Description

3447
25 décembre 2013
HEBDOMADAIRE
FRANCE 2,50
BELGIQUE 2,85
SUISSE 4,80 FS
Histoire
Vin et chemin de fer (3)
Paris – Barcelone :
6h25
/ Toulouse – Barcelone :
3 h 02
Lyon – Barcelone :
4 h 53
/ Madrid – Marseille :
7 h 03
F
inies les correspondances
à Figueres-Vilafant, la gare
grande vitesse de Figueras!
Depuis le 15décembre, des
TGV et AVE sans changement
sont enfin proposés entre la
France et l’Espagne par la
SNCF et la Renfe, en coopé-
ration. En dépit de l’homolo-
gation relativement tardive de
10 rames AVE série 100 sur le
réseau français, le 22novem-
bre, le service a pu démarrer
moins d’un mois plus tard, à
temps pour le changement
�
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
Grande vitesse.
La France et l’Espagne
connectées sans changement
PROJECTEUR
Le 15décembre a vu le démarrage de la nouvelle offre à grande vitesse entre la France et l’Espagne, onze
mois après la connexion entre le réseau à grande vitesse espagnol et la ligne Perpignan – Figueras, reliée
au réseau français. Mais le changement d’horaire signe aussi la fin des Talgo de nuit pour l’Espagne.
© P. LAVAL / Photorail
Des frontières… techniques!
Avec la voie normale reliant Paris et Madrid, on pourrait croire que pour les TGV et autres AVE, il n’y a plus
de Pyrénées. Si c’était le cas, la France et l’Espagne seraient reliées sans changement depuis janvier der-
nier! Or, ne serait-ce que sur le tronc commun de Barcelone à la LGV Méditerranée, les trains changent plu-
sieurs fois de systèmes. Électrifiée en 25kV 50Hz comme les autres LGV espagnoles et françaises, la ligne
de Barcelona-Sants à Figueres-Vilafant est équipée d’une signalisation ERTMS niveau 1. Ce standard
européen est également en vigueur sur le tronçon de TP Ferro jusqu’à la périphérie de Perpignan, où l’on
pénètre sur le réseau classique français. Ce dernier est équipé du KVB et (ici) électrifié en 1,5kV continu
(ce qui a demandé une modification supplémentaire sur les AVE série 100, en plus de la signalisation et de
la capacité). Plus au nord, l’emprunt de la LGV Méditerranée se traduit par quelques kilomètres sous TVM
300, avant la TVM 430. Les AVE série 100 n’étant actuellement autorisés TVM 300 qu’à vitesse réduite, ce
qui n’est pas gênant à l’extrémité sud de la LGV Méditerranée, mais embêtant sur la LGV PSE, elles ne vont
pas plus au nord que Lyon. Ainsi, seules les Dasye – et les Euroduplex l’an prochain – peuvent aller de bout
en bout entre Paris et Barcelone.
Barcelona-Sants, 15décembre.
Dans cinq minutes, le tout premier TGV
pour Paris (rame Dasye 734) va partir.
d’horaire du service annuel
2014. Ce passage à la grande
vitesse a été lancé par les mi-
nistres chargés des transports
dans les deux pays, Frédéric
Cuvillier et Ana Pastor, avec
la circulation d’un train inau-
gural parti à 11h30 de Barce-
lona-Sants pour Perpignan.
Cette circulation spéciale, où
Guillaume Pepy et Julio Gó-
mez-Pomar Rodríguez, prési-
dent de la Renfe, avaient éga-
lement pris place, était assurée
par la rame AVE série 100
n°21. Mais auparavant, deux
trains étaient déjà partis de la
gare souterraine de Barcelone
pour la France: le 9702 pour
Paris à 9h20, assuré par la
rame TGV Dasye 734 avec
quelque 120 voyageurs à son
bord, puis le 9720 de 10h24
pour Toulouse, assuré par la
rame AVE série 100 n°17,
peu remplie (ce qui n’est
guère surprenant pour un di-
manche matin!)
Les jours précédents, les mé-
dias avaient surtout parlé des
deux allers et retours quoti-
diens en TGV Dasye sans
changement entre Paris et Bar-
celone en 6heures25. Mais
l’essentiel n’est pas l’améliora-
tion des relations entre Paris
et l’Espagne, dont les voya-
geurs ne gagnent pas vraiment
au change avec un gain de
temps minime: ces relations
se destinent à une clientèle
loisirs pour qui plus de trois
heures restent un temps de
parcours supportable. De
plus, cette clientèle parisienne
ne pourra plus prendre les
trains Talgo de nuit d’Elipsos
sans changement pour Barce-
lone et Madrid. Ces trains qui
n’avaient plus le vent en
poupe ces derniers temps
(120000 voyages par an) face
à la concurrence aérienne
(low cost ou non) ont bénéfi-
cié d’un an de sursis jusqu’au
lancement des nouveaux
TGV, même si ces derniers ne
les remplacent pas vraiment.
En fait, la véritable révolution
est la création de liaisons per-
formantes sans changement,
effectuées en AVE série 100,
entre 12 villes du sud de la
France et l’Espagne: Barce-
lone est reliée une fois par
jour à Toulouse en
3heures02 et à Lyon en
4heures53, alors que Ma-
drid n’est plus qu’à
7heures03 de Marseille. Ces
« TGV des régions » mon-
trent que la grande vitesse,
malgré tout le mal que l’on en
dit ces deniers temps, n’est
pas réservée aux Parisiens.
D’autant plus que si l’on
ajoute les deux allers et re-
tours Paris – Barcelone aux
trois autres, Perpignan béné-
ficie chaque jour de cinq al-
lers et retours avec Barcelone.
Et pour répondre à des pics
d’affluence saisonniers –plus
d’un million de voyageurs
sont attendus sur ces relations
la première année–, la fré-
quence pourrait augmenter
dès le printemps prochain,
échéance à laquelle des Euro-
duplex doivent remplacer les
TGV Duplex Dasye.
Ces nouveaux services met-
tent enfin en évidence le chaî-
non manquant du réseau à
grande vitesse européen qui,
une fois achevé le contourne-
ment de Nîmes, subsistera
entre Montpellier et Perpi-
gnan. Dans le contexte actuel,
pourtant peu favorable aux
lignes nouvelles, Frédéric Cu-
villier a cherché à rassurer son
auditoire à Perpignan lors de
son discours inaugural en an-
nonçant la poursuite des
études sur la ligne nouvelle
Montpellier – Perpignan, pré-
cisant qu’il avait
« décidé »
que
cette ligne aurait un trafic
mixte voyageurs-fret et serait
dotée de gares de périphérie
pour Béziers et Narbonne,
voire Perpignan ultérieure-
ment. Mais déjà, la première
étape ne sera certainement pas
pour tout de suite…
En revanche, des gains de
temps sont encore envisagea-
bles au sud de Perpignan, en
particulier sur la LGV espa-
gnole, conçue pour
350km/h. N’oublions pas
qu’il y a trois ans, la SNCF an-
nonçait des Paris – Barcelone
en 5heures35
« en 2012-
Patrick LAVAL
TP Ferro ne
pavoise pas
Sans TP Ferro,
concessionnaire pour 53ans
de la ligne Perpignan –
Figueras (44km dont un
tunnel de 8km), pas de TGV
France – Espagne! Mais
cette filiale de l’espagnol
ACS et d’Eiffage n’a guère
de raisons de se réjouir, le
trafic prévu n’est pas au
rendez-vous. Les péages de
cinq allers et retours par
jour en TGV ou AVE,
additionnés à ceux du trafic
fret, dix fois moins élevé que
prévu, rembourseront
difficilement le milliard qu’a
coûté la ligne franco-
espagnole. Bref, TP Ferro
est en très mauvaise
situation, d’autant plus
qu’après l’aménagement
d’un itinéraire à voie
normale sur ligne classique
pour le fret vers Barcelone
et la connexion au réseau à
grande vitesse Adif,
l’Espagne a cessé de payer
quelque 30millions par an
en contrepartie des retards
de 2009-2013…
Trois faux départs et un lancement
Quatre étapes auront été nécessaires au TGV pour passer les
Pyrénées:
– 17février 2009.
Livraison de la ligne nouvelle TP Ferro Per-
pignan – Figueras. Le TGV n’y circule pas et le meilleur temps
Paris – Barcelone via Cerbère reste de 8heures40.
– 19décembre 2010.
Avec l’arrivée du TGV à Figueras et une
correspondance sur ligne classique, 7heures25 suffisent pour re-
lier Paris à Barcelone.
– 9janvier 2013.
Cette fois, c’est l’AVE qui arrive à Figueras.
Grâce à une correspondance avec le TGV dans les meilleurs
délais, Paris n’est plus qu’à 6heures30 de Barcelone.
– 15décembre 2013.
Avec les trains directs France- Espagne,
le gain de temps n’est que de quelques minutes sur Paris- Bar-
celone. Sur les autres relations, le passage à la grande vitesse
permet de gagner entre 47 minutes et 1heure06 sur les meil-
leurs temps.
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
�
La véritable révolution est la création
de liaisons performantes entre 12 villes
du sud de la France et l’Espagne
�
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
ACTUALITÉS
de quoi on parle, autrement dit
avoir déjà travaillé en produc-
tion pour faire des estimations
justes du temps nécessaire pour
faire les choses.»
Elle a un bac
pro électro-tech. Vingt ans
qu’elle est à la SNCF.
«Ici pas
besoin de Musclor. Il suffit
d’avoir la tête sur les épaules.»
Direction ensuite l’atelier
CRGO. Là où on soigne, on
remplace les gros organes des
TGV. Adeline Dubac attend
les filles.
«L’école ça ne me
plaisait pas trop, j’ai préféré un
bac pro à des études générales,
leur raconte-t-elle.
Après être
entrée à la SNCF par concours,
à 16 ans, je l’ai préparé en
alternance. J’étais rattachée à
un atelier de maintenance.»
Un monde masculin où per-
sonne ne lui a mis de freins.
«Au contraire, les anciens ont
bien vu que j’étais une passion-
née. Ils m’ont poussée à faire un
BTS.»
Un BTS spécialité
Maintenance industrielle au
lycée Jacquart à Paris, parte-
naire de la SNCF.
«Et puis je
suis montée en grade.»
Depuis
trois ans, elle est dirigeante
de proximité aux installa-
tions. C’est elle qui gère les
machines, les outils néces-
saires aux réparations. Et
même les bâtiments, ajoute-
t-elle en désignant l’immense
halle. Elle est à la tête d’un
budget d’un million d’euros
par an. Petits escaliers, pas-
serelles grillagées – les me-
sures de sécurité sont partout
ici – en guidant les collé-
giennes sur le chantier de le-
vage pour leur montrer ce
qu’un TGV en réparation a
dans le ventre, elle retrace
son parcours professionnel.
«Je n’ai pas hésité à changer
de métier. Ça fait 14 ans que je
travaille au Landy. J’ai été la
première femme dans plusieurs
métiers. La première dirigeante
d’un tour en fosse par exem-
ple.»
Sans rouler des méca-
niques, Adeline ajoute:
«Maintenant c’est moi qui suis
tuteur de deux alternants en
BTS et licence pro». «Vous ga-
gnez combien?»,
coupe Leila.
«2200 sur 13 mois +des grati-
fications»,
détaille Adeline.
Mais à part ces deux femmes-
là, le reste des visites s’est fait
sous la conduite d’hommes.
Plus de 150 métiers mixtes
Le saviez-vous? Des formations diplômantes en alternance sont
ouvertes aux filles aussi à tous les niveaux scolaires. Elles sont, soit
organisées par la SNCF elle-même, soit dispensées en partenariat
avec des établissements scolaires ou des Greta.
Sans le fameux bac, elles peuvent préparer des CAP même dans des
métiers réputés aussi masculins que la peinture-carrosserie, les tech-
niques du conditionnement d’air, la chaudronnerie ou la menuise-
rie…; préparer quantité de Bac Pro. Recrutées avec un bac +2,
+3, +5: elles peuvent se professionnaliser quasiment dans tous
les secteurs.
En tout, plus de 150 métiers leur sont accessibles.
Renseignements et recrutements sur sncf.com/fr/alternance
et sur facebook/sncfrecrutement.
© Fredskitchen
Lors du Girls’ Day 2013 au Technicentre
est-européen du Landy, Adeline Dubac,
dirigeante de proximité aux installations,
a retracé son parcours.
Des mercredis
pour les filles
à la RATP
utes les semaines jusqu’au
22janvier, la RATP organise
ses 4
Mercredis du
handball. Un coup double
pour promouvoir la pratique
du sport et susciter des
vocations féminines. Après
une présentation des 234
métiers qu’elle propose, elle
invite 200 jeunes filles de
16 à 26 ans retenues par les
missions départementales
d’Île-de-France à visiter un
centre bus puis à participer à
un entraînement et un match
avec l’élite du hand féminin
français au club du Issy Paris
Hand. Elles se voient ensuite
proposer un contrat
de professionnalisation
ou un CDI dans le cadre des
emplois d’avenir. La RATP
affiche un taux de 19,6%
de femmes qu’elle souhaite
faire évoluer.
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
�
Tandis qu’un nez de TGV ré-
paré est en train de venir se
glisser
«tout seul»
sur un cha-
riot au bout d’une motrice, Jo-
nathan Cuna, ingénieur mé-
thode qui dirige l’unité
électrique TGV, précise pour-
tant, qu’à ce poste, avant lui,
il y avait Charlotte. À la tête
de 200 agents.
Les filles qui l’écoutent sont
plus qu’étonnées de découvrir
que les femmes peuvent être
des cheminots comme les au-
tres. Faire le même travail dans
quasiment tous les métiers. Si
elles pensent parfois à devenir
contrôleuse, guichetière, agent
d’accueil à l’Escale en gare ou
administrative, elles ignorent
la plupart du temps qu’elles
peuvent tout aussi bien, pour
peu qu’elles s’en découvrent le
goût, conduire des trains, tra-
vailler dans une salle de
contrôle du trafic ou faire par-
tie d’une brigade de la Suge
(lire encadré page7)
Non seulement aucun métier
ne leur est interdit, mais tous
leur sont ouverts. Depuis
quelques années, la SNCF af-
fiche résolument sa volonté de
féminiser son personnel dans
toutes les activités de l’entre-
prise. Et rien de tel que de s’en
faire une idée par soi-même.
Aussi la visite au Landy des
filles de Clichy-sous-Bois en-
trait-elle dans le cadre de la
seconde édition d’une journée
Spéciale Filles baptisée
Girls’
Day.
Pour faire d’jeune, bien
sûr.
En partenariat avec l’Éduca-
tion nationale, quelque 3000
filles de province et de région
parisienne ont été invitées à
ces visites sur le terrain sous
la conduite de leurs profes-
seurs. Suivies de conférences
et de débats afin de répondre à
leurs questions, lever leurs
doutes, leur fournir, quel que
soit leur niveau scolaire, la
marche à suivre. Des filles
qui, pour certaines comme
Amina, de toute façon
«ne se
voient pas dans un bureau».
Chantal BLANDIN
Trois questions
à Jérôme Leborgne,
directeur régional
de Paris-Nord
«C’est aussi dans
l’imaginaire des
filles qu’il faut faire
bouger les choses»
La Vie du Rail:
Vous recevez
beaucoup de candidatures
féminines?
Jérôme Leborgne:
Pas telle-
ment. Pas assez. D’où l’intérêt
de journées de présentation et
d’information comme le Girls’
Day. Cette année, sur la région,
on a reçu une centaine de
jeunes filles dans sept établissements. On les a emmenées sur
des sites industriels. Et au forum qui a suivi, une conductrice,
une aiguilleuse, une agent de la Suge… sont venues parler di-
rectement de leur travail au quotidien. Sur Paris-Nord, nous
avons 23% de femmes en tout. C’est un peu au-dessus de la
moyenne générale de l’Epic. Mais elles ne sont encore que 6%
dans les métiers techniques. En 2013, on a recruté 129 femmes
(soit 27%). Autrement dit, on avance. Mais pas question évi-
demment de faire pour autant de la discrimination positive. Les
filles doivent, exactement comme les garçons, satisfaire aux
tests de compétences, remplir les mêmes critères psycholo-
giques et médicaux.
LVDR:
Selon vous, qu’est-ce que les femmes peuvent
apporter au sein d’établissements très masculins?
J. L.:
Ça change les rapports humains. Évidemment ça désta-
bilise un peu aussi ce monde d’hommes que sont par exemple
les ateliers, mais le résultat est toujours positif: peut-être parce
dans beaucoup de domaines, si les femmes peuvent parfaite-
ment avoir les mêmes compétences que les hommes, elles ont
souvent une autre approche des choses. C’est le mélange qui
est enrichissant.
LVDR:
Que diriez-vous aux filles qui hésitent à choisir une
formation technique?
J. L.:
La SNCF veut être à l’image de ses clients dans les gares,
dans les trains mais aussi partout ailleurs. Elle veut être à l’image
de la société d’aujourd’hui. Mais c’est aussi dans l’imaginaire
des filles elles-mêmes qu’il faut faire bouger les choses. Il faut
démystifier les métiers techniques. Autrefois, il fallait de la force
physique pour manœuvrer un aiguillage. À l’ère de l’électro-
nique, de la robotique, plus besoin de gros bras. Que ce soit
dans la plupart des métiers en ateliers ou pour conduire un
train.
Propos recueillis par Chantal BLANDIN
Depuis quelques années, la SNCF affiche
résolument sa volonté de féminiser
son personnel dans toutes les activités
de l’entreprise
© A. Toubiana / SNCF
En 30 ans, le nombre
de femmes est passé
de 12 à près de 20%.
© SNCF
Le prolongement de la ligne A du tramway de Clermont-Ferrand, au-
delà du terminus nord, est ouvert depuis le 14 décembre. Longue de
1,7km, cette extension prolonge la ligne, depuis Champratel, depuis
l’actuelle dernière station, jusqu’au quartier des Vergnes et sa place
des Droits-de-l’Homme. Le centre de maintenance continue d’être
raccordé à la ligne par la station Champratel.
L’extension qui doit desservir 10000 personnes et emplois com-
porte deux stations intermédiaires, La Plaine et le Stade-Gabriel-
Montpied, et une nouvelle station de bout de ligne, Les Vergnes. Elle
s’accompagne d’un développement urbain (1000 logements), de la
construction d’équipements sportifs (stade et piscine), d’un parc-
relais et d’un centre commercial Les Vergnes.
Le coût total du projet d’extension s’élève à 29,6millions d’euros.
L’acquisition de deux rames de tramway supplémentaires, pour
6,2millions, permettra de garantir une fréquence de passage toutes
les 5 à 8 minutes.
© SMTC Clermont Ferrand
Le tram-train entre Nantes et Châteaubriant, qui doit entrer en service
le 28février, proposera des tarifs attractifs. Pour les abonnés domi-
cile- travail, la région des Pays de la Loire a adopté le principe du
«trajet à 1euro maximum», une fois pris en compte les 50% payés
par l’employeur. L’abonnement mensuel pour le trajet le plus long,
entre Châteaubriant et Nantes, reviendra par exemple à 45euros.
Les voyageurs bénéficieront, en outre, d’une réduction de 20% pour
les bus ou tram pris en correspondance et de la gratuité dans les
cars départementaux pour rejoindre le tram-train en direction de
Nantes.
Pays de la Loire. Le futur tram-
train Nantes- Châteaubriant
proposera des tarifs attractifs
OFFRES D’EMPLOI
Auvergne. La ligne A du tramway
de Clermont-Ferrand prolongée
Le prolongement vers le nord permet
de desservir trois nouvelles stations.
© DR
Le traitement des 38km de voie entre Besançon
et Dijon (photo) devrait s’achever l’été prochain.
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
Le 14décembre Emmanuel Guigon, directeur délégué TER Franche-
Comté et Adeline Dorbani (RFF) ont dévoilé le plan des travaux prévus
en début de l’année 2014. Les enjeux des travaux sont de garantir
la sécurité, la ponctualité et le confort des usagers à terme.
Ils débuteront le 6janvier et se dérouleront en trois phases. Jusqu’au
5avril, le chantier et ses abords seront sécurisés, la deuxième phase,
du 7avril au 21juin, concentrera le gros des travaux. Il s’agit de traiter
38km de voie à raison de 1000m par jour. Enfin la dernière phase,
du 23juin au 5juillet, concernera les travaux de finition.
Ce chantier va mobiliser 500 personnes.
Franche-Comté. Gros travaux prévus
sur la ligne Besançon – Dijon en 2014
T
ristesse et émotion. Et quelques
discrets accords de guitare sur
des airs de Brassens qu’il aimait tant.
Auprès de Catherine, sa femme, de
ses deux grands enfants Martin et
Melina, les amis sont venus nom-
breux le 12décembre dernier ac-
compagner Pascal Grassart au cime-
tière de Meudon où il a été inhumé
près de ses parents. Après une cérémonie en l’église Saint-
Martin. Une cérémonie empreinte de cette simplicité, de cette
amitié dont Pascal avait le culte. Depuis sa disparition à 56 ans,
des suites d’un cancer, les témoignages de la sympathie, de
l’affection qu’il inspirait si largement, si particulièrement, ont
continué à affluer au journal dont il était l’un des rédacteurs
en chef. Confrères de la presse, interlocuteurs de la commu-
nication, de la SNCF, de la RATP ou de nouveaux opérateurs
ferroviaires mais aussi de nombreux syndicalistes puisque
Pascal suivait, depuis des années, avec attention et rigueur
l’actualité sociale, ont tenu à venir nous dire de vive voix, à
nous écrire leur tristesse. Vous en trouverez ici quelques ex-
traits.
Via
courriers, e-mails, messages sur Facebook et Twit-
ter, vous avez été nombreux, vous aussi lecteurs, tant sa si-
gnature vous était familière, à vouloir le saluer. Quant à nous
qui avons partagé avec lui tant de bouclages de ce journal où
sa disponibilité, sa gentillesse et son humour étaient inlassa-
bles, nous assurons les siens de notre affection.
La rédaction
© Nathalie Tregouët
J
e tiens à vous dire à quel point j’appré-
ciais la personnalité et le travail de Pascal
Grassart, qui suivait depuis de très nom-
breuses années l’actualité de notre entre-
prise, et qui a pu participer à de multiples
voyages de presse, organisés par la RATP
ou RATP Développement. Dans ces mo-
ments douloureux, je tiens à vous adresser,
ainsi qu’à toute l’équipe, mes pensées les
plus amicales.
Pierre MONGIN
Président-directeur général de la RATP
A
u nom du Groupe RATP et de tous les
collègues ayant croisé la route de Pascal,
nous tenons à vous dire combien nous
sommes profondément touchés par cette
tragique disparition.
Pascal, c’est le symbole de 20ans de col-
laboration efficace et fructueuse, c’est le
symbole d’un professionnalisme total,
d’une plume alerte et sérieuse agrémen-
tée des petites touches de bonne humeur
qui ravissaient le lecteur. Pascal, c’est
«toujours prêt»,
toujours prêt à relater
un fait, un événement, mais aussi à par-
tir au bout du monde (…). Pascal, c’est
un homme de convictions, sans entête-
ment, mais de convictions profondes et
sincères. Pascal, c’est le symbole de la
fiabilité, de l’amitié durable. Pierre, Joël,
Steve, Alexandre, Maria, Hélène, Cécile,
Céline, Laure, Laurent, Pascal, Emma-
nuel, Myriam, François-Xavier, Sarah,
Raphaël, Marie, Isabelle, Fabien, Ariane,
Jean-François, Doron et tous ceux qui
ont croisé la route de Pascal.
Pierre LE YAOUANQ
Chef du service de presse de la RATP
J
’adresse à toute la rédaction mes condo-
léances attristées suite au décès de Pascal.
J’appréciais sa passion de nos métiers et
son œil curieux, parfois malicieux, de nos
sujets. Nous pensions bien à toute votre
équipe, dans ces moments difficiles.
Christophe PIEDNOËL
Directeur de la communication de RFF
J
’ai rencontré Pascal à plusieurs reprises,
souvent autour d’un déjeuner. Nous avions
tissé des liens amicaux. J’ai apprécié son
grand professionnalisme, sa disponibilité
et sa gentillesse. Au nom de ma Fédéra-
tion et en mon nom propre, j’adresse toutes
mes condoléances à l’ensemble des colla-
borateurs de
La Vie du Rail
Marc BAUCHER
Secrétaire général UNSA Cheminots
P
ascal aimait prolonger les échanges dans
un moment de convivialité qui n’en de-
meurait pas moins professionnel. Un cli-
mat de confiance s’était installé entre nous
car Pascal connaissait bien le secteur fer-
roviaire et le mouvement syndical chemi-
not. À l’écoute, disponible, curieux, Pascal
était apprécié de notre Fédération et no-
tamment des différents responsables de la
communication qui se sont succédé. Je
souhaite par l’intermédiaire de ces
quelques lignes transmettre à sa famille et
à ses collègues de
La Vie du Rail
mes sin-
cères condoléances et l’expression de mes
chaleureuses salutations.
Didier LE RESTE
Secrétaire Général de la Fédération CGT
des cheminots de 2000 à 2010
U
ne collaboration particulièrement réus-
sie en Charente-Maritime après la tempête
Xynthia de 2010 où les lecteurs ont pu
être informés quasi chaque semaine du ré-
tablissement de l’axe Nantes – Bordeaux.
Une gentillesse incomparable qui, malgré
les urgences du bouclage, n’était jamais al-
térée.
Patrick PHILBERT
Correspondant LVDR à LaRochelle
J
e garderai de Pascal le souvenir d’un ex-
cellent journaliste. Il savait aborder et
transcrire fidèlement l’actualité des pro-
blèmes sociaux de la SNCF. Durant de
nombreuses années j’ai collaboré avec lui
dans le cas d’accidents ou de sujets graves.
Il était estimé des organisations syndicales,
la mienne en particulier, l’UNSA, au-
jourd’hui très choquée et peinée de sa dis-
parition.
RégisCHESSUM
Ancien collaborateur de LVDR
L’adieu à Pascal Grassart
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
HOMMAGE
Cette photo vous plaît? Commandez-la sur
www.photorail.fr/140c
C’est la �n. Les CFTA restituent à la SNCF les 140 C 38 et 287 qui rejoignent ici le dépôt de Chalindrey. Elles seront toutes deux préservées.
Chalindrey – Haute Marne – Champagne-Ardenne – France © J.-L. POGGI – PHOTORAIL / LA VIE DU RAIL
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
�
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
DOSSIER. VIN ET CHEMIN DE FER (3)
e rail joua un rôle majeur
dans le développement de
la viticulture de masse dans
les quatre départements viti-
coles du Languedoc et du
Roussillon: Gard, Hérault,
Aude et Pyrénées-Orientales.
Le tournant se situe au mi-
lieu des années 1850. De fait,
au milieu du XIX
siècle,
l’Hérault restait un départe-
ment céréalier même si la su-
perficie de son vignoble était
passée de 96000ha en 1828
à 174000ha en 1850. Il fal-
lut attendre le Second Em-
pire et le début de la Troi-
sième République pour voir
le vignoble s’étendre tandis
que les autres cultures recu-
laient: la vigne devint alors
une monoculture. Deux
causes expliquent ce phéno-
mène: d’une part, le déve-
loppement de la demande
sous l’effet de l’urbanisation
et de l’augmentation du re-
venu moyen provoqué par la
croissance économique;
d’autre part, l’extension du
réseau ferré. Le chemin de
fer, en rendant les transports
plus rapides, plus sûrs et plus
économiques, permit en ef-
fet une large diffusion des
vins – naguère distillés –
dans les régions de consom-
mation, principalement Pa-
ris, le Nord, l’Est et le Cen-
tre
. Réciproquement, les
méridionaux pouvaient rece-
voir à meilleur compte les
biens fabriqués ailleurs et les
denrées, le blé en particulier,
qu’ils ne produisaient plus.
Au négoce des alcools, source
de la prospérité du Bas-Lan-
guedoc – et notamment du
Biterrois – depuis la mise en
eau du Canal du Midi en
1681, succéda donc le com-
merce des vins. Celui-ci
trouva dans le chemin de fer
un indispensable outil pour
conquérir un marché désor-
mais national.
DR / Coll. Ph. Marassé
Rail et trafic viticole entre Saint-Chinian
et Béziers : un commerce très actif
Après avoir exposé la place du rail dans les manifestations des vignerons du Midi en 1907, notre
série se poursuit par l’étude du rôle qu’il a joué dans le commerce viticole du Languedoc-Roussillon.
Le terminus de Saint-Chinian avant
1914. Sur la droite, le quai adopté
par le négoce des vins pour remplir
les wagons-foudres et charger les
futailles (et plus tard les conteneurs-
citernes). Au fond, la remise à ma-
chines et le beffroi-réservoir.
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
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Cette différence, qui désavan-
tageait les négociants desser-
vis par «l’Hérault» au profit
de leurs confrères installés sur
une «grande» ligne, poussait
de nombreux expéditeurs,
souvent à la demande de leurs
clients, à utiliser la gare Midi
ou PLM la plus proche, solu-
tion facilitée par l’imbrication
des réseaux et, après 1918, par
le développement des trans-
ports routiers.
Le remède résidait dans l’ap-
plication d’un tarif commun
aux CFH et aux grands ré-
seaux, le tarif 6-106 pour les
boissons. Taxé de bout en
bout selon ce tarif spécial com-
mun, le transport précité ne
coûtait plus que 174,10fr.
dont 12,77fr. revenant à l’Hé-
rault et 148,43fr. aux grands
réseaux (le solde de 12,90fr.
représentant l’impôt). Toute-
fois, les CFH n’obtinrent que
très difficilement et épisodi-
quement leur participation au
tarif commun car cette ré-
forme, certes avantageuse pour
le public, entraînait pour les
grands réseaux, le Midi en par-
ticulier, une diminution de re-
cettes, soit 10,42fr. dans notre
exemple. Ce n’est donc qu’en
1897 que le ministre des Tra-
vaux publics Turrel homolo-
gua le premier tarif commun
CFH/PLM portant sur les vins
pour Paris-Bercy (soit environ
le tiers du tonnage des vins sur
les CFH). Cette décision
confirme l’intérêt que portait
ce propriétaire d’un grand do-
maine dans l’Aude à toutes les
questions viticoles
. Le réseau
secondaire en fut néanmoins
exclu en 1919, lors de la révi-
sion générale tarifaire du ré-
seau national, et il dut atten-
dre le 13 octobre 1938 pour
y adhérer à nouveau à la suite
d’une vive campagne et sous
l’aiguillon de la concurrence
routière
Autre incidence néfaste de la
politique tarifaire du réseau
national: l’indexation des
gares instaurée en 1951 par la
SNCF, suivant les principes de
sa nouvelle tarification fondée
sur le prix de revient, entraîna
une évasion des vins au pré-
DR / Coll. Ph. Marassé
Le chai de la Coopérative
l’Égalitaire de Cébazan
sur le quai aux vins
de Saint-Chinian, où règne
une activité de ruche. Noter
les nombreuses futailles
et les charrettes venues li-
vrer ou enlever celles-ci.
Dans les années 1930, les locaux du négociant Camille
Serres à Maureilhan, longtemps fidèle client du chemin
de fer. Après avoir chargé le vin à la propriété,
les camions-citernes iront à la gare où un «entonneur»
les transvasera dans les wagon-foudres.
�
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
DOSSIER. VIN ET CHEMIN DE FER (3)
1908, quatre courtiers ani-
maient la place. En 1921,
d’après l’annuaire des PTT, la
localité comptait six profes-
sionnels du commerce viticole
dont deux commissionnaires-
expéditeurs et quatre courtiers.
Dans les années 1930, deux
nouvelles entreprises liées au
négoce des vins, Maurel et
Puech, s’embranchèrent en
gare de Cessenon. C’est en
1897 que le foudrier André
Maurel (1864-1937),
«des-
cendu»
de son Tarn natal,
acheta un terrain en bordure
de la gare pour y créer un ate-
lier de foudrerie. En 1926, son
fils Paul (1896-1947), foudrier
également, obtint la pose d’une
voie particulière, greffée par
plaque tournante et longue de
30mètres, pour la réception et
l’expédition des wagons-fou-
dres construits ou réparés dans
son atelier. Agrandi en 1932
(une voie en impasse de 95m
complétée par une perpendi-
culaire de 18m greffée par
plaque tournante), cet em-
branchement particulier des-
servit désormais le chantier de
Paul Maurel et le quai d’em-
barquement de son frère
Charles (1898-1963), com-
missionnaire en vins depuis
1923 et exploitant de wagons-
réservoirs. À son décès, sa
veuve céda à Blanche Herry-
Adam, à compter du 1
janvier
1964, le fonds de commerce et
l’embranchement particulier.
La maison Herry, qui continua
à utiliser le rail, ne cessera son
activité que bien après la dis-
parition de celui-ci, en 1970.
Ouvert en 1931, le deuxième
embranchement particulier
«viticole» de Cessenon des-
servait le chai d’Auguste Puech
(une voie en impasse de 85m).
Né à Cessenon, A.Puech
(1893-1982) mena une carrière
parallèle à celle de F.Pétrier. En
avril 1947, il devint en effet se-
crétaire général et représentant
local du nouveau Syndicat des
usagers des chemins de fer éco-
nomiques de l’Hérault, héritier
du groupement de 1939. Plus
récemment, de 1964 à 1973, il
succéda à F.Pétrier à la tête de
la chambre de commerce de
Béziers puis reçut, en 1968, la
présidence de la chambre ré-
gionale de commerce du Lan-
guedoc-Roussillon.
À Saint-Chinian, dès le début
XX
siècle, une dizaine de
courtiers ou négociants, dont
certains installés près de la gare,
procédaient à d’importantes ex-
péditions (wagons-réservoirs et
barricaille): Cauquil, Chabbert,
Fréchinet, Hugoné, Phalippou,
Salvestre, Viste, etc. Il n’existait
aucun embranchement parti-
culier mais le commerce utili-
sait l’ancien quai à bestiaux
(100 mètres de longueur) situé
de l’autre côté des voies, en face
du BV.
Au trafic remis par les négo-
ciants établis le long de la ligne
s’ajoutaient les expéditions du
commerce biterrois (au milieu
XX
siècle, les 4/5
des vins
traités par celui-ci échappaient
en effet aux gares de Béziers)
et celles émanant du com-
merce des places de consom-
mation.
Terminons notre tour d’hori-
zon avec les deux caves coo-
pératives embranchées sur la
voie ferrée de Saint-Chinian. À
Maraussan, «Les Vignerons li-
bres», l’une des premières
caves fondées dans l’Hérault,
était desservie depuis 1905
(une voie en impasse de 85m
Bibliographie complémentaire:
Outre les travaux pionniers de Marcel Blanchard (dont son
Essai historique sur les premiers
chemins de fer,
Montpellier, 1935), il convient de citer:
– Maurice Maillet,
Les chemins de fer d’intérêt local de l’Hérault,
Les Éditions du Cabri, 1985.
104p.
– Paul Génelot,
La gare de Montpellier à travers le temps,
Montpellier, Espacesud, 1993, 229p.
– Philippe Marassé,
Dans l’arrondissement de Béziers-Saint-Pons. Les voies de
communication routières et ferroviaires et leur impact sur l’économie et la viticulture aux XIX
siècles, XIV
cahier de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers,
147p.
– Michel Guibbert,
Tramways et trains en Pays biterrois,
Éditions du Mont, 2009, 157p.
Tous ces travaux soulignent bien le rôle du trafic du vin dans l’histoire ferroviaire du
département.
DR / Coll. Ph. Marassé
Les wagons sont arrivés à bon port à Charenton et stationnent sur la voie de l’entrepôt des “Vignerons libres”.
Une fois vidés, ils repartiront dans le Midi pour une nouvelle rotation.
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
�
allongée en 1913)
. Avant
1914, elle alimentait par wa-
gons-foudres un dépôt ouvert
à Charenton (Seine). Édifiée en
1937, la cave de Cessenon ob-
tint un embranchement parti-
culier en 1948 (une voie en
impasse de 93m). Par ailleurs,
après la première guerre mon-
diale, des distilleries «indus-
trielles», lointaines héritières
des «brûleries» artisanales du
XIX
siècle, apparurent pour
traiter les marcs et les excé-
dents de production. Il existait
ainsi une distillerie particulière
à Lignan et une distillerie coo-
pérative à Cazouls, Cessenon
et Saint-Chinian. Quelques
chiffres illustrent la vitalité du
commerce des vins sur la voie
ferrée Béziers – Saint-Chinian
et le rôle déterminant joué par
le rail dans une région à l’écart
des grandes lignes. En 1946,
les CFH transportèrent 74495
tonnes de vins et alcools. Sur
ce total, 19298 tonnes, soit
26%, partirent des seules gares
de Cazouls, Cessenon et Saint-
Chinian. Saint-Chinian et Ces-
senon se classaient respective-
ment en deuxième et troisième
position (après Mèze) pour
l’importance de leur trafic vi-
ticole avec 8152 tonnes pour
la première et 7233 tonnes
pour la seconde.
Très recherchés, les vins rouges
du Saint-Chinianais faisaient
l’objet d’une cotation spéciale à
Bercy dès avant 1914 avant
d’entrer, en 1951, dans la fa-
mille des vins délimités de
qualité supérieure (VDQS)
puis, en 1982, dans celle des
vins AOC. Mais le rail avait
alors disparu! Tandis que la
viticulture de l’Hérault s’était
reconvertie de la quantité à la
qualité…
Philippe MARASSÉ
1. En 1867, le président du Conseil général de l’Hérault, le saint-
simonien Michel Chevalier, déclarait ainsi devant l’assemblée
départementale:
«Les chemins de fer semblent venus tout exprès
pour que le vin soit presque aussi bon marché dans le Nord que
dans le Midi.»
2. De cet ensemble ne subsiste plus aujourd’hui que le moignon
Colombiers – Cazouls, exploité par la Régie départementale
des Bouches-du-Rhône (dite RDT 13) pour le compte du
département de l’Hérault. Le trafic porte principalement sur le
garage de wagons-citernes (produits chimiques, pétroliers ou gaz)
sur des voies louées.
3. Sur ce personnage politique, partagé entre l’activité politique
parisienne et ses terres audoises, voir Jean-Louis Escudier,
Viticulture et politique en Languedoc. L’action d’Adolphe Turrel,
ministre de la III
République,
Les Presses du Languedoc, 1995.
4. Dès 1935, le réseau avait obtenu une adhésion partielle (parcours
inférieurs à 300km) et donc sans grand intérêt.
5. De même, les CFH durent obtenir l’exclusion de leur «territoire» des
circuits routiers de ramassage instaurés par la SNCF, en 1950-1953,
pour drainer les vins vers les gares de concentration de Sète,
Béziers, Narbonne, etc. En 1952, les CFH évaluaient, pour la seule
ligne de Saint-Chinian, à 15000 tonnes la perte de trafic provoquée
par les récentes mesures tarifaires SNCF (indexation et circuits de
ramassage). Celles-ci devaient d’ailleurs nuire également aux petites
gares du réseau national en détournant de la même façon leur
aliment…
6. Une canalisation souterraine traversant le chemin latéral à la voie
ferrée permettait de remplir directement les wagons. De même, en
1944, la coopérative de Cazouls, édifiée dans le voisinage de la gare,
construisit un pipe-line souterrain rapidement abandonné. Enfin, en
1949-1950, pour fidéliser cette clientèle, la Société générale des
chemins de fer économiques (SE) étudia le raccordement par
conduite aérienne de certaines caves mais ce projet n’aboutit pas en
raison, notamment, des menaces planant sur les CFH et de
l’impossibilité, pour les coopératives, de garantir l’utilisation du rail,
la décision appartenant à l’acheteur.
DR / Coll. Ph. Marassé
Au début du
siècle,
deux wagons-réservoirs
de la Société des wagons-
foudres audois attendent
leur remplissage sur
l’embranchement particulier
de la cave coopérative
«Les vignerons libres
de Maraussan».
Définition
Les soldes sont des ventes qui
sont accompagnées ou précé-
dées de publicité. Elles tendent
à l’écoulement accéléré de mar-
chandises en stock par une ré-
duction de prix.
Périodes
des soldes
Vous pouvez procéder à des
soldes pendant deux périodes
fixes au cours de l’année civile.
À ces périodes s’ajoute une pé-
riode de soldes supplémentaire
laissée à la discrétion du com-
merçant.
Période des soldes
Les périodes de soldes fixes
sont déterminées par décret.
Elles comprennent les soldes
d’hiver et les soldes d’été.
Chaque période de soldes
dure cinq semaines. Les
soldes d’hiver débutent le 2
mercredi du mois de janvier
à 8h du matin, cette date est
avancée au 1
mercredi du
mois de janvier lorsque le
mercredi intervient après le
12janvier.
Les soldes d’été débutent le
dernier mercredi du mois de
juin à 8h du matin. Ces dates
peuvent faire l’objet de déro-
gation en fonction des zones
touristiques ou frontalières.
Modèle de déclaration
des soldes complémentaires
Les périodes de soldes com-
plémentaires sont librement
choisies par chaque commer-
çant. Ces soldes ont une durée
de deux semaines maximum
ou bien peuvent s’étendre sur
deux périodes d’une semaine.
Elles doivent prendre fin au
plus tard un mois avant le dé-
but des périodes nationales.
Avant de procéder à ces soldes
complémentaires, vous devez
les déclarer. La déclaration
préalable est adressée au pré-
fet du département par lettre
recommandée avec accusé de
réception au moins un mois
avant la date prévue des soldes
ou par voie électronique avec
délivrance d’un avis de récep-
tion électronique sur le site du
ministère chargé du com-
merce:
http://telesoldes.dgccrf.bercy.
gouv.fr
Marchandises
soldées
Les soldes ne peuvent porter
que sur des marchandises
neuves ou d’occasion propo-
sées à la vente et payées depuis
au moins un mois à la date de
début de la période des soldes.
Le stock de marchandises ne
peut être renouvelé pendant
les soldes.
Les produits soldés peuvent
être revendus à perte.
La publicité des articles soldés
doit mentionner les dates de dé-
but et de fin de cette période de
soldes ainsi que la nature des
biens soldés quand l’opération
ne concerne pas l’intégralité des
produits du magasin.
Les articles soldés doivent être
distincts des articles non sol-
dés.
Garanties
Pendant les périodes de soldes,
vous ne pouvez pas refuser
d’appliquer la garantie légale
des vices cachés. Si un article
soldé présente un vice caché
vous êtes tenu de le remplacer
ou de le rembourser. Vous êtes
tenu d’appliquer toute dispo-
sition relative à l’échange ou au
remboursement prévue sur vos
publicités (affichage en maga-
sin, mention sur les tickets de
caisse) sinon vous êtes passible
du délit de publicité menson-
gère.
Sanctions
Le fait de procéder à des soldes
sur des marchandises détenues
depuis moins d’un mois à la
date de début de la période des
soldes ou d’utiliser le terme
«solde» pour une opération
qui ne s’y rapporte pas est puni
de 15000
pour une personne
physique et 75000
pour une
personne morale. Le fait de ne
pas respecter les dispositions
en matière de publicité est puni
de 1500
pour une personne
physique et 7500
pour une
personne morale.
Le conseil juridique du mois
Depuis un an, tous les abonnés de
La Vie du Rail
bénéficient gratuitement
d’un service de renseignements juridiques par téléphone. Grâce à ce
service, nous vous aidons dans votre quotidien à répondre aux questions
juridiques que vous vous posez. Pour le renforcer, nous avons créé
cette rubrique mensuelle. Nous vous donnerons des conseils pratiques
sur les sujets le plus souvent soumis à notre plateforme de juristes.
La réglementation des soldes
ASTUCE
En dehors des périodes
de soldes, vous pouvez
pratiquer des annonces
de prix pour déstockage.
VOS DROITS
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
© Marc BERTRAND/Paris Tourist Office
�
Télévision
�
Cinéma
�
Théâtre
�
Radio
�
Internet
�
Musique
�
La Vie du Rail –
25 décembre 2013


sur laviedurail.com/tv
de l’ensemble de ces fonds patri-
moniaux, écrits, photos et vidéos,
afin de les diffuser auprès du grand
public.
En tout, cette collection comptera
une vingtaine de parutions. Les pro-
chains numéros: « La RATP et
l’art », « Les métros du monde »,
« Le métro » et « La guerre 14-18 »
dont on s’apprête à célébrer le cen-
tenaire. Textes clairs, photos et dia-
poramas, vidéos accessibles en un
clic: «Des lignes d’histoires» est
un objet multimédia à conseiller à
tous les amoureux du transport pu-
blic en général et du métro en par-
ticulier, un voyage dans le temps à
portée de souris.
Samuel DELZIANI
Pour les consulter:
www.ratp.fr/lignesdhistoires
Ci-dessus : la station Gare-de-l’Est du métro parisien
(1999).
Ci-dessous : des hôtesses devant un plan lumineux
lors de l’inauguration du tronçon central de la ligne A
du RER en 1977.
© Gilbert GAILLARD/RATPPhototheque
© Christophe RECOURA/Photorail
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.40
Petits
plats en équilibre
13.45
Au coeur des restos du coeur
13.50
Météo
13.55
Joséphine, ange gardien
15.35
Joséphine, ange
gardien
17.15
Nos chers voisins
19.05
Le juste prix
20.00
journal
20.40
Nos chers voisins
20.45
PEP’S
20.50Le 31, Tout est permis avec Arthur
Pour clore
l’année écoulée et attaquer 2014 en beauté, Arthur vous pro-
pose une version exceptionnelle de son émission désormais
culte Vendredi, tout est permis avec Arthur ! Pour ce réveillon
plein de bonne humeur, de jeu et de rire, un seul mot d’ordre :
tout est permis !
0.25Toute la musique qu’on aime
présenté par Nikos
Aliagas
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
Noël tous en chœur
15.30
L’auberge
hantée
17.00
En famille
17.45
Un dîner presque parfait
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.20
Scènes de ménages
20.50Scènes de ménages entre amis
Avec : Marion
Game, Gérard Hernandez.
22.45Scènes de ménages
Avec : Frederic Bouraly, Anne-
Elisabeth Blateau…
Télé-mardi
31 décembre
France 2
12.05
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
13.55
Madame Doubtfire
16.05
Rush hour
17.50
Rush
hour 2
19.20
N’oubliez pas les paroles
19.45
Parents mode
d’emploi
20.00
Journal de 20 h
20.40
Teaser euromillions
20.45Le plus grand cabaret sur son 31
présenté par
Patrick Sébastien Cette année encore, pour la dixième fois,
France 2 propose de fêter la Saint-Sylvestre sous le signe du
spectacle, de la magie, de l’humour et surtout de l’élégance ! Ce
soir, Patrick Sébastien se met sur son 31 avec un Plus Grand
Cabaret du monde exceptionnel aux couleurs du réveillon.
22.30Le plus grand cabaret sur son 31
France 3
13.55
L’espion qui m’aimait
16.20
Des chiffres et des lettres
16.55
Harry
17.20
Un livre un jour
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.00
Vœux du
Président de la République
20.15
Plus belle la vie
20.45Les 101 dalmatiens
Après leur union et celle de
leurs maîtres respectifs Roger et Anita, les dalmatiens Pongo et
Perdy attendent un heureux événement. Une portée de ravis-
sants chiots arrive, sur laquelle la redoutable Cruella a des vues
bien précises, surtout en ce qui concerne leur pelage…
22.25Les as de la jungle : opération banquise
David Alaux, Eric Tosti. Maurice, le pingouin-tigre, vit paisi-
blement sa vie de bête sauvage quand débarquent deux pin-
gouins arrivant de la banquise.
Canal +
12.50
La nouvelle édition, 2
partie (C)
14.00
Jack Reacher
16.05
Une minute avant
16.10
Shadow dancer
17.50
The big
bang theory
18.10
Le before du grand journal
18.45
Le JT de
Canal+ (C)
19.10
Happy hour noël (C)
20.25
Le petit journal
(C)
20.55Les misérables
Avec : Hugh Jackman, Russell
Crowe Jean Valjean est un ex-bagnard, poursuivi sans relâche
des décennies durant par l’impitoyable policier Javert.
23.30Le débarquement
Avec : Jean Dujardin, Gilles
Lellouche. Divertissement original avec notamment : Leïla
Bekhti, Nicolas Bedos, Malik Bentalha, Mélanie Doutey, Jean
Dujardin, Albert Dupontel, André Dussollier, Virginie Efira,
Marina Foïs, Guillaume Gallienne, Franck Gastambide,
Guillaume Gouix, Charlotte Le Bon, Gilles Lellouche, Alex Lutz,
Anne Marivin…
France 5
13.15
Amérique sauvage
14.05
Rémy Julienne, 50 ans de
cascades
15.10
Une vie ailleurs
16.05
Terres sauvages de
Russie
17.35
C à dire ?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
C à vous la suite
20.10
Histoire classée
20.40Le festin des Papes
de Pascal Gonzalez, Guillaume
Pont. présenté par Jean-Luc Petitrenaud.
22.40C dans l’air
Yves Calvi décrypte, en direct et en com-
pagnie d’experts, l’actualité sociale, politique et économique.
VOS SOIRÉES DU 28 DÉCEMBRE AU 3 JANVIER
20.45
La crypte du dragon
téléfilm
22.10
Les chroniques du dragon
téléfilm
23.35
La nuit des Inrocks 2013
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.10
Les Simpson
série 5 ép.
22.20
Michael Grégorio pirate les
chanteurs
spectacle
0.20
Le meilleur des tubes
20.35
NT1 le mag
20.45
Clochette et l’expédition
féerique
22.00
La fée Clochette
20.45
Série
New York section criminelle
Avec Vincent
D’Onofrio,
Kathryn Erbe,
Chris Noth
20.50
cérémonie des
American Music Awards
23.20
Jingle Ball 2013
emission
1.30
Live@home Justin Bieber
20.45
Fort Boyard
jeu
22.30
Fort Boyard
jeu
0.35
Les parent
1.00
Les Parent
20.50
Rencontres avec le requin
blanc
doc.
22.15
Bal au Savoy
spectacle
1.20
Tracks
20.50
L’empreinte du justicier
téléfilm
22.30
Sous haute protection
téléfilm
19.40
Stargate SG-1
20.50
Stars et magie
série
22.15
Stars et magie
série
23.40
Ça va s’en rire
20.45
Les anges gardiens
Avec Christian Clavier
22.30
Une pure affaire
Avec François Damiens
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Beauty & the beast
série
21.30
Beauty & the beast
série
22.15
Beauty & the beast
série
23.00
Beauty & the beast
série
20.45
Confessions intimes
mag.
22.30
Confessions intimes
mag.
0.05
Mini-Miss, qui sera la plus
belle ?
20.45
Série
New York police judiciaire
Avec Sam
Waterston,
Jesse L Martin,
Jeremy Sisto
20.50
Nouvelle star fête noël
emission
23.00
Beauté trahie
téléfilm
0.50
Programmes de nuit
20.45
Le petit magicien
Avec Daan Schuurmans
22.25
Elf-man
téléfilm
23.45
G ciné
20.40
Les temps modernes
Avec Charles Chaplin
22.05
La naissance de Charlot
doc.
23.10
Le kid
20.50
Double zéro
Avec Éric Judor
22.25
Rire et châtiment
Avec José Garcia
0.00
Le grand zap de l’année
20.50
Bean
Avec Rowan Atkinson
22.35
Neuf mois
Avec Philippine
Leroy-Beaulieu
0.40
Sexes faibles !
20.45
Scout toujours
Avec Gérard
Jugnot
22.20
Les Chevaliers du Fiel
chantent Noël
spectacle
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
La belle et ses princes
presque charmants :
la revanche des prétendants
jeu
20.45
Super Nanny
emission
22.25
Super Nanny
emission
0.00
Tous différents
1.45
Les nouvelles filles d’à côté
20.45
Film
Le retour de la momie
Avec Freddie
Boath, Brendan
Fraser, Rachel
Weisz
19.00
Friends
4 ép.
20.50
Commissaire Moulin
série
22.30
Commissaire Moulin
série
0.10
Programmes de nuit
20.45
Les voyages de Gulliver
téléfilm
22.25
Les voyages de Gulliver
téléfilm
20.50
L’auberge rouge
Avec Fernandel
22.30
Petits meurtres entre amis
Avec Ewan McGregor
20.30
D8 le JT
20.50
Duel
Avec Dennis Weaver
22.30
Traffic
Avec Michael Douglas
1.00
Programmes de la nuit
20.50
Crimes en Midi-Pyrénées
doc.
22.40
Crimes en Provence
doc.
0.30
Crimes en pays de Loire
20.45
Ces animaux qui nous font
rire
emission
22.20
Ces animaux qui nous font
rire
emission
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Le meilleur du top 50
22.35
Le meilleur du top 50
0.30
Génération dance machine
1.45
Météo
20.45
Belphégor – Le fantôme du
Louvre
Avec Sophie Marceau
22.25
13 à table
spectacle
0.40
Manu Payet au Bataclan
20.45
Film
La cuisine au beurre
Avec Fernandel,
André Bourvil,
Claire Maurier
20.50
30 ans de fête : le meilleur
du dancefloor
emission
22.30
30 ans de fête : le meilleur
du dancefloor
emission
20.45
Festin de requin
téléfilm
22.15
La ferme en folie
jeunesse
22.25
La ferme en folie
jeunesse
22.35
La ferme en folie
jeunesse
20.05
Un billet de train pour…
20.50
Voici venir l’orage
série
22.30
Voici venir l’orage
série
0.10
Voici venir l’orage
série
20.50
Céline… une seule fois
spectacle
22.25
Il ne faut jurer de rien !
Avec Gérard Jugnot
19.45
Stargate SG-1
20.50
Pompéi
série
22.35
Pompéi
série
0.25
Ça va s’en rire
20.45
F.B.I. : portés disparus
série
21.25
F.B.I. : portés disparus
série
22.05
F.B.I. : portés disparus
série
22.45
F.B.I. : portés disparus
série
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.50
Crocodile Dundee III
Avec Paul Hogan
22.30
Crocodile Dundee II
Avec Paul Hogan
20.45
Les 4 fantastiques et le
surfer d’argent
22.20
Independence daysaster
téléfilm
20.45
Film
Billy Elliot
Avec Jamie
Bell, Gary
Lewis, Jamie
Draven
20.50
Le témoin du mal
Avec Denzel Washington
23.00
8MM2
téléfilm
0.55
Programmes de nuit
20.45
Peter Pan
Avec Jeremy
Sumpter
22.35
Timbré
téléfilm
0.10
Timbré
téléfilm
20.50
Le tombeur de ces dames
Avec Jerry Lewis
22.25
Le mystère des rêves
lucides
doc.
20.50
Nouvelle star
emission
23.30
Nouvelle star, ça continue
emission
0.25
Programmes de nuit
19.45
Stargate SG-1
20.50
Tellement Vrai
mag.
22.55
Tellement Vrai
mag.
0.35
Tellement Vrai
mag.
20.45
Le clan des divorcées
spectacle
22.30
10 ans de mariage !!!
spectacle
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.35
Soda
20.50
Enquête d’action
mag.
22.40
Enquête d’action
mag.
0.30
Enquête d’action
mag.
20.45
Falling Skies
série
21.30
Falling skies
série
22.15
Falling skies
série
23.00
Falling skies
série
20.45
Série
Les experts : Manhattan
Avec Gary
Sinise, Mélina
Kanakaredes,
Eddie Cahill
20.50
Pretty little liars
série
21.40
Pretty little liars
série
22.25
Pretty little liars
série
23.20
Enquête très spéciale
doc.
20.45
L’école des fans, nouvelle
génération
emission
22.00
L’école des fans, nouvelle
génération
emission
20.05
Un billet de train pour…
20.50
La sirène marocaine
téléfilm
22.20
Toute la vie devant soi
téléfilm
20.50
Le Père Noël est une ordure
spectacle
22.25
Les maîtres de l’humour
emission
19.45
Stargate SG-1
20.50
Sauveur Giordano
série
22.40
Sauveur Giordano
série
0.30
Sauveur Giordano
série
20.45
Garfield 2
Avec Breckin
Meyer
22.00
Dynamo le magicien de
l’impossible
spectacle
TMC
NT1
FRANCE 4
W9
D17
GULLI
NRJ12
D8
ARTE
20.45
Météo
20.50
XIII
téléfilm
22.20
XIII
téléfilm
23.50
Home
20.45
Baby boom
doc.
22.25
Baby boom
doc.
23.50
Obèses : perte de poids
extrême
20.45
Spectacle
Johnny Hallyday : Bercy 2013
TMC propose
une soirée
exceptionnelle
avec la plus
grande star
française :
Johnny
Hallyday.
19.25
Friends
3 ép.
20.50
Sniper 3
téléfilm
22.30
Sniper 2
téléfilm
0.05
Programmes de nuit
20.45
Un nouveau départ pour la
coccinelle
téléfilm
22.20
Fievel et le trésor perdu
23.45
Fievel et le mystère …
20.50
Docteur Jerry et mister Love
Avec Jerry Lewis
22.35
La fabrique du rire
doc.
23.30
Le roi du curling
20.15
Drôles de vidéos
20.50
En quête d’actualité
doc.
22.05
En quête d’actualité
doc.
23.30
En quête d’actualité
doc.
19.45
Stargate SG-1
20.50
Merlin
série
21.40
Merlin
série
22.30
Merlin
série
SAMEDI
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
�
La Vie du Rail –
25 décembre 2013
L
a foule était dense, ce 5 dé-
cembre 2013, massée sur
le boulevard des Déportés de
Saint-Pierre-des-Corps (Indre-
et-Loire), et le spectacle peu ba-
nal. Ce jour-là, la Pacific 231 E
41 Chapelon devait quitter la
place où elle trônait depuis
1974, symbole imposant de
l’époque de la vapeur. L’avant-
veille, le tender avait été chargé
sur une remorque porte-chars
et la veille, la locomotive elle-
même était treuillée sur une
autre remorque. C’est donc un
transport exceptionnel, orga-
nisé grâce au conseil général
d’Indre-et-Loire selon les règles
les plus strictes de sécurité, qui
a conduit la machine sur une
quinzaine de kilomètres vers sa
nouvelle destination, le
« han-
gar aux avions »
où elle sera re-
mise en état de marche.
Selon Marie-Paule Mémy, di-
rectrice de cabinet du maire de
Saint-Pierre-des-Corps, cette
restauration est un vieux rêve.
« Nous avons voulu faire de cette
machine un symbole de notre cité
AAATV-SPDC.
La P 231 E 41 Chapelon
en route vers une nouvelle vie
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Un public nombreux s’est pressé le
5décembre dernier, à Saint-Pierre-
des-Corps, pour assister au départ de
la P 231 E 41 Chapelon vers l’atelier
où elle sera restaurée. Symbole du
passé ferroviaire de la cité d’Indre-et-
Loire, cette machine est aussi l’un
des derniers exemplaires d’une
prestigieuse série.
La P 231 E 41 Chapelon le jour de son départ du boulevard des Déportés à Saint-Pierre-des-Corps.
© Saint-Pierrre-des-Corps
qui doit sa physionomie d’aujour-
d’hui à l’arrivée du chemin de fer.
L’idée de la faire rouler à nouveau
est ancienne mais cela a pris du
temps. En attendant, on a même
pensé l’abriter sous une marquise
spécialement dessinée par un ar-
chitecte»
. Une étape décisive a
donc été franchie avec la créa-
tion en 2009, sous l’impulsion
de la mairie, d’une fondation
d’entreprise destinée à collec-
ter des fonds. La fondation La
Loco réunit aujourd’hui huit
entreprises, parmi lesquelles
Dalkia, Bombardier, Comax…
Et puis, l’arrivée au sein de
cette fondation du conseil gé-
néral d’Indre-et-Loire a permis
d’organiser de main de maître
le transport exceptionnel de la
P 231 E 41. Le hangar aux
avions, construit pendant la Se-
conde Guerre mondiale par la
Royal Air Force britannique, se
situe dans les emprises récem-
ment achetées par la ville à la
SNCF et où se trouve le Maga-
sin général où la SNCF stockait
jadis ses pièces. Désormais pro-
priétaire de ce bâtiment à la su-
perbe architecture industrielle,
la municipalité de Saint-Pierre-
des-Corps entend y dévelop-
per un pôle de compétences
énergétiques et ferroviaires qui
aurait en outre une dimension
culturelle. Un programme am-
bitieux encore à ses débuts.
C’est donc dans ce périmètre,
dans le hangar aux avions, que
Amicale des Anciens et des
Amis de la traction vapeur de
la section de Saint-Pierre-des-
La Vie du Rail –
25 décembre 2013
�
À la tête de la Flèche d’Or
La P 231 E 41 Chapelon, construite en 1910, a parcouru 2 millions de
kilomètres avant d’être donnée à la ville de Saint-Pierre-des-Corps par
la SNCF en 1974 et classée Monument historique en 2003. C’est dans
les ateliers de Tours que l’ingénieur André Chapelon a fait transformer,
durant les années 1920, toute une série de Pacific de façon à leur per-
mettre de rouler à 120 km/h. La P 231 E 41 tracte dès lors la Flèche
d’Or, ce train de prestige qui rallie Calais depuis la gare de Paris-Nord.
Elle est en effet l’un des deux derniers exemplaires encore existants en
France. L’autre machine, la 231 E 22, se trouve à la Cité du Train à
Mulhouse, à l’état statique.
La locomotive comme le tender ont été solidement arrimés sur des remorques porte-chars a�n de gagner le « hangar aux avions».
© Saint-Pierrre-des-Corps
�
La Vie du Rail –
25 décembre 2013
Corps
s’apprête à prendre la re-
lève en s’attelant à la restaura-
tion de la machine. Tout reste
à faire.
« Il faudra d’abord trans-
former le hangar en un atelier
bien équipé »
, explique Laurent
Lalle, président de l’AAATV-
SPDC. Car le chantier promet
d’être long. Dix ans peut-être
pour que la P 231 E 41 re-
trouve le contact des rails et
projette à nouveau ses panaches
de vapeur…
« Pour commencer
nous avons besoin des plans de
cette machine. Faute de quoi, nous
devrons refaire les calculs. Nous
devrons ensuite déshabiller la
chaudière et la nettoyer afin d’en
faire l’expertise. Alors seulement,
nous pourrons évaluer l’étendue
des travaux à effectuer.»
Forte d’une quarantaine de
membres, l’AAATV-SPDC ré-
unit des passionnés du patri-
moine ferroviaire de Saint-
Pierre-des-Corps, mais aussi
des membres des sections voi-
sines de l’AAATV de Montlu-
çon et du Centre-Val de Loire.
Le futur atelier se veut ouvert
sur la ville et ses habitants. Les
élèves des écoles y seront ac-
cueillis lors de visites pédago-
giques, tandis que ceux des ly-
cées professionnels de la région
seront étroitement associés aux
travaux, en étudiant la struc-
ture de la machine et en parti-
cipant à la confection de cer-
taines pièces.
L’objectif de la ville prend ainsi
forme :
« Nous avons la volonté
de construire un symbole fort,
porteur de mémoire,
insiste Ma-
rie-Paule Mémy.
Au milieu du
XIX
siècle, le développement du
rail a complètement changé la
physionomie sociologique et poli-
tique de la cité. Des ouvriers des
départements voisins sont arrivés
pour construire les lignes là où se
trouvaient des jardins maraîchers,
nourriciers de la ville de Tours.
Nous avons le souci de ne pas ou-
blier d’où l’on vient. »
Christine CARTIER
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Avis de recherche
Avez-vous les plans
de la P 231 E 41
Chapelon ?
Les bénévoles de l’AAATV-
SPDC se préparent à réhabili-
ter la P 231 E 41 Chapelon.
Mais il leur manque un docu-
ment clé : les plans de la chau-
dière de cette série.
« Si nous
remettions la main sur le livret
de cette machine, précisé-
ment, ce serait l’extase,
lance
Laurent Lalle, le président de
la section.
Peut-être que d’an-
ciens cheminots, des passion-
nés ou des particuliers possè-
dent des plans ou des
schémas. Tout cela peut nous
être très utile. »
Contact :
Laurent Lalle
au 06 50 90 06 28.
Désormais à l’abri sous le vaste « hangar aux avions » construit par la Royal Air Force durant la Seconde
Guerre mondiale, la P 231 E 41 va être remise à neuf par les bénévoles de l’AAATV-SPDC.
Marie-France Beau�ls, maire de Saint-Pierre-des-Corps, entend faire de la P 231 E 41 un symbole fort de la
mémoire de la ville pour les générations futures.
© Saint-Pierrre-des-Corps
© Saint-Pierrre-des-Corps
La Vie du Rail –
25 décembre 2013


À voir. Les cobayes
du Train touristique
du Cotentin
Ne manquez pas sur France 5
le 10 janvier à 20h45 l’émission
“On n’est pas que des cobayes”,
dont les trois journalistes, Agathe
Lecaron, Vincent Chatelain et
David Lowe, sont prêts à tout pour
percer les secrets de la science.
Vous les verrez en compagnie des
bénévoles du Train touristique
du Cotentin qui les guideront pour
relever un nouveau défi : courir
sur un train en marche, comme
dans les films…
France 5.
Le 10 janvier à 20h45
(rediffusion le 12 janvier à 19h)
Contact : ttcotentin@gmail.com
Découvrez l’Italie
avec l’ATC
La section d’Amiens-Lille
de l’Association touristique
des cheminots organise un voyage
en Italie, dans la région des lacs
et Vérone, du 14 au 21 mai 2014,
ainsi qu’une découverte d’Aix-
la-Chapelle en septembre 2014.
Elle propose également,
en association avec la section de
Nevers, un circuit découverte du
Monténégro du 14 au 21 juin 2014.
�
Pour tous renseignements
s’adresser à la section ATC,
25, rue de la Délivrance à Amiens.
Tél. : 03 22 53 85 37 le jeudi de 14
à 17h. E-mail : atcamiens@free.fr
Site Web : http://atcamiens.free.fr
Partez en randonnée
avec l’ATC
Pendant l’hiver, les sections
parisiennes de l’Association
touristique des cheminots
continuent de vous donner
rendez-vous en gare pour partir
en balade dans les environs
de Paris et au-delà.
�
en Seine-et-Marne:
dans
la forêt de Fontainebleau, boucle
autour de Bourron-Marlotte, le
7janvier (21 km). Départ de Paris-
Lyon : 8h19 (dir. Montargis, gare
surface). Rens. : 01 58 20 55 29.
�
dans le Val-d’Oise:
de Groslay
à Écouen, le 8 janvier (11 km).
Départ de Paris-Nord : 13h19
(gare banlieue surface).
Rens. : 01 64 88 73 69.
�
dans le Val-de-Marne
et en Seine-Saint-Denis:
de La
Varenne-Saint-Hilaire à Neuilly-
Plaisance par les bords de Marne,
le 14 janvier (19 km). Départ de la
station Châtelet-Les Halles
(RERA) : 9h07 (train Nyon 62).
Rens. : 01 64 94 11 62.
�
en Seine-et-Marne:
repas-
galette des Rois en commun (ATC
Paris-Nord et ATC Paris-Sud) à
Fontainebleau, précédé d’une
petite randonnée dans le parc du
château et en ville, le 18 janvier
(10 km). Rens. : 01 64 94 11 62,
01 45 99 15 60.
�
Contacts:
ATC Paris-Sud:
0143074242. ATC Paris-Nord :
0155311027. ATC Paris-Est-Ouest:
0158205529, 0146075665.
Erratum
Dans
LVDR
n° 3545, une erreur
s’est malencontreusement
glissée sous la première photo de
l’article consacré au GADT et au
PVC. Les deux personnes qui y
figurent sont les actuels
présidents des deux associations :
Patrick Bouton (GADT) et Denis
Autain (PVC). Leurs
prédécesseurs avaient signé en
leur temps le premier accord
entre le PVC et l’Amicale Ouest
des CTRA.
Le thé dansant des
Amis du rail
Vous êtes partant pour un thé
dansant ? Le 12 janvier, celui des
Amis du rail, organisé par
l’Amicale des anciens apprentis
SNCF vous attend de 14h30 à
18h30 à la salle des fêtes de
l’hôtel de ville de Sotteville-lès-
Rouen. Il sera animé par
l’orchestre de Michel Dan.
�
Réservations:
06 71 48 18 26, par courrier
(Simone Landais, 32 rue Édouard-
Vaillant, 76800 St-Étienne-du-
Rouvray) ou sur place le
12janvier de 10 à 11h. Entrée :
10 euros/personne.
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Loisirs.
Des sorties culturelles avec l’ATC
L
es sections de Paris Est-Ouest et de Paris-Sud de
l’Association
touristique des cheminots
organisent de nombreuses sorties cul-
turelles. À venir prochainement : le 15 janvier, l’exposition « Dé-
sirs et voluptés à l’époque victorienne » au Musée Jacquemart-
André. Le 16 janvier, galette des Rois au siège de l’association,
rue de Château-Landon. Le 23 janvier, Musée de la carte à jouer,
à Issy-les-Moulineaux. Le 26 janvier,
Une des dernières soirées de car-
naval
, de Goldoni au Théâtre-Studio d’Asnières. Le 29 janvier,
visite du réseau de modélisme de la gare de l’Est. Le 1
février, vi-
site du Conseil constitutionnel.
Contact :
01 43 07 42 42, 01 58 20 55 29.
Pour emprunter ces livres: BCPC, 140 rue de Bercy,
75012 Paris. Tél.: 01 43 45 54 19.
La sélection de la Bibliothèque centrale
de prêt par correspondance du CCE
� Caroline chérie, tomes 1 et 2
De Jacques Laurent (L’Archipel).
ROMAN.
Immortalisée sur le grand écran par la séduisante
Martine Carol en 1951, cette héroïne du XVIII
est née sous la plume de Cecil Saint-Laurent, l’un des
pseudonymes de l’écrivain Jacques Laurent. Les
aventures de cette fille de hobereaux qui mène une
vie futile et rêve de s’embarquer pour l’Amérique,
sont à (re)découvrir en deux tomes.
ET AUSSI…
JETEVOISREINEDESQUATREPARTIESDUMONDE
ROMAN. L’histoire romanesque d’Isabel Barreto, née à Lima
en 1568, l’une des plus grandes aventurières de l’Histoire :
elle fut la seule femme amiral de l’armada espagnole.
Alexandra Lapierre (Flammarion)
FILMNOIR
ROMAN. Le récit d’une enquête menée en 1939 sur un voyou
charismatique, Basil Zaharoff, marchand d’armes au début
du XX
e
siècle, surnommé le « petit Grec d’Istanbul ».
Dimitris Stefanakis (V. Hamy)
VENTDEGLACE
POLAR. Une nouvelle enquête de la fameuse médecin-légiste
Kay Scarpetta, qui se retrouve confrontée à un tueur en série.
Tout commence par la disparition d’un paléontologue…
Patricia Cornwell
(Éd. des deux terres)
LESOISEAUXONT
ILSDUFLAIR
DOCUMENT. En 160 questions-réponses, l’auteur rappelle
ce que sont les oiseaux, leur histoire et leur origine, leurs
mœurs, leurs points communs et leur diversité, leurs rapports
aux hommes.
Luc et Muriel Chazel (Quae)
INDE
TRÉSORSD
UNECIVILISATIONANCIENNE
BEAUX-LIVRES. Un panorama de l’art indien au sens
large, débordant de l’Inde actuelle, servi par une
iconographie abondante et de qualité et une présentation
chronologique.
Maria Angelillo (White star)
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS


La Vie du Rail –
25 décembre 2013
e 6 décembre, une journée
d’étude organisée par l’Univer-
sité de Bordeaux 4 et l’
Associa-
tion pour l’histoire des chemins
de fer
s’est déroulée aux Ar-
chives départementales de la
Gironde. L’objectif de cette ren-
contre était de rappeler une
date anniversaire, en l’occur-
rence celle des 75 ans de l’arri-
vée du premier train électrique
reliant Paris à Bordeaux,
« l’ar-
tère ferroviaire majeure ».
Complémentaires des innova-
tions ferroviaires d’hier, inter-
ventions et débats ont permis
également d’évoquer l’infra-
structure nouvelle et les enjeux
financiers, industriels, territo-
riaux.
Au nombre des intervenants,
Georges Ribeill, spécialiste de
l’histoire ferroviaire, a comparé
deux types de concessions, celle
de Tours-Bordeaux et l’actuelle,
la LGV-SEA. Christophe Bou-
neau, professeur d’histoire et
auteur d’ouvrages ferroviaires,
a traité de la politique d’électri-
fication des deux compagnies,
le Paris-Orléans et le Midi qui
possédaient chacune une gare
à Bordeaux.
Quant au fameux plan Mar-
quet, il a été détaillé par Hubert
Bonin, professeur à Sciences-
Po. Le dilemme entre desserte
intérieure et trafic international
a été exposé par Étienne Au-
uatre journées ouvertes au
public : il fallait au moins cela à
l’Union artistique et intellec-
tuelle des cheminots de Cler-
mont-Ferrand pour présenter
l’ensemble de ses activités cul-
turelles et de loisirs, et séduire
de nouveaux adhérents, che-
minots ou non. Dans la salle
polyvalente du centre social
Michel-Ricou, les sections Arts
graphiques, Arts manuels, Pho-
tographie, Modélisme et Gé-
néalogie ont exposé leurs tra-
vaux, rejointes par les
philatélistes de Clermont-Fer-
rand venus avec une sélection
de timbres représentant l’évo-
lution de la grande vitesse sur
rail.
Les autres sections de l’UAICF
locale – danses de salon, danse
sportives, folklore étranger, Qi
UAICF.
À Clermont-Ferrand, succès des journées p
Les retraités de
Saverne dialoguent
La section de Saverne de la
Fédération générale des retraités
des chemins de fer s’est réunie le
23novembre à Eckartswiller.
Animée par Marcel Félix,
président délégué de l’Union Est,
et Bernard Furstenberger,
responsable régional Alsace, elle
a traité des facilités de circulation
et des élections des
représentants des retraités au
conseil d’administration de la
CPRP. Madame Béron, de l’Action
sociale SNCF, a présenté son
service. Camille Greinier, ancien
président, et René Ensminger,
vice-président, ont reçu le
diplôme Honneur et Mérite, ainsi
que Liliane Stehli et Marie-Paule
Gruner, respectivement
trésorière et secrétaire, pour
«au
moins quinze années de
services »
rendus à la section.
Rémy Bronner a reçu le diplôme
Argent de l’Union avec insigne.
Contacts:
Claude Donner
au 03 88 91 87 74.
Les retraités de Dijon
en janvier
La section de Dijon de la FGRCF
organise deux manifestations en
janvier :
le 15 janvier
, de 14 à 16h, une
réunion d’information sur le
diabète. Elle aura lieu à l’Hôtel
des sociétés, 7 rue du Docteur-
Chaussier (tram T1-T2, arrêt
Darcy) et sera animée par
l’Association française des
diabétiques, en présence d’un
médecin spécialiste qui répondra
aux questions.
le 16 janvier
, à 15h, les
adhérents sont invités à partager
une galette des Rois au rez-de-
chaussée du restaurant
Le Maréchal, 2, avenue Foch
à Dijon (Tram T1-T2, arrêt Foch).
Participation : 9
par personne.
Inscriptions avant le 10 janvier
auprès de Pierre Derote, 25, rue
Alix de Vergy, 21000 Dijon.
Contact:
pierre.derote2@orange.fr
AHICF.
La ligne Paris-Bordeaux a fait l’objet d’une j
Patrick Dufau de la Mothe au micro lors de la table ronde.
François-Xavier POINT
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
�
La Vie du Rail –
25 décembre 2013
André Vauclair
âgé de 59 ans
est décédé le
novembre,
d’une crise
cardiaque. Il est
entré à la SNCF,
en 1977, au service Transport
de Belfort et y a fait valoir ses
droits à la retraite en 2009.
Passionné par les chevaux, il a
participé à plusieurs concours
de chevaux de trait comtois
dans le Haut-Rhin. Ses
obsèques religieuses ont été
célébrées en l’église de
Traubach-le-Haut.
Jacques Tissot
Guy Lestang
est décédé le 8novembre à
l’âge de 82 ans. Il a effectué
toute sa carrière au service
entretien du dépôt de Brive et
est parti à la retraite en 1986
avec le grade de contremaître.
Il a été un membre très actif au
sein du Jardin du cheminot. Ses
obsèques religieuses se sont
déroulées en la collégiale
Saint-Martin de Brive.
Bruno Capbal
Charles Tabouret
est décédé le
8novembre à
l’âge de 78 ans.
Il a débuté sa
carrière comme
mécanicien sur
machines à vapeur au dépôt de
Neufchâteau. En 1969, il a
rejoint Nancy et « monte » sur
les machines électriques. Il a
fait valoir ses droits à la
retraite, en 1987, avec le grade
de chef traction principal. Il
œuvre alors à la création de
l’association familiale du COS
Villers, notamment à la section
pétanque dont il était un
fervent membre.
Ses obsèques ont été célébrées
en la basilique Notre-Dame-de-
Lourdes de Nancy.
Yvette Trébuchet
Aristide Orain
est décédé le
11novembre à
l’âge de 92 ans.
Entré à la SNCF
en 1949, il la
quittera en 1977
pour prendre sa retraite après
avoir été agent de la voie
durant toute sa carrière. Ses
obsèques ont eu lieu en l’église
Notre-Dame-des-Anges à
Bihorel.
Paul Lamulle
est décédé à
l’âge de 88 ans.
Il travaille
quelques temps
comme employé
de ferme en
Moselle et intègre ensuite la
SNCF. Il a effectué toute sa
carrière à la brigade de
Varangéville comme agent
d’entretien de la voie. En fin de
carrière, il a assuré des
remplacements comme garde-
barrière au PN entre
Varangéville et Dombasle-sur
Meurthe et a fait valoir ses
droits à la retraite en 1981.
Donneur de sang universel, il a
été récompensé par la médaille
d’or. Ses obsèques ont eu lieu
en l’église de Lénoncourt.
Y. T.
CARNET
ILS NOUS ONT QUITTÉS
La Vie du Rail adresse ses sincères condoléances aux familles et aux amis des agents disparus.
L’
assemblée générale 2013 a
été pour
L’Œuvre de Sancy-les-
Cheminots
l’occasion d’organi-
ser plusieurs manifestations
dans ce village de l’Aisne, en-
tièrement détruit en 1914 et re-
construit après la guerre grâce
aux cheminots. Richard
Williams, arrière-petit-fils du
président Theodore Roosevelt
et petit-neveu de Quentin Roo-
sevelt, l’aviateur américain
abattu le 14 juillet 1918 non
loin de là à Coulonges (Aisne),
a participé aux cérémonies.
Sous le titre
Cité des cheminots
Aller(s)-Retour(s),
une repré-
sentation théâtrale a évoqué, à
Vailly-sur-Aisne, le quotidien
des hommes du rail à cette
époque.
Cette pièce résulte du travail de
Sancy-les-Cheminots
et l’arrière petit-fils de Théod
FGRCF. Conférence
en Rhône-Alpes
La conférence des présidents
de sections de la région Rhône-
Alpes-Lyon de la Fédération
générale des retraités des
chemins de fer (FGRCF) le
octobre à Lyon-Perrache a
réuni 28 des 37 sections de la
région. Forte de 58000adhérents,
la fédération a encore de beaux
jours devant elle avec tous les
retraités cheminots qui lui
témoignent leur confiance. La
conférence était animée par les
responsables régionaux Jean-
Jacques Poutaraud, Gilbert Blanc
et Maurice Boyer. Pascale
Germain est la nouvelle
animatrice FGRCF pour la région
lyonnaise. Les fondements de la
FGRCF ont été rappelés:
défendre les intérêts des
pensionnés sur le plan général,
conseiller, informer, s’entraider,
être solidaires.
Pascale GERMAIN
Richard Williams (au centre), arrière-petit-�ls du président Théodore
Roosevelt, a participé aux cérémonies à Sancy.
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3.
Des Ateliers de Nevers Machines
du PLM au Technicentre
industriel SNCF de Nevers
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Un sentiment d’admiration s’installera chez le
lecteur de cet ouvrage: admiration et respect
envers ces cheminots qui ont su porter
très haut le nom du Technicentre industriel
de Nevers au fil des ans, protagonistes d’une
belle aventure humaine que nous conte Alain
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La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
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Les mots fléchés de Michel Baudoin
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VEMENTS
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En vous aidant des chiffres déjà ins-
crits, vous devez remplir la grille afin
que chaque ligne horizontale et ver-
ticale et chaque carré de 3 cases sur
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chiffres de 1 à 9.
LE SUDOKU
Sablier 1
DESSERTE, TRESSE, RESTEE, RESTE, TRES,
SET, ET, ETC, ETOC, COUTE, COURTE,
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Sablier 2
MATINALE, ELIMANT, LIMANT, MALIN,
MAIN, MAI, MA, AME, RAME, CRAME,
CHARME, CHARMER, MARCHEUR.
Facile
1625
389
671
182463
6518
6894
376854
423
965
1384
7853
457
59274
23
7621493
9
29358
382
7834
Diabolique
La Vie du Rail
– 25 décembre 2013
�
de jouer !
�
Testez vos connaissances ferroviaires
1 – Qui a dit
«dans un train, on fume et il est
toujours possible de fumer»
en novembre2002?
a –
Guillaume Pepy
b –
Jacques Dutronc
c –
André Santini
2 – À l’origine (1913), pourquoi la station
Concorde du métro parisien a-t-elle eu
trois voies?
a –
Pour les trains de travaux
b –
Pour les trains expo
c –
Pour exploiter une «ceinture intérieure»
3 – Quelle réalisation, selon une interview
publiée dans
Le Monde
le jour inaugural,
«n’amènera pas un client de plus»
a –
Le TGV Sud-Est (1981)
b –
Thalys (1996)
c –
Le T2 francilien (1997)
4 – Comment les rames de la ligne 14 du métro
parisien doivent-elles passer de 6 à 8 voitures?
a –
Par l’ajout de deux voitures
b –
Par la commande de nouvelles rames
c –
Ce n’est plus prévu
5 – Combien de voyageurs par an Eurostar
devait-il transporter dès ses débuts?
a –
5millions
b –
10millions (l’ordre de grandeur actuel)
c –
12millions
6 – À quand remonte le premier projet de tram
sur les boulevards maréchaux de Paris?
a –
années 1860
b –
années 1920
c –
années 1990
7 – Pourquoi la mise en service du T2 francilien
a-t-elle pris du retard pendant les travaux?
a –
Le matériel roulant n’était pas au point
b –
Le centre de maintenance n’était pas prêt
c –
L’opposition d’une commune traversée
8 – Retirés du service Bruxelles – Amsterdam
après quelques semaines en janvier2013,
les V250 auraient initialement dû inaugurer
ce service en…
a –
b –
c –
9 – Ouvert en 1991, OrlyVAL connaît aujourd’hui
une fréquentation…
a –
… deux fois moins élevée que prévu
b –
… conforme aux prévisions
c –
… deux fois plus élevée que prévu
10 – Le CDGVAL…
a –
… remplace un transport hectométrique jamais
mis en service
b –
… remplace un transport hectométrique mis
en service en 1974
c –
… était prévu depuis 1974
Et pourtant…
Même si l’on est censé savoir où un projet va une fois qu’il est sur de bons rails,
il arrive que l’imprévu ou un changement de politique vienne modifier un plan initial…
Ce pont célèbre ne fait
plus passer de trains…
A –
Bayonne
B –
Bordeaux
C –
Kehl
Patrick LAVAL
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les transports urbains napolitains, métros,
funiculaires et tramways dont une ligne
sera parcourue avec la motrice historique
Sur le plan touristique, visite de Pompéi et
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comme ils le souhaitent (train, avion ou
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ris Cedex10 (joindre une enveloppe timbrée
pour la réponse). Tél.: 01 40 38 39 07
(les après-midi sauf le mercredi),
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sont effectués dans ce train à animation. Après Peillon, L’Escarène (viaduc) et
Sospel, la ligne est rejointe par celle venue de Vintimille (donc de l’Italie voi-
sine) à Breil, siège de l’écomusée du Haut-Pays et des Transports. Plus loin,
le village de Saorge domine le paysage. La voie ferrée effectue une boucle,
permettant de voir d’en haut du viaduc de Scarassoui, reconstruit pour la ré-
ouverture de la ligne en 1979. Enfin, je m’arrête à Saint-Dalmas-de-Tende,
ancienne gare-frontière mussolinienne (le village était italien avant 1947)
desservie par le TER Paca Nice – Tende, mais traversée sans arrêt par le Mi-
nuetto de Trenitalia Vintimille – Coni.
Et pourtant…:
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a –
b –
b –
b –
a –
La photo mystère :
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Réponses aux jeux des pages46 et47
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La Vie du Rail
Gare Saint-Lazare, niveau quais,
13, rue d’Amsterdam – 75008 Paris
Vient de paraître
Cet ouvrage explore la signalisation et les automatismes des
chemins de fer grandes lignes et des transports urbains
(métros et tramways). À travers trois tomes, onze professeurs
du mastère «systèmes de transports ferroviaires et urbains»,
principalement issus du monde des experts, des exploitants et
industriels ferroviaires, ainsi que des universitaires, ont réalisé
un ouvrage de référence pour leurs étudiants, les
professionnels et les passionnés des transports. Abordant le
sujet avec la rigueur qui s’impose, les trois tomes traitent trois
parties distinctes: la première, à visée plus généraliste, situe
la signalisation et les automatismes dans l’environnement
ferroviaire, la seconde décrit les grandes fonctions de la
signalisation et des automatismes et la troisième aborde les
applications pratiques à travers des exemples éclairant le
fonctionnement des différents systèmes.
Ce troisième tome aborde ici les différents produits et
systèmes réalisant les grandes fonctions en donnant toutes
les informations techniques nécessaires à leur sujet. Tout
comme l’ensemble de l’ouvrage, ce dernier tome se veut ouvert
sur les produits et systèmes utilisés hors France et entend
traiter la signalisation tant du ferroviaire conventionnel «grande
ligne» que de l’urbain, métros et tramways.
Après les deux premiers tomes
incontournables sur la signalisation
ferroviaire, la trilogie s’achève avec
ce dernier volume à visée fonctionnelle
et technique.
Signalisation
et automatismes
ferroviaires
Tome 3
384 pages – Format: 220 x 270mm
Prix public: 75
�
TTC
Référence
110283
En vente par correspondance à:
La Vie du Rail – BP 30657 – 59061 ROUBAIX CEDEX 1
Bon de commande page 49
Signalisation et automatismes
ferroviaires Tome 1
320 pages – Format: 220 x 270mm
Prix public: 75
�
TTC
Référence
110259
Signalisation et automatismes
ferroviaires Tome 2
320 pages – Format: 220 x 270mm
Prix public: 75
�
TTC
Référence
110282