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le cap sur Provins
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«À l’heure où je prends la plume, l’ire de l’usager,
ce gobelin colérique et plaintif qui sommeille en chaque être
humain ayant affaire à la SNCF lorsqu’elle est dans son tort,
menace de m’étouffer.»
«Le TGV se comporte à peu de chose près, comme un
chalutier en mer du Nord. Le barman lui-même absorbe
de la Nautamine.»
«Je suis allé à la gare pour retirer de l’argent. J’ai introduit
ma carte bancaire dans la borne. J’ai composé mon code et
à ma grande surprise, j’ai obtenu un billet de train.»
La SNCF, on l’aime ou on la déteste, mais on peut difficile-
ment s’en passer. Dans ce recueil étonnant et 100% authen-
tique, les voyageurs s’expriment sans réserve.
Ces missives, sarcastiques, poétiques, romanesques, drôles,
acerbes, adressées par les clients à la SNCF, sont rassem-
blées et commentées par un ex-dirigeant des centres de trai-
tement du courrier de l’entreprise. Un miroir aux multiples
facettes tendu à une entreprise publique qui n’est décidé-
ment pas comme les autres.
Petit cahier de doléances à l’attention des
directeurs de la SNCF
130 lettres authen-
tiques : coups de gueule, coups de cœur, cris
d’amour, cris de haine, règlements de
comptes, insultes, situations grotesques.
Un petit livre rouge à présenter au
contrôleur en guise de laisser-passer…
Patrick Le Rolland
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LETTRES À LA SNCF
Petit cahier de doléances à l’attention des directeurs de la SNCF
Patrick Le Rolland
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La Vie du Rail
BP 30657 – 59061 ROUBAIX CEDEX 1
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La Vie du Rail
– 22 mai 2013
À la une…
En couverture
Le viaduc de Vénéjan-Mornas permet à la LGV
Méditerranée de franchir le Rhône.
� Projecteur
Infrastructure. Comment vieillissent les LGV
� Une semaine
dans La Vie du Rail
L’histoire. Deux TGV s’arrêtent pour
une voyageuse égarée
p 12
Suède. Plus de 100 millions d’euros
seront nécessaires au renouvellement
des trams de Göteborg
p 13
Roumanie. Trois candidats pour
la privatisation du fret ferroviaire roumainp 14
Suisse. Genève, des transports publics
tournés vers la France
p 16
Tramway
Île-de-France. Dépôt, trams, voies… les pièces
du T7 s’assemblent
� L’album de votre carrière
L’année 1997
� Les programmes télé
� La vie des associations
Ajecta. La 141 TB 407 met le cap sur Provins
� Sport
� Jeux, Agenda
� sommaire
Photo de la couverture: © MICHEL BARBERON-PHOTORAIL-SNCF DR
À SUIVRE
Partenariat. L’art entre en gare.
Gares & Connexions, la branche
de la SNCF chargée de gérer
les gares, s’est associée aux Frac
(Fonds régionaux d’art
contemporain) pour célébrer
leurs 30 ans d’existence. Près de
60 œuvres d’art contemporain
vont être exposées dans plus de
40 gares de France jusqu’à la fin
de l’année. Dijon devait être la
première gare à accueillir des
œuvres à partir du 18mai.
Transports londoniens.
Bombardier va livrer 57 nouvelles
voitures.
Le constructeur
ferroviaire Bombardier Transport
a annoncé début mai avoir signé
un contrat avec la compagnie de
transport de Londres (TfL) pour
lui fournir 57 voitures
Bombardier Electrostar pour le
réseau de la Petite Ceinture
londonienne. Les livraisons
devraient démarrer fin 2014 et
s’achever en 2015 pour un
montant de 105millions d’euros.
Angers. Keolis remporte deux
contrats.
Keolis, filiale de
transport public de la SNCF,
a remporté début mai deux
contrats auprès de
l’agglomération d’Angers (Maine-
et-Loire). Ils vont générer un
chiffre d’affaires cumulé de
340millions d’euros d’ici à 2019.
RUE DU COMMANDANT
CHUCHOTE
Nobles propos
Cité par l’hebdomadaire
Ma-
rianne
du 11mai, Philippe
Starck avoue n’avoir
«jamais
pris le métro de (sa) vie»
. Ce
n’est pas par mépris pour le
transport de masse que le cé-
lèbre designer préfère rouler
carrosse. Il y a un an dans
L’Ex-
press
, Philippe Starck a donné
les raisons de cette abstinence,
en se présentant comme un
«claustrophobe»
qui de surcroît
n’arrive
«pas à comprendre les
plans»
. C’est à lui pourtant que
le Stif (Syndicat des transports
d’Île-de-France) a confié le soin
de relooker le passe Navigo.
Modestement, Philippe Starck
entend ainsi
«anoblir le trans-
port en com
mun».
L’ANECDOTE
Un chemisier trop transparent
Les employées de la compagnie ferroviaire britannique Virgin Rail devaient chan-
ger d’uniforme le 15mai. Les hôtesses jugent que le chemisier laisse apparaître
leur soutien-gorge. Finalement, Virgin lancera le nouvel uniforme le 27mai et pro-
pose à ces employées 20livres pour se procurer
«des dessous appropriés».
C’est le nombre de wagons que Fret
SNCF avait retrouvé mi-mai, deux mois
après avoir lancé un challenge pour
retrouver 150 wagons égarés le long
des voies.
N’oubliez pas de jouer
à notre grand jeu concours
page 24
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
�
notre disposition, l’exigence de
performance toujours plus
forte.»
Trente années d’exploitation
LGV constituent un retour
d’expérience et une belle ins-
piration sur la politique de
maintenance à mettre en œu-
vre. Le premier enjeu concerne
le maintien du nivellement sur
des installations fort sollicitées,
à l’exemple de LN1 qui sup-
porte 72000t par jour et par
voie! Les techniciens disposent
à la fois des éléments com-
muns dans la maîtrise pro-
gressive de ces opérations,
dans la durée de vie du bal-
last, dans l’optimisation des
techniques de meulage, de
bourrage, de stabilisation qui
permettent de tenir ce nivelle-
ment dans le temps.
«C’est un
processus d’amélioration en
continu, de manière à corriger le
tir en permanence, en adoptant
de nouvelles techniques avec des
outils comme le train BOA pour
le remplacement de rails avec
soudures électriques en voie.
Nous devons donc tenir compte
des capacités de l’industrie. Des
systèmes de mesures de plus en
plus sophistiqués aussi, à l’image
de la rame TGV Iris 320, qui
mêlent l’acquisition, le traitement
et la diffusion des données»,
poursuit Olivier Bancel.
Si, sur le réseau classique, la
durée de vie des constituants
est prolongée au maximum,
sur LGV ils sont entretenus par
anticipation, avec des inter-
ventions plutôt trop tôt que
trop tard. Sur LN1 et LN2, les
grands renouvellements ont
ainsi débuté à partir de 2008
et montent peu à peu en puis-
sance. Sur LN1 et LN4, des
chantiers de 50km sont me-
nés en ce moment par Colas
Rail-Eurovia Travaux Ferro-
viaires chaque nuit jusqu’en
2014 pour remplacer du bal-
last. Sur LN2, le groupement
TSO-Meccoli fait des relevages
sur 35km de linéaire. Le BOA
de TSO-Scheuchzer va subs-
tituer 112km de rails sur LN1
et 35km sur LN2. En 2018-
2020, un renouvellement de
traverses va concerner une
zone de 75km par voie sur
LN1. La LGV Nord va aussi vi-
vre ses propres renouvelle-
ments entre 2015 et 2023…
Ce programme de régénéra-
tion nécessite de plus en plus
d’investissements: 36millions
d’euros en 2007, 91millions
en 2010, cette année 163 mil-
lions…
Des chantiers complexes, me-
nés en nocturne,
«transpa-
rents»
pour diminuer au
Des éléments de signalisation
sont régénérés aussi. Les
cartes électroniques vieillis-
sent, certains composants ont
une durée de vie limitée. En
mélangeant retour d’expé-
rience par composant et croi-
sement avec sa criticité, l’In-
fra développe une ingénierie
de maintenance de manière
prédictive consistant à les
remplacer avant l’apparition
de défauts. Les typologies
d’incidents provoqués par une
panne de signalisation sur
LGV provoquent un effet
boule de neige et
«représen-
tent un caractère inaccepta-
ble».
L’Infra a engagé le pro-
cessus sur la télécommande
de la ligne Paris Sud-Est.
Régénérer
la signalisation
Le premier enjeu concerne
le maintien du nivellement sur
des installations fort sollicitées
© SNCF Médiathèque – JEAN-MARC FABBRO
Un technicien métrologue voie et signalisation à bord de la rame TGV Iris
320 qui permet l’acquisition, le traitement et la diffusion des données.
© SNCF Médiathèque – LUDOVIC GRA
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
�
La Vie du Rail.
La ligne
Rhône-Alpes est en service
depuis 1992, la Méditerra-
née depuis 2001. Y a-t-il des
évolutions dans la mainte-
nance?
Catherine Eymin.
L’établis-
sement était jusqu’alors très
orienté maintenance courante
et surveillance. Depuis 2009-
2010, il bascule peu à peu
dans la maintenance et les
travaux avec des opérations
plus lourdes, assez légitimes
dans le temps et au regard de
la vitesse pratiquée. Ce sont
des relevages de voie, des
remplacements de traverses,
de rails, des épurations de
ballast pollué, ou encore de
certaines pièces sur les instal-
lations caténaires.
LVDR.
Quels sont les points
délicats et difficultés éven-
tuelles sur les interventions
des techniciens de l’Infra-
pôle?
C. E.
Les appareils de dilata-
tion en grand nombre –97–
sont une spécificité de la LGV
Méditerranée. Ils exigent un
entretien particulier. Les re-
prises doivent être très sui-
vies, tous les engins de nivel-
lement ne peuvent pas
intervenir. Une méthode pré-
cise de bourrage en base ab-
solue stricte doit être appli-
quée. De plus, la
configuration même des AD
impose que certaines opéra-
tions se fassent de façon ma-
nuelle.
LVDR.
Vers Avignon, une
zone test d’une quarantaine
de kilomètres a d’emblée
été mise en exploitation à
320km/h. Cela implique-t-
il des contraintes particu-
lières?
C.E.
Un radiologue appelé
Iris passe tous les quinze
jours et nous signale les in-
terventions à effectuer. C’est
une surveillance quasi conti-
nue. Il enregistre beaucoup
de paramètres touchant no-
tamment à la géométrie de la
voie qui constitue la base de
sécurité des circulations. Se-
lon les anomalies, et en fonc-
tion des normes, nous avons
plus ou moins de délais pour
intervenir. Iris passe chez
nous en fin d’après-midi,
nous pouvons corriger dès la
nuit suivante.
LVDR.
Quels sont les ob-
jectifs, les challenges de
l’Infrapôle?
C.E.
Réaliser l’entretien
conformément à la convention
de gestion puisqu’il est di-
mensionné pour assurer la sé-
curité des circulations et le
confort des voyageurs. Au
coût prévu aussi, voire moins,
l’élément économique étant
très important. C’est travailler
avec efficacité sur toute cette
production industrielle, ré-
soudre en journée les éven-
tuelles pannes des engins-tra-
vaux pour être opérationnel le
soir. Et, en cas d’incident, as-
surer la reprise la plus rapide
possible des circulations TGV.
Propos recueillis par
Michel BARBERON
Entretien avec Catherine Eymin,
responsable de l’Infrapôle LGV Lyon-Med
Responsable de cet Infrapôle depuis début 2009, Catherine Eymin connaît tous les métiers
maintenance et travaux de l’Infra. Entrée à la SNCF voici 13ans, elle a été successivement adjointe
en circonscription, dirigeante d’une unité de télécommunications, d’une unité voies, d’un
établissement logistique à Chambéry gérant les engins de travaux. Elle s’avoue très investie dans
tous les sujets de parité: «que ce soit un homme ou une femme, ce sont des métiers exposés».
© SNCF
LGV Atlantique, la dure vie du ballast
E
ntre la sortie de Paris et
Courtalain, les 130km du
tronc commun de la LGV At-
lantique ouvert en 1989 en di-
rection du Mans sont très char-
gés en TGV: de l’ordre de
64000t/jour par voie! Un ton-
nage un peu moins élevé que
sur la ligne Paris- Sud-Est,
mais ici le 300km/h est de ri-
gueur partout depuis plus de
vingt ans. Les reprises de ni-
vellement très fréquentes sur
certains secteurs ont provoqué
une forte usure du ballast et de
la sous-face des traverses bé-
ton. Justement, la durée de vie
de ces éléments ne se calcule
plus en années, mais en nom-
bre d’interventions.
«Cela est
admissible jusqu’à 28 ou 30 in-
terventions. Après, le caillou s’ar-
rondit, perd de son angularité, de-
vient moins efficace»,
résume un
spécialiste. Le calcul est rapide.
Une vingtaine de passes de ni-
vellement ayant été effectuée
depuis la mise en service, le
ballast a atteint les deux tiers
de sa vie… L’Infrapôle Atlan-
tique, qui mène une réflexion
avec les entreprises Voies, va
devoir résoudre de plus un
�
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
problème de dégarnissage en
profondeur. Dans quelques
zones, des surépaisseurs de bal-
last ne permettent plus de
marge d’entretien car les
5,08m entre le rail et le fil de
contact sont quasiment atteints.
Des remplacements de rails
sont aussi effectués depuis plu-
sieurs années,
«mais ces opéra-
tions ne concernent qu’un renou-
vellement très partiel de
l’infrastructure. On ne touche ni
au ballast, ni aux traverses, ni
aux appareils de voie,
constate
Philippe Rannou, responsable
de l’Infrapôle.
Ce type de chan-
tier associé à un relevage améliore
la qualité du nivellement. Mais le
résultat sera pérenne sous la seule
condition de la maîtrise d’une
maintenance et d’une surveillance
incessantes».
La caténaire, for-
tement sollicitée pendant toutes
ces années notamment en rai-
son des chocs dynamiques liés
au contact panto/fil de contact
à grande vitesse, va aussi être
régénérée. Le remplacement de
plus de 100
«tirs»
est d’ores
et déjà programmé.
«Nuits rouges» sur la LGV Nord-Europe
N
uit du 23 au 24avril, au pk
91,548 de la LGV Nord-Eu-
rope. Les derniers TGV pas-
sés, à 23h55 la coupe est ac-
cordée sur les deux voies. Les
hommes aux gilets orange et
casques surmontés de lampes
frontales investissent la plate-
forme. Tronçonnage des rails
dans de grandes gerbes d’étin-
celles. Les trains-travaux partis
de la base LGV de Longueil-
Sainte-Marie arrivent sur site
et un engin bi-grue arrache les
panneaux complets de voie.
Dans le trou resté béant, un
bull évacue aussitôt dans des
wagons plats des tonnes de
ballast usagé jusqu’à atteindre
pratiquement la sous-couche.
En trois passes, damées à
chaque fois manuellement, des
wagons autodéchargeurs re-
mettent du matériau neuf dans
un énorme nuage poussière
blanche. Le
«lit»
ainsi formé,
l’engin bi-grue vient déposer
les nouveaux panneaux de
voie prémontés sur leurs tra-
verses béton monoblocs, pe-
sant une dizaine de tonnes.
Objectif de l’opération: rem-
placer voie2 l’appareil de di-
latation (AD) du viaduc en bé-
ton de l’Avre. En service
depuis 1993, date d’ouverture
de la ligne, supportant au-
jourd’hui 60000 t/jour par
voie environ, il est arrivé à li-
mite d’usure et les techniciens
de maintenance devaient in-
tervenir de plus en plus sou-
vent. L’AD de modèle 1977 va
être remplacé en plusieurs
opérations nocturnes par un
modèle 2002, tout comme ce-
lui sur la voie impaire et les
deux du viaduc de l’Aronde,
un peu plus au sud. Des
pièces maîtresses pour la te-
nue de la voie, longues cha-
cune de 96m, composées de
deux demi-dilateurs de 15m,
de deux parties intermédiaires
de 18m et de deux panneaux
courants de 15m.
Pour les techniciens SNCF de
l’Infrapôle Nord-Europe res-
ponsables de l’organisation
chantier et de la sécurité, et
ceux de l’entreprise Meccoli
chargée des travaux, ce sont
les nuits les plus stressantes.
«Nous les appelons les nuits
rouges, car ce sont les plus cri-
tiques. Si le CNO, le centre na-
tional des opérations, nous ac-
corde la coupe en retard, on
risque de rendre en retard. On
fera tout pour que cela ne se pro-
duise pas, mais il y a des délais
incompressibles»,
explique Éric
Georges, responsable Lot tra-
vaux à l’Infrapôle. Entrepris à
partir du 18février, le rem-
placement des quatre AD aura
nécessité trois mois de travaux,
entraîné la remise au tracé ci-
ble d’origine de 10km de voie
(5km par viaduc), consommé
7000 t de ballast neuf,
1300m de rails et 550 tra-
verses… L’impact de ces tra-
vaux sur les TGV est assez li-
mité. Deux minutes lors des
phases de rectification du tracé
de la voie (limitation à
170km/h sur 5km), cinq mi-
nutes pour les opérations de
remplacement des AD
(80km/h sur 1km). Des mi-
nutes indispensables pour le
maintien de la qualité de l’in-
frastructure…
– Personnel: 280
– Voies: 807km
– Ouvrages d’art: 530, dont 3 grands viaducs (4750m cumulés) et
4tranchées couvertes
– Appareils de voie: 182
– Appareils de dilatation: 40
L’Infrapôle Nord-européen
Personnel: 265
Voies: 566km
Ouvrages d’art: 700, dont
32km de tunnels, 14 grands
viaducs (3666m cumulés)
Nombre d’appareils de voie:
Nombre d’appareils de dilata-
tion: 29
L’Infrapôle LGV
Atlantique en
chiffres
La régénération de la caténaire, fortement sollicitée notamment en rai-
son des chocs dynamiques liés au contact panto/fil de contact à
grande vitesse, sera prochainement à l’ordre du jour.
© RFF / D’ANGELO Jean-Jacques
PROJECTEUR
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
�
L
a LGV Est-européenne est
celle du grand record mon-
dial de vitesse sur rails:
574,8km/h atteints le 3avril
2007. Deux mois plus tard,
la ligne entrait en service
commercial à 320km/h.
L’exploit, il faut le considé-
rer au quotidien.
«Nous en
sommes très fiers, mais cer-
tains ont l’impression que c’est
acquis. En fait, cela constitue
un exploit technique et chaque
nuit des centaines de techni-
ciens font des prouesses pour
maintenir l’infrastructure à ce
niveau»,
insiste Régis Am-
bert. Les 300km de la LGV
sont gérés par l’Infrapôle
LGV Est-européen qui inter-
vient aussi sur les 140km de
la LGV Rhin-Rhône. Il a
maintenant un recul suffisant
pour apprécier la mainte-
nance d’une ligne exploitée
à 320km/h.
«Il n’y a pas de
phénomènes d’usure prématu-
rée. Néanmoins, nous sur-
veillons de près le système d’at-
taches des rails suite à
l’observation de ruptures, no-
tamment lors de heurt de gi-
bier ou chutes de glace des
rames TGV et ICE avec l’en-
vol de ballast qui en résulte»,
explique Pascal Courcier, di-
recteur de l’Infrapôle. Les in-
terventions les plus fré-
quentes concernent, comme
sur les autres établissements
LGV, le nivellement.
«Après
avoir recherché le bon moyen
d’assurer la maintenance de la
géométrie à V320, qui a vu ses
indicateurs de qualité se dé-
grader rapidement les pre-
mières années, nous sommes
maintenant revenus à des cri-
tères conformes à nos objec-
tifs.»
Ce savoir-faire à
320km/h s’est constitué peu
à peu. Mais ces 20km/h en
plus nécessitent plus d’opé-
rations. Comme assurer une
stabilisation dynamique der-
rière chaque passe de bour-
rage pour ancrer la voie dans
son profil géométrique re-
manié, pour éviter que les
premiers trains ne dégradent
prématurément les traite-
ments de la nuit…
Dossier réalisé
par Michel BARBERON
LGV Est-européenne, pour quelques km/h de plus
Comme sur les autres LGV,
les interventions les plus
fréquentes concernent
le nivellement.
© RFF / GIRAUD Philippe
– Personnel: 230
– Voies (LGV Est et Rhin-Rhône): 880km circulées à grande
vitesse, 25km de raccordements
– Ouvrages d’art: 1305
– Appareils de voies: 192
L’Infrapôle Est-européen en chiffres
�
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
«U
n petit mouvement de
solidarité très vivi-
fiant»
. C’est ainsi que Bernard
Braun qualifie l’histoire peu ba-
nale survenue le 3 mai dans le
TGV n°2561 reliant Paris à
Nancy, qu’il a d’abord contée à
Est Républicain
et dont il est
l’un des principaux acteurs.
«Ce soir-là, deux TGV se trou-
vaient sur le même quai gare de
l’Est, où il y avait beaucoup de
monde. L’un partait à 21h13 pour
Nancy, l’autre à 21h28 pour
Reims. Quelques minutes avant
que mon TGV ne parte pour
Nancy, une dame lourdement
chargée m’indique que sa place
est à côté de la mienne. Quand le
contrôleur fait sa dernière an-
nonce, indiquant que les voya-
geurs ont bien pris place dans le
TGV à destination de Nancy, la
dame s’effondre littéralement. Elle
a été prise de mouvements ner-
veux. J’ai d’abord cru à un pro-
blème de santé»
, raconte Ber-
nard Braun à
La Vie du Rail
«Cette dame antillaise d’une cin-
quantaine d’années m’explique
qu’elle devait aller à Reims. Elle
aurait dû prendre l’autre TGV qui
se trouvait sur le quai. Elle était
vraiment effondrée et ne semblait
pas une grande habituée des
transports publics, elle n’arrêtait
pas de dire: tout va trop vite ici,
les TGV, les RER, les métros… Et
elle allait se retrouver seule à
22h50 en gare de Nancy».
Ce professeur à la retraite, qui
continue d’enseigner dans dif-
férentes villes du territoire, se
présente comme un gros
consommateur de TGV: il ef-
fectue plus de 25000km
chaque année. Il décide d’aller
voir les contrôleurs qui se trou-
vent à quelques mètres de là
pour expliquer la situation. Fin
connaisseur de la géographie
et du système ferroviaire, il
propose une solution: ne se-
rait-il pas possible de faire un
arrêt en gare de Champagne-
Ardenne, située à une dizaine
de kilomètres seulement du
centre de Reims?
«L’un des contrôleurs a jugé l’idée
intéressante. Il a contacté le ré-
gulateur se trouvant à Pagny-sur-
Moselle. En moins d’une minute,
la décision a été prise de faire cet
arrêt»
, poursuit Bernard
Braun.
«Les contrôleurs m’ont
demandé d’en avertir la voya-
geuse. Entre-temps, un jeune qui
était assis derrière la voyageuse
lui avait même proposé de l’hé-
berger pour la nuit»
Les contrôleurs feront encore
mieux: ils viennent l’informer
que le TGV à destination de
Reims va lui aussi s’arrêter en
gare de Champagne-Ardenne
pour la récupérer et l’amener
à bon port. Puis ils font une
annonce pour expliquer aux
voyageurs que le TGV va s’ar-
rêter
«exceptionnellement et très
brièvement»
en gare de Cham-
pagne-Ardenne.
Dans la voiture de la voyageuse
égarée, quelques applaudisse-
ments se font entendre et les
commentaires sont élogieux
pour la SNCF.
«Lorsque nous
avons laissé cette dame en gare
TGV de Champagne-Ardenne,
deux agents de la SNCF l’atten-
daient pour l’accompagner sur le
bon quai»
, précise encore Ber-
nard Braun, qui reste étonné
par la tournure de l’événement.
Côté SNCF, on relativise cette
histoire largement reprise par
les médias.
«C’est une situation
exceptionnelle. Elle a été rendue
possible car elle s’est passée sur
un TGV en fin de soirée: il n’était
pas suivi par d’autres trains et ne
risquait donc pas d’impacter
d’autres circulations ferroviaires.
De plus, la voyageuse était dans
une situation particulière: il n’y
avait plus de bus ou de moyens
de substitution pour permettre
son acheminement jusqu’à
Reims»
. Enfin, ajoute une
porte-parole de l’entreprise,
l’appréciation du contrôleur est
fondamentale.
«Le contrôleur
a été bienveillant. Mais il ne peut
prendre la décision: celle-ci est
du ressort du centre national des
opérations ferroviaires qui
contrôle l’ensemble du territoire
et qui s’est accordé, pour donner
son feu vert, avec le poste de cir-
culation gérant le secteur, en
l’occurrence celui de Pagny-sur-
Moselle»
. Reste, pour la SNCF,
une sympathique publicité qui
ne peut rester que dans le do-
maine de l’exceptionnel.
Marie-Hélène POINGT
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
L’histoire.
Deux TGV s’arrêtent
pour une voyageuse égarée
La solidarité a joué à bord du TGV 2561 le 3 mai. Sollicités, des contrôleurs ont permis à une
voyageuse qui s’était trompée de train d’arriver à bon port… en organisant l’arrêt de deux TGV.
Dans la voiture de la voyageuse égarée,
quelques applaudissements se font entendre et
les commentaires sont élogieux pour la SNCF
Nabilla tout craché
Selon Europe 1, Nabilla aurait été interpellée brièvement par la
police après avoir craché sur un agent de la SNCF. Le 9 mai en dé-
but d’après-midi, la jeune femme devenue la vedette des « Anges
de la téléréalité » (diffusée par NRJ12) n’aurait pas supporté de
faire la queue à un guichet de la gare de Lyon à Paris. La voyant
contourner la file d’attente, un guichetier lui a demandé d’atten-
dre comme tout le monde. L’auteure du désormais fameux « non
mais allô quoi » aurait alors jeté un papier au visage de l’agent,
qui aurait fait la même chose. Puis elle aurait fini par lui cracher au
visage. La SNCF a précisé qu’elle avait encouragé le guichetier à
porter plainte.
« Toute agression sur un agent de la SNCF est
inacceptable, y compris de la part d’une personnalité en mal de
notoriété »
, a commenté un porte-parole de la SNCF. Non mais
allô quoi!
16,
90
�
16,
90
�
16,
90
�
Au temps de la vapeur. Tome 2
Force des images, puissance de l’évocation
romanesque… La vapeur façonne un monde
et construit un homme nouveau, à� la fois
maître et esclave de la puissance industrielle.
La vapeur nous parle d’hier et pré�figure
le présent. Le deuxième tome de la collection
Mémoires du rail prolonge le voyage au cœur
de l’univers des «Gueules noires».
L’ouvrage� est imprimé sur du papier carte
postale. Chaque photo, détachable, est tirée
� fond perdu (13 x 18cm). Une légende
précise le contexte de la prise de vue.
Ces instantanés de la grande époque de la
vapeur, pris pour la plupart entre 1950 et
1960, peuvent être envoyés par la poste ou
collectionnés. Des témoins éloquents
de notre histoire, à� feuilleter, à contempler,
à interroger sans relâche. Collectif.
100 pages. Format : 13 x 18 cm.
Réf.: 110 267
Au temps de la vapeur. Tome 1
Plongez dans l’univers de la vapeur à travers
une sélection des plus belles images tirées
des fonds photographiques de
La Vie du Rail
La particularité de l’ouvrage est d’être
imprimé sur du papier carte postale.
Chaque photo, tirée à fond perdu sur un
format 13 x 18cm, est détachable. Une courte
légende précise le contexte de la prise
de vue. Les cartes peuvent être envoyées par
la poste ou collectionnées. Ces instantanés
de la grande époque de la vapeur ont été pris
pour la plupart entre 1950 et 1960. Cette
compilation de 50 images s’intéresse à tous
les aspects de la vie ferroviaire: locomotives,
cheminots au travail, paysages, dépôts,
gares et voyageurs évoluant dans une belle
atmosphère de panaches en noir et blanc.
Collectif. 100 pages.
Format: 13 x 18cm.
Réf.: 110 262
Invitation au voyage. Tome 1
La locomotive est à� quai, mais la respiration
de sa pompe annonce le départ imminent;
sur le quai, les porteurs poussent d’énormes
chariots à� bagages, une femme en tailleur
et chapeau fait un signe de la main,
un voyageur a ficelé� sa valise et peine pour
entrer dans une voiture de seconde classe,
le mécanicien veille aux derniers réglages
de sa machine, au poste d’aiguillage, les
hommes sont à� la manœuvre… Cinquante
cartes photos, sélectionnées parmi
les plus belles images de notre fonds
photographique, racontent la société� du
siècle dernier dans un contexte d’observation
privilégié�. Derrière chaque photo se cache
un roman, une aventure à� reconstruire…
Collectif. 100 pages.
Format: 13 x 18cm.
Réf.: 110 268
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A
u sud-ouest de la Suisse,
le canton de Genève
compte plus de 266000 ha-
bitants sur un territoire de
presque 287km
. Compact et
très urbanisé le canton pos-
sède un réseau de transports
publics, les TPG, efficace et
performant. Mais plus de
80000 travailleurs viennent
chaque jour de France et du
canton de Vaud voisin. Cela
conduit le gouvernement ge-
nevois à mener sa politique
des transports au niveau ré-
gional, dans le cadre de l’ag-
glomération transfrontalière
du Grand Genève.
Depuis quinze ans, l’offre de
transport et la densité du ré-
seau de transports de Genève
sont constamment renforcées.
En 2011, cette offre s’est ac-
crue de plus de 25%. Pour
2012, elle progresse encore
de 23,4%! Et la clientèle des
TPG a augmenté de 3,2%
entre ces deux dernières an-
nées. Avec des lignes allon-
gées qui traversent le canton
selon des itinéraires amélio-
rés, elles contribuent au mail-
lage fin de l’espace urbain. Si
la desserte du centre-ville est
élevée, celle des cités péri-
phériques l’est aussi. Par
exemple, les 6000 habitants
de la cité du Lignon profitent
de plusieurs lignes pour se
rendre à Genève, à l’hôpital
cantonal ou à l’aéroport. De-
puis 2011, le réseau des
trams a été réduit à 4 lignes
et sa logique s’apparente à
celle du métro. Pour mieux
s’adapter aux besoins des Ge-
nevois, le réseau urbain évo-
lue avec des liaisons rapides
�
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
Suisse.
Genève, des transports publics
tournés vers la France
Le réseau des Transports publics genevois ne se contente pas de desservir la seule agglomération de
Genève. Il doit aussi assurer les déplacements quotidiens de dizaines de milliers de frontaliers
français et de Vaudois participant à l’activité économique du canton. C’est donc un réseau en
perpétuel mouvement pour satisfaire une clientèle toujours plus nombreuse. Les défis sont
multiples, et les TPG se font forts de les relever.
L’offre de transport a progressé
de 23,4% en 2012, après les 25%
de l’année précédente
interquartiers. Ainsi, la ligne
25 relie rapidement les sec-
teurs de deux rives du Rhône,
tandis que la 27 circule entre
Carouge et la gare de Corna-
vin. Ces liaisons rapides
connaissent un vif succès.
Mais la mobilité genevoise
s’étend aussi au-delà de la
frontière. Sous l’égide du
GLCT-transport franco-gene-
vois, les TPG exploitent aussi
un réseau transfrontalier.
Opérées avec des partenaires
français (RDTA, RATP Dev,
Gembus, TAC), plusieurs
lignes raccordent les com-
munes frontalières au terri-
toire genevois. Certaines sont
tangentielles (Y et O), d’au-
tres sont pénétrantes (D, F,
61). Deux lignes transfronta-
lières se rabattent sur le ré-
seau TPG (M. TAC 1) ou CFF
(T). Le GLCT a aussi créé des
relations entre Genève et la
Haute-Savoie, exploitées par
les cars départementaux
Lihsa. Les abonnés du TER
SNCF peuvent en utiliser cer-
taines avec leur carte Illico.
Car une communauté tarifaire
transfrontalière, Unireso, a été
développée pour favoriser la
mobilité collective à l’échelle
régionale. Avec une tarifica-
tion multizone et de nom-
breuses formules d’abonne-
ment, elle permet de voyager
dans toute la région avec un
billet unifié. Toutes les com-
pagnies de transports publics
et ferroviaires les acceptent.
Même les navettes lacustres
de la SMGN sont accessibles
avec un ticket de bus Uni-
reso. Une extension du péri-
mètre de cette communauté
tarifaire est à l’étude, car elle
devra bientôt y inclure le
Ceva (voir encadré) et ses
prolongements.
Au niveau cantonal, le dépar-
tement des transports (Dime)
élabore la politique générale
de la mobilité. Un service
spécialisé, la DGM, organise
son application. Les plans
d’investissements à long
terme sont votés par le Parle-
ment genevois. Ainsi, une loi
a fixé les objectifs d’extension
du réseau des trams sur le ter-
ritoire genevois. Votée en
1988 et modifiée en 2012,
elle vise l’horizon 2020. Un
projet de loi proposé en sep-
tembre 2012 prévoit un in-
vestissement net de 378 mil-
lions de francs destiné aux
transports urbains. Une autre
loi compte investir 171 mil-
lions de CHF en faveur des
CFF. Cette planification à long
terme est complétée par le
plan directeur des transports
collectifs. L’actuel plan qua-
driennal (2010-2014) déter-
mine le contrat de prestation
qui lie l’Etat de Genève (AOT)
à son opérateur de référence,
les TPG. Le département di-
rigé par Michèle Künzler fa-
vorise aussi les plans de mo-
bilité d’entreprise. L’Etat de
Genève, plusieurs communes
genevoises et de grandes en-
treprises ont adopté cette for-
mule. De nombreux P+R ont
été construits aux abords de
la frontière et vers l’aéroport.
Beaucoup de pendulaires bé-
néficient d’abonnements
combinant P+R et transports
urbains. Enfin, sur les pistes
cyclables genevoises, des vé-
los-taxis emmènent leurs pas-
sagers sans la moindre pollu-
tion.
Mais le principal acteur de la
mobilité: ce sont les TPG.
Cette entreprise, dirigée par
Roland Bonzon, compte
1800 collaborateurs (dont
1050 conducteurs). Avec 415
véhicules, elle exploite 58
lignes urbaines et suburbaines
qui totalisent 427km. Qua-
tre d’entre elles sont opérées
en tramways et six autres en
trolleybus. En 2011, les TPG
ont transporté 177 millions
de passagers. Le matériel rou-
lant est récent. Après une li-
vraison massive de bus Mer-
cedes Citaro et de trams
Stadler Tango, les TPG vont
recevoir 33 trolleybus Van
Hool Exquicity. Des essais de
bus hybrides ou de trams à
récupération d’énergie ont été
effectués, et un nouveau type
de bus électrique (Tosa) sera
bientôt expérimenté à Ge-
nève. La réduction des émis-
sions nocives est une des
priorités de l’entreprise.
Pour les TPG, l’avenir sera
aussi transfrontalier, avec des
lignes de tram qui franchi-
ront les limites cantonales.
Vers Annemasse et Saint-Ju-
lien-en-Genevois en Haute-
Savoie, vers Saint-Genis-
Pouilly dans l’Ain. A Genève,
le prolongement du tram
TCOB vers Bernex-Vailly per-
mettra la création de nou-
veaux quartiers d’habitation.
Et dans quelques années, un
trolleybus roulera vers la cité
nouvelle des Communaux
d’Ambilly. Il reste encore à
installer des vélos en libre-
service et à mettre en service
le ticket sans contact, mais
ces projets aboutiront bien-
tôt.
Avec ses transports publics,
Genève et sa région coopè-
rent et se rapprochent! Après
l’agglo, la métropole?
Thierry Pierre GRAINDORGE
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
�
Grand projet de mobilité, le Ceva est la base d’un RER qui va des-
servir un territoire de plus d’un million d’habitants. Sa partie genevoise,
longue de 16km, reliera bientôt la gare de Cornavin à celle d’Anne-
masse par un tunnel à voie double ponctué de cinq haltes souter-
raines. Mais il se connectera à un réseau ferroviaire franco-suisse
long de 230km. Evian, Annecy et Saint-Gervais auront des relations
directes avec Genève, Nyon et même Lausanne. Il devrait circuler
dès 2018 selon un horaire cadencé à haute fréquence.
Ceva, un RER par-delà la frontière
Les pendulaires bénéficient
d’abonnements combinant P+R
et transports urbains
80000 travailleurs viennent
chaque jour de France et
du canton de Vaud voisin. Et
les TPG attirent une clientèle
toujours plus nombreuse.
D
éjà dix ans que le Citadis
d’Alstom circule sur les lignes
RATP. Alors que le Citadis 302
roule depuis fin 2002 sur le
T2, à l’ouest de Paris, une au-
tre version, le Citadis 402, est
en service depuis fin 2006 sur
le T3. Et pour les prolonge-
ments de ces deux lignes ou-
verts fin 2012, des trams sup-
plémentaires des deux
premiers types ont été mis en
service. En même temps, un
troisième type de Citadis était
en cours de développement
chez Alstom à La Rochelle
pour les futurs T7 et T8: pour
une fois, deux lignes franci-
liennes vont avoir le même
matériel, même si elles ne sont
pas connectées. Les 19 rames
nécessaires à l’exploitation du
premier tronçon du T7 ont été
commandées en mars 2011.
Suite à l’accord Stif/RATP, ces
rames sont financées à 100%
par le Stif dans le cadre d’un
crédit-bail pour un montant
�
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
Île-de-France.
Dépôt, trams, voies…
les pièces du T7 s’assemblent
Les travaux de construction de la ligne T7 du tramway francilien, qui prolonge au sud la ligne 7 du
métro, avancent rapidement sur l’ancienne nationale 7. Le site de maintenance et de remisage construit
pour cette ligne est maintenant prêt, et les premières rames Citadis y sont arrivées fin février. Rendez-
vous à la fin de cette année pour la mise en service du premier tronçon, de Villejuif à Athis-Mons.
TRAMWAY
Le Citadis francilien du troisième type
Photos Patrick Laval / Photorail
La livrée reprend les identités visuelles
de la RATP (avec le vert jade au-dessus des
baies vitrées) et du Stif (avec le vif-argent sous
les baies vitrées et les codes visuels, désormais
présents sur l’ensemble des matériels neufs
d’Île-de-France).
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
�
de 53 millions d’euros. À
terme, 12 rames supplémen-
taires seront nécessaires pour
le prolongement du T7 jusqu’à
Juvisy-sur-Orge.
Comme celui du T2, ce nou-
veau matériel est un Citadis
302 de cinq modules à plan-
cher bas intégral, d’une lon-
gueur de 32m (contre 43m
sur le T3) et d’une largeur de
2,4m (2,65m sur le T3). Il
permet de transporter 200
voyageurs et propose 54
places assises. Dans ce maté-
riel totalement accessible aux
personnes à mobilité réduite,
s’ajoutent deux emplacements
pour usagers en fauteuil rou-
lant et six places assises prio-
ritaires.
Réputé économe en énergie,
ce tram met en œuvre un frei-
nage à récupération d’énergie,
et son éclairage est réalisé par
LED (diodes électrolumines-
centes). Il est également le pre-
mier tramway exploité par la
RATP à bénéficier d’écrans em-
barqués qui annonceront les
prochains arrêts, les temps de
trajet jusqu’aux arrêts princi-
paux, ainsi que les correspon-
dances avec les lignes de bus
et de RER.
Question confort, le Citadis
302 version T7 intègre une
ventilation réfrigérée. Il y
règne une ambiance très
bleue, rappel de l’époque où
la nationale 7 était la route de
la Méditerranée. Sud toujours,
avec les motifs de feuilles d’oli-
vier sur les sièges! Si le de sign
intérieur a été élaboré par le
studio interne d’Alstom Trans-
port, l’habillage extérieur a été
développé par les agences
Pixelis et Sennse. Chaque
rame a bénéficié d’un proces-
sus de design conjointement
mené et validé par la RATP et
le Stif. Ainsi, la livrée exté-
rieure reprend les éléments
d’identité de l’exploitant (vert
jade au-dessus des baies vi-
trées) et de l’autorité organisa-
trice (le vif-argent sous les
baies vitrées, ainsi que les
codes visuels, désormais pré-
sents sur l’ensemble des ma-
tériels neufs d’Île-de-France).
À la mi-avril, les quatre pre-
mières rames du tramway T7
se trouvaient au site de main-
tenance et de remisage de Vi-
try-sur-Seine. Leur livraison de
La Rochelle, au rythme de
deux par mois environ, se fait
de nuit en un seul convoi. Une
fois déposé, chaque tram fait
l’objet des essais statiques.
Ceux-ci effectués, le tram roule
de nuit sur quelques centaines
de mètres pour s’assurer de
son bon fonctionnement (ac-
célération, freinage…) Au
rythme de la réception, soit
quinze jours par rame, l’en-
semble du parc devrait être
opérationnel à la fin de l’au-
tomne, à temps pour la mise
en service.
Patrick LAVAL
Type:
tram bidirectionnel de 5 modules (Bo2Bo)
Masse:
38t à vide, 55,2t en charge
Longueur:
32,7m
Largeur:
2400mm
Hauteur:
3400mm
Plancher bas:
100%
Écartement:
1435mm
Tension d’alimentation:
750 V continu (LAC)
Traction:
4 moteurs de 120kW
Vitesse maximale:
70km/h
Places assises:
Capacité:
200 voyageurs
Portes par face:
4 doubles (1300mm) et 2 simples (800mm)
Fiche technique
Pour une fois, deux lignes franciliennes vont
avoir le même matériel, même si elles ne sont
pas connectées
S
ur le tracé du T7, le futur
site de maintenance et de re-
misage (SMR) est situé très au
nord, assez près de Paris: nous
ne sommes ici qu’à 4,5km de
la porte d’Italie. Et pourtant,
l’environnement de l’ancienne
nationale 7 n’a pas grand-
chose de celui d’un centre-
ville: poste EDF en face du
SMR, parc départemental
Adolphe-Chérioux au nord,
sans oublier les restauroutes,
garages automobiles et autres
magasins de bricolage…
Quant au SMR lui-même, il est
implanté dans la commune de
Vitry-sur-Seine, sur une su-
Un site de maintenance qui anticipe l’urbanisation
Les 5000 m
du bâtiment principal regroupent les locaux d’exploita-
tion, le hall de maintenance, la station-service et la station de lavage.
Photos Patrick Laval / Photorail
�
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
TRAMWAY
perficie de plus de 24000m
l’emplacement d’une ancienne
casse auto. Bordé à l’ouest par
la RD7 (ancienne nationale 7)
et directement embranché sur
le T7, ce nouveau site a été
construit sous maîtrise d’ou-
vrage RATP pour accueillir les
infrastructures nécessaires aux
fonctions d’exploitation, de re-
misage et de maintenance des
tramways de cette nouvelle
ligne.
Le SMR du T7 s’organise au-
tour d’un bâtiment principal
de 5000m
regroupant les lo-
caux d’exploitation, le hall de
maintenance, la station-service
et la station de lavage. Un bâ-
timent secondaire regroupe les
locaux techniques. Et en exté-
rieur, une aire de remisage est
prévue pour le stationnement
des 31 rames attendues à
terme. Deux des voies traver-
sent le bâtiment principal de
part en part, l’une passant par
le tour en fosse, alors que l’au-
tre, électrifiée par caténaire ri-
gide escamotable, est équipée
de passerelles et posée sur
fosse.
À double titre, ce nouveau site
joue un rôle
«environnemen-
tal»,
que ce soit pour la ges-
tion durable des ressources
(énergie, eau) ou pour son in-
sertion dans son environne-
ment immédiat. Économe de
par sa conception, le SMR n’en
offre pas moins un réel confort
hygrothermique et visuel. Avec
«un parti pris architectural af-
firmé»,
ce bâtiment a été pensé
pour une isolation thermique
«performante»,
tout en opti-
misant le nombre d’ouvertures,
donnant une large part à la lu-
mière naturelle. Parmi les amé-
nagements mis en place, les
eaux pluviales seront récupé-
rées et les eaux de la machine à
laver les rames seront recyclées
«à 100%».
Enfin, une cen-
trale solaire permet la produc-
tion d’eau chaude.
Concernant l’intégration du
SMR dans son environnement
en pleine mutation (création
de ZAC et programmes im-
mobiliers au nord, à l’est et au
sud), des mesures conserva-
toires ont été prises pour per-
mettre la construction d’un
front bâti (logements étudiants,
foyer jeunes travailleurs et hô-
tels) en limite nord du site.
Pour cela, une dalle socle sur-
plombant partiellement l’aire
de remisage des tramways
pourra accueillir de futurs bâ-
timents.
P.L.
T7 La ligne du sud
Q
uoique fondamentalement
rectiligne, en suivant l’ancienne
nationale 7 –aujourd’hui
RD7– entre le terminus de la
ligne 7 du métro à Villejuif et
Athis-Mons, le tracé du pre-
mier tronçon du T7 s’écarte de
cet axe nord-sud pour desser-
vir Rungis avant de le retrouver
à l’aéroport d’Orly. Plus au sud,
le prolongement du T7 doit
gagner Juvisy-sur-Orge ulté-
rieurement.
Quiconque n’a pas emprunté
l’ancienne artère majeure en-
tre Paris et le sud de la France
ces dernières années ne la re-
connaîtra pas le long du tracé
du T7. Aux carrefours, les pas-
sages souterrains réservés aux
automobiles ont disparu. Mais
surtout la chaussée de deux
fois deux voies bordée de
grands arbres, où circulaient
les bus 185 et 285 (héritiers
du tram 85 d’avant-guerre), a
cédé la place à une très large
emprise où les deux voies du
futur T7, maintenant posées
(voire végétalisées par planta-
tion de sedums), sont enca-
drées par deux fois deux voies
de circulation plus une file de
stationnement et une piste cy-
clable, sans oublier les trottoirs.
C’est ainsi qu’entre Villejuif et
Thiais l’arrivée du tram (plate-
forme de 6 à 7m de large) et la
«requalification»
de la RD7 ont
entraîné un doublement de la
largeur de la voirie, passant de
20m à 40m entre façades!
Par conséquent, en plus des
travaux préparatoires habituels
(déviation des réseaux souter-
rains, remplacement du mobi-
lier urbain, signalisation), il a
fallu également procéder à des
acquisitions foncières par le
conseil général du Val-de-
Marne pour démolir les im-
meubles si nécessaire. Il a éga-
lement fallu couper les grands
arbres qui bordaient la route,
mais cette opération a été
«li-
mitée au maximum»
selon les
promoteurs de la ligne T7, qui
soulignent que
«cet abattage
est largement compensé, car de
nouvelles plantations, plus nom-
breuses, sont largement pré-
vues»,
essentiellement des pins
parasols et des chênes verts
ayant grandi en pépinière. Bref,
«deux arbres replantés pour un
arbre coupé».
Mais pas moins
de six phases de travaux ont
été nécessaires pendant quatre
ans pour transformer l’an-
cienne nationale 7, tout en y
maintenant en permanence
deux fois deux voies en circu-
lation.
Long de 11,2km, l’itinéraire
du T7 n’est pas exempt d’obs-
tacles routiers, ce qui a néces-
sité la construction de trois ou-
vrages d’art: une passerelle
piétonne entre l’arrêt Belle-
Épine et le centre commercial
du même nom, ainsi que deux
franchissements d’axes routiers
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
�
au nord (160m au-dessus de
la RN186 et de l’A86) et à
l’ouest d’Orly (100m au-des-
sus de l’A106 et de la RD7).
Mais un obstacle bien plus
inhabituel se dresse sur cet iti-
néraire: rien de moins que
l’aéroport d’Orly, dont les pistes
sont franchies en souterrain
entre les arrêts Orly-Sud et le
terminus sud du premier tron-
çon, au futur pôle d’échanges
bus/tramway d’Athis-Mons
(sur ce passage souterrain, il a
fallu limiter la circulation à un
sens unique pendant les tra-
vaux).
Lorsqu’il sera en service, offi-
ciellement fin 2013, le premier
tronçon du T7 sera parcouru
«en un peu plus d’une demi-
heure»,
soit une vitesse com-
merciale de l’ordre de 20km/h,
avec un intervalle de 8 min en
heure creuse et un passage
«toutes les 5 à 6 min aux heures
de pointe».
Cet intervalle mi-
nimum devrait être réduit à
4min après le prolongement
jusqu’à la gare de Juvisy-sur-
Orge, prévu en 2018.
Le trafic quotidien attendu sur
le premier tronçon est de
36000 voyageurs, soit 9,7 mil-
lions par an, dans un secteur
où vivent ou travaillent plus de
300000 personnes (très ma-
joritairement des usagers de la
route), à cheval sur deux dé-
partements (Val-de-Marne et
Essonne) et 10 communes
(Villejuif, L’Haÿ-les-Roses, Vi-
try-sur-Seine, Chevilly-Larue,
Thiais, Rungis, Paray-Vieille-
Poste, Orly, Villeneuve-le-Roi
et Athis-Mons). Remplaçant le
bus 285 au nord d’Athis-Mons,
le T7 desservira 18 arrêts (in-
terstation moyenne de 650m)
dont 4
«correspondances prin-
cipales»
avec les autres trans-
ports publics: Villejuif-Louis-
Aragon (ligne 7 du métro),
Porte-de-Thiais (bus TVM),
Rungis-la-Fraternelle (RER C)
et Orly-Sud (OrlyVal).
Bien entendu, l’accessibilité
aux personnes à mobilité ré-
duite et aux malvoyants a été
prise en compte dès la concep-
tion des arrêts (pas de rampes
supérieures à 5%), qui com-
prennent généralement deux
quais en vis-à-vis de 30m de
long sur 4m de large.
Déjà sous tension (750 V, cou-
rant continu) là où les panon-
ceaux le signalent, la LAC
(ligne aérienne de contact) du
T7 est à fil simple. La RATP
s’est-elle convertie à cette so-
lution?
Toujours est-il que les pro-
longements du T3 parisien
ouverts en décembre dernier
sont également sous LAC à fil
simple, alors que toutes les
autres lignes de tram ouvertes
jusque-là en Île-de-France
sont équipées de fil double.
Et pour alimenter le premier
tronçon du T7, six postes de
transformation électrique ont
été installés (grosso modo
tous les 2km).
P.L.
Un obstacle bien plus inhabituel se
dresse sur cet itinéraire: rien
de moins que l’aéroport d’Orly
Patrick Laval / Photorail
Les travaux du T7
entre Villejuif et Vitry-sur-Seine.
�
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
TRAMWAY
D
e la concertation à l’inaugu-
ration, treize ans auront été
nécessaire pour ouvrir le pre-
mier tronçon du T7, dont
quatre ans de travaux propre-
ment dits.
Après une concertation préa-
lable en novembre 2000 – jan-
vier 2001, le schéma de prin-
cipe a été approuvé par le
conseil d’administration du
Stif en octobre 2002. L’enquête
publique (décembre 2003 – fé-
vrier 2004) a été suivie, un an
plus tard (février 2005), de la
déclaration d’utilité publique
par les préfets des deux dé-
partements traversés. En dé-
cembre 2006, l’avant-projet a
été adopté par le conseil d’ad-
ministration de la RATP, le
conseil général du Val-de-
Marne, puis le conseil du Stif.
Des évolutions ayant été ap-
portées au programme (coûts,
maîtrise d’ouvrage dans le ca-
dre de la décentralisation, pro-
jet immobilier à Orly, périmè-
tre du site de maintenance,
retards dans les expropriations
et montage du dossier préli-
minaire de sécurité), il a fallu
attendre octobre 2008 pour
l’approbation de l’avant-projet
modificatif.
Les travaux préliminaires, qui
comprennent la première
phase de requalification de la
RD7, ont pu débuter en 2009
et se sont poursuivis jusqu’à
l’été 2011. Entre-temps, les
travaux d’aménagement du
tramway ont commencé fin
2010 et doivent se terminer à
la mi-2013.
Avant même la fin de ces tra-
vaux, les essais de réception
des rames ont commencé sur
quelques centaines de mètres
de la ligne en mars dernier,
peu après l’arrivée de la pre-
mière rame (21 février), et se
succéderont jusqu’en septem-
bre. La ligne elle-même fera
l’objet d’essais entre Villejuif et
Orly-Fret 2 à partir de mai,
puis plus au sud à partir de
juillet.
C’est à ce moment que débu-
tera la formation pratique des
conducteurs, sélectionnés
parmi les machinistes du cen-
tre bus de Thiais. Puis en au-
tomne, alors que s’achèvera la
formation, auront lieu les
marches à blanc, avant l’auto-
risation officielle de mise en
circulation délivrée par le pré-
fet, et l’ouverture au public
«fin 2013».
P.L.
Chronologie
Qui paye quoi ?
L
e coût du premier tronçon du T7, hors matériel roulant, est de
318,35 millions d’euros (valeur janvier 2006).
Cofinancé dans le cadre des contrats de plan (2000-2006) et de
projets (2007-2013) État-régions, ce coût associe le conseil ré-
gional d’Île-de-France (73,6%), les conseils généraux du Val-
de-Marne (17%) et de l’Essonne (3,8%), l’État (3,2%, dans le
cadre d’un accord de décroisement entre l’État et l’Île-de-France
pour le T7 et le prolongement de la ligne 12 du métro), la com-
munauté d’agglomération des Portes de l’Essonne (0,8%) et la
RATP (1,6%). Le Stif, en tant qu’autorité organisatrice des trans-
ports en Île-de-France, pilote le projet.
Le coût de l’exploitation sera financé à 100% par le Stif.
P.L.
Présentation officielle
à la presse de la pre-
mière rame du T7 sur
le site de mainte-
nance et de remisage
de Vitry-sur-Seine.
La ligne fera l’objet d’essais entre Villejuif
et Orly-Fret 2 à partir de mai, puis plus
au sud à partir de juillet
© RATP Denis Sutton
Réponses
Semaine 5
AVEC NOTRE
PARTENAIRE
Marseille
Barcelone
Carthagène
Tanger
Lisbonne
Porto
Vigo
Guernesey
Dunkerque
Beau plateau artisanal en bois
avec peinture sur céramique
d’une machine Picasso
&’:HIKONJ=ZU^^UZ:?a@b@i@r@k »
M 04395
– 187 –
F:
9,9
0
E
n° 187
MAI 2013
Suisse
: Ceva,
les travaux
avancent
MENSUEL
FRANCE / 9,90
BELGIQUE / 11,60
LUXEMBOURG / 11,20
SUISSE / 20,00 FS
ESPAGNE / 11,60
MENSUEL
�
FRANCE / 9,90
�
�
BELGIQUE / 11,60
�
�
LUXEMBOURG / 11,20
�
�
SUISSE / 20,00 FS
�
ESPAGNE / 11,60
�
�
• Le Francilien sur l’Est parisien
• Accompagnement: aux commandes
d’un TER Bourgogne
SNCF: l’état annuel du
MATÉRIEL
MOTEUR
(1
re
partie)
Vo
t
r
e

D
V
à

l
’
i
nt
é
ri
e
www.laviedurail.com/rail-passion
Abonnements découverte
Historail (2 n
os
)
et Rail Passion (2 n
os
)
Entrées pour deux personnes pour
le parcours multimédia «Le voyage
au temps des impressionnistes»
et l’exposition «Terminus la mer!»
au château d’Auvers-sur-Oise
1
ER
PRIX
LE GRAND JEU CONCOURS
Une croisière de 10 jours
pour 2 personnes
Croisière « Les trois mers » à bord du Costa Classica
(Marseille, Barcelone, Carthagène, Tanger, Lisbonne, Porto, Vigo,
Guernesey, Dunkerque) du 3 au 12 mai 2014*.
Très belle montre Orient-Express,
élégante et raffinée,
avec bracelet cuir
L’X TER inaugure une nouvelle génération de trains régionaux.
Il a été construit par :
A –
Siemens
B –
Bombardier
C –
GEC Alsthom
Recopier la réponse sur le bulletin joint. Un bulletin récapitulatif des 10 questions de notre jeu concours
sera également fourni dans le numéro du 19 juin 2013.
Vous pouvez jouer sur notre site internet : www.laviedurail.com.
Question 5
Du 2
e
au 16
e
prix
Du 17
e
au 26
e
prix
Du 27
e
au 32
e
prix
Du 33
e
au 42
e
prix
Du 43
e
au 61
e
prix
La collection des livres « 50 cartes photos »
Tome 1 – Tome 2 – Tome 3
Invitation au voyage, Au temps de la vapeur
* Soit 1 510
�
TTC par billet : prix par personne en cabine extérieure catégorie supérieure ED, occupée par deux adultes, en pension complète, au départ de Marseille hors excursions. L’arrivée de la croisière se fera au port de Dunkerque. Les transferts
de la gare de Marseille au port de Marseille et du port de Dunkerque à la gare de Dunkerque sont inclus. Tout autre frais sera à la charge du gagnant. Croisière organisée par ATC Routes du Monde, Licence IM 0751 10072. Pour des raisons de sécurité
de navigation, le commandant de bord peut juger nécessaire de modifier l’itinéraire. Le programme communiqué à titre indicatif est susceptible de modification. Rens. ATC Routes du Monde : 01.55.26.93.70 (Extrait du réglement sur laviedurail.com).
3020
�
Valeur
Valeur : 50,70
�
Valeur : 40
�
Valeur : 39,60
�
Valeur : 27
�
Valeur : 46
�
Question 1 :……………..
Question 2 : …………..
Question 3 : …………..
Question 4 : …………..
Question 5 : …………..
Question 6 : (n° 3417)
Question 7 : (n° 3418)
Question 8 : (n° 3419)
Question 9 : (n° 3420)
Question 10 : (n° 3420)
© Mexrix – Fotolia.com
Des as de la soudure
800 soudeurs travaillent sur le matériel roulant
dans 90 sites, mais 11 experts «volants» peuvent
désormais se déplacer pour apporter aide et
conseils en cas de besoin.
Ça déménage
Adieu au 88, rue Saint-Lazare: 700 personnes
s’installent gare Montparnasse au nouveau siège de
la SNCF, rue du Commandant-Mouchotte. Grandes
Lignes, l’Action régionale des gares prennent
leurs quartiers en face de la gare de Lyon. D’autres
déménagements sont programmés sur 3 ans et
50000m
2
de locaux devraient être vendus.
Fini le pinceau
Les agents d’exploitation disposent désormais
d’un pulvérisateur dorsal pour graisser
les coussinets d’aiguilles .
CÔTÉ MÉTIERS


Transfesa teste fugacement entre la
France et l’Espagne pour le compte de
Renault un camion-train: ce TransRailer
est une version européenne du
RoadRailer américain.
Qui s’en souvient?
3,5
millions
de cheminots
chinois et moi
et moi…
Hongkong retourne au continent.
L’après-Deng Xiaoping commence.
Le pays, sur la voie de «l’écono-
mie socialiste de marché», entre
bille en tête dans les temps mo-
dernes.
ÇA S’EST PASSÉ EN1997
La Cour des comptes
estime à 750millions de francs le surcoût dû à des
ententes sur les marchés de construction de la ligne.
Des cheminots sont mis en examen. Louis Gallois
annonce la nomination d’un corps d’inspecteurs.
Jean-Claude
Gayssot est nommé par Lionel Jospin dans
le 3
gouvernement de cohabitation de Jacques Chirac.
Sur Paris – Lyon, la grande
vitesse française est la première
à proposer des départs à heures
régulières.
La première relation
franco-allemande à grande vitesse est
lancée le 14 décembre.
© Recoura
La Vie du Rail
– 22 mai 2013
�
Retrouvez les 80 chaînes
de votre programme télé
Télé-samedi
25 mai
Culture
Rail
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.20
Reportages
15.15
Ghost whisperer
16.05
Ghost whisperer
16.55
Tous ensemble
17.50
Tous ensemble
18.45
50 mn
inside
19.50
Là où je t’emmènerai
19.55
Météo
20.00
journal
20.35Football : Borussia Dortmund / Bayern Munich
En direct du Stade de Wembley, à Londres. Après avoir écrasé
le FC Barcelone en demi-finale, le Bayern de Franck Ribery se
retrouve donc pour la 3
ème
fois en 4 ans en finale de la plus
prestigieuse compétition européenne.
22.55Les experts
de Michael Slovis Avec : William
Petersen, Marg Helgenberger.
4 épisodes.
Toute l’équipe
enquête sur les meurtres de plusieurs jeunes filles retrouvées
égorgées dans la maison qu’elles partageaient.
France 2
13.00
Journal de 13 h
13.20
13h15, le samedi
13.50
Les 40
ans de Roland-Garros
14.00
Météo
14.05
Envoyé spécial, la
suite
15.00
Spéciale 60 ans de la Patrouille de France
18.15
U.S. Marshals, protection de témoins
19.05
Mot de passe
20.00
Journal de 20 h
20.35
Tirage du loto
20.45Le plus grand cabaret du monde
présenté par
Patrick Sébastien.
Invités :
Adriana Karembeu, Pascal Olmeta,
Laurent Baffie, Anggun, Nelson Monfort, Laetitia Milot, Aïda
Touihri, Babette de Rozières, Laurent Luyat, Julien Doré,
Richard Virenque.
23.00On n’est pas couché
présenté par Laurent Ruquier
France 3
12.00
Le 12/13
12.50
30 millions d’amis
13.25
Les Grands
du rire
14.55
Keno
15.00
En course sur France 3
15.25
Samedi avec vous
16.45
Expression directe
17.00
Les car-
nets de Julie
17.55
Questions pour un champion
18.30
Avenue de l’Europe
19.00
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.15
Zorro
20.45Alias Caracalla
de Alain Tasma. Avec : Jean-Michel
Fête, Eric Caravaca Les rebelles du 17 juin 1940. Daniel
Cordier a 20 ans le 17 juin 1940 lorsque le maréchal Pétain
demande l’armistice. Il a beau être monarchiste, il est révulsé.
Pour continuer à se battre, il rejoint Londres un peu par hasard.
22.20C’est toi, c’est tout
de Jacques Santamaria. Avec :
Clémence Boué, Mathieu Simonet. Pauline Silvani, brillant chi-
rurgien, s’apprête à revoir son ex qui l’a quittée il y a huit ans.
Canal +
12.10
Shitcom (C)
12.20
Rencontres de cinéma (C)
12.45
supplément (C)
13.45
Formule 1 : Grand Prix de Monaco (C)
14.00
Formule 1 : Grand Prix de Monaco
15.30
Émission
spéciale
16.15
Rugby : Top 14
18.15
Jour de Rugby
18.55
Le JT de Canal+ (C)
19.10
Le grand journal (C)
20.10
Football : Champions league (C)
20.45Football : Champions league
23.10De rouille et d’os
de Jacques Audiard Avec : Marion
Cotillard, Matthias Schoenaerts À la suite d’une bagarre dans
une boîte de nuit, Ali rencontre Stéphanie. C’est une princesse.
Tout les oppose. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée
dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal
d’illusions.
12.40
Météo
12.45
Le 12 45
13.05
Le mag
14.50
C’est ma
vie
16.05
C’est ma vie
17.35
Un trésor dans votre maison
18.40
Un trésor dans votre maison
19.40
Météo
19.45
Le 19
20.05
Scènes de ménages
20.50Hawaii 5-0
Avec : Michelle Borth, Scott Caan
2 épisodes
22.30Hawaii 5-0
Avec : Michelle Borth, Scott Caan
3 épisodes
France 5
14.50
Au royaume des guépards
15.15
Des trains pas comme
les autres
16.15
Décollage pour l’Amérique
17.10
Colombie
sauvage
17.55
Et si on changeait le monde
18.00
C à vous le
meilleur
19.00
19h Paul Amar
20.35Echappées belles
A bord d’un bateau de croisière,
Sophie emmène le téléspectateur à la découverte de la
Méditerranée.
22.10Pygmée blues
Wengi et Soyi sont deux pygmées qui
vivent à Kinshasa depuis 35 ans.
�
La Vie du Rail – 22 mai 2013
C
haque fois que l’on
prend le métro ou le RER,
on voyage sans le savoir
au cœur de l’Histoire. Et
quelle Histoire! Les
quelque 400 stations qui
composent ce réseau ra-
content pêle-mêle les
époques, les quartiers, les
hauts lieux et les person-
nages historiques. Les
plaques émaillées, où
s’inscrit le nom des sta-
tions, s’inspirent de celles
des rues de la capitale. Les
lettres blanches sur fond
bleu reproduisent la toile
d’araignée de noms
propres étendue sur Paris
qui invite l’Histoire à chaque coin de rue,
comme le raconte la nouvelle édition re-
vue et augmentée de
La Petite Histoire des
stations de métro
, de Pierre Miquel, histo-
rien spécialiste du XX
siècle, également
homme de radio et de télévision, décédé
en 2007. Parfois aérien, le plus souvent – à
l’intérieur de l’ancienne enceinte – souter-
rain, puis de nouveau aérien dans ses pro-
longements lointains, le métro évoque à la
fois la mémoire des lieux et l’histoire des
gens, hommes illustres (Alexandre Dumas,
Gambetta, Charles de
Gaulle) ou… méconnus.
Qui se souvient du géo-
logue Brochant? du sculp-
teur Falguière? Saviez-
vous que Riquet (Pierre,
de son prénom) fut le
créateur du canal du Midi
sous Louis XIV? que Mi-
romesnil fut un garde des
Sceaux de Louis XVI? que
Boucicaut, chef d’entre-
prise, créa les magasins du
Bon Marché? que Monge
et Laplace étaient de
brillants mathématiciens?
On notera également que
les saints sont concentrés
surtout dans la capitale.
On trouve en effet tous les saints dans
Paris: Paul, Jacques, Lazare, Germain,
Placide, Sulpice, Cloud, Marcel… Ils sont
moins nombreux dans la périphérie mais,
pour compenser sans doute, saint Denis et
saint Ouen comptent trois stations chacun.
En matière de gloires extérieures à l’histoire
de France, le métro se révèle plutôt chau-
vin. Il n’a distingué que deux présidents
des États-Unis (Franklin D. Roosevelt et
John F. Kennedy), un roi d’Angleterre
(George V) et deux révolutionnaires enga-
À lire
L’histoire dans le métro
La Vie du Rail
– 22 mai 2013


�
Télévision
�
Cinéma
�
Théatre
�
Radio
�
Internet
�
Musique
trains helvétiques au milieu des années 50.
Un autre encore se penche sur la régle-
mentation en vigueur dans les CFF en
1974, où l’on voit notamment un contrô-
leur verbaliser un jeune pour défaut de titre
de transport. Dans un autre, nous décou-
vrons le projet mort-né du «Swissmetro»,
un train futuriste qui devait relier égale-
ment Genève à Lausanne.
Les différents reportages permettent aussi
d’entendre le point de vue des usagers sur
leur relation au train. Si vous choisissez
d’emprunter l’autoroute, la première
construite dans la confédération, vous ac-
cédez à d’autres vidéos. L’automobile, ce
«prolongement de chez soi» selon le com-
mentaire est, malgré le confort, la promesse
d’embouteillages récurrents (1500heures
par an). Les images de l’autoroute presque
vide des années 60 semblent aujourd’hui
un bien lointain souvenir. Tout au long de
ce Web documentaire, on navigue entre les
époques, entre les différents enjeux. Régu-
lièrement, des
bonus
sont proposés à l’in-
ternaute et si vous voulez changer de
moyen de locomotion, pas de soucis, on
vous propose régulièrement de passer de
l’un à l’autre. Bon voyage!
Samuel DELZIANI
À voir ici: http://webdoc.rts.ch/mobilite/
sur laviedurail.com/tv
Télé-jeudi
30 mai
12.40
Météo
12.45
Le 12 45
13.05
Scènes de ménages
13.40
Météo
13.45
Le bal des pompiers
15.30
Au bord de la
folie
17.30
Un dîner presque parfait
18.40
100% Mag
19.40
Météo
19.45
Le 19 45
20.05
Scènes de ménages
20.50Body of proof
Avec : Dana Delany, Jeri Ryan Megan
Hunt reprend le travail, trois mois après son agression et la
mort tragique de Peter Dunlap.
22.30Body of proof
Avec : Jeri Ryan, Geoffrey Arend
France 5
12.00
Zouzous
13.40
Le magazine de la santé
14.35
Allô
docteurs
15.05
Embarquement immédiat
15.35
Planète inso-
lite
16.35
Quand les assurances nous piègent
17.30
C à dire
?!
17.45
C dans l’air
19.00
C à vous
20.00
Entrée libre
20.20
Dr CAC
20.25
C à vous la suite
20.40La grande librairie
présenté par François
Busnel
22.10La légende du crâne de cristal
Canal +
12.10
Les Guignols de l’info
12.20
La nouvelle édition pre-
mière partie (C)
12.45
La nouvelle édition (C)
14.00
To rome
with love
15.50
Rencontres de cinéma (C)
16.10
Les bonus
de Guillaume
18.20
Les Simpson (C)
18.45
Le JT de Canal+
(C)
19.05
Le grand journal (C)
20.05
Le petit journal (C)
20.30
Le grand journal, la suite (C)
20.55Scandal
de Shonda Rhimes Avec : Kerry Washington,
Columbus Short David Rosen découvre que l’explosion de
Cytron est liée au trucage de l’élection présidentielle. Cyrus
tente de raisonner le président Grant qui vient de demander le
divorce à Mellie, enceinte de neuf mois.
2 épisodes
22.20The big C
de Darlene Hunt Avec : Laura Linney, Oliver
Platt.
TF1
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.55
Les
feux de l’amour
14.55
Mémoire du passé
16.35
4 mariages
pour 1 lune de miel
17.25
Bienvenue chez nous
18.20
Une
famille en or
19.05
Money Drop
19.50
Nos chers voisins
20.00
Le journal
20.40
Après le 20h c’est Canteloup
20.50Alice Nevers : le juge est une femme
de Thierry
Petit Avec : Marine Delterme, Jean-Michel Tinivelli Connaît-on
vraiment ceux à qui on confie nos enfants ? Une nounou est
retrouvée morte à quelques mètres du berceau.
22.35Alice Nevers, le juge est une femme
de Rene
Manzor Julie, une jeune femme âgée de vingt-et-un ans, a été
poussée du haut d’une balustrade dans la bibliothèque de sa
faculté de droit.
France 2
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
12.55
Météo
13.00
Journal de 13 h
14.00
Toute une histoire
15.05
Les
Internationaux de France de Roland-Garros 2013
18.55
Côté
match
19.00
Mot de passe
19.30
N’oubliez pas les paroles :
best of
20.00
Journal de 20 h
20.40
Les 40 ans de Roland-
Garros
20.45Envoyé spécial
présenté par Guilaine Chenu,
Françoise Joly
L’argent des assurances-vie
L’assurance-
vie, c’est l’un des placements préférés des Français. 60% des
ménages l’ont choisi pour mettre de l’argent de côté.
22.15Complément d’enquête
présenté par Benoît
Duquesne
France 3
12.00
Le 12/13
12.55
Météo à la carte
13.50
Si près de chez
vous
14.15
Si près de chez vous
14.55
Questions cribles au
Sénat
15.55
Sénat Info
16.10
Des chiffres et des lettres
16.50
Harry
17.30
Slam
18.10
Questions pour un champion
19.00
Le 19/20
20.05
Un jour à Roland
20.15
Plus belle la
vie
20.45L’empreinte de l’ange
de Safy Nebbou Avec :
Catherine Frot, Sandrine Bonnaire Elsa remarque une fillette de
6 ans, Lola, et a l’immédiate et intime conviction qu’elle est sa
propre fille.
23.35Signé Mireille Dumas
présenté par Mireille Dumas
Ils fêtent tous deux leurs cinquante années de carrière avec un
nombre impressionnant de succès populaires, toujours en
marge des modes.
La Vie du Rail
– 22 mai 2013


MOCF. Marche
populaire, football
et pétanque
Au cours des prochaines
semaines, plusieurs animations
organisées par la Mutuelle de
l’Orphelinat des chemins de fer-
Edmond Flamand auront lieu en
province afin de récolter des
fonds au profit des pupilles
(lire
LVDR
3415, page 40)
�
Le 9 juin
, la section
de Strasbourg organise sa 11
marche populaire à Griesheim-
sur-Souffel (Bas-Rhin). Il s’agit
d’une randonnée pédestre à la
portée de tous, sans difficulté
particulière. Participation:
1,80
par personne.
Possibilité de réserver le repas
auprès de Jean-Jacques Bohl au
www.mocf-67.fr
�
Le 14 juin
, à 19h, la section de
Rennes (Ille-et-Vilaine) propose
un tournoi de football (sur
terrain synthétique) au stade
Salvador-Allende à Saint-
Jacques-de-la-Lande. Matches
en 6 + 2 (vétérans-seniors), une
féminine par équipe souhaitée.
Restauration sur place.
Contact: Jean-Claude Nemeth,
�
Le 15 juin
, à partir de 13h30,
aura lieu le traditionnel
concours de pétanque en
doublettes de la section MOCF
de Forbach (Moselle), au
boulodrome de la Brêmoise, à la
Brême d’Or à Spicheren.
�
Inscriptions:
Jean-Claude
Fernandez au 03 87 87 63 96
ou par e-mail:
mocf.forbach@orange.fr
ACGA. À la recherche
de tourmaline
L’Association des cheminots
géologues amateurs propose
une sortie, le 9 juin, pour
rechercher du béryl et de la
tourmaline à Saint-Pierre-la-
Bourlhonne (Puy-de-Dôme).
�
Contact:
André Fermis,
06 25 89 46 37.
e 21 avril, à Paris, le théâtre
des Bouffes du Nord accueillait
le concert anniversaire de l’
Or-
chestre d’harmonie du chemin
de fer du Nord
, créé en 1893 et
affilié à l’
Union artistique et in-
tellectuelle des chemins de fer
français
. 120 ans! Un bel âge
pour cette société musicale qui
offrit à son public un pro-
gramme aux allures d’avant-
garde. Un interprète de renom,
Joël Vaïsse, premier trombone
solo de l’Orchestre national
de France, a joué la partie so-
liste, très virtuose, du
T-Bone
concerto.
Il faut savoir que de
grands interprètes profession-
nels ne dédaignent pas de se
produire avec les musiciens
amateurs de l’Harmonie du
Nord. Ce phénomène se pro-
duisait déjà dans le passé
puisque, au début du XX
siècle,
des chanteurs de l’Opéra co-
mique prêtaient leur concours
à l’Harmonie du Chemin de fer
du Nord lors d’un grand
concert annuel salle Pleyel.
D’autres pièces de composi-
teurs contemporains ont illus-
tré la variété du répertoire de
l’orchestre. Pour clore le
concert et en première audi-
tion,
Le Chemin de fer du Nord,
œuvre composée spécialement
pour l’occasion par Stéphane
Loridan, a illustré l’évolution
des chemins de fer depuis la
vapeur jusqu’à l’Eurostar. Ce
programme consistant et origi-
nal fut apprécié par un public
admiratif du talent des musi-
ciens et ravi de l’agréable mo-
ment passé en leur compagnie.
Déjà, en 1893, ces pionniers
des ateliers Traction de La Cha-
pelle mettaient leur talent au
service de la musique classique
afin de la porter vers un public
populaire. C’est avec le même
enthousiasme et la même pas-
sion que le chef, Benoît Bou-
temy, dirige ses musiciens au
service d’un répertoire plus ac-
tuel, mais toujours destiné au
plaisir de tous.
Prochains concerts de l’OHCF:
le 18 mai, théâtre de Chelles
(Seine-et-Marne);
le 8 juin, square d’Anvers, Pa-
ris IX
(10h30) et jardin Ville-
min, Paris X
(14h);
le 9 juin, square Jean-XXIII,
Paris IV
le 23 juin (matin) à Noisy-le-
Grand (Seine-Saint-Denis);
le 30 juin (11h) à Luzarches.
Contact:
OCHF, 01 42 03 55 30. E-mail:
contact@harmoniedunord.org
www.harmoniedunord.org
L’événement de la semaine
OHCF.
Le concert du 120
anniversaire
aux Bouffes du Nord
LVDR
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LA VIE DES ASSOCIATIONS


La Vie du Rail
– 22 mai 2013
Musique et poésie
d’Azerbaïdjan
Lire autrement a déjà monté
de multiples projets culturels
internationaux. L’un d’entre eux,
le concert-lecture «Paris,
je t’aime», qui avait été
commandité par le service
de coopération culturelle de
l’ambassade de France à Bakou
et devait être présenté
en Azerbaïdjan, a été annulé.
C’est à Paris que ce spectacle
qui reste inscrit au répertoire de
Lire autrement sera présenté,
le 1
juin, au centre culturel
d’Azerbaïdjan. Au programme,
poésie, littérature, musique
et chant lyrique de ce pays.
�
Contact:
jacques-pagniez@wanadoo.fr
Concert
symphonique, de
Strauss à Ketelbey
L’Orchestre symphonique du rail
donne un concert le 23 mai à
Paris, sous la baguette de Jean-
François Gonzales-Hamilton.
Au programme:
�
Strauss: ouverture
de
La Chauve-Souris.
�
Sibelius:
Valse triste.
�
Grieg:
Peer Gynt, Suite n°1.
�
Ketelbey:
In a monastery
garden.
�
Saint-Saëns: 1
mouvement
du
Concerto n°2 pour piano et
orchestre
(piano: Jin-Joo Lee).
�
Rossini: ouverture du
Barbier
de Séville.
�
Franz Lehar:
Meine Lippen,
Sie sussen so heiss
(soprano:
Joëlle Balestier).
�
Mascagni: intermezzo de
l’opéra
Cavaleria Rusticana.
�
Strauss:
Mein Herr Marquis
(soprano: Joëlle Balestier).
�
Ketelbey:
In a Chinese
garden.
�
Musique chinoise:
Guan Dong
Music.
Le 23 mai à 20h30. Cathédrale
des Arméniens catholiques de
Paris, 13, rue du Perche, 75003
Paris. http://osyr.fr
Concert de la chorale
Traversière
L
chorale Traversière
, affiliée à
l’UAICF Paris Sud-Est, donnera un
concert dans l’église Sainte-Radegonde
du village de Giverny, cher au peintre
impressionniste Monet, le dimanche
26 mai à 15h. La chorale adulte et le
petit chœur d’enfants chanteront sous
la direction de leur chef de chœur,
Patrick Le Mault.
Rens.:
http://choraletraversiere.free.fr
Blog: http://chorale-traversiere.over-blog.com
Du modélisme
et des trains
touristiques
L
Mini Réseau d’Igoville
(Eure) propose tous les same-
dis de juin, à partir de 15h, une
projection de films sur les plus
beaux trains touristiques.
Pendant 60 minutes, le public
pourra découvrir le Train jaune
de Cerdagne, le chemin de fer à
crémaillère de Superbagnères,
le chemin de fer de la Rhune,
le chemin de fer du Vivarais, le
système Decauville, l’autorail
panoramique de la SNCF, le
Tacot des lacs, à travers les pay-
sages des Pyrénées à l’Auvergne
ou à l’Île-de-France.
Le Mini Réseau,
255, rue de la
Ravine, 27460 Igoville.
Tél. : 02 35 23 08 36.
Pour emprunter ces livres: BCPC, 140, rue de
Bercy, 75012 Paris. Tél.: 01 43 45 54 19.
La sélection de la Bibliothèque centrale
de prêt par correspondance du CCE
� La lettre qui allait changer le destin d’Harold
Fry arriva le mardi…
De Rachel Joyce (XO Éditions).
ROMAN. Harold, retraité au
léger embonpoint, casanier, reçoit un jour la lettre d’une
ancienne collègue qui est sur le point de mourir. Parti à la
Poste pour lui envoyer sa réponse, il décide à brûle-pourpoint
de faire à pied les mille kilomètres qui le séparent de cette
dame. Cette marche va le transformer en profondeur.
ET AUSSI…
LEBONHEURDESBELGES
• ROMAN. De la bataille de Waterloo à l’Exposition universelle de
1958, de Bruegel à Tintin, un jeune garçon rappelle à sa façon la
richesse artistique et intellectuelle du «plat pays».
Patrick Roegiers
(Grasset)
PETITOISEAUDUCIEL
• ROMAN. En 1983, suite au meurtre d’une chanteuse de country,
le mari et l’amant de la victime, un temps suspectés, sont relâchés.
Leurs enfants respectifs croient que le père de l’autre est l’assassin.
Joyce Carol Oates (Philippe Rey)
ENVILLE
• ROMAN. Un groupe d’amis parisiens, qui se voient peu, ont pris
l’habitude de partir en vacances ensemble. Ils sont médecin ou
journaliste, célibataire ou en couple. Ils ont des problèmes de leurs
âge et classe sociale.
Christian Oster (Éd. de l’Olivier)
LESMOISSONSDUFUTUR
• DOCUMENT. Une enquête menée dans douze pays sur
l’agroécologie, un monde qui exclut les pesticides, les monocultures,
les OGM, les grosses machines… Selon l’auteur, cette agriculture
saine et durable peut nourrir la population mondiale.
Marie-Monique
Robin (La Découverte)
VOYAGESINOUBLIABLES
LESPLUSBELLESÎLESDUMONDE
• BEAUX LIVRES. De Capri à Santorin, ce livre présente une
cinquantaine d’îles de rêve, leur histoire, leur culture et leur écologie,
sur fond de photographies couleur souvent pleines pages.
Un panorama qui invite au voyage…
Antony Mason (Géo)
C
apitale mondiale du vin, Bor-
deaux accueille la Biennale in-
ternationale de photographies
de la vigne et du vin, qui vise à
promouvoir les clichés de pho-
tographes professionnels ou
amateurs, et à mettre en valeur
l’ensemble des acteurs de la fi-
lière vinicole. Sur les 700 photos
envoyées, le jury, présidé par le
consul d’Espagne (pays invité
d’honneur), en a retenu cin-
quante. Elles sont exposées dans
le grand hall de la gare de Bor-
deaux jusqu’au 30 juin.
À Bordeaux, la
vigne entre en gare
LVDR
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LA VIE DES ASSOCIATIONS


La Vie du Rail
– 22 mai 2013
Concert exceptionnel
à Toulouse
Le groupe vocal 3C Syrinx
(Culture Chant Cheminot)
donnera un concert exceptionnel
le 3 juin à Toulouse, pour
célébrer le 75
anniversaire de
l’Union artistique et
intellectuelle des cheminots
français. Des intervenants
extérieurs professionnels
–douze solistes du chœur du
Capitole de Toulouse – se
joindront à eux pour offrir au
public une soirée dédiée au bel
canto. Au programme :
des extraits d’œuvres de Verdi,
Donizetti, Rossini, Bellini,
Offenbach, Gounod, Bizet,
Puccini.
Réservation indispensable
au 06 72 33 91 86 ou
par mail: a3csyrinx@aol.com
Le 3 juin à 20h30, salle
de spectacle de la mairie annexe
du faubourg Bonnefoy (angle rue
Saint-Laurent/sortie du dépôt
SNCF).
Les randonnées
de l’ATC
Les sections parisiennes
de l’Association touristique
des cheminots vous donnent
rendez-vous en gare pour partir
en balade dans les environs
de Paris et au-delà.
�
dans les Yvelines:
de Cergy-
Saint-Christophe à Triel-sur-
Seine, le 14 juin (22 km). Départ
de Paris-Saint-Lazare: 8h28
(dir. Cergy-le-Haut).
Rens.: 01 47 25 50 25.
�
dans la Marne:
à travers
l’Aumois, de Château-Thierry
à Dormans, le 18 juin (24 km).
Départ de Paris-Est: 8h36 (dir.
Château-Thierry). L’animateur
rejoindra le groupe à Chaville-
Rive droite.
Rens.: 0158205529.
�
Contact :
ATC Paris-Sud:
0143074242. ATC Paris-Nord :
0155311027. ATC Paris-Est-
Ouest: 0158205529,
0146075665.
P
our la section de Dijon de
Association touristique des
cheminots
(743 adhérents),
présidée par Patrick Getet,
2012 a été une année assez
satisfaisante. Le bilan a été pré-
senté lors de l’assemblée géné-
rale le 10 mars, en présence de
Bernard Leguay, administrateur
Sud-Est, et Yves Sicard, vice-
président de l’ATC. Les voyages
et les sorties pâtissent de la
conjoncture économique diffi-
cile, qui touche l’ensemble du
secteur touristique, mais les
randonnées connaissent tou-
jours un grand succès. Les
autres activités de plein air (cy-
clotourisme, montagne, neige)
sont en progression. Au pro-
gramme en 2013: initiation à
l’alpinisme (23-29 juin et
30juin-6 juillet) et courses
d’alpinisme (6-13 juillet) à Ar-
gentière. Randonnée dans la
vallée de Chamonix (20-
21 juillet et 3-4 août). Initia-
tion à l’escalade (septembre et
octobre). Séjours randonnée en
juin et septembre (parc natu-
rel régional de Chartreuse, Col-
lioure-Cadaques). Cyclotou-
risme dans les Pyrénées du 17
au 24 août. La section prévoit
également des voyages et des
sorties: le Luberon, du 28 mai
au 1
juin. Visite à Paris de la
Garde républicaine et du quar-
tier des Halles, le 18 juin. Sé-
jour en Andalousie, du 15 au
22 juin. Journée au parc des
Oiseaux à Villars-les-Dombes,
le 11 juillet. Séjour en Andorre,
du 9 au 14 septembre. Prague,
Vienne et le Tyrol, du 16 au 23
septembre. Londres, du 12 au
15 décembre
(photo)
. Le repas
de Noël aura lieu en décembre.
La section propose également
des randonnées pédestres quo-
tidiennes ainsi que la location
d’appartements (4-6 per-
sonnes) aux Hôpitaux-Neufs,
dans le Doubs. À l’issue de la
séance, quatre bénévoles ont
reçu la médaille de bronze de
l’ATC: Jean-Claude Charton,
Roger Coron, Roger Lucenet et
Roger Schmitt.
Bernard CERCLEY
Permanences
du lundi au ven-
dredi, de 14 à 18h, 12, rue de
l’Arquebuse.
Tél. : 03 80 45 37 89.
E-mail: atc.dijon@club-inter-
net.fr
Site Web: http://atcdijon.com
FGRCF.
Le dynamisme de Mâcon
D
ynamisme et esprit de corps animent la section
de Mâcon de la
Fédération générale des retraités
des chemins de fer
Celle-ci voit ses effectifs augmenter (131 adhé-
rents, actuellement) en grande partie grâce à l’ac-
tion volontariste et communautaire de son pré-
sident Guy Sidour. L’assemblée générale a eu lieu
le 11 avril, avec la participation de Jean-Pierre
Bougaud, secrétaire régional et membre du
conseil d’administration fédéral.
Les questions d’actualité ont été largement évo-
quées: retraites, aide sociale, relations avec la
direction SNCF et les organismes administratifs.
Le bilan financier de la section, présenté par le
trésorier
Jean-Jacques
Panay, est
positif.
Concernant
les activités
proposées
aux adhé-
rents, la jour-
née touristique du 16 mai dans le Haut Jura, à
Morez et au fort des Rousses, devait être suivie
par un pique-nique à Loché le 13 juin.
Gilbert CORBERON
Contact:
Jean-Jacques Panay, 09 53 19 27 86.
ATC Dijon.
Au programme en 2013
Lionel Royer
Gilbert Corberon
Guy Sidour et Jean-Pierre Bougaud.
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La Vie du Rail
– 22 mai 2013
JEUX
Lesmots croisés
d’Alain Giusti












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Solutions du numéro précédent
Les mots fléchés de Michel Baudoin



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412657983
397282645
568934721
251473896
984165372
736892514
173549268
625718439
849326157
941728653
876354921
532691748
285479136
469132875
713586294
398265417
127843569
654917382
123456789
VII
VIII
HORIZONTALEMENT
Se remeublera.
La toute première
fois.
Propulsé. Jeux de mots.
Conjonction.
IV.
Aimas sans condition.
V.
Négation. Fabuliste grec.
même. La der en désordre.
Moyen
de locomotion.
Atout. Période de
18 ans.
IX.
Donnais un avis.
Ancienne monnaie. Sans détour.
Règle.
VERTICALEMENT
Qui se rapporte au Seigneur.
Connaissent plus d’un rayon.
Dans la gamme. Article étranger.
Appris.
De la même façon.
Cigar…ette. Période.
Un spécialiste
en pleine forme.
Divinité. Recette
principale. De falloir.
Article à l’en-
vers. Fera entrer un courant d’air.
Vertèbre. Redressé.
Diminutif du
métal. Relative au I du 7 vertical.
difficile
Bon de commande à retourner à l’adresse suivante:
La Vie du Rail
– Service commandes – BP 30657 – 59061 ROUBAIX CEDEX 1
La Boutique
de La Vie du Rail
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Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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LE TRAIN JAUNE
Guillaume Pourageaux
63 kilomètres, 22 gares, 650 ouvrages
d’art… le Train jaune est un symbole du
Pays catalan, sa ligne fait partie
intégrante de l’identité régionale.
Invitation à découvrir la singularité et le
patrimoine d’une région, cet ouvrage vous
en dévoile tous les secrets. Après avoir
contribué au développement économique
de la Cerdagne, le Train jaune est devenu
l’un des trains touristiques les plus prisés
de France. La succession des cols de
Villefranche à Montlouis, l’étonnant
viaduc de Séjourné, le révolutionnaire
pont suspendu Gisclard, classé
monument historique… 80 pages –
Format : 148,5 x 210mm.
Réf. : 110 275
16,50
train
jaune
LESTRAINSTOURISTIQUES
GuillaumePourageaux
1910-2010. L’aventure du « Train Jaune »
Un film de Patrick Boudet
Voyager avec le «Train Jaune», c’est parcourir
près de 2000 ans de l’histoire d’un pays
d’exception et découvrir ces hauts territoires du
Haut-Conflent, du Capcir et
de Cerdagne. Durée: 54 minutes.
Les archives du « Train Jaune »
Avec ce DVD remontons l’histoire du «Train
Jaune de Cerdagne» avec deux films d’archives:
«Le Petit Train» et «Vacances en Cerdagne».
Durée du film: 45 min.
Pour tout savoir sur le Train Jaune
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Le lot de 2 DVDle Train Jaune
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