enquête exclusive
Télé-dimanche
22 juin
France 2
12.05
Tout le monde veut prendre sa place
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le dimanche
14.05
Météo, point route
14.10
Vivement dimanche
16.25
Grandeurs nature
17.30
Stade 2
18.50
Vivement dimanche
prochain
19.55
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.30
le dimanche
20.45Tellement proches
Avec : Vincent Elbaz, Isabelle
Carré Quand Alain a épousé Nathalie, il ne savait pas qu’il
épouserait aussi sa famille. Ce samedi, comme toutes les
semaines, ils sont invités à dîner chez son beau-frère, à Créteil.
22.30Faites entrer l’accusé
présenté par Frédérique
Lantieri.
France 3
12.00
Le 12/13
12.10
Le 12/13 Dimanche
12.50
30 millions
d’amis
13.20
Jour de brocante
15.00
Sport dimanche
17.05
Les chansons d’abord
17.55
Questions pour un super cham-
pion
18.45
Ma maison s’agrandit
19.00
Le 19/20
20.00
Tout
le sport
20.15
Zorro
20.40
Météo des plages
20.45Le cinquième commandement
Avec : Christine
Döring, Francis Fulton-Smith. Le cadavre de John Bullinger, un
jeune Amish de 25 ans, est retrouvé à l’intérieur de l’église d’un
petit village de Bavière. Le jeune homme a été tué d’un coup
violent porté à la tête.
2 épisodes
22.10Le cinquième commandement
Avec : Christine
Döring, Francis Fulton-Smith L’Eglise Saint Gabriel brûle à
Munich, et le Vatican reçoit une lettre de menace.
2 épisodes
Canal +
13.05
La grille (C)
13.50
Formule 1™ : Grand Prix d’Autriche
(C)
14.00
Formule 1™ : Grand Prix d’Autriche
16.05
Les nou-
veaux explorateurs
17.05
Casting(s)
17.10
Vikings
18.00
Vikings
18.45
La semaine Barré (C)
19.00
Spécial investiga-
tion
19.35
Le JT de Canal+ (C)
19.50
Formula One (C)
20.55Le grand méchant loup
Avec : Benoît Poelvoorde,
Kad Merad Il était une fois trois frères qui vivaient heureux. Un
jour, leur maman eut un accident. Alors ils se mirent à se ques-
tionner sur le sens de leur vie. Une grande vague de doutes
pour ces quadragénaires, qui suffit à leur faire entrouvrir la
porte à l’inédit, à l’interdit, à l’aventure.
22.40Piégée
de Steven Soderbergh Avec : Gina Carano,
Michael Angarano.
France 5
12.05
Les escapades de Petitrenaud
12.40
Traditions et
saveurs
13.45
La grande histoire de la conquête spatiale
14.40
Expédition Guyana
15.30
Sale temps pour planète
16.00
fraise : un parfum de business
17.00
La 2
guerre mondiale en
couleur
18.00
C politique
19.00
On n’est pas que des cobayes
20.00
In vivo, l’intégrale
20.25
Avis de sortie
20.35Elysée, à la première table de France
21.30Quand le terroir se rebelle
actualité avec notamment, sur l’ancien
poste central d’aiguillage, d’immenses
bâches déployées illustrant
La Norman-
die accueille le monde
et ce 70
anniver-
saire. De plus, sur les quais de la voie A,
une exposition d’une cinquantaine de
photos issues du Mémorial de Caen rend
hommage à cet événement historique. En-
fin, sur la façade de la gare, une seconde
exposition invite à un autre voyage dans
le temps: elle réunit une sélection de
photos de l’ancien soldat-photographe
américain Tony Vaccaro, avec pour leit-
motiv
On a tous 70 ans
Quand il débarqua à Omaha Beach le
21juin 1944, le
«soldat à l’appareil
photo»
n’avait que 21 ans. Il portait un
fusil M-1 dans une main, son appareil
photo dans l’autre. Il avait réussi à
convaincre ses supérieurs de le laisser
photographier l’avancée de la 83
division
d’infanterie américaine.
Sa première vision fut celle d’une côte
normande déchiquetée et de milliers de
corps alignés le long de la route menant à
Vierville (Calvados). Il sera blessé et soi-
gné à Isigny-sur-Mer, avant de prendre
part à la libération de la Bretagne.
C’est là, le 15août 1944, qu’il prit sa
photo la plus célèbre,
Le Baiser de la Li-
bération
(page précédente), au milieu de
la joie populaire à Saint-Briac. Souvent
comparé au célèbre reporter de guerre
Robert Capa, Tony Vaccaro, 91 ans au-
jourd’hui, expose
Shots of War
, 100 pho-
tos de la Libération au Mémorial de Caen
depuis le 30mai.
Anne JEANTET-LECLERC
Rens.:
Mémorial de Caen, esplanade du
général Eisenhower, 14000 Caen.
www.memorial-caen.fr
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail

La Vie du Rail –
18 juin 2014
© Tony Vaccaro/Galerie Bilderwelt.
Le vétéran Tony Vaccaro. En 1944, on le
surnomma « le soldat à l’appareil photo ».
Télé-lundi
23 juin
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.40
journal de la Coupe du Monde FIFA 2014
13.50
Météo
13.55
Les feux de l’amour
15.05
Les blessures du passé
16.35
Dancers
17.20
Bienvenue chez nous
18.05
Bienvenue chez
nous
19.00
Money Drop
20.00
Le journal
20.35
Loto
20.45
Nos chers voisins
20.55Esprits criminels
Avec : Shemar Moore, Thomas
Gibson. L’équipe part pour la Californie du Sud afin d’enquêter
sur une série de cambriolages meurtriers, lors desquels des
familles entières sont abattues.
21.45Football : Cameroun / Brésil
commenté par
Christian Jeanpierre, Bixente Lizarazu, Arsène Wenger Estadio
Nacional à Brasilia.
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Toute une histoire
15.50
Comment ça va bien !
17.05
Dans la peau d’un chef
17.55
On n’demande qu’à en
rire
18.55
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.45Meurtres au paradis
Avec : Ben Miller, Sara Martins
Drame sur l’île Sainte-Marie ! L’inspecteur Richard Poole vient
d’être assassiné d’un coup de couteau en plein cœur. L’homme
participait à une petite fête de retrouvailles avec d’anciens
camarades d’université…
2 épisodes
22.45Meurtres au paradis
Avec : Ben Miller.
2 épisodes
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Un cas pour deux
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le
sport
20.10
Au plus près du Tour
20.15
Plus belle la vie
20.45Signé Mireille Dumas
Impertinent, insoumis, inso-
lent…Guy Bedos n’a cessé de nous faire rire et de nous bous-
culer depuis près de 50 ans. De « Bonne fête Paulette » à la
« Drague », avec l’irrésistible Sophie Daumier, sans oublier sa
fameuse « Revue de presse » décapante qui n’épargne aucun
politique, ce film offre tous ses sketches cultes mais aussi des
« perles » de son répertoire et des images inédites.
23.55La case de l’oncle Doc
Canal +
12.20
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.00
Arnaque à la carte
15.50
Les Guignols, l’in-
tégrale
16.35
Le jour attendra
18.00
Zapping (C)
18.05
before du grand journal (C)
18.45
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Strike back US
Avec : Philip Winchester, Sullivan
Stapleton Vacances écourtées pour Scott et Stonebridge : cette
nouvelle saison les envoie d’urgence en Colombie sur la piste
de trafiquants de drogue en lien avec un réseau terroriste prêt à
commettre une attaque majeure.
2 épisodes
22.30Spécial investigation
présenté par Stéphane
Haumant.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Nature
morte
15.35
FBI : duo très spécial
16.25
Les Reines du shop-
ping
17.30
La meilleure boulangerie de France
18.50
Mag
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50L’amour est dans le pré
présenté par Karine Le
Marchand.
23.20Nouveau look pour une nouvelle vie
présenté par
Cristina Cordula.
France 5
14.35
Allô docteurs
15.10
Sale temps pour planète
15.40
Afrique du Sud – La bonne espérance
16.35
Les 100 lieux qu’il
faut voir
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Gang de macaques
20.40Les beaux jours
Avec : Clotilde Courau, Nadine
Marcovici Juillet 1936. Gaby, une ouvrière de 25 ans, quitte
son domicile pour rejoindre ses camarades.
22.20C dans l’air
présenté par Caroline Roux.
C
omme tous les ans, le 21juin, pour an-
noncer l’été, on célèbre la musique un peu
partout en France. Ce sera ainsi le cas sur le
parvis devant l’impressionnante façade de la
gare Saint-Lazare, dans le IX
arrondisse-
ment de Paris, avec un concert exception-
nel de Guillaume Grand. Cet après-midi
sera le premier événement d’envergure à
profiter du tout nouveau parvis de la gare,
dont le chantier de modernisation vient de
s’achever après une décennie de travaux.
Ce sera également l’occasion de découvrir
Il paraît,
le deuxième album du chanteur,
sorti dans les bacs en avril dernier. Vous
vous souvenez probablement de
Toi et moi,
single issu de son premier album, qui a
rencontré un immense succès à sa sortie
en 2010. Ce premier opus,
L’amour est laid,
s’est écoulé à 100000 exemplaires et a été
suivi d’une tournée marathon de plus de
140 dates, soit dix-huit mois, à parcourir la
France… en train!
Nous avons eu la chance de rencontrer cet
artiste aussi attachant qu’habité par son tra-
vail. Le rendez-vous était pris dans un bis-
trot à deux pas de la gare où il se produira
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail

La Vie du Rail –
18 juin 2014
Événement
Guillaume Grand fête la musique
à Saint-Lazare
Télé-mercredi
25 juin
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.40
journal de la Coupe du Monde FIFA 2014
13.55
Joséphine,
ange gardien
15.35
Nos chers voisins
16.35
The Dancers
17.20
Bienvenue chez nous
18.05
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
20.00
Le journal
20.45
Nos chers voisins
20.55Le Mag de la Coupe du Monde FIFA 2014
pré-
senté par Estelle Denis, Denis Brogniart Le Mag de la Coupe du
Monde 2014 revient sur les résultats de la compétition, le quo-
tidien de l’Equipe de France ainsi que sur l’ambiance de cette
20ème Coupe du Monde au Brésil.
21.45Football : Equateur / France
commenté par
Christian Jeanpierre, Bixente Lizarazu, Arsène Wenger Estadio
do Maracana à Rio de Janeiro.
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Toute une histoire
15.50
Comment ça va bien !
17.05
Dans la peau d’un chef
17.55
On n’demande qu’à en
rire
18.50
N’oubliez pas les paroles
19.20
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.45L’innocent
Avec : Patrick Timsit. Nous sommes en
1978. Théo est cantonnier dans une municipalité d’Ile de France.
Sans éducation, sans parents, sans famille, il a été livré à lui-
même jusqu’à l’âge adulte au point d’avoir un langage basique
proportionnel à son développement intellectuel de zéro.
22.25Rituels meurtriers
Avec : Eric Elmosnino.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et
des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.10
Au plus près du Tour
20.15
Plus belle la
vie
20.40
Météo des plages
20.45Des racines & des ailes
Entre Aquitaine et Massif
Central, le Périgord dévoile un patrimoine exceptionnel au gré
de ses couleurs emblématiques : vert, blanc, pourpre et noir ! De
grottes préhistoriques en châteaux, de bastides séculaires en
villages de caractère, le Périgord nous offre un étonnant voyage
à travers le temps… Sarlat est la capitale du Périgord noir.
23.30Les chansons d’abord
présenté par Natasha St Pier.
Canal +
14.00
Promised land
15.45
La caméra planquée de François
Damiens
15.55
Le supplément politique (C)
16.30
Mohamed
Dubois
18.00
Zapping (C)
18.05
Le before du grand journal
(C)
18.45
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Une chanson pour ma mère
de Joël Franka Avec :
Patrick Timsit, Dave. C’est parce qu’ils adorent leur maman qui
est très gravement malade, que les membres de cette famille
décomposée décident de lui offrir le plus incroyable des
cadeaux d’adieu : une rencontre avec Dave, le chanteur, son
idole, en personne !
22.30Strike back US
de Alex Holmes Avec : Philip
Winchester, Sullivan Stapleton.
2 épisodes
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Les terres
de Wendy
15.35
FBI : duo très spécial
16.25
Les Reines du
shopping
17.30
La meilleure boulangerie de France
19.45
19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Recherche appartement ou maison
présenté par
Stéphane Plaza. À Paris,
Caroline
est une jolie jeune femme
de 32 ans.
22.20Recherche appartement ou maison
France 5
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
Sale temps pour la planète
15.40
Gang de dinos
16.35
Géants de l’océan
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Gang de macaques
20.40La maison France 5
Aujourd’hui, l’émission emène
le téléspectacteur en région parisienne, dans les Yvelines, puis
en Haute-Normandie. Inspirer : “jungle fever”.
22.35C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
Suite page 38
La Vie du Rail –
18 juin 2014


Télévision

Cinéma

Théâtre

Radio

Internet

Musique

sur laviedurail.com/tv
© Denis Goria
Ici en lumière zénithale,
Guillaume Grand qui va d’une
certaine façon “inaugurer” le
parvis de la gare Paris-Saint-
Lazare, le 21 juin (Fête de la
musique).
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
Le journal
13.35
Petits plats en équilibre
13.40
Le journal de
la Coupe du Monde FIFA 2014
13.50
Météo
13.55
Les feux de
l’amour
15.10
L’intouchable Drew Peterson
16.55
The Dancers
17.40
Football : Portugal / Ghana
20.00
Le journal
20.30
1001 questions santé
20.40
Météo
20.45
Nos chers voisins
20.55Hostages
Avec : Sandrine Holt, Dylan McDermott. Le
docteur Ellen Sanders, une brillante chirurgienne qui exerce
dans un hôpital de Washington, est chargée d’opérer le prési-
dent des Etats-Unis. Elle se retrouve au cœur d’une conspira-
tion politique.
2 épisodes
22.20Hostages
de Henry Bronchtein Avec : Sandrine Holt,
Dylan McDermott.
2 épisodes
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Un bunga-
low pour six
15.35
FBI : duo très spécial
16.25
Les Reines du
shopping
17.30
La meilleure boulangerie de France
19.45
19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Jamel et ses amis au Marrakech du rire
Jamel Debbouze est de retour…
23.10Jamel et ses amis au Marrakech du rire
Télé-jeudi
26 juin
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
13.50
Météo, consomag
14.00
Toute
une histoire
15.50
Comment ça va bien !
17.05
Dans la peau
d’un chef
17.55
On n’demande qu’à en rire
18.50
N’oubliez
pas les paroles
19.20
N’oubliez pas les paroles
19.50
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.40
Alcaline, l’instant, Météo
20.45Carnet de voyage
présenté par Guilaine Chenu,
Françoise Joly.
Maigrir d’un clic
Exercices physiques, tech-
niques de relaxation, carnets de recettes diététiques, les pro-
grammes de minceur et de remise en forme fleurissent sur
Internet.
22.50Complément d’enquête
présenté par Benoît
Duquesne
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Questions cribles au Sénat
15.55
Sénat info
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre
un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.10
Au plus près du
Tour
20.15
Plus belle la vie
20.45Une vie inachevée
de Lasse Hallström Avec : Robert
Redford, Jennifer Lopez Einar Gilkyson, fermier à la retraite, est
un homme affecté par la mort de son fils unique survenue dix
ans plus tôt dans un accident de voiture.
23.40L’ombre d’un doute
présenté par Franck Ferrand
Angers, Chinon, Chaumont, Amboise, Blois, Chambord,
Chenonceau… des noms entrés dans la légende.
Canal +
12.20
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.00
La religieuse
15.50
Surprises
16.00
L’effet
papillon (C)
16.30
Piégée
18.00
Zapping (C)
18.05
before du grand journal (C)
18.45
Le jt de canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Pawn
de David A Armstrong Avec : Deborah Twiss,
Jessica Szohr Comme tous les soirs, lorsqu’il est en service
dans le quartier, Will, flic, vient boire un petit café dans son
diner préféré. Mais ce soir, une attaque à main armée est en
cours. Il s’en mêle et les choses tournent mal. Dès le lende-
main, la Crime prend l’enquête en main.
22.20Girls
Avec : Lena Dunham, Allison Williams.
France 5
13.00
Un jour au zoo
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
Sale temps pour planète
15.40
La grande
histoire de la conquête spatiale
16.35
Tous accros aux dîners
apéros
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Gang de macaques
20.40Cuisine sauvage
En Corse du Sud, John invite la
chef Reine Sammut.
21.35Traditions et saveurs
pour la première fois dans quelques jours.
Il détaille son enthousiasme:
«Pour moi,
c’est une première! C’est l’émotion qui domine,
c’est la joie de faire de la musique en plein air
dans un lieu à part. C’est la deuxième plus
grande gare d’Europe, donc la possibilité de
toucher un nouveau public.»
Quand on lui parle de train, il évoque tout
de suite un passé immédiat, puisqu’il l’a
beaucoup emprunté pour assurer la pro-
motion de sa musique:
«Nous avons fait
une tournée de 18 mois un peu partout en
France et même ailleurs. Alors que mes mu-
siciens voyageaient le plus souvent par la
route, nous avions le bonheur de voyager en
train. Un gros paquet de billets nous accom-
pagnait en permanence. Parfois, ce fut même
éprouvant, avec un record de 11heures de
train dans la même journée!»
Il nous confie
dans un sourire un tout autre record:
«Je
pense que nous avons contribué à la plus
haute recette d’une voiture-bar SNCF!»
se remémore aussi toutes ces rencontres,
dans la voiture-bar et ailleurs, dans cet es-
pace ferroviaire propice au contact. Ren-
contres avec des anonymes, comme avec
des gens célèbres, peu importe, pour lui
c’est tout l’intérêt du train. Un goût de la
rencontre que l’on retrouve dans son goût
de la scène, lieu du partage entre l’artiste
et son public. Il clôt l’entretien par ces
quelques mots:
«J’écris quelque fois dans le
train. Le trajet est pour nous également l’oc-
casion de débriefer le concert de la veille, ré-
fléchir à celui qui nous attend, mais avant
tout, le train est pour nous un lieu de ren-
contres, un lieu festif, où l’on aime se détendre
entre deux prestations.»
Au moins, à Saint-
Lazare, le quai se situe quasiment au bout
de la scène. Pratique.
Samuel DELZIANI
Il paraît
. Par Guillaume Grand (EMI
Warner).
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Culture
Rail

La Vie du Rail –
18 juin 2014
Erratum
Le Paris de Baltard
Une erreur s’est malencontreusement glissée dans
LVDR
n°3470 page30, dans l’article
Paris de Baltard, Laloux et Guimard,
consacré au film
Un Long Dimanche de fiançailles.
fallait lire
«On y voit le Paris des années 1910-1920»
(et pas
«des années 1910-2020»
Toutes nos excuses à nos lecteurs.
Demandez le programme!
– De 13h30 à 14h30:
Orchestre sympho-
nique du Rail, ensemble de 60 musi-
ciens, menés par le chef Jean-François
Gonzales Hamilton sur le thème des mu-
siques du cinéma.
– De 17h à 18h:
Laura Llorens, auteur-
compositeur-chanteuse américaine de folk.
– De18h15 à 19h30:
Guillaume Grand.
Télé-vendredi
27 juin
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
Le journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.50
Trafic info
13.55
Les feux de l’amour
15.05
Régime fatal
16.35
Dancers
17.20
Bienvenue chez nous
18.05
Bienvenue chez
nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.45
Nos chers voisins
20.55Qui veut gagner des millions ?
présenté par Jean-
Pierre Foucault. Jean-Pierre Foucault propose une soirée
exceptionnelle du célèbre jeu et invite de prestigieuses person-
nalités venues défendre les couleurs d’associations qui leur
tiennent à cœur !
23.30Ce soir tout est permis avec Arthur
présenté par
Arthur.
France 2
13.00
Journal de 13 h
14.00
Toute une histoire
15.50
Comment ça va bien !
17.05
Dans la peau d’un chef
18.00
n’demande qu’à en rire
18.55
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les paroles
20.00
Journal de 20 h
20.45Les Grosses Têtes : nos 37 ans de bonheur
présenté par Philippe Bouvard. Pour célébrer ses 37 ans de
Grosses Têtes, sur la prestigieuse scène des Folies Bergère à
Paris, Philippe Bouvard convie les téléspectateurs à une grande
soirée exceptionnelle en présence des sociétaires d’aujour-
d’hui, et ceux de la première heure.
23.05Boulevard du palais
Avec : Anne Richard.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Un cas pour
deux
14.55
Un cas pour deux
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le
sport
20.10
Au plus près du Tour
20.15
Plus belle la vie
20.45Thalassa
présenté par Georges Pernoud Elles nous
font rêver, enchantent nos étés, nous offrent de beaux moments
en famille ou entre amis : les plages marquent nos existences
par leur beauté quelquefois exceptionnelle et par les souvenirs
inoubliables que nous gardons en mémoire. Pourtant, certaines
sont bien plus que cela. Inconnues ou célèbres, elles cachent
une histoire extraordinaire.
23.10Enquêtes de régions
Canal +
12.20
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.00
The sessions
15.35
La caméra planquée de
François Damiens
15.40
Les nouveaux explorateurs
16.35
Joséphine
18.00
Zapping (C)
18.05
Le before du grand jour-
nal (C)
18.45
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Man of steel
Avec : Henry Cavill, Diane Lane Un petit
garçon découvre qu’il possède des pouvoirs surnaturels et qu’il
n’est pas né sur la Terre. Plus tard, il s’engage dans un périple
afin de comprendre d’où il vient et pourquoi il a été envoyé sur
notre planète.
23.15Pacific rim
de Guillermo Del Toro Avec : Charlie
Hunnam, Idris Elba.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Maternité à
risque
15.35
FBI : duo très spécial
16.25
Les Reines du shop-
ping
17.30
La meilleure boulangerie de France
19.45
19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Bones
Avec : Michaela Conlin. Accompagnée de Booth,
Brennan se rend aux funérailles de Todd Mirga, milliardaire et
donateur pour les recherches de l’anthropologue.
2 épisodes
22.40Bones
Avec : John Francis Daley.
3 épisodes
France 5
13.00
Un jour au zoo
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
Sale temps pour planète
15.40
Inde, les
mille parfums du sud
16.35
Dans la jungle avec les Pygmées
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Gang de macaques
20.40On n’est pas que des cobayes !
émission
spéciale comme dans les films !
22.30C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
Suite de la page 36
L
a Famille du cheminot sait
identifier les vrais problèmes
de société et s’efforce de leur
trouver des réponses. Après
s’être penchée sur le mode de
garde des enfants, la dépen-
dance des personnes âgées et
sur la défense de l’environne-
ment, l’association s’attaque
cette fois à l’éducation au nu-
mérique, un sujet on ne peut
plus actuel. 77% des Fran-
çais ont une connexion Inter-
net, ce qui situe notre pays en
position en Europe. 55%
des Français font des achats
en ligne et 45% sont inscrits
à un réseau social au moins,
affirme le Centre de re-
cherches pour l’étude des
conditions de vie (Credoc).
Ce sont autant de connexions
qui peuvent être lourdes de
conséquences…
C’est Jean-François Coué, res-
ponsable du secteur de la po-
litique familiale, qui a pré-
senté le 22mai dernier à

La Vie du Rail –
18 juin 2014
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Dans un rapport sur l’Éducation au numérique, La Famille du Cheminot
prodigue aux parents des conseils concrets pour déjouer les risques encourus sur
Internet par leurs enfants.
Internet.
La Famille du cheminot traque
les pièges encourus par les adolescents
Paris, à l’issue de l’assemblée
générale et devant une cin-
quantaine d’adhérents venus
de toute la France, un rapport
détaillé sur les problèmes que
peut poser un mauvais usage
d’Internet et sur la façon de
les résoudre. Ce rapport cible
en particulier les risques que
courent les adolescents.
« Notre monde a changé. Nous
sommes tous, ou presque,
connectés, à des degrés divers il
est vrai, mais connectés. Le nu-
mérique entre aussi à l’école.
Des outils sont déjà dans les
classes. Il nous semble important
que les familles se sentent
concernées. L’accompagnement
de nos enfants est notre rôle,
même si nous nous croyons, à
tort ou à raison, hors jeu.»
La Famille du cheminot en-
gage donc les parents à s’in-
téresser à ce qui se passe sur
«la Toile» de leurs enfants.
Les rivalités entre enfants qui
se développaient hier dans le
cadre restreint de la cour de
récréation trouvent au-
jourd’hui un large écho grâce
au Net. Les moqueries ou les
menaces à l’égard de ceux qui
«sont un peu différents et qui
n’appartiennent à aucun groupe,
ce qui est considéré comme
anormal»
circulent largement
d’une messagerie à l’autre.
«Selon une étude de 2012, 5%
des jeunes de 9 à 16 ans, se-
raient harcelés sur le Net et
17% avouent avoir harcelé
quelqu’un au cours des douze
derniers mois. La majorité des
victimes ont entre 13 et 15 ans,
le plus grand nombre est au col-
lège en 4
De son côté, la
Commission Informatique et
libertés a
«reçu en 2011 700
plaintes relatives à des opposi-
tions de publication, soit 4,2%
de plus qu’en 2010».
La Vie du Rail –
18 juin 2014

Les jeunes passent de
longues heures, souvent
seuls, devant l’Internet.
© Fotolia
S’évader en famille pendant les vacances
Pour la Famille du cheminot, les vacances sont
un moment idéal, susceptible de favoriser l’épa-
nouissement de chacun, parents et enfants, dans
un environnement privilégié. D’où l’importance
du secteur Vacances de l’association qui pro-
pose à ses adhérents des résidences où séjour-
ner.
À Charavines, en Isère, une bâtisse comprenant
18 studios permet de s’évader en moyenne mon-
tagne à travers les beaux paysages du Vercors,
de la Chartreuse et des bauges et de profiter du
lac de Paladru, tout proche.
À Montpezat-sous-Bauzon, en Ardèche méridio-
nale, quelques «bénévoles travaux» de la Fa-
mille du cheminot ont retroussé les manches du-
rant de longues années pour restaurer une an-
cienne bergerie. Aujourd’hui, le site propose des
gîtes, une piscine et un camping d’où s’évader
pour explorer la superbe nature ardéchoise.
Des semaines en bord de mer et à la montagne
sont aussi proposées à des prix avantageux à
Saint-Raphaël, Cavalaire, Antibes et Saint-Man-
drier ainsi qu’aux Deux Alpes et à Porticcio.
Contact: La Famille du cheminot 9, rue de Châ-
teau-Landon 75475 Paris Cedex 10. Tél.:
0140381238, lafamilleducheminot@cegetel.net
« L’accompagnement de nos enfants
est notre rôle, même si nous nous
croyons à tort ou à raison hors jeu »
Bon de commande à retourner à l’adresse suivante:
La Vie du Rail
– Service commandes – BP 30657 – 59061 ROUBAIX CEDEX 1
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de La Vie du Rail
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OLLECTION
RAIL NOIR
DE RAIL ET DE SANG
Georges Gille
Paris-Est, de la Seconde Guerre mondiale
jusqu’au début du XXI
siècle, est le théâtre de
crimes macabres et d’une disparition
inquiétante. Le roman, divisé en deux intrigues
distinctes, plonge le lecteur dans ce tourbillon
de violence au cœur des voies et le long des
convois. Que ce soit Goliath Galgóczy au
passé troublé ou Gaétan Guillem à la
recherche d’Hélène Garnier, c’est avec brio
que l’auteur nous amène à découvrir ces
destins croisés en mêlant sa passion pour
l’écriture et son métier de conducteur de
trains. Georges Gille récidive
dans sa remarquable maîtrise
des codes du polar. Format :
150 mm x 220 mm.
160 pages.
Réf. : 110304
Sans crier gare surgit la nuit
Bernard Pasobrola
Réf. : 110249
Du sang sur la ligne
Georges Gille
Réf. : 110248
Mort d’un cheminot
Jean-Philippe Milesy
Réf. : 110240
Ligne10
Anne Peter-Sauzin
Réf. : 110239
13,
50
14,
50
NOUVEAUTÉ