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UGS : 3470_LVDR Catégories : ,

Description

BELGIQUE 2,85

SUISSE 4,80 FS

«trop larges»
Le feuilleton
Alstom
Comment faire d’un
couac de transmission
une affaire d’État
www.laviedurail.com
La Vie du Rail
– 4 juin 2014
À la une…
En couverture
Les rames TER commandées, plus capacitaires,
permettront de répondre à l’augmentation
du trafic régional et aux normes en matière
d’accessibilité des PMR.
� Projecteur
Rames «trop larges». Comment un coup de com’
politique est devenu une affaire d’État
� Actualités
Social. Les cheminots défilent pour une autre
réforme ferroviaire
p. 10
Industrie. Alstom Transport, pure player
ou champion européen?
p. 12
Médias. Ségolène Royal: sans gêne
et sans billet
p. 18
Réseau capillaire. Les opérateurs de fret
s’inquiètent pour leur survie
p. 19
Qualité de service dans les transports.
Le Haut comité a rendu son bilan pour 2013p. 20
Aquitaine. Une gare en pleine mutation
à Bordeaux-Saint-Jean
p. 21
Bruxelles. Le président de la région
Ile-de-France plaide pour la TVA à 7%
dans les transports
p. 22
Grande-Bretagne. Go-Ahead et Keolis
remportent l’exploitation de la plus grande
franchise
p. 23
� Histoire
Service. Des toilettes dans les voitures:
des besoins pas si pressants que ça…
� Dialogue
� Les programmes télé,
� La vie des associations
Les 70 ans du Débarquement. Ces cheminots
qui ont soutenu l’avancée alliée
� Santé
Prévention. Gare aux coups de soleil!
� Jeux, Agenda
� sommaire
À SUIVRE
SNCF. Ouigo vers la côte ouest
en 2017.
Les TGV Ouigo, l’offre low-
cost de la SNCF, devraient
desservir de nouvelles gares sur la
façade Atlantique à partir de 2017,
lorsque sera mise en service
la ligne à grande vitesse jusqu’à
Bordeaux, a indiqué Valérie
Dehlinger, directrice générale
de Ouigo qui examine aussi
la possibilité de desservir
de nouvelles villes dès 2016.
Billettique. iDTGV teste un pass
sans contact.
iDTGV expérimente
une carte de transport sans contact
pour l’embarquement, distribuée
auprès de 3000 habitués. Plus
besoin de billet imprimé, c’est la
carte qui fait foi. Elle évoluera en
fonction du retour des clients. Ce
pass est disponible sur iDTGV.com
après l’achat d’un billet.
Arabie saoudite. La ligne à
grande vitesse du désert à la peine
pour sa deuxième phase.
Sur les
450km de la ligne à grande vitesse
entre Médine et LaMecque, le
consortium arabo-chinois Al Rajhi
Alliance, chargé de la plateforme,
a livré 100km
«comportant
plusieurs déficiences»
selon
les ingénieurs d’Euroconsult
et les industriels espagnols
qui s’occuperont de la voie, de la
caténaire et des signaux. Un retard
est plausible, alors que la livraison
est prévue pour décembre2016.
PLACE AUX ÉTOILES
Un chapeau pas facile
à décoiffer
Une fois votée, la réforme du système
ferroviaire devrait être rapidement
appliquée. Le nouvel établissement
public, qui coiffera SNCF Réseau et
SNCF Mobilités, comptera environ
9400 personnes. Outre les fonctions
de pilotage du «holding», qui néces-
siteront environ 400 personnes, cet
Établissement public «de tête» de-
vrait inclure la Suge, soit environ 3000
personnes, les Ressources humaines,
3000 personnes aussi. 500 personnes
environ s’occuperaient du foncier;
et n’oublions pas les personnels
d’autres fonctions mutualisées,
comme l’informatique ou les achats.
La droite, si elle revient au pouvoir, a
l’intention de supprimer l’Epic de tête
et de séparer le gestionnaire d’infra-
structure et l’opérateur ferroviaire.
Mais la forte consistance et l’imbrica-
tion des fonctions ne lui rendront pas
la tâche aisée…
Encart jeté Rothelec sous C4
2000…
… à 3500, c’est le nombre d’emplois offerts par
an dans les transports publics selon le Salon
européen de la mobilité qui organise un forum
emploi le 12juin de 13h30 à 17h30 porte de
Versailles à Paris.
STANDARD
Tél.: 01 49 70 12 00
ABONNEMENT
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de 9h à 12h00 et de 14h00 à 17h00 du lundi au jeudi
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BOUTIQUE
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7h30 à 20h du lundi au vendredi – 9h à 20h le samedi
13, rue d’Amsterdam – Gare Saint-Lazare – Paris VIII
Photo de couverture: © Alstom Transport
L’ANECDOTE
Un lionceau sème la panique dans un train
Une femme a introduit dans un train-couchettes un lionceau qui a fini par semer la terreur
entre Moscou et Ekaterinbourg. Le félin, qui pesait dans les 50kg, avait été enregistré comme
chat domestique sur les documents de voyage. Sa propriétaire a été interrogée par la police.
L’amour contre la Grande Guerre.
Le Paris
de Baltard, Laloux et Guimard. Rendez-
vous avec Audrey Tautou
(p. 30 à 31)
Dans le monde entier.
Les trains pas
comme les autres circulent pour
une nouvelle saison
(p. 32 à 36)
Culture rail
Les régions sont les
grandes gagnantes
de cette affaire
La plupart des régions savaient
que les nouveaux matériels
TER nécessiteraient des tra-
vaux d’adaptation des quais.
«Nous avons été informés de ce
problème depuis plusieurs
mois»
, indique à
La Nouvelle
République
du 22mai François
Bonneau, président de la ré-
gion Centre, en rappelant que
les travaux sur les quais ont
déjà été effectués sur les zones
concernées.
De son côté, Alain Le Vern,
ancien président de la Haute-
Normandie, désormais direc-
teur général SNCF Régions et
Intercités, affirme savoir de-
puis deux ans qu’il y aurait des
aménagements à prévoir. Le
18février dernier, l’ARF (As-
sociation des régions de
France) a d’ailleurs demandé
dans une lettre à RFF (que
s’est procurée
La Vie du Rail
d’en donner le montant pré-
cis à chaque région. Jacques
Rapoport a répondu le
18mars, évaluant à
50000euros en moyenne le
coût de chaque intervention.
En période de disette budgé-
taire, ce n’est jamais une

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
PROJECTEUR
On commence à avoir une petite idée de la façon dont la «
rocambolesque»
affaire des rames dites
«trop larges»
est arrivée dans les colonnes du
Canard Enchaîné.
C’est du côté des régions qu’il faut
chercher la source d’une information qui était connue de tous les acteurs depuis plusieurs années.
Retour sur un vaudeville républicain qui se produit à la veille de l’examen du projet de loi de
réforme ferroviaire devant le Parlement. Un projet dans lequel les régions se plaignent de ne pas
avoir leur place.
Rames «trop larges ».
Comment un coup de com’ politique
est devenu une affaire d’État
Christophe Recoura / Bombardier
En commandant en 2009
les nouvelles rames Régiolis
et les Regio 2N (photo)
à Bombardier, la SNCF
a agi en toute connaisance
de cause.
La Vie du Rail
– 4 juin 2014

bonne nouvelle. Elle alimente
les craintes des régions qui
craignent de devoir encore
mettre la main à la poche,
alors que les relations avec la
SNCF sont déjà extrêmement
tendues. Parmi les récrimina-
tions, elles jugent les factures
de leurs TER trop chères et
surtout trop opaques.
La montée au créneau des ré-
gions faisant mine de décou-
vrir des trains
«trop larges»
leur a finalement permis d’ob-
tenir la promesse que RFF ne
répercuterait pas ce coût dans
leurs factures. Jacques Rapo-
port s’est engagé à ce que les
dépenses soient imputées sur
le budget d’investissement de
RFF qui est de 3milliards
d’euros.
«Nous ne demande-
rons rien en complément aux ré-
gions»
, a-t-il assuré.
La réforme
ferroviaire en ligne
de mire et
la revanche
des régions
Tous les acteurs de cette his-
toire
«rocambolesque»
pour
reprendre l’expression de Fré-
déric Cuvillier, en ont profité
pour justifier le prochain pro-
jet de réforme ferroviaire qui
va profondément chambouler
le système. À la veille de l’exa-
men du texte à l’Assemblée
nationale à partir du 17juin,
les partisans, à commencer par
le secrétaire d’État aux Trans-
ports qui porte le projet, ont
eu beau jeu d’expliquer com-
bien le rapprochement SNCF-
RFF permettra de donner plus
de cohérence à l’ensemble. Et
de contrer ainsi tous ceux qui
le critiquent.
Les syndicats de cheminots en
revanche, qui ont manifesté le
22mai contre le projet, se sont
appuyés sur ce couac pour de-
mander une vraie réunification
et le retour à une entreprise
totalement intégrée.
Mais là encore, dans le débat
qui s’ouvre sur la réforme, ce
sont peut-être les régions qui
ont le plus à gagner. Estimant
qu’elles sont les laissées-pour-
compte de la réforme, elles
vont tenter de faire passer
l’idée qu’elles sont des acteurs
incontournables du système
ferroviaire.
«Aujourd’hui, nous
finançons les deux tiers du fer-
roviaire. Il serait normal que
nous soyons représentés à pro-
portion dans l’Epic qui va gou-
verner le système»
, assure l’un
de ses représentants. Or, le
projet de loi n’en dit pas un
mot.
L’ARF, qui a publié en mars
dernier un
«manifeste du re-
nouveau ferroviaire»
compor-
tant une trentaine de proposi-
tions, souhaite les voir
intégrées dans la future loi.
Elle compte bien profiter de
cet emballement médiatique
qui a permis de ridiculiser la
SNCF pour faire passer ses
messages et se rendre incon-
tournable à l’avenir.
La SNCF a agi en
toute connaissance
de cause
En commandant en 2009 les
nouvelles rames Régiolis à Als-
tom et les Regio 2N à Bom-
bardier, la SNCF a agi en toute
connaissance de cause.
«Elle
a commandé, pour le compte des
régions, des matériels modernes
en tenant compte des normes im-
posées pour la circulation sur le
réseau. Ces normes internatio-
nales référencées impliquent un
gabarit (gabarit n°1 de l’UIC)
c’est-à-dire que le matériel ne
doit pas dépasser un certain
Raboter les quais, on le voit
régulièrement ailleurs
Des problèmes de compatibilité entre les nouveaux trains et
les infrastructures? Rien que pour les questions de gabarit,
cette situation s’est déjà produite et ne manquera pas de se re-
produire. Pas plus tard que fin avril, les médias soulignaient
qu’à Montréal, pour accueillir les nouvelles rames de métro à
pneus Azur, il avait fallu limer quelque 200m de voûte sous
laquelle le gabarit étant engagé en cas de crevaison. Sans par-
ler des problèmes d’alimentation ou de la masse plus élevée de
ces nouvelles rames…
Nos voisins européens sont également coutumiers du fait:
l’arrivée de nouveaux trains régionaux outre-Rhin a tout ré-
cemment posé des problèmes de gabarit. Alors qu’outre-
Manche, la mise en service, en 1999, de nouvelles automo-
trices pourtant conformes au gabarit britannique a obligé à
rogner une dizaine de quais au sud-est de Londres.
Parfois, tout n’est qu’une question de bonne communication:
les modifications à apporter
a posteriori
aux installations fixes
font évidemment plus
«désordre»
que celles intervenant en
amont d’un projet. Par exemple, lors de l’automatisation de la
ligne 1 du métro parisien, on savait d’avance que plus de 50
quais devaient être totalement refaits (rehaussement et ren-
forcement des nez) pour accueillir les indispensables portes
palières (là aussi, petite surprise: la note finale a été de 38mil-
lions d’euros, contre 22millions prévus). Par ailleurs, l’arrivée
de matériels dont on sait d’avance qu’ils seront hors gabarit en-
traîne des vérifications préalables, voire des travaux. C’est
ainsi qu’en 2001, les rames «larges» Regina, hors gabarit
(3,45m de large!), sont entrées en service comme prévu sur
certaines lignes régionales du réseau ferré suédois après deux
ans de préparation. Et en Belgique, Infrabel a procédé en 2013
à la démolition de la dalle recouvrant le souterrain sous la ville
de Verviers afin de rehausser la voûte de 50cm en vue de l’ar-
rivée de trains à deux niveaux sur la ligne classique entre Liège
et Eupen. Soit près de deux ans de travaux pour deux millions
d’euros.
P. L.
Patrick Laval
Accessibilité oblige, le Régiolis
exploite le gabarit en parties
basses dans une plus grande
mesure que les trains actuels.

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
contour»
, explique Claude
Solard, le directeur général
chargé du Matériel à la SNCF.
La SNCF commande du ma-
tériel sur la base de normes
d’interopérabilité conformé-
ment à la législation euro-
péenne. Le but est à la fois de
permettre la circulation des
trains en Europe (même si
dans la réalité, on en est loin)
mais aussi de permettre aux
constructeurs de pouvoir
vendre des trains standardi-
sés et donc d’élargir leurs
marchés.
Reste que, comme c’est le cas
à chaque fois qu’elle com-
mande des matériels, une
adaptation des infrastructures
s’impose. Pourquoi?
D’abord parce que les infra-
structures, qui ont plus de
150 ans, ont été construites
à une époque où on ne sou-
ciait pas de l’accessibilité
pour les PMR. D’où une
grande diversité de situa-
tions: il n’est pas fréquent
d’avoir des quais de même
hauteur.
De même pour assurer l’ac-
cessibilité, il faut avoir une dis-
tance faible entre le quai et le
train pour pouvoir embarquer.
Or, même si les trains s’inscri-
vent dans le gabarit des quais
en théorie, dans la réalité, l’in-
frastructure «vit», vieillit,
bouge, les voies s’usent, des
travaux effectués sur les voies
peuvent contribuer à de légers
mouvements.
C’est le cas de 15% des 8000
quais auscultés avant la mise
en service des nouveaux ma-
tériels. Soit 1300 quais sur
lesquels il faut intervenir.
Non, les trains ne
sont pas «trop»
larges!
Les nouvelles rames TER ont
été conçues pour être accessi-
PROJECTEUR
Réseau théorique et réseau réel
Comment se fait-il qu’un matériel roulant au gabarit UIC 505-1
ne passe pas sur des voies censées être au gabarit elles aussi?
En fait, au gré du temps, les quais et les voies bougent insen-
siblement. Et quand les voies et les quais sont refaits, pas for-
cément en même temps, il peut arriver que les cotes s’en trou-
vent modifiées. De nombreux cas sont connus par expérience
et viennent enrichir la liste des points singuliers (comme cer-
tains tunnels et autres ouvrages d’art…) où il convient de faire
attention au matériel engagé. Mais l’arrivée de nouveaux trains
comme le Francilien ou le Régiolis, qui exploitent le gabarit
(théorique) dans une plus grande mesure que les matériels plus
anciens, peut mettre en évidence des points singuliers inconnus
jusqu’à présent.
En fait, hormis les LGV parcourues par la rame Iris 320 et autres
lignes faisant l’objet d’une attention particulière, il semble bien
que des pans entiers du réseau ferré national français réser-
vaient encore des surprises à la fin de la décennie précédente,
lors de la définition des spécifications des nouveaux matériels
régionaux.
Pourrait-on mieux connaître l’état du réseau? Oui, si l’on en
croit l’exemple britannique, où l’ancien gestionnaire d’infra-
structure Railtrack (remplacé depuis par Network Rail) s’était
aperçu en 1999, lors de l’arrivée des premiers nouveaux trains
depuis la privatisation, que les données sur le réseau ferré bri-
tannique étaient très incomplètes, voire devenues fausses au
cours du temps! Aux grands maux, les grands remèdes: dans
le cadre du projet NGP (National Gauging Project) l’ensemble du
réseau a été mesuré, filmé et passé au rayon laser en cinq ans
afin non seulement de garantir l’insertion des véhicules exis-
tants, mais aussi pour préparer la circulation de trains plus
larges ou plus hauts que le gabarit britannique (plus restrictif
que l’UIC 505-1).
P. L.
AlstomTransport
Le Régiolis entre en service
entre autres en Picardie où
30quais ont dû être repris. Sur
la ligne Paris – Laon, première
servie par le nouveau matériel,
un quai a été légèrement
modifié à Soissons et une voie
rectifiée à Laon.
La Vie du Rail
– 4 juin 2014

bles aux PMR (personnes à
mobilité réduite) comme l’im-
pose la loi.
«Pour nous, l’ac-
cessibilité est un minimum que
nous devons à nos clients. Nous
entendons ce concept au sens
large: il s’agit de permettre à
tous de prendre facilement le
train, que ce soient les personnes
avec poussettes ou celles qui ne
marchent plus aussi bien que
quand elles avaient 20 ans. Dans
ce cadre, nous laissons aux
constructeurs une marge de li-
berté pour qu’ils nous proposent
des solutions innovantes»
, rap-
pelle Claude Solard.
«Les
trains que nous avons choisis of-
frent plus de surface, ce qui nous
permet d’avoir des WC handi-
capés plus larges ou encore cinq
places de front pour les configu-
rations périurbaines de nos
trains. Tout cela apporte un
confort accru aux voyageurs».
Par ailleurs, ces rames plus
«larges» vont permettre de
transporter 15% de voyageurs
en plus, alors que le trafic ré-
gional
«a fait un bond de 40 à
50% dans toutes les régions, y
compris en Île-de-France, au
cours des dix dernières années»
a rappelé Jacques Rapoport. Et
le président de RFF ajoute:
«Si nous n’avions pas com-

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
mandé ces rames plus larges,
nous aurions dû acheter 15% de
trains en plus, ce qui aurait né-
cessité un surcoût de 400millions
d’euros. Finalement, la dépense
que nous faisons pour aménager
les infrastructures, qui est de
50millions d’euros, nous permet
d’économiser 400millions»
La situation était
connue depuis
plusieurs années
Au moment où la commande
a été faite en 2009, personne
n’avait connaissance du nom-
bre de quais à modifier, re-
connaît la SNCF. Mais on sa-
vait qu’il faudrait intervenir
classiquement sur les infra-
structures comme cela a été le
cas en 2003 pour la mise en
service des Z TER, du Franci-
lien ou encore pour les TGV.
Les études ont été lancées vers
la fin 2010 lorsque le matériel
était en cours de fabrication.
«Si vous faites stationner un Ré-
giolis sur un quai par exemple:
vous ne constaterez aucun pro-
blème. Mais si vous le faites rou-
ler à 160km/h, il faut tenir
compte de ce que le train balance
un peu. C’est pourquoi un traite-
ment spécifique doit être déter-
miné pour chaque quai»
, ex-
plique Claude Solard. D’où des
études longues à mener.
Les travaux d’adaptation ont
commencé en 2013. Ils de-
vraient se poursuivre jusqu’en
2016.
«La SNCF s’est organi-
sée avec RFF pour que les études
et les travaux soient réalisés à
temps et soient sans conséquences
sur les mises en service commer-
ciales des trains»
, rappelle
Claude Solard. 300 quais ont
déjà été aménagés, en priorité
ceux qui vont accueillir les pre-
miers trains qui vont être livrés
progressivement aux régions.
PROJECTEUR
© Patrick Laval
En juillet 2013 (photo),
le Régiolis a relié sans
encombre Bordeaux-Saint-
Jean et Langon. Le service
régulier Régiolis sur cette
relation a débuté le 14avril.
La Vie du Rail
– 4 juin 2014

Pourquoi ne pas
avoir engagé les
travaux plus tôt?
Cela aurait retardé les com-
mandes, répond la SNCF:
«Quand nous avons lancé nos
appels d’offres, nous avons reçu
deux ou trois propositions de la
part des constructeurs. Nous
avons fait notre choix à l’été
2009. Ensuite, nous avons passé
la commande. Nous ne pouvions
pas faire les travaux avant, si-
non, nous aurions perdu un an
à un an et demi. Nous devons
paralléliser les tâches. Aurions-
nous pu être plus rapides? Une
enquête est en cours pour le dé-
terminer»
. Ce qui est sûr, c’est
que les relations exécrables à
l’époque entre la SNCF et RFF
n’ont pas favorisé la commu-
nication entre les deux, ni la
réactivité des équipes.
1300 quais
à reprendre,
c’est beaucoup
Oui, ils représentent 15% des
quais qui accueilleront les
nouveaux matériels (12 ré-
gions ont commandé 182 Ré-
giolis, 9 régions 159 Regio
2N, certaines ayant com-
mandé les deux types de ma-
tériel). Précisons que les tra-
vaux réalisés ne consistent
pas à reprendre tout le quai.
Ce sont souvent de petites ré-
parations, par exemple la re-
prise d’une bordure en béton
qui se serait un peu affaissée.
Les ajustements à réaliser
sont de l’ordre de quelques
centimètres, voire de
quelques millimètres.
La communication
a été un ratage
Un appel à la démission de
Guillaume Pepy et Jacques Ra-
poport entendu entre les mots
dans les propos de Jean-Chris-
tophe Cambadélis, le Premier
secrétaire du Parti socialiste, la
même demande clairement
formulée quelques heures plus
tard par Véronique Rabault, la
rapporteure générale au bud-
get de l’Assemblée nationale,
un rappel au bon sens de Sé-
golène Royal, la ministre de
l’Écologie, une commission
d’enquête exigée par Frédéric
Cuvillier, son secrétaire d’État
aux Transports (les conclusions
doivent être remises lundi), la
colère de présidents de région,
à commencer par le président
de l’ARF (Association des ré-
gions de France), Alain Rous-
set, ne voulant plus être pris
pour un
«pigeon»…
si on
ajoute les multiples tweets lan-
cés et retwittés sur la Toile qui
ont fait se moquer la France
entière, l’emballement a été à
son comble.
La SNCF et RFF n’ont pas su
trouver les mots pour expli-
quer ce qui aurait dû être une
non-affaire. Pis, les responsa-
bles ont attendu la fin de
l’après-midi du 21mai pour
convoquer au dernier moment
les journalistes. Malgré le choix
affiché de laisser monter en
première ligne RFF et son pré-
sident Jacques Rapoport, Guil-
laume Pepy a été obligé de
s’expliquer, reconnaissant, en-
tre les mots, un vrai ratage.
Marie-Hélène POINGT
« Il y a eu un manque de dialogue évident entre la SNCF et RFF dans
la période 2009-2011»
, a résumé Frédéric Cuvillier, le secrétaire
d’État aux Transports, en recevant le 26mai le rapport des deux
établissements publics sur les commandes des rames TER Régiolis
et Regio 2N passées en 2009 pour le compte des régions.
manque de dialogue a nui à la bonne préparation des travaux qui
devaient être effectués sur les quais »
, a-t-il ajouté.
Frédéric Cuvillier, qui rappelle que
« les trains étaient totalement
adaptés, totalement aux normes »
, demande toutefois qu’à l’avenir
les commandes de trains soient conditionnées par une étude
d’impact sur les infrastructures.
« Il ne faudra pas attendre la pé-
riode d’homologation du matériel mais avoir une démarche paral-
lèle »
Et il relève une
« autre curiosité »
: RFF ne dispose pas de regis-
tre complet sur l’infrastructure.
« Les données ne sont pas actuali-
sées »
, indique-t-il. D’où une autre exigence: RFF devra tenir
un registre national des infrastructures.
Pour le député UDI de la Meuse Bertrand Pancher, ce registre se
fait attendre depuis plusieurs années. Selon lui, la France a
jusqu’en 2015 pour se mettre en conformité avec la législation eu-
ropéenne.
« Et cela fait maintenant plusieurs années que l’Araf (Au-
torité de régulation des activités ferroviaires) n’a de cesse de tirer le si-
gnal d’alarme et de réclamer ce registre d’infrastructure »
, écrit-il
dans un communiqué du 27mai.
Interrogée le 22mai par
La Vie du Rail
, qui se demandait pour-
quoi la SNCF ne dispose pas de connaissances sur l’état réel du
réseau grâce aux nouvelles technologies, l’entreprise répondait par
une autre question: surveiller 30000 kilomètres de lignes né-
cessiterait des sommes astronomiques, qui voudrait les payer?
M.-H. P.
Bientôt un registre national des infrastructures
Le gabarit UIC 505-1
On n’a sans doute jamais autant parlé du gabarit UIC 505-1
que ces derniers jours. «UIC» comme Union internationale
des chemins de fer, dont une des missions a longtemps été de
définir les normes permettant aux trains de circuler d’un pays à
l’autre. Avec le temps, une
«norme passe-partout»
a été défi-
nie pour permettre aux mêmes trains de circuler sur l’ensemble
des réseaux européens (sauf réseau britannique, au gabarit
plus étroit, dont les trains peuvent en revanche circuler partout
sur le Continent!) Cette norme, c’est le gabarit UIC 505-1, au-
quel se conforment la plupart des matériels roulants européens
actuels non spécifiques à un réseau (plus restreint ou plus gé-
néreux) ou à un usage particulier (réseaux industriels ou iso-
lés…) Théoriquement, les réseaux français et italiens sont au
gabarit UIC 505-1, sans plus, les autres réseaux européens
continentaux et nordiques étant plus généreux.
P. L.
La Vie du Rail
– 4 juin 2014

A
vant de décider d’y aller,
ou pas, les dirigeants de
Siemens ont adressé le mardi
20mai une lettre à ceux d’Als-
tom, dans le cadre de leur tra-
vail de vérification de l’état de
la société. La demande d’in-
formations qu’elle comportait
a pu être lue comme un signe
d’hésitation. On semblait tout
de même s’acheminer vers
deux offres opposées. Ou
peut-être trois, en comptant
«le plan C»
annoncé
in extre-
mis
le 21mai par Arnaud
Montebourg. GE, dont l’offre
courait jusqu’au 2juin, l’a pro-
longée jusqu’au 23juin, ce qui
devrait aussi donner le temps
de peaufiner les propositions
adverses.
D’un côté l’offre de GE, déjà
formulée, de l’autre celle de
Siemens. Elles sont opposées
mais pas symétriques. L’inten-
tion n’est pas la même. Dans
le cas de GE, souligne un ob-
servateur, l’offre s’inscrit dans
une stratégie offensive: le
groupe américain veut acqué-
rir l’énergie (en fait, Power,
beaucoup moins Grid ou les
énergies renouvelables). Dans
le cas de Siemens, elle est dé-
fensive: il ne faut pas laisser
GE s’emparer de l’énergie
d’Alstom. Autre dissymétrie,
le cash. GE dispose de 60mil-
liards d’euros pour procéder à
des acquisitions. Siemens, de
moins de trois. Il en résulte
des offres différentes. Celle de
GE met sur la table un cash
qui ne fait pas défaut. Celle de
Siemens suppose un apport
d’actifs. C’est particulièrement
le cas dans le transport qui,
dans l’un et l’autre cas, est un
peu le parent pauvre de l’opé-
ration. Si jamais, des manœu-
vres en cours, résulte la nais-
sance d’un champion
européen du transport, ce sera
fortuitement.
Elle serait pourtant la bienve-
nue. Car on sent l’inquiétude
croître dans les milieux pro-
fessionnels. En aparté, tel in-
dustriel s’inquiète de l’ultras-
pécification que demandent la
RATP ou la SNCF, travail de
luxe qui coûte très cher en in-
génierie, pousse à la sophisti-
cation, et se reporte sur les
coûts. D’autres s’agacent des
desiderata
des diverses autori-
tés organisatrices de transport
(AO) qui empêchent d’attein-
dre des tailles intéressantes de
productions, sans même parler
de séries. D’autres encore
s’alarment de la dispersion des
acteurs industriels, du manque
d’entreprises de taille intermé-
diaire, qui se traduit par des
multiplications d’actes d’achats
pour la production d’un ma-
tériel, à la différence de ce
qu’on connaît dans l’aéronau-
tique. On entend des chiffres à
la volée: 200 actes d’achat
pour une aile d’Airbus, 6000
pour un tramway… Résultat
du système français: les ma-
tériels coûtent très cher à pro-
duire. On commence à se de-
mander si on va résister à
l’arrivée de concurrents asia-
tiques. Et un jour, de repre-
neurs…
Même crainte chez un des
deux grands opérateurs natio-
Un plan «maison France»
Évoqué le 21mai devant les syndicats d’Alstom, le «plan C»
serait une solution franco-française.
«Public-privé, ou privé,
peut-être pas public, je ne sais pas»,
a simplement indiqué le
ministre de l’Économie le 22mai. On avait annoncé fin avril une
possible entrée de l’État au capital d’Alstom à la suite d’une
cession d’une partie de ses parts dans EDF. Cette piste a été
démentie par Bercy. En ce qui concerne le transport, on évoque
parfois dans le cadre d’un plan
made in France,
une alliance
avec Thales, qui cherche à se développer dans la signalisation.
Le groupe français, qui faisait jeu égal avec Siemens a été dis-
tancé depuis que ce dernier a acquis Invensys.
© Alstom Transport

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
ACTUALITÉS
naux, où l’on dit: il est temps
de s’unir et d’avoir un cham-
pion européen,
«faute de quoi,
il ne nous restera plus que nos
yeux pour pleurer».
Manque de chance, le marché
français n’est pas trop en me-
sure de soutenir la mutation
du secteur. Pour la grande vi-
tesse, cela ne va pas fort. La
SNCF considère qu’elle a fait
le plein de ses TGV. Voire plus.
Un chiffre circule, que nous
tenons de diverses sources:
228. C’est le nombre de rames
dont la SNCF aurait besoin
pour assurer ses liaisons à
grande vitesse, alors qu’elle en
a 440. Contrainte et forcée,
elle a acheté 40 rames Euro-
duplex à Alstom. Le marché
s’est mal passé. Au bout du
compte, selon plusieurs té-
moins, la SNCF a eu le senti-
ment de s’être fait forcer la
main, tandis qu’Alstom a eu
l’impression, à l’issue de né-
gociations très dures avec son
client, d’avoir dû beaucoup
trop baisser les prix et adap-
ter son produit. Aujourd’hui,
la SNCF n’a pas l’intention
d’acheter des TGV sur fonds
propres avant 2022. Après
quoi, elle ne pourra plus re-
pousser le renouvellement des
rames. En attendant, elle va
faire durer son parc, réformer
ce qui est bout de course,
ré-
trofiter
ce qui peut l’être.Als-
tom a donc voulu s’affranchir
d’un marché national qui le
bride: car de plus, la SNCF
ne s’intéresse qu’au Duplex…
dont ne veut pas le reste du
monde. D’où la naissance de
l’AGV, à ses frais… que l’in-
dustriel a vendu en tout et
pour tout à 25 exemplaires.
Pas facile pour le TGV du fu-
tur, l’un des 34 programmes
industriels portés par Arnaud
Montebourg. Le ministre de
l’Économie veut le prototype
pour 2017 et attend de la
SNCF qu’elle joue son rôle de
soutien de l’industrie natio-
nale. Mais on l’a dit, la SNCF
n’est pas pressée. Et le produit
est difficile à définir: il faut
qu’il satisfasse la SNCF et qu’il
soit taillé pour le marché mon-
dial. Ça tire à hue et à dia.
Les trains intercités et les tram-
ways des villes de province
sont fort dépendants de
l’Agence de financement des
infrastructures de transport de
France (Afitf) et donc de l’éco-
taxe aujourd’hui en berne.
Heureusement tout ne va pas
mal, et les carences en Île-de-
France font que les métros, les
tramways ou les RER sont au-
jourd’hui sur un rythme
conséquent.
Mais les relations entre Alstom
et la SNCF sont très dures. Les
rapports entre les plus hauts
responsables sont très mau-
vais, voire exécrables. Entre
Patrick Kron et Guillaume
Pepy. Il y a entre le PDG d’Als-
tom et le président de la SNCF
le contentieux des TGV Du-
plex, mais aussi la commande
par Eurostar de rames trans-
manche à Siemens, alors qu’à
la SNCF on a parfois le senti-
ment de devoir aider Alstom
à faire ses fins de mois. Entre
L’empire du Milieu au centre des préoccupations
La négociation de l’accord de libre-échange
avec le Japon met en lumière les ambitions ja-
ponaises en Europe, illustrées par le transfert du
siège d’Hitachi Transport au Royaume-Uni, ou
par l’implantation de bureaux de JR East dans
trois capitales. Notre vieux marché est tentant.
Certes, il s’agit surtout de renouvellement, mais
malgré la crise les pays du Vieux continent res-
tent parmi les plus solvables au monde. Les
Russes aussi regardent cette activité de près,
et la convention franco-russe organisée par la
Fédération des industries ferroviaires et son ho-
mologue russe à Paris, en avril, montre qu’il ne
faut pas considérer seulement les industriels
russes comme des partenaires pour leur propre
marché, mais comme de potentiels fournisseurs
pour le marché français et européen.
Mais il y a aussi les Chinois. Ils ont progressé à
toute allure, sont devenus méconnaissables en
cinq ans de temps. Jean-Pierre Audoux, délé-
gué général de la Fédération des industries fer-
roviaires (FIF), invite à regarder sur le site de
l’Unife, la fédération européenne des industries
ferroviaires, le nombre d’entreprises du secteur
ayant obtenu le certificat de qualité Iris.
«Les
plus nombreuses sont les entreprises chinoises,
suivies par les allemandes, puis par les italiennes
et les françaises…»
Du fait du colossal effort
d’équipement, de formation d’ingénieurs, d’ac-
quisition de savoir-faire, les Chinois ont fait un
incroyable (et réel) bond en avant. Aujourd’hui,
«il n’y a que dans les secteurs des tramways, de
la maintenance, de la signalisation et des mé-
tros automatiques qu’ils ne font pas jeu égal
avec les Européens»,
dit Jean-Pierre Audoux.
Pour les tramways, il devrait en aller de même
que pour la grande vitesse. L’équipement en
cours des villes chinoises va s’accompagner de
l’acquisition du savoir-faire. Pour la signalisa-
tion, ils sont loin d’être à la traîne. Les systèmes
de signalisation chinois en cours de déploie-
ment étant de la famille ERTMS, les Chinois sont
les premiers fournisseurs au monde de cette si-
gnalisation européenne…
Dès à présent, insiste Jean-Pierre Audoux,
«il
faut regarder d’autres industriels que les grands
constructeurs CNR et CSR. CREC (China Rail-
way Engineering Corporation) et CRCC (China
Railway Construction Corporation) sont les lea-
ders mondiaux de l’infrastructure ferroviaire. L’on
compte aussi des industriels plus spécialisés
qui sont de taille significative sur le marché mon-
dial. Et leur déploiement va dépendre de trois
facteurs à suivre de près: leur chiffre d’affaires,
leur maturité technologique, et le degré de sa-
turation dans leur domaine du marché chinois».
Pour ce qui est de la maturité technologique,
l’ère des JV (coentreprises) et du transfert de
technologie est révolue. La consigne nationale
aujourd’hui, c’est de procéder à la croissance
externe, et d’acquérir les savoir-faire des entre-
prises. En France, c’est ainsi qu’Outreau Tech-
nologies et son savoir-faire dans les cœurs d’ai-
guille a failli devenir chinois avant de rejoindre
finalement le franco-allemand Vossloh-Cogifer.
Il faut maintenant suivre de près Valdunes, dont
le carnet de commandes et le bureau d’études
intéressent le Chinois Ma Steel, l’un des qua-
tre candidats à la reprise du spécialiste des
roues et des essieux.
Mais la grande crainte, c’est qu’un Alstom
Transport au capital fragile ne soit la proie d’un
des deux grands constructeurs ferroviaires au
chiffre d’affaires supérieur à 10milliards d’eu-
ros. Car, s’il ne faut pas se focaliser sur CNR
ou CSR, il ne faut surtout pas les oublier.

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
ACTUALITÉS
dans RZD se monte à 25%.
Henri Poupart-Lafarge nous l’a
dit:
«TMH pourra être inté-
ressé par une opération de rap-
prochement avec Alstom Trans-
port, alors qu’il ne l’est pas avec
le conglomérat Alstom.»
parle d’une montée au capital
d’Alstom Transport dans
TMH, pour frôler les 50% et,
en retour, d’une prise de par-
ticipation de TMH dans Als-
tom Transport, de l’ordre de
20%. Alstom se vend aux
Russes! S’amuse-t-on du côté
de Siemens… De fait, avec
une énergie passée chez GE et
un éventuel grand partenariat
russe dans le transport, Als-
tom choisirait les alliances avec
Dans le domaine des locomotives
de puissance, GE a un savoir-faire qui
pourrait bien compléter ceux d’Alstom
Transport.
© Mark Levisay
La Vie du Rail
– 4 juin 2014

les deux ennemis du temps de
la guerre froide, point trop
amis par les temps qui cou-
rent… Mais TMH, piste très
solide d’un point de vue capi-
talistique et industriel, n’est
pas la seule.
Arnaud Montebourg a de-
mandé dans une lettre à GE
que l’Américain, pour amélio-
rer son offre, apporte sa signa-
lisation à Alstom Transport.
Cette signalisation dans le do-
maine du fret ouvrirait de
nouvelles portes du marché
américain au groupe français.
On sait aussi que, dans le do-
maine des locomotives de
puissance, GE a un savoir faire
et un marché qui pourraient
bien compléter Alstom Trans-
port.
Bref, si les observateurs sont
sceptiques quant à la viabilité
d’un Alstom Transport livré à
lui-même, cela ne vaut pas
condamnation. Mais il faudrait
assez vite, en profitant des oc-
casions qui se présentent, bâ-
tir une stratégie et des alliances
afin de consolider le transport.
Pour l’instant, on a plutôt le
sentiment d’un habillage plus
ou moins habile d’une tracta-
tion dont le transport est le ca-
det des soucis. L’objectif, c’était
avant tout de dégager du cash
pour Bouygues grâce à la ces-
sion de l’énergie.
Champion
européen?
Siemens devra
remettre au pot
Siemens a-t-il de son côté une
stratégie pour le transport?
On a eu l’impression, d’une
lettre d’intention à l’autre, de
celle du 26avril à celle du
28avril, que cette stratégie, là
aussi, se cherchait. Le thème
rebattu d’un Airbus du rail,
accompagné du thème un
peu moins vieux et cher à
François Hollande d’un Air-
bus de l’énergie, peut séduire.
Un champion européen sous
pilotage allemand pour l’éner-
gie, un champion européen
sous pilotage français pour le
transport, sur le papier, cela
sonne bien et une alliance
franco-allemande dans les
deux domaines est sur le pa-
pier plus séduisante que ce
qu’on ne manquera pas de
présenter comme un dépe-
çage américano–russe. C’est
l’occasion de donner un sens
industriel à l’Europe.
Mais Siemens a d’abord
donné l’impression, par sa
première lettre, de céder ses
problèmes en même temps
que ses actifs à Alstom.
«Il ne
fallait pas être grand clerc pour
savoir que Siemens voulait se dé-
barrasser de son matériel rou-
lant»
, dit-on chez un des
grands clients des industriels.
On ne peut pourtant pas dire
que la plate-forme Velaro
marche mal. Ni que les loco-
motives ne se vendent pas.
Mais l’ICX a de sérieux pro-
blèmes de fiabilisation. Et ce
ne sont pas les secteurs pro-
mis au plus bel essor. Les
marges dégagées sur le maté-
riel roulant grandes lignes
sont faibles. En revanche, l’af-
faire devenait plus sérieuse
avec la deuxième lettre d’in-
tention de Siemens et l’apport
des trains régionaux, des
tramways et des métros. On
est là sur un secteur plus pro-
metteur. Reste que même
dans cette formule, Siemens
garde la haute main sur le sec-
teur le plus profitable: la si-
gnalisation. Et avec elle sur les
métros automatiques. Une
dernière proposition abouti-
rait à une «JV 51/49», une
alliance 51/49%, dans la
«SIG» en faveur de Siemens.
De toute façon, pour que la
proposition soit prise en
considération, dit un obser-
vateur, il faut que Siemens
fasse un effort sur la signali-
sation. C’est semble-il ce prix,
que, dans le transport, Sie-
mens doit payer pour que les
trop fameux thèmes de l’Air-
bus de l’énergie et du trans-
port deviennent réalité. Les
Allemands semblent hésiter
d’autant que les pouvoirs pu-
blics, l’industriel et la DB n’ont
pas tous la même appréciation
de l’intérêt d’un accord Sie-
mens-Alstom.
FrançoisDUMONT
La recette Siemens contre
le «génocide industriel»
Lors de la convention des partenaires organisée en ce début
d’année par Siemens France, les industriels présents –dont le
patron de Faiveley, Thierry Barrel, qui a depuis été remplacé–
ont témoigné de l’excellence des relations entre Siemens et ses
fournisseurs. Les grands, comme Faiveley, comme les PME.
Ceux qui avaient assisté à Valenciennes au comité stratégique
de la filière ferroviaire, en 2013, ont pu être étonnés d’une to-
nalité très différente. À Valenciennes, Arnaud Montebourg, alors
ministre du Redressement productif, avait appelé les grands
ensembliers –Alstom et Bombardier– à mieux respecter les
fournisseurs. Décodage: les acheteurs des deux grands
groupes sont mis en cause. Venus de l’automobile, ils ont un cri-
tère majeur, voire unique: le prix le plus bas. En
des res-
ponsables déplorent le résultat et n’hésitent pas à parler de
«génocide industriel».
Qui plus est, les boîtes souffrent ou
meurent en silence. Comment se retourner contre un client qui
représente souvent plus de 50% de votre chiffre d’affaires?
Autre son de cloche lors de la convention Siemens. Christophe
de Maistre, le patron de Siemens France, rappelle que dans les
grands secteurs industriels du groupe, on n’est pas dans le do-
maine de la grande distribution. Et que les fournisseurs sont
par nature des partenaires: il faut pouvoir compter sur leur pré-
sence à long terme et sur la qualité de leurs prestations. Les
témoins interrogés confirment: ce n’est pas du pipeau. Arnaud
Montebourg, venu saluer la convention des partenaires de Sie-
mens France, a invité les industriels français à s’inspirer de cet
exemple venu d’Allemagne.
Quelle que soit l’issue de l’affaire Alstom, il serait bien venu que
le message soit entendu.
Pour en savoir plus:
Affaire Alstom. Le débat
Sur le site www.ville-rail-transports.com
Avec notamment
• Alstom Transport: comment Siemens voit la fusion
• Henri Poupart-Lafarge: «Alstom restera l’un des plus grands
groupes mondiaux de transport ferroviaire»
La Vie du Rail
– 4 juin 2014

U
n grand vent s’était invité le 15mai pour la célébration du
millième train entre le hub bourguignon de Venarey-les-
Laumes (Côte-d’Or) et le site des Tellines à Port-Saint-Louis
(Port de Marseille-Fos, Bouches-du-Rhône).
Un train lancé en 2009 par Cérévia, union de commercia-
lisation céréalière de sept groupes coopératifs en Bour-
gogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes, en partenariat avec
Europorte, la filiale de fret ferroviaire du Groupe Euro-
tunnel. Six jours sur sept, un train de 1335 tonnes arrive
ainsi à Port-Saint-Louis, à l’embouchure du Rhône, per-
mettant d’acheminer annuellement 375000 tonnes de cé-
réales par le rail. Les nouveaux wagons mis à disposition
par Europorte, plus capacitaires et d’une exploitation plus
aisée, permettent au rail d’assurer ici 40% des approvi-
sionnements, l’essentiel du complément étant acheminé par
barges fluviales.
Le ruban a été coupé par Robert Bilbot, pré-
sident de la SEPT (société d’exploitation du Port Tellines) et
directeur de Cérévia, Didier Laurency, président de Cérévia,
Pascal Sainson, président d’Europorte et Christine Cabau-
Woehrel, présidente du directoire du Grand Port Maritime
de Marseille.
Si l’heure était aux réjouissances, Pascal Sainson a saisi l’oc-
casion de cette célébration pour réitérer son
«appel au se-
cours»
à l’État pour la pérennité du réseau ferré capillaire
français, sans lequel la desserte des silos serait impossible…
Patrick LAVAL
L
es entreprises ferroviaires de
fret affirment que leur avenir
est gravement menacé par
l’absence d’engagements et in-
vestissements de la part de
l’État et de Réseau ferré de
France, sur le réseau capil-
laire, ces petites lignes dites
7 à 9 dans le classement
UIC. Par la voix de l’Afra,
l’association française du rail
qui regroupe des opérateurs
autres que la SNCF, ils se di-
sent
«très inquiets»
et récla-
ment des investissements
pour maintenir le réseau ca-
pillaire. Selon eux, sur les
4200 kilomètres constitués
par les lignes capillaires,
1500km sont dans un état
critique. Or, ces lignes sont
cruciales pour le fret.
«Si on
se rapporte aux chiffres d’Euro
Cargo Rail,
souligne Marc Bi-
zien, le directeur général de
la filiale française fret de la
Deutsche Bahn,
2,2% de nos
trains-kilomètres circulent sur
des voies 7 à 9. Mais ils génè-
rent 37% de notre activité.»
Selon lui, certains secteurs
sont particulièrement concer-
nés par l’avenir du réseau ca-
pillaire : les carrières par
exemple qui se trouvent sou-
vent au bout de ces petites
lignes.
«Quand Frédéric Cu-
villier, le secrétaire d’État aux
Transports, a organisé des
groupes de travail sur le fret fer-
roviaire, il y a eu unanimité
dans les cinq groupes sur cette
question,
rappelle Marc Bi-
zien
. Ce réseau est nécessaire
pour la survie d’une grande
partie du fret ferroviaire en
France»
, ajoute-t-il.
En particulier, lors de son dis-
cours célébrant, le 15mai, le
millième train de céréales Cé-
révia-Europorte entre la
Bourgogne et Port-Saint-
Louis (Bouches-du-Rhône),
Pascal Sainson, président
d’Europorte, a
«réitéré»
son
«appel au secours»
pour la
pérennité et la croissance de
l’exploitation sur le réseau ca-
pillaire. Et de citer pour
exemple la ligne d’Époisses,

«on ne peut plus circuler»
Sur les bouts de
«toutes pe-
tites lignes»
permettant de
joindre les silos,
«l’État fran-
çais nous abandonne au-
jourd’hui»
, estime le prési-
dent de l’opérateur fret
d’Eurotunnel, qui considère
que
«l’opérateur historique a
quasiment abandonné ces voies
depuis plus de 50 ans»
Selon les opérateurs regrou-
pés au sein de l’Afra, RFF es-
time à 300000, voire
400000euros le coût au ki-
lomètre de remise en état
d’une ligne. Une évaluation
surdimensionnée, affirment-
ils, en précisant que les tra-
vaux de rénovation d’une pe-
tite ligne empruntée
uniquement par quelques
trains de fret ne nécessitent
pas les mêmes travaux
qu’une infrastructure sur la-
quelle circulent à plus
grande vitesse des trains de
voyageurs. Ils l’estiment de
leur côté à 80000ou
100000 euros le kilomètre.
Un investissement qui pour-
rait de surcroît être étalé sur
8 à 10 ans.
Marie-Hélène POINGT
Réseau capillaire.
Les opérateurs de fret
s’inquiètent pour leur survie
15 mai 2014. Millième train Europorte Cérévia Bourgogne – Port-Saint-
Louis.
Photos Patrick Laval
Fret.
Cérévia et Europorte
célèbrent leur millième train
entre la Bourgogne
et la Méditerranée

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
ACTUALITÉS
L
a RATP a choisi Veolia En-
vironnement pour démante-
ler et recycler 317 voitures
voyageurs du RER A, a an-
noncé, le 14mai, la multina-
tionale spécialisée dans les
services (eau, propreté, éner-
gie) qui démantèle déjà des
centrales nucléaires, des ba-
teaux militaires et des plate-
formes pétrolières.
Pour les RER, les opérations
assurées par Bartin Recycling
Groupe, filiale de Veolia,
permettront de recycler et de
valoriser 97% des matériaux
des voitures voyageurs me-
surant chacune 25m de
long et pesant plus de 30t.
« Il s’agit d’une première en
France pour une opération de
cette envergure »
, assure Veo-
lia Environnement au sujet
de ce contrat d’une durée
d’environ 4 ans, qui doit nor-
malement en amener d’autres
dans ce créneau.
Les détails financiers du
contrat n’ont pas été révélés
par le numéro un mondial
du traitement de l’eau et des
déchets.
« Pour parvenir à ce taux très
élevé de valorisation, Veolia a
mis en œuvre un savoir-faire
qui permet de gérer le transfert
des rames MS61, leur dés-
amiantage et leur déconstruc-
tion, de valoriser les matériaux
qui composent les voitures et de
traiter les éléments non valori-
sables »
Un site dédié a été implanté à
Torvilliers, dans l’Aube, qui
traitera neuf rames par mois.
Il comprend
« une “salle
blanche” sous dépression qui
permet de traiter, sous confine-
ment total et avec les plus hauts
standards de sécurité, les ma-
tériaux polluants comme
l’amiante et éviter toute disper-
sion de particules »
Tous les jeudis, un convoi ex-
ceptionnel ralliera cette ins-
tallation depuis Sucy-en-Brie,
dans le Val-de-Marne, avec
trois voitures à démanteler.
L
a régularité et la ponctualité
des vols long-courriers et des
trains Intercités se sont amé-
liorées en 2013, alors que
celles des vols intérieurs et des
TGV se sont dégradées. Quant
aux TER, ils sont globalement
plus ponctuels que les TGV et
les Intercités. C’est le bilan qu’a
dressé le Haut comité de la
qualité de service dans les
transports (HCQST), le
15mai, au cours de sa qua-
trième séance. Installé il y a un
an, en mai2013 par Frédéric
Cuvillier, alors Ministre des
transports, le HCQST est une
entité administrative au sein
du Conseil général de l’envi-
ronnement et du développe-
ment durable, créé en 2012
pour publier des données et
œuvrer à l’amélioration de la
qualité de service, notamment
la régularité et la ponctualité,
dans les transports publics de
voyageurs (terrestres, aériens
et maritimes). S’associant plei-
nement aux recommandations
exprimées par le Haut comité,
Frédéric Cuvillier souhaite que
dans ses prochains bilans de
qualité, il inclue davantage les
transports du quotidien – no-
tamment le métro parisien –,
les transports collectifs des
grandes villes et aussi les au-
tocars et analyse les causes des
retards et des annulations, ce
qui permettra de discerner ce
qui est imputable aux opéra-
teurs et ce qui est dû à des
événements extérieurs.
Le secrétaire d’État chargé des
transports demande que le
Haut comité fasse des propo-
sitions concrètes pour que la
qualité de service des trans-
ports en 2014 réponde mieux
aux attentes légitimes des
voyageurs.
Le Haut comité de la qualité
de service dans les transports,
présidé par le député Olivier
Faure, réunit 37 représentants
des acteurs de tous les modes
de transport public de voya-
geurs (collectivités publiques,
opérateurs, associations de
consommateurs et d’usagers).
©Arnaud Bouissou/MEDDE-MLET
RATP.
Plus de 300 voitures du RER A
recyclées par Veolia Environnement
Qualité de service dans les transports.
Le Haut comité a rendu son bilan pour 2013
Les opérations permettront
de recycler et de valoriser 97%
des composants des voitures.
La Vie du Rail
– 4 juin 2014

P
our l’arrivée du TGV en
juin2017, Bordeaux entre-
prend une grande transfor-
mation. Ce ne sont pas moins
de 14 chantiers différents qui
vont être entrepris pour un
montant de 200millions d’eu-
ros. Parmi les nouveaux équi-
pements, un centre de main-
tenance TGV de 600m
et un
atelier de maintenance pour
les TER Aquitaine seront
construits. Côté gare, la
grande halle voyageurs, ins-
crite aux Monuments histo-
riques, sera entièrement
rénovée. Rue Belcier, une ex-
tension du bâtiment sera réa-
lisée avec la création d’une
nouvelle halle, des com-
merces, un parking aérien et
un parvis.
La LGV SEA sera mise en ser-
vice dans trois ans, elle reliera
Bordeaux à Paris en 2heures
10. La gare de Bordeaux-
Saint-Jean verra sa fréquenta-
tion augmenter pour passer à
18millions de passagers, au
lieu des 11millions actuels.
Aquitaine.
Une gare en pleine mutation
à Bordeaux-Saint-Jean
L
a région Midi-Pyrénées va
reprendre ses paiements à la
SNCF après les avoir suspen-
dus pendant trois mois par
exaspération devant les retards
et suppressions de trains ré-
gionaux, a-t-elle annoncé le
6mai dans un communiqué.
Il s’agit cependant d’une
«re-
prise des paiements sous condi-
tions»
, a souligné la région
qui
«restera particulièrement
vigilante à la poursuite des ef-
forts engagés par la SNCF pour
améliorer la qualité du service
sur le quart nord-est»
du ré-
seau TER de Midi-Pyrénées.
Elle appliquera en consé-
quence
«une retenue de ga-
rantie sur le paiement des ser-
vices du secteur en fonction des
résultats atteints»
Le président socialiste du
conseil régional Martin Malvy
a donné acte à la compagnie
ferroviaire des efforts entrepris
depuis son «coup de
gueule» de février, ayant
abouti à
«une amélioration
progressive des taux de régula-
rité des trains depuis le début de
l’année»
Cette tendance ne répond
«pas encore pleinement aux at-
tentes»
mais
«marque une
réelle prise en compte de la si-
tuation et un début de réponse
qui devront être confirmés»
fait savoir Martin Malvy, après
la présentation à Toulouse de
la première des rames Régiolis
acquises par la région.
Midi-Pyrénées.
La région reprend ses paiements
à la SNCF
Le projet d’extension comprend notamment un parking aérien.
© DR
Bretagne.
RFF
installe une
«tour de contrôle»
à Rennes
La grande vitesse touchant
Rennes et Bordeaux en 2017
en dépendra. RFF se dote,
à Rennes, d’une «tour de
contrôle» sur la signalisation
de la portion neuve de la LGV
Bretagne-Pays de la Loire
et sur l’alimentation électrique
du réseau grand Ouest jusqu’à
Vierzon incluant donc une part
de la LGV SEA. Ce bâtiment
moderne de 2400m
est livré
en juin. Il entre en service
à l’automne. Il gérera aussi
des circulations. Il accueillera
d’abord le poste de commande
de la gare de Rennes,
complètement rénové, puis
assurera, à long terme,
la commande centralisée
de l’ensemble du réseau grand
Ouest. L’investissement global
est conséquent: 37millions
d’euros pour le bâtiment,
95millions d’euros pour
la rénovation du poste central
de la gare de Rennes dont
le trafic doit augmenter de 20%
d’ici 2020.
Hubert HEULOT
Paca.
La région
commande
16 Regio 2N
et 10 Régiolis
Dans le cadre d’un troisième
programme de financement
de matériels neufs, la région
Provence-Alpes-Côte d’Azur
a commandé 26 rames de TER
pour un montant total
de 260millions d’euros.
Ce sont ainsi 16 Regio 2N
de Bombardier et 10 Régiolis
d’Alstom, qui viendront rajeunir
le deuxième parc TER
de France. La région s’est
adressée à la Banque
européenne d’investissement
(BEI) et à la Caisse des dépôts
pour le financement de cet
investissement.

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
ACTUALITÉS
L
e président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a
plaidé, le 8mai à Bruxelles auprès du commissaire européen à la
Fiscalité, Aigirdas Semeta, en faveur d’une TVA réduite à 7% en
France sur les transports quotidiens.
Ce qui permettrait de gonfler de 100millions d’euros par an l’en-
veloppe budgétaire en faveur des transports franciliens, selon la
région.
La TVA appliquée aux transports de voyageurs s’élève actuelle-
ment en France à 10% à la suite des deux hausses intervenues au
janvier 2012 (passage de 5,5% à 7%) puis au 1
janvier 2014
(passage à 10%).
Jean-Paul Huchon souhaite à terme le retour de la TVA à 5,5%
mais, conscient du contexte budgétaire difficile auquel est
confronté le gouvernement, il serait prêt à accepter une TVA in-
termédiaire de 7%.
Selon le président de la région Ile-de-France, le gouvernement se
serait montré ouvert à cette réduction à 7%, à condition qu’elle
ne s’applique qu’aux transports du quotidien, les transports en
commun utilisés pour les trajets domicile-travail. Or, le droit eu-
ropéen actuel ne permet pas de distinguer les transports du quo-
tidien parmi l’ensemble des services de transport de voyageurs.
C’est donc la possibilité de faire une telle distinction qu’est allé
plaider M. Huchon à Bruxelles. Elle nécessiterait comme l’a sou-
ligné Aigirdas Semeta auprès de l’élu francilien un accord de l’en-
semble des gouvernements européens.
« Nous devons le revoir. Il y
a une procédure de concertation. Ils nous diront s’il est possible d’avoir
ce taux. Si ça ne l’est pas, je me retournerai vers le gouvernement.
(…) Si ça ne se débloque pas au niveau européen, il faudra que ça se
débloque au niveau français »
, a fait valoir Jean-Paul Huchon.
Ce dernier, qui était accompagné des candidats PS aux euro-
péennes Guillaume Balas et Pervenche Berès, s’est également
rendu auprès des militants bruxellois du PS. Les 80000 Français
installés en Belgique sont rattachés à la circonscription d’Ile-de-
France, a-t-il rappelé.
Bruxelles.
Le président de la région Ile-de-France plaide
pour la TVA à 7% dans les transports
La TVA appliquée aux transports de voyageurs était passée de 5,5 à
7%, puis à 10% entre2012 et2014.
© Alstom Transport
G
owex a obtenu la gestion et
l’exploitation du réseau wi-fi
gratuit dans les principales sta-
tions du métro de Madrid. Près
de 2millions d’usagers profi-
teront du wi-fi gratuit et des
contenus géolocalisés depuis
les quais et dans les couloirs
des principales stations du mé-
tro.À partir du mois de juillet
et pendant un an, Nuevos Mi-
nisterios, 3
plus importante
station avec 42,8millions de
passagers par an, sera la pre-
mière à tester le wi-fi gratuit.
L’objectif est l’installation pro-
gressive et durable du service
dans les autres stations du mé-
tro. Le déploiement du wi-fi se
fera en fonction de la demande
des passagers, de l’intérêt des
stations et de la viabilité tech-
nique de l’installation. Le pro-
jet sera divisé en deux phases:
les trois premiers mois seront
dédiés à la mise en place du
service, et les douze mois sui-
vants seront consacrés à l’ex-
ploitation, offrant ainsi la na-
vigation Internet gratuite aux
passagers du métro.
Depuis quatre ans, Gowex dé-
veloppe des projets de Smart
Transports dans les stations de
métro (Paris, Buenos Aires…),
dans les gares ferroviaires (Mar-
seille-Saint-Charles, Aix-en-
Provence…) et à bord des au-
tobus urbains, interurbains et
touristiques (bus de Ma-
drid…).
La station Nuevos Ministerios,
troisième plus importante station
du réseau madrilène, servira
de test pour le wi-fi gratuit.
Espagne.
Le wi-fi gratuit dans les principales
stations du métro de Madrid

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
HISTOIRE
L
e 3 avril 1879, le ministre
des Travaux publics
Charles de Freycinet s’adresse
aux administrateurs des com-
pagnies
: suite aux nom-
breuses réclamations de voya-
geurs, il est devenu opportun
d’adjoindre aux trains express
un wagon muni de WC.
Certes cette mesure ne relève
ni des obligations résultant
du cahier des charges ni de
règlements, mais
« elle se re-
commande à la sollicitude des
compagnies, par l’intérêt qu’elle
représente au point de vue du
bien-être des voyageurs. »
Les
trains ainsi équipés et leurs
compartiments aménagés af-
fectés à chaque sexe devront
être signalés de manière bien
visible.
Le 2 mars 1881, le ministre
Sadi-Carnot s’adresse aux ins-
pecteurs généraux du
contrôle. Le conseil général
de l’Hérault a formulé un
vœu tendant à obtenir que
« tous les trains de voyageurs
soient munis de cabinets et
qu’un signe apparent les désigne
au public, afin que les voyageurs
puissent en faire usage entre
deux stations. »
Suite à délibé-
ration du Comité de l’exploi-
tation technique consulté à
cet effet
, il n’y a pas lieu
d’insister auprès des compa-
gnies pour l’extension aux
trains omnibus de ce qui est
déjà acquis pour les trains ex-
press:
« l’adjonction de WC
aurait, entre autres, comme in-
convénient, celui de réduire
d’une manière assez sensible les
emplacements dont les compa-
gnies disposent dans les trains
de cette nature. »
En revanche,
dans certaines gares, les com-
pagnies doivent rendre plus
apparente l’entrée des WC.
Le 29 novembre 1887, le mi-
nistre Heredia s’adresse aux
administrateurs: suite à de
nouvelles réclamations et aux
renseignements qu’on lui a
fournis, des écriteaux en gros
caractères signalent l’entrée
des cabinets, et des trains ex-
press et directs sont bien
pourvus de compartiments
ou de fourgons aménagés.
Mais ces mesures doivent être
encore complétées, s’agissant
notamment des trains effec-
tuant de longs parcours sans
arrêts d’une certaine durée.
Les compagnies sont donc in-
vitées à étudier l’établissement
de WC dans tous les trains
qui marchent pendant plus
de deux heures, sans station-
nement d’au moins dix mi-
nutes.
Le 11 août 1890, le ministre
Service.
Des toilettes dans les voitures:
des besoins pas si pressants que ça…
En sept circulaires ministérielles, durant la Belle Époque, voici un résumé parlant de la délicate
question de l’installation de WC (water-closets) dans les trains de voyageurs, qui doit pallier les
insuffisances et inconvénients des WC des gares
Sur cet almanach des Postes et des Télégraphes de 1914, l’illustration de la scène en gare est fort à propos
légendée: «Comment on manque le train».
« Il faut que tous les trains de voyageurs
soient munis d’un cabinet et qu’un signe
apparentles désigne au public. »
La Vie du Rail
– 4 juin 2014

Yves Guyot s’adresse aux ad-
ministrateurs. Des compa-
gnies objectent que
« l’appli-
cation stricte de cette
prescription présenterait de sé-
rieuses difficultés pour l’utilisa-
tion du matériel et la composi-
tion des convois, et qu’elle
nécessiterait la construction d’un
nombre assez considérable de
fourgons d’un nouveau modèle,
ce qui occasionnerait des dé-
penses hors de proportion avec
les avantages à attendre. »
Comité de l’exploitation tech-
nique a reconnu que l’appli-
cation de la circulaire de
1887 n’avait pas un
« carac-
tère d’urgence »,
réalisable au
fur et à mesure du passage
des fourgons aux ateliers, il
maintient ses prescriptions.
Le 12 avril 1904, le directeur
des chemins de fer Pérouse
s’adresse aux directeurs du
contrôle. À l’occasion d’un
vœu formulé par le conseil
d’arrondissement de Valen-
ciennes, le Comité de l’ex-
ploitation technique a
constaté que
« le long délai
écoulé depuis 1887 n’a pas été
partout utilisé d’une manière sa-
tisfaisante et que les commodités
offertes aux voyageurs français
sont restées dans un état d’infé-
riorité regrettable par rapport à
celles dont bénéficient la plupart
des pays étrangers. »
Avant
d’intervenir auprès des com-
pagnies, il est nécessaire de
faire le bilan des améliora-
tions réalisées sur les divers
réseaux.
« Dans le délai de
quinzaine »
, les directeurs du
contrôle devront répondre à
la question:
« quels sont,
parmi les trains rentrant dans
la définition de la circulaire du
29novembre 1887, ceux munis
de WC et ceux qui en sont en-
core dépourvus? »
Suite à cette enquête, le 7 juil-
let 1904, le même directeur
s’adresse aux administra-
teurs:
« il ne paraît pas exces-
sif d’exiger que, dans le délai
maximum d’un an, tous les
trains de voyageurs […] soient
munis d’un water-closet au
Ci-dessus, dessin humoristique d’une scène sur la ligne Nevers – Saint-
Saulge.
«Les Coliques.
– Eh eh ! conducteur, arrêtez, arrêtez, attendez moi. V’allez me faire
manquer la foire de Saint-Saulge.»
La gare de Saint-Omer
(Pas-de-Calais).
DR-Photorail – SNCF ©

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
HISTOIRE
moins, et que dans un délai de
3ans, ces mêmes trains soient
dotés d’un WC par classe. »
Les
compagnies sont donc invi-
tées à faire connaître
« dans le
délai d’un mois, les dispositions
qu’elles comptent adopter pour
satisfaire ce double
desidera-
tum
Le 6 avril 1905, le ministre
Gauthier s’adresse aux admi-
nistrateurs. Un tournant est
opéré en matière de
solutions prescrites.
L’emploi des fourgons
transformés est peu
pratique sous bien des
rapports, recommandé
il est vrai
« à une
époque où l’utilisation
des voitures à intercir-
culation était encore à
ses débuts. »
Par ail-
leurs, jetant le trouble
dans le service des
correspondances,
« l’augmentation des stationne-
ments est un moyen dont on ne
saurait user qu’avec une ex-
trême réserve. »
Mais
« contrai-
rement à la manière de voir de
certaines compagnies, la solu-
tion de la question, par les voi-
tures à couloir, est parfaitement
réalisable dans un avenir pro-
chain. »
Recommandé par la
circulaire du 20 octobre
1898, ce matériel s’est bien
répandu, si bien que
« l’effort
restant à faire pour en munir les
trains visés par l’administration
ne saurait être bien considéra-
ble. Je me plais donc à penser
que vous n’hésiterez pas à em-
ployer ce moyen de procurer
aux voyageurs français des
commodités que l’on trouve sur
la plupart des réseaux étran-
gers. »
C’est en essayant de piquer
l’amour-propre des dirigeants
des réseaux français qu’ainsi
un pas de plus était timide-
ment accompli en vue d’amé-
liorer le bien-être des voya-
geurs, du moins dans une
certaine catégorie limitée de
trains. Sur les voitures de
classe sans couloir latéral
qui équipèrent fort durable-
ment les omnibus, le pro-
blème n’était donc pas résolu.
En 1914, comme le rappelle
l’almanach des Postes et des
Télégraphes (page12), de
fréquentes scènes cocasses
pouvaient se dérouler en
gare, sous l’œil amusé des
hommes d’équipe.
Georges Ribeill
avec la participation
de J.-M. Pichot
1. Bruno Carrière a déjà évoqué
la condition des « dames pipi »
du Nord: « Les préposées à la
salubrité du Chemin de fer du
Nord en 1885 »,
n°3,
septembre 2007, pp.101-103.
2. Administrateurs des compa-
gnies d’intérêt général et du ré-
seau de l’État.
3. Organe consultatif auprès du
ministre des Travaux publics,
le Comité de l’exploitation tech-
nique, créé en janvier1879,
examine les questions concer-
nant la police, la sûreté et
l’usage des chemins de fer, et
particulièrement les proposi-
tions et inventions concernant
ces sujets.
Sur la ligne du «tacot», Nevers – Saint-Saulge,
inaugurée en décembre1904.
Dessin humoristique d’un départ manqué:
«Arr’tez! Arr’tez don voute macanique, a seu pas
d’dans! »
Bâtiment voyageurs
et WC de la gare
d’Ailly-sur-Noye
(Somme).
DR-Photorail – SNCF ©
Cette photo vous plaît? Commandez-la sur
www.photorail.fr/031
La locomotive 031 n° 31 A 6 série 1 à 40 puis 031 A en remise. © FOHANNO-PHOTORAIL-LA VIE DU RAIL
La Vie du Rail
– 4 juin 2014

U
ne nouvelle saison de six épisodes de
l’émission « Des trains pas comme les
autres » est disponible en DVD depuis le
6mai. Créée en 1987 par François Gall et
Bernard d’Arbrigeon, l’émission poursuit
sa route sur France 5. Philippe Gougler
transmet sa passion du train toujours avec
la même énergie.
Nous prenons d’abord la direction de la
Turquie. Point de départ du voyage, Istan-
bul la magnifique, l’ancienne Constanti-
nople. Dans la gare même d’Haydarpasa,
un barbier expérimenté et souriant exerce
son talent!
Obstacle naturel sur la route vers l’Asie, le
détroit du Bosphore est franchi par les
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail

La Vie du Rail –
4 juin 2014
Dans le monde entier
Les trains pas comme les autres circulent
pour une nouvelle saison
Télé-lundi
9 juin
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.50
Petits plats en équilibre
13.00
Le journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.50
Trafic
info
13.55
Independence day
16.35
The Dancers
17.20
mariages pour 1 lune de miel
18.05
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.40
Nos chers voisins
20.55Esprits criminels
Avec : Joe Mantegna, Shemar
Moore L’équipe est en alerte après une fusillade à Dallas. Un
tireur fait feu douze fois et tué six personnes…
2 épisodes
22.25Esprits criminels
Avec : Shemar Moore. L’unité
d’élite se rend à Atlanta suite à la découverte des corps de deux
prostituées assassinées sauvagement de plusieurs coups de
couteau et abandonnées dans des parcs à l’extérieur de la ville.
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Toute une histoire
15.40
Le peuple miniature
17.15
Alvin et les Chipmunks 2
18.50
N’oubliez pas les
paroles
19.20
N’oubliez pas les paroles
20.00
Journal de 20
20.40
Alcaline, l’instant, météo
20.45Rizzoli & Isles : autopsie d’un meurtre
Avec :
Angie Harmon, Sasha Alexander Le designer en pâtisserie,
Enzo Womack, est assassiné d’un coup de couteau dans le cou.
La victime se trouvait au moment du drame, à l’intérieur de sa
voiture dans une station de lavage.
3 épisodes
23.00Un oeil sur la planète
présenté par Etienne
Leenhardt.
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.55
Cyclisme : 66
criterium du Dauphiné
15.05
Un cas pour deux
16.10
Des
chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Plus belle la vie
20.45La véritable histoire des Coupes du monde
On espère toujours de la prochaine coupe du monde qu’elle va
récompenser le plus beau jeu. Mais hormis le Brésil de Didi, de
Garrincha et de Pelé, les meilleures équipes ne l’ont jamais
gagnée. Ni la France de Platini ni la Hollande de Cruyff, pas
plus que le Portugal d’Eusebio ou la Hongrie de Puskas… La
faute, bien sûr, à la  » glorieuse incertitude du sport « .
23.15La case de l’oncle Doc
Canal +
12.20
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.00
La traversée
15.40
Zapping
15.45
L’Amérique sauvage – Forêts
16.35
Piégée
18.05
Zapping
18.10
Le before du grand journal
18.45
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite
(C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Vikings
Avec : Travis Fimmel, Clive Standen. Entre
Ragnar et Horik, la tension est palpable. Alors que Ragnar veut
négocier avec le roi Egbert, Horik, lui, préfère s’engager dans
un combat d’où personne ne sortira vainqueur.
2 épisodes
22.30Spécial investigation
présenté par Stéphane
Haumant. Comique star des années 90, Dieudonné est devenu
en une décennie « un diable de la République ».
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Just mar-
ried (ou presque)
16.20
Les Reines du shopping
17.30
meilleure boulangerie de France
18.50
100% Mag.
19.45
19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50L’amour est dans le pré
présenté par Karine Le
Marchand. Souvenez-vous, il y a 5 mois, 4 agricultrices et 10
agriculteurs célibataires se présentaient à l’occasion des portraits.
23.15Nouveau look pour une nouvelle vie
France 5
13.00
J’irai dormir chez les maharadjahs
13.40
Le magazine
de la santé
14.35
Allô docteurs
15.05
Des trains pas comme
les autres
15.35
Londres – Miroir du monde
16.35
Les 100
lieux qu’il faut voir
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Gang de macaques
20.40Le dernier été
de Claude Goretta Avec : Jacques
Villeret, Catherine Frot.
22.05C dans l’air
présenté par Yves Calvi.

Télévision

Cinéma

Théâtre

Radio

Internet

Musique

La Vie du Rail –
4 juin 2014

sur laviedurail.com/tv
trains de fret grâce à un ferry, le tunnel
n’ayant ouvert que fin octobre2013. Phi-
lippe Gougler, lui, met le cap sur l’Iran. Il
traverse la Cappadoce, la région des « Che-
minées des Fées », creusées dans la roche
volcanique. Puis, changement de train à
Ankara pour filer vers l’est, en direction de
Van, où se trouve le plus grand lac de Tur-
quie. Le Transasya Express avale les kilo-
mètres à travers la nature kurde, un pla-
teau (1300m) très vert. Enfin, à Van, il
faut traverser le lac en ferry (durée: six
heures!) pendant la nuit, pour poursuivre
la route vers la frontière iranienne.
Ensuite départ pour la Thaïlande, un pays
qui dispose d’un réseau ferroviaire dense
et de trains confortables et à bon marché,
où la lenteur du trajet permet toutes les
rencontres, toutes les rêveries.
Le voyage débute dans le sud du royaume,
dans la région de Trang, une petite ville
provinciale aux fortes influences chinoises.
Puis on embarque à bord d’un train des
chemins de fer thaïlandais à destination de
Bangkok, où nous découvrons ce marché
installé sur les rails, dont les commerçants
montent et démontent leur étal au gré des
trains qui passent. Puis direction Hua Lam-
phong. Construite dans un style néoclas-
sique en 1916, elle est la plus importante
gare de la ville. De là, nous nous élançons
vers le Nord et tout d’abord vers la ville de
Lopburi, connue pour ses colonies de
singes. Enfin nous achevons ce voyage sia-
mois par l’ancienne capitale, Sukhotaï, dont
les temples sont inscrits au Patrimoine
mondial de l’humanité de l’Unesco depuis
Après, nous partons chez le voisin malai-
sien. Départ d’Alor Setar, tout près de la
frontière thaïlandaise et en face de l’île de
Penang. Avec trois heures de retard, le
convoi s’ébranle enfin. Tout d’abord, Phi-
lippe Gougler rencontre un chasseur de
serpents qui protège autant les riziculteurs
que les reptiles!
Nous prenons ensuite le train de Butter-
worth à Kuala Lumpur. Là, un train de ban-
lieue nous conduit aux grottes de Batu à
une dizaine de kilomètres de la capitale.
L’occasion de rencontrer l’importante com-
En Thaïlande. Le train doit
presque se frayer un passage
entre les gens.
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
Le journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.45
Histoire d’un
rêve
13.50
Météo
13.55
Les feux de l’amour
15.05
La force
de l’espoir
16.35
The Dancers
17.20
4 mariages pour 1 lune
de miel
18.05
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.40
Nos chers voisins
20.55Unforgettable
Avec : Poppy Montgomery. Carrie et Al
sont confrontés à un tueur en série qui assasine des couples
mariés, aisés, apparemment parfaits. Mais durant leurs investi-
gations, ils découvrent que cette perfection n’est, en fait, qu’une
façade car les maris ont recours à un service d’escort girls,
constitué d’étudiantes de l’université de Hudson.
2 épisodes
22.30Unforgettable
Avec : Poppy Montgomery.
2 épi-
sodes
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Mélodie d’un
soir
15.35
FBI : duo très spécial
16.20
Les Reines du shopping
17.30
La meilleure boulangerie de France
18.50
100% Mag
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.502 nannies d’enfer
Jocelyne Boucard et Émilie
Noguerra
, deux spécialistes de l’éducation, sont de retour sur M6.
22.352 nannies d’enfer
Ma fille de 7 ans ne veut pas
grandir.
Télé-mardi
10 juin
France 2
13.00
Journal de 13 h
14.00
Toute une histoire
15.50
Comment ça va bien !
17.05
Dans la peau d’un chef
17.55
On
n’demande qu’à en rire
18.55
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les paroles
20.00
Journal de 20 h
20.45Qui sera le prochain grand pâtissier ?
présenté
par Virginie Guilhaume Le concept Dix candidats concourent
afin de devenir le prochain grand pâtissier de l’année. Ils sont
préparés, soutenus, aidés, entraînés par les stars de la pâtisse-
rie. Les chefs reçoivent dans leur pâtisserie, à Paris et en
régions, les candidats afin de leur faire partager leur savoir-
faire.
23.25Infrarouge
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Cyclisme : 66e
criterium du Dauphiné
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre
un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Plus belle la vie
20.45La femme cachée
de Michel Favart Avec : Victor
Lanoux, Chloé Stefani Marc Delvaux est un policier solitaire à
la retraite. Légende de la PJ de Lyon, handicapé par une
ancienne blessure à la jambe survenue lors de l’une de ses
enquêtes, il vit seul depuis la mort de sa femme dans une mai-
son isolée au bord de la Saône, consacrant ses journées à la
rédaction de ses mémoires.
23.35Les carnets de Julie
présenté par Julie Andrieu.
Canal +
12.20
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.05
Scandal
14.45
Scandal
15.25
Surprises
15.35
Le supplément (C)
16.25
Monsieur Flynn
18.00
Zapping (C)
18.05
Le before du grand journal (C)
18.45
Le JT
de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand
journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Les beaux jours
de Marion Vernoux Avec : Patrick
Chesnais, Laurent Lafitte Des beaux jours ? Caroline, fraîche-
ment retraitée, n’a que ça devant elle : du temps libre. La belle
vie ? Pas si simple… Comment alors tout réinventer ?
Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou
bien simplement remplir son agenda ?
22.30Le congrès
Avec : Robin Wright, Harvey Keitel.
France 5
13.00
J’irai dormir chez les maharadjahs
13.40
Le magazine
de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
Des trains pas comme
les autres
15.40
Jardins d’Eden
16.35
Saint-Petersbourg, la
ville tsar
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Gang de macaques
20.40Sur les toits de Sao Paulo
Le 12 Juin prochain, le
monde entier aura les yeux tournés vers le Brésil.
21.50Sur les toits de Paris…
munauté indienne qui vit depuis plusieurs
générations en Malaisie et qui participe tous
les ans à un important pèlerinage dans ce
qui est le plus grand sanctuaire hindou hors
du sous-continent. La Malaisie est un pays
pluriethnique, et l’étape suivante en est un
des meilleurs symboles. Malacca accueille
depuis des siècles des commerçants venus
de Chine, d’Inde, du Moyen-Orient et
d’Europe, ce melting-pot créant une cul-
ture unique. Enfin, le voyage s’achève par
un train particulier. Surnommé le « Jungle
Train »
(Train de la jungle)
, il traverse une
jungle dense et impénétrable, l’occasion de
rencontrer les Orang Asli, les premiers ha-
bitants de la péninsule.
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail

La Vie du Rail –
4 juin 2014
Télé-mercredi
11 juin
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.45
Là où
je t’emmènerai Spécial Brésil
13.55
Joséphine, ange gardien
15.35
Nos chers voisins
16.35
The Dancers
17.20
mariages pour 1 lune de miel
18.05
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
20.00
Le journal
20.30
Loto
20.40
Nos
chers voisins
20.55Grey’s anatomy
Avec : Ellen Pompeo, Patrick
Dempsey. Meredith et Richard s’occupent de la femme et assis-
tante d’un magicien, qu’il a coupée en deux à la tronçonneuse
pendant un spectacle qui a mal tourné. Bailey reste muette et
enfermée dans son laboratoire, malgré les efforts de chacun
pour la dérider, Callie en tête. Richard finit par appeler Ben à la
rescousse. Ethan avale les somnifères de sa grand-mère.
22.30Grey’s anatomy
Avec : Ellen Pompeo.
France 2
13.00
Journal de 13h
14.00
Toute une histoire
15.50
Comment ça va bien !
17.05
Dans la peau d’un chef
17.55
n’demande qu’à en rire
18.55
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les paroles
20.00
Journal de 20 h
20.40
Météo
20.45Ligne de mire
Avec : Lola Dewaere, Thierry Neuvic.
Claire, jeune infirmière enceinte de 8 mois, tient dans sa ligne
de mire Aline, témoin central, d’un procès aux enjeux colos-
saux. Quarante-huit heures plus tôt, David, son compagnon,
n’aurait jamais dû prendre ce taxi et se retrouver en possession
de cette mallette pleine d’argent qui ne lui était pas destinée.
22.25La parenthèse inattendue
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Cyclisme : 66e
criterium du Dauphiné
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.20
Un livre
un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Plus belle la vie
20.45L’ombre d’un doute
présenté par Franck Ferrand,
Clémentine Portier Kaltenbach Angers, Chinon, Chaumont,
Amboise, Blois, Chambord, Chenonceau… Des noms entrés
dans la légende.
L’ombre d’un doute
explore le majestueux
Val de Loire. Loin des clichés, des légendes et des idées
reçues, Franck Ferrand nous fera découvrir sous une lumière
totalement nouvelle ces lieux magiques où s’est épanouie la
Renaissance.
23.50Les chansons d’abord
Canal +
12.20
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.00
Pacific rim
16.10
Rencontres de cinéma (C)
16.30
Paris à tout prix
18.00
Zapping (C)
18.05
Le before du
grand journal (C)
18.45
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand
journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit
journal (C)
20.55Arnaque à la carte
de Seth Gordon Avec : Jason
Bateman, Melissa McCarthy. Diana mène grand train dans la
banlieue de Miami, et s’offre tout ce dont elle a envie. Il n’y a
qu’un souci : l’identité qu’elle utilise pour financer ses folies
n’est autre que celle d’un chargé de comptes Sandy Patterson
Bigelow qui vit à l’autre bout des États-Unis.
22.45Voisins du troisième type
Avec : Ben Stiller.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Une robe
de mariée pour deux
15.35
FBI : duo très spécial
16.20
Les
Reines du shopping
17.30
La meilleure boulangerie de France
18.50
100% Mag
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Pékin express : à la découverte des mondes
inconnus
présenté par Stéphane Rotenberg. Ce soir c’est la
demi-finale qui débute !
23.40Pékin express : le bêtisier inédit
France 5
13.00
J’irai dormir chez les maharadjahs
13.40
Le magazine
de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
Des trains pas comme
les autres
15.40
Namibie, l’Afrique hors du temps
16.35
Géants de l’océan
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Gang de macaques
20.40La maison France 5
Aujourd’hui, « La maison France
5″ est à Rouen.
22.35C dans l’air
présenté par Yves Calvi
Changement radical d’ambiance avec la
Roumanie. Du nord-est du pays, à Iassy,
nous partons à la découverte des monas-
tères orthodoxes de La Bucovine et de leur
foi joyeuse et festive. Puis nous allons à la
rencontre des forestiers de la région de Ma-
ramurs et de leur étonnant moyen de trans-
port.
À Bucarest, nous rencontrons Romulus qui
nous entraîne à travers l’héritage ubuesque
des années Ceausescu.
Enfin, le voyage s’achève dans le delta du
Danube, berceau de l’âme roumaine, si bien
décrit par Panaït Istrati dans l’ensemble de
son œuvre. Nous sommes au sud du delta,
à Babadag ; ville mentionnée dès le
La Vie du Rail –
4 juin 2014


Télévision

Cinéma

Théâtre

Radio

Internet

Musique

sur laviedurail.com/tv
Argentine : un train touristique
à l’assaut des nuages,
dans un environnement magni�que.
Des trains pas comme les autres.
Écrit, réalisé et présenté par
Philippe Gougler. Éditions
Montparnasse. 13,90euros.
Vous pouvez vous procurer les DVD
à la boutique de La Vie du Rail.
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.45
journal de la Coupe du Monde FIFA 2014
13.55
Les feux de
l’amour
15.05
Natalee Holloway : Justice pour ma fille
16.35
The Dancers
17.20
4 mariages pour 1 lune de miel
18.05
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
20.00
Le journal
20.15Cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde
de la FIFA 2014
Juste après une édition spéciale du JT de
Gilles Bouleau largement consacrée au coup d’envoi de la
Coupe du Monde FIFA 2014, place à la cérémonie d’ouverture.
L’événement sera commenté par Christian Jeanpierre, Bixente
Lizarazu et Arsène Wenger.
21.45Football : Brésil / Croatie
commenté par Christian
Jeanpierre, Bixente Lizarazu, Arsène Wenger.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Une nou-
nou à croquer
15.35
FBI : duo très spécial
16.20
Les Reines
du shopping
17.30
La meilleure boulangerie de France
18.50
100% Mag
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50La plus belle région de France
La France, est un
pays unique au monde : merveilles de l’Histoire, paysages à
couper le souffle, saveurs incomparables.
23.20Les maisons les plus originales
Télé-jeudi
12 juin
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Toute une histoire
15.50
Comment ça va bien !
17.05
Dans la peau d’un chef
17.55
On n’demande qu’à en
rire
18.55
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les
paroles
19.55
Météo
20.00
Journal de 20 h
20.40
Alcaline,
l’instant, Météo
20.45Envoyé spécial
présenté par Guilaine Chenu,
Françoise Joly.
Viols en série au pays de Gandhi
Le 16
décembre 2012. Il est 21 heures à New Delhi. Jyoti Singh, une
jeune femme, 23 ans, sort du cinéma et monte dans un bus. A
son bord, six hommes qui deviendront ses bourreaux.
22.20Complément d’enquête
présenté par Benoît
Duquesne
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Cyclisme : 66
criterium du Dauphiné
14.55
Questions cribles au Sénat
15.55
Sénat Info
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Plus belle la vie
20.45Pour elle
de Fred Cavaye Avec : Vincent Lindon,
Diane Kruger Lisa et Julien menaient une vie heureuse avec
leur fils Oscar, dix ans, jusqu’au jour où la police débarque en
pleine nuit et arrête Lisa pour meurtre. Le verdict est sans pitié,
elle écope de vingt ans de prison.
23.30Le Grand Tour
présenté par Patrick De Carolis. Ce
nouvel épisode du
Grand Tour
nous emmène sur les traces de
la Compagnie française des Indes.
Canal +
12.20
La nouvelle édition (C)
12.45
La nouvelle édition, 2e
partie (C)
14.05
Vikings
14.50
Vikings
15.35
Surprises
15.50
Spécial investigation
16.20
Promised land
18.00
Zapping (C)
18.05
Le before du grand journal (C)
18.45
Le JT
de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand
journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Scandal
de Shonda Rhimes Avec : Kerry Washington,
Columbus Short L’experte en communication Olivia Pope est la
maîtresse de Fitz, le président des États-Unis, et quelqu’un a
révélé leur liaison à la presse. Les voilà dans de beaux draps…
Qui a trahi ? L’équipe d’Olivia est-elle allée trop loin ? Des têtes
pourraient tomber et des carrières s’effondrer.
2 épisodes
22.20Girls
Avec : Lena Dunham, Allison Williams.
France 5
15.05
Des trains pas comme les autres
15.35
L’Egypte des
pharaons
16.35
Tomate – A la recherche du gout perdu
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous
la suite
20.15
Gang de macaques
20.40Terre sous influence
de Iain Riddick La technologie
actuelle permet, grâce aux nombreux satellites et missions
spatiales, de voir la Terre d’une façon différente et plus précise.
22.10C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
L
e 6mai 2014, 11heures, en
gare de Caen. Roland Bon-
nepart, directeur des Régions
SNCF de Paris-Saint-Lazare et
de Haute et Basse-Normandie,
accueille sur le parvis Bernard
Emsellem, représentant le pré-
sident de la SNCF Guillaume
Pepy, et les présidents et repré-
sentants des associations d’an-
ciens combattants: Robert
Moullière, président de l’
Asso-
ciation nationale des cheminots
anciens combattants
, résistants,
prisonniers et victimes de
guerre (Ancac), Jean Caron,
président de la
Fédération na-
tionale des cheminots anciens
combattants
(FNCAC), Michel
Rousseau, président de l’
Asso-
ciation des cheminots anciens
combattants, anciens prison-
niers
(Accap).
Des musiciens de l’Harmonie
du chemin de fer du Nord, qui
jouent pour les cérémonies of-
ficielles de la SNCF, ont fait le
déplacement depuis Paris.
« Nous jouerons bien sûr pour la
commémoration de la libération
de la capitale, le 25août »
, in-
dique Benoît Boutemy, le chef
d’orchestre.
Si cette cérémonie a lieu à
Caen, c’est que la ville a été du-
rement touchée.La gare SNCF,
premier objectif des Alliés, est
atteinte dans la nuit du 6juin,

La Vie du Rail –
4 juin 2014
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
À l’occasion de la fête de la Victoire, un mois avant le
anniversaire du Débarquement en Normandie, un
discours de Guillaume Pepy, président de la SNCF, a été lu
devant le monument aux morts de la gare de Caen le 6mai
dernier, évoquant les lourdes pertes infligées alors aux
cheminots et aux installations ferroviaires…
Archives USSIS/Photorail
Les 70 ans du Débarquement.
Ces cheminots qui ont
soutenu l’avancée alliée
Les bombardements et les sabotages de voies ferrées ont ralenti la progression des troupes ennemies. Mais il a fallu rétablir rapidement le tra�c
pour les forces alliées.Ici, cheminots français et soldats américains travaillent ensemble pour remettre la voie en état.
La Vie du Rail –
4 juin 2014

La 141 R 1199 de
Nantes retimbrée
La 141 R 1199, en cours de
restauration depuis de
longues années au
Technicentre SNCF de la
Moutonnerie à Nantes a reçu
le poinçon de l’Apave le
24avril dernier. L’inspecteur
des mines a requalifié la
chaudière ainsi que les
réservoirs d’air. Les travaux
de rénovation sont donc
terminés. Il restera à
rassembler les différentes
pièces de la locomotive, à
procéder aux marches
d’essai avant de
programmer un premier
voyage sur les lignes de RFF.
Association loco vapeur
141 R 1199
, Technicentre
SNCF de la Moutonnerie,
2,rue du Pont-de-l’Arche,
44000 Nantes.
Tél.: 0899236304.
Dédicace en bibliothèque d’Hazebrouck
Élise Deschamps, bibliothécaire, a reçu le 19mai à la bibliothèque de
la gare d’Hazebrouck l’auteur David James Kennedy, à l’occasion de la
sortie de son premier roman, un polar intitulé
Ressacs
. Le sujet? La
disparition d’un interne de l’hôpital où une de ses patientes a été
assassinée. D’origine irlandaise et pharmacien à Villeneuve-d’Ascq
près de Lille, cet auteur chaleureux a dialogué avec les lecteurs venus
nombreux faire dédicacer leur livre. Une première et une initiative
réussie.
J.-G. L.
Les retraités de Juvisy-sur-Orge à
Limoges
Le 13mai, la section de Juvisy-sur-Orge a organisé une
sortie à Limoges. Après une visite de la ville en petit train
à pneus, les 27 participants ont pris le déjeuner sur les
bords de la Vienne. L’après-midi a été consacré à la visite
commentée de l’ancien four à porcelaine des Casseaux,
classé monument historique.
A. P.
Contact :
Guy Trompat au 0169213028.
Les tractionnaires de Lyon-Vaise se retrouvent
Trente-trois anciens du dépôt de Lyon-Vaise (les Vairois) se sont
retrouvés le 24avril au restaurant de la gare à Saint-Paul-de-Varax.
Le doyen a 88 ans, le plus jeune 61 ans et la solidarité cheminote
fonctionne: les plus jeunes ont pris en charge les plus âgés.
Tous ont évoqué «le bon vieux temps» dans une joyeuse ambiance.
P. G.
Jean-Georges. LÉTURGIE
Antoine Peyrat
Pascale Germain
Jean-Pierre Claude
est décédé le
12février dans
sa 83
Entré à la SNCF
à l’âge de 17 ans
comme élève en
gare de Thaon-les-Vosges, il a
ensuite été intérimaire dans les
gares de Remiremont, Blainville,
Nancy… pour terminer sa
carrière à Épinal, en 1986,
comme chef de circonscription
exploitation. Une cérémonie lui
sera consacré à Épinal au mois de
juillet.
Marcel Rey
est décédé
le19avril à l’âge
de 81 ans. Il était
orphelin de
guerre à l’âge de
7 ans, et au
retour du service militaire (1954-
1956), il entre au dépôt de Metz-
Frescaty et démarre une carrière
de roulant. Chauffeur,
mécanicien, conducteur de route,
il intègre Metz-Sablon, à la
conversion à la traction
électrique, comme conducteur
électricien, grade avec lequel il
est parti à la retraite en 1985.
Retiré à Domjevin, son village
natal, il a été maire-adjoint de
1995 à 2001, et membre de
l’Association paroissiale locale.
Ses obsèques ont eu lieu en
l’église de Saint-Juvin à Domjevin.
Jean Spaite
Robert Petitjean
est décédé le 22 avril, à l’âge de
80 ans. En 1948, alors âgé de
15ans, il est entré à l’école
d’apprentissage de la SNCF.
Appelé sous les drapeaux en
1954, il a servi en Algérie et a
repris son service à la SNCF deux
ans plus tard. Durant dix-sept
années il a conduit les
locomotives à vapeur, diesels et
électriques et a obtenu sa retraite
en 1983. En retraite, il a été
conseiller municipal et pratiquait
la randonnée et le ski de fond au
sein de la compagnie Belfort
Loisirs. Ses obsèques religieuses
seront célébrées en l’église
d’Essert.
Jacques Tissot
CARNET
ILS NOUS ONT QUITTÉS
La Vie du Rail adresse ses sincères condoléances aux familles et aux amis des agents disparus.
Pierre Clerc
est décédé le 8janvier à l’âge de 83 ans.
Surnommé «Cabassou », il est entré comme
apprenti au centre d’apprentissage du dépôt de
Béziers en 1944. Après avoir effectué son service
militaire, il a rejoint les ateliers du dépôt
biterrois. Nommé contremaître, il a été muté à
Nîmes en 1970 puis à Béziers en 1971. À la réforme des
structures, il a rejoint la Direction régionale de Montpellier à la
division du Matériel où il a pris sa retraite en 1986, au grade
d’inspecteur divisionnaire honoraire.
Durant les deux tiers de sa carrière passée à Béziers, Pierre
Clerc a été moniteur de sport, a joué au rugby à XIII
(anciennement jeu à XIII) à Limoux, et ensuite au rugby à XV.
Il était également adepte et adhérent du Ski Club de Nîmes,
moniteur pour les Œuvres Sociales SNCF où il assurait
l’initiation de la voile aux jeunes des colonies de vacances et au
centre nautique sur l’Île-du-Glenan en Bretagne. Toujours très
actif, il faisait aussi de belles randonnées en vélo. Frappé par la
maladie, il a été amputé des deux jambes et s’est mis à peindre
de superbes aquarelles, principalement des bateaux et des
paysages. Ses obsèques se sont déroulées au Pech Bleu de
Béziers.
André Clavel
Nouveauté
Collection Locovidéo n°22
Les locomotives électriques
BB 7200/15000/22200
Un film de 78 minutes
de Fabrice Lanoue
Après la grande époque des
«Jacquemin », une nouvelle
génération de locomotives
électriques naît dans les
années 1970. Ces machines
développent 4400 kW, soit
6000 ch: une puissance
encore jamais atteinte en
France par une locomotive
à quatre essieux moteurs.
Trois versions sont réalisées:
la BB 15000 en monophasé, la BB 7200
en continu et la BB 22200 bicourant. Derrière leur profil
à «nez cassé », œuvre du styliste Paul Arzens,
elles présentent de nombreux points communs mais aussi
un certain nombre de différences, que nous fait découvrir
ce film.
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Patrimoine ferroviaire
À l’occasion des 70 ans de la SNCF,
Patrimoine ferroviaire
aborde
l’architecture des gares, ponts, viaducs
et autres ouvrages d’art qui font la
richesse du réseau ferroviaire français.
C’est aussi un univers de modernité
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380 illustrations couleurs.
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Gares d’autrefois
Didier Janssoone
Il existe aujourd’hui en France un peu
moins de quatre mille gares, allant de la
toute petite station de « Pèlerins » aux
grandes gares parisiennes et de province.
Mais il n’en a pas toujours été ainsi!
Cet ouvrage richement illustré nous fait
pénétrer dans l’ambiance ferroviaire,
les départs en vacances, les grèves…
Replongez dans l’esprit des années 1900 à
1970. Format: 240 x 290mm.
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Les Souterrains de Paris
Cet ouvrage met en lumière la face
cachée de la capitale. Du percement
des artères souterraines pour enterrer
les morts et acheminer l’eau aux temps
originels, jusqu’aux passionnés de
cataphilie aujourd’hui, l’auteur relate
l’histoire des souterrains de Paris, décrit
leur tracé, s’appuyant sur des documents
anciens et des photos récentes.
Format: 216 x 253mm.
192 pages.
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Des ateliers de Nevers machines
du PLMau Technicentre industriel
SNCF de Nevers
Alain Blot
Le travail des cheminots nivernais, comme
celui d’autres grands ateliers de France,
s’avère remarquable. Un sentiment
d’admiration s’installera chez le lecteur
de cet ouvrage. Format: 240 x 318mm.
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La Vie du Rail
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Ouverture : du lundi au vendredi de 7h30 à 20h00 – le samedi de 9h00 à 20h00
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N°19:
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Réf.: 328 641

La Vie du Rail
– 4 juin 2014
Les mots fléchés de Michel Baudoin
JEUX
!
 »
!
 »
!
 »
!
 »
!
 »
!
 »

!
 »
FAIT DE

ROUGES
TIRE-

LEMONT
REVU
 »
!
ROUGE

ET NOIRE
DÉCHET
!
TERE

ROUGE
 »
 »

BRERA
PEINTRE

SUISSE
ALFRED
#
!
$
$
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!
 »
BOISSON
 »
ARGON
!
!
 »
 »

CHEF
 »
!
!
EST DU

TARN
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!
BOIS

NOIR
 »
BOISSON
PEINTRE

É
É

BOISSON

ARTS DU

ROUGE
!
 »
N
ON Y

EN-

SEIGNE
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 »
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PRISE

D’EAU
 »
 »
!
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!
ALCOO
L
INVERSÉ
D’AVOIR
BLANC
D’ŒUF

TESTÉ
#
#
 »
!
KIL DE

ROUGE
MAU-

RÈGLE
MAUVAIS

ROUGE
LUI
ROUGE
BOISSON
LIEU DE

ROUGE
BOISSON

JAUNE
!
JEUNE

ROUGE
P.
BANDE

ORI-

CHEF-

LIEU

FÎT
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GÉNÉRAL
FILET
#
LANGUE

JAUNE
PÉNI-

BLES S
I
NOIRES
CAR-

TOUCHE
BOISSON

FORTE
ABUS

ROUGE
IL A
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Solutions du numéro
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418937625
521798436
367415298
849623517
972851364
154369872
683274159
Moyen
Difficile
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I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
HORIZONTALEMENT
Peut qualifier une voie.
Qui ma-
nifestent de la sérénité.
Fleurs.
Epreuve.
IV.
Ennuyé. Lisière.
Vidée
comme une barque.
VI.
Cachés. Pos-
sessif.
VII.
Décoloration des cheveux.
Marque l’accompagnement.
Boutique de boucher.
IX.
Conjonc-
tion. En France. Epoque.
Sèches.
Pronom.
XI.
Note. Offerts aux re-
gards.
VERTICALEMENT
Devient parfois bonhomme. Peut
être déférent.
Rude. Fera un grand
plaisir.
3.
Illusoire. Issu.
Pour dé-
truire des animaux invertébrés.
Jeu.
Hors-jeu. Napperon.
Dissection
d’un cadavre. Possessif.
Cercueil.
Saison.
Frustrées. Equipé.
Italie. Chemins.
Les mots croisés
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La Vie du Rail
– 4 juin 2014
AGENDA
RENDEZ-VOUS
Maquettes et modèles réduits
à Beuvry-la-Forêt (Nord)
Les Ch’tis Débrouillards Beuvrygeois orga-
nisent une exposition et une bourse
d’échanges dans la salle polyvalente Albert-
Ricquier (rue de l’Ancienne Poste).
Sa-
medi7
(de 14 à 18h) et
dimanche 8juin
(de 10 à 17h30).
Rens.: chtisdebrouillards.beuvry.fr
Salon à Saint-Martin-de-Crau
(Bouches-du-Rhône)
Samedi7
et
dimanche 8juin
exposition de
trains, bateaux, voitures, camions, figu-
rines… démonstration de bateaux en bas-
sin, de véhicules routiers et circulation de
trains vapeur. Grande bourse d’échanges.
De 10 à 17h30, salle Mistral.
Rens.: www.rmcc13.net
Salon toutes collections
à Mulhouse-Dornach (Haut-
Rhin)
Samedi7
(de 14 à 19h) et
dimanche 8juin
(de 9 à 7h), le Club multicollections Les
chasseurs d’images regroupe philatélie,
cartes postales, monnaies et diverses col-
lections dans la salle annexe du Palais des
sports. Une exposition sur le 100
anniver-
saire de l’incorporation de Dornach à Mul-
house et le 70
anniversaire du débarque-
ment de Normandie agrémentera cette
manifestation. Entrée gratuite.
Rens.: 0389644396, 0608530468.
clubmulticollections.leschasseursdimages
@orange.fr
Salon modélisme à Riorges
(Loire)
Le Club des modélistes ferroviaires du Roan-
nais (CMFR42) rassemble des réseaux fer-
roviaires, jouets anciens, dioramas aériens,
navals, automobile… avec un espace bourse.
Salle du Grand-Marais, le
samedi14
(de 10
à 18h) et le
dimanche 15juin
(de 9 à 17h).
Rens.: riorgesmodelisme@free.fr
Exposition multidiscipline
à Gagnières (Gard)
Le
samedi14
et
dimanche 15juin
exposi-
tion multimodélisme, de 10 à 18h, de
trains, bateaux, avions, figurines… Entrée
gratuite.
Rens.: jm.30@orange.fr
Festi’jouets à Mérignac
(Gironde)
Bourse aux jouets, salle de la Glacière le
di-
manche 15juin
de 9 à 18h00. Entrée gra-
tuite.
Rens.: clubmaquettestbc@gmail.com
Salon à Fougerolles-du-Plessis
(Mayenne)
Dimanche 15juin
, le Model’club fougerol-
lais organise un salon du modélisme toutes
disciplines. L’exposition sera sur trois salles,
avec en plus des chapiteaux extérieurs pour
les voitures RC (une petite piste pour les
électriques, une grande sur goudron et une
piste tout terrain), les bateaux (bassin) et
pour les avions (piste de décollage).
Rens.: modelclubfougerollais.fr
Bourse toutes collections
à Haravesnes (Pas-de-Calais)
Bourse de trains, automobiles, maquettes
agricoles et jouets organisée par l’Associa-
tion France-Autorails avec la présence d’ex-
posants français, belges et anglais. Espace
Ducase, le
samedi 21juin
, de 9 à 18h. Ma-
nifestation agrémentée d’une petite expo-
sition de mini-réseaux ferroviaires. Entrée à
, gratuit -12 ans accompagnés d’un
adulte.
Rens.: 0320929677.
france.autorails.monsite-orange.fr
Expo bourse au Puy-en-Velay
(Haute-Loire)
Le
samedi21
(de 9 à 18h) et le
dimanche
22juin
(de 9 à 17h30), Salon du modé-
lisme accompagné d’une bourse
d’échanges. Réseaux ferroviaires, collection
de toutes les pelles Poclain, porte-avions
Foch, camions, voitures… au Palais des
sports. Entré à 5
, gratuit -5 ans accom-
pagnés.
Rens.: 0611549761.
philcharbonnier@orange.fr
Pour figurer dans
l’agenda de
La Vie du Rail
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