Description
Vers la fin du
contrôle à bord
systématique
Histoire
La question du travail
dominical dans
les chemins de fer
Alstom
Ce que Siemens
attend de la fusion
www.laviedurail.com
Souscription
Parution juin 2014
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Images de trains tome XXIV
Atmosphères
ferroviaires
La France des Trente Glorieuses
Photos François Fontaine
*Offre valable jusqu’à parution
BON DE SOUSCRIPTION
à retourner à : La Vie du Rail – Service commandes – BP 30657, 59061 Roubaix CEDEX 1
Signature
Le tome XXIV de la prestigieuse collection
« Images de trains » s’enrichit d’un nouvel album
de photographies ferroviaires consacré à l’œuvre de
François Fontaine. Passionné par le monde ferroviaire,
cet excellent photographe sillonna la France en train et
à vélo, en partant de la région parisienne et en prenant
toutes les lignes secondaires, pouvant aller jusqu’à
Montpellier. Un rituel immuable chaque fin de semaine
de 1947 à 1968 qui permit d’illustrer la vie ferroviaire
mais aussi quotidienne d’une époque où le chemin de
fer rassemblait famille et amis sur les quais des gares.
Photographe talentueux et précurseur, François
Fontaine ne se contenta pas de capter des instantanés
de qualité du matériel ferroviaire, mais offrit en noir et
blanc et en couleurs une vision humaine et personnelle
de la vie de ces hommes et femmes rassemblés sur
les quais, des prises de vue exceptionnelles réalisées
le temps d’un court arrêt d’une ou deux minutes.
Format : 240 mm x 320 mm. 160 pages
Réf. LVDR : 110302
frais de port offerts
La Vie du Rail
– 28 mai 2014
À la une…
En couverture
Les parvis de la gare Saint-Lazare, rénovés,
ont retrouvé leurs sculptures d’Arman
(ici, «L’Heure de tous», cour du Havre).
� Projecteur
Ile-de-France. La gare Saint-Lazare
soigne son entrée
� Actualités
TER. La fin du contrôleur obligatoire
est-elle programmée?
Alstom Transport. Ce que Siemens
attend de la fusion
p. 12
Suisse. Les CFF commandent 29 rames
automotrices à Stadler Rail
p. 15
� Histoire
Chemins de fer. La question du travail dominical
� Dialogue
� Les programmes télé,
� La vie des associations
Écologie. Comment jardiner autrement
avec Jardinot
� Vos droits
Le conseil juridique du mois. L’assurance
annulation voyage
� Petites annonces, Jeux,
Agenda
� sommaire
À SUIVRE
SNCF. Un pilote pour le volet
social de la réforme.
Jean-Marc
Ambrosini va rejoindre la SNCF le
juin comme adjoint de François
Nogué, le directeur général
délégué Cohésion et Ressources
humaines. Cet ancien conseiller
social du ministre des Transports,
qui a également effectué
la majeure partie de sa carrière à
la RATP, va être notamment chargé
de piloter les travaux de mise en
œuvre du volet social de la réforme
ferroviaire.
Services. Miniboutiques, food
trucks et distributeurs de baguettes
pour dynamiser les petites gares
Transilien.
La directrice générale
de Gares & Connexions, Rachel
Picard, envisage d’installer de
petits modules de ventes dans les
gares Transilien les plus modestes.
Mais la place manque. Il s’agirait
de surfaces de 5m
seulement, qui
se monteraient et se démonteraient
en fonction des heures d’affluence.
Voyages-Sncf.com. Humour
anglais isn’t it?
Pour la campagne
de pub du site Voyages-sncf.com au
Royaume-Uni, l’agence TBWA/Paris
propose un spot illustrant deux
manières d’acheter les billets: tout
simplement sur le site de la SNCF
(the easy way)
ou bien en tentant
de l’attraper coincé derrière une
vitre, collé sur un bus ou perché sur
un lampadaire
(the other way)
PLACE AUX ÉTOILES
Lapsus?
La CGT Cheminots a beau jeu
d’ironiser. Dans un courriel, Sophie
Boissard, directrice Stratégie et
Développement, et François Nogué,
directeur «Cohésion» et RH, invitent
des personnels à participer à une
table ronde le 5juin. Au menu:
«Les fonctions support en route
vers l’excellence». Une réunion au
sein du Campus Étoile pour tirer des
plans sur la comète à l’horizon 2020
dans le cadre de la future réforme
du système ferroviaire. Les invités
doivent adresser leur coupon
réponse à l’adresse mail suivante:
ensembleversl’excellence@compa-
gnie privée.fr. Pour le syndicat, qui
dénonce les risques de privatisation
induits dans le projet de loi et sa
mise en place prématurée alors que
les députés n’ont pas encore voté,
le nom de l’agence de conseil
retenue trahit bien les intentions
de l’entreprise.
150000
C’est le nombre de billets Intercités à 10, 15
ou 20euros proposés jusqu’au 26juin vers de
nombreuses destinations au départ de Paris
ou de grandes villes.
STANDARD
Tél.: 01 49 70 12 00
ABONNEMENT
Tél.: 01 49 70 12 20
de 9h à 12h00 et de 14h00 à 17h00 du lundi au jeudi
abonnement@laviedurail.com
BOUTIQUE
Tél.: 01 43 87 89 37
7h30 à 20h du lundi au vendredi – 9h à 20h le samedi
13, rue d’Amsterdam – Gare Saint-Lazare – Paris VIII
Photo de la couverture:
© José DELATTRE.
Photo du sommaire :
© SNCF Médiathèque – Patrick MESSINA
L’ANECDOTE
Liaison (vraiment) dangereuse
À un fan qui lui demandait dans une émission de radio quel était l’endroit le plus
étonnant où elle ait fait l’amour, Zoe Saldana, une actrice
(Avatar, Star Trek)
aussi
jolie que libérée, a répondu sans détours. C’était entre deux voitures d’un train
de banlieue new-yorkais roulant vers Manhattan!
• Restauration.
Saint-Lazare:
les sculptures d’Arman retrouvent
leur piédestal
(p. 28 à 33)
• Festival.
Avec le TGV, les Nuits sonores
de Lyon débutent à Paris
(p. 34)
Culture rail
�
La Vie du Rail
– 28 mai 2014
PROJECTEUR
C’est le 26août1837 que l’épouse de Louis-
Philippe, la reine Amélie, vient inaugurer
l’ouverture de la ligne Paris – Saint-
Germain. La toute première ligne voyageurs
de France. À l’origine simple embarcadère
de bois sur la place de l’Europe, puis gare
provisoire en maçonnerie, la gare ne
s’avance qu’en 1842 jusqu’à la place Saint-
Lazare qui lui donnera son nom.
Juste Lisch, disciple de Viollet-le-Duc mais
aussi architecte de nombreuses gares, la
dote pour la Compagnie des chemins de fer
de l’Ouest de la façade monumentale telle
que nous la connaissons en 1885. Sur une
impressionnante longueur de plus de 200
mètres. Sa construction dure cinq ans, de
1885 à 1889. On notera qu’elle est la seule
grande gare parisienne à ne pas présenter
de statues allégoriques.
Dès 1867, Saint-Lazare est déjà devenue la
gare la plus importante de la capitale mais
c’est quasiment une gare nouvelle qui est
inaugurée pour l’Exposition universelle de
1889. Une inauguration fastueuse par un
Napoléon III flanqué de deux empereurs:
François-Joseph et Alexandre II, le tsar de
Russie. C’est aussi pour l’Exposition qu’on
aménage la salle des pas perdus. Qui,
rénovée en 1930, abrite les fameux verres
peints Art nouveau de Charles Sarteur
illustrant les destinations du Grand Ouest
de Versailles à… New York.
La galerie des Marchands date elle aussi de
1930. C’est elle qui, en 1971, accueille les
premiers escalators et le téléaffichage.
Avant d’être englobée dans le grand projet
de restructuration sur trois niveaux du
cœur de gare qui, lancé en 2000, a vu sa
transformation complète et sa valorisation
commerciale.
Inscrit dans l’ensemble architectural
de la gare, l’Hôtel Concorde prend
un nouveau départ
Feydeau en fit carrément son domicile
pendant dix ans. L’actrice Sarah Berhnard
ou encore Monet, le peintre qui fit de la
gare un des nouveaux sujets de
l’impressionnisme, y séjournaient. Jean-
Luc Godard y tourna
Détective
… C’est aussi
pour profiter de l’aubaine touristique que
constitue l’Exposition universelle qu’on
plante le grand hôtel Terminus, aujourd’hui
Hôtel Concorde, juste devant la façade de
Saint-Lazare. La compagnie de l’Ouest en
confie la gestion aux Magasins du Louvre.
Une opération immobilière mais aussi un
chef-d’œuvre à l’avant-garde de l’hôtellerie
de luxe, équipé des nouvelles merveilles
que sont l’électricité et le téléphone. On doit
aussi à Juste Litsch, comme la façade de la
gare, l’architecture de cet hôtel qui
disparaissait aujourd’hui sous la grisaille
ambiante. Il est pourtant lui aussi classé
monument historique depuis 1984.
Notamment pour son magnifique hall
d’entrée avec son plafond d’architecture
métallique sur des colonnes de granit rose.
Une petite passerelle de 18 mètres, dite de
l’Impératrice, permettait à la luxueuse
clientèle de l’hôtel de gagner son train bien
à l’abri en enjambant la rue Intérieure.
Toujours désaffectée, elle a été restaurée
en même temps que les parvis qui viennent
d’être inaugurés. Quant à l’hôtel lui-même,
son ravalement complet et sa rénovation
intérieure sont est en cours. Il est en train
de se métamorphoser lui aussi pour
devenir dans quelques mois, poursuivant
son destin luxueux, le Hilton Paris Opéra.
Ch. B.
Quelques arrêts sur l’histoire de Saint-Lazare
La Vie du Rail
– 28 mai 2014
�
chaque année arrivent à la gare
à pied et que 6% d’entre eux
descendent du bus pour ga-
gner un train. Et qu’on en at-
tend encore 20% de plus à
l’horizon 2020.
Chaque côté du grand parvis
accueille ce qu’il convient
d’appeler aujourd’hui un « sa-
lon urbain »: parmi des pots
géants de magnolias qui évo-
quent la côte normande, des
fauteuils invitent à se reposer,
à se donner rendez-vous…
Plutôt bienvenu dans un quar-
tier extrêmement dense de bu-
reaux et de commerces sur-
volté par le shopping à proxi-
mité des grands magasins. Un
espace central libéré permet-
tra des animations ponctuelles.
Priorité a été donnée aux
modes doux: une station Vé-
lib’ côté Havre et un station-
nement vélo ont été installés
au bord du parvis. Un par-
king, mais en sous-sol, est
prévu pour les motos. Les voi-
tures sont renvoyées à la péri-
phérie. La Ville de Paris de son
côté a réaménagé la circula-
tion.
Une signalétique avancée avec
des écrans d’information sur
les départs des trains permet
au voyageur d’être informé le
plus en amont possible. La
nuit, l’éclairage de la façade et
des parvis contribue à la sécu-
rité. Fin de chantier donc.
Mais il faudra patienter
jusqu’à 2015 pour que la
place Gabriel-Péri et le par-
vis Rome constituent un vé-
ritable pôle dédié aux bus qui
desservent la gare.
Chantal BLANDIN
© M. Lee Vigneau / SNCF-AREP
Pas de rupture de ton avec le quartier
Architecte et paysagiste, Christophe Chevallier
a assuré la maîtrise d’œuvre de cette rénova-
tion du parvis de Saint-Lazare pour Arep. Cette
filiale de Gares & Connexions réunit urbanistes,
architectes, ingénieurs, designers… au sein
d’une structure qui développe et conduit des
réalisations sur les espaces de la ville en mou-
vement partout dans le monde. Il évoque le
chantier:
« Cela a pu paraître long aux voya-
geurs mais il n’a fallu qu’un an et demi pour tout
réaliser. Et si on tient compte des contraintes
que cela présentait, c’est peu. D’autant que tout
devait être effectué avec un phasage précis car
il n’était pas question d’interrompre les flux in-
tenses de voyageurs qui circulent ici chaque jour.
Les travaux ont dû être conduits en étroite col-
laboration avec la RATP. En effet, les ouvrages
en sous-sol du métro affleurent carrément le par-
vis. Il y avait donc des risques à prendre en
compte. Et il fallait remettre complètement à ni-
veau un ensemble qui ne l’était pas. On a donc
recherché des matériaux à la fois légers et ca-
pables de supporter les charges très importantes
du trafic en surface. »
Voilà pour le côté cou-
lisses. Côté décor, il explique:
« Nous avons af-
faire à un environnement historique. Nous avons
voulu qu’il n’y ait pas de rupture de ton mais au
contraire une véritable harmonie avec le quar-
tier dans lequel les parvis devaient véritablement
s’inscrire. D’où pour le pavage le choix de ces
dalles de granit dont le gris est en harmonie avec
le gris des toits et des trottoirs dont il semble la
continuité. »
Ch. B.
Parterres de fleurs et lâcher de ballons:
le parvis cour de Rome le jour
de son inauguration, le 14mai.
P
as moins de 280 circula-
tions supprimées et
beaucoup de perturbations
en Rhône-Alpes, malgré la
mise en place du service mi-
nimum, mais aussi, quoique
moins suivis, des arrêts de
travail en Auvergne-Niver-
nais: des contrôleurs et des
conducteurs étaient en grève
du dimanche 11mai dernier
19h au mardi13 à 8h à l’ap-
pel du syndicat SUD-Rail.
Ils entendaient dénoncer le
risque de voir les Agents
commerciaux trains (ACT)
chargés de l’accompagne-
ment systématique de
chaque TER remplacés par
des brigades de contrôleurs
effectuant par surprise des
opérations coup-de-poing
aléatoires. Et ils avaient déjà
appelé à les rejoindre dans
la protestation les usagers
eux-mêmes voyant dans ces
trains circulant sans person-
nel de bord un risque de dé-
ACTUALITÉS
�
La Vie du Rail
– 28 mai 2014
TER.
La fin du contrôleur obligatoire
est-elle programmée?
La disparition du métier de contrôleur accompagnant chaque circulation TER est-elle programmée?
C’est ce que semblent redouter des contrôleurs et des conducteurs qui, à l’appel de SUD-Rail, viennent
de faire grève en Rhône-Alpes et en Auvergne-Nivernais pour alerter sur ce qui constitue à leurs
yeux un plan d’économies de la SNCF pour réduire leur nombre. Au prix d’une dégradation
de la sécurité et de la sûreté des voyageurs. La SNCF parle, elle, d’une meilleure efficacité de la lutte
contre la fraude et d’une diminution du nombre de trains supprimés.
© SNCF Médiathèque – PATRICK MESSINA
Le redéploiement des personnels,
en brigades plutôt qu’isolément,
est depuis longtemps techniquement
possible avec l’EAS, équipement
présent sur 40% des matériels.
La Vie du Rail
– 28 mai 2014
�
gradation de la sûreté. Une
pétition avait réuni aupara-
vant quelque 10000 signa-
tures à Lyon. La même
crainte s’était manifestée en
Lorraine par exemple. Où
une autre pétition, adressée
au directeur de région de la
SNCF, circulait aussi en avril.
(Voir encadré.)
SUD dénonce dans ce projet
une manœuvre de la direc-
tion pour limiter les effectifs
de contrôleurs. Et le syndi-
cat soupçonne l’opérateur, à
la recherche d’économies et
de gains de productivité, de
proposer discrètement cette
mesure aux conseils régio-
naux. Un moyen parmi d’au-
tres de limiter aussi une fac-
ture des services de la SNCF
que les régions, désormais
moins argentées, sont de
plus en plus nombreuses à
juger parfois excessive. Le
système EAS, (pour Équipe-
ment à agent seul) est en ef-
fet un dispositif qui permet
au conducteur d’assurer de-
puis son pupitre l’ouverture
et la fermeture des portes et
la sécurité des circulations
grâce à des caméras embar-
quées. Des tâches dévolues
aux ACT. Un contrôleur de
l’Établissement commercial
trains lyonnais (qui compte
quelque 600 contrôleurs sur
Lyon, Valence et Saint-
Étienne) en poste depuis 14
ans et qui a participé au
mouvement de grève ex-
plique:
« La SNCF préfère
parler aujourd’hui d’ANS (pour
Accompagnement non systé-
matique)»
« Depuis le début des années
rappelle, pour sa part, la
SNCF,
soit plus de 30 ans, des
trains sont équipés de disposi-
tifs permettant de faire circu-
ler des trains en toute sécurité
avec le seul conducteur à
bord. »
Cet équipement, rap-
pelle-t-elle,
« est homologué
par les instances de sécurité »
Quant à la transmission de
l’information, de toute façon
le contrôleur la demande au
conducteur. Le reste, c’est de
l’accueil, de l’accompagne-
ment. C’est ce reste que dé-
fendent les grévistes.
Le maintien des contrôleurs
à bord de tous les trains est
indispensable pour SUD. Ils
assurent, dit en substance
l’OS dans un communiqué,
un rôle de sûreté, de média-
tion et de renseignements au-
près des voyageurs que le
conducteur ne peut remplir
depuis sa cabine de conduite.
Sans parler de son aptitude à
mettre en place les premiers
secours en cas de besoin.
« J’ai déjà par exemple arrêté
un incendie à bord, sauvé
quelqu’un d’une crise cardiaque
et porté une aide d’urgence à
un voyageur victime d’une frac-
ture ouverte »
, se souvient le
contrôleur de Lyon.
«Un
conducteur seul à bord, arrêté
n’importe où en ligne, ne pour-
rait à la fois rester en liaison
avec le régulateur, trouver à
bord le voyageur ayant besoin
d’aide en remontant la rame,
veiller sur lui, prévoir les pom-
piers de la prochaine gare… »
ajoute-t-il.
Et de fait la présence du
contrôleur est en l’état actuel
de la réglementation indis-
pensable au départ d’une cir-
culation. Sans lui, malade ou
absent au dernier moment,
Le contrôleur demande l’information au
conducteur pour la transmettre. Le reste,
c’est de l’accueil, de l’accompagnement.
C’est ce reste que défendent les grévistes
Usagers: la Fnaut est pour le cas par cas
Qu’en pensent les voyageurs des TER eux-
mêmes?
« Les contrôleurs, il faut dire qu’on ne les
voit pas systématiquement vérifier notre billet
chaque fois qu’on prend le train,
dit un abonné
TER Bourgogne. Oui, mais
« en cas de besoin, on
a quelqu’un à qui parler. Ce n’est pas la peine de
nous rebattre les oreilles avec le discours
“la SNCF
bichonne le client”
si on ne nous met personne
en face »
, s’agace un autre.
Jean Sivardière, le président de la Fnaut, la Fé-
dération nationale des associations d’usagers des
transports, plaide néanmoins pour le pragmatisme
et le cas par cas.
« Pour bien comprendre les
fonctions du contrôleur, il faut distinguer entre
ses quatre missions. D’abord la sécurité de la cir-
culation. Là, avec le dispositif conduite à agent
seul, le problème technique est résolu et marche
bien.
Deuxièmement: le contrôle. La Fnaut est plutôt
pour les contrôles sans prévenir. Les brigades
sont très efficaces.
Troisièmement: la sûreté. Là, on est d’accord
avec les organisations syndicales. Nos demandes
vont dans le même sens: il faut des agents au-
près des voyageurs. Cela rassure. Et cela évite
les signaux d’alarme tirés pour rien par exemple
qui pénalisent tout le monde. Enfin, il y a les fonc-
tions purement commerciales comme l’informa-
tion. Par radio, le conducteur peut très bien don-
ner lui-même directement les informations dont il
dispose et que le PC lui transmet en cas d’inci-
dent. Ce qu’il faut c’est regarder ligne par ligne,
voire train par train. On le voit sur les trams-trains
implantés dans zones calmes (comme l’Ouest
Lyonnais, Mulhouse-Thann ou Nantes-Château-
briant): les contrôles surprises en brigades
conviennent. C’est comme dans les tramways.
Mais pour les zones périurbaines sensibles so-
cialement le maintien du contrôleur est indispen-
sable. De même sur les longs trajets TER comme
Grenoble – Lyon ou Lyon – Dijon par exemple, où
les incidents ne sont pas rares. Sur les petites
lignes rurales au contraire, avec 20 ou 30 passa-
gers à bord, supprimer le contrôleur permet de
réduire les coûts d’exploitation. Et mieux vaut ré-
duire ces coûts et maintenir le train que de le rem-
placer par un autocar. Ou de ne laisser que la so-
lution de la voiture. Ne soyons pas simplistes: il
ne faut ni supprimer tous les contrôleurs obliga-
toires, ni tous les maintenir.
En Paca où la sûreté est mise à mal, les contrô-
leurs en brigades, c’est mieux pour tout le monde.
Donc le redéploiement des agents, on est plutôt
d’accord à condition de bien le faire? Et rien ne
remplace la mission de sûreté que l’État doit as-
sumer.
Quant à la fraude, si le billet TER n’est pas
cher pour l’abonné, il l’est souvent trop pour le
voyageur occasionnel qui est tenté de ne pas
l’acheter. »
Ch. B.
�
La Vie du Rail
– 28 mai 2014
HISTOIRE
agents des gares. Cochin a eu
recours à une
« ruse pieuse »
pour arracher cette concession
au conseil d’administration.
Ayant reçu plusieurs lettres
demandant le repos du di-
manche d’évêques et
archevêques dont celui
d’Orléans, MgrDupanloup, le
conseil désigna une
« commis-
sion du dimanche »
dont Co-
chin fut le rapporteur… Ainsi
allait aboutir un règlement
« conciliant les intérêts religieux
et moraux et le bien-être des
agents… avec les nécessités du
service »,
dont, en réalité, Co-
chin avait soufflé les termes
aux prélats mobilisés!
Le
Journal des chemins de fer
14février 1857, s’est fait l’écho
de cette décision:
«M.le mi-
nistre des Travaux publics [Rou-
her] vient de prendre la décision
suivante, que le chef de l’exploi-
tation du Chemin de fer d’Or-
léans, Solacroup, s’est empressé
de communiquer à tous les chefs
de gare et de station sur la ligne:
“Les dimanches et jours fériés,
les gares de marchandises se-
ront fermées à midi et les li-
vraisons à faire, à partir de
midi, seront remises à la pre-
mière moitié du jour suivant.”
Cette décision a été accueillie avec
une vive satisfaction par les ou-
vriers des gares des marchan-
dises, qui auront ainsi un jour de
repos par semaine alors que les
règlements ne leur avaient laissé
jusqu’ici qu’un jour de chômage
ou de permission par mois. »
Il faut attendre un arrêté du
ministre Béhic, daté du 12
juin 1866, pour que soit fixé
le régime général d’ouverture
des gares GV et PV
(voir le ta-
bleau ci-dessus)
, et donc, en
marge, retenu pour ces der-
nières, un régime dominical
particulier.
Des dirigeants
protestants des
chemins de fer
suisses se mobilisent
C’est dans les milieux protes-
tants suisses que la question du
repos dominical est soulevée,
animée à Lausanne par la
Société suisse pour la sanctifi-
cation du dimanche. L’acuité
propre aux compagnies ferro-
viaires justifie que soit lancé un
concours international en mai
1872: un prix de 400fr. ré-
compensera le meilleur mé-
moire argumentant cette cause.
Présidé par William Fraisse, an-
cien directeur du chemin de fer
Ouest-Suisse, le jury distin-
guera parmi les 12 mémoires
anonymes reçus, le mémoire
intitulé
« Le repos est, comme le
travail, une loi de Dieu ».
Re-
marqué pour
« sa clarté, sa
connaissance réelle du service et
la justesse de ses vues »,
il défend
une bonne cause: en France,
où le législateur a prescrit en
1866 la suspension de service
de la petite vitesse le dimanche
depuis midi, l’auteur propose
son extension à la journée en-
tière. Mais au prix d’une em-
bauche d’agents…
Certes, c’est
« une longue durée
de présence obligée et absolue plu-
tôt qu’un excès de travail exces-
sif »
qui caractérise le travail
dans les chemins de fer, mais
aussi les fréquents coups de
collier
« qui surchargent le per-
sonnel »
. Alléger le travail du di-
manche en le reportant sur la
semaine aurait ainsi
« de sérieux
inconvénients pour les services des
conducteurs de trains, des méca-
niciens et des équipes, notam-
ment. » « Augmenter de quelques
heures le travail en semaine des
ouvriers en même temps qu’on
augmenterait leur salaire pour
compenser celui du dimanche »
paraît pourtant la solution la
plus simple et la plus pratique:
même gain et même nombre
d’heures de travail pour les ou-
vriers, pas de nouvelles dé-
penses et mêmes profits pour
les compagnies. Mais l’auteur
objecte qu’une journée allon-
gée
« d’une ou deux heures plus
fatigantes encore »
contribuerait
« aggraver les chances d’acci-
dents et d’erreurs »
, d’où de fré-
quents procès et indemnités
élevées à la charge des compa-
gnies… Rien n’étant modifié
aux horaires et traitements des
agents, le travail reporté sera
donc confié à du personnel re-
cruté en proportion, qui consti-
tuera une
« précieuse réserve
d’agents exercés »
en évitant le
recours
« à des aides ou à des
auxiliaires souvent inexpérimen-
tés »!
L’auteur, à qui 250fr seront at-
tribués, se révèle être un Fran-
çais, le conducteur principal
des ponts et chaussées Germain
Palaa, alors attaché à Pau au
service des Chemins de fer du
Il est très probable qu’il était
lui-même protestant, faisant le
30 mai 1876 une conférence à
la Société protestante des
jeunes gens de Pau, que publie
le petit éditeur parisien J. Bon-
houre.
1874: une offensive
générale
Les 6 et 7 juin 1874, devant
l’Assemblée nationale, le mi-
nistre des Travaux publics Eu-
gène Caillaux prend l’engage-
ment d’étudier de nouvelles
mesures à prendre
« pour que
les ouvriers et employés de che-
mins de fer ne soient pas exclus
par les nécessités du service, de
toute participation aux offices de
leur culte. »
Dès lors, un collec-
tif se mobilise, publie en juillet
une brochure anonyme sortie
de l’imprimerie Chaix,
Le Re-
pos du dimanche et les compa-
gnies de chemins de fer
Ferme-
ture des gares aux marchandises
Le régime d’ouverture des gares fixé en 1866
Heures Du 1
avril au 30 septembreDu 1
octobre au 31 marsDimanches et jours fériés
d’ouverture
Gares GV
de 6 h du matin au plus tard de 7 h du matin au plus tard
à 8 h du soir au plus tôt
à 8 h du soir au plus tôt
Gares PV
de 6 h du matin au plus tard de 7 h du matin au plus tard fermeture à midi;
à 6 h du soir au plus tôt
à 5 h du soir au plus tôt
les livraisons restant
à faire sont reportées à
la première moitié
du jour suivant
La Vie du Rail
– 28 mai 2014
�
lents »: « les femmes sont
contentes de revoir leur mari.
Elles sont heureuses à la pensée
qu’ils ne vont pas contracter dans
chaque ville où les hasards du
roulement les dirigent, soit de
nouveaux attachements, soit des
dettes »
; mieux encore, du
point de la vue de la compa-
gnie, on n’enregistrait
« plus
une seule démission d’agent ni
une seule opposition sur leur trai-
tement »
suite à une dette, alors
qu’en même temps le service
marchait mieux! De Bruyn, di-
recteur du chemin de fer belge
de Termonde à Saint-Nicolas,
souligna que si l’interruption
des services de marchandises
ne soulevait pas de difficultés,
il n’était pas possible de priver
les populations de profiter du
dimanche pour faire des ex-
cursions ou se rendre à la cam-
pagne chez des amis ou des
parents. Grierson, directeur gé-
néral du Great Western Rail-
way, rappelait que le petit
nombre de trains de voyageurs
circulant le dimanche permet-
tait de limiter à 33% les agents
du Mouvement occupés et à
11% ceux de la Traction, les
agents de la Voie étant tous au
repos, à l’exception dans
chaque section du piqueur
tenu à accomplir matin et soir
un parcours à pied sur sa ligne.
Thielen, au nom des Chemins
de fer de l’État prussien, évo-
qua la difficulté à coordonner
les jours de repos sur de petits
réseaux indépendants.
Ainsi plusieurs questions fu-
rent débattues: ne fallait-il pas
obtenir au préalable l’entente
des réseaux autour d’un même
jour de repos avant de recher-
cher ensuite l’accord des États?
Et ce jour de congé hebdoma-
daire devait-il être obligatoire-
ment le dimanche? Sa mise en
œuvre ne serait-elle pas d’un
coût trop élevé? Devait-on ap-
pliquer la mesure aux seuls ser-
vices de marchandises, ou
comprendre aussi le service
des voyageurs?
Finalement, la commission
proposa en séance plénière la
proposition suivante, accueil-
lie par des applaudissements:
« Le Congrès exprime l’opinion
que, tant dans l’intérêt du per-
sonnel actif des chemins de fer
que dans celui de la bonne
marche des services, il y a lieu
d’étendre le système du repos
hebdomadaire, de faire coïncider
le repos, dans la mesure du pos-
sible, avec le dimanche ou les
jours de fête, et de provoquer, à
cet effet, les ententes qui pour-
raient être nécessaires entre les
administrations de chemins de
fer»,
la formule
« jours de fête »
ne désignant
« ni le calendrier
grégorien ni tout autre calen-
drier »
afin de satisfaire tous les
réseaux. Administrateur des
chemins de fer de l’État belge,
Belpaire réagit à une formula-
tion qui n’imposait donc pas
le repos du dimanche,
« ce jour
où les parents et amis des agents
ne travaillent pas, où on leur rend
visite »
… Deux termes furent
corrigés, assouplissant la for-
mule: extension du système
du repos
«périodique»
plutôt
qu’
«hebdomadaire»
, ciblée sur
le dimanche et non pas
«des»
mais
«un jour»
de fête.
Paris, 1889: un
nouvel état des lieux
À l’occasion de l’Exposition
universelle de Paris de 1889,
de multiples congrès interna-
tionaux furent organisés, que
facilitait la venue de nombreux
officiels étrangers. Tel fut le
Congrès international du re-
pos hebdomadaire au point de
vue hygiénique et social, tenu
du 24 au 27 septembre. Une
séance fut consacrée à l’inven-
taire des mesures adoptées
dans les chemins de fer, sous
la présidence de l’éminent
homme politique Léon Say,
bras droit de Rothschild et ad-
ministrateur de la Compagnie
du Nord, tenant d’une doc-
Léon Say, administrateur
de la Compagnie du Nord: un libéral
en matière de questions sociales.
À droite, illustration du trafic
incessant des marchandises
sur le quai du Bassin du port
de Boulogne-sur-Mer.
La question du repos dominical a été abordée
en 1885 lors de la tenue du premier congrès
international des chemins de fer à Bruxelles
© Photorail – SNCF DR
© DR/Coll. G. R.
�
La Vie du Rail
– 28 mai 2014
DIALOGUE
V
oici quelques réflexions en
réponse à la proposition des
écologistes qui souhaitent met-
tre fin à la 1
classe dans les
TER Rhône-Alpes.
Prétexter qu’il s’agit d’une iné-
galité me fait bondir. Très sou-
vent, si les voyageurs choisis-
sent la 1
classe c’est pour s’as-
surer, lors des correspondances
avec les grandes lignes, une
place assise et confortable, par
exemple sur Paris – Saint-Ger-
vais ou Paris – Évian. Bien sûr, si
vous n’effectuez que des petits
parcours, la 1
classe n’est pas
nécessaire. Mais la supprimer
pénaliserait les grands voya-
geurs qui font vivre la SNCF.
Rappelons que c’est à la région
d’acheter le matériel ferroviaire
TER en fonction de la demande.
Comment combler le coût envi-
sagé de 4millions d’euros de
cette suppression pour elle?
Cela voudrait dire encore moins
de crédit pour l’achat de maté-
riels. Et donc encore moins de
places assises. Cette proposi-
tion serait un nivellement de l’of-
fre par le bas.
J.-F. Garçon, Thonon-les-Bains
(Haute-Savoie)
TER Rhône-Alpes. Il faut garder
la première classe
© Zoreil41
Il incombe à la région d’acheter son matériel TER, or la suppression
classe pourrait la confronter à un manque à gagner.
Et l’économat
de Vincennes?
T
rès intéressé par l’article de
Georges Ribeill consacré aux
économats de la SNCF, je suis
surpris que n’y figure pas le petit
magasin qui était situé dans la
gare de Vincennes-Fontenay. À
partir de l’année 1952, travaillant
au dépôt de Paris-SO (Ivry) et
habitant Montreuil, lorsque je ren-
trais chez moi, il était fréquent
que je m’y arrête pour faire l’achat
de provisions.
Bernard Chauvin
L
a nouvelle ministre de l’Écolo-
gie s’entête contre l’écotaxe, outil
pouvant contribuer à freiner l’ex-
plosion du transport routier et dé-
velopper le fret ferroviaire. Au titre
de la transition énergétique, un
fonds spécial d’urgence alimenté
par cette écoredevance pourrait
être spécialement créé afin de re-
mettre en état des lignes fret
condamnées par RFF. Citons la
ligne Collonges – Gex, où le der-
nier train de déchets ménagers
vient de circuler cette semaine.
Ou encore dans ma région Alen-
çon – Pré-en-Pail ou encore Saint-
Aubin-du-Vieil – Évreux – Breteuil,
antennes fermées en 2008.
Marc Le Rochais,
Vaux-sur-Aure (Calvados)
LGV Est.
Vandières,
une gare dédiée
aux TGV
intersecteurs
U
ne précision: la gare de Van-
dières n’a jamais eu pour objectif
la suppression des TGV Paris –
Metz en 1 heure 25
(voir
La Vie du
Rail
n°3464 du 23avril dernier)
Mais de permettre à la clientèle
d’accéder aux TGV intersecteurs:
Strasbourg- Lille, Strasbourg-
Rennes, Strasbourg- Nantes,
Strasbourg- Bordeaux…
via
réseau TER. Et complétant ainsi
(ou se substituant à) la gare de
Louvigny-TGV, accessible uni-
quement par la route.
Gérard Mathieu (par e-mail)
Écotaxe et lignes de fret
Pour la rubrique
courrier des lecteurs
adressez vos courriers à:
Chantal Blandin, La Vie du Rail –
11, rue de Milan – 75009 Paris ou
envoyez un E-mail à:
chantal.blandin@laviedurail.com
© Marc LE ROCHAIS
L’écotaxe pourrait alimenter un fonds
d’urgence pour la remise en état
de lignes fret condamnées.
�
Télévision
�
Cinéma
�
Arts
�
Radio
�
Internet
�
Musique
�
La Vie du Rail –
28 mai 2014
sur laviedurail.com/tv
Consigne à vie
. Un important dispositif de
grillage, invisible, a été créé pour éloigner
les pigeons et leurs déjections qui appré-
ciaient particulièrement d’y nicher.
L’inauguration du parvis a constitué le point
final du projet de modernisation de Saint-
Lazare qui a nécessité plus de 10 ans de
travaux. La gare a vu ses parvis Rome et
Havre et la rue Intérieure rénovés. Ce qui
permet d’améliorer les circulations autour
de la gare et de la rendre plus accessible
aux piétons. Ainsi, libéré du trafic auto-
mobile, le nouveau parvis Havre facilitera le
cheminement des voyageurs. Ceux-ci pour-
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.50
L’affiche du jour
13.00
Le journal
13.40
Petits plats en équilibre
13.45
Histoire d’un
rêve
13.50
Météo
13.55
Les feux de l’amour
15.15
Mystère
à Salem Falls
17.00
4 mariages pour 1 lune de miel
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.40
Nos chers voisins
20.55Unforgettable
Avec : Poppy Montgomery, Dylan
Walsh Carrie rejoint Joanne et Eliot dans l’appartement luxueux
du milliardaire Ronald Skinner pour une soirée caritative en
faveur du maire Michael Beverly quand un groupe terroriste,
dénommé Alpha Omega, attaque l’immeuble et capture les invi-
tés qu’ils prennent en otages.
2 épisodes
22.30Unforgettable
Avec : Poppy Montgomery.
2 épi-
sodes
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
La jeune
fille aux fleurs
15.40
FBI : duo très spécial
16.25
Les Reines
du shopping
17.30
La meilleure boulangerie de France
18.50
100% Mag.
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Cauchemar à l’hôtel
présenté par Philippe
Etchebest Cette semaine, Cauchemar à l’hôtel est de retour.
22.30Cauchemar en cuisine, que sont-ils devenus ?
présenté par Philippe Etchebest.
Télé-mardi
3 juin
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
13.55
Les Internationaux de France de Roland-Garros
18.55
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.40
Alcaline, l’instant, Météo
20.45Qui sera le prochain grand pâtissier ?
présenté par
Virginie Guilhaume Le concept Dix candidats concourent afin de
devenir le prochain grand pâtissier de l’année. Ils sont préparés,
soutenus, aidés, entraînés par les stars de la pâtisserie.
23.25Infrarouge
Pendant vingt et un jours, Alexandra
Alévêque a travaillé dans un camping quatre étoiles à Argelès-
sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales.
France 3
13.50
Un cas pour deux
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.05
Le journal de Roland Garros
20.15
Plus
belle la vie
20.45le voyageur de la Toussaint
de Philippe Laik.
Avec : Renaud Cestre, Danièle Lebrun Octobre 1953. Une veille
de Toussaint, Gilles Mauvoisin débarque à Dunkerque après le
décès de ses parents. A son arrivée, Gilles apprend que son
oncle Octave lui lègue les chantiers navals Mauvoisin, à la
condition de résider dans la maison où il vivait et d’y laisser
habiter Colette, sa veuve.
23.35Les carnets de Julie
présenté par Julie Andrieu.
Canal +
14.00
Scandal
14.45
Scandal
15.25
L’œil de links
15.55
passé
18.00
Zapping (C)
18.05
Le before du grand journal
(C)
18.45
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Promised land
de Gus Van Sant Avec : Matt Damon,
Rosemarie DeWitt Deux collègues sont convaincus qu’à cause
de la crise économique qui sévit, les habitants d’une petite ville
ne pourront pas refuser leur proposition de forer leurs terres
pour exploiter les ressources énergétiques qu’elles renferment.
22.40L’attentat
Avec : Ali Suliman, Evgenia Dodenia. Dans
un restaurant de Tel-Aviv, une femme fait exploser une bombe
qu’elle dissimule sous sa robe de grossesse. Toute la journée,
le docteur Amine, opère les nombreuses victimes.
France 5
14.35
Allô docteurs
15.05
Des trains pas comme les autres
15.35
Jardins du desert
16.35
Ecosse – Miroir du temps
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Gang de macaques
20.40Enquête de santé
de Bernard Faroux présenté par
Marina Carrere d’Encausse, Michel Cymes Avec La
Participation De Benoît Thévenet « Dopés pour travailler ».
22.25C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
ront aussi bénéficier de plus d’espace et de
transparence, de grandes baies vitrées dé-
voilant le cœur de la gare depuis l’extérieur.
Sur le parvis Rome, les déplacements sont
facilités grâce à la création d’un nouveau
terminal bus desservant quatre lignes ma-
jeures et les dessertes taxis sont optimisées.
L’idée était de redonner à la gare son lustre
historique tout en la modernisant. L’objec-
tif a été rempli: la création d’un pôle
d’échanges fonctionnel du XXI
siècle dans
un bâtiment du XIX
. Pour symboliser cette
continuité, il était logique que les deux
œuvres d’Arman retrouvent leur parvis et la
gare Saint-Lazare, dont elles étaient deve-
nues l’un des symboles majeurs pour les
Culture
Rail
�
La Vie du Rail –
28 mai 2014
© Adagp/CNAP/photo Hugo MISEREY
Télé-mercredi
4 juin
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.55
Joséphine, ange gardien
15.50
Nos chers voisins
17.00
mariages pour 1 lune de miel
18.00
Bienvenue chez nous
19.00
Money Drop
20.00
Le journal
20.40
Nos chers voisins
20.55Grey’s anatomy
Avec : Ellen Pompeo, Patrick
Dempsey Un camion-citerne explose sur une autoroute faisant
de nombreux blessés parmi lesquels Matthew, le petit ami
d’April. Meredith et Joséphine sont confrontées à une mère
angoissée qui insiste pour qu’elles s’occupent de son fils souf-
frant d’une mystérieuse maladie.
2 épisodes
22.30Grey’s anatomy
Bailey se retrouve au centre d’une
enquête du centre de veille sanitaire, suite à la mort de plu-
sieurs de ses patients ayant tous succombé à une infection.
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
14.00
Les Internationaux de France de Roland-Garros
18.55
N’oubliez pas les paroles
19.25
N’oubliez pas les
paroles
20.00
Journal de 20 h
20.40
Alcaline, l’instant, Météo
20.45Les fées du logis
Avec : Lucile Marquis, Clair Jaz La
déclaration d’impôts ou la lettre strictement personnelle qui
traîne sur le bureau, les médicaments d’une armoire à pharma-
cie, une conversation téléphonique surprise par hasard, des
draps changés trop souvent ou pas assez…
22.25La parenthèse inattendue
présenté par Frédéric
Lopez. Elle est l’étoile du ski français.
France 3
14.55
Questions au gouvernement
16.10
Des chiffres et des
lettres
16.50
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un
champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.05
Le jour-
nal de Roland Garros
20.15
Plus belle la vie
20.45Des racines & des ailes
présenté par Patrick De
Carolis. L’autre perle de la Vendée, c’est l’île de Noirmoutier et
son célèbre passage du Gois. Une chaussée qui relie l’île au
continent à marée basse. Une route unique en France que les
services d’entretien doivent constamment réparer et dégager des
algues et des méduses pour permettre le passage des voitures.
23.40Les chansons d’abord
« Les chansons d’abord », la
nouvelle émission musicale de France 3 qui met à l’honneur la
chanson française !
Canal +
14.00
Monsieur Flynn
15.40
La semaine de Gaspard Proust
(C)
15.50
Le supplément politique (C)
16.25
Moi, moche et
méchant 2
18.00
Zapping (C)
18.05
Le before du grand jour-
nal (C)
18.45
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
20.00
Le grand journal, la suite (C)
20.25
Le petit journal (C)
20.55Paris à tout prix
de Reem Kherici Avec : Reem
Kherici, Tarek Boudali Maya, d’origine marocaine, vit à Paris
depuis 20 ans. En pleine ascension, elle s’apprête à décrocher
son premier CDI de styliste dans la maison de haute couture
pour laquelle elle travaille. Mais un simple contrôle de police la
renvoie en moins de 24 heures au Maroc.
22.25Les nouveaux explorateurs
présenté par Diego
Buñuel.
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.45
Un jour
mon prince viendra
15.40
FBI : duo très spécial
16.25
Les
Reines du shopping
17.30
La meilleure boulangerie de France
18.50
100% Mag
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Pékin express : A la découverte des mondes
inconnus
présenté par Stéphane Rotenberg.
23.05Pékin express : Le tour du monde de l’inat-
tendu
présenté par Stéphane Rotenberg.
France 5
13.00
J’irai dormir chez les maharadjahs
13.40
Le magazine
de la santé
14.35
Allô docteurs
15.10
Des trains pas comme
les autres
15.40
A l’école du bush
16.35
L’aigle qui mangeait
des singes
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
vous
20.00
C à vous la suite
20.15
Gang de macaques
20.40La maison France 5
Aujourd’hui, « La maison France
5 » est à Rouen. Inspirer : les « Designer’s days ».
22.35C dans l’air
présenté par Yves Calvi.
©Adagp/CNAP/photo Hugo MISEREY
C’
est au Turkménistan, sur une
autre partie de la Route de la
soie, que l’engagement de la
Compagnie Lire autrement
pour
la Francophonie et la promotion
de la culture française à l’étranger
a conduit Simone Hérault,
Alexandre Lachaux et Jacques
Pagniez, du 9 au 22avril der-
nier. À cette collaboration avec
l’Institut français de l’ambassade
de France s’ajoutait une invita-
tion officielle du ministère de la
Culture turkmène au 2
Festival
international des arts de la scène
qui accueillait 15 délégations
étrangères.
Achgabat, capitale du Turkmé-
nistan jaillie au milieu du dé-
sert, ville somptueuse et mo-
derne avec ses édifices blancs
rehaussés d’or, a accueilli les
comédiens de Lire autrement
qui y ont présenté leurs spec-
tacles et animations.
Au programme de ces ren-
contres: deux master classes di-
rigées par Simone Hérault, une
fresque littéraire et musicale
retraçant la vie et l’œuvre de
Claude Monet. Les textes, dits
en français et sous-titrés en
russe, étaient brillamment ac-
compagnés par des musiciens
turkmènes du Conservatoire
national.
En ouverture du concours de
la Francophonie consacré au
centenaire de la guerre de
1914-1918, les lectures ont
rendu hommage en français et
en turkmène à Magtymguly Py-
ragy, philosophe et grand poète
du XVIII
siècle, avec le
concours de comédiens et de
musiciens turkmènes, remar-
quables professionnels.
Ces spectacles ont eu lieu dans
trois théâtres majestueux aux
structures scéniques excep-
tionnelles devant plusieurs cen-
taines de personnes et avec le
concours d’artistes et de tech-
niciens d’une grande disponi-
bilité. Elles étaient soutenues
par le service culturel de l’am-
bassade de France, et animées
par une équipe particulière-
ment dynamique avec qui ce
travail avait été préparé depuis
plusieurs mois.
Cette passionnante découverte
des coutumes, de l’artisanat et
de la culture du Turkménistan
inspire déjà aux artistes de Lire
autrement de futures collabo-
rations avec d’autres répu-
bliques d’Asie centrale, celles
du Kazakhstan, du Tajikistan
et du Kirghizistan.
Contact:
Jacques Pagniez au
0685207571,
jacques-pagniez@wanadoo.fr
www.lire-autrement.com
La Vie du Rail –
28 mai 2014
�
Lire autrement.
Sur la Route de la soie,
à la rencontre des Turkmènes
Le théâtre des Marionnettes
d’Achgabat, capitale du Turkménistan.
Simone Hérault et Alexandre Lachaux dialoguent avec les artistes du pays autour d’un portrait du philosophe
turkmène du XVIII
siècle, Magtymguly Pyragy.
Photos Lire autrement
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
La Vie du Rail –
28 mai 2014
L
a section modéliste de
Union artistique des chemi-
nots
de Venarey-les-Laumes a
participé à plusieurs manifes-
tations. Les 19 et 20avril, elle a
répondu à l’invitation de la sec-
tion football de Montbard-
Venarey et exposé au gymnase
de Venarey-les-Laumes lors de
leur brocante. Le 1
mai, elle
participait à la Foire régionale
et gourmande organisée par le
comité des fêtes. Les 10 et
11mai, c’est l’
Association du
chemin de fer touristique de
l’Auxois
(Acta) qui faisait appel
à eux pour que le public sache
que le train continue d’exister
malgré une interdiction mo-
mentanée de circuler. Le
24mai enfin, ils devaient ex-
poser au château de Thénissey
(21) lors de la journée seniors
organisée par les services so-
ciaux SNCF et municipaux.
Lors de chaque exposition, une
nouvelle maquette était pré-
sentée, ce qui a agréablement
surpris le public.
Contact:
Jacques Reverchon,
0380960879,
jacques.reverchon@gmail.com
Les personnalités lors de l’ouverture de la brocante: Laurence Porte,
maire de Montbard; Robert Bilbot, président du foot; Jacques
Reverchon, responsable du modélisme, et Patrick Molinoz, maire
de Venarey-les-Laumes.
Jean GRANDHAYE
Les modélistes de
Venarey-les-Laumes
sur tous les fronts
FGRCF. Du nouveau
à NeufChâteau
L’assemblée générale de la
section de Neufchâteau de la
FGRCF s’est déroulée le 22mars
à l’Ile-Verte, devant une
cinquantaine de participants.
Michel Mangin entre au conseil
d’administration et Marcel Ferry
devient trésorier, tout en restant
secrétaire. La présence du maire,
Simon Leclerc, a été fort
appréciée, ainsi que celle des
intervenants: Monique
Leyemberger, coordinatrice Santé
au Clic de Neufchâteau, et Pierre
Pierorazio, animateur régional
de la fédération. À la fin de cette
assemblée générale, Marius
Choffe a reçu le diplôme
« Honneur et Mérite » pour son
implication au sein de la section.
150 participants ont ensuite
participé au repas.
Jean Grandhaye
Portes ouvertes à
l’UAICF de Varennes-
Vauzelles
Toutes les sections de l’Union
artistique et intellectuelle des
cheminots de Varennes-Vauzelles
ouvrent leurs portes du 10 au
14juin. Les visiteurs découvriront
les ateliers d’arts manuels, de
peinture, de gravure et de dessin,
de photo et de modélisme,
le travail des généalogistes
et informaticiens, et même
la science des œnologues ou l’art
des sophrologues. Un concours,
des expositions de photo, d’art
manuel et de peinture et une
animation sur la généalogie
compléteront cette présentation.
Hôtel du Nivernais, 1, avenue
Louis-Fouchère, 58303 Varennes-
Vauzelles.
�
Contact:
0642228270.
MON CHIEN ET MOI, MODE D’EMPLOI
� Prendre soin d’un animal domestique pour la pre-
mière fois, cela ne s’improvise pas! La Société pro-
tectrice des animaux (SPA) vient d’éditer ces guides
pour aider les nouveaux
maîtres à comprendre,
éduquer et soigner leur
petit compagnon. Dans
Accueillir un chat
et
Accueillir un chien
, on
trouve, présentées de
manière simple et syn-
thétique, toutes les infor-
mations utiles pour choi-
sir, accueillir et rendre
soin de Ronron ou Milou.
Tout aussi utiles, Mon
chat et moi, mode d’em-
ploi et Mon chien et moi,
mode d’emploi donnent
l’essentiel à retenir pour
faire face à toutes les si-
tuations courantes (col-
lier ou laisse? comment
voyager avec lui? re-
mèdes contre les tiques
� Conseils, infos pratiques, livres et adresses utiles : tout pour votre
vie quotidienne.
PRATIQUE
et puces…) et aux principaux problèmes qui peu-
vent se poser: premiers jours à la maison, dé-
marches obligatoires, tatouage, apprentissage
de la propreté, nourriture, sommeil, les vacances…,
le tout illustré de dessins d’humour.
Pour chaque ouvrage acheté, une partie du prix est
reversé à la SPA.
A. J.-L.
Accueillir un chat,
par Brigitte Bulard-Cordeau et
Accueillir un chien,
par Sandrine Otsmane. Éd.
Larousse. 9,90
�
l’ouvrage (en librairie).
Mon chat et moi, mode d’emploi
et
Mon chien et
moi, mode d’emploi.
Par Hélène Lasserre et Gilles
Bonotaux. Éd. Larousse (collection Pratique).
6,90
�
l’ouvrage (en librairie).
La Vie du Rail –
28 mai 2014
Hommage
aux cheminots
de Creil
Les cheminots de Creil-Petit-
Thérain (Oise) ont célébré le
7mai la Victoire du 8mai 1945.
Ils se sont réunis à 11h devant
la stèle qui reprend les noms
des 27 agents de l’atelier SNCF
de Creil-Petit-Thérain, décédés
et disparus au cours de la guer-
re 1939-1945. La cérémonie
s’est déroulée en présence
d’Hugues Filloux, représentant
la direction des ateliers, du chef
de dépôt de Creil-Petit-Thérain
et de René Brazier, président de
la section de Creil de la Fédéra-
tion nationale des cheminots
anciens combattants.
Contact:
René Brazier
au 0344718126.
Louis Vaille
est décédé le
19février dans
sa 88
année.
Il débute
sa carrière
à la Caisse
de Prévoyance en 1948 pour
travailler ensuite à la division
commerciale Sud-Ouest.
En 1968, il rejoint les premières
équipes du service de la
Recherche, en charge du projet
C03 (TGV Paris – Lyon). Il a fait
valoir ses droits à la retraite en
1985 comme cadre supérieur.
Ses obsèques religieuses
ont été célébrées en l’église
de Saint-Denis-près-Martel.
André Laborde
est décédé le 7mars à l’âge
de 77 ans. Il a effectué toute
sa carrière à la SNCF comme
conducteur de train au dépôt
de Lyon-Vaise. Ses obsèques
ont été célébrées à Nanton,
son village.
Pascale Germain
Vincent Caffarel
est décédé le 31mars à l’âge
de 77 ans. Entré à la SNCF au
centre d’apprentissage du dépôt
d’Avignon en 1951, il exerce
à Marseille après l’obtention
de son CAP d’ajusteur. Ensuite
il connaît les résidences
de Portes-lès-Valence et Nîmes
où il réussit l’examen
de Maistrance. Il intègre alors
le binôme Matériel du Réseau
Sud-Est, à Paris-Gare de Lyon,
et est ensuite muté aux ateliers
Matériel de Béziers, puis
à la division du Matériel
de Montpellier. Il a terminé
sa carrière en 1991, comme
responsable du service
technique aux Entretiens
de Nîmes-Courbessac.
Ses funérailles ont eu lieu au
crématorium de Nîmes.
Michel Brouillet
Daniel Muhl
âgé de 67 ans
est décédé
le 16avril.
Embauché
comme attaché
groupe 6 à
Romilly-sur-Seine en 1967,
il y est nommé chef d’équipe
au matériel, contremaître et chef
d’atelier. Muté, au gré des
promotions, à Sarreguemines,
Heillecourt et à l’EIMM
de Montigny-lès-Metz, il est parti
à la retraite en 2001 au grade
de cadre maintenance matériel
principal, sur le site de Blainville.
À la retraite, il a été pendant
quelques années secrétaire
de la section de Blainville-
Damelevières de la FGRCF.
Ses obsèques ont été célébrées
au temple de Lunéville.
Yvette Trébuchet
Armand Tiha
est décédé le
22avril à l’aube
de ses 78 ans.
Embauché à la
SNCF en 1951
comme apprenti
du matériel à Blainville, il sera
d’abord affecté à la conduite
des machines et effectuera
27mois de service militaire
en Algérie. À son retour,
il rejoindra l’Équipement à
Blainville, puis Pagny-sur-
Moselle, Frouard pour terminer
sa carrière en 1992 comme
contrôleur du Service
Électrique à Remilly. Il a été
membre de la section du
Lunévillois de la Fédération
générale des retraités des
chemins de fer (FGRCF).
Ses obsèques ont été célébrées
en l’église d’Harbouey.
Y. T.
CARNET
ILS NOUS ONT QUITTÉS
La Vie du Rail adresse ses sincères condoléances aux familles et aux amis des agents disparus.
Les Savoyards du Refuge en visite à Turin
Sortie à Turin le 13mai pour le comité de Chambéry du Refuge
des cheminots. Après avoir visité la basilique Superga, ils ont pu
admirer le Palais Royal, la cathédrale, le palais Carignano,
la Gran Madre Di Dio, la piazza Vittorio Veneto… Le tout sous
le soleil italien, alors que des trombes d’eau s’abattaient sur la
France.
�
Contact:
Jean-Pierre Charles au 0479726491.
G. F.
De joyeux cheminots à Obermodern
Trente-cinq personnes ont participé le 3mai à la sortie de
printemps en Alsace organisée par André Houllé, président
de l’association des Joyeux cheminots. Elles ont découvert
une distillerie, puis l’espace locomotives à vapeur
à Obermodern (Bas-Rhin). Les visiteurs, émerveillés, ont
admiré de multiples locomotives à vapeur et écouté l’histoire
des «Chemins de fer français», racontée avec nostalgie et
passion par trois anciens cheminots. Prochain rendez-vous:
le marché de Noël.
�
Contact:
André Houllé au 0329309228.
À Chalon, rompre l’isolement des retraités
Après de nombreuses années de mise en sommeil, le comité
chalonnais du Refuge des cheminots, faute de participants actifs
à Chalon-sur-Saône, la vie de l’association reprend avec quelques
réunions amicales entre membres, cheminots ou pas, afin
de rompre l’isolement de certains retraités. Le repas du 28mars
a rassemblé une douzaine d’adhérents du département. Un petit
succès qui laisse augurer une prochaine réunion de ce type
en octobre.
�
Contact:
Roger Giroudon au 0689619328.
DIJON
Michel Barbier
Le 5avril à 10h22 en
gare de Dijon-Ville, le
TGV Lyria n°9264, en
provenance de Lau-
sanne et à destination de
Paris a effectué une en-
trée ponctuée par le
bruit du klaxon annon-
çant la retraite d’un de
ses contrôleurs, Michel
Barbier.
Originaire de Dijon, il
a débuté sa carrière en
1978 à l’ECT (Établis-
sement commercial
train) de cette ville en
qualité d’agent train
voyageurs.
En 1994 il a été affecté
aux TGV «Ligne de
Cœur» France – Suisse
(Berne, Neuchâtel, Lau-
sanne, Genève – Paris),
appellation devenue en-
suite Lyria.
Michel Barbier a ter-
miné sa carrière avec le
grade de chef de bord
moniteur principal.
Bernard CERCLEY
LILLE
Christian Picot
Tous les amis et anciens
collègues, dont certains
de Paris, se sont mobi-
lisés le 10mai, malgré
une météo peu sou-
riante, pour le départ de
Christian Picot.
Christian Picot a été em-
bauché le 14janvier
1980 à Paris-Nord
comme agent élève bu-
reau, pour être nommé
agent de train voyageur
le 1
décembre de la
même année.
Contrôleur stagiaire en
1983, contrôleur de
route en 1985, il rejoint
alors les brigades Ban-
lieue à Paris-Nord, agent
commercial train prin-
cipal en 1987, il obtient
le garde de chef de bord
en 1992, et est sur-
nommé «le chef Picot»
Il est muté à Lille, en
1992, où après un bref
passage au service des
trains TER, il est affecté
aux roulements TGV
sur Marseille, Montpel-
lier et Bordeaux.
Chef de bord principal
en 1999, chef de bord
moniteur en 2001, chef
de bord moniteur prin-
cipal en 2008, il intègre
le service des trains Lille
Voyages en 2010, ser-
vice dans lequel il fait
valoir ses droits à la re-
traite.
Jean-Georges
LÉTURGIE
LILLE
Thierry Blavoet
Pour son départ à la
retraite, Thierry Blavoet
a reçu tous ses amis et
anciens collègues le
11avril.
Il a été embauché à la
SNCF en 1980 à l’Éta-
blissement commercial
trains en qualité d’atta-
ché contrôleur de route
stagiaire. Il est successi-
vement nommé contrô-
leur de route stagiaire en
1982, contrôleur de
route en 1984, agent
commercial trains prin-
cipal en 1987, chef de
bord en résidence Tour-
coing en 1993, chef de
bord principal en 1999
et chef de bord moni-
teur en 2005.
En 2008, il quitte Tour-
coing, pour revenir à
Lille TER, et en 2010 il
est nommé à Lille Voya-
geurs.
Il obtient le grade de
chef de bord moniteur
principal en 2012, grade
avec lequel il est parti à
la retraite.
J.-G. L.
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La Vie du Rail
– 28 mai 2014
Carnet,
départs en retraite, médailles, citations
Distinction
Le 20avril,
Jacques Begey
a été nommé chevalier de la
Légion d’honneur. Quelque 42 ans auparavant, le 4avril
1972, Jacques Begey donnait le départ d’une formida-
ble aventure humaine et technologique en étant désigné
par la direction régionale de la SNCF pour conduire les
essais d’une rame prototype de train à grande vitesse:
l’expérimental TGV 001. Il a effectué les premiers tours
de roue en le sortant des usines Alsthom (Alstom au-
jourd’hui) qui avaient construit les alternateurs prin-
cipaux, les moteurs de traction, les blocs électriques,
les motrices et le montage général de la rame. Après
avoir testé la rame sur les équipements de la région
(Haute-Saône et Alsace), ce prototype atteint la vitesse
de 318km/heure.
Ce cheminot du dépôt de Belfort, où il a effectué 38 an-
nées de service dont 29 en temps que vaporiste, a aussi
été le formateur de la première génération de conduc-
teurs de TGV.
Amis et anciens collègues étaient présents lors du départ de Christian Picot.
Thierry Blavoet.
Michel Barbier.
Pour les rubriques
Ils nous ont quittés, départ à la retraite, médailles,
citations et agenda : 0149701245. jose.delattre@laviedurail.com
La Vie du Rail
– 28 mai 2014
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tingue du contrat d’assistance,
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Que couvre-t-elle?
Généralement, l’assurance
couvre la maladie, l’accident
et le décès de l’assuré ou d’un
proche mais elle peut égale-
ment prévoir un rembourse-
ment en cas de refus de visa,
de vol du passeport, de chan-
gement par l’employeur des
dates de congés, de licencie-
ment économique… Les ga-
ranties proposées varient se-
lon le contrat souscrit et
l’agence de voyages qui vous
la propose.
Pour connaître le détail des
garanties et éviter les mau-
vaises surprises, pensez à vé-
rifier:
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verts et leur définition (mala-
die grave ou toute maladie, re-
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tant garanti.
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Que se passe-t-il
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À lire dans
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n°29 (En kiosque)
Social
Les facilités de circulation des cheminots:
des faveurs octroyées, négociées puis contestées
La question du travail dominical dans les chemins
de fer: de longs mais vains débats au XIX
siècle
Confort.
Des water-closets dans les voitures:
des besoins pas si pressants que ça…
Voie.
Aiguilles, éclisses et boulons: quelques règles
de pose et surveillance, il y a 150 ans…
Sécurité
1872-1914: naissance et diffusion du crocodile
au Nord
Une invention bien oubliée de l’entre-deux-guerres,
l’appareil Rodolausse
L’implantation du KVB à la SNCF (1990-2006)
Urbain.
1903: 84 morts dans le métro parisien
Réseau
1847, Chemins de fer suisses. Une naissance en
images (2
partie)
Deux lignes inachevées en Île-de-France
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Tout ce que vous voulez savoir sur l’histoire du rail
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suisses: une naissance
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le métro parisien
1879: comment les WC
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La véridique histoire
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La Vie du Rail
– 28 mai 2014
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En vous aidant des
chiffres déjà inscrits,
vous devez remplir
la grille afin que
chaque ligne hori-
zontale et verticale
et chaque carré de 3
cases sur 3 contien-
nent une seule fois
les chiffres de 1 à 9.
LE SUDOKU
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