2,00 

UGS : 3438_LVDR Catégories : ,

Description

du porte-à-porte
SNCF
L’association
touristique
des cheminots fête
ses 80 ans
Réforme ferroviaire
Le ministre
des Transports
est venu rassurer
les cheminots
Grands Prix
de la Région Capitale
Le chantier du RER B
Nord doublement
récompensé
Réf. : 110 262
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Parution octobre 2013
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Visitez la Ville Lumière au siècle dernier à travers une sélec-
tion des plus belles images du fonds photographique de la
RATP. Des omnibus hippomobiles aux tramways, des auto-
bus au métro,
Les Transports parisiens
retracent l’histoire de
la ville et nous plongent dans un voyage dans le temps. Le
long des rails et des pavés, un regard nostalgique est porté
sur la capitale à découvrir ou à redécouvrir. Les ouvrages de
la collection Mémoires du Rail présentent la particularité
d’être imprimés sur du papier carte postale, d’un format de
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L’unité
C
omment la SNCF se voit-
elle à l’horizon 2020? À la
fois comme une entreprise de
proximité proposant des dépla-
cements à la carte et comme un
groupe mondial porté par sa
croissance à l’international. C’est
ce qu’a expliqué le 12septem-
bre le président de la SNCF, Guil-
laume Pepy, devant 5000 ca-
dres. Le tout sur fond
d’économies: la SNCF prévoit
une coupe de quelque 700 mil-
lions d’euros par an sur les achats
d’ici à la fin 2015, auxquels
s’ajoute 1,3milliard grâce à une
meilleure organisation de ses ser-
vices d’ici à 2020. Première prio-
rité: les transports du quotidien.
Cette priorité n’est pas nouvelle
mais elle est complexe, notam-
ment en Île-de-France, où le ré-
seau est saturé.
«L’Île-de-France
est une priorité nationale, je l’as-
sume à 100%»
, précise le patron
de la SNCF.
Un objectif est fixé: le niveau de
satisfaction des clients du quoti-
dien doit être hissé en sept ans
au niveau de celui du TGV. La
SNCF va lancer
«un véritable
plan haut débit»
en zones denses
pour l’exploitation dans les
grandes agglomérations, en Île-
de-France bien sûr, mais aussi à
Lyon, Marseille ou Lille.
Autre priorité, la SNCF va pro-
poser aux voyageurs de nou-
velles prestations porte-à-porte.
Là encore, l’ambition n’est pas
nouvelle. En 2008 déjà, lors de la
présentation du plan Destination
2012, l’objectif était de faire de
la SNCF l’un des leaders mon-
diaux de la mobilité. On se rap-
pelle notamment la tentative fi-
nalement abandonnée d’achat de
licences de taxis portant l’em-
blème de la SNCF et devant per-
mettre d’améliorer la desserte des
gares.
Pour l’entreprise, l’enjeu est de-
venu majeur alors que les géants
d’Internet commencent à se pla-
cer comme des intermédiaires
incontournables de la mobilité.
«Nous ne pouvons pas laisser Goo-
gle ou d’autres faire ce magnifique
projet à notre place»
, souligne
Guillaume Pepy. La SNCF en-
tend donc proposer une palette
de services multimodaux per-
mettant de simplifier le trajet et
combinant train et vélo ou voi-
tures en libre service, covoitu-
rages… Elle a acheté cet été la
société GreenCove Ingénierie,
éditrice du site de covoiturage
www.123envoiture.com. Guil-
laume Pepy rappelle que Blabla-

La Vie du Rail
– 23 octobre 2013
Le conseil d’administration de la SNCF devait
se pencher le 15octobre sur le projet d’entreprise
pour les sept ans à venir. Il prévoit de nouvelles
prestations de transport «à la carte» et des
objectifs très ambitieux de développement
à l’international.
En 2015, la solution porte-à-porte sera
accessible à 2 millions de voyageurs
par jour. Et d’ici à 2020, à la totalité
La SNCF veut simplifier le voyage
et proposer des trajets qui combinent
train, voiture en libre service
ou partagée, vélo…
SNCF.
La stratégie
du porte-à-porte
PROJECTEUR
car, leader européen de covoitu-
rage, n’existait pas il y a huit ans.
Aujourd’hui, il organise 600000
voyages par mois.
«C’est déjà
plus de 5% du nombre de trajets
vendus par SNCF Voyages!»
, sou-
ligne le président de la SNCF.
Pour personnaliser ses services,
la SNCF se fixe un calendrier:
dès 2014, un système d’infor-
mation multimodale en temps
réel sera proposé à ses clients
ainsi qu’un dispositif permettant
de connaître la position exacte
des trains. En 2015, la solution
porte-à-porte sera accessible à
deux millions de voyageurs par
jour. Et d’ici à 2020, à la totalité.
Voyages-sncf.com deviendra mo-
bilites.com. Les mêmes possibi-
lités seront offertes aux clients du
transport de marchandises.
Troisième grande priorité, la
SNCF compte porter l’interna-
tional à 30% de son chiffre d’af-
faires en 2018. Actuellement, il
en représente 24%. La SNCF
compte sur Keolis, Geodis et
SNCF Voyages pour en être les
moteurs (voir ci-dessus). SNCF
Voyages devra transporter un
voyageur grande vitesse sur deux
grâce à Thalys, Eurostar et grâce
au développement espéré sur le
marché espagnol à partir de la
fin de l’année. La SNCF attend
aussi beaucoup des projets de
TGV à l’étranger où elle s’est por-
tée candidate (Russie, Brésil). En-
fin, côté Geodis, la branche mar-
chandises se concentrera sur les
activités à fortes valeurs ajoutées,
comme la logistique et le métier
de commissionnaire de trans-
port.
Ce plan stratégique vise une
hausse moyenne annuelle de
3% du chiffre d’affaires de SNCF
Mobilités et Logistique, qui de-
vrait atteindre 35,7 milliards en
2020. Il doit permettre à l’entre-
prise
«de se développer sans s’en-
detter»
Marie-Hélène POINGT
«Soit on est fous, soit on est visionnaires!» C’est ainsi que Jean-Pierre Fa-
randou, président de Keolis conte «la bagarre du moment» pour le groupe
à l’international: la compétition pour exploiter les trains de la banlieue de
Boston aux États-Unis. 26 dossiers avaient été retirés et Keolis, allié pour la
circonstance à la SNCF (40%), a été le seul à répondre face au sortant Trans-
dev (à l’époque Veolia) à cet appel d’offres qui pèse «plus de 300millions de
dollars par an». Le groupe a passé son grand oral le 24septembre, le verdict
est attendu en décembre et, vu la «prime au sortant», le président évalue ses
chances à une sur trois. Mais l’avenir de Keolis se joue surtout en Grande-
Bretagne, où il est déjà présent dans Thameslink à 35% et dans le DLR, mé-
tro aérien des Docklands. Deux franchises ferroviaires sont convoitées: celle
de Crossrail, RER londonien en construction, et celle de l’East Cost Main Line,
des intercités qui vont jusqu’en Écosse, où c’est avec Eurostar que la filiale
SNCF a répondu. «Dans les deux cas, il y a un enjeu de business important, de
l’ordre du milliard d’euros, et un enjeu d’image de classe mondiale…», ex-
plique Jean-Pierre Farandou. Par ailleurs, il y a «toute une ribambelle d’ap-
pels d’offres aux Pays-Bas et en Allemagne», poursuit-il. Pour conquérir
ces marchés, Keolis s’est organisé en cinq plateformes géographiques: Amé-
rique du Nord, Royaume-Uni, Europe du Nord, Australie-Nouvelle-Zélande et
pays émergents. Dans le viseur, le Moyen-Orient (un bureau devrait ouvrir à
Abu Dhabi) et le Brésil. Déjà présent dans 14 pays, le groupe ne souhaite tou-
tefois pas s’éparpiller. Son objectif: atteindre un CA de 7 milliards en 2017, soit
deux de mieux qu’en 2012, dont 57% réalisés à l’étranger (50% en 2012).
Une croissance qu’il ira d’abord chercher au Royaume-Uni, en Amérique et en
Australie. Le président de Keolis n’envisage pas d’échouer aux deux appels
d’offres outre-Manche. «Avec un contrat sur deux, je remplis mon plan stra-
tégique, dit-il. Avec les deux, je suis l’empereur du transport public!»
Cécile NANGERONI
L’avenir de Keolis passe
par l’international
La Vie du Rail
– 23 octobre 2013

© Mairie de Paris
U
ne visite pour tâter le ter-
rain? C’est le technicentre
SNCF de Pantin que Frédéric
Cuvillier avait choisi vendredi
11octobre pour présenter la
réforme du système ferroviaire
qu’il devait poser sur la table
au prochain conseil des minis-
tres. Le projet de loi, qui venait
d’être validé par le Conseil
d’État, sera ensuite au premier
semestre 2014 soumis au Par-
lement. Et le ministre des
Transports était venu le pré-
senter à la fois aux cheminots et
à la presse. À la fois mais sépa-
rément. Car pas question pour
les journalistes d’assister aux
échanges directs organisés pour
l’occasion avec quelques-uns
des 590 agents du site de main-
tenance. Invités à patienter sa-
gement entre thermos de café
et croissants devant le museau
des TGV Est, ils sont un peu
restés sur leur faim.
Et la conférence de presse pres-
sée qui a suivi une visite à
grande vitesse – avec juste un
petit de coup de patin devant
un pupitre informatique de
maintenance des freins – n’a
pas permis d’en savoir plus.
D’autant que, dans la foulée,
après la photo de famille avec
Guillaume Pepy et Jacques
Rapoport, le ministre annulait
la traditionnelle séance de
questions de la presse après sa
présentation. Visite et présen-
tation écourtées pour, semble-
t-il, pouvoir passer plus de
temps que prévu à répondre
aux interrogations des premiers
concernés, les cheminots. Les
questions avaient d’ailleurs
commencé à se manifester dès
son arrivée. Une petite déléga-
tion de syndicalistes CGT l’at-
tendait drapeaux en tête à la
porte des ateliers. Et le ministre
a commencé par prendre son
temps avec eux: une bonne di-
zaine de minutes d’échanges
« directs » a bien voulu rap-
porter à
La Vie du Rail
une voix
autorisée. La même voix a bien
voulu nous dire que les agents
participants ensuite à la réu-
nion s’étaient inquiétés de voir
le système français sous la
contrainte européenne, de la
pérennité du statut dans le ca-
dre de la grande convention
collective annoncée pour tous
les travailleurs du rail, des pos-
sibilités ou non de passer d’un
Épic à l’autre et que des agents
de la Suge avaient voulu avoir
l’assurance de voir leur mission
ne pas quitter le giron SNCF.
Le tout bien sûr
« dans un vif
mais excellent climat »
Un climat qu’après Brétigny et
au lendemain d’une journée
de grève
«contre la libéralisa-
tion forcée dictée par Bruxelles»
on sent plus tendu à l’intérieur
de la SNCF. Le ministre est
donc venu en personne et en
substance dire que les chemi-
nots n’ont aucune raison de
s’inquiéter. Les Français non
plus. Avec le Grand plan de
modernisation du réseau de
2,5milliards par an jusqu’en
2020 annoncé en septembre,
la réforme va remettre les
choses d’équerre.
Sur son contenu, il est vrai on
savait déjà à peu près tout. Six
mois de travail ont été néces-
saires pour établir ce contrat de
remariage entre M. l’Opérateur
avec Mme l’Infrastructure. Un
remariage sous les auspices de
la République, dont les bans
avaient été, on s’en souvient,
en quelque sorte publiés le
30octobre 2012 devant
quelque 2000 agents et cadres.
Une cérémonie avec grand
banquet en la halle Freyssinet
à Paris. C’était à l’occasion des
75 ans de la SNCF. Après un
divorce en 1997, tout le monde
allait rentrer à la maison.
Mais attention plus rien ne sera
tout à fait comme avant. On va
recomposer la famille chemi-
note selon un modèle mo-
derne. Autrement dit avec des
liens de famille pas d’emblée
faciles à comprendre. Au sein
d’un grand groupe public in-
dustriel, société mère ou plu-

La Vie du Rail
– 23 octobre 2013
ACTUALITÉS
Juste avant sa présentation au conseil des ministres le 16octobre, Frédéric Cuvillier a tenu
à rencontrer des agents au technicentre de Pantin pour discuter du projet de loi sur la réforme
du système ferroviaire. Avec la volonté de les rassurer et en insistant sur le retour de l’État stratège
aux commandes d’un grand groupe public industriel réunissant la grande famille cheminote.
Réforme du système ferroviaire.
Le ministre des
(c) A. Bouissou – MEDDE
Frédéric Cuvillier s’est rendu, le 11octobre, en compagnie de Guillaume Pepy (président de la SNCF, à g.)
et de Jacques Rapoport (président de RFF, à dr.) au technicentre Est-européen de Pantin où 590 agents
travaillent à la maintenance des trains.
tôt groupe père selon la gram-
maire, avec son président
nommé par l’État logeraient
deux filles: SNCF Réseau et
SNCF Mobilités. Elles seraient
dirigées par un couple parta-
geant l’autorité: un directoire
coprésidé par le PDG de cha-
cune. Mais le président du
groupe serait aussi le président
de SNCF Mobilités et celui de
SNCF Réseau son vice-prési-
dent
(lire
La Vie du Rail
des
18septembre et 2octobre der-
niers)
. Et en cas de scène de
ménage, pour arbitrer le conflit,
deux instances les auront à
l’œil. D’abord l’œil d’un conseil
de surveillance, ayant un pré-
sident nommé aussi par l’État,
et composé majoritairement de
ses représentants mais aussi des
représentants des salariés du
pôle ferroviaire, des régions. Et
des parlementaires. Autrement
dit l’œil des citoyens. Et sous
l’œil enfin d’un régulateur im-
partial qui n’est autre que l’Araf
avec des pouvoirs renforcés. À
lui de veiller à ce que la SNCF
tienne sa promesse d’assurer un
accès non discriminatoire au
réseau pour ses éventuels
concurrents.
Un remariage républicain à la
française mais sous le régime
européen de la séparation de
biens. Les bons comptes font
les familles efficaces. Et la dette
du couple justement? Pour
maîtriser sa croissance qui
grimpait follement de 1,5mil-
liard par an chez RFF attei-
gnant 32milliards au total et
7milliards à la SNCF, une sorte
de « règle d’or » sera fixée par
le Parlement (et non par Bercy)
que le nouveau gestionnaire de
l’infra s’engagera à respecter.
Aucune enveloppe d’argent ne
pouvant circuler du GIU vers
SNCF Mobilités, celle-ci pour-
rait en revanche participer à
l’assainissement financier du
pauvre SNCF Réseau.
Pour donner un signe de son
engagement dans cette nou-
velle donne, le ministre a rap-
pelé que l’État ferait aussi un
cadeau de remariage. Une par-
tie des impôts sur les sociétés
et des dividendes que la SNCF
lui verse normalement ira au
GIU. Si on parle, ici ou là, de
quelque 200millions d’euros
dans la corbeille pour l’exer-
cice 2012, à Pantin, Frédéric
Cuvillier n’a avancé aucun
chiffre. Ni précisé si le trans-
fert serait reconduit tous les
ans pour aider à faire tourner
le ménage.
Et s’il a redit, comme à la halle
Freyssinet, que le statut de la
famille cheminote serait pré-
servé, s’il a redonné l’assurance
qu’il ne n’agirait pas de tirer
vers le bas en voulant mettre
tout le monde au même ni-
veau, il a aussi, fermement pré-
cisé qu’il y aurait forcément
« de l’efficacité à trouver »
. Guil-
laume Pepy, qui appelle la ré-
forme de ses vœux depuis
longtemps, avait d’ores et déjà
promis de doubler le gain de
productivité du GIU en met-
tant fin au redoublement des
tâches, de serrer les boulons
du côté des achats…
Reste qu’ensuite Bruxelles de-
vra donner sa bénédiction à ce
modèle français réunifié dont
Frédéric Cuvillier espère qu’il
sera un modèle pour d’autres
pays d’Europe peu enclins, eux
aussi, à la séparation de corps.
Chantal BLANDIN
La Vie du Rail
– 23 octobre 2013

Si Frédéric Cuvillier a réaffirmé que
le statut des cheminots serait préservé,
il a précisé qu’il y aurait «de l’efficacité
à trouver»

Politique
« Ce sera une réforme politique, une réforme de gauche. »
« Il existe une autre voie que ce modèle qui s’affranchissait
de la réalité historique. Mais un modèle qui doit aussi se tourner
vers l’efficacité moderne. »
« Le système ferroviaire appartient au patrimoine de la nation.
Le Parlement doit s’emparer de son avenir.»
« L’État prendra la place qui doit être la sienne dans une stratégie
nationale. »

Statut
« On a vu ce qui s’est passé pour le fret. Il faudra un cadre social
commun, un corpus de règles communes, pour éviter le dumping
social. »
«Un décret socle négocié avec les partenaires sociaux garantira
les exigences de sécurité et la continuité du service public. »

Réunification
« Plus de murailles de Chine, de murs de Berlin entend-on dire:
pas non plus de cheminots contre les cheminots. Et des facilités
de passages entre les Épics. Il y aura des perspectives
de carrière, des possibilités de découvrir d’autres métiers,
plus de sanctuarisation. »

Dette
« Il faut cesser de faire financer à crédit les grands travaux
par RFF, un système où l’État s’est déchargé sur RFF à coup
de milliards de dettes. On en a vu les conséquences: les trains
du quotidien qui ont été sacrifiés, la modernisation du réseau,
son entretien ont été remis en cause. Une politique de Gribouille
faite par manque de courage. »

Concurrence
« Bruxelles exige 2019 pour les lignes intérieures. Ce sera
peut-être au-delà. Je me refuse à presser les choses.
Mes prédécesseurs voulaient commencer par la concurrence.
Nous voulons, nous, la préparer avec dans un groupe unifié qui
puisse y faire face en France et dans le monde. »

Service public
«Les objectifs seront partagés et non plus divergents. Le service
public sera remis à l’honneur. Une bonne desserte des territoires
est un facteur de cohésion sociale. »
Paroles de ministre.
« Qui mieux que l’État… »
Transports est venu rassurer les cheminots

La Vie du Rail
– 23 octobre 2013
ACTUALITÉ
À un mois de sa mise en service prévue le 16novembre, le tram T7
qui reliera Villejuif (94) à Athis-Mons (91) a débuté sa marche à
blanc le 14octobre. Cette dernière phase de test permet de vérifier
l’ensemble du système en conditions réelles sans voyageurs et de
procéder aux derniers ajustements. Depuis mai dernier, les essais
techniques se sont succédé afin de vérifier le fonctionnement du
matériel, de la signalisation ferroviaire et routière et des systèmes
de sécurité. Dans le même temps, une centaine de conducteurs ont
été formés. Enfin, des opérations de sensibilisation ont été menées
auprès des utilisateurs de la voirie, notamment les jeunes, afin de
présenter les bons réflexes de cohabitation avec le tram. La ligne,
longue de 11,2km (18 stations), relie le terminus de la ligne 7 du
métro Villejuif-Louis-Aragon et le futur pôle d’échanges bus et
tram d’Athis-Mons, un secteur où vivent et travaillent plus de
300000 personnes. Elle est aussi en correspondances avec le
Trans-Val-de-Marne, le RER C et Orlyval.
Île-de-France. T7 débute la marche à blanc
S
ans attendre les conclusions
de l’enquête qui devra déter-
miner les responsabilités dans
l’accident ferroviaire survenu le
12juillet dernier à Brétigny-
sur-Orge, la SNCF a présenté
le 8octobre son programme
baptisé Vigirail visant à amélio-
rer la maintenance du réseau.
Il prévoit un effort de 410 mil-
lions d’euros d’investissement
jusqu’en 2017, dont 300 mil-
lions pour accélérer le renou-
vellement des appareils de voie
les plus sollicités. L’objectif est
de passer de 300 à 500 aiguil-
lages remplacés par an.
Second point fort: le recours
aux nouvelles technologies. De-
puis un an, la SNCF expéri-
mente des engins de surveil-
lance automatisés des voies
(avec analyse automatique des
écarts) qu’elle va déployer à
partir de janvier prochain sur
le réseau. Elle va également re-
courir à la surveillance des ai-
guillages par vidéo haute défi-
nition, grâce à l’acquisition
qu’elle a réalisée en 2012 de
50% de parts de la société
néerlandaise Eurailscout qui
développe ce type de techno-
logie.
«D’ici à la fin 2015, il sera
possible de mesurer systémati-
quement et à une bonne fréquence
toutes les voies du réseau»,
in-
dique Pierre Izard, le directeur
général de SNCF Infra. Quelles
seront les conséquences pour
les agents chargés de surveiller
les voies? Pour l’heure, les ef-
fectifs continuent d’augmenter,
assure Guillaume Pepy.
«Ils ont
augmenté de 500 en 2012 com-
paré à 2011, puis de nouveau de
500 en 2013,
affirme le prési-
dent de la SNCF.
Les recrute-
ments de SNCF Infra s’élèvent à
plus de 2000 en 2013 contre
1000 par an entre 2000 et
2010.»
Les agents chargés de la sur-
veillance du réseau continue-
ront à effectuer des inspections
visuelles toujours
«absolument
indispensables»,
précise de son
côté Jacques Rapoport, le pré-
sident de RFF. Mais ils seront
équipés d’outils digitaux, type
tablettes, connectés en temps
réel au service maintenance et
permettant la traçabilité des ins-
pections. Parallèlement, la for-
mation du personnel sera ren-
forcée.
Le système de traitement des
alertes va être amélioré.
«Toutes
les anomalies signalées seront ex-
ploitées systématiquement»,
an-
nonce la SNCF, qui compte ou-
vrir son dispositif de recueil des
alertes à tous, y compris voya-
geurs ou riverains.
La SNCF, qui devrait avoir dé-
ployé l’ensemble de ce dispo-
sitif fin 2016, prévoit entre-
temps –d’ici à juin 2014–
d’avoir tiré les enseignements
des procédures de maintenance
mises au point par ses voisins
suisse et allemand.
M.-H.P.
Maintenance.
Le nouveau plan de la SNCF
SNCF Médiathèque – Sébastien Godefroy
Le plan Vigirail prévoit 410 millions d’investissement dans la maintenance d’ici 2017.
La Vie du Rail
– 23 octobre 2013

Amiens Métropole a désigné
le 27septembre Egis Rail comme
mandataire de la maîtrise d’ouvrage
de la première ligne du tramway
de l’agglomération. Le mandataire
assurera le suivi administratif,
financier et technique des études qui
devraient durer huit mois, jusqu’à la
désignation de la maîtrise d’œuvre,
à la fin du premier semestre 2014.
Durant la réalisation, il veillera
à l’optimisation de l’organisation
des travaux, au respect des délais,
et à la maîtrise des coûts d’un projet
estimé à 200millions d’euros (valeur
janvier 2013). La mise en service est
prévue en mai 2019.
L
a première rame Caf du
tramway de Besançon devra
parcourir une distance de
10000km pour obtenir sa
qualification. Deux ans après
le début du chantier, le tram-
way du Grand Besançon a réa-
lisé son premier essai de rou-
lage. Depuis le 19septembre,
la rame «Victor Hugo», livrée
le 6juin, effectue donc ses pre-
miers essais dynamiques en
effectuant des allers-retours
sur une portion du tracé tota-
lement fermée et sécurisée. Au
programme: essais de trac-
tion, de freinage, de vitesse, de
charges, de gabarit, de remor-
quage-poussage, d’endurance,
etc. D’ici à mars 2014, la tota-
lité des rames aura été livrée
au centre de maintenance du
tram par les ateliers Caf de Ba-
gnères-de-Bigorre. Chacune
des 18 autres rames effectuera
ensuite 500km de tests avant
d’être mise en circulation sur
le reste de la ligne.
À raison de deux semaines par
rame, ces essais devraient être
achevés en juillet 2014, en vue
de la mise en service commer-
cial en décembre. Parallèle-
ment, dès le début de l’année
prochaine, les conducteurs de
bus du réseau Ginko débute-
ront un cycle de formation
afin d’obtenir leur habilitation
spéciale et le Grand Besançon
communiquera sur les aspects
sécuritaires afin de sensibiliser
les habitants aux nouvelles ha-
bitudes à prendre, en particu-
lier dans les rues où le tram
circule en partage de voirie.
Une brochure Objectif sécu-
rité, les nouvelles règles à
adopter a déjà été distribuée à
tous les habitants du Grand
Besançon. Une campagne d’af-
fichage est également dé-
ployée, accompagnée de mes-
sages radios pour présenter les
spécificités de ce mode de
transport qui sera emprunté
quotidiennement par 47000
voyageurs.
Les essais sur les 19 rames seront réalisés d’ici juillet2014, pour une mise en service en décembre.
Franche-Comté.
Premiers essais pour le tramway de Besançon
Picardie. Egis Rail mandataire de la maîtrise d’ouvrage du tram d’Amiens
(c) Jean Charles Sexe Ville de Besançon

La Vie du Rail
-23 octobre 2013
ACTUALITÉS
L
es lignes TGV reliant
Montpellier, Marseille, Lyon,
Toulouse et Perpignan à Bar-
celone, en Espagne,
«de-
vraient être effectives au der-
nier trimestre 2013»,
a-t-on
appris auprès de la SNCF.
Les chemins de fer français
et la compagnie publique es-
pagnole Renfe
«travaillent en
parfaite collaboration pour
lancer le service dès que possi-
ble, et pour résoudre les der-
nières questions techniques,
afin de permettre l’homologa-
tion croisée des matériels rou-
lants»,
a assuré la SNCF à
l’AFP. Qui précise aussi que
«le calendrier de lancement de
l’offre et d’ouverture des
ventes»
sera annoncé dès
que
«l’homologation des ma-
tériels par les deux autorités
nationales compétentes»
sera
effective. Les différences
techniques entre les réseaux
nécessitent
«des études ap-
profondies pour s’assurer de la
compatibilité entre les rames et
les réseaux».
L’exploitation
commerciale de ces liaisons
sera partagée entre la SNCF
et Renfe.
Montpellier sera à 2h45 en-
viron de Barcelone, Perpi-
gnan à 1h45.
France-Espagne.
Les lignes TGV jusqu’à
Barcelone lancées en fin d’année
Thello va stopper en décembre
l’exploitation de trains directs
entre Paris et Rome. Mais dans
le même temps, la compagnie
ferroviaire va étendre son
réseau en combinant son offre
avec celle des Frecce, les trains
à grande vitesse de Trenitalia:
des correspondances adaptées –
et à un prix «avantageux»–
seront proposées avec un plus
grand nombre de villes
italiennes à partir de Milan. De
plus, dans les prochains mois, la
filiale de Trenitalia (67%) et de
Transdev (33%) envisage de
lancer une liaison Milan-
Marseille, permettant
d’embarquer des passagers
dans plusieurs gares de
Provence-Alpes-Côte-
d’Azur, dont Nice, Antibes ou
Cannes. Cette liaison
concurrencerait directement
les TER de la SNCF. Une
perspective d’ores et déjà
acceptée par l’Autorité de
régulation des activités
ferroviaires (Araf), pour qui
il n’y a
«pas atteinte à
l’équilibre économique»
de ces trains.
L
a métropole de Casablanca
va disposer d’un métro aérien
pour un coût de 715 millions
d’euros, rapporte le quotidien
Libération
du 26 septembre, ci-
tant le maire de la capitale éco-
nomique du Maroc.
« Casa-
blanca aura bien son métro
aérien »,
long de 15 km, a dé-
claré la veille Mohammed Sajid
lors d’une conférence de
presse. Les études techniques,
en cours, devraient être
«prêtes
en avril 2014 »
mais le métro
ne verra le jour qu’en 2018.
Aucune précision sur les mo-
dalités de l’appel d’offres n’a été
fournie. Casablanca, mégalo-
pole de près de cinq millions
d’habitants, compte déjà une
ligne de tramway, inaugurée en
décembre par le roi Moham-
med VI et le Premier ministre
français, Jean-Marc Ayrault.
D’un coût de 600 millions
d’euros, cette première ligne
exploitée par RATP Dev devrait
contribuer à décongestionner
Casablanca. Plus de 16 mil-
lions de passagers ont été
transportés par le Citadis d’Als-
tom depuis l’inauguration. Une
fréquentation qui irait
crescendo
mais qui, selon la presse ma-
rocaine, ne permet pas encore
de rentabiliser l’exploitation.
Le journal
L’Économiste
évoque
des pertes de 12 millions d’eu-
ros à fin août.
Maroc.
Après le tramway, un métro aérien
pour Casablanca
© Arnold de Vries
France-Italie. Thello intéressé par la Côte d’Azur
Israël.
Lancement
d’un projet de
grande vitesse
entre Tel Aviv
et Eilat
Une commission
ministérielle d’Israël
a approuvé le 6octobre un
projet de ligne ferroviaire
à grande vitesse qui reliera
Tel Aviv, la plus grande
ville israélienne sur la côte
méditerranéenne,
à la ville touristique d’Eilat
au bord de la mer Rouge,
dans l’extrême sud
du pays, selon l’agence
Xinhua.
La future ligne, qui
s’étendra sur environ
400km, permettra de
desservir les deux villes
en deux heures à la vitesse
de 250km/h. Il s’agira
du plus grand et plus
coûteux projet relatif
au transport en Israël,
avec un budget estimé
à environ 30milliards
de shekels (soit
6,2milliards d’euros).
La ligne devrait être en
service en 2020.
E
urostar au nord de Lon-
dres? Non, il ne s’agit pas
d’une nouvelle tentative de
prolonger les dessertes trans-
manche vers le nord de l’An-
gleterre ou l’Écosse (ce qui
était pourtant prévu il y a
vingt ans), mais d’une candi-
dature conjointe d’Eurostar et
de Keolis sur la franchise East
Coast Main Line (ECML, ligne
de la côte Est). Suite à la dé-
faillance des anciens exploi-
tants GNER puis National Ex-
press, les trains grandes lignes
de l’ECML, entre Londres, le
nord-est de l’Angleterre et l’est
de l’Écosse sont exploités «di-
rectement» par le ministère
britannique des Transports
(DfT) depuis novembre 2009.
Mais pour clore cette paren-
thèse «publique», le DfT
souhaite faire à nouveau ap-
pel à un exploitant privé en
lançant un nouvel appel d’of-
fres ce mois d’octobre. Non
par pure idéologie, mais parce
que les contrats de franchise
stipulent qu’en fin de période,
les exploitants paient au gou-
vernement britannique le
droit d’exploiter les lignes
concernées plutôt que de re-
cevoir des subventions.
Ligne de prestige reliant Lon-
dres à Leeds, Newcastle et
Edimbourg côté pile, l’ECML
présente un risque du point
de vue économique côté face,
comme l’ont montré les
abandons des deux premiers
exploitants privés. Mais elle at-
tire déjà Stagecoach, First-
Group, Abellio, Arriva et le
groupement Keolis-Eurostar.
Deux groupes privés britan-
niques et trois groupements de
filiales des chemins de fer na-
tionaux néerlandais, allemands
et français. Soit cinq candidats
déjà présents sur le marché
des franchises britanniques.
Du moins si l’on considère
que dans le groupement Keo-
lis-Eurostar, le premier des
deux est le chef de file. Outre-
Manche, Keolis exploite en ef-
fet quatre franchises (Sou-
thern, Southeastern, London
Midland et TransPennine Ex-
press) dans le cadre de grou-
pements. Et la filiale de la
SNCF est également candi-
date, avec le britannique
GoAhead, à l’exploitation de
Crossrail, le futur RER londo-
nien.
Pour ce qui est de l’ECML, les
candidatures seront sans
doute observées avec une at-
tention particulière par le DfT,
qui doit redorer son blason
après sa gestion très critiquée
de la franchise West Coast
Main Line l’an passé. Pas de
panique, donc: les résultats
seront connus en octobre
2014, pour une reprise par le
nouvel exploitant en février
P.L.
Grande-Bretagne.
Eurostar et Keolis candidats
sur la côte Est
Le groupe de transport britannique National
Express va exploiter deux lignes de train
dans l’ouest de l’Allemagne, dans le cadre
d’un consortium avec le groupe allemand IntEgro
Verkehr. Ces liaisons desservent les villes de
Krefeld, Cologne, Bonn, Wuppertal et Münster, dans
l’Etat régional de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Le service actuellement assuré par Deutsche
Bahn, transporte 18millions de passagers par an.
Le contrat de 1,6milliard d’euros, qui a signé
le 25septembre, doit débuter en décembre 2015
et durer 15 ans.
Sous la marque City2City, National Express est déjà
entré en avril sur le marché allemand des bus
longue distance, nouvellement ouvert
Le DfT se tourne à nouveau vers les exploitants privés en lançant
un appel d’offres ce mois-ci.
Suisse. Lausanne
veut doubler
la capacité
de son métro
automatique
Victime de son succès, le M2,
métro automatique
de Lausanne mis en service
à l’automne 2008 avec une
capacité de 3700 voyageurs
par heure et par sens devra
presque doubler sa capacité
à l’horizon 2020
(7000voy/h/sens) pour
répondre aux besoins
de transport. Face à ce constat
émanant des Transports
Lausannois (TL), le
gouvernement du canton de
Vaud a décidé le 26septembre
d’une série de mesures visant
à satisfaite la demande. Selon
le quotidien suisse 24heures,
la capacité unitaire des rames
passera de 200 à 233 après
réaménagement, le mode
d’exploitation sera amélioré
sur la période 2014-2017,
de même que la vitesse
commerciale afin de gagner
une minute 30 sur le trajet
d’un terminus à l’autre, ce qui
nécessitera l’achat de 3 ou 4
rames supplémentaires. Plus
tard, il est aussi envisagé de
diminuer l’intervalle entre les
trains, qui passerait à 90 ou
80 secondes. Un prolongement
de la ligne actuelle est en
revanche considéré comme
«peu vraisemblable»
dans
un avenir proche.
C. N.
National Express, nouvel exploitant ferroviaire
dans l’ouest de l’Allemagne
Patrick Laval – Photorail
ALSTOM Transport / P. de Salabert
La Vie du Rail
– 23 octobre 2013
La Vie du Rail
– 23 octobre 2013

moyens humains et financiers.
Notre positionnement, c’est faci-
liter la vie au quotidien»,
ré-
sume-t-il.
Faire connaître le réseau n’est
pas le seul bénéfice que peut
procurer la ludification. Il y a
quatre ans, Citalis, le réseau
de bus de Saint-Denis de La
Réunion a organisé le
concours du
«Ticket le plus
long».
Objectif, collectionner
un maximum de titres de
transports pour gagner un
voyage. Le ticket le plus long
est en réalité une accumula-
tion du plus grand nombre de
tickets. Mais rien n’empêche
de s’amuser à en récupérer un
maximum auprès des compa-
gnons de voyage. L’objectif de
fidélisation a été atteint un an
plus tard. L’opération pourrait
être rééditée bientôt. Un suc-
cès qui rentre parfaitement
dans la définition théorique de
la ludification qui vise à
«aug-
menter les déplacements en
modes doux grâce à un reca-
drage ludique, éphémère ou per-
manent, des espaces traversés»,
selon les deux sociologues.
Les tickets sont un support
parfait pour cette communi-
cation. Le réseau de bus du
Grand Villeneuvois (Lot-et-
Garonne) propose depuis
deux ans de planter ses titres
de transports dans le sol pour
voir pousser des fleurs. Les
tickets spéciaux, biodégrada-
bles et ensemencés, expriment
parfaitement le message de
l’AOT:
«En prenant le bus vous
ferez pousser une fleur.»
Un jar-
din composé de fleurs des
champs issu du réseau de bus
peut voir le jour. De quoi mo-
tiver quelques usagers à la
main verte. Et surtout bien po-
sitionner le réseau vers le dé-
veloppement durable.
Des applications interactives
peuvent aussi permettre
TIBOU
est heureux ce matin : Il
va à la
piscine
avec l’
école
. Il attend sagement l’arrivée
avec ses camarades . Ça
y est, le
arrive ! La maîtresse
annonce : “
Attention
, voilà notre
bus
, restez bien sur le trottoir
jusqu’à ce qu’il s’arrête”.
Pourquoi la
maîtresse
demande aux
enfants de rester
sur le trottoir ?
Pour une question de sécurité :
Si un enfant traversait devant
le bus, il risquerait de se faire
écraser.
Attention !
1
Les messages sur la sécurité sont beaucoup mieux retenus par les enfants lorsqu’il sont ludiques. Ci-dessus la campagne Tibou du réseau Calais
Opale Bus.
La ludification passe parfois la technologie embarquée: ci-dessus les
«tables communicantes» du MooviTER des Pays de la Loire.
Patrick Laval – Photorail
C
omment faire en sorte que
le touriste fraîchement dé-
barqué de son avion n’ait pas
pour premier et souvent
unique réflexe l’idée de sauter
illico
dans un taxi? C’est en par-
tant de cette idée que le projet
Intégra a vu le jour à LaRo-
chelle il y a six ans avec 13
villes européennes (France,
Royaume-Uni, Espagne et Por-
tugal). Integra est issu de Start
(Seamless Travel across the At-
lantic Regions using sustaina-
ble Transport) et même de Part-
ner (2004), deux programmes
de recherche européens axés
sur les actions en faveur de
l’info voyageurs et l’améliora-
tion de l’accueil touristique
dans une ville. Sa conférence
finale a eu lieu fin mai à l’École
d’ingénieurs généralistes
(EIGSI) de LaRochelle, parte-
naire et concepteur du portail
Integra lancé à cette occasion.
Étant donné la spécificité du
programme, il apparaît assez
vite évident qu’il faut proposer
sur ce portail, non seulement
des informations de transport,
mais aussi des renseignements
touristiques détaillés.
«Integra
part du principe qu’on a une idée
de voyage, mais on ne sait pas ce
qu’on fera sur place; il permet la
formation d’opinion en amont du
déplacement
, explique Domi-
nique Breuil, directeur de la Re-
cherche à l’EIGSI.
L’idée de se
rapprocher des offices de tourisme
s’est donc imposée petit à petit afin
de se positionner à la frontière en-
tre deux mondes, transports et
tourisme, qui ont du mal à com-
muniquer… L’avantage pour une
ville pas connue ou peu accessi-
ble: se faire connaître!»
Sur integra.tv (en français, an-
glais, espagnol et portugais), le
voyageur, entre sa ville de dé-
part et sa ville de destination,
peut choisir entre différents
modes de transports qui lui
sont proposés, à commencer
par le train, le bus, mais aussi le
covoiturage, la voiture,
l’avion… Il s’informe aussi sur
les atouts touristiques des villes,
les centres d’intérêts, les espaces
culturels, les hébergements…
«Integra a été conçu comme une
marque, un logo, un portail ras-
semblant les infos pour rassurer
les gens car la précision fournie
va jusque par exemple où ache-
ter le ticket de bus»
, poursuit-
il. Une cinquantaine de villes
de la façade atlantique, fran-
çaises, espagnoles, portugaises,
anglaises et belges, sont déjà
dans cette base de données.
«On espère avoir le soutien de
grands réseaux de villes, si ce n’est
financier, au moins promotionnel.
On vise une centaine de villes
avant la fin de l’année, et très vite
couvrir l’ensemble des villes des
quatre pays»
, ajoute-t-il.
« Des informations simples à met-
tre en œuvre existent déjà de fa-
çon homogène sur le territoire
, as-
sure pour sa part Nicolas
Taillade, directeur associé de
Mécatran, société spécialisée
dans le calcul d’itinéraires mul-
timodaux.
Pour fournir une in-
formation complète, fiable et pré-
cise, qui permet d’inciter, informer
et orienter le voyageur vers les
Mobilité.
Quand les touristes prennent
les transports en commun

La Vie du Rail
– 23 octobre 2013
VOYAGE
Pousser les touristes à prendre les transports en commun plutôt que leur voiture, cela suppose
que les transporteurs soignent l’information, mettent sur pied des services spécifiques, des tarifs
adaptés, des offres saisonnières… Présentation de quelques solutions.
«Des villes de petite taille ou qui avaient une image de villes
industrielles arrivent sur le marché du tourisme»
, note Cécile
Léonhardt, responsable projets à la direction de l’ingénierie et du
développement d’Atout France. En 2012, l’agence de promotion
touristique de la France a mené une étude détaillée sur la mobilité
des vacanciers. Constat: ils ont des besoins spécifiques.
«Les
touristes ont un espace et un tempo différent de celui des
habitants de la ville, ne serait-ce que parce qu’ils visitent souvent
le week-end et pendant les vacances scolaires»
, rappelle Cécile
Léonhardt. À noter la propension grandissante aux courts séjours:
70% des séjours font moins de quatre jours, et plus de la moitié des
visiteurs est là pour une journée.
«Ils sont donc très sensibles à
l’optimisation de leur temps»
, poursuit-elle. Autres besoins
spécifiques: la simplification de l’offre de transports, la traduction
de la signalétique et des documents, qui s’ajoutent au souhait
croissant d’expériences insolites et ludiques. Dans la pratique,
que constate-t-on? Plus de 70% des touristes accèdent à la ville
en voiture. Plus de la moitié se déplace ensuite à pied, dans
une pratique hédoniste de la promenade, moins de 20% utilisent
au moins une fois les transports en commun. Dernier point à ne pas
négliger: le territoire, car la notion de ville à visiter ne s’arrête
pas à ses frontières administratives.
«Plus ou moins la moitié
des visiteurs veulent découvrir les alentours, surtout des
familles, ou bien ceux qui prolongent leur séjour ou encore ceux
qui sont déjà venus»
, explique la responsable d’Atout France.
Pour en savoir plus:
Faciliter les mobilités pour enrichir
l’expérience touristique
, qui, partant des constats, fournit des
préconisations et dresse un panorama de l’offre de transport à
destination des touristes dans les villes. Atout France. 45euros.
C. N.
Des touristes sensibles à l’optimisation du temps
«Il faut se positionner à la frontière entre
deux mondes, transports et tourisme, qui ont
du mal à communiquer»
Dominique Breuil
U
n voyage sur dix dans les
transports en commun pari-
siens est effectué par un tou-
riste. Sachant que l’Île-de-
France accueille en moyenne
30millions de touristes chaque
année, et que les trois quarts
d’entre eux sont utilisateurs des
bus, métro, tram et autres trains
– 84% des touristes étrangers
mais seuls 56% des visiteurs
français, qui sont majoritaire-
ment arrivés en voiture –, c’est
un flux que la RATP ne peut
décemment pas négliger. Et
qu’elle souhaite même bichon-
ner: l’accueil des voyageurs
d’affaires ou de loisirs fait
désormais partie de ses priori-
tés. Malgré la crise, l’activité
touristique francilienne reste
très soutenue. Et
«la RATP s’est
toujours préoccupée de son rôle
dans l’économie de l’Île-de-
France
, affirme-t-elle dans un
communiqué.
C’est également
pour cette raison qu’elle s’implique
fortement au quotidien pour amé-
liorer et renforcer son service à
destination de cette clientèle.»
La régie a commencé par signer
en 2011 la charte «l’accueil en
France, une ambition parta-
gée» avec le secrétariat d’État
au Tourisme. En dehors des
services pensés pour cette clien-
tèle – Balabus, Montmartrobus
et Open Tour sans oublier les
liaisons aéroportuaires – elle
s’attache maintenant à amélio-
rer l’information. Elle a ainsi
développé tout un tas de ser-
vices. Dernier en date, l’appli-
cation “Visiter Paris en métro”
pour smartphones, qui, avec
ou sans connexion à Internet,
donne accès à plein de services
pratiques et aide le visiteur tout
au long de son séjour. Car
même si selon l’enquête MV2
d’octobre 2012, plus de huit
voyageurs sur 10 déclarent
n’avoir rencontré aucune diffi-
culté lors de l’utilisation des
transports en commun,
«cer-
tains points restent à améliorer,
comme par exemple le manque
d’informations en langues étran-
gères ou l’identification des titres
de transport à acheter»
, recon-
naît-on chez le transporteur
francilien.
L’appli conçue par l’agence
Backelite et IXXI, filiale billet-
tique et info-voyageurs de la
RATP, et téléchargeable gratui-
tement sur l’AppStore et Google
Play, est donc traduite en
sept langues. Complète et in-
tuitive, elle sert d’aide aux dé-

La Vie du Rail
– 23 octobre 2013
VOYAGE
La RATP aussi veut mettre les touristes dans le métro
Une étude menée auprès de 2500 touristes par le comité régional
du tourisme, la RATP et SNCF Transilien révèle que:
Les Britanniques sont ceux qui ont le moins recours aux transports
publics; les Italiens (90%), Allemands (88%) et Espagnols (87%),
sont les visiteurs qui les privilégient le plus.

Parmi les utilisateurs, la moitié se déplace exclusivement dans
Paris
intra-muros
, l’autre moitié dans Paris ainsi qu’en banlieue.

Le métro est de loin le mode le plus utilisé, par plus
de 9 personnes sur 10, tandis qu’un peu moins de 6 sur 10
prennent le RER.

Leurs attentes prioritaires se concentrent autour de trois
registres: disposer de forfaits touristiques, pouvoir se déplacer
de nuit, et avoir des plans interactifs pour le calcul d’itinéraire.
Les étrangers y ajoutent des panneaux multilingues; les hommes
d’affaires, la possibilité d’acheter son ticket en ligne, chose que
l’appli “Visiter Paris en métro” ne propose malheureusement pas.

Les non-utilisateurs sont généralement parmi les plus âgés.
Ils justifient ce choix par des raisons personnelles. Les visiteurs
professionnels avancent par exemple le remboursement de leurs
frais de taxis. Et ils sont peu nombreux à évoquer les contraintes
liées à l’offre.
Des touristes convaincus
par les transports franciliens
Les 200 “Gilets verts” de la RATP,
bilingues anglais/français,
sont chargés de l’information
des voyageurs et des touristes.
L’appli RATP “Visiter Paris
en métro” pour smartphone.
© RATP Jean-Francois Mauboussin
S
écurité des circulations, sécurité des voya-
geurs, sécurité du personnel: ces trois prin-
cipes sont présents dans l’ADN de la SNCF.
Que l’on conduise un train ou que l’on règle
les freins d’un wagon dans un atelier, que
l’on traverse des emprises ferroviaires ou
que l’on empile des caisses de matériaux,
les pratiques professionnelles sont encadrées
par des procédures dont la sécurité est om-
niprésente, comme le montrent ces affiches
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Culture
Rail

La Vie du Rail –
23 octobre 2013
Collectors
Quand la sécurité s’affiche
Télé-samedi
26 octobre
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.45
Météo
13.00
Le jour-
nal
13.20
Reportages
15.15
Ghost whisperer
16.05
Ghost
whisperer
16.55
Ghost whisperer
17.55
Tous ensemble
18.45
50 mn inside
19.50
Là où je t’emmènerai
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.30
Du côté de chez vous
20.40
Nos
chers voisins
20.50Danse avec les stars
présenté par Vincent Cerutti,
Sandrine Quétier. Aux côtés de danseurs professionnels, pen-
dant plusieurs semaines en direct, des personnalités vont
devoir relever un nouveau défi et être confrontées à un art
qu’elles ne maîtrisent pas : la danse de couple.
23.20Danse avec les stars
présenté par Vincent Cerutti,
Sandrine Quétier
France 2
12.40
Point route, Météo
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le samedi
13.55
Météo
14.00
Envoyé spécial, la suite
14.50
Grand public
15.50
Un air de famille
16.40
Nicolas Le
Floch
18.15
Y’a pas d’âge
19.00
Mot de passe
20.00
Journal
de 20 h
20.35
Tirage du Loto
20.40
Emissions de solutions,
météo
20.45Patrick Bruel, le grand show
divertissement pré-
senté par Michel Drucker. France 2 vous propose une émission
exceptionnelle, en direct, présenté par Michel Drucker, avec
pour invité Patrick Bruel.
22.55On n’est pas couché
magazine présenté par Laurent
Ruquier
France 3
12.00
Le 12/13
12.50
30 millions d’amis
13.25
Les Grands
du rire
15.00
En course sur France 3
15.20
Keno
15.25
Samedi avec vous
16.45
Expression directe
16.50
Un livre
toujours
17.00
Les carnets de Julie
18.00
Questions pour un
champion
18.35
Avenue de l’Europe
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45Commissaire Magellan
de Claire De la
Rochefoucauld. Avec : Jacques Spiesser, Maka Sidibe Accusée
de meurtre, Emma de Keyster, héritière d’une puissante famille
de notables, disparaît… Cinq ans après, elle décide de revenir
à Saignac pour le mariage de sa sœur…
22.40Mort d’un Président
de Pierre Aknine Avec : Jean-
François Balmer.
Canal +
12.00
Casting(s) (C)
12.05
La météo (C)
12.10
Clique (C)
12.45
Le tube (C)
13.40
L’effet papillon (C)
14.20
Samedi
sport (C)
14.30
Intérieur sport
14.50
Samedi sport
14.55
Rugby : Toulouse / Toulon
16.50
Samedi sport
17.00
Football : Marseille / Reims
19.00
Le JT de Canal+ (C)
19.10
Salut les terriens ! (C)
20.25
Made in Groland (C)
20.55Paperboy
de Lee Daniels Avec : Zac Efron, Nicole
Kidman Ward Jansen, reporter au Miami Times, revient dans sa
ville natale, accompagné de son partenaire d’écriture. Venus à
la demande de Charlotte, ils vont enquêter sur le cas Hillary
Van Wetter, un chasseur d’alligators qui risque d’être exécuté
sans preuves concluantes.
22.40Jour de rugby
présenté par Isabelle Ithurburu.
12.40
Météo
12.45
Le 12.45
13.05
Scènes de ménages
13.25
C’est ma vie
14.50
C’est ma vie
16.00
C’est ma vie
17.30
Must célébrités
18.40
Un trésor dans votre maison
19.40
Météo
19.45
Le 19.45
20.05
Scènes de ménages
20.50Touch
Avec : Kiefer Sutherland, David Mazouz Alors
que Martin apprend la mort de Lucy, Jake prononce ses pre-
miers mots devant son père : « trouve Guillermo ».
22.30Touch
Avec : Kiefer Sutherland.
France 5
12.05
Les escapades de Petitrenaud
12.35
Les cyclades, tré-
sors de la Grèce
13.35
In vivo l’intégrale
14.05
Liban – trésor
de vie
15.15
Touareg les seigneurs des dunes
16.15
Dangers
dans le ciel
17.10
La vie secrète des chiens
18.00
J’irai dor-
mir chez vous
19.00
C à vous le meilleur
20.05
Entrée libre
20.35Echappées belles
de Damien Pourageaux. Jérôme
Pitorin commence son périple en Lorraine…
22.10Vu sur terre
de Maud De Bohan.
A partir des années 1940,
la SNCF a sensibilisé les
cheminots à la prévention
des risques sur le lieu
de travail et lors des
trajets travail-domicile.
Documents ARPDO & Rotonde 80
La Vie du Rail –
23 octobre 2013


Télévision

Patrimoine

Théâtre

Radio

Internet

Musique

sur laviedurail.com/tv
TF1
12.00
Les douze coups de midi
12.50
Des inventions et des
hommes
13.00
Le journal
13.25
Du côté de chez vous
13.35
Météo
13.40
Mentalist
14.35
Dr House
15.25
Dr House
16.20
Les experts : Miami
17.05
Les experts : Miami
18.00
Sept à huit
19.50
Là où je t’emmènerai
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.30
Du côté de chez vous
20.35
A la rencontre
de…
20.40
Météo
20.50Harry Potter et l’ordre du phénix
de David Yates
Avec : Daniel Radcliffe, Rupert Grint En 5ème année, Harry
découvre que Poudlard a été tenue dans l’ignorance de sa der-
nière rencontre avec Voldemort. Pire encore, le ministre de la
magie a dépêché une nouvelle prof, Dolorès Ombrage…
23.35Les experts
Avec : William Petersen.
12.45
Le 12.45
13.05
Recherche appartement ou maison
13.55
Recherche appartement ou maison
14.45
D&CO, une
semaine pour tout changer
17.15
66 minutes
18.40
66 minutes
: grand format
19.45
Le 19.45
20.05
E=M6
20.40
Sport 6
20.50Zone interdite
présenté par Wendy Bouchard. Pour de
petites arnaques, pour des vols, pour des agressions, ou même pour
des crimes, de plus en plus de Français se transforment en justiciers.
23.00Enquête exclusive
présenté par B. De la Villardière.
Télé-dimanche
27 octobre
France 2
12.05
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de
13.20
13h15, le dimanche
14.05
Météo
14.10
Vivement
dimanche
16.25
Grandeurs nature
17.30
Stade 2
18.45
Point route
18.50
Vivement dimanche prochain
20.00
Journal
20.30
20h30, le dimanche
20.35
D’art d’art
20.40
Météo
20.45Welcome
de Philippe Lioret. Avec : Vincent Lindon,
Firat Ayverdi Ancien champion de natation, Simon a laissé
s’éloigner sa femme, Marion. Maître nageur à la piscine muni-
cipale de Calais, il y rencontre Bilal, jeune réfugié kurde irakien
qui veut rejoindre en Angleterre Mina, celle qu’il aime…
22.30Faites entrer l’accusé
par Frédérique Lantieri.
France 3
12.00
Le 12/13
12.10
Le 12/13 Dimanche
12.50
30 millions
d’amis
13.20
Inspecteur Barnaby
14.55
Keno
15.00
course sur France 3
15.25
Louis la Brocante
17.00
Les chan-
sons d’abord
17.55
Questions pour un super champion
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45Les enquêtes de Murdoch
de Kelly Makin Avec :
Jonny Harris, Yannick Bisson Le squelette d’un homme est
retrouvé aux abords d’un camp fréquenté par des adeptes de
naturisme. Le lieu a été acheté quelques mois plus tôt par
Helmut Lindemann. La victime, âgée d’une quarantaine d’an-
nées, a été tuée d’une balle en plein cœur.
2 épisodes
22.15Les enquêtes de Murdoch
Avec : Yannick Bisson,
Helene Joy.
Canal +
12.15
Formula One – le débrief (C)
12.29
La météo (C)
12.50
Le supplément (C)
13.55
La semaine des Guignols (C)
14.30
Le petit journal de la semaine (C)
15.05
La semaine de
Gaspard Proust (C)
15.10
Les nouveaux explorateurs
16.15
L’effet papillon (C)
16.50
Football : Monaco / Lyon
19.10
Canal football club, 1re partie (C)
19.40
Canal football club (C)
21.00Football : Saint-Etienne / PSG
journée
23.15L’équipe du dimanche
présenté par Thomas
Thouroude. Le rendez-vous emblématique du foot européen fait
son retour, chaque dimanche dans la foulée du DÉBRIEF. Au
programme : les buts des grands championnats européens,
des reportages, des interviews et des rubriques décalées à la
sauce EDD, le tout emmené par l’énergique Thomas
Thouroude.
France 5
12.35
Médias, le magazine
13.40
L’univers
14.40
Au coeur
des tribus
15.35
Sale temps pour la planète
16.05
Manger sain
: info ou intox ?
17.05
Planète très insolite
18.00
C politique
19.00
On n’est pas que des cobayes !
20.00
Les routes de l’im-
possible
20.25
Avis de sorties
20.35Fais moi une place
présenté par Alessandra Sublet.
22.05Dans le secret du conseil des Ministres
de Ella
Cerfontaine.
Documents ARPDO & Rotonde 80

La Vie du Rail –
23 octobre 2013
P
oulpe, corail, girelle, mé-
rou, langouste, rascasse,
hippocampe, crabe, rouget,
étoile de mer… À Saint-Ra-
phaël, dans le Var, les dix pa-
villons de la résidence de l’
As-
sociation touristique des
cheminots-Routes du monde
sont baptisés en hommage au
littoral méditerranéen. Cette ré-
sidence vient d’accueillir, les 2
et 3 octobre, environ soixante-
dix délégués venus de toutes les
régions de France pour le 57
congrès national de l’associa-
tion. Parmi les personnalités ve-
nant de l’extérieur invitées à
faire une intervention, figu-
raient Christophe Parel et Sylvie
Vannier du CCE SNCF, et Bri-
gitte Demarien du Refuge des
cheminots, une autre associa-
tion cheminote. Il s’agissait d’un
congrès pas tout à fait comme
les autres en cette année du 80
anniversaire de l’ATC Routes du
monde. Peu d’associations peu-
vent afficher une telle longévité.
Cette date symbolique appelait
à dresser le bilan, faire l’état des
lieux, dessiner les perspectives
d’avenir. Bref, de quoi nourrir
les échanges entre les congres-
sistes rassemblés pendant ces
journées.
Certes, les séjours et voyages
proposés par l’association n’ont
rien à envier aux autres opéra-
teurs de tourisme. Quant aux
randonnées, une autre activité
phare de l’ATC depuis des dé-
cennies, elle fait le plein d’afi-
cionados. Mais en 2013, le bi-
lan n’est pas des plus positifs : le
nombre d’adhérents qui conti-
nue de diminuer et un recul
important du volume des acti-
vités exigent la mise en place
d’un «
véritable plan de gestion
de crise »
. Pour poursuivre ses
activités, l’ATC doit impérati-
vement
«conquérir de nouveaux
adhérents, se faire mieux
connaître des cheminots, particu-
lièrement de ceux qui sont encore
en activité, attirer davantage de
résidents dans nos gîtes et nos ré-
sidences car le taux d’occupation
est globalement insuffisant, de
même que la durée moyenne des
1933-2013. Un anniversaire décisif pour
Association touristique des cheminots
C’est à Saint-Raphaël, dans le Var, où se trouve l’une des résidences
de vacances de l’ATC Routes du Monde, qu’a eu lieu le 57
congrès national
et le 80
anniversaire de l’association.
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Anne JEANTET)LECLERC/LVDR
La résidence Jean-Dupuis
de l’ATC à Saint-Raphaël :
c’est là que le congrès a eu
lieu les 2 et 3 octobre.
séjours, recruter également des bé-
névoles pour piloter et dynamiser
les comités qui en ont besoin »
, ré-
sume Jacques Besnard, prési-
dent de l’association, ancien
cheminot. Le bureau élu lors
du congrès réunit autour de lui
Yves Sicard, vice-président,
Jean-Baptiste Barbe, secrétaire
général (il succède à Jean-Ma-
rie Koebel), Jean-Claude Pi-
chois, secrétaire général adjoint,
Liliane Soler-Poussard, tréso-
rière générale
(absente sur la
photo)
, et Gilberte Meysson, tré-
sorière générale adjointe.
L’association doit donc relever
plusieurs défis. Pas facile, certes,
mais elle dispose d’atouts : un
esprit associatif conjugué à un
solide maillage sur tout le ter-
ritoire français, une offre de
voyages, séjours et croisières (la
prochaine croisière aura lieu en
Méditerranée en mai 2014) en
France et dans le monde entier.
Elle possède des gîtes, rési-
dences et campings à la mer, à
la montagne et à la campagne,
offrant un très bon rapport qua-
lité-prix.
Par ailleurs, elle réunit des ran-
donneurs de différents niveaux
et dans différentes régions grâce
aux 35 sections randonnée exis-
tantes, dispense des formations
BAFA et BAFD, propose au ni-
veau local à ses adhérents, par
le biais de ses comités, des acti-
vités de proximité (sorties, vi-
sites, animations, repas festifs).
Pendant ces deux journées de
congrès, suivies (pour ceux qui
le souhaitaient) de randonnées
dans les environs
(lire l’encadré
Randonnée dans l’Estérel)
, les
congressistes étaient répartis
dans les pavillons et les vingt-
quatre studios que compte la
résidence. Cette dernière, clas-
sée 2 étoiles par le ministère du
Tourisme, est aménagée sur un
La Vie du Rail –
23 octobre 2013


1927.
Naissance au PO-Midi du
mouvement touristique des chemi-
nots

1933.
Première assemblée géné-
rale constitutive de l’Association tou-
ristique des cheminots du Paris-
Lyon-Méditerranée : l’ATC est née

1934.
L’association compte 7000
sociétaires et réalise trente-huit
voyages

1936.
Création d’ATC sur d’autres
réseaux : P-O Midi, État, Nord, Al-
sace-Lorraine, Est

1937.
Création d’un comité gé-
néral

1938.
Création de la fédération des
ATC (fusion des ATC régionales) dans
le cadre de la création de la SNCF

1939.
Seconde Guerre mondiale,
mise en sommeil de l’ATC. À partir
de 1940, interdiction de toute activité
aux associations en zone occupée

1944.
Reconstitution de l’ATC sous
la forme d’une ATC unique (déclara-
tion au JO du 13 mars 1944). La
même année, l’association est agréée
comme « Association nationale de
tourisme » (décret du 12 juin 1943)

1945.
Forte reprise des activités :
entre 1945 et 1947, le nombre d’ad-
hérents passe de 38 000 à plus de
100 000. Installation du secrétariat
général dans les locaux de la rue
Yves-Toudic, Paris X

1947.
Création de la Fédération
internationale des ATC (FIATC)

1948.
Acquisition d’un chalet à
St-François-Longchamp. L’année
suivante, l’ATC siège à l’Union na-
tionale des associations de tourisme

1952.
Sortie du premier numéro
de la revue
Chemins de France
Routes du monde

1959.
Agrément « Association
éducation populaire », création du
service Formation (Bafa, BAFD)

1964.
Inauguration de la résidence
de Saint-Raphaël

1967.
Nouvel agrément « Associa-
tion de tourisme à but non lucratif »

1971.
Création des comités inter-
régionaux (ils seront supprimés en

1972.
Inauguration de la résidence
d’Argentière (Savoie) et l’année sui-
vante, du camping de La Grande-
Motte (Hérault). Quatre ans plus tard,
inauguration de la résidence de La
Grande-Motte

1981.
La résidence de Saint-Fran-
çois-Longchamp ouvre ses portes.
La même année, création du CCE
SNCF : ses représentants siègent
au conseil d’administration de l’ATC
pour la première fois le 22 avril 1985.

1988.
Inauguration de Bagnères-
de-Bigorre et de Fréjus

1999.
Agrément IATA (autorisation
d’émettre des billets d’avion)
Septembre 1999 L’ATC se scinde en
deux : ATC Routes du monde et
ATC Chemins de France

2001.
L’association compte
24714 adhésions familiales (soit en-
viron 90 000 sociétaires)

2003.
anniversaire

2004-2010.
Période de restructu-
ration : vente de la résidence de Fré-
jus (2004), du gîte de Goldbach (2006)
et du camping de La Grande-Motte
(2007). Réintégration de Chemins de
France à Routes du monde (2007).
Retour à l’équilibre financier (2008),
modification des statuts, réforme du
système des adhésions (2009)

2010.
Congrès à Argentière. Mise
en place d’un système de réserva-
tion en ligne (RESALYS). Mise en
conformité des résidences et amé-
lioration du confort. Développement
du site Internet et des outils de com-
munication. Mise en place de com-
missions techniques, de formations
pour les bénévoles. Accentuation de
partenariats (CCE, associations…)

2013.
Congrès à Saint-Raphaël.
80 ans d’histoire associative
Messieurs
les présidents…
1939
M. Lenoir
1944
M. Lartilleux
1948
M. Messager
1954
M. Madrolle
1958
J. Dupuis (la résidence de
Saint-Raphaël porte son nom)
1997
M. Duru
2001
M. Barbet
2003
J.-B. Ygorra
Depuis 2005
Jacques Besnard
Photo d’archives
des années 1930.
La Vie du Rail –
23 octobre 2013

La sélection de la Bibliothèque centrale
de prêt par correspondance du CCE.
LE COUP DE CŒUR
� Le Rhinocéros d’or
DOCUMENT
. De François-Xavier Fauvelle-
Aymar (Alma Editeur)
. Un panorama de l’Afrique
subsaharienne du VIII
au XV
s. Il y a entre autres
la visite de la capitale du Ghâna, une cérémonie
grandiose à Marrakech, une tombe mystérieuse –
celle où se trouvait le rhinocéros d’or trouvé en
1932 à Mapungubwe, la « colline aux chacals ».
On découvre une Afrique chatoyante et glorieuse
qu’on tint longtemps pour obscure.
ET AUSSI…
RETOURÀMATTERHORN
• ROMAN.
1969, frontière entre le nord et le sud du Vietnam. La
compagnie de marines Bravo s’apprête à prendre d’assaut la
colline de Matterhorn dans la boue, les sangsues, les maladies
tropicales et la moiteur de la jungle.
Karl Marlantes (Calmann-
Lévy)
COMPRENDRELAMONDIALISATIONEN
LEÇONS
• DOCUMENT.
Par un géographe, l’explication de la
mondialisation sous ses aspects historique, géopolitique,
culturel, réglementaire et juridique, environnemental.
Gilles
Ardinat (Ellipses)
EMPRISENUMÉRIQUE
• ESSAI.
Un pamphlet contre l’engouement massif de nos
sociétés actuelles pour les machines, les écrans et le culte
des réseaux. Un texte à considérer en réaction aux excès
parfois constatés chez les utilisateurs.
Cédric Biagini
(L’échappée)
CHÂTEAUX
UNEHISTOIREDESSITESFORTIFIÉS
CITADELLESET
FORTERESSES
• BEAUX LIVRES.
Historique de l’architecture défensive de
l’Antiquité au début du XX
e
s à travers le monde ce panorama
illustré de photos, coupes, plans et gravures.
(Ouest France)
Studiorail’Danse.
Bollywood ou salsa ?
Studiorail’Danse, affilié à l’UAICF
de Paris-Est, a ouvert de tout
nouveaux cours dans son studio
parisien, à Paris-Est. Les cours
ont lieu chaque vendredi :

de 17 h à 18 h : Bollywood et
danses du monde

de 18 h à 19 h : danses latines :
salsa, samba du Brésil, mambo,
mais aussi bachata, et merengue,
deux danses originaires
de la République Dominicaine.
Pour rappel, Studiorail’Danse
propose de découvrir
ses activités avec un mois
de cours gratuit jusqu’à fin
novembre dans son studio
de Paris ou celui de Noisy-le-Sec.

Contact:
UAICF, 01 42 09 25 91,
www.studioraildanse.uaicf.asso.fr
AMCF. Vivement le
printemps à Romans !
La section de Paris Sud-Est/Dijon
de l’Amicale pour l’accueil
dans les métiers du chemin
de fer, présidée par Maurice
Barbessol, organise sa sixième
escapade printanière
les 25 et 26 mars 2014 en pays
de Romans-sur-Isère, dans
la Drôme. Départ de Paris-Lyon
ou de Dijon-Ville. Hébergement à
Valence, à l’hôtel Les Négociants.
Découverte du célèbre kiosque à
musique Peynet, classé
monument historique. Visite de la
sellerie Baude et du Musée
international de la chaussure à
Romans-sur-Isère. Le prix de ces
journées (122
/personne)
comprend les visites guidées, les
repas du mardi et du mercredi, la
chambre d’hôtel et le petit-
déjeuner.

S’inscrireavant le 20 décembre
auprès de Maurice Barbessol,
80,rue des Pâquerettes,
45700 Pannes.
Jacques Tissot
UAICF. Expo-vente à
Oullins
La Maison Jacqu’ART, affiliée
à l’UAICF, organise une
exposition-vente dans ses locaux,
le 30novembre prochain,
de 10 à 12h et de 14 à 17h,
au 6 rue Gabriel-Cordier à
Oullins (Rhône). On pourra y
découvrir de nombreux objets
artistiques, réalisés par
les adhérents : émaux,
encadrement-scrapbooking,
peinture sur porcelaine, peinture
sur soie, tableaux peints à l’huile,
poterie-modelage, vannerie,
photos… Une bonne occasion de
faire ses emplettes de cadeaux
en vue du prochain Noël.

Rens.:
04 78 51 11 78 du lundi
au jeudi, de 14 h à 18 h (sauf
pendant les vacances scolaires)
Précision.
Les trois vies de la cité des cheminots de Lens
I
CF Habitat Nord-Est
fête bien
cette année les 90 ans de la Cité
des cheminots de Lens… ou
plutôt de l’inauguration après sa
reconstruction en 1923. En ef-
fet, la Compagnie des chemins
de fer du Nord a d’abord édifié
pour son personnel un premier
ensemble urbain dès 1884. Il
n’en restait quasiment plus rien
en 1918, à la fin de la Grande
Guerre. C’est l’ingénieur Raoul
Dautry qui, durant l’entre-deux-
guerres, donna une impulsion
nouvelle au développement
pour les cheminots de ces cités
exemplaires. Les bombarde-
ments de la Seconde Guerre
mondiale provoquèrent à nou-
veau de gros dégâts. Et les
grands chantiers de la recons-
truction après 1945 donnèrent
naissance à la cité dans sa struc-
tur actuelle…
Pour emprunter ces livres: BCPC, 140 rue de Bercy,
75012 Paris. Tél.: 01 43 45 54 19.
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS

La Vie du Rail –
23 octobre 2013
e 28 septembre, l’
Union artis-
tique et intellectuelle des che-
minots français
a tenu son as-
semblée générale annuelle au
village vacances du CCE SNCF
du Vert-Bois* à Saint-Mandrier
(Var). Quatre-vingt onze délé-
gués venus des sept comités ré-
gionaux représentaient les vingt-
sept activités de l’UAICF et les
trois associations nationales
(Cercle littéraire, espérantistes
et cheminots philatélistes). Ils
ont approuvé à l’unanimité les
rapports d’activité 2012 pré-
sentés par les membres du bu-
reau et les représentants des
commissions.
L’année 2013 a été marquée par
le 75
anniversaire de l’UAICF
pour lequel une dotation ex-
ceptionnelle de 20 000 euros a
été attribuée aux commissions
nationales, et une politique de
communication originale a été
mise en œuvre. Des manifesta-
tions ont été organisées tout au
long de l’année avec une
constante : faire connaître une
discipline au plus grand nombre
de cheminots et à leurs familles,
pour recruter davantage de nou-
veaux adhérents.
Parmi les manifestations qui ont
émaillé l’année, on retiendra le
festival national de chant cho-
ral en avril au Verdon (Gironde),
le stage d’initiation au dessin et
à la peinture à Paris en avril, le
festival régional de variétés
(chants, danses et illusions) en
mai à Saint-Laurent (Ardennes),
le rassemblement des sociétés
de musique en juin à Thouars
(Deux-Sèvres), le challenge de
bridge (notre photo) en sep-
tembre à Port-Vendres (Pyré-
nées-Orientales) ou encore
l’offre élargie de cours de Stu-
diorail’Danse. Bref, une profu-
sion d’événements à l’image de
l’UAICF : survitaminée ! (tous
les
détails
sur
http://uaicf75ans.overblog.co)
Dans son intervention, le prési-
dent Georges Wallerand a pré-
cisé que le coût de ces événe-
ments ne cesse d’augmenter
alors que la subvention annuelle
attribuée par le CCE, de l’ordre
de 600 000 euros, n’a pas aug-
menté depuis le transfert des ac-
tivités sociales en 1986. D’où
l’obligation de restreindre les
frais de fonctionnement en pas-
sant de dix à six salariés. Une
occasion d’interpeller Chris-
tophe Parel, secrétaire adjoint et
président de la commission des
activités sociales, sportives et
culturelles du CCE, qui a assisté
aux débats. De leur côté, les dé-
légués ont renchéri en précisant
que certaines manifestations,
notamment internationales, ont
dû être annulées, faute de
moyens.
José CLAVEIZOLLE
Contact:
UAICF, 9 rue de Châ-
teau-Landon, 75010 Paris.
Tél. : 01 42 09 25 91,
www.uaicf.asso.fr
* L’un des treize villages vacances
du CCE SNCF.
L’événement de la semaine
UAICF.
À Saint-Mandrier, une assemblée générale sous le signe
du 75
anniversaire
Le challenge de bridge de l’UAICF à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), en septembre dernier, fait partie des temps forts de l’année 2013.
C’
est au Phare, à Chambéry,
qu’a eu lieu l’assemblée géné-
rale des délégués de la
Mu-
tuelle des transports Rhône-
Alpes
, le 5 octobre.
Parmi les invités présents figu-
raient Pascal Arnould (comité
d’entreprise SNCF), Michel
Duret, vice-président d’Entis,
et Bernard Devay, président de
l’UNVLCC.
Après le discours du vice-pré-
sident Francis Playt, les parti-
cipants se sont répartis en deux
groupes pour échanger sur les
préoccupations actuelles des
mutuelles complémentaires : le
rôle futur de la Sécurité sociale
avec sa transformation depuis
sa création par Ambroise Croi-
sat, les réflexions par rapport à
l’accord national interprofes-
sionnel (ANI) et les consé-
quences pour la Mutuelle des
transports Rhône-Alpes, et en-
fin, les Unions mutuelles de
groupement UMG par le biais
de Viamut (union des forces de
la Mutuelle Entrain et de la
MGC) et Entis, l’UMG que la
MTRA a intégré.
Ces sujets pour cette mutuelle
étant d’une grande importance,
un séminaire sera organisé en
décembre pour en débattre. À
retenir d’ores et déjà : pour le
service vacances, la vente des
deux studios du Grau-du-Roi
et de l’appartement du site de
Montchavin-les-Coches afin de
réinvestir vers de nouveaux
sites mieux adaptés aux at-
tentes des adhérents.
Les évolutions et perspectives
pour 2014 sont une augmen-
tation moyenne des cotisations
de 0,8 %. Par ailleurs, après
une ouverture de la mutuelle
en 2013 vers les salariés des
entreprises de remontées mé-
caniques, la MTRA poursuit
son développement et élargit
son offre vers les agents terri-
toriaux. La mise en place d’une
action de prévention de pré-
vention « Santé et Environne-
ment ».
L’assemblée s’est terminée par
un autre temps fort : la remise
des médailles mutualistes et
médailles du travail et l’an-
nonce du changement de pré-
sident, Saïd Boudjema laissant
sa place à Francis Playt (notre
photo).
Jean-Christophe MONTUPET
Contact :
MTRA, 13 avenue
Aristide Briand, 38600 Fon-
taine. Tél. : 04 76 53 16 17
contact@mtra.fr
www.mtra.fr
La Vie du Rail –
23 octobre 2013

MTRA.
Quelles perspectives pour 2014 ?
FGRCF. Réunion à
Lagny-Thorigny-
Pomponne
La section de Lagny-Thorigny-
Pomponne de la Fédération
générale des retraités
des chemins de fer français
organise son assemblée générale
le 14novembre prochain.
M.Chambonnet, responsable
régional FGRCF, et M. Valette,
conseiller Prévoyance de la CPR,
participeront à la séance et
répondront aux questions
susceptibles d’être
posées par l’assemblée.
La section invite les cheminots
à venir nombreux, et précise
que les conjoints et les amis
cheminots sont les bienvenus.
La réunion débutera à 9h15
à la mairie de Pomponne
(salle polyvalente),
1 rue du Général-Leclerc,
77400 Pomponne.
Un repas amical suivra
(inscription impérative auprès
de Roland Romagne, président
de la section, au 01 64 02 37 20).
Avec l’ATC, découvrez
l’Italie, le Monténégro
et Aix-la-Chapelle
La section d’Amiens-Lille
de l’Association touristique
des cheminots (ATC Routes
du monde) organise plusieurs
voyages : en Italie, dans les
régions des lacs et à Vérone
du 14 au 21 mai 2014, ainsi
qu’une découverte d’Aix-la-
Chapelle, en Allemagne, en
septembre 2014.
La section propose également,
en association avec la section
de Nevers, un circuit découverte
du Monténégro,
en ex-Yougoslavie, du 14 au
21 juin 2014.

Pour tout renseignement:
ATC, 25 rue de la Délivrance à
Amiens.
Tél. : 03 22 53 85 37 (le jeudi de
14h à 17h).
E-mail : atcamiens@free.fr
Site Internet : http://atcamiens
Les médaillées du travail de la MTRA : 20 ans pour Martine Penache, 30
ans pour Myriam Caparros et Liliane Jourdan.
Le passage de témoin entre Saïd Boudjema et Francis Playt.
Photos Jean-Christophe MONTUPET

La Vie du Rail
– 23 octobre 2013
Les mots fléchés de Michel Baudoin
JEUX




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Solutions du numéro précédent
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136792854
547186239
825964713
419378526
673251498
354829671
298617345
761435982
627314958
319258467
845976132
164532789
592687314
738491625
951843276
283769541
476125893
difficile
PEDIATRE
ECLATEUR
TAPISSER
PLIOCENE
Ce jeu consiste à aller du mot de la
première ligne au mot de la dernière
ligne en passant par le mot central, en
diminuant d’abord d’une lettre puis en
augmentant d’autant. Sont toutefois
interdits les chassés-croisés, les conju-
gaisons et les pluriels.
Les sabliers
d’Alain Giusti
Sablier 1
Sablier 2
Rectificatif au n° 3436. La bonne adresse pour les jeux-concours
de mots fléchés de Michel Baudoin est :
michel.baudoin37@wanadoo.fr