2,00 

UGS : 3292_LVDR Catégories : ,

Description

SUISSE 4,80 FS
Dualis
Un tram-train
pour l’Ouest
Lyonnais
Quand les cheminots
photographient
le train
Veolia
Un Français en Bavière
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
À la une…
Photo de couverture
Le Dualis de l’Ouest Lyonnais sur l’anneau d’essai de Wildenrath.
Photo : Philippe HÉRISSÉ
� Projecteur
Matériel. Le Dualis lyonnais aux essais
� Une quinzaine
dans La Vie du Rail
Lobbying. Les conditions de travail des cheminots
en question
p. 8
Métro. Rennes : les dessous d’un choix industriel
p. 10
Veolia. L’expérience d’un Français en Bavière
p. 11
� La vie des associations
Prix Vision du Rail. Des centaines de photos de trains
pas comme les autres
� Les programmes télé
� Bonnes feuilles
À lire. L’Est à toute vapeur
� Débat
Trafics. Pour la Fnaut, le car ne peut pas toujours remplacer
le train
� La boutique
� Sport
Cross Country. Le challenge USCF lance la saison
� Jeux
�Agenda
Toutes les équipes
de La Vie du Rail vous souhaitent
une très Bonne Année 2011
Concours de photos.
Filets rouges
de Fabrice Ménard, club
de Chartres
L
es essais du Dualis en région Rhône-
Alpes doivent commencer en janvier2011,
dès livraison sur place de la première rame.
Les mises en service au départ de Lyon-
Saint-Paul s’effectueront ensuite selon trois
phases successives, qui correspondent
aux trois branches de l’étoile ferroviaire
concernée. La première, dès septem-
bre2011, intéressera la branche de Sain-
Bel et le dépôt de l’Arbresle. Puis, fin 2012,
ce sera au tour de celle de Brignais et en-
fin, à l’horizon 2015, la troisième branche à
destination de Lozanne devrait être ou-
verte. L’arrivée du Dualis en région Rhône-
Alpes ne passera pas inaperçue. Outre sa
qualité de premier tram-train du monde
«100% plancher bas», avec de surcroît
une hauteur de plancher égale à 370mm
seulement, le nouveau matériel se distingue
par son traitement de l’accessibilité; il est
ainsi le premier à satisfaire pleinement aux
normes “Spécificités Techniques d’Inter-
opérabilité sur l’accessibilité au système
ferroviaire des personnes à mobilité ré-
duite” (STI PMR). Sa modularité tant en ca-
pacité qu’en alimentation en énergie, ses
performances de type «tram» en accélé-
ration et freinage, et sa résistance au crash
conforme aux spécifications ferroviaires en
font un matériel d’exception. Comme pour
le matériel nantais, les nouvelles rames
sont assemblées sur le site Alstom de Va-
lenciennes, les autres usines françaises du
constructeur étant, comme à l’accoutu-
mée, mises à contribution en fonction de
leur spécialisation: Tarbes fournit l’élec-
tronique de puissance, Villeurbanne l’«in-
telligence du train» (essentiellement, la par-
tie informatique), Le Creusot les bogies,
Ornans les moteurs de traction triphasés
synchrones à aimants permanents, Reichs-
hoffen les cabines de conduite, et Saint-
Ouen les équipements embarqués de si-
gnalisation. D’une architecture articulée
entièrement modulaire, le Dualis est dis-
ponible en deux longueurs: 42m (quatre
caisses) et 52m (cinq caisses). La version
à quatre caisses existe en deux largeurs,
2,40 ou 2,65m, tandis que celle à cinq
caisses se voit systématiquement offerte
au gabarit de 2,40m. De fait, la caisse
ajoutée pour passer de 42 à 52m étant
une remorque, la puis-
sance massique d’une
rame au gabarit de
2,65m aurait été un
peu limite… Stras-
bourg devrait juste-
ment acquérir entre 14
et 17 rames Dualis de
ce type (à six portes
par face), qui seront
compatibles avec le
gabarit du réseau ur-
bain, et pourraient
donc permettre, une
fois l’aménagement de
l’arrière gare achevé, la
mise en place d’une
véritable exploitation
de tram-train. Autre-
ment, le modèle de
42m de long et 2,65m
de large semble de-
meurer aujourd’hui le
plus prisé. Sur le Dua-
lis, la longueur de la
rame constitue un
choix initial particuliè-
rement important car, à
la différence du Citadis, l’adjonction ulté-
rieure, en cour de vie, d’une caisse sup-
plémentaire serait tout sauf facile. Parve-
nir à intégrer dans l’enveloppe d’un
tramway le «fonctionnel» habituel d’un tel
matériel et, en même temps, celui d’un
train régional relève, en effet, de l’exploit
technologique. D’autant que les concep-
teurs, dans un souci d’optimisation de la
disponibilité, ont opté pour l’indépendance
des essieux moteurs, ce qui se traduit, évi-
demment, par un câblage très important…
Atout majeur, le Dualis repose sur le nou-
veau et «vrai» bogie pivotant Ixège, qui
autorise une vitesse de 100km/h dans les
meilleures conditions de confort et de sé-
curité. Dans sa version motorisée, ce bo-
gie est mû par deux moteurs triphasés syn-
chrones à aimants permanents de 150kW
(analogues dans leur principe à ceux es-
sayés sur la rame TGV POS du dernier re-
cord du monde mais, bien sûr, cinq à six
fois moins puissants), et dont la compacité
exceptionnelle permet un montage aisé sur
le châssis de bogie sans requérir la moindre
marche à l’intérieur de la caisse…
Ph.H.

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
PROJECTEUR

Le premier tram-train «100% plancher bas»
Les espaces intérieurs du Dualis (bien protégés pendant les essais) se distinguent par des sièges particulièrement confortables et
une continuité du plancher bas sur toute la longueur de la rame.
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011

ple d’une première réalisation en-
fin aboutie… Car si le voyageur
monté dans sa lointaine gare de
banlieue à bord du tram-train
peut éviter d’en descendre après
être arrivé au terminus ferroviaire,
et continuer tout au contraire
dans le même véhicule jusque
dans les rues du centre-ville, là où
précisément il veut se rendre, ce
n’est certainement pas lui qui de-
vrait s’en plaindre! Toutes les en-
quêtes menées à ce jour ont dé-
montré que la correspondance
obligée entre deux modes succes-
sifs était, aux yeux de l’usager non
captif, l’un des repoussoirs ma-
jeurs à l’emprunt des transports
collectifs…
Cela dit, même avec une circula-
tion limitée aux seules infrastruc-
tures ferroviaires «lourdes», un
tram-train comme le Dualis de
l’Ouest-lyonnais n’est pas sans
présenter encore de très nom-
breux avantages. Le premier ré-
side dans ses performances de
type «tramway urbain» en accé-
lération comme en freinage. Grâce
à elles, il est désormais possible
de multiplier les points d’arrêt le
long de la ligne de chemin de fer
sans allonger pour autant les
temps de parcours. Ou de traiter
en traversée de carrefour routier,
protégée par de simples feux tri-
colores, un ancien passage à ni-
veau (PN), ce qui ouvre la voie à
la réouverture d’infrastructures
autrefois fermées sans pour au-
tant provoquer une réapparition
non souhaitable de PN classiques.
Au plan de la sécurité vis-à-vis
d’une collision avec un obstacle
sur une traversée routière, on peut
d’ailleurs considérer que les per-
formances en freinage d’urgence
du tram-train (avec mise en ac-
tion des patins électromagné-
tiques), qui lui confèrent des dis-
tances d’arrêt extrêmement
courtes, le rendent déjà
«globale-
ment au moins équivalent»
(le fa-
meux principe dit «Gamé») à
un matériel ferroviaire lourd sa-
tisfaisant aux plus hautes exi-
gences en matière de sécurité pas-
sive. De plus, l’aptitude du Dualis
à pouvoir négocier des rayons de
courbure de 25m permet aussi
de créer des «shunts» sur l’in-
frastructure existante afin de des-
servir de nouvelles zones d’habi-
tation en s’inscrivant au plus fin
dans le tissu urbain, évitant toute
expropriation. Tel est le cas à Tas-
sin, sur l’Ouest-lyonnais, où la
technologie tram-train a permis
une insertion particulièrement
réussie. Enfin,
sur le plan de
la capacité
comme de
l’économie et
de l’environ-
nement,
mieux vaut
un seul élé-
ment Dualis électrique qu’une
unité multiple (UM) de plusieurs
autorails X 73500 diesels qui, par
ailleurs, «promènent» à lon-
gueur de temps des cabines de
conduite inutilisées! La rame
TTNG (Tram-Train de Nouvelle
Génération) définie pour l’Ouest-
lyonnais, bénéficiant de l’espace
supplémentaire procuré par l’ab-
sence de toilettes présentes à
Nantes, n’offre pas moins de
105places assises et 151 places
debout. Et s’il le faut, grâce à des
attelages rétractables à sortie au-
tomatique, cette rame est même
conçue pour pouvoir circuler en
UM de trois, multipliant ainsi par
trois les chiffres précédents…
Sans exagération aucune, le Dua-
lis, premier tram-train du monde
à plancher bas intégral, apparaît
d’emblée comme un concentré
réussi de nouvelles technologies.
Parvenir à rentrer dans l’enve-
loppe d’un
tramway les
fonctionnali-
tés de ce
mode de
transport ur-
bain en
même temps
que celles
d’un train régional relevait de l’ex-
ploit. Le volume de l’appareillage
électrique embarqué, par exem-
ple, demeure tout à fait compa-
rable à celui du futur matériel In-
terconnexion MI 09 de la RATP!
Si l’équation technique a donc été
magistralement résolue, reste tou-
tefois à progresser désormais sur
son pendant institutionnel. Com-
ment mettre d’accord des élus et
décideurs qui n’ont pas l’habitude
de travailler ensemble, voire une
municipalité et un conseil régio-
nal qui n’appartiennent pas à la
même famille politique, tel est
l’enjeu véritable qui conditionne
aujourd’hui le développement ul-
térieur, en France, du «vrai»
tram-train…
Retour à Wildenrath pour obser-
ver, cette fois, l’ergonomie de
conduite du Dualis. Elle s’écarte
quelque peu de celle du Citadis
en proposant un manipulateur de
traction-freinage «à main droite»
(et non «à main gauche» comme
sur la quasi-totalité des tramways
du marché), qui n’est pas sans
rappeler la disposition du mani-
pulateur unique sur le pupitre des
autorails X 73500. La veille auto-
matique (isolée, comme d’habi-
tude, lors des essais) n’est pas celle
utilisée sur les tramways urbains,
mais au contraire reconduite dans
sa définition même, ce qui existe
sur les matériels de la SNCF. Sur-
tout, la conduite du Dualis est ex-
traordinairement souple, avec des
mises en vitesse très rapides, et la
possibilité de s’arrêter en douceur
sur des distances étonnement
courtes. En tout cas, aucun autre
matériel automoteur électrique (et
a fortiori diesel) ne saurait rivaliser
avec lui sur ce terrain-là…
Philippe HÉRISSÉ
La conduite Dualis est
souple, avec des mises en
vitesse rapides, et la possi-
bilité de s’arrêter sur des
distances courtes
Transformée en laboratoire sur roues, la première rame accumule les tours de circuit à des vitesses dépassant parfois les
100km/h.
Photos Philippe HÉRISSÉ

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
E
n attendant que le gouver-
nement prenne position sur
l’ouverture à la concurrence des
TER, chacun fourbit ses armes.
Le président de la SNCF a de
nouveau affirmé début décem-
bre qu’il voulait renégocier cer-
tains pans de la réglementation
du travail des cheminots de l’en-
treprise, dans le cadre de dis-
cussions incluant l’ensemble du
secteur ferroviaire, opérateurs
privés compris.
Le statut des cheminots n’est pas
concerné, qui assure notamment
la garantie de l’emploi et un ré-
gime particulier de protection
sociale. En revanche, Guillaume
Pepy souhaiterait voir évoluer la
réglementation, qui touche à la
durée du travail, l’amplitude ho-
raire ou l’organisation… Il a no-
tamment indiqué le 8décembre,
lors d’une rencontre avec l’Asso-
ciation des journalistes de l’in-
formation sociale (Ajis), que cer-
taines dispositions
«ne sont pas
adaptées au développement de la
SNCF et [qu’] il faut, autour de la
table, les renégocier».
Toutefois,
«si ces règles sont justifiées par la
sécurité ou par les questions de
santé au travail, il faut qu’elles
s’appliquent à l’ensemble du sec-
teur»
ferroviaire, a-t-il poursuivi.
D’où la demande, plusieurs fois
martelée par la SNCF, de mettre
au point
«une convention collec-
tive du ferroviaire qui concernerait
l’ensemble des salariés et serait de
haut niveau»,
seule condition se-
lon elle pour éviter tout dum-
ping social dans le cadre de la
libéralisation du marché.
En face, les opérateurs privés y
sont résolument opposés. Ils
souhaitent certes une conven-
tion collective pour le transport
Les opérateurs privés et la SNCF défendent leurs
positions sur l’ouverture à la concurrence
attendue dans le TER. Si les premiers
demandent une convention collective qui leur
soit propre, la SNCF veut y intégrer les
cheminots, fustigeant une situation qui risque,
sinon, d’aboutir à du dumping social.
Lobbying.
Les conditions de travail des che
«Le rapport Grignon considère qu’à l’excep-
tion du RER, le réseau Transilien doit être sou-
mis à la concurrence comme les autres lignes
TER, c’est une excellente nouvelle!», se ré-
jouit Albert Alday, le directeur général de Veo-
lia Transport Rail. Qui ajoute: «Nous sommes
candidats à l’exploitation des TER et du Tran-
silien». L’opérateur explique qu’il ne peut pas
se désintéresser d’un réseau aussi important:
avec 2,8millions de voyages par jour, Tran-
silien représente les deux tiers des voyages
quotidiens assurés en semaine par la SNCF.
Autre argument apporté par Veolia: Transi-
lien s’est réorganisé en logique de lignes de-
puis plusieurs années, avec un management
de lignes intégré. Un découpage qui lui pa-
raît faciliter une mise en concurrence.
Là encore, la SNCF estime qu’elle n’a pas dit
son dernier mot. «Le rapport Grignon fait des
recommandations. Au gouvernement d’arbi-
trer», répond Jean-Pierre Farandou, le pa-
tron de SNCF Proximités. «Nous souhaitons
que Transilien dans son ensemble, les RER
et le reste du réseau, soient traités comme le
réseau de la RATP». Une loi de décem-
bre2009 accorde en effet à la Régie un mo-
nopole de 30ans.
La lutte d’influence est ouverte. Avec de
beaux jours devant elle puisque le sénateur
(UMP) Francis Grignon a appris le 17décem-
bre qu’il allait recevoir en janvier sa lettre de
mission officielle lui demandant de rencontrer
les représentants des régions pour finaliser
son rapport. Une demande de pure forme,
car il a déjà commencé sa tournée des
conseils régionaux. La remise de son rapport
est maintenant prévue en avril2011. Un délai
qui permettra de ne pas perturber les élec-
tions professionnelles à la SNCF, lui ont fait
comprendre les pouvoirs publics. Le séna-
teur estime qu’il faudra ensuite trois ans pour
pouvoir ouvrir le marché. Des expérimenta-
tions devraient être lancées avant, pour pré-
parer le terrain. Car si dans les discours, les
régions quasiment toutes à gauche affichent
leur opposition à la libéralisation, elles mon-
trent finalement beaucoup d’intérêt quand
elles en parlent en privé. Une motivation d’au-
tant plus grande en période de disette des fi-
nances publiques qu’elles en espèrent des
économies.
M.-H. P.
«Nous sommes candidats à l’exploitation du réseau Transilien»
Si le statut des cheminots n’est pas
remis en cause, la réglementation sur
le temps de travail pourrait évoluer.
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
ferroviaire de voyageurs… mais
sans la SNCF. Or, cette dernière
ne veut surtout pas que se re-
produise ce qui s’est passé dans
le fret: ses concurrents bénéfi-
cient d’une convention collec-
tive beaucoup moins exigeante
que la sienne. Pas question que
l’histoire se répète pour le trans-
port de voyageurs, affirme-t-
elle.
Chacun a donc pris son bâton
de pèlerin pour convaincre les
pouvoirs publics du bien-fondé
de ses positions. L’Afra (Asso-
ciation française du rail), qui
rassemble les concurrents de la
SNCF, s’inquiète particulière-
ment des conditions de trans-
fert des cheminots à un opéra-
teur privé si celui-ci venait à
remporter un contrat TER au-
près d’une région à la place de
la SNCF.
«Le rapport Grignon a
prévu le principe du transfert, ce
qui ne nous fait pas particulière-
ment plaisir. Mais il sera difficile
de revenir en arrière. En revanche,
quels seront les critères de trans-
fert? Nous souhaitons que l’on re-
tienne le volontariat et des critères
d’éligibilité clairs et objectifs»,
ex-
plique Antoine Hurel, directeur
général adjoint de Veolia Trans-
port, s’exprimant au nom de
l’Afra. Nouveau sujet de désac-
cord pour la SNCF, qui souhaite
un transfert automatique des
cheminots qui travailleraient
sur une ligne TER remportée
par la concurrence.
« Les coûts pour les autorités or-
ganisatrices de transport ont baissé
de 20 à 30% en Allemagne grâce à
l’ouverture à la concurrence. Si on
transpose aux opérateurs privés
tous les avantages qui se sont ac-
cumulés à la SNCF, ce n’est pas la
peine d’ouvrir le marché!»,
es-
time le responsable de Veolia
Transport. Selon lui, l’arrivée de
la concurrence doit se traduire
par
«une meilleure productivité du
personnel de production, un meil-
leur rapport commercial avec les
clients, basé sur plus de confort et
de qualité, donc une attractivité
plus forte et une meilleure fré-
quentation».
Albert Alday, directeur général
de Veolia Transport Rail, évoque
de son côté
«un schéma d’exploi-
tation différent»,
basé sur un parc
matériel homogène, des person-
nels attachés (dans tous les sens
du terme) à une ligne, un ma-
nagement de proximité, et de
nouvelles perspectives de car-
rières.
Traduction côté SNCF: si on
laisse, comme le souhaite le sec-
teur privé, coexister deux sys-
tèmes ayant chacun un statut et
une convention collective pro-
pres, la probabilité est grande de
voir surgir une
«concurrence
chaotique»
à partir de 2015.
S’inspirant de la situation exis-
tant dans l’aérien, Guillaume
Pepy évoque l’émergence possi-
ble dans le futur d’un
«Ryan-
train»
au côté de la SNCF.
Marie-Hélène POINGT
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011

RÉGIS CHESSUM-PHOTORAIL
minots en question
L
e Lab Transilien, c’est une
«boîte à idées» interactive, sur
Internet, que vient de lancer la
SNCF en Île-de-France. Elle per-
met à ses clients de faire part de
leurs commentaires, leurs sug-
gestions, leurs projets… Comme
le précise Christian Cochet, di-
recteur de Transilien SNCF,
«cela
doit renforcer la relation de proxi-
mité avec les voyageurs dans une
logique de co-construction. L’intérêt,
c’est de prendre le pouls des voya-
geurs le plus en amont possible. De
faire entrer le client dans l’entre-
prise».
Accessible depuis le site
transilien.com, d’accès facile, ce
site communautaire
«ouvert et in-
formel»
veut devenir une plate-
forme d’échanges et de dialogues
avec les Franciliens. Dans la li-
gnée de ce que SNCF a déjà mis
en place en 2008 avec TGV Lab.
Concrètement, on y trouve des
idées mises en débat. Simples,
concrètes, et qui peuvent trou-
ver des réponses rapides, comme
en témoignent les premiers su-
jets proposés: quelle radio pré-
fère-t-on sur les quais? De la
musique style bande FM, comme
c’est le cas dans plus de la moitié
des gares Transilien depuis dix
ans, de l’info trafic, des informa-
tions culturelles, un simple fond
sonore? Pour ou contre les stra-
pontins dans les trains? Sachant
qu’ils ont été supprimés, par
exemple, dans les rames réno-
vées de la ligne B du RER et rem-
placé par des «repose-fesses».
Quelle application Transilien sur
smartphone, alors que la pre-
mière version de cette applica-
tion est en cours de développe-
ment? Avec quels services
complémentaires? Sur laD, le
nouveau service d’annonces so-
nores est aussi soumis à com-
mentaires. Dans la rubrique «Le
train des idées», quatre thèmes
sont proposés: La gare, À bord,
L’information, La vente.
Si ce site désire dialoguer avec
les clients sur leurs problèmes
quotidiens et chercher ensemble
des solutions, il veut éviter le mé-
lange des genres. Il n’a pas voca-
tion à diffuser toute l’information
sur Transilien SNCF, c’est le rôle
de transilien.com. Ni pour ob-
jectif de se substituer aux services
clientèle existants, de gérer les
cas individuels, ou d’être un es-
pace d’échanges sur le quotidien
des lignes. Juste d’être une boîte
à idées, pour interpeller les res-
ponsables de l’entreprise dans
tous les métiers. Vaste pro-
gramme.
Pascal GRASSART
Île-de-France.
Le Lab Transilien, une boîte à idées
pour les clients

Le blog de la ligne J
C’est le premier blog de ligne sur le réseau Transilien. Il concerne
laJ, soit Paris Saint-Lazare – Mantes-la-Jolie ou Gisors ou Ermont-
Eaubonne: malignej.transilien.com. De façon ciblée, la SNCF veut af-
firmer avec cette expérimentation sa volonté de renforcer les liens
de l’équipe de la ligne avec ses clients, les quelque 245000 voyageurs
de cet axe. Et de les inviter à partager leur vie de tous les jours. C’est
«La voix du client en direct», avec les bons – et les mauvais – retours.
Il s’adresse aussi aux associations d’usagers, aux institutionnels.

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
L
ors de son conseil communau-
taire du 18novembre, Rennes
Métropole a attribué le marché
relatif au système de transport
(rames, voies, guidage, courants
forts,etc.) de la ligne B du mé-
tro.
C’est l’offre de Sie-
mens SAS qui a été
retenue au terme de
deux ans de négocia-
tions. Rennes sera le
premier réseau de
transport à être
équipé du Cityval, vé-
hicule automatique à
pneus sur voie béton,
qui s’inspire du fonc-
tionnement des tram-
ways.
«L’offre de Bom-
bardier-ETF était
également excellente,
mais nous avons pré-
féré Cityval pour son
évolutivité d’une part et
son coût attractif d’au-
tre part»
, précise Guy Jouhier,
vice-président délégué aux trans-
ports. En effet, le cahier des
charges porte sur 110000 voya-
geurs par jour avec 4000per-
sonnes par heure et par direction
(pphd), lors de la mise en service
en 2018, avec une fréquence de
3minutes.
À moyen terme, le système de-
vrait pouvoir accepter 9000
pphd sans modification du génie
civil, puis à terme 15000 pphd.
Le Val 208 de Siemens, en ser-
vice actuellement sur la ligne A,
ne permet pas d’augmenter la ca-
pacité au-delà de 7700 pphd
sans impacts réels sur les stations.
Au contraire, au-delà de
9000pphd, le Cityval permet
l’adjonction d’une troisième voi-
ture qui peut s’intégrer dans les
stations actuelles de 35m.
«Le système LIM de Bombardier
présentait également une évolutivité
intéressante, mais était surdimen-
sionné aux heures creuses»
, com-
mente Guy Jouhier. C’est donc le
même fournisseur que pour la
ligne A qui a été retenu, mais
«ce
point n’a pas influencé notre déci-
sion,
souligne Guy Jouhier,
car
avec vingt ans de différence, les deux
systèmes présentent des technolo-
gies très éloignées»
. Peut-être ce-
pendant que quelques économies
d’échelle pourront être réalisées,
car le poste central sera identique
aux deux lignes. Mais l’offre de
Bombardier était semblable sur
ce point.
La commande ferme porte sur
dix-sept rames doubles, pour un
montant de près de 213millions
d’euros.
«La différence de coût avec
Bombardier était significative, envi-
ron 50millions d’euros, et n’était
pas compensée par les frais de fonc-
tionnement»
, déclare
Guy Jouhier. Les coûts
de maintenance et
d’exploitation du Ci-
tyval seront en effet
moins élevés que sur
la ligne A (16millions
d’euros par an, per-
sonnels compris). Par
ailleurs, le projet de
Bombardier était plus
consommateur d’éner-
gie, même en comp-
tant le chauffage des
voies aériennes l’hiver
pour le Cityval.
« Nous attendons une
subvention de 105mil-
lions d’euros de la part
de l’État sur ce marché.
En outre, le Val fait partie du
contrat de projet État-région; la ré-
gion, le département et le Feder se-
ront donc également sollicités»
conclut Daniel Delaveau, prési-
dent de Rennes Métropole.
Au total, l’ensemble de la ligne B
est toujours évalué à environ un
milliard d’euros.
Sylvie LUNEAU
Métro.
Rennes: les dessous d’un choix industriel
Alsace.
Mulhouse avec Soléa
Mulhouse Alsace Agglomération vient de
renouveler sa confiance à Soléa, la société
d’économie mixte (SEM) partenaire de
Transdev pour sa prochaine délégation de
service public (DSP) de 8 ans qui
démarrera au 1
janvier. Le contrat, qui
porte sur l’exploitation des réseaux de
tram et de bus, représente une offre
annuelle de 6,9millions de km, dont
1,5million de km en transport en commun
en site propre (TCSP) et un chiffre
d’affaires annuel de 40millions d’euros.
La SEM Soléa s’est engagée sur une
hausse de la fréquentation et des recettes
(+19,6%) des transports publics et pour y
parvenir, elle devra développer
l’accessibilité, améliorer la qualité du
service et préserver l’environnement. Une
importante étape a été franchie le
12décembre 2010 avec la mise en service
du tram-train entre la gare centrale et
Thann.
C. N.
International.
RATP Dev
s’organise par centres de profit
RATP Dev, filiale de la RATP, met en place
une organisation «plus décentralisée»,
avec la création de centres de profit ayant
leur périmètre géographique. L’entité
française (France et Suisse) sera dirigée
par Emmanuel Ansart. L’entité Europe du
Nord (Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas,
Norvège, Suède, Finlande et Danemark)
par Cyril Carniel et l’entité internationale
par Laurence Le Blanc (États-Unis, Italie,
Algérie, Maroc, Afrique du Sud, Brésil et
Asie). Une direction du développement
confiée par intérim à Cyril Carniel est
affectée aux autres pays. Une direction
technique et innovation (Patrice
Chasserieau) assure le pilotage des
offres, de l’innovation et du marketing en
matière de produits et services, ainsi que
l’assistance technique aux filiales.
Laurence Batlle assure la direction des
affaires financières. Anne Bitz et Laurent
Mazille, qui viennent de rejoindre RATP
Dev, sont respectivement chargés de la
direction des ressources humaines et du
secrétariat général.
Rennes sera le premier réseau de transport à être équipé du Cityval, véhicule automatique à pneus sur voie
béton, qui s’inspire du fonctionnement des tramways.
Patrick LAVAL/Photorail
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011

Veolia.
L’expérience d’un Français
en Bavière
Quinze ans après la réforme qui a fait des Länder allemands les autorités organisatrices
des trains régionaux sur leurs territoires, et une douzaine d’années après les premiers marchés
remportés par d’autres opérateurs de trains que l’historique DB nationale, voici
un premier retour d’expérience, en Bavière, celui du français Veolia.
Holzkirchen, septembre 2010.
Autorail Talent du réseau BOB (Veolia)
entre deux rames du réseau S-Bahn
(DB Regio) de Munich.
Photos Patrick LAVAL
D
ès lors que les Länder sont
devenus autorités organisa-
trices de leurs trains régionaux,
donc libres de choisir un opéra-
teur autre que la DB, Veolia Trans-
ports – en allemand, Veolia Ver-
kehr – s’est placé sur la ligne de
départ dès le début de la compé-
tition, il y a maintenant quinze
ans. Et a peu après repris le
groupe privé allemand DEG, qui
avait remporté le premier réseau
bavarois entièrement ouvert à la
concurrence: la Bayerische Ober-
landbahn (BOB), que l’on peut
traduire par
«chemin de fer du
haut-pays bavarois».
Le contrat d’exploitation de ce ré-
seau devant faire l’objet d’un re-
nouvellement d’ici 2013, il est lé-
gitime de tirer un premier retour
d’expérience en Bavière. Si, en su-
perficie, cet
«État libre»
–comme
il préfère s’intituler– est le plus
grand parmi les Länder alle-
mands, il est seulement deuxième
en population, avec 12,5 millions
d’habitants, der-
rière la Rhéna-
nie-du-Nord-
Westphalie. Mais
si la Bavière était
une région fran-
çaise, elle serait la
première, avec
près d’un million d’habitants de
plus qu’en Île-de-France! Ce qui
se reflète dans l’importance du
trafic ferroviaire périurbain et ré-
gional bavarois: en comptant les
réseaux S-Bahn (RER) de Munich
et de Nuremberg, on totalise qua-
tre fois le trafic TER de Rhône-
Alpes, première région française
par le nombre de trains régionaux
et deuxième par la population
(2,2 fois moins importante que
celle de Bavière).
Et la croissance
de ce trafic bava-
rois est tout aussi
impressionnante,
passant en 20 ans
de 75 millions
de trains-km à
110millions de trains-km.
Les hausses de fréquentation des
TER français sont également im-
pressionnantes ces dernières an-
nées, mais elles partent de très
bas: le réseau bavarois transporte
chaque jour une fois et demie
tous les voyageurs des TER fran-
çais!
«À la différence de la France,
le point de départ est très haut au
niveau de la fréquentation en Ba-
vière, où le réseau S-Bahn de Mu-
nich est déjà en service depuis
1972»,
rappelle Dietmar Strobel,
directeur Allemagne Veolia Trans-
port Rail. Et le réseau ferré bava-
rois est une réalité historique,
contrairement à nombre de ré-
seaux TER français. En effet,
comme la moitié des Länder al-
lemands, la Bavière a existé
comme État indépendant
jusqu’aux années 1860 et a
contrôlé son réseau ferré jusqu’à
sa reprise par la Reichsbahn en
Comme la moitié
des Länder
allemands, la Bavière
était indépendante
jusqu’en 1870.

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
1920. Particulariste et conserva-
trice, la Bavière a aussi vu circuler
le premier train allemand, en
1835, à Nuremberg.
Bref, la Bavière, c’est plus qu’une
région, et son réseau ferré est bien
plus qu’un TER. Autorité organi-
satrice des transports de proxi-
mité des personnes sur rail (SPNV,
en allemand) depuis le 1
janvier
1996, l’État libre a mis sur pied
une organisation déléguée pour
la planification (de concert avec
les gestionnaires d’infrastructure
et les exploitants), la commande,
le financement, la mise en concur-
rence et la supervision des des-
sertes ferroviaires périurbaines et
régionales de service public. Dé-
nommée Bayerische Eisenbahn-
gesellschaft (BEG, littéralement
«compagnie ferroviaire bavaroise»
cette organisation s’est fixé pour
buts la mise en œuvre d’un ho-
raire cadencé intégral (un train
par heure au moins, voire toutes
les demi-heures),
«l’assurance du-
rable d’un haut niveau de qualité»,
des offres tarifaires
«attractives»
la mise en concurrence, et un sys-
tème d’information des voyageurs
«au goût du jour et fiable»
En quinze ans, le saut qualitatif
est indéniable: du temps où le
Land n’avait pas son mot à dire,
les trains régionaux étaient assu-
rés essentiellement pour les sco-
laires et les salariés, avec du ma-
tériel
«ancien et vétuste»
, sur des
lignes menacées de fermeture car
«occasionnant de lourdes pertes à la
Bundesbahn»
, selon Fritz
Czeschka, directeur de la BEG.
Aujourd’hui, les buts fixés à cette
dernière lors de sa création sont
largement atteints, avec une of-
fre en hausse de 34% sur quinze
ans et 62% de voyageurs sup-
plémentaires. Ceci alors qu’un
milliard d’euros est versé chaque
année dans les transports ferro-
viaires en Bavière et que
«DB Re-
gio [la filiale de la DB chargée des
trains régionaux, ndlr] est devenu
une des plus importantes sources de
revenus de la DB»
Car l’opérateur historique, qui as-
sure toujours 90% du trafic ba-
varois, ramasse pour l’instant l’es-
sentiel des dividendes de la nou-
velle mise. C’est une surprise:
alors que la mise en concurrence
fait explicitement partie des ob-
jectifs de la BEG, seuls 25% du
trafic (soit 28millions de trains-
km par an) ont fait l’objet d’ap-
pels d’offres en quinze ans. Les
50% sont attendus en 2015, et
ce processus ne devrait être ter-
miné qu’en 2023!
Très prudemment, la BEG est al-
lée par petits pas, en commen-
çant par les petites lignes, dont
celles du réseau BOB. Les gros ré-
seaux, dont le plus massif sera
sans conteste le S-Bahn de Mu-
nich, ce sera pour plus tard. Mais
toujours
«sans discrimination et
en toute transparence»:
les offres
sont détaillées, poste par poste,
et si un de ces postes est objecti-
vement trop bas, l’offre sera dis-
qualifiée pour cause de dumping.
Ceci dit, parmi les candidats,
«la
DB a des avantages structurels, par
ses moyens»
, et elle n’est plus
«la
DB lourde»
«La DB s’est amélio-
rée et DB Regio s’est décentralisé
pour plus deflexibilité.»
Bref,
«la
concurrence a modifié la DB»
La philosophie de la BEG est de
signer des contrats de dix ans au
moins (idéalement douze, soit
grosso modo la moitié de la durée
de vie d’un matériel roulant, esti-
mée à 25 ans), pour des groupes
de lignes de 2 à 6millions de
trains-km (l’équivalent d’un pe-
tit réseau TER français), avec des
contrats nets en échange desquels
BEG, le réseau ferré régional bavarois
Comptant 5800km de lignes (le double du TER Rhône-Alpes) et
desservant 1043 points d’arrêt (4 fois le TER Rhône-Alpes), le réseau
BEG présente une offre annuelle de 110 millions de trains-km (4 fois
le TER Rhône-Alpes) et transporte 1,3 million de voyageurs par jour
en semaine (une fois et demie tous les TER français). Le parc a été
rajeuni avec 190 nouvelles rames, auxquelles vont s’ajouter 60 rames
dans les prochaines années.
Depuis décembre 2010, sept entreprises privées assurent quelque
10% du trafic pour la BEG, les deux premières étant les groupes in-
ternationaux Arriva et Veolia, les suivantes étant des entreprises ré-
gionales ou locales, de Bavière ou d’autres Länder allemands, voire
d’Autriche.
P. L.
Sur la branche de Tegernsee, septembre 2010. En cabine d’un autorail Integral.
Intérieur d’un autorail Integral du réseau BOB. Les accès sont à plancher bas.
L
e Prix Vision du rail, c’est ce
concours de photos organisé
tous les deux ans par les clubs de
l’Union artistique et intellectuelle
des cheminots français. Un an sur
deux, les photographes sont invités
à livrer leur regard sur cet univers
qu’ils sont les seuls à si bien
connaître, ce monde ferroviaire
avec ses trains, ses gares, ses rails,
ses voyageurs et ses cheminots.
En octobre 2010, le Photo Club
cheminot de Chartres a organisé ce
concours au centre de loisirs du
comité d’établissement régional.
« Un lieu bien situé, derrière la gare et
proche du centre-ville,
précise Alain
Parmentier, le président du Photo
Club.
C’est toujours avec un très
grand plaisir que nos membres pren-
nent en charge l’organisation d’un
concours national UAICF. »
Il est vrai qu’avec 25 manifestations
Prix Vision du Rail.
Des centaines
de photos de trains pas comme les autres
LVDR
LA VIE DES ASSOCIATIONS
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011

Le Prix Vision
du rail décerné à
Chartres en octobre
dernier a donné
l’occasion aux
photographes de
29 clubs de l’Union
artistique et
intellectuelle des
cheminots français
de livrer un regard
original sur
l’univers
ferroviaire, ses
trains, ses gares,
ses voyageurs et
ses cheminots.
Papillon
de Sophie Filipone,
club de Thionville-Yutz.
par an, le club de Chartres est rodé
aux problèmes d’organisation.
Affilié à la Fédération photogra-
phique de France et à l’UAICF, il
pilote notamment, chaque année
en mai, un salon national, avec 800
à 1 000 photos dont les meilleures
sont retenues pour une exposition.
C’est dire que l’on ne gère pas sans
expérience ce genre de manifesta-
tion qui, traditionnellement,
demande un gros travail de
manipulation.
Les photographes de Chartres ont
su perfectionner la méthode. Ils se
sont appuyés sur la compétence
d’une section informatique créée
en leur sein. Grâce à l’ordinateur,
l’observation et le classement de
ces centaines de clichés sont consi-
dérablement simplifiés. Sur trois
écrans distincts, chacun des juges
de Vision du Rail a pu consulter
les images en compétition et les
noter en toute indépendance. Pour
établir le classement, les organisa-
teurs ont utilisé le logiciel mis au
point par un cheminot du club
photo de Hellemmes dans le Nord.
Mais, auparavant, il avait fallu ré-
ceptionner les colis des 29 clubs
participants et comptabilisé
159 photos noir et blanc, 263 cou-
leur, et 118 photos projetées. Une
profusion de sujets que les juges
ont dû départager, des images clas-
siques, des gros plans sur le che-
min de fer d’hier, les mécanos dans
l’abri de leur machine à vapeur ou
des gros plans sur des bielles, des
trains dans la nuit, des rails brillant
sous le ciel, et aussi un travail de
recherche sur l’image du TGV…
Le classement a pris deux jours.
Rapidement, les différents juges,
disposant
« tous de bonnes références
en photographie »,
ont départagé les
candidats et établi le palmarès. Il
ne restait plus alors pour la cin-
quantaine de participants présents
qu’à se retrouver autour d’une
bonne table. Car les adhérents
n’oublient jamais que l’un des
charmes de ces rencontres est aussi
l’ambiance chaleureuse dans la-
quelle elles sont vécues.
Christine CARTIER
Photo Club de Chartres, Centre de
loisirs, rue Danielle-Casanova,
28000 Chartres. Tél. 02 37 36 88 95.
www.ctn-photo.uaicf.fr

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Le palmarès

prix noir et blanc :
Béret et
casquette
de Jacques Martin
(club de Chartres)

prix couleur :
Trouble
Geneviève Louhet (club de Ne-
vers Vauzelle)

prix photo projetée :
Pa-
pillon
de Sophie Filipone (club
de Thionville-Yutz)

Classement par clubs :
noir et blanc, Chartres ; en cou-
leur papier, Paris-Montparnasse ;
en photo projetée, Thionville-
Yutz.
De gauche à droite,
Trouble
de Geneviève Louhet, club de Nevers-
Vauzelles.
La 67616 sur les pièces jaunes
d’Aubin Dupuy, club de Périgueux.
Transport
de Pierre Feurtet,
club de Calais.
Ci-dessous,
Au PN
de Jean-Louis
Schira, club de Séverac-le-Château.
Page suivante :
Filets rouges
de Fabrice Ménard, club de Chartres.
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011

LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
samedi 8 janvier
6.30
8.10
Shopping avenue matin
8.55
Téléshopping-Samedi, mag.
9.45
Télévitrine
10.15
Tous ensemble, 2 reportages
12.00
Les douze coups de
midi
13.00
Le journal
13.15
Reportages, 2 reportages
14.35
Prêt à tout, téléfilm
16.10
Vampire diaries,
2 épisodes
17.50
Tous ensemble, mag.
18.45
50 mn
inside, mag.
19.50
Du clic à la réalité
20.00
Le journal
20.45
La cage aux folles
Spectacle
Présenté par
Nikos Aliagas
La dernière représentation sur TF1, en direct du Théâtre
de la Porte Saint-Martin à Paris. Ne les ratez pas, ils ne
reviendront plus !
La cage aux folles
est le succès
théâtral des deux dernières saisons avec près de
300 représentations et 300 000 spectateurs à Paris.
23.00 New York Section Criminelle
3 épisodes
1.25 Preuve à l’appui/ 2.20 Alerte Cobra/ 3.10
Elisa/ 4.00 Elisa/ 4.55 Musique
spectacle
TF1
7.00
Télématin
9.35
Thé ou café
10.20
Paris sportifs
10.50
Réveillez vos méninges !
11.20
Les Z’Amours
12.00
Tout le monde veut prendre sa place
13.00
Journal de 13 h
13.15
13 h 15, le samedi
14.00
Envoyé
spécial, la suite
14.50
ADN, mag.
15.45
Le Tuteur, télé-
film
17.20
U.S Marshals, protection de témoins
18.05
Le 4e duel
19.00
Mot de passe
20.00
Journal de 20 h
Divertissement présenté par
Patrick Sébastien
Nostalgie et bonne humeur au programme, Patrick
Sébastien entouré de Fabien Lecœuvre et Isabelle Morizet
reçoit de nombreux artistes, chanteurs, imitateurs et d’hu-
moristes pour démarrer cette nouvelle année ! Il égrène
aussi pour notre plus grand bonheur les petits secrets et
les souvenirs de ces années.
FRANCE 2
11.30
La voix est libre
12.00
Le 12/13
12.50
30 mil-
lions d’amis
13.25
Les Grands du rire
14.30
Côté jar-
din
15.00
En course sur France 3
15.25
Documentaire,
doc.
16.20
Magazine
16.50
Expression directe
17.00
Slam
17.30
Des chiffres et des lettres
18.00
Questions
pour un champion
18.35
Avenue de l’Europe
18.55
19/20
20.00
Tout le sport
20.10
C’est pas sorcier
de finale, au cœur des régions
Sport
Dans le cadre de la Coupe de France et pour la cinquième
année dans cette compétition, France 3 mobilise ses
antennes et la synergie de son réseau à l’occasion des
de finale qui auront lieu en direct le samedi
8 janvier dès 20h35.
FRANCE 3
Spectacle
20.35
Les Années bonheur
Divertissement
20.35
Football : Coupe de
France en direct
FR2
FR3
9.50
Cineman, film
11.25
Le journal des jeux vidéo (C)
11.35
La vie secrète des jeunes (C)
11.45
Un autre midi
(C)
12.40
L’effet papillon (C)
13.40
3h10 pour Yuma,
film
15.35
Intérieur sport: replay, Spécial Mahut / Isner
16.10
Samedi sport, mag.
16.25
Rugby: Stade
Français / Stade Toulousain
18.15
Jour de rugby, mag.
19.00
Salut les terriens (C)
20.20
Groland.con (C)
Film de Nelson McCormick
Avec
Dylan Walsh•Sela Ward•Penn badgley
Trouvant le comportement de son futur beau-père David
suspect, Michael décide d’enquêter sur son passé. Il tente
d’alerter sa mère et son amie, en vain. Pourtant, David
devient de plus en plus menaçant, prêt à tout pour pré-
server ses secrets.
22.25 Pour elle
0.05 Jusqu’en enfer
film
/ 1.40 Surprises/ 1.50
Spécial investigation
doc.
/ 3.25 Surprises
CANAL +
13.30
7 minutes pour une vie
14.05
Carnets d’Afrique
du Sud
15.05
Teum teum, Le fleuve de la vie, mag.
16.00
Paradis en sursis
16.55
Empreinte: Jack Lang
17.00
Chine sauvage
17.55
Cinémas le magazine, mag.
Le libérateur d’Haïti
Documentaire
Né esclave, Toussaint Louverture est affranchi par son
maître. Devenu libre, il devient propriétaire et a de quoi
vivre. Mais il met tout en jeu pour prendre la tête d’une
armée d’esclaves. Il tient tête douze ans durant aux
Français, aux Anglais et aux Espagnols.
21.35 Max Von Oppenheim
doc.
22.30 La belle endormie/ 23.50 Metropolis/
0.35 Philosophie/ 1.05 Tracks
mag.
FRANCE 5 ARTE
6.00
M6 Music, mag.
6.30
M6 Kid, Malo Korrigan-
Gormiti, Jeunesse
8.00
Absolument stars, mag.
9.10
M6 Boutique, mag.
10.45
Cinésix
10.50
Un dîner
presque parfait, mag.
14.10
Météo / Météo des neiges
14.15
C’est ma vie, 3 reportages
17.45
Accès privé,
mag.
18.45
Un trésor dans votre maison, mag.
19.40
Météo
19.45
Le 19 45
20.05
Scènes de ménages, série
La seule journée facile c’était hier
Série
Le NCIS de Los Angeles hérite de l’enquête sur la mort
d’un trafiquant de drogue, assassiné lors d’une fusillade.
Quand Sam identifie des Navy Seals parmi les
assaillants, en tant qu’ancien membre de la corporation,
il fait de ce dossier une affaire personnelle.
21.30 NCIS: Los Angeles
2 épisodes
23.00 Dollhouse
3 ép.
/ 1.35 Météo/ 1.40 M6
Music
mag.
M6
20.50
Le beau-père
20.40
Toussaint
Louverture
20.45
NCIS : Los Angeles
19.00
Arte Journal
19.15
Arte reportage, Sud-Soudan:
naissance d’une nation, mag.
19.55
360°-Géo, L’homme
qui murmurait à l’oreille des chimpanzés, doc.
ARTE
CANAL+
Sport
17h45
-EUROSPORT-
Football : Coupe de France 2011.
/ 17h55

CANAL SPORT-
Football : Série A en direct.
/ 19h45
-EUROSPORT-
Football : Coupe de France 2011.
/ 19h55
-CANAL SPORT-
Football
: Liga en direct.
/ 20h45
-EUROSPORT-
Football : Coupe de France
2011.
/ 21h55
-CANAL SPORT-
Football : Liga en direct.
/ 22h45

EUROSPORT-
Football : SOIR DE COUPE 2011.
Cinéma
20h45
CANAL FAMILY
Niko le petit renne –
CANAL CINEMA
Pas si simple
CANAL DECALE
Loup
– 22h20
TPS STAR
Un crime dans la tête

22h25
CANAL FAMILY
Le vilain –
CANAL DECALE
Le beau-père –
CINE PRE-
MIER
Joshua
– 23h25
CANAL CINEMA
Cracks
– 23h50
CANAL FAMILY
grande vie
– 00h15
CINE PREMIER
La beuze
– 00h40
CANAL SPORT
ruban blanc
– 01h05
CANAL CINEMA
Petit trip entre amis
– 01h10
CANAL FAMILY
Hadewijch
– 01h25
CANAL DECALE
Nouvelle chance

01h45
CINE PREMIER
Le silence de Lorna
– 02h00
TPS STAR
The eye
– 02h45
CANAL CINEMA
L’ours
– 02h50
CANAL FAMILY
Mensch.
Séries
19h40
-COMEDIE-
H.
/ 20h00
-France 4-
Samantha Oups !.
/ 20h05

RTL 9-
Friends.
/ 20h35
-PARIS PREMIERE-
Soirée caméra café.
/
22h15
-NT1-
Eureka
-NRJ12-
Stargate SG-1.
/ 23h10
-NRJ12-
Stargate SG-1.
/ 23h35
-France 4-
Doctor Who.
/ 23h55
-NT1-
Dark
angel.
/ 00h35
-RTL 9-
Jean-Claude par Van Damme.
/ 00h40

COMEDIE-
H.
/ 01h00
-France 4-
Doctor Who .
/ 01h05
-COMEDIE-
/ 01h40
-RTL 9-
Fantasmes.
/ 03h05
-RTL 9-
Kojak.
/ 04h00
-NT1-
Enquêtes très privées
-RTL 9-
Peter Strohm.
/ 04h35
-NT1-
famille Serrano.
/ 05h05
-CANAL FAMILY-
Ma tribu.
/ 05h30
-NT1-
famille Serrano.
22.50 On n’est pas couché
divertissement
1.55 Un jour / un destin/ 3.25 Thé ou café/ 4.05
La Déesse éphémère/ 4.15 À deux pas du futur
23.20 Soir 3
23.40 Tout le sport
mag.
/ 23.50 Strip-tease
doc.
/ 0.40 Quand la musique est Rock
doc.
Sélection câble et satellite
Sport
Film
Doc.
Série
Votre programme
dimanche 9 janvier
6.30
10.20
Automoto, mag.
11.00
Téléfoot
12.00
Les douze coups de midi, Jeu
13.00
Le journal
13.35
Walker, Texas ranger
14.25
Monk, 2 épisodes
16.10
Dr House, 2 épisodes
17.55
3 Princes à Paris,
Télé-réalité
18.50
Sept à huit, mag.
19.50
Du clic à la
réalité
19.53
Là où je t’emmènerai
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.30
Du côté de chez vous
20.45
Next
Film de Lee Tamahori
Avec
Nicolas Cage•Julianne Moore•Jessica
Biel
Doué du pouvoir de visualiser 2 minutes de son futur,
Cris Johnson est contacté par l’agent du FBI Callie Ferris,
qui sait qu’il est son unique chance d’empêcher une
attaque terroriste imminente.
22.35 Les experts
2 épisodes
0.15 Contre-enquête
série
/ 1.10 L’actualité du
cinéma/ 1.15 Le club de l’économie
mag.
TF1
8.05
Rencontres à XV, mag.
8.30
Émissions religieuses
12.00
Tout le monde veut prendre sa place, Jeu
13.00
Journal de 13 h
13.20
13 h 15, le dimanche
14.10
Vivement dimanche
16.25
Grandeurs nature, Les
Colères de la Terre: Le feu, doc.
17.30
Stade 2, mag.
18.50
Vivement dimanche prochain
19.55
L’Agenda du
week-end
20.00
Journal de 20 h
20.30
Météo
Film de Florent-Emilio Siri
Avec
Benoît Magimel•Albert Dupontel
Algérie, 1959. L’idéaliste lieutenant Terrien prend le
commandement d’une section de l’armée française. Il y
rencontre le sergent Dougnac, un militaire désabusé.
Leurs différences et la dure réalité du terrain vont vite les
mettre à l’épreuve.
FRANCE 2
6.00
Euronews
6.35
8.15
Bunny et tous ses amis
10.20
Côté maison, mag.
10.55
Côté cuisine
11.20
Expression directe
11.35
La vie d’ici, mag.
12.00
12/13
12.50
30 millions d’amis, mag.
13.20
Louis la
brocante
15.00
Sport dimanche
17.00
Chabada,
Musique
18.00
Questions pour un super champion, Jeu
18.55
Le 19/20
20.00
Tout le sport
20.10
Zorro, série
Du sang sur les éperons
Série de Richard Holthouse
Avec
John Nettles•Jason Hughes•Barry
Jackson
La fête de Ford Florey bat son plein. A l’occasion d’un
spectacle, Barnaby rencontre Jack Fincher, fine gâchette,
propriétaire de terrains et fort en gueule.
FRANCE 3
Film
20.35
L’ennemi intime
Film
20.35
Inspecteur Barnaby
FR2
FR3
11.35
Gérard Lanvin et Olivier Marchal, la rencontre (C)
12.00
Tout le monde il est beau (C)
12.45
Dimanche+
(C)
13.55
La semaine des Guignols (C)
14.30
Le petit
journal de la semaine (C)
15.00
Action discrète (C)
15.05
Rendez-vous chez moi avec Roland Theron
16.10
Handball, Tournoi de Bercy- Finale
18.30
barjots aux experts
19.25
Canal football club (C)
Top 14-16
journée
Sport
Présents en phase finale l’an passé, Parisiens et
Toulonnais confirment cette saison leur statut de nou-
velles têtes d’affiche du Top 14. Ils se retrouvent sur la
pelouse de Colombes pour écrire un nouvel épisode de
leur rivalité sur fond de course aux premières places.
22.50 L’équipe du dimanche
mag.
23.40 Groland.con
(C)
/ 0.00 Le journal du hard
0.15 Popaul emploi/ 1.50 Rien de personnel
CANAL +
14.50
8 mariages à la cour d’Angleterre, doc.
15.45
Les
routes de l’impossible, Les forçats du volcan, doc.
16.45
Le meilleur poulet du monde, Le Doc du dimanche, doc.
17.40
C politique, mag.
Film de Ken Annakin
Avec
Charlton Heston•Michèle Mercier
Buck, chien-loup d’une famille de paysans californiens,
est arraché à sa vie paisible pour être vendu en Alaska et
dressé pour apprendre à tirer les traîneaux. Il change plu-
sieurs fois de maître et fait l’expérience de la brutalité et
de la violence.
22.20 Broken Tail
Le dernier voyage d’un tigre
23.45 Salla
doc.
/ 0.55 Les discours de Hambourg
téléfilm
/ 3.10 1956-La fin du mythe stalinien
doc.
FRANCE 5 ARTE
6.00
M6 Music
7.00
Absolument stars
9.30
M6 Kid
11.50
Sport 6, mag.
11.55
Turbo, mag.
13.15
Météo
13.20
Maison à vendre, Sonia et Christophe, mag.
14.00
L’amour est dans le pré, Les portraits, mag.
16.15
Ils ont trouvé l’amour dans le pré, mag.
17.20
66 minutes, mag.
18.45
D&CO, mag.
19.40
Météo
19.45
Le 19 45
20.05
E= M6
20.30
Sport 6, mag.
Personne n’y croyait, ils l’ont fait !
Quand deux potes s’attaquent aux géants du
biscuit : Danone, Nestlé ou encore Cadbury, une
poignée de géants domine l’agroalimentaire.
L’incroyable histoire de la Freebox. / Power Balance: un
bracelet qui vaut de l’or. / Paris-Rio: le roi des
boulangeries brésiliennes.
22.45 Enquête exclusive
Espagne: l’incroyable
business des maisons closes
0.05 Enquête exclusive/ 1.25 M6 Music
mag.
M6
20.50
Rugby : Racing
Métro / Toulon
20.40
L’appel de la forêt
20.45
Capital
19.00
Arte Journal
19.15
La symphonie N°7 de
Beethoven
20.00
Karambolage, mag.
20.10
Arts du
mythe
20.35
Thema: L’aventure grandeur nature
ARTE
CANAL+
Sport
-CANAL SPORT-
Football : Championnat Espagnol Liga en
direct
-EUROSPORT-
Football : Coupe de France 2011.
-EUROSPORT-
Football : Coupe de France 2011.

CANAL SPORT-
Handball : Tournoi de Bercy en direct .
-EURO-
SPORT-
Football : Coupe de France 2011.
-EUROSPORT-
Football : SOIR DE COUPE 2011.
Cinéma
CANAL DECALE
Le beau-père –
CANAL CINEMA
Alexandre
TPS STAR
Pas un mot…
NRJ12
Steak
RTL 9
Mad Max II
GULLI
Quand Harry rencontre Sally
13e RUE
L’été meurtrier
Direct 8
Croix de fer
CANAL
FAMILY
Trésor
CANAL CINEMA
Le jour ou dieu est parti en
voyage
TPS STAR
It’s a free world…
COMEDIE
course à l’échalote
CANAL FAMILY
Les regrets
CANAL
SPORT
Mères et filles
CANAL CINEMA
Rose et noir
TPS STAR
Mes amis
CANAL DECALE
The box
TPS STAR
Parlez-moi de la pluie
TPS STAR
Rendez-vous à Brick Lane
CANAL DECALE
Qu’un seul tienne et les autres suivront.
Séries
-CANAL FAMILY-
Robin des bois.
-COMEDIE-
Mon oncle
Charlie
-SERIE CLUB-
Damages.
-CANAL FAMILY-
Robin des
bois
-COMEDIE-
Mon oncle Charlie.
-COMEDIE-
Mon oncle
Charlie.
-COMEDIE-
H.
-SERIE CLUB-
Sons of
Anarchy.
-RTL 9-
Fantasmes.
-RTL 9-
Libertinages.
-RTL 9-
Kojak .
-RTL 9-
Brigade du crime.
-RTL 9-
Les destins du cœur.
-NT1-
Les vacances de
l’amour.
-France 4-
Déjà vu.
22.20 Ma maison de A à Z
22.25 Faites entrer l’accusé
doc.
/ 23.55 Journal
de la nuit/ 0.05 Météo/ 0.10 Bivouac
mag.
22.15 Soir 3
22.55 Déshabillez-nous
doc.
/ 23.50 Johnny roi
des gangsters
film
/ 1.40 Soir 3
Sélection câble et satellite
Série
Sport
Film
Magazine
télé du week-end
lundi 10 janvier
6.45
8.25
Téléshopping, mag.
9.15
Père et maire
11.05
Las Vegas, Lutte de pouvoir, série
12.00
Les
douze coups de midi
13.00
Le journal
13.55
Les feux
de l’amour, série
14.55
Mariée à tout prix, téléfilm
16.45
Brothers & sisters
17.35
New York Police Judiciaire,
Innocente complice, série
18.25
Une famille en or, Jeu
19.05
Le juste prix
20.00
Le journal
20.45
Doc Martin
Bienvenue à Port-Garrec
Téléfilm
Chirurgien célèbre et reconnu au C.H.U. de Lyon, le doc-
teur Martin Le Foll est soudain victime d’une phobie très
handicapante pour le métier qu’il exerce: une peur, un
dégoût, et même un rejet total du sang, qu’il soit humain
ou non.
21.40 Doc Martin
téléfilm
22.45 New York Unité Spéciale
2 ép.
/ 0.20 New
York Police Judiciaire/ 1.15 Au Field de la nuit
TF1
6.30
Télématin
9.10
Des jours et des vies
9.35
Amour,
gloire et beauté
9.55
C’est au programme
11.00
Motus
11.30
Les Z’Amours
12.00
Tout le monde veut prendre
sa place
13.00
Journal de 13 h
14.00
Toute une histoire
15.15
Comment ça va bien !
16.20
Le Renard
17.20
toutes lettres
18.00
On n’demande qu’à en rire
19.00
N’oubliez pas les paroles
20.00
Journal de 20 h
Derrière la façade
Série
Avec
Kathryn Morris•Danny Pino•John Finn
Un squelette est découvert lors de l’assèchement d’un
étang. Une montre retrouvée sur le lieu du crime permet
de donner d’avantages de précisions sur l’identité de la
victime.
FRANCE 2
10.40
Côté maison
11.10
Côté cuisine
11.45
Le 12/13
13.00
30 millions d’amis, mag.
13.35
En course sur
France 3
13.55
En quête de preuves
14.45
Keno, Jeu
14.55
Les mystères de Paris
16.45
Slam, Jeu
17.15
Un livre un jour
17.25
Des chiffres et des lettres, Jeu
18.00
Questions pour un champion
18.40
Le 19/20
20.00
Le journal du Dakar
20.10
Plus belle la vie, série
Documentaire de Mireille Dumas
L’amour est loin d’être un long fleuve tranquille, surtout
lorsqu’il est raconté par les humoristes ! Mais eux seuls
savent nous en faire rire. Coup de foudre, vie de couple,
chagrin, jalousie, rupture, le “ parcours amoureux “ leur
a permis d’écrire leurs sketches et leurs spectacles les
plus savoureux.
FRANCE 3
Téléfilm
20.35
Cold case : affaires
classées
Série
20.35
Vive l’amour
en humour
FR2
FR3
Sport
14h30
-EUROSPORT-
Snooker : Masters à Londres, Royaume-
Uni 2011.
/ 19h00
-EUROSPORT-
Football : Ballon d’Or FIFA à
Zurich, Suisse 2011.
/ 20h15
-EUROSPORT-
Rallye : Dakar 2011.
Cinéma
20h40
TMC
Des hommes d’honneur
– 20h45
CANAL FAMILY
La folle
histoire d’amour de Simon Eskenazy –
CANAL CINEMA
3h10 pour
Yuma
– 22h15
RTL 9
Nico
– 22h20
CANAL FAMILY
Loup –
NRJ12
Entretien avec un vampire
– 22h30
Direct 8
Mafia blues 2, la rechute
– 22h40
CANAL CINEMA
Burn after reading
– 23h00
TMC
Donnie
Brasco
– 23h15
PARIS PREMIERE
Women in cages
– 00h00
CANAL
FAMILY
Hello goodbye –
TPS STAR
Au bout de la nuit.
21.20 Cold case: affaires classées
série
22.10 Mots croisés/ 23.45 Expression directe/
23.55 Journal de la nuit/ 0.05 Météo
22.35 Soir 3
23.00 Ce soir (ou jamais !)/ 0.25 Tout le sport/
0.30 La Case de l’oncle Doc/1.25 Libre Court
Sélection câble et satellite
Doc.
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
CELLESQUIATTENDENT
LESIÈCLEDESNUAGES
APOCALYPSEBÉBÉ
DESÉCLAIRS
LEVAL
OISEÀPIED
� La sélection de la Bibliothèque centrale
de prêt par correspondance du CCE.
Pour emprunter ces livres: BCPC, 140, rue de Bercy,
75012 Paris. Tél.: 01 43 45 54 19.
LIVRES
LE COUP DE CŒUR
� Le Jour avant le bonheur
Erri De Luca (Gallimard).
Par l’auteur de Montedidio (prix Femina
étranger 2002), l’histoire d’un orphelin dans le Naples de l’après-
guerre. Agé de 13 ans, le narrateur est sous la protection de don
Gaetano, un concierge raconteur d’histoires qui sait entendre les
pensées des autres…
ET AUSSI…
• Des femmes sénégalaises racontent l’absence. Un jour,
leur mari ou leur �ls a pris la mer pour rallier la riche
Europe…
Fatou Diome (Flammarion)
• Quasi autobiographique, un récit familial, de 1921 à 1998.
Il débute avec le père de l’auteur, futur pilote de
Boeing 747.
Philippe Forest (Gallimard)
• Lucie, détective privée spécialisée dans la surveillance
d’ados dif�ciles, est chargée par un père, écrivain de
retrouver sa �lle.
Virginie Despentes (Grasset)
• Biographie romancée de Nikola Tesla (1856-1943), ingé-
nieur, inventeur du courant alternatif, né par une nuit
zébrée d’éclairs.
Jean Echenoz (Ed. de Minuit)
• Trente-six propositions de promenades à travers le
Parisis, le Pays de France, le Vexin et le long de la vallée
de l’Oise.
(FFRP)
A Orléans, des sorties
et des voyages
Le comité d’Orléans-Les Aubrais
du Refuge des cheminots organise
pour ses adhérents et amis, le
22 janvier, une journée souvenir des
sorties et voyages organisés par
l’association en 2010, au restaurant
RDV 45 à Fleury-les-Aubrais. Un
film et des photos seront projetés à
10h30 et un repas suivra (28 euros).
Inscriptions avant le 15 janvier :
Renée Roland, 02 38 73 16 18. R. V.

Contact :
Robert Delgrange,
02 38 86 19 85.
Le concours photos
d’auteurs à Tergnier
2011 est pour les photographes de
l’Union artistique et intellectuelle
des cheminots français l’année du
concours national d’auteurs. Celui-
ci aura lieu à Tergnier (Aisne) le
29 janvier. La commission photo
rganise en alternance, un année sur
deux, le Prix Vision du rail (voir
p. 15 à 21) et le concours d’auteurs
consacré à des sujets libres.
Les tégévistes
derrière l’objectif
L’Association des conducteurs de
TGV a choisi le thème de son
concours photo 2011 : les quatre
saisons du TGV. Tous les cheminots
et amateurs de trains sont invités à
concourir. Un TGV sous la neige,
sous le soleil, à proximité d’arbres
en fleur, sous la lumière dorée de
l’été indien… Les clichés devront
être envoyés avant le 30 avril. La
remise des prix aura lieu la dernière
semaine de mai. Le calendrier 2011
de l’ACTGV (5 euros), toujours
disponible, est illustré des photos
lauréates du concours 2010.
ACTGV, 9, square du Cini, BP 29,
77241 Cesson cedex.
Tél. 01 60 63 15 23. www.actgv.fr
Chaque candidat propose une série
de cinq photos sur le thème de son
choix, ayant un lien entre elles. Date
limite de réception des photos à
Tergnier : 18 janvier.
Rens. dans les photo-clubs UAICF et
sur http://ctn-photo.uaicf.fr
mardi 11 janvier
6.45
8.25
Téléshopping, mag.
9.15
Père et maire
11.05
Las Vegas
12.00
Les douze coups de midi
13.00
Le journal
13.55
Les feux de l’amour
14.55
dernière noce, téléfilm
16.45
Brothers & sisters, Soirée
de gala, série
17.35
New York Police Judiciaire
18.25
Une famille en or, Jeu
19.05
Le juste prix, Jeu
19.55
Météo
20.00
Le journal
20.35
C’est ma terre
20.45
Les experts :
Manhattan
Le dernier festin
Série d’Alex Zakrzewski
Avec
Gary Sinise•Mélina Kanakaredes
Inspecteur
Stella Bonasera
•Eddie Cahill
Inspecteur Don Flack
L’équipe est appelée pour enquêter sur la mort du PDG
d’une entreprise d’informatique qui s’est vidé de son sang
en pleine rue…
21.30 Les experts: Manhattan
2 épisodes
23.15 Enquêtes et Révélations/ 0.50 Appels
d’urgence/ 2.30 Anatomie
film
/ 4.15 Elisa
série
TF1
9.10
Des jours et des vies
9.35
Amour, gloire et beauté
9.55
C’est au programme
11.00
Motus, Jeu
11.30
Les
Z’Amours, Jeu
12.00
Tout le monde veut prendre sa
place
13.00
Journal de 13 h
14.00
Toute une histoire,
mag.
15.10
Comment ça va bien !
16.20
Le Renard
17.20
En toutes lettres
18.00
On n’demande qu’à en rire
19.00
N’oubliez pas les paroles
20.00
Journal de 20 h
…le roman de la crise.
Emission spéciale
Magazine de Bernard Faroux
L’économie n’appartient pas aux seuls spécialistes: elle
touche chacun d’entre nous quelle que soit notre place
dans la société. Et pourtant, elle nous paraît souvent dif-
ficile à comprendre.
FRANCE 2
10.40
Côté maison, mag.
11.10
Côté cuisine
11.45
12/13
13.00
30 millions d’amis
13.35
En course sur
France 3
13.50
En quête de preuves
14.50
Sénat info
15.00
Questions au gouvernement
16.10
Nous nous
sommes tant aimés
16.45
Slam
17.25
Des chiffres et
des lettres
18.00
Questions pour un champion
18.40
19/20
20.00
Tout le sport, mag.
20.10
Plus belle la vie
Alerte enlèvement (1/2)
Série de Bertrand Arthuys
Avec
Virginie Lemoine•Christian Charmetant
Huit cents disparitions inquiétantes par an en France…
Beaucoup d’enfants, parfois des adultes. Jordan, 14 ans,
fraîchement débarqué du Canada pour une visite-éclair
en France, va en faire l’expérience.
FRANCE 3
Série
20.35
Fric, krach et
gueule de bois…
Mag.
20.35
Famille d’accueil
FR2
FR3
Sport
14h30
-EUROSPORT-
Snooker : Masters à Londres, Royaume-Uni
2011.
/ 17h30
-EUROSPORT-
Ski alpin : Coupe du Monde, Autriche
2011.
/ 20h15
-EUROSPORT-
Rallye : Dakar 2011.
/ 20h45
-EURO-
SPORT-
Ski alpin : Coupe du Monde, Autriche 2011.
/ 21h15
-EURO-
SPORT-
Snooker : Masters à Londres, Royaume-Uni 2011.
Cinéma
20h45
CANAL CINEMA
Brüno –
TPS STAR
Le premier jour du reste de ta
vie
– 20h50
CANAL FAMILY
Short circuit
– 22h00
PARIS PREMIERE
Le cri
du Cormoran le soir au-dessus des jonques
– 22h10
GULLI
tulipe noire –
13e RUE
Basic instinct
– 22h15
CANAL CINEMA
Pas si
simple
– 22h25
CANAL FAMILY
La coccinelle à Mexico –
COMEDIE
Bonjour les vacances II
– 22h30
Direct 8
Barnie et ses petites
contrariétés –
TPS STAR
Le dernier château –
CANAL DECALE
Brothers
22.00 Débat: la crise et après ?
23.00 Plein 2 Ciné/ 23.10 Le Bureau des
plaintes/ 1.10 Journal de la nuit
21.30 Famille d’accueil
Alerte enlèvement (2/2)
22.30 Soir 3/ 22.55 Ce soir (ou jamais !)/ 0.20
Tout le sport/ 0.25 Questions cribles au Sénat
Sélection câble et satellite
Série
LVDR
+
LA VIE DES ASSOCIATIONS
Les projets 2011 de
la FGRCF de Grenoble
La section de Grenoble de la
Fédération générale des retraités
des chemins de fer démarre l’année
2011 avec de nombreux rendez-
vous : le 13 janvier permanence à
la Maison des associations, rue
Berthe-de-Boissieux, salle n° 300,
de 9h à 12h et de 14h à 17h
La FGRCF de Paris-
Nord banlieue
La section de Paris-Nord banlieue
de la Fédération générale des
retraités des chemins de fer donne
rendez-vous à ses adhérents
le 18 janvier à 10h, au 1
étage du
59 boulevard Magenta, 75010 Paris.
L’animateur de la réunion sera
Roger Roussel. L’encaissement des
cotisations aura lieu. Pour
le repas (23 euros), s’inscrire
auprès de Francis Theune,
trésorier. Les adhérents des
sections voisines sont les
bienvenus.

Contact : 01 34 38 94 15.
La FGRCF du Vigan
se réunit
L’assemblée générale de la section
du Vigan de la FGRCF s’est tenue
le 19 novembre en la salle
Le Cantou, place de l’Hôtel-de-ville,
sous la présidence de Jean-Claude
Garnier et en présence de Gérard
Munier, secrétaire régional
pour le Languedoc-Roussillon.
Les débats ont porté sur l’avenir
de la FGRCF, sur les avoirs
des sections qui seront centralisés
à Paris. La réunion s’est conclue
autour d’un bon repas au restaurant
Le mas de Cluny.
J.-M. H.

Contact : 04 67 81 95 85.
(encaissement des cotisations,
renseignements divers, rencontre
avec les membres du bureau),
le 27 janvier, galette des Rois salle
Chimento, stade SNCF, à 14h30
(réservations avant le 20 janvier
au 04 76 26 53 74), et le 22 février
choucroute, au même endroit,
à 11h30 (réservations avant
le 15 février au même numéro).
GREFFE D’ORGANES : 25
E
ÉDITION DE LA COURSE
DU CŒUR
� Quel est le point commun entre le pro-
fesseur Christian Cabrol, le dessinateur
de BD Philippe Geluck, le rugbyman
Christophe Dominici et le navigateur
Jean-Luc Van Den Heede, recordman du
Tour du monde en solitaire ? Tous sou-
tiennent la Course du Cœur, cette course
en relais exceptionnelle, créée à l’initiative
de l’association Trans-Forme en faveur
du don d’organes. Cette année, ces per-
sonnalités ont chacune créé leur carte de
donneur d’organes, donnant lieu à une
collection téléchargeable sur le site www.trans-forme.org
Pour cette 25
e
édition, il y a aussi du nouveau au niveau des partici-
pants, puisque la course ouvre les inscriptions à des coureurs greffés
venus de pays francophones (Suisse, Belgique…). Quant au parcours
de la course, il a changé, lui aussi : ce sera Paris – Troyes – Besançon
– Bourg-Saint-Maurice-Les Arcs, pour avoir
« l’occasion de sensibiliser
les habitants dans de nouveaux villages et villes »,
souligne-t-on chez
Trans-Forme. Soit 750 km en quatre jours et quatre nuits à accomplir
par les 210 coureurs déjà inscrits, dont une équipe de greffés et,
comme tous les ans, plus d’une centaine de bénévoles pour enca-
drer l’événement.
Anne JEANTET-LECLERC
Pour en savoir plus : www.trans-forme.org, www.dondorganes.fr
� Chaque semaine, quelques conseils pour
vivre mieux et rester en forme.
SANTÉ
mercredi 12 janvier
10.40
Cineman, film
12.10
Les Guignols de l’info (C)
12.20
L’édition spéciale (C)
14.00
Cracks, film
15.40
Cold case, Philly soul, série
16.25
Loup, film
18.05
L’album de la semaine (C)
18.15
Les Simpson (C)
18.40
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal,
Divertissement (C)
19.55
Les Guignols de l’info (C)
20.10
Le grand journal, la suite, Divertissement (C)
Film de Mark Waters
Connor est un tombeur cynique et sans scrupule. Un jour,
il reçoit la visite du fantôme de son oncle Wayne,
lui-même débauché notoire. Grâce aux fantômes des
anciennes petites amies de Connor-passées, présentes
et futures-l’oncle Wayne est venu faire passer un mes-
sage essentiel à son protégé…
22.25 World poker tour
jeu
23.20 Concert privé Indochine, putain de stade
/ 0.35 Les regrets
/ 2.15 Mi-5
série
CANAL +
13.35
Le magazine de la santé
14.30
Allô docteurs
15.05
Vu sur terre
15.35
Les Zo’e-L’Amazonie en héri-
tage, doc.
16.35
Le paradis sauvage des Llanos, doc.
17.25
C l’info
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air, mag.
Documentaire
Depuis plus de trois ans, les rebondissements de la saga
Porsche-Volkswagen tiennent en haleine les milieux éco-
nomiques et l’opinion publique. Entamée avec l’annonce
tonitruante de la prise de contrôle de Volkswagen par
Porsche, cette histoire houleuse se déroule aussi sur
fond de querelle familiale.
21.35 Une fortune au-dessus de tout soupçon
22.35 Le dessous des cartes ?
mag.
/ 22.50
Perhaps love
/ 0.35 Le premier film
doc.
FRANCE 5 ARTE
6.00
M6 Music
6.35
M6 Kid
7.40
Disney Kid club
9.05
M6 Boutique, mag.
10.00
Météo
10.05
Docteur
Quinn, femme médecin, 3 épisodes
12.45
Le
13.00
Scènes de ménages
13.45
90210 Beverly
Hills, Nouvelle Génération, 5 épisodes
17.40
Un dîner
presque parfait
18.45
100% Mag
19.45
Le
20.05
Scènes de ménages
Stéphanie et Wilfried / Viviane et Alain
Magazine présenté par
Stéphane Plaza
Stéphanie, Wilfried et leurs deux enfants, Chloé et Ethan,
vivent dans un 3 pièces de 65 m
d’une résidence de
Cergy dans le Val d’Oise. Depuis la naissance d’Ethan, 14
mois, le couple partage sa chambre avec lui. Une situa-
tion qui ne peut plus durer.
22.20 Maison à vendre
2 reportages
1.20 Météo / 1.25 100% Poker
jeu
/ 2.25 M6
Music
mag.
M6
20.50
Hanté par ses ex
20.40
Porsche contre
Volkswagen
20.45
Maison à vendre
19.00
Arte Journal
19.30
Globalmag, mag.
19.55
Vues
sur la plage, Waikiki, doc.
ARTE
CANAL+
Séries
18h05
-COMEDIE-
H.
/ 18h10
-RTL 9-
Top models .
/ 18h15
-CANAL
J-
Sabrina, l’apprentie sorcière.
/ 18h20
-CANAL FAMILY-
Dance aca-
demy
-NT1-
Dawson.
/ 18h25
-France 4-
Plus belle la vie .
/ 18h30
-COMEDIE-
H .
/ 18h40
-PARIS PREMIERE-
Malcolm.
/ 18h45
-CANAL
FAMILY-
Les Simpson.
/ 18h50
-RTL 9-
Drôles de gags.
/ 19h00

COMEDIE-
Mon oncle Charlie
-PARIS PREMIERE-
Kaamelott.
/ 19h10

NT1-
Dawson.
/ 19h25
-CANAL FAMILY-
Mon oncle Charlie.
/ 19h30
-CANAL J-
Sabrina, l’apprentie sorcière.
/ 19h40
-RTL 9-
Friends.
/
19h55
-France 4-
Fiel mes voisins !.
/ 20h05
-CANAL J-
Samson et
Néon
-NT1-
How I met your mother.
/ 20h10
-COMEDIE-
Mon oncle
Charlie.
/ 20h15
-CANAL FAMILY-
H.
/ 20h25
-CANAL J-
En gande
forme.
/ 20h35
-NRJ12-
Commissaire Moulin.
/ 20h40
-SERIE CLUB-
Stargate universe.
/ 23h40
-SERIE CLUB-
The cleaner.
/ 23h50

COMEDIE-
Mon oncle Charlie.
/ 02h00
-RTL 9-
Libertinages.
/ 03h10
-RTL 9-
Brigade du crime .
/ 04h25
-CANAL FAMILY-
Ma tribu.
Film
Doc.
Magazine
Jeumont accueille les réalisations de Sambre-Avesnois
L’Association ferroviaire Sambre-Avesnois a organisé une fête
du train les 27 et 28 novembre, en gare de Jeumont, sous
l’égide de la Fédération française de modélisme ferroviaire.
Les modélistes ont fait partager leur passion en présentant
leurs réalisations, en cours ou terminées, comme la maquette
« Val de Sambre », réplique de la ligne Maubeuge –
Recquinies. R. C.
Déjeuner convivial avec les aînés de la Famille
A Orléans, une trentaine d’aînés de la Famille du cheminot, des
adhérents de 75 ans et plus et leurs conjoints, ainsi que les
veuves et veufs de retraités, ont partagé le déjeuner amical offert
par l’association le 10 décembre, au restaurant d’entreprise SNCF
de Fleury-les-Aubrais. Une vingtaine d’adhérents se sont joints à
eux pour ce moment de convivialité.
R. V.
Contact:
Famille du cheminot, Orléans-les-Aubrais : Michel
Morgan, 02 38 73 72 29.
Distribution des jouets de Noël par le CER
en gare d’Hazebrouck
Deux cents jouets ont été distribués aux enfants d’agents en gare
d’Hazebrouck par Fabrice Deberlé, responsable des activités
sociales et culturelles de la métropole lilloise, avec l’aide d’Elise
Deschamps, bibliothécaire en gare d’Hazebrouck, et de Bertrand
Vasseur, agent en gare. Cette année, la distribution, qui était
jusqu’alors limitée aux enfants jusqu’à 11 ans, a été élargie
jusqu’à l’âge de 13 ans.
J.-G. L.
J-G L
Paso doble et
tango avec l’AVLCO
Le 14 novembre, la salle des
fêtes de Saran (Loiret) a réson-
né des accords musicaux de
l’orchestre Isabelle Lepinay, à
l’initiative de
l’Association
Voyage et Loisirs des chemi-
nots d’Orléans
, qui proposait
un repas convivial, suivi d’un
thé dansant. Cette manifesta-
tion, qui existe depuis plus de
cinquante ans, remporte tou-
jours un franc succès. Le
repas a réuni environ cent
trente convives qui furent en-
suite rejoints sur la piste pour
le thé dansant par près
de quatre-vingts danseurs.
Tous ont enchaîné madisons,
paso-doble, tangos et autres
danses, et le parquet ciré n’a
pas désempli jusqu’à 20h.
R. V.

Contact :
Etiennette
Baratin, 02 38 84 32 21.
jeudi 13 janvier
10.05
Vincere, film
12.20
L’édition spéciale première
partie (C)
12.40
L’édition spéciale (C)
14.00
Mi-5,
2 épisodes
15.45
Le petit journal de la semaine (C)
16.05
Le concert, film
18.05
L’album de la semaine (C)
18.15
Les Simpson (C)
18.40
Le JT de Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
19.55
Les Guignols de l’info
(C)
20.10
Le grand journal, la suite, Divertissement (C)
Mauvais présage
Série de Josh Applebaum
Avec
Geoff Stults
Un oiseau plutôt curieux plane au-dessus de Haplin.
Serait-ce un oiseau de mauvais augure ? Tommy se
décide à mentir, par omission, à un policier à propos du
meurtre de Jerry Friddle.
21.30 Happy town
2 épisodes
22.55 Cold case/ 23.40 Philadelphia/ 0.00
Philadelphia/ 0.25 Le journal du hard
CANAL +
12.05
Ludo zouzous
13.35
Le magazine de la santé
14.30
Allô docteurs
15.00
Vu sur terre
15.30
Arctique,
le grand péril
16.25
Le meilleur poulet du monde
17.25
C l’info
17.30
C à dire ?!
17.45
C dans l’air, mag.
Film de Courtney Hunt
Avec
Melissa Leo
Une petite ville américaine à la frontière du Canada. Son
mari parti avec leurs économies, Ray accepte de faire
équipe avec Lila pour faire passer illégalement aux États-
Unis des immigrés clandestins à travers la rivière gelée
de Saint Lawrence.
22.15 Il était une fois… Sailor & Lula
doc.
23.05 Tracks/ 0.00 Le cirque ultime/ 1.35
Perhaps love/ 3.20 La ronde de nuit de Rembrandt
FRANCE 5 ARTE
7.20
Disney Kid club
8.10
M6 Clips, mag.
9.00
Boutique
10.05
Docteur Quinn, femme médecin, 3 ép.
12.45
Le 12 45
13.00
Scènes de ménages
13.45
de miel en enfer
15.25
Un scénario presque parfait, télé-
film
17.00
Missing: Disparus sans laisser de trace
17.45
Un dîner presque parfait
18.45
100% Mag
19.45
Le 19 45
20.05
Scènes de ménages, série
Légende d’outre-tombe
Série
Avec
Tim Roth•Kelli Williams•Brendan Hines
Pendant qu’il assiste à l’exécution du principal suspect du
meurtre d’un enfant, le docteur Lightman demande la
réouverture du dossier, classé 17 ans plus tôt par Zoé et
lui-même.
21.30 Lie to me
2 épisodes
23.15 Accusé à tort
2 reportages
/ 1.15 Life on
Mars
2 ép.
/ 2.40 Turbo
mag.
/ 3.45 M6 Music
M6
20.50
Happy town
20.40
Frozen river
20.45
Lie to me
19.00
Arte Journal
19.30
Globalmag, mag.
19.55
Vues
sur la plage, La mer Baltique, doc.
ARTE
CANAL+
01h40
Direct 8
Rio Lobo –
CANAL SPORT
Magique ! –
TPS STAR
Pas un
mot…
– 01h45
CANAL FAMILY
Le prof
– 01h55
CANAL DECALE
Doomsday
– 03h15
CANAL FAMILY
Mensch
– 03h25
TPS STAR
Rumba.
Séries
19h30
-CANAL FAMILY-
Mon oncle Charlie.
/ 19h50
-CANAL FAMILY-
Mon oncle Charlie.
/ 19h55
-France 4-
Fiel mes voisins !
/ 20h05

CANAL J-
Samson et Néon.
/ 20h10
-RTL 9-
Friends
-France 4-
Samantha Oups !
/ 20h15
-CANAL FAMILY-
-COMEDIE-
Mon oncle
Charlie.
/ 20h20
-CANAL DECALE-
Têtes à claques.
/ 20h40
-SERIE
CLUB-
Eureka.
/ 21h30
-SERIE CLUB-
Eureka.
/ 23h00
-SERIE CLUB-
Stargate universe.
/ 23h05
-CANAL DECALE-
Happy Town.
/ 23h10

PARIS PREMIERE-
Les têtes brûlées.
/ 23h45
-COMEDIE-
Better off Ted.
/ 00h30
-RTL 9-
Fantasmes.
/ 00h35
-COMEDIE-
Better off Ted.
/
01h03
-RTL 9-
Libertinages.
/ 01h06
-RTL 9-
Libertinages.
/ 02h00
-RTL 9-
Libertinages.
/ 04h15
-NT1-
Enquêtes très privées.
/ 04h55
-RTL 9-
Les destins du cœur.
/ 05h35
-CANAL FAMILY-
Ma tribu.
Série
Film
Série
Maurice Marlier, la modestie d’un grand résistant
aurice Marlier, cheminot re-
traité, aujourd’hui âgé de 85 ans,
vient de recevoir, au nom du se-
crétariat d’Etat à la Défense et aux
Anciens Combattants et en re-
connaissance de son action pour
la France, le diplôme d’honneur
aux combattants de l’armée
française 1939-1945. C’est Eric
Maubernard, maire de Saint-Jean-
du-Pin, commune du Gard où
Maurice Marlier a pris sa retraite,
qui lui a remis cette distinction.
Par ailleurs, Maurice Marlier, qui
a été blessé trois fois, est déjà ti-
tulaire de cinq médailles, dont
celle de la Première Armée, la croix du Combattant et
celle du Combattant Volontaire 1939-1945.
Malgré ces nombreuses décorations, Maurice Marlier
demeure modeste. C’est à l’âge de 19 ans qu’il rejoint
le 7 juin 1944 la Résistance de la Haute-Saône et du
Territoire de Belfort.
« Le maquis a été dissous en sep-
tembre 1944,
raconte-t-il.
Je me suis ensuite caché en tant
qu’auxiliaire à la SNCF, afin de ne pas être réquisitionné
par les Allemands. Je me suis engagé volontaire en
novembre 1944 au premier bataillon de marche, versé le
janvier 1945 au 60
Régiment
d’infanterie de marine, Première
Armée française Rhin et Danube.
Au moment du débarquement,
240 000 hommes étaient là. Mais
nous nous sommes retrouvés
300 000 en Alsace, rejoints par les
Résistants, les maquisards et les
Francs-tireurs Partisans. »
Il participe à la campagne
d’Alsace puis d’Allemagne, et à la
libération de nombreux prison-
niers de guerre et de travailleurs
du Service de travail obligatoire
(STO).
La guerre s’est achevée pour lui
le 28 décembre 1945, date de sa démobilisation. La
paix revenue, il a rejoint la SNCF, présenté et réussi
l’examen de commis-téléphone et travaillé successive-
ment dans les gares d’Alès et de Nîmes, avant de
prendre sa retraite en 1980.
Aujourd’hui, Maurice Marlier a des souvenirs de guerre
plein la tête mais il les garde pour lui. Il préfère illustrer
le propos de Jules Renard :
« Sois modeste ! C’est le genre
d’orgueil qui déplaît le moins ! »
Michel BROUILLET
Les projets
de l’Ancac de Dijon
La section de Dijon de l’Association
nationale des cheminots anciens
combattants s’est réunie
le 26 novembre en assemblée
générale. Forte de 161 cotisants,
elle s’attache au devoir de mémoire
auprès des jeunes générations et
s’engage pour la paix. Son président,
Robert Moullière, a évoqué la
participation aux commémorations,
en 2010, et les voyages réalisés
à Genelard (Saône-et-Loire) et dans
le Limousin. Il a dénoncé l’absence
d’évolution des droits à réparation et
déploré la disparition du secrétariat
d’Etat aux Anciens Combattants,
ceux-ci étant désormais rattachés
au ministère de la Défense.
Au programme, en 2011 : une
journée à Lyon en mai et cinq jours
dans le Morbihan en juin. Michel
Dumont, Marcel Jeannin, Bernard
Jacson, André Lefèvre, Michel
Letissier ont reçu la médaille et
le diplôme de l’Ancac.
B. C.
Contact :
moulliere.robert@neuf.fr
Michel BROUILLET
vendredi 14 janvier
10.40
Yuki et Nina, film
12.20
L’édition spéciale
14.00
Cineman, film
15.30
Gérard Lanvin et Olivier Marchal, la
rencontre
15.50
Groland.con (C)
16.05
Yuma, film
18.05
L’album de la semaine, Funeral party,
Musique (C)
18.15
Les Simpson (C)
18.40
Le JT de
Canal+ (C)
19.05
Le grand journal (C)
19.55
Les
Guignols de l’info (C)
20.10
Le grand journal, la suite
Film de Philippe Lefebvre
Avec
François Berléand
Armand / Maurice Teillard
Thierry Lhermitte
Jean-Patrick Zapetti
•Sami
Bouajila
Karim Chaouche
Cannes. La préretraite dorée d’Armand s’effondre quand il
apprend que son restaurant favori va être rasé par un
promoteur véreux aux méthodes douteuses.
22.15 Le concert
0.15 Brothers
/ 2.00 Zapsport/ 2.05 Basket
américain
sport
/ 5.00 Les spécimens
CANAL +
15.00
Empreintes
15.05
Vu sur terre
15.35
Superstructures SOS
16.25
Les routes de l’impossible,
Congo: le rafiot de l’enfer, doc.
17.25
C l’info
17.30
C à dire ?!, mag.
17.45
C dans l’air, mag.
Téléfilm de Susanne Wolff
Avec
Susanne Wolff
Rebecca
•Johann von Bülow
Julian
Rebecca et Julian attendent leur premier enfant et se
réjouissent à l’idée d’accueillir ce bébé. Mais les senti-
ments de la jeune femme changent du tout au tout après
la naissance de Lukas.
22.15 La dépression postnatale
doc.
23.10 Space tourists/ 0.50 Court-Circuit/ 1.40
La reine Margot/ 3.55 Arte Rock & the city
doc.
FRANCE 5 ARTE
7.05
M6 Kid
7.20
Disney Kid club
8.10
M6 Clips
9.00
M6 Boutique
10.05
Docteur Quinn, femme médecin, 3
épisodes
12.45
Le 12 45
13.00
Scènes de ménages,
série
13.40
Météo
13.45
Une mère désespérée-1/2 et
2/2
16.15
Missing: Disparus sans laisser de trace,
2 épisodes
17.45
Un dîner presque parfait
18.45
Mag
19.45
Le 19 45
20.05
Scènes de ménages, série
Justice parallèle
Série
Avec
Mark Harmon•Michael Weatherly
Plusieurs témoins sous protection du FBI ont été assas-
sinés. Lorsqu’un Marine est tué à son tour, l’agent Fornell
collabore avec le NCIS pour trouver qui divulgue des
informations ultraconfidentielles.
21.30 NCIS: enquêtes spéciales
2 épisodes
23.10 Sons of anarchy
2 ép.
/ 1.05 Earl/ 1.30
Earl/ 2.00 Météo/ 2.10 M6 Music
mag.
M6
20.50
Le siffleur
20.40
L’étranger en moi
20.45
NCIS : enquêtes
spéciales
19.00
Arte Journal
19.30
Globalmag, mag.
19.55
Vues
sur la plage, La baie de Naples, doc.
ARTE
CANAL+
ruban blanc –
CANAL DECALE
Le siffleur
– 00h30
CANAL SPORT
Cracks
– 01h40
CANAL CINEMA
Maléfique
– 02h20
CANAL FAMILY
Hello
goodbye
– 03h15
TPS STAR
Redbelt
– 04h00
CANAL FAMILY
Lucky
Luke
– 04h40
CANAL DECALE
Coco Chanel & Igor Stravinsky
– 04h50
TPS STAR
Le grand appartement.
Séries
20h10
-France 4-
Samantha Oups !.
/ 20h18
-CANAL DECALE-
Têtes à claques.
/ 20h20
-COMEDIE-
Mon oncle Charlie.
/ 20h30

RTL 9-
RTL9 Family.
/ 20h40
-SERIE CLUB-
Stargate universe

COMEDIE-
H.
/ 20h55
-CANAL J-
Aux portes du cauchemar.
/ 21h45

COMEDIE-
H.
/ 22h05
-SERIE CLUB-
Stargate universe.
/ 22h15
-RTL
9-
Jean-Claude par Van Damme
-COMEDIE-
H.
/ 22h55
-SERIE CLUB-
Damages.
/ 23h50
-COMEDIE-
Mon oncle Charlie.
/ 02h20

NT1-
Enquêtes très privées.
/ 02h50
-NT1-
Enquêtes très privées.
/
03h15
-RTL 9-
Brigade du crime.
/ 04h55
-RTL 9-
Docteur Markus
Merthin.
Film
Téléfilm
Série
CARNET
ILS NOUS ONT QUITTÉS
La Vie du Rail adresse ses sincères condoléances aux familles et aux amis des agents disparus.
Pierre Gérard
est décédé le
6 novembre 2010
à l’âge de 90 ans.
Elève bureau à
Bar-le-Duc en
1937, il est fait prisonnier en 1940
durant son service militaire. En
1941, il rejoint le dépôt de Nancy
puis Bar-le-Duc en 1943. De
retour au dépôt de Nancy en
1946, c’est Nancy-Heillecourt en
1969, et de nouveau le dépôt en
1973. Il a pris sa retraite comme
employé de bureau en 1976.
Il s’est dévoué pour
la Famille du cheminot AD54 et
pour la FGRCF de Nancy.
Ses obsèques ont eu lieu en
l’église du Sacré-Cœur de Nancy.
Jean Spaite
Robert Privat
est décédé le
6 novembre
2010 à l’âge de
95 ans.
Diplômé de
l’ENP de Vierzon, il entre en
1935 dans la Société des avions
Hanriot à Bourges, puis rejoint
la SNCF en 1938, à l’issue de
son service militaire. Rappelé
en 1939, il est démobilisé en
1940, non sans avoir reçu la
croix de guerre et une citation à
l’ordre du régiment. Il revient
alors aux ateliers de Périgueux,
qu’il a quittés en 1974 au grade
d’ingénieur chef d’atelier.
Ses obsèques ont été célébrées
en l’église Saint-Georges
de Périgueux.
Maurice Poitevin
est décédé le
6 novembre
2010 à l’âge de
70 ans. Il débute
à Montpellier
à la manœuvre et, une fois ses
examens réussis, il œuvre
au service bagages. Il rejoint
ensuite Nîmes-Exterieur
comme commis secrétariat
pour retrouver Montpellier
où il prend sa retraite fin 1994
en qualité de chef de bureau.
Il était titulaire de la carte du
combattant et membre de la
section de Montpellier des
anciens combattants.
Ses obsèques se sont déroulées
en l’église de Castries.
André Clavel
René Cabot
est décédé le
7 novembre
2010 à l’âge de
92 ans. Il est
entré à la SNCF,
dans la région parisienne, au
train-parc et au service voies et
bâtiments. Muté dans sa région
natale, la Charente-Maritime, à
Fontaines-d’Ozillac, il est
cantonnier poseur puis chef de
canton dans les brigades de
Jonzac et Montendre. Il a pris
sa retraite en 1973. Ancien
prisonnier durant la Seconde
Guerre mondiale, il se dévouait
beaucoup pour les anciens
combattants. Ses obsèques se
sont déroulées en l’église de
Saint-Simon de Bordes.
Louis Sergent
est décédé le
7 novembre 2010
à l’âge de 94 ans.
Entré au chemin
de fer de l’Etat
comme apprenti en 1929, il
effectue toute sa carrière au
centre MT de Niort. D’abord
mineur, il est parti à la retraite
comme sous-chef d’atelier en
1974. Il a été plusieurs fois
récompensé pour ses inventions
sur les améliorations des
conditions de travail. Résistant
durant la guerre, il a effectué
des actions de sabotage. Il a
retracé sa vie dans « A toute
épreuve », aux éditions La
Bruyère. Ses obsèques se sont
déroulées à Niort.

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
Carnet,
départs en retraite, médailles, citations
DIJON-PERRIGNY
Jean-Charles Schaack
Le 6 novembre 2010,
Jean-Charles Schaack a
effectué son dernier train
à bord du TER 17614 en
provenance de Grenoble.
Il a débuté sa carrière à la
SNCF en qualité d’agent
mouvement voyageur en
1984, en gare des
Laumes-Alésia. Il a été
muté, l’année suivante, à
Genlis et promu agent
mouvement voyageur
principal.
Attiré par la conduite, il est
nommé en 1989 au dépôt
de Dijon-Perrigny où il ef-
fectue l’école de conduc-
teur et rejoint en 1997
l’annexe traction de Dijon-
Ville. C’est là qu’il passe à
la vitesse supérieure en
conduisant, depuis 2003,
les TGV sur les lignes de
l’étoile dijonnaise.
Bernard Cercley
STRASBOURG
René Mehl
Dirigeant de l’Agence de
Services Télécoms et In-
formatique (ASTI), René
Mehl a fêté son départ à la
retraite le 10 novembre
Il débute en 1979 au bu-
reau d’études Ouvrages
d’art, à la Direction de
Strasbourg, avec le grade
de dessinateur d’études. Il
est promu projeteur en
1988 et, après une forma-
tion approfondie en infor-
matique, il obtient succes-
sivement un DUT puis un
DESS. Puis, c’est tout na-
turellement qu’il est
nommé cadre administra-
tif informatique à la Di-
rection Gestion Finances
de Strasbourg, en 1992.
Promu au grade supérieur
en 1995, il devient cadre
administratif de direction
en 1999, pour prendre la
direction de l’ASTI, en
2004, peu de temps après
la création de cette agence,
convergence entre les té-
lécoms et l’informatique.
Michel Carouge
SAINT-ETIENNE
Le 25 novembre 2010,
Louis Gonon a fêté son
départ à la retraite.
Il est embauché en 1973
à l’agence Sernam de
Saint-Etienne comme
agent de manutention sur
les quais. Devenu agent de
manutention qualifié en
1979, puis agent de ma-
nutention qualifié princi-
pal en 1991, il est muté à
l’établissement Traction de
Saint-Etienne en 2000.
Il y devient agent admi-
nistratif spécialisé en 2002
et agent administratif spé-
cialisé principal en 2003.
En 2005, il est nommé
chef de secteur adminis-
tratif au bureau mou-
vement sécurité de
l’Etablissement Traction
Rhône-Alpes, grade avec
lequel il est parti en
retraite.
Alain Palka
�Les cheminots à l’honneur
PARIS-EST
(Etablissement Infra Circulation de
Paris-Champagne-Ardenne)
Le 8 novembre, Michel Dallest, directeur de
l’EIC PCA, a procédé à la remise des médailles
d’honneur des chemins de fer.
Ont reçu la médaille d’argent :
Alain Bara,
Benoît Clabaut, Véronique Di Salvatore, Bruno
Popinot, Gilles Renaudeau, Didier Tabary.
Ont reçu la médaille de vermeil :
Luc Bieux,
Michel Borg, Daniel Brouet, Daniel Casanova,
Ahmed Chhibi, Michel Dallest, Jean-Paul
Drache, Hervé Dumay, Bernard Gehenot, Joël
Grantot, Alain Guerin, Boujemaa Maharni,
Lopez Marcuello, Pierre Prod Homme,
Philippe Renouleaud, Patrick Richard, Bruno Sommesous, Joseph Ticout, Dominique Tissier, Thierry Triquet, Gilles Vigier.
A reçu la médaille d’or :
Jean-Michel Chuchu.
SAULON
(Etablissement Industriel Voie)
Le 19 novembre, Vincent Lahillade directeur de l’EIV
de Saulon, a présidé la remise des médailles d’hon-
neur des chemins de fer.
Ont reçu la médaille d’argent :
Gérard Gouvenot,
Philippe Janaud, Gilles Peltey.
Ont reçu la médaille de vermeil :
Serge Bobin, Gilles
Bruneau, Patrick Longepierre, Habib Mahi, René
Vallée.
Bernard Cercley
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011

BONNES FEUILLES
À lire.
L’Est à toute vapeur
Vous avez aimé les premiers épisodes de la saga des dépôts vapeur de la SNCF? Vous allez normalement
adorer, après le Sud-Est Méditerranée, l’Ouest et le Nord, le volume consacré à la région Est.
L’une des plus intéressantes par le nombre d’établissements qu’elle a comptés.
Rappelons qu’en 1950, malgré l’arrivée de la fée électricité, près de 3000 locos à vapeur figuraient encore
au parc. Une rétrospective par le menu.
Ci-dessus
Vision panoramique du dépôt de
Chalindrey peu après sa
reconstruction en 1949, qui ne semble
pas encore totalement terminée. De
toutes récentes 141 R chauffées au
charbon stationnent près du gril, aux
côtés d’une ex-voiture prussienne
à lanterneaux convertie au service MT
«Matériel et Traction». La nouvelle
rotonde de type P en béton armé,
construite suivant les plans de
l’ingénieur Bernard Lafaille (1900-
1955), est de nos jours la seule à l’Est
toujours utilisée à des fins ferroviaires
(Larcher / coll. J.-L. Gamba).
À gauche
Vue d’ensemble de l’intérieur de
l’atelier du dépôt Haut-Marnais de
Chalindrey. Ce nouveau bâtiment en
béton armé est très bien éclairé par
une lumière naturelle; ses emprises
sont vastes, facilitant ainsi les
déplacements internes de pièces
lourdes et de grands gabarits, comme
les roues et bielles de locomotives à
vapeur (Dubruille / LVDR).
Les dépôts vapeur de l’Est.
Marcel Chavy et Olivier Constant.
Éditions La Vie du Rail. 65euros.
368 pages. En vente à la Boutique ou
par correspondance à La Vie du Rail –
BP 30657. 59061 Roubaix
(Réf.: 110229) ou en ligne sur
www.boutiquedelaviedurail.com
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011

Vue aérienne du vaste dépôt de Châlons-sur-Marne et de ses remises en béton armé, construites en 1948 sur un modèle similaire à celles des dépôts de Nancy-
Heillecourt et de Chaumont. Juillet1963 (Henrard).

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
BONNES FEUILLES
Les enfants du chef de dépôt de l’époque, Étienne Cattin, célèbre écrivain
ferroviaire, regardent du haut de la colline les mouvements des locomotives du
dépôt, parmi lesquelles trois 230 K – dont la 226, aux tôles et cercles de
chaudière bien astiqués. À l’arrière-plan, une 040 D évolue. Le 15octobre 1953
(Dubruille/LVDR).
Non moins de quatre 141 R sont garées sur le parc rayonnant découvert de la rotonde de type G du dépôt de Metz-Frescaty le 16 septembre 1959 (F. Fénino).
Un agent procède au nettoyage de la boîte à fumée d’une 141 TB le 30 avril 1968.
Une tâche assurément ingrate ! (F. Fénino).
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011

Un ouvrier du service intérieur procède au nettoyage des tubes de la 040 D 30 au dépôt de Longuyon, le 15octobre 1953. Sur la traverse avant se trouvent les deux
fanaux à pétrole de type 9 L. Le petit bâtiment caractéristique de la sablerie est à relever (Dubruille / LVDR).

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
BONNES FEUILLES
Devant ses consœurs plus épargnées, des 1R1R, le squelette de la 131 TB 48 gît au sol, broyé sous l’impact des bombes larguées sur le dépôt le 18avril 1944
(coll. J. Gennesseaux/ LVDR).
Un autorail Bugatti double, pour services rapides, stationne devant les installations autorails spécifiques de Noisy dans les années d’après-guerre (coll. J.-M. Steiner).
La Vie du Rail
– 5 janvier 2011

mum «suisse» où chaque commune serait desservie à une fré-
quence élevée. Les autocaristes ont donc devant eux un vaste
champ de développement de leurs activités car les dessertes de
bien des départements sont encore médiocres.
Le cas des territoires riverains d’une voie ferrée est bien différent.
Si cette voie relie typiquement une ville moyenne à une ville de
moindre importance en traversant une zone périurbaine puis ru-
rale, la faible densité de la population desservie est une cause de
fragilité des services existants. Faut-il pour autant en déduire som-
mairement, comme le recommande la Cour des comptes, qu’il
faut supprimer 7800km de lignes peu utilisées, soit le tiers du ré-
seau TER, ou, comme le proclame la FNTV (
Ville, Rail & Transports
du 28juillet 2010), que
«le train ne peut pas tout faire»
et que
l’autocar doit le remplacer?
Bien entendu, la Fnaut ne réclame pas qu’on en revienne au réseau
ferré Freycinet d’avant 1914, constitué pour une part de lignes
«électorales» qui, dès l’origine, n’avaient aucune pertinence éco-
nomique. Mais les lignes qui ont subsisté, malgré l’acharnement de
la SNCF à les faire disparaître, jouent aujourd’hui un rôle struc-
turant important, et plusieurs régions ont même des projets de
réouvertures, en particulier la région Paca à la suite de celle, très
réussie, de la ligne Cannes – Grasse dont l’emprise avait été judi-
cieusement préservée.
Avant de transférer sur route des dessertes TER ou, ce qui est plus
difficilement réversible, de fermer des lignes, il faut poser correc-
tement le problème.
Il faut d’abord s’interroger sur les
causes d’une trop faible fréquentation
et tenter de maximiser la clientèle.
Or:
bien des lignes à faible trafic ne bénéficient d’aucune promotion
commerciale et sont pénalisées par des fréquences squelettiques, des
horaires inadaptés et des correspondances dissuasives;
il n’est pas rare que des dessertes TER soient asséchées par un ser-
vice de cars parallèle, bénéficiant de surcroît d’une tarification très
basse. Dans les Alpes-Maritimes, les cars à 1euro ont un succès
commercial incontestable, mais détournent une partie de la clien-
ut pas toujours remplacer le train

Lyon – Turin
Le meilleur temps par rail entre Lyon et Turin (TER +Artesia) est actuellement de 4heures 36 avec 50minutes de correspondance à
Chambéry. Le même trajet en car direct TER Rhône-Alpes SNCF (photo) avec arrêt de une minute seulement à Chambéry se fait en 4heures
25. Avec le rétablissement des trains directs, le rail pourrait donc être bien plus performant que la route.
Patrick Laval/LVDR/Photorail

La Vie du Rail
– 5 janvier 2011
DÉBAT
tèle des TER, en particulier sur la ligne Nice – Digne;
les retards répétitifs et les ralentissements liés à la dégradation de
la voie découragent la clientèle du TER;
des investissements modestes sur la voie ou le matériel roulant
permettraient souvent de rendre une desserte TER plus fiable et
plus attractive (relèvement ponctuel de la vitesse, création d’un
point d’évitement sur une ligne à voie unique, déplacement d’une
gare mal située, introduction d’un matériel mieux adapté au profil
de la ligne);
les régions, qui n’ont pas de compétence routière obligatoire,
pourraient prendre en charge plus aisément ces investissements si
elles réduisaient leurs dépenses routières, lesquelles contribuent
d’ailleurs à rendre le TER moins attractif que la route.
Un exemple affligeant est celui de la ligne du Blanc-Argent, en So-
logne, qui assure un trafic annuel de l’ordre de 400000 voya-
geurs: depuis juin2010, la vitesse est ramenée de 70 à 40km/h sur
l’ensemble du parcours, d’où des ruptures de correspondances
avec les lignes Orléans – Vierzon et Tours – Vierzon. Dix millions
d’euros seulement seraient nécessaires pour supprimer le ralentis-
sement…
Il faut aussi s’interroger
sur les coûts d’exploitation du TER
par la SNCF.
Comme la Fnaut l’affirme depuis longtemps, c’est précisément sur
les lignes à faible trafic que l’ouverture du TER à la concurrence
pourrait permettre de réduire fortement ces coûts, d’améliorer la
qualité de service, d’élargir la clientèle et d’augmenter les recettes.
Au lieu de freiner stérilement cette perspective, l’État et les régions
devraient l’accélérer: le succès déjà ancien, trop peu médiatisé, de
la CFTA sur la ligne Carhaix – Guingamp – Paimpol devrait les y in-
citer (trafic +30%, coûts -30%). La réintroduction d’une desserte
fret peut par ailleurs soulager le TER d’une partie des charges d’in-
frastructure.
Une erreur fréquente consiste
à admettre que le train
et le car rendent le même service.
Le car est évidemment mieux adapté aux dessertes fines du ter-
ritoire (et des centres-villes quand les gares sont très excentrées)
et aux trafics de faibles volumes. Inversement, en raison de sa
faible capacité, il n’a pas l’aptitude du train à encaisser les pointes
de trafic, et des doublements sont souvent nécessaires, par exem-
ple, entre Agen et Auch ou Villeneuve-sur-Lot.
Son confort est limité par les virages et les cahots. Les sièges sont
très serrés, le port de la ceinture est obligatoire, on ne peut pas se
déplacer pour se dégourdir les jambes. L’accessibilité est médio-
cre (plancher haut, couloir étroit), et le transport des bagages
encombrants, voitures d’enfants et fauteuils roulants est difficile.
Les toilettes sont absentes ou fermées, et il est interdit de se res-
taurer pour éviter au chauffeur la corvée du nettoyage. Les gares
routières sont moins confortables que les gares ferroviaires. Le
confort, c’est aussi la possibilité de valoriser la durée du trajet:
comment déployer un journal, étaler des dossiers ou utiliser un
ordinateur dans un car? Par temps sombre, l’éclairage intérieur
est insuffisant.
Sauf cas très particuliers
mis en avant avec complaisance,
les temps de parcours sont sensiblement plus longs qu’en train –et
pas seulement dans les zones montagneuses–, tel par exemple entre
Tours, Châteauroux et Montluçon. Il fallait même 2heures 30 pour
un trajet de 100km entre Bordeaux et la pointe de Grave avant le retour
du train. La vitesse du car est limitée par la congestion aux entrées et sor-
ties de ville et, à la traversée des villages, par les ralentisseurs. Les horaires
sont toujours aléatoires, les correspondances jamais acquises.
Les dessertes routières de l’Ardèche sont parmi les meilleures, mais
l’horaire du car Aubenas – Montélimar qui assure la correspondance
avec le TGV intègre une marge de l’ordre de 15minutes.
C’est bien là une faiblesse de l’autocar: compte tenu des aléas du cli-
mat et de la circulation routière et de la longueur variable des arrêts,
fonction du nombre de voyageurs et du temps de délivrance des
billets: seule une marge de sécurité importante permet de garantir
la correspondance avec les trains.
Ceux qui ne le prennent
jamais (ministres, grands élus…)
vantent volontiers l’autocar, mais passer du train au car implique,
inévitablement, une régression de la qualité de service. Georges Frêche
le reconnaissait implicitement quand il déclarait:
«Les lignes qui ne sont
pas rentables, il faudra bien les fermer; les gens prendront le car, ils n’en
mourront pas…»
Et, logiquement, tout transfert sur route se traduit par une évasion de
clientèle, de l’ordre de 30% selon la Cour des comptes: il faudrait en te-
nir compte quand on compare les performances environnementales du
train et du car, le report sur la voiture augmentant la consommation de
pétrole, les nuisances, la congestion et les risques d’accident.
Dans son ouvrage très documenté
Des Omnibus aux TER
(éditions La Vie
du Rail, 2002), Pierre-Henri Émangard cite un taux moyen de perte de tra-
fic de 37% lors des nombreux transferts intervenus dans les années 1970.
Un taux de 50% aujourd’hui est vraisemblable. En effet, depuis 30 ans, le
taux de motorisation des ménages est passé de 60% à plus de 80%; le
confort et la fiabilité des voitures se sont améliorés; le réseau routier a été
modernisé; le prix des carburants, rapporté au salaire moyen, a été divisé
par 3. Enfin, les dessertes ferroviaires étaient très mauvaises en 1970.
Des données précises sont connues pour le cas inverse d’un transfert
sur rail. Sur la relation Nantes – Pornic, assurée par car en 1990, des
trains ont été introduits en été, puis la desserte a été entièrement basculée
sur rail en 2001-2002. La hausse du trafic a été spectaculaire: entre2000
et2005, le nombre de voyageurs a été multiplié par 3,5.
Il faut aussi admettre que le réseau ferré forme un tout et que, pour les
voyageurs comme pour le fret, il est dangereux d’en élaguer les branches
les moins fréquentées. Supprime-t-on les lignes de bus peu fréquentées
d’un réseau urbain? Ce qui compte, c’est la fréquentation globale du
réseau TER, la fréquentation d’une ligne donnée est moins significative.
Remplacer les trains par des cars aux heures creuses? La Fnaut ne s’y op-
pose pas par principe, mais elle s’interroge sur la réalité des économies
ainsi réalisées (le matériel et le personnel ferroviaires sont alors inutilisés),
et elle observe que le panachage train-car désoriente les voyageurs et
les dissuade d’utiliser le TER. Bien d’autres mesures peuvent être prises
avant d’en arriver là.
Il est irrationnel de condamner prématurément le train et de fermer des