2,00 

UGS : 3279_LVDR Catégories : ,

Description

un objectif en prenant la tête de
l’entreprise: la croissance de 50%
en 5ans du chiffre d’affaires.
Compte tenu de l’intégration de
Keolis dans le groupe (ce qui est
un peu un jeu d’écritures), on est
dans les clous: 30milliards de CA
en 2010 (dont 25% à l’interna-
tional) contre 23 en 2007. Autre
objectif, alors fixé: le doublement
de la marge opérationnelle sur la
même durée. On en parle moins.
Au delà, il y a trois combats à me-
ner de front, qui ne sont pas
contradictoires. Un, moderniser
le service public en France, qui
doit atteindre le même niveau de
qualité que la grande vitesse (de
ce point de vue, les retards de li-
vraison du Francilien tombent
mal). Deux, faire gagner la SNCF
dans la concurrence. Or, se limiter
au ferroviaire, c’est s’affaiblir dans
la concurrence (on le voit surtout
dans le fret). Trois, être un cham-
pion industriel et le fer de lance
de l’industrie française dans la mo-
bilité. En témoigne la candidature
à la collecte de l’écotaxe poids-
lourds, dans un consortium aux
côtés de l’italien Autostrade. En
témoigne aussi la proposition de
la SNCF, qui n’a pas le sentiment
d’avoir dit son dernier mot, pour
la constitution de Systra en grand
champion national de la mobilité.
«Ces trois combats sont cohérents.
Il faut notamment améliorer en
France pour pouvoir vendre ailleurs
qu’en France»
affirme Guillaume
Pepy.
Pour remporter ces combats, la
SNCF réaffirme ses valeurs de
long terme, en tant qu’entreprise
publique: sécurité, robustesse. Et
adhésion du personnel au projet.
Conviction:
«Plus on se trans-
forme, plus il faut redonner des re-
pères».
Barbara Dalibard, direc-
trice voyages, avance une formule,
dont les termes pourraient satis-
faire argentiers et soutiers:
«2points supplémentaires de satis-
faction des employés donnent un
point de satisfaction des clients et
0,5point de profitabilité supplémen-
taire.»
La formule magique?
F. D.

Un service pour les colis
Internet
Cela va durer six mois. À Paris-Est et Montpar-
nasse, depuis ce mois d’octobre, un test mesure
l’intérêt de la clientèle pour l’ajout aux consignes
classiques de la possibilité de réceptionner des co-
lis commandés sur Internet. D’autant plus intéres-
sant que les utilisateurs bénéficient de la très large
amplitude horaire d’ouverture des consignes. Ce
service serait assuré en partenariat avec Kiala et
Presstalis. Si le test est concluant, il pourrait être
généralisé dans dix-sept gares.

Un voiturier
Gare Montparnasse, depuis juin, et à Paris-Lyon,
depuis le 1
octobre, avec «Drop and go», il vous
est possible de laisser votre véhicule à un voiturier.
Et qu’elle soit rapidement mise à disposition dès
votre retour. C’est gratuit, destiné à la clientèle Loi-
sirs et cela permet d’accélérer la rotation des voi-
tures dans ces grandes gares aux parkings sou-
vent saturés. Dans six mois, en fonction du succès,
une généralisation du système est envisagée.

Des taxis électriques
Taxi 00, c’est le nom du service qui va être lancé
par la
«start-up 100% taxis électriques»,
Société
du taxi électrique parisien, qui doit s’installer en
mars2011 à Paris sur trois gares et deux aéroports.
Des bornes de recharge rapide seront installées.
L’objectif est d’une vingtaine de véhicules disponi-
bles au démarrage et 200 à terme.

Des rickshaws
Il a débarqué le 13septembre à Paris pour assurer
la navette entre les gares d’Austerlitz, de Paris-Lyon
et de Bercy. C’est le rickshaw, sorte de taxi tricycle
électrique, baptisé Vélotac&cie, qui peut achemi-
ner pour cinq euros deux personnes et un bagage.
L’arrivée reste toutefois discrète, avec six vélos dis-
ponibles au démarrage.

Des centres d’affaires
Avant la fin de l’année, un appel d’offres va être
lancé pour l’implantation d’un réseau de centres
d’affaires dans les gares. Sophie Boissard, direc-
trice générale Gares et Connexions, espère que les
premiers pourront être mis en service avant la fin
de l’an prochain. Parmi les villes qui pourraient jouer
les pionnières: Paris, Lille, Bordeaux et Rennes. À
terme, on en vise une soixantaine, soit des «pla-
teaux» de 300 à 2000 m
. Il sera possible d’y or-
ganiser des réunions, de bénéficier de secrétaires,
de lire ses E-mails…

La Vie du Rail
– 6 octobre 2010
PROJECTEUR
De nouveaux services entrent en gare
Toute une série de nouveaux services font ou vont faire leur apparition dans les gares.
Originaux, parfois surprenants. Voici l’essentiel de ces petites «grandes» nouveautés.
Des taxis tricycles, pour deux personnes et un bagage, entre différentes gares parisiennes, depuis le 13 septembre.
Cyril Delettre. Gares & Connexions / Direction OSE
G
uillaume Pepy l’a assuré aux
journalistes, le vol de câbles
serait la principale cause de dété-
rioration de la régularité des trains
de la SNCF. De quoi l’inciter à
pousser
«un coup de gueule»
contre ce phénomène qui a pris
une
«gigantesque ampleur».
Les
chiffres parlent d’eux-mêmes:
2100vols de plusieurs centaines
de mètres à chaque fois, enregis-
trés en douze mois, soit une qua-
rantaine par semaine.
Dans certaines régions, comme le
Languedoc-Roussillon, on en re-
cense en moyenne près de deux
par jour, soit quatre fois plus en
2010 que l’année précédente. En
tête, on cite également les zones
périurbaines, les régions fronta-
lières et la région lyonnaise. Et le
phénomène gagne les campagnes.
Le scénario de ces vols est bien
rôdé et il est le fait de bandes très
organisées.
Arrivant souvent sur les lieux (re-
pérés à l’avance) en 4X4, en par-
ticulier pour les vols en pleine
campagne sur des LGV, ils cisail-
lent le grillage, pénètrent le long
des voies, déterrent les câbles et
les tirent à l’aide du véhicule. Ces
actions sont parfois même effec-
tuées en plein jour.
Les répercussions peuvent à
chaque fois être considérables et
les conséquences sur les voyageurs
«énormes».
Car une fois le vol dé-
tecté et les trains immobilisés pour
raisons de sécurité, il faut encore
compter quelques heures pour
identifier l’endroit exact où le vol a
été effectué avant de réagir.
Ce fut le cas dernièrement près
de Maisons-Alfort, dans le Val-de-
Marne: un vol a occasionné
quelque 36heures de fortes dé-
gradations sur le trafic, touchant
un millier de trains… Et on se
souvient de la multiplication d’im-
portants retards de trains Euro-
star, Thalys et TGV Nord dus à
l’absence de signalisation sur dix
kilomètres à la suite d’un vol de
câbles. À chaque fois, des milliers
de personnes se trouvent blo-
quées.
C’est devenu, insiste le président
de la SNCF, un
«phénomène ex-
plosif»,
qui concerne d’ailleurs
aussi les autoroutes, le périphé-
rique, RTE (Réseau de transport
d’électricité)… Et comment, pour
la seule SNCF, surveiller à toute
heure du jour et de la nuit
quelque 33000km de lignes?
Ce travail fastidieux est mené
avant tout par la gendarmerie et la
police, afin de remonter les filières
de revente du cuivre, pour l’es-
sentiel via des réseaux de ferrail-
leurs difficiles à pénétrer.
Il n’y a pas de hasard, comme l’a
précisé Pierre Izard, directeur gé-
néral SNCF Infra, branche qui
s’occupe de la gestion des infra-
structures:
«Le rythme des vols est
corrélé, à quinze jours près, à l’évo-
lution du cours du cuivre».
En un
an, la hausse des cours représente
plus de 33%.
Si la SNCF estime la facture à plu-
sieurs dizaines de millions d’eu-
ros,
«le véritable problème, c’est que
ce phénomène est en train de saper
les efforts pour améliorer le service,
à un moment où nous nous inquié-
tons déjà de la capacité du réseau à
supporter l’ambition que nous por-
tons sur les trains de la vie quoti-
dienne»,
souligne Guillaume
Pepy.
À Réseau ferré de France, le pro-
priétaire du réseau, qui règle le
montant des réparations qu’il faut
effectuer, on veut préciser que le
vol de câbles est
«l’une»
des prin-
cipales causes de la détérioration
de la régularité. Et on rappelle que
le problème n’est pas nouveau.
En 2008, en commun avec la
SNCF, il a été décidé de mettre
«en sûreté de proximité»
une tren-
taine de parcs de stockage de ma-
tériel, dont les câbles. Ce sont les
sites les plus menacés. Mais si cela
«endigué les vols sur les sites pro-
tégés»,
cela a aussi suscité un
transfert des vols sur les lignes
elles-mêmes, précise Francine Ke-
ravel, responsable pour RFF du
programme d’investissements sû-
reté sur l’ensemble de l’infra-
structure.
Début 2009, RFF a également de-
mandé à la SNCF de
«prendre des
mesures immédiates en marquant les
câbles, afin de permettre de mieux
remonter les filières des malveil-
lances».
Et préconisé d’utiliser au-
tant que possible de l’aluminium
plutôt que du cuivre, notamment
pour
«les câbles de retour traction».
Quant aux mesures immédiates,
la mise en place d’un
«ancrage»
des câbles doit permettre, si l’on
tente de les tirer, de n’en soustraire
qu’un petit morceau, d’une part,
et d’autre part le marquage des câ-
bles neufs doit en assurer la tra-
çabilité. Des dispositifs dissuasifs
pour les trafiquants. À plus long
terme, des recherches technolo-
giques sont en cours pour trouver
d’autres technologies que le câ-
blage avec du cuivre.
Enfin, depuis juin dernier, des
réunions très régulières menées
par RFF avec la SNCF étudient et
actualisent les priorités en termes
d’investissements efficaces.
Dès maintenant, le président de
la SNCF a évoqué le renforcement
de la surveillance des lignes.
Parmi les pistes qu’il préconise:
le marquage des câbles avec des
dispositifs de géolocalisation
(puces RFID, GSM) pour voir
plus rapidement où s’est produit
le vol, voire suivre les voleurs à la
trace, des caméras de surveillance
sur les chemins de câbles, l’utili-
sation d’hélicoptères munis de dé-
tecteurs infrarouges ou même,
dans le futur, de drones – mini-
avions sans pilote – au-dessus des
voies. Un petit air de science-fic-
tion.
P. G.
La Vie du Rail
– 6 octobre 2010

Régularité.
Les voleurs de cuivre en accusation
Bernard COLLARDEY/LVDR
Une quarantaine par semaine : la SNCF accuse les vols de cuivre d’être la première cause d’irrégularité des trains.
RFF y voit « l’une » des premières causes. Les grands moyens s’imposent.
Récemment, le prix du cuivre a augmenté de plus de 33 %, en un an.

La Vie du Rail
– 6 octobre 2010
M
aîtrise des dépenses mais
poursuite de l’ambition
du Grenelle de l’Environne-
ment. C’est ce double mot
d’ordre qui a guidé, assure
Jean-Louis Borloo, l’établisse-
ment du projet de budget de
son ministère.
«Ce budget af-
fiche une stricte stabilité de ses
moyens en 2011»,
a commenté
le ministre de l’Écologie en le
présentant le 29septembre au
côté de ses trois secrétaires
d’État, Dominique Bussereau,
Chantal Jouanno et Benoist
Apparu.
«Stabilité ne veut pas
dire identité: les économies que
nous réalisons, par exemple en
diminuant nos dépenses de fonc-
tionnement de 10% en trois ans,
nous permettent de dégager des
moyens supplémentaires sur nos
priorités.»

3,5milliards
d’euros
Pour financer les projets, le
budget atteint plus de 3,5mil-
liards, en baisse de 6% par
rapport à 2010.
«Il faut ajouter
le budget attribué à l’Afitf
(Agence de financement des
infrastructures de France,
ndlr),
ce qui donne une enve-
loppe globale en hausse de
0,4%»,
corrige Dominique
Bussereau.

Une enveloppe en
hausse pour l’Afitf
L’Afitf voit son enveloppe pro-
gresser de 15%, passant de
1,9milliard en 2010 à 2,2. Se-
lon Jean-Louis Borloo, ce bud-
get
«est sécurisé sur la durée»
grâce
«non seulement au main-
tien d’une subvention budgétaire
de 1milliard par an sur toute la
durée du budget 2011-2013, mais
aussi grâce à la mise en place de
la taxe poids-lourds.»

La taxe poids-
lourds pour mi-2012
Il faudra attendre mi-2012 pour
voir entrer en vigueur cette
taxe, qui doit rapporter 800 à
900millions annuels pour fi-
nancer des infrastructures fer-
roviaires, fluviales et maritimes.

210millions pour
les trains d’aména-
gement du territoire
Une nouvelle colonne dans les
comptes concerne les trains
d’aménagement du territoire,
qui doivent faire prochaine-
ment l’objet d’un contrat entre
l’État et la SNCF. Ces trains dé-
ficitaires, mais que la SNCF
doit assumer au titre du service
public, devraient être financés
par une taxe de 1% sur les bil-
lets de trains et les péages des
autoroutes, croit savoir l’AFP.
Leur déficit est évalué à
200millions annuels. C’est Ni-
colas Sarkozy qui doit annon-
cer les modalités de l’accord
avec la SNCF.

Les lignes
nouvelles
Les travaux de la 2
phase de la
ligne à grande vitesse Paris –
Strasbourg ont débuté cette an-
née; les travaux de la ligne
Sud-Europe-Atlantique entre
Tours et Bordeaux le feront l’an
prochain – ce sera alors le plus
gros chantier d’Europe; la ligne
Bretagne – Pays-de-la-Loire sui-
vra quelques mois après. Par
ailleurs, 365km de lignes de
transports collectifs sont en
construction, rappelle le mi-
nistre, qui estime avoir
«fait
plus en trois ans que jusqu’ici en
l’espace de 30 ans».
Marie-Hélène POINGT
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
Ministère des Transports.
À budgetégal,
des priorités différentes
LGV Sud-Ouest.
Tracé validé, financement
quasi bouclé
Le tracé de la LGV qui doit relier Bordeaux à l’Espagne et Toulouse
a été définitivement arrêté, a annoncé le 28septembre le ministre
de l’Écologie Jean-Louis Borloo. Ce tracé est globalement
conforme à celui soumis en mai pour validation au Premier
ministre par le Comité de pilotage (Copil), à quelques ajustements
près, a-t-il expliqué. Quant au financement, estimé en juin2009 à
16milliards d’euros,
«je crois qu’à deux ajustements près, on
s’est mis d’accord sur le processus avec les régions Aquitaine
et Midi-Pyrénées»,
s’est félicité le ministre, qui espère pouvoir
signer
«d’ici Noël»
la convention définitive avec le
concessionnaire Vinci.
Neuf services publics vont faire guichet
commun
Le gouvernement et neuf entreprises et organismes de service
public (dont la SNCF, La Poste, EDF, GDF Suez, Pôle Emploi,
l’Assurance-maladie, la Caisse nationale d’allocations familiales
(CNAF), la Mutualité sociale agricole et la Caisse nationale
d’assurance vieillesse) ont signé le 28septembre un accord visant à
ouvrir des guichets communs dans les zones rurales. L’objectif est
dans un premier temps pour 60 nouveaux lieux d’accueil, et 300
autres sites verront leur offre de services complétée. Ils seront
déployés dans 22départements métropolitains (un par région) et à
La Réunion. La SNCF va installer des bornes de vente de billets de
TER dans des bureaux de poste ou des offices de tourisme.
À
l’occasion du salon Innotrans à Berlin, la SNCF a lancé sa filiale
Masteris, présentée comme le
«point d’entrée unique pour les ser-
vices et prestations de la direction du Matériel».
S’appuyant sur l’ex-
pertise des 39Technicentres et du Centre d’ingénierie du Matériel
(CIM), Masteris
«répond sur mesure à tous les besoins relatifs à la
maintenance, à la rénovation et à l’ingénierie ferroviaire du matériel
roulant»,
tout en proposant des solutions pour la mise à disposition
de pièces de rechange (108000références). Cette structure légère
(11personnes actuellement) propose à ses clients un service
«per-
sonnalisé, souple et réactif»
en France et en Europe, dans un contexte
d’ouverture du marché qui voit arriver des entreprises deman-
deuses du savoir-faire de la SNCF. Masteris est déjà implantée en
Belgique (Anvers), en Italie (Turin) et en Allemagne (Dresde, Dort-
mund). Elle vise un
«prochain déploiement en Europe de l’Est et au
Royaume-Uni».
La SNCF ambitionne de tripler d’ici 2012 son chif-
fre d’affaires annuel dans ce domaine, actuellement de 10millions
d’euros.
Masteris.
Une filiale SNCF pour
commercialiser la maintenance

La Vie du Rail
– 6 octobre 2010
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
Arc Express et Double boucle.
Double débat express
C’
est un exercice ubuesque au-
quel vont se livrer pendant qua-
tre mois, à partir d’une première
réunion commune le 30sep-
tembre, la Commission nationale
du débat public (CNDP) et deux
commissions particulières. Me-
ner
«conjointement»
(dit la loi) le
débat sur deux projets un peu
complémentaires et largement
concurrents. Cinquante-cinq
réunions sont prévues pour le
projet du Grand Paris. Une ving-
taine sur le projet Arc Express.
Travail stupéfiant, puisqu’il va
s’agir de discuter, en public et
dans le détail, de deux projets
appelés à fusionner. Le ministre
de l’Espace rural et de l’aména-
gement du territoire, Michel
Mercier, qui a hérité du porte-
feuille du Grand Paris depuis la
démission de Christian Blanc, l’a
dit: il faut parvenir à une syn-
thèse.
Logiquement aberrante, la solu-
tion était politiquement la seule
jouable. Rappelons les épisodes
précédents de la bataille entre les
deux projets, celui de la région
et celui de l’État: Christian Blanc
voulait confier l’organisation
d’un débat sur le projet de Dou-
ble boucle au préfet de région.
La Commission nationale du dé-
bat public, autorité indépen-
dante présidée par Philippe Des-
landes, s’en était étonnée, et avait
eu gain de cause. Puis, lors de la
discussion de la loi sur le Grand
Paris, un amendement sénatorial
avait prévu, comme le dit Jean-
Luc Mathieu, président de la
CPDP Arc Express, de
«tordre le
cou»
au projet Arc Express, sti-
pulant que le débat sur le projet
«n’aurait pas lieu».
L’amende-
ment a été retoqué en commis-
sion mixte paritaire, le rappor-
teur de la loi à l’Assemblée, Yves
Albarello, ayant trouvé la porte
de sortie, qui préservait Arc Ex-
press, et ouvrait la voie à la Dou-
ble boucle: le débat conjoint.
Problème: la CNDP ne pouvant
pas se prononcer sur le fond des
projets, elle ne peut préparer
qu’à la marge la synthèse à la-
quelle on travaille, à la Datar ou
au conseil régional. Les réunions
communes aux deux projets per-
mettront, on l’espère, de ne pas
trop perdre son temps. On y a
«beaucoup travaillé»,
assure
François Leblond, président de
la CPDP Grand Paris, qui se dit
plus
«pour la paix que pour la
guerre entre les deux projets».
Et,
comme dit Philippe Deslandes,
les commissions sauront
«cueil-
lir les propositions de synthèse»
qui ne manqueront pas de surgir
lors des débats. On attend la
contribution de Gilles Carrez,
auteur d’un rapport sur le finan-
cement des infrastructures du
Grand Paris. Partisan du phasage
du métro automatique, contre
l’avis de Christian Blanc, extrê-
mement dubitatif sur les hypo-
thèses de financement pour la
Double boucle, le rapporteur du
budget apparaît comme l’un des
sages de ce dossier.
La question va être d’autant plus
complexe que la gouvernance du
projet de Grand Paris n’est pas
calée. Marc Véron, nommé pré-
sident du directoire de la Société
du Grand Paris, le 24 septem-
bre, n’entend pas que la SGP se
cantonne au métro. Le préfet de
région, Daniel Canepa, fait état
d’une lettre de Michel Mercier
lui confiant le dossier de l’amé-
nagement autour des gares.
Avantage à Daniel Canepa? Mais
alors que le préfet a fait part, le
21 septembre, de ses doutes sur
la nécessité de réaliser tout de
suite le métro jusqu’à Saclay, Ni-
colas Sarkozy, le 24 septembre,
a tranché et maintenu le mé-
tro…
F. D.
Christian Favier veut jouer
la complémentarité des projets
Dans le Val-de-Marne, la réalisation d’Arc Express, c’est
dans les grandes lignes celle d’Orbival, le projet de métro
qui, depuis 2006, mobilise les énergies. Et lorsqu’il évoque
les débats publics consacrés, en parallèle, à Arc Express et
au Grand Huit, Christian Favier, président du conseil gé-
néral du Val-de-Marne, se veut un acteur actif. Convaincu
que la concurrence entre les projets n’a pas de sens, il es-
time également que
«la convergence de ceux-ci n’en a
guère plus. Ni les collectivités locales, ni l’État n’ont la ca-
pacité de financer seuls l’ensemble de ces projets. Et d’ex-
périence, nous savons tous ce que veut dire convergence
dans le langage de l’État: c’est lui qui décide et les collec-
tivités qui paient. Or ça, c’est impossible. Et pourtant, en
tout cas dans le Val-de-Marne, les deux projets sont plus
qu’utiles, ils sont essentiels.»
« Pourquoi ne pas raisonner complémentarité?»,
plaide-t-
il.
«Je propose que soit confiée au Stif, et donc à la Région
et aux départements, dans le cadre du plan de mobilisa-
tion, la réalisation d’Arc Express, avec une rocade com-
plète et le respect par l’État de ses engagements de finan-
cement: 6milliards d’euros sur 18milliards. À l’État le reste
du projet de réseau Grand Paris et notamment la liaison
entre les plateformes aéroportuaires, au titre du rayonne-
ment international, et la deuxième boucle à l’est, au titre
du rééquilibrage.»
P. G.
Rectificatif
Jean Faussurier
n’est pas chef de la
mission Eole à RFF, comme nous
l’avions écrit dans notre précédent nu-
méro, mais directeur du projet Eole –
NExt de RFF. Enfin, s’il y a bien un dé-
bat public à La Défense le 14octobre,
celui-ci ne concernera qu’Eole. Car la
réunion commune, à La Défense,
concernant Eole, Arc Express et la
Double Boucle se tiendra le 18no-
vembre.
Laurent VILLERET –RFF 2010.
Les TGV entre la Normandie et l’Est via Roissy
seront supprimés
Les TGV directs qui reliaient, depuis juillet 2009, Cherbourg à Dijon
et Le Havre à Strasbourg en passant par l’aéroport de Roissy vont
être supprimés au prochain service le 11 décembre, faute de
passagers. «On s’était fixé un seuil d’environ 100 personnes par
train, soit un taux de remplissage déjà faible d’environ 30 %. On a
actuellement 55 personnes sur Cherbourg – Dijon et 70 personnes
sur Le Havre – Strasbourg. Le déficit devenait trop important»,
explique la SNCF. Ces TGV, qui devaient être testés pendant trois
ans, étaient fortement subventionnés par les collectivités locales.
«Dans la convention, il était stipulé dès le départ que, selon les
niveaux de fréquentation, on se réservait le droit de se réunir au
bout d’un an pour faire un premier bilan», rappelle la SNCF.
A
près quatre ans de travaux
ininterrompus, la première
phase de la suppression du
bouchon ferroviaire de Bor-
deaux vient de prendre fin avec
la mise en service des quatre
voies sur le pont Garonne. L’éli-
mination de ce point de conges-
tion notoire permet à la gare
Saint-Jean de retrouver l’ex-
ploitation de l’ensemble de ses
voies 1 à 17 désormais raccor-
dées au pont. En même temps,
le mouvement des entrées et
sorties des trains – 250 par jour
– devient évidemment plus
fluide.
Le 28septembre, une plaque
évoquant cette mise en service a
été dévoilée en gare par Jean-
Louis Borloo, ministre de l’Éco-
logie, de l’énergie, du dévelop-
pement durable et de la mer. Le
coût total des travaux, financés
par RFF, l’État, l’Europe, la Ré-
gion Aquitaine, le département
de la Gironde et la Commu-
nauté urbaine de Bordeaux
s’élève à 260millions d’euros.
Au-delà du pont Garonne, les
quatre voies sont aménagées
jusqu’à l’ex-gare de la Benauge
seulement. À ce jour subsiste
donc un goulet d’étranglement
entre celle-ci et le pôle multi-
modal de Cenon, goulet dont
la suppression fait l’objet de la
seconde phase. D’ores et déjà
débutent les travaux prépara-
toires consistant à porter à qua-
tre voies les trois kilomètres et
demi séparant la Benauge de la
bifurcation de Cenon. Ce qui
permettra alors de doubler la
capacité des circulations. Des
travaux supplémentaires, d’un
montant de 240millions d’eu-
ros, qui seront financés dans le
cadre de la ligne à grande vi-
tesse Sud-Europe Atlantique.
François-Xavier POINT
La Vie du Rail
– 6 octobre 2010

F.-X. POINT
L
a société lyonnaise MCE-5 Development a présenté le 20septembre à
Rouen un véhicule de démonstration équipé d’un moteur consommant un
tiers de carburant en moins, qu’elle espère voir développer en série par un
constructeur dans les prochaines années. L’économie d’essence vient de
la variation du taux de compression dans la chambre de combustion, en
fonction des besoins.
Un nouveau moteur pour
économiser du carburant

La confédération
des patrons britanniques a exhorté le 20septembre le gouvernement de sa gracieuse majesté
à ne pas sacrifier les transports publics. Face aux rumeurs de coupes tous azimuts, elle insiste notamment sur la né-
cessité de poursuivre la modernisation du métro de Londres et de concentrer les dépenses sur des investissements
publics
«productifs».

Malmenés par la crise en 2009 et le nuage islandais en avril, ils retrouvent le sourire: selon
l’Association française des tour-opérateurs, qui s’attend à la reprise en 2011, le chiffre d’affaires du secteur a augmenté
de 5,2% cet été.

Air France et China Southern Airlines
créent une co-entreprise sur Paris – Canton. Elle porte
sur le partage des recettes des deux compagnies, à partir de novembre.

L’Association internationale du trans-
port aérien (Iata)
revoit nettement à la hausse ses prévisions pour le secteur. Elle table sur un bénéfice de 8,9milliards
de dollars en 2010, contre 2,5milliards en juin dernier.
Périscope
Le siège avion qui fait voyager
debout
Pas vraiment assis, ni vraiment debout. Le siège SkyRider
de la société italienne Aviointeriors, dévoilé en septembre
lors d’un salon d’équipement aéronautique en Californie,
oblige le passager à se tenir dans une position quasiment
verticale, permettant de gagner de précieux centimètres
entre les rangées. Il pourrait séduire les compagnies aé-
riennes à bas coûts en leur permettant de transporter un
maximum de passagers.
Aquitaine.
Le bouchon de Bordeaux a sauté
Les quatre voies neuves
sur le pont. À droite,
l’ancienne et célèbre
passerelle ferroviaire.

La Vie du Rail
– 6 octobre 2010
UNE SEMAINE DANS
LA VIE DU RAIL
R
evendication de longue date
des syndicats, le salaire mini-
mum pour les cheminots est
peut-être en passe de devenir
une réalité outre-Rhin.
Plusieurs rounds de négocia-
tions ont débuté cet été entre les
représentants des salariés et les
compagnies ferroviaires: la DB
mais aussi les opérateurs privés,
Keolis et Veolia en tête, partici-
pent aux tractations. Une pre-
mière.
L’objectif: définir des règles de
rémunérations communes à
l’ensemble du secteur. En la ma-
tière, les disparités sont énormes
depuis l’arrivée de la concur-
rence. À titre d’exemple, un
conducteur de train de la DB
perçoit 31700euros lors de sa
première année d’embauche:
jusqu’à 30% de plus que chez
certaines compagnies privées.
Pour ces dernières, où les syn-
dicats sont moins puissants, les
faibles coûts de main-d’œuvre
représentent un avantage
concurrentiel de taille, le critère
de prix étant pri-
mordial lors de
l’attribution
d’une franchise.
« Cette situation
est une incitation
au dumping»
, dé-
noncent les syn-
dicats Transnet
de DGBA. D’au-
tant qu’entre-
temps la DB a lancé une contre-
offensive, transférant une partie
de ses salariés dans des filiales
«low cost», aux conditions sa-
lariales moins favorables.
« Il est temps de mettre un terme à
cette spirale»
, affirment les re-
présentants des cheminots, qui
ont convoqué cette table ronde.
Car en Allemagne il n’existe pas
de salaire minimum unifié équi-
valent au Smic français. Mais si
les partenaires
sociaux d’une
branche par-
viennent à s’ac-
corder sur une
rémunération
plancher, le
gouvernement
peut la valider
et l’inscrire
dans la loi.
Outre-Rhin, peu de secteurs ont
réussi à s’entendre. Les chemi-
nots parviendront-ils à faire ex-
ception?
Rien n’est moins sûr, tant il sem-
ble difficile de concilier les exi-
gences de l’opérateur historique
et celles de ses rivaux. Ces der-
niers plaident pour un Smic
modéré, alors que la DB espère
indexer le salaire minimum sur
ses propres standards.
Quant aux syndicats, ils ont
déjà fait savoir qu’ils ne signe-
raient pas un accord tarifaire
«vers le bas»
et menacent de
déclencher une grève générale
en cas d’échec.
Pour ne rien arranger, toutes les
parties prenantes ne sont pas as-
sises autour de la même table.
Les opérateurs privés mènent
leurs discussions en parallèle de
l’opérateur historique.
«La route est longue»
, souffle-
t-on donc, un brin pessimiste,
dans les coulisses des négocia-
tions.
Antoine HEULARD
Allemagne.
Salaire minimum pour les cheminots: les syndicats
engagent le bras de fer
Inde.
Des candidats du monde entier pour trois
usines de matériel roulant
L
es industriels du monde entier
sont invités à entrer à hauteur de
76% dans le capital de trois
usines indiennes de matériel rou-
lant, les 24% restants étant ap-
portés par Indian Railways. Bom-
bardier, Siemens, Alstom et GE
sont candidats pour l’usine de lo-
comotives électriques de Madhe-
pura (Bihar), pour 12,93mil-
liards de roupies (212millions
d’euros). Electro-Motive Diesel
(EMD) et GE ont des offres pour
l’usine de locomotives diesels de
Marhowrah (Bihar), chiffrée à
13milliards de roupies (213mil-
lions d’euros).
Mais c’est pour l’usine d’automo-
trices électriques de Kanchrapara
(Bengale), chiffrée à 15milliards
de roupies (245millions d’euros)
que la concurrence sera la plus
rude. Des offres ont en effet été
remises par Alstom, Siemens,
Bombardier, une joint-venture re-
groupant CAF, Hyundai Rotem,
Jindals et Hitachi, une collabora-
tion entre Kawasaki et Texmaco,
ainsi que par l’association entre
ABB, Stadler et TWL.
Les entreprises retenues seront
connues dans les prochains mois
et une quatrième usine, située
dans le sud du Bengale, pourrait
ouvrir son capital dans un futur
proche.
P. L.
États-Unis. 500 caméras
supplémentaires dans le
métro de New York
La municipalité de New York a
installé 500 nouvelles caméras
de surveillance dans des
stations de métro
particulièrement fréquentées,
en réponse aux menaces contre
la sécurité, comme la tentative
d’attentat à Times Square le
mai dernier, a déclaré le
20septembre le maire de la
ville, Michael Bloomberg. Ces
caméras mises en place aux
stations Times Square, Penn
Station et Grand Central sont
en fait une extension au
programme de
vidéosurveillance déjà lancé et
qui vise à porter à terme à
3000 le nombre de caméras de
sécurité dans Manhattan, où
l’on en recense actuellement
1159. Ces caméras ont été
pour une bonne part payées
par un fonds de 120millions de
dollars du département
américain de la Sécurité
intérieure.
Le transporteur allemand TETS (Trans Eurasia
Transport Solutions) a lancé en septembre un nou-
veau service régulier pour l’acheminement par rail
des conteneurs entre les principaux centres in-
dustriels du sud, de l’est et du nord de la Chine
avec Moscou, en partenariat avec le Chinois Lia-
nyungang China Shipping Container Lines (CSCL).
Le «hub» de ce nouveau service sera en effet le
port de Lianyungang, entre Pékin et Shanghai, sur
un corridor ferroviaire et multimodal reliant la Chine
au Japon, à la Corée, au sud-est asiatique et à
l’Asie centrale. La traction, qui sera assurée par
les chemins de fer chinois, kazakhs et russes, de-
vrait garantir des temps de parcours de 23 à
25jours entre Lianyungang et Moscou, ou de
28jours entre Pékin et Moscou. Soit
«16fois
moins cher que par avion et deux fois plus vite
que par la mer»
. D’ici la fin de l’année, TETS
compte transporter quelque 1000conteneurs
40pieds entre la Chine et Moscou.
TETS accélère le fret combiné entre la Chine et Moscou
La DB mais aussi les
opérateurs privés,
Keolis et Veolia en
tête, participent aux
tractations, mais ils
ne sont pas autour
de la même table
P
our ses promoteurs, Stuttgart21 est
«une chance unique pour le dé-
veloppement urbain».
Si de nombreuses villes ont récupéré des terrains
avec la disparition progressive de gares marchandises ou de certains
dépôts dans leur proche périphérie, alors que d’autres édifient de nou-
veaux quartiers sur des dalles couvrant les voies d’avant-gare (comme
Paris-Rive Gauche), rares sont les exemples de disparition totale des
emprises ferroviaires en surface mises à profit pour des opérations
d’urbanisme (si ce n’est à Monaco). Un tel surcroît de terrain sera le
bienvenu à Stuttgart où le centre-ville est limité dans sa croissance
spatiale par sa situation en cuvette. D’autant plus que les coteaux en-
vironnants sont sacrés: pas touche au vignoble et aux forêts!
En additionnant les 82hectares des actuelles emprises des voies de la
gare ou de l’avant-gare et la sur-
face des emprises connexes, on
obtient une zone de quelque
100hectares, soit la taille d’un
petit arrondissement parisien. Un
emplacement de choix, en pro-
longement des principaux axes
du centre-ville et ouvrant au nord
de nouvelles perspectives vers
le château et le parc de Rosen-
stein, ce dernier étant agrandi à
l’occasion. Car si Stuttgart21 se
traduit par la construction de bu-
reaux dans le futur «quartier de
l’Europe» à proximité de la gare principale et de 11000logements, en
particulier dans le futur «quartier de Rosenstein» au centre de l’an-
cienne emprise ferroviaire, quelque 30hectares sont destinés à être
transformés en espaces verts (4200arbres à planter), remplaçant l’ac-
tuel «mur infranchissable» des emprises ferroviaires séparant les
quartiers nord et est.
La prise de conscience des problèmes écologiques étant élevée ou-
tre-Rhin – d’où de nombreuses protestations contre les nuisances et
destructions qu’entraînera immanquablement Stuttgart21 pendant
une décennie – un assainissement de grande envergure sera entrepris
sur les emprises que la DB remettra à la ville. Pour les travaux qui
s’ensuivront, la logistique du chantier sera organisée autour d’une
desserte ferroviaire
«dans la me-
sure du possible»,
alors que les
camions n’emprunteront pas la
voirie publique, un réseau indé-
pendant de voies devant être
établi entre la base travaux (elle-
même directement reliée à l’au-
toroute) et les différents sites de
construction. Enfin, la gestion
des eaux fera l’objet des plus
grands soins, le bassin de Stutt-
gart étant un grand producteur
d’eau minérale.
La Vie du Rail
– 6 octobre 2010

Cent hectares récupérés pour la ville
Vingt années seront consacrées à l’urbanisation de zones A1 (quartier de l’Europe), A2 (jardins), B (quartier de Rosenstein) et C.
Sur quelque 100 hectares, 30 sont destinés aux espaces verts.
Braitmaier Oliver
Aldinger & Wolf
I
mposante et reconnaissable par sa tour couronnée de l’étoile Mer-
cedes (la région accueille de nombreuses industries liées à l’auto-
mobile), la gare de Stuttgart frappe par sa modernité pour un bâti-
ment dont la construction avait été lancée en 1914 (en comparaison,
la gare
«très allemande»
de Metz, achevée six ans seulement aupa-
ravant, semble remonter au Moyen Âge!). Cette gare principale est
aussi la dernière grande réalisation du temps où Stuttgart était la ca-
pitale du royaume du Wurtemberg, sur une proposition des archi-
tectes Bonatz et Scholer qui avaient remporté le concours lancé par
les chemins de fer d’État wurtembergeois. Interrompus en 1917 par la
guerre, les travaux de
construction de ce bâtiment
sont repris par la Deutsche
Reichsbahn après sa créa-
tion en 1920 et terminés en
1928. Mais dès octo-
bre1922, cette gare était en
mesure d’accueillir les trains
qui, jusque-là, arrivaient à
l’ancienne gare centrale, do-
tée de quatre voies seule-
ment! Endommagée pen-
dant le conflit, la
«gare de
Bonatz»
a été pour l’essen-
tiel restaurée à l’identique,
ce qui lui a valu un classe-
ment en 1987. Entre-temps,
cette gare en cul-de-sac comptant huit quais et dix-sept voies en
surface (1-a et 1 à 16) a été complétée par une gare souterraine de
deux voies pour les S-Bahn, qui traversent le centre-ville en tunnel
depuis 1978.
Un autre transport public qui dessert la gare principale de Stuttgart en
souterrain est le métro (type «Stadtbahn» à voie normale et doté de
quais hauts), dont six lignes passent par la station ouverte en 1976
sous le parvis (place Arnulf Klett). Cette station était également des-
servie par le réseau de tram à voie métrique de Stuttgart jusqu’au
remplacement de sa dernière ligne par une ligne de métro, en 2007.
Le bâtiment principal de la
gare, qui voit passer plus de
200000personnes par jour
et abrite une quarantaine de
commerces, devrait être
épargné par le projet Stutt-
gart21, de même que la
tour, actuellement aménagée
(sur quatre des neuf étages)
pour une exposition présen-
tant le projet. En revanche,
ce projet prévoit la démoli-
tion des ailes nord et sud de
la gare. Fin août, cette dé-
molition a commencé, sous
les protestations de nom-
breux manifestants.
La Vie du Rail
– 6 octobre 2010

Une gare aux ailes rognées
Si la tour emblématique de la gare de Stuttgart n’est pas menacée par le projet, l’aile sud, au premier plan, devrait être démolie malgré son intérêt architectural.
Sur les actuels quais en cul-de-sac, le TGV pour Paris côtoie l’ICE pour Berlin.
Patrick Laval/PHOTORAIL
Patrick Laval/PHOTORAIL
ses clients, un couple aisé qui souhaitait faire
une donation-partage à ses enfants a finale-
ment reculé, car une partie de ses économies,
placées en Bourse, avait fondu.
A contrario,
ménage est venu le consulter pour donner un
terrain à sa petite-fille jeune mariée afin qu’elle
y construise sa maison. Ils n’ont pas voulu
différer plus longtemps l’opération.
A Paris, l’effet CAC 40 a été enco-
re plus radical.
« Lorsque la
Bourse s’est effondrée, cela a
arrêté tout le système. Mainte-
nant, c’est reparti »,
com-
mente ce notaire parisien.
Au début de l’année 2009,
les familles ne voulant pas
vendre leurs actions à perte,
les donations ont été suspen-
dues. Depuis, la solidarité inter-
générationnelle a repris ses droits.
« Toutefois, avec l’allongement de la durée de vie,
les parents doivent bien prendre en compte leurs
propres besoins avant de donner. Pour les grands-
parents, c’est un peu plus facile »,
précise-t-il.
Justement, la loi de finances pour 2010 favo-
rise les dons de sommes d’argent des grands-
parents et même des arrière-grands-parents,
puisque l’âge en dessous duquel on peut faire
un don sans payer de droits de mutation (pla-
fonné à 31 395 euros, lire plus loin) a été
repoussé de 65 à 80 ans. Actuellement, le
régime est donc très favorable. Les familles se
doutent que cela ne durera pas toujours.
Or, bénéficier d’une donation est crucial pour
les primo accédants. Ceux qui reçoivent cette
aide ont 75 % de chances d’acheter un loge-
ment. Les autres, une chance sur deux seule-
ment. Pour ces derniers, la meilleure solution
consiste à acheter une petite surface, le plus
tôt possible, avec pas ou peu d’apport person-
nel, grâce à des prêts à très long terme, puis
utiliser ce premier achat comme apport pour
le deuxième achat, puis le troisième…
« Très favorables » :
c’est donc le verdict des
notaires sur les conditions fiscales dans les-
quelles les parents, grands-parents et arriè-
re-grands-parents peuvent trans-
mettre, de leur vivant, une partie
de leur patrimoine à leurs des-
cendants. Les dons de
somme d’argent au profit
d’un enfant, petit-enfant,
arrière-petit-enfant, ou à
défaut d’un neveu, petit-
neveu ou arrière-petit-neveu,
sont exonérés de tout droit de
mutation dans la limite de 31 395
euros. Avec deux conditions : que le
bénéficiaire du don soit majeur et le donataire
âgé de moins de 65 ans s’il transmet à ses
enfants, moins de 80 ans s’il transmet à ses
petits ou arrière-petits-enfants. Ces dons peu-
vent être effectués par chèque, par virement,
par mandat ou par remise d’espèces. Au delà
de cette exonération, les donations à un enfant
bénéficient d’un abattement de 156 974
euros. Chaque parent peut ainsi donner jus-
qu’à 156 974 euros par enfant sans avoir de
droits de donation à payer.
Ces dons sont cumulables. Ils sont renouve-
lables dans les mêmes conditions après six
ans. Enfin, en l’absence d’acte de donation,
notarié ou sous seing privé, le don de somme
d’argent doit faire l’objet d’une déclaration au
service des impôts du domicile du donataire
dans le mois qui suit la date du don.

La Vie du Rail
– 6 octobre 2010
LVDR
VOTRE RETRAITE
Antennes CPR.
De nouvelles adresses
L
es Points d’accueil pério-
dique (PAP) de Montpellier,
Châlons-en-Champagne,
Rouen et Amiens ont fermé.
Dorénavant, pour toute de-
mande de conseils
et de rembourse-
ments, vous devez
vous rendre dans votre
antenne régionale la plus
proche : Marseille pour Montpel-
lier, Nancy pour Châlons, Lille
pour Amiens et Paris pour
Rouen. En revanche, des
discussions sont en cours entre la CPR et la
SNCF concernant une possible utilisation des
cabinets médicaux de l’entreprise par les centres
de consultations avancés à Montpellier, Toulon,
Rouen, Reims et Amiens.
Les PAP de Nantes, Saintes et Nevers, qui étaient
fermés en juillet et août pendant les congés d’été,
ont rouvert en septembre.
Enfin, l’antenne CPR de Lyon a déménagé
fin septembre pour s’installer dans l’Espace
Confluence, 3, cours Charlemagne, 69002 Lyon
(ouverture au public le 4 octobre à 13h). Et l’ou-
verture d’une antenne à Nantes est prévue pour
la fin de l’année 2010.
C’est, en 2010, le plafond
d’exonération des droits de
mutation pour un don fait à un
enfant ou un petit-enfant
(source : ministère
des Finances)
31 395


Comment vieillir
en toute sécurité
Aider les seniors à préserver leur autono-
mie en les informant sur les différents
moyens d’assurer leur sécurité au domi-
cile et à l’extérieur, c’est le thème du fo-
rum organisé le 12 octobre à Saint-Pierre-
des-Corps, avec le soutien de l’Action
sociale SNCF Centre-Limousin. Des spé-
cialistes animeront plusieurs conférences-
débats sur les thèmes suivants : Adapta-
tion de l’habitat, Le bon usage des
médicaments, Urgence médicale : alerte
et premiers gestes de secours, Le senior
et la conduite automobile. De plus, les
participants pourront se renseigner sur
différents stands présents au forum : ma-
tériel et téléassistance pour le confort et la
sécurité à domicile, l’aménagement de
l’habitat, les gestes de premiers secours,
la Prévention routière (contrôle des ré-
flexes, de la vue…).
Le 12 octobre, à partir de 14h. Salle des
fêtes, 12, avenue de la République,
37233 Saint-Pierre-des-Corps. Entrée libre.

Un forum pour bien vivre
sa retraite
Le service d’Action Sociale SNCF s’est
associé au Centre local d’information et de
coordination de Montargis (Loiret) pour
organiser un forum, Bien vivre sa retraite,
le 14 octobre, de 9h30 à 17h30, à la salle des
fêtes de Montargis, place du Pâtis. L’équipe
de l’antenne sociale SNCF locale tiendra un
stand d’information.
lundi 11 octobre
8.30
Le hérisson, film
10.10
Un éclair de génie, film
12.10
Les Guignols de l’info, div.
12.20
L’édition
spéciale première, div.
14.00
Le prix de la loyauté, film
16.05
Le petit journal de la semaine
16.30
Whiteout,
film
18.15
Les Simpson, série
18.40
Le JT de Canal
19.05
Le grand journal, div.
19.55
Les Guignols de
l’info
20.10
Le grand journal, la suite, div.
Deux épisodes
Série avec
Jemima West
Rose
•Anne Charrier
Véra
•Valérie Karsenti
Hortense Gaillac
Episode 3.
Pierre Gaillac réussit à remettre les filles du
Paradis au travail et à dompter Rose… provisoirement.
Véra, elle, remarque inopinément un bijou ayant appar-
tenu à son amant au cou d’Angèle…
Episode 4.
22.40 Spécial investigation
doc. 2 épsodes
23.30 L’œil de links
mag.
/ 0.00 Divorces
1.35 Les petits mouchoirs, la rencontre
CANAL +
15.05
Foruchette et sac à dos, doc.
15.30
Les secrests
de l’Egypte antique, La momie hurlante, doc.
16.30
J’irai
dormir chez vous¿, Maroc, doc.
17.25
C l’info
17.30
C à dire?!, mag.
17.45
C dans l’air, mag.
Film français de Claude Berri, 1980
Avec
Catherine Deneuve
Alice
•Jean-Louis
Trintignant
Julien
•Gérard Depardieu
Patrick
Alors qu’elle rompt avec Julien, Alice repense aux
hommes qui ont compté dans sa vie. Julien, le dernier en
date mais aussi Patrick, Simon, musicien fumeur de
gitanes, et Claude.
22.20 Leonard Bersnstein
spectacle
23.15 En quête d’auteurs
doc.
/ 0.10 A 1000
Milles de Tachkent
doc.
/1.00 Takva
série
FRANCE 5 ARTE
8.50
M6 boutique, mag.
10.05
Sue Thomas l’œil du
FBI, série 2 ép.
11.40
Ma famille d’abord, série 2 ép.
12.45
Le 12 45
12.55
Ma famille d’abord, série 2 ép.
13.40
Météo
13.45
Une femme infidèle, téléfilm
15.40
Le mariage de mon ex, téléfilm
17.40
Un dîner presque
parfait, Emission
18.45
100% Mag.
19.40
Météo
19.45
Le 19 45
20.05
Un gars, une fille, série
Obésité: comment réagir en famille ?
Magazine
Ce soir,
E= M6 Spécial Obésité
vous propose de com-
prendre pourquoi nos enfants grossissent et comment ils
peuvent maigrir durablement et sans risques. Pendant
plusieurs semaines, nos journalistes ont suivi le parcours
de trois adolescents obèses ou en surpoids.
22.20 Nouveau look pour une nouvelle vie
mag.
0.35 Shark
2 ép.
2.10 Météo
M6
20.50
Maison close
20.40
Je vous aime
20.40 E=M6
Spéciale
19.00
Arte journal, Journal
19.30
Un billet de train
pour…, Le Brésil, doc.
19.55
Touchez pas au grizzly,
documentaire.
ARTE
CANAL+
Séries
20h20
-CANAL DECALE-
Têtes à claques
-CANAL FAMILY-
Les parent.
/ 20h30
-SERIE CLUB-
Les semaines de Lucide .
/ 20h35

GULLI-
Heartland
-TEVA-
Médium
-PARIS PREMIERE-
Modern family.
/
20h40
-TPS STAR-
Leverage
-13e RUE-
U.S. Marshals, protection de
témoins
-CANAL FAMILY-
Une minute avant
-SERIE CLUB-
Lost : les dis-
parus
-AB1-
Profiler 1996 52mn.
/ 21h25
-AB1-
Profiler 1996 52mn

TPS STAR-
Leverage
-GULLI-
Heartland.
/ 22h15
-GULLI-
L’instit.
/ 22h20
-AB1-
Witchblade 2001 42mn
-SERIE CLUB-
24 heures chrono.
Tourisme / évasion
13h00
-USHUAIA TV-
Ushuaïa
nature .
/ 16h45
-USHUAIA TV-
La terre ne tourne plus rond .
/ 18h40
-VOYAGE-
Terres de légendes : Les chevaliers de l’ile de Sumba .
/
18h50
-ODYSSEE-
La fée des noces .
/ 19h40
-VOYAGE-
Africa Trek,
épisode 1 : Le grand départ .
/ 20h40
-ODYSSEE-
Féminité, santé,
inégalité
-VOYAGE-
En train à travers l’Australie
-NATIONAL GEOGRAPHIC-
My 9 / 11
-USHUAIA TV-
Sentinelles de la nature .
/ 00h30
-USHUAIA TV-
Conte des grandes prairies.
Série
Film
Mag.
MOCF.
Succès du marché
aux puces à Colmar
e traditionnel marché aux puces de la
Mutuelle de l’orphelinat des che-
mins de fer français-Fondation Edmond-Flamand
s’est tenu le 5 sep-
tembre dans la cour Marchandises de la gare de Colmar, avec une météo
très favorable. Dès 7h du matin, les amateurs éclairés étaient nombreux à
visiter les 250 stands pour y acquérir divers objets : pièces embléma-
tiques de l’art populaire alsacien, vieux outils, livres, linge de maison, etc.
Fidèles au rendez-vous, les exposants de l’an dernier étaient présents.
D’autres, nouveaux, étaient venus grossir les rangs de ce grand marché.
Vendeurs et clients sont repartis satisfaits. Les bénéfices dégagés par la lo-
cation des emplacements, la vente des sandwiches et des boissons, ont été
adressés au siège de Paris par Bruno Schneider, président de la section
de Colmar de la MOCF.
Michel CAROUGE
Michel CAROUGE
FGRCF. A Béthune,
on s’informe
La section de Béthune de la FGRCF
organise sa réunion d’information
le 12 octobre à 14h30. Yvon Joly,
animateur de l’Union Nord, fera une
intervention. Inscriptions pour
l’année 2011 à partir de 14h.
Salle de la Charité, rue Fernand
Bar, 62000 Béthune.
Précision : randonnée
du 10 octobre
Contrairement à ce qui était
annoncé dans LVDR n° 3275,
page 26, la randonnée du 10 octobre
proposée par les Cheminots
randonneurs aura lieu à Saint-
Arnoult-en-Yvelines exclusivement
(et pas à Fleurines). Trois parcours
sont proposés : 15 km (allure
modérée), 18 km (allure normale)
et 23 km (allure soutenue).
Départ à 8h de la gare de Paris-Est,
par autocar (rendez-vous face
à la voie 23, 15 min avant le départ).
Frais : 21
, incluant le transport,
l’encadrement et l’assurance (repas
tiré du sac).
Contact :
les Cheminots
randonneurs, 01 40 38 48 30
(tél./fax).
Les randonnées
de l’ATC
Les sections parisiennes de
l’Association touristique des
cheminots vous donnent rendez-
vous en gare pour partir en balade
dans les environs de Paris
Dans la Marne : autour de
Dormans, le 9 octobre (20 km).
Départ de Paris-Est
(Grandes Lignes) : 8h35. Rens. :
01 45 99 15 60.
Dans l’Essonne: d’Egly à Saint-
Chéron, par les châteaux de
Courson et Baville, le 12 octobre
(20 km). Départ de Paris-Austerlitz
(RER C) : 8h41 (direction Dourdan).
Rens. : 01 64 94 11 62.
Contacts :
ATC Paris-Sud :
01 43 07 42 42.
ATC Paris-Nord : 01 55 31 10 27.
ATC Paris-Est-Ouest : 01 58 20 55 29,
jeudi 14 octobre
8.30
Sans rancune !, film
10.25
Une jeunesse berlinoise,
téléfilm
12.10
Les Guignols de l’info, div.
12.20
L’édition
spéciale, div.
14.00
Coup de foudre a Rhode Island, film
15.35
Un prophète, film
18.05
L’album de la semaine,
Musique
18.15
Les Simpson, série
18.40
Le JT de Canal
19.05
Le grand journal, div.
19.55
Les Guignols de l’info,
div.
20.10
Le grand journal, la suite, div.
Deux épisodes
Série avec
Freddie Prinze Jr
Cole Ortiz
•Katee
Sackhoff
Dana Walsh
•Kiefer Sutherland
Jack Bauer
00h00-01h00.
Farhad Hassan a réussi à mettre la main
sur l’uranium. Poussé par ses hommes, il décide de l’uti-
liser pour montrer sa force aux Américains.
22.15 Mad men
série
23.00 30 rock
série 2 ép.
/ 23.45 Maison close
série 2 épisodes
/ 0.35 Maison close
série
CANAL +
12.05
Ludo, Jeunesse
13.35
Le mag. de la santé
14.30
Allo
docteurs, mag.
15.00
Fourchette et sac à dos, doc.
15.30
Affaires non résolues, doc.
16.30
Roissy: animaux en tran-
sit, doc.
17.25
C l’info, C à dire ?!
17.45
C dans l’air, mag.
Documentaire de Nicolas Philibert
Il existe encore des écoles à classe unique qui regrou-
pent, autour d’un même maître, tous les enfants d’un
même village, de la maternelle au CM2. Entre repli sur soi
et ouverture au monde, ces petites troupes hétéroclites
partagent la même vie de tous les jours. Nicolas Philibert
est parti filmer l’une d’elle, au cœur de l’Auvergne.
22.25 Breaking the waves
0.55 Tracks
mag.
/ 1.50 Plaisirs d’amour entre
deux âges
doc.
/3.00 Fraise et chocolat
FRANCE 5 ARTE
8.30
M6 Clips, mag.
8.50
M6 boutique, mag.
10.05
Docteur Quinn, femme médecin, 2 ép.
11.40
Ma famille
d’abord, 2 ép.
12.45
Le 12 45
12.55
Ma famille d’abord,
série 2 ép.
13.45
L’ombre de la vengeance, téléfilm
15.45
Christy: Au cœur du souvenir, téléfilm
17.40
dîner presque parfait, mag.
18.45
100% Mag, mag.
19.45
Le 19 45
20.05
Un gars, une fille, série
Le cercle de Moonwick
Série avec
Emily Deschanel
Dr Temperance Brennan
Les corps de deux femmes sont exhumés parmi les
débris d’une maison calcinée. L’une fut brûlée pour sor-
cellerie à Salem au XVII
siècle tandis que l’autre, assas-
sinèe récemment, prétendait être une sorcière…
21.30
Chasse au trésor. 22.20 Face au désert.
23.05 Bones
série 2 épisodes
0.50 The beast
série
/ 1.35 Météo
1.40 Turbo
mag.
M6
20.50
24 heures chrono
20.40
Être et avoir
20.40
Bones
19.00
Arte Journal, Journal
19.30
Un billet de train
pour…, Le Cambodge, doc.
19.55
Le retour des bœufs
musqués, doc.
ARTE
CANAL+
Séries
20h20
-CANAL DECALE-
Têtes à claques .
/ 20h30
-SERIE
CLUB-
Les semaines de Lucide .
/ 20h40
-CANAL FAMILY-
Une minute
avant
-SERIE CLUB-
Lost : Les disparus .
/ 22h20
-SERIE CLUB-
FBI :
Duo très spécial .
/ 22h45
-CANAL DECALE-
24 heures chrono .
/ 23h25
-CANAL DECALE-
24 heures chrono .
/ 23h35
-TMC-
New York police
judiciaire .
/ 23h55
-TMC-
New York police judiciaire .
/ 00h05
-AB1-
Les années fac 1995 26mn.
/ 00h20
-W9-
Smallville .
/ 00h35
-TMC-
New York police judiciaire
-AB1-
Les années fac 1995 26mn.
Tourisme / évasion
08h40
-USHUAIA TV-
Sentinelles de la nature .
/ 10h20
-ODYSSEE-
La route des vins .
/
12h45
-ODYSSEE-
Visites de jardin .
/ 13h15
-USHUAIA TV-
Ushuaïa
nature.
/ 15h15
-ODYSSEE-
Les hôtels particuliers, des lieux
d’Histoire.
/ 18h30
-USHUAIA TV-
Des noix et des hommes .
/ 20h05

ODYSSEE-
Tous à la brocante .
/ 20h40
-USHUAIA TV-
Ushuaïa Nature.
/
00h20
-ODYSSEE-
Hôtels.
/ 03h45
-ODYSSEE-
Escapades gourmandes.
/
04h00
-USHUAIA TV-
Sentinelles de la nature.
Série
Doc.
Série
Mali.
Le dernier train pas comme les autres de Bernard Aubert
onducteur de TGV postal depuis
1982, Bernard Aubert dépend du
dépôt SNCF d’Avignon pour
quelques jours encore. Il partira en
effet à la retraite le 17 novembre pro-
chain, tout comme ses collègues éga-
lement conducteurs, Jean-Marie
Manesse et Camel Timhadjelt. Ils
préparent depuis plusieurs années
ce qui sera leur dernier train pas
comme les autres. Celui-ci n’arrivera
pas en gare d’Avignon… mais dans
celle de Bamako, au Mali, avec l’ac-
cord des autorités locales, bien sûr.
Le trio sera à bord d’une locomotive de Trans-
rail, la compagnie nationale, qui tractera deux
voitures depuis le dépôt de Bamako, situé à
5 km de la gare. Ils seront accompagnés d’un
conducteur malien et de son chef pour effec-
tuer le trajet en toute sécurité et dans le res-
pect du règlement.
« J’ai découvert le Mali il y a
plusieurs années »,
explique Bernard Aubert.
Le CE SNCF Paca y a créé, en partenariat avec le
Secours populaire, des puits maraîchers et des co-
opératives de femmes dans la région de Kayes.
A chacun de mes voyages là-bas, en logeant
chez l’habitant, j’ai rencontré des gens
fantastiques. »
Avec ses deux collègues, il invite
à fêter leur dernier train sur place en compa-
gnie notamment des dirigeants de la compa-
gnie ferroviaire malienne et des familles d’ac-
cueil.
« Cette journée sera propice aux échanges et
aux partages entre cheminots français et maliens »,
dit-il.
« Et en faisant un séjour d’une semaine,
cela permet aussi de visiter Bamako, son marché,
son musée, le pays Dogon, de faire de la pirogue
sur le fleuve Niger et d’apprendre quelques mots
de bambara, langue majoritaire au Mali… »
Toutes les informations figurent sur le blog
http://bamako2010.e-monsite.com
Contact : 06 65 23 38 66.
Photos DR
Bernard Aubert à Bamako, en compagnie
de cheminots maliens.

La Vie du Rail
– 6 octobre 2010
PÉRIGUEUX
Jean-Marie Roux
Jean-Marie Roux a été at-
tendu, le 22 juillet, en gare
de Périgueux à l’occasion
de son dernier train.
En 1973, à l’âge de 18 ans,
il intègre la SNCF en gare
de Paris-Est comme sur-
veillant de voiture sur les
trains couchettes interna-
tionaux et découvre ainsi
toute l’Europe.
En 1975, il effectue son
service militaire, et re-
trouve ensuite la gare de
Paris-Est. Son activité de-
venue mixte, il contrôle les
trains de nuit et de jour. En
1979, il est muté à Li-
moges en qualité d’agent
de trains voyageurs, et re-
joint Périgueux en 1983.
Il est parti à la retraite au
grade de chef de bord
moniteur.
Syndiqué CGT, il a tenu un
rôle actif au sein du
CHSCT de Bordeaux et il
a aussi été secrétaire de
l’Amicale des contrôleurs
de route de Périgueux, puis
trésorier en 2006.
Bernard Chubilleau
TOULOUSE
André Evesque
Le 6 mai, André Evesque a
fait valoir ses droits à la
retraite.
Ses études terminées, il
débute à la SNCF en
1971, en qualité d’élève
exploitation à la gare école
de Gaillac. Jusqu’en 1978
il sillonne les gares du Lot
et de l’Aveyron, il a même
donné le départ du
dernier train automoteur
Viviez-Decazeville.
Il passe ensuite avec suc-
cès examens et concours
pour intégrer en 1996,
après un passage au GICR,
la division du Budget de
la direction régionale de
Toulouse.
Gérard Hahusseau
MONTPELLIER
Robert Alvernhe
Le 17 septembre, Robert
Alvernhe a fêté son départ
en retraite.
Représentant la troisième
génération cheminote, il
débute sa carrière en 1971
comme apprenti au dépôt
de Béziers. Il suit ensuite
les cours de formation de
conducteur de trains et as-
sure la conduite du Train
Jaune de 1980 à 1984.
Il rejoint le service Trac-
tion, comme panto et per-
manent équipes, au PC
de Montpellier. Il a égale-
ment assuré à La Bachasse
les fonctions d’instructeur
en tant que formateur
occasionnel.
En 2000, il est nommé au
bureau des roulements à
Montpellier pour terminer
sa carrière en tant que chef
de la plate-forme simulta-
née au sein des activités
TER.
Il a été délégué CFDT du-
rant douze ans et, entraîné
par l’ancien médecin ré-
gional Christian Touron, il
a obtenu sur 400 mètres
haie de bons résultats au
niveau régional. Pour la
petite histoire, son épouse
Dominique est cham-
pionne de France aux
24 heures de marche ac-
tive avec 183 km, et son
fils David, en poste à Mar-
seille, assure la quatrième
génération cheminote de
la famille.
André Clavel
Carnet,
départs en retraite, médailles, citations
�Les cheminots
à l’honneur
DIJON
(Infra Circulation)
Le 14 septembre, Jean-Luc
Dols, directeur de l’Infra Cir-
culation, a présidé la re-
mise des médailles d’hon-
neur des chemins de fer.
Ont reçu la médaille d’ar-
gent :
Marie-Thérèse An-
toine, Patrice Barthet, Luc
Baudy, Philippe Beauve,
Thierry Besia, Bruno Che-
villot, Monique Cousin, Jean-Guy Crouail, Philippe Daguet, Patrick
Faivre, François Pichot, Guy Fluzin, Roland Fourneray, Jean-Paul Gros-
jean, Pascal Humbert, Jacques Larère, Didier Lecornu, Alain Maire,
Jean Malot, Patricia Meloux, Daniel Menet, Jean-Noël Morales, Jean-
Pierre Moyse, Claude Oudard, Christian Pacaud, Jean-Marc Paris, Mi-
chel Poulleau, Patrick Racle, Daniel Richardin Alain Riva, Michel Segaut.
Ont reçu la médaille de vermeil :
Christian Amblard, Gérald Barillot,
Michel Baverel, Didier Beuchat, Daniel Bornel, Denis Boudot, Gérard
Brulebois, Alain Chevalier, Claude Deliaval, Jacky Desarmenien, Gabriel
Fernandez, Gérard Gaudiau, Michel Gaudin, Gérard Gouillat, Pascal
Huguenot, Jean-Marc Hyvert, Patrick Jouardet, Christian Lacombe,
Yves Lemoine, Yves Mamecier, Rémi Marchand, Dominique Melet,
Bruno Negrello, Jean Panza, Philippe Perraut, Michel Pivin, Christian
Prost, Denis Raynal, Christian Regard, Dominique Urso, Alain Verdure.
Ont reçu la médaille d’or :
Marcel Cholley, Olivier Marion.
Bernard Cercley
Citation
Georges Prost,
ancien chef de manœuvre en gare de
Montbelliard, a été élevé au grade d’officier de la Lé-
gion d’honneur. Né en 1926, il s’est engagé dans l’ar-
mée en 1944. Il a participé à la libération de Bourg-
en-Bresse et a été blessé plusieurs fois lors de
combats en Alsace, Allemagne et Indochine. Georges
Prost est aussi titulaire de la Croix du combattant et
du combattant volontaire, des médailles commémo-
ratives d’Allemagne, d’Extrême-Orient et d’Indochine.
DIALOGUE
e fin mai1979 à début dé-
cembre2007, soit près de trente
ans, le Cévenol a assuré une re-
lation directe Paris – Marseille
empruntant l’itinéraire le plus
court – donc le moins cher: la
ligne du Bourbonnais de Paris –
Clermont-Ferrand et au-delà,
jusqu’à Nîmes, la ligne des Cé-
vennes.
Assuré initialement en autorail,
le Cévenol a été converti en
rame tractée au service d’été
1979. À cette occasion et dans
les années suivantes, il a béné-
ficié d’une promotion volonta-
riste en matière de temps de
parcours et de confort. D’où
une fréquentation, rapidement
croissante, qui s’est maintenue
longtemps à un niveau élevé.
Jusqu’à la fin des années
quatre-vingt-dix, la rame circu-
lant au sud de Clermont com-
portait tout l’été et lors des
petites vacances scolaires une
dizaine de voitures, la compo-
sition atteignant très fréquem-
ment douze caisses et même
parfois treize, les jours de
grands départs.
Cependant, après la mise en
service de la LGV Méditerranée
en 2001, toute une série de
mesures ont été prises, ten-
dant à dissuader les voyageurs
de l’emprunter. Elles ont entraî-
né une dégradation des presta-
tions à un niveau inacceptable.
Qu’on en juge par la liste sui-
vante, non exhaustive:
• suppression de la voiture-bar
puis du chariot de vente ambu-
lante qui lui a servi de succéda-
né quelques années;
• réduction de la composition
de la rame circulant au sud de
Clermont; descendue, après
2004-2005, invariablement à
cinq puis quatre voitures même
en été – ce qui était grande-
ment insuffisant les jours de
pointe – elle est actuellement
de trois voitures maximum;
• par le biais des horaires infor-
matiques, occultation de ce
train au profit des TGV de la
vallée du Rhône; avec consé-
quence, pour les non-initiés, et
au prix d’une majoration consi-
dérable du prix du billet, un
détour par Paris pour les voya-
geurs du Centre et par Lyon
pour ceux d’Auvergne;
• en décembre2007, limitation
au parcours Clermont – Mar-
seille, les correspondances
avec les trains de Paris étant
toutefois assurées;
• en décembre2008, perte de
ces correspondances du fait
d’une
majoration
50minutes des temps de par-
cours; cette majoration résul-
tant de l’instauration, au nom
du principe de précaution
poussé aux limites du ridicule,
d’un ralentissement à 30km/h
sur 42km entre Langeac et
Langogne; augmentation, du
coup, de la fréquence et de
l’ampleur des retards;
• depuis cette date, transbor-
dement des passagers à bord
d’un autorail Le Puy – Cler-
mont, lorsque le train de sens
Marseille – Clermont arrive à
Saint-Georges-d’Aurac avec
un retard d’une vingtaine de
minutes, ce qui est très fré-
quent;
• et durant l’année 2010, pen-
dant plus de huit mois, le voya-
ge entre Clermont et Marseille
(et vice-versa), en principe
direct, aura nécessité au moins
un transbordement, une partie
du trajet s’effectuant en auto-
car ou en changeant de train:
du 15mars au 4juin, transbor-
dement par car entre Clermont
et Brioude du fait d’une inter-
ruption totale des circulations
entre Issoire et Arvant; du
7juin au 2octobre, limitation
au parcours Clermont – Alès en
raison de travaux non entre
Alès et Nîmes mais entre
Nîmes et Marseille (!); et du
4octobre au 26novembre, de
nouveau un parcours routier,
cette fois entre Clermont et
Alès (plus de 60% de la dis-
tance totale), par suite de l’in-
terruption des circulations sur
diverses sections au sud de
Brioude.
Dans ces conditions, les diri-
geants de la SNCF qui ont
décrété toutes ces mesures
auront beau jeu de dire qu’il n’y
a plus de voyageurs sur le
Cévenol.
On peut comprendre que la
Société nationale, qui n’a plus
aujourd’hui d’objectif autres
que purement comptables,
veuille
«se débarrasser»
de ce
train (qui enlève des passagers
au TGV) et, du même coup, fer-
mer la ligne des Cévennes (les
TER qui y circulent ne sont pas
mieux traités, au contraire).
Il est plus difficile d’admettre
que les responsables poli-
tiques (à l’exception d’élus
locaux qui, sous l’impulsion
des usagers ulcérés, ont créé
une association de défense
mais ont les plus grandes diffi-
cultés à se faire entendre)
acceptent sans réagir la mise à
mort lente du Cévenol; et lais-
sent se détourner de ce moyen
de transport écologique de
plus en plus de voyageurs.
Serait-ce que les élus n’em-
pruntent jamais que les TGV?
Philippe Valeriano
Soulasse (Puy-de-Dôme)
Le Cévenol : chronique d’une mort annoncée
La Vie du Rail
– 6 octobre 2010
Pour la rubrique DIALOGUE
adressez directement vos courriers à:
Chantal Blandin – La Vie du Rail
11, rue de Milan, 75009 Paris,
ou par mail:
chantal.blandin@laviedurail.com
Sur la ligne des Cévennes, un train en 1979 avec deux BB 67400 en unité multiple.
YVES BRONCARD-PHOTORAIL-LA VIE DU RAIL

Danse avec
les loups
de Chabrières
Ils voient nos silhouettes tout en
haut, glisser sans bruit sur le che-
min de ronde de ce qui ressemble
à un village gaulois ou à un fortin
du grand nord canadien,
construit en bois de châtaignier.
Depuis l’enclos des Roches, les
loups de Chabrières, redevenus
maîtres des lieux après une
longue absence, observent les vi-
siteurs. Car les derniers avaient
disparu du Limousin il y a plus
d’un siècle. Après l’arrivée du
chemin de fer, dit-on. Sans doute
sous les coups de fusil des chas-
seurs ou des bergers. Vieilles que-
relles ancestrales. De retour de-
puis 2001, date de la création du
parc animalier des Monts Guéret,
les loups gris européens qui vi-
vaient autrefois en France, en Ita-
lie ou en Espagne se sont bien
adaptés à cet environnement de
granit et de forêt. Tout comme les
loups blancs de Mackenzie du
Canada aux petites oreilles – pour
éviter les déperditions de chaleur
– qui ressemblent tellement au
Croc-Blanc de Jack London. Les
loups noirs d’Alberta, canadiens
aussi, au pelage anthracite, sont
morts de vieillesse il y a peu de
temps, à l’âge vénérable de treize
ans; mais leur relève est assurée
par les jeunes. On dénombre à
ce jour quarante-huit loups dans
le parc, dont quatorze louveteaux
qui seront dominants de meute
ou soumis, perpétuant les lois de
l’espèce, même en semi-liberté.
Fascinants
«canis lupus»
aux
yeux phosphorescents la nuit, à
l’odorat infaillible. Prédateurs
certes, mais aussi très craintifs.
Pour ne pas les déranger, des af-
fûts sont aménagés près des dif-
férents enclos disséminés dans la
forêt de Chabrières. Un espace
muséographique dans le fortin
raconte les contes et légendes du
mythique animal et l’histoire bien
réelle de Lobo, né sur le site et
filmé au sein de sa meute pen-
dant un an. On en saura davan-
tage en suivant les visites accom-
pagnées les samedis et les
dimanches. Il est même recom-
mandé d’assister au nourrissage
des bêtes à 16heures. Au menu:
bœuf limousin, entre autres. At-
tention, le parc a adopté les ho-
raires d’hiver et n’est ouvert que
les après-midi jusqu’à 18heures
Au moment où la lumière dé-
croît, entre chien et loup.

Couleurs
impressionnistes
du Crozant
Si l’observatoire du parc plonge
dans l’intimité des loups, la vue
est également panoramique sur
les monts de Guéret et la vallée
de la Creuse. On distingue au
loin le Puy de Sancy et le Puy
de Dôme. Entre Berry au nord
et contreforts du Massif Central
au sud, le département de la
Creuse est naturellement beau.
Et davantage encore sous les
couleurs de l’automne, quand
les châtaigniers sont blonds et
les bruyères mauves. Ici, on en-
tend résonner la chanson de Ca-
brel,
On ira tout en haut des col-

La Vie du Rail
– 6 octobre 2010
Limousin.
Des week-ends
d’automne hauts en couleur
TOURISME EN TRAIN
Des loups dans le parc animalier des Monts Guéret, en semi-liberté: impressionnants!
Collection ADRT23/ S Parouty
Se familiariser avec les loups à Guéret, se laisser séduire par les belles
lumières de Crozant et prendre aux charmes des tissages raffinés des
tapisseries d’Aubusson, faire son marché de gourmandises et de livres à
Brive-la-Gaillarde… De Creuse en Corrèze, des balades de saison au
départ des gares.
L’arboretum de la Sédelle,
qu’on dirait préparé pour être
peint par Claude Monet…
La Vie du Rail
– 6 octobre 2010

Une gabare (grande embarcation) dans les gorges de la Dordogne, un paysage fabuleux.
Ségur-le-Château, en Corrèze, est considéré comme un des plus beaux villages de France.
Jean François Amelot/CDT Correze
La Vie du Rail
– 6 octobre 2010

les «Journées de la laine» du 29
au 31octobre à Felletin, porte
d’entrée du parc naturel régional
de Millevaches, pays des sources,
à cheval sur la Creuse, la Haute-
Vienne et la Corrèze, les trois dé-
partements du Limousin.

Brive-la-
Gaillarde:
gourmandises
et livres à dévorer
C’est au marché de Brive-la-
Gaillarde que se déroule la ba-
garre épique des
«mégères gen-
darmicides»
de
L’Hécatombe
Georges Brassens. Mais se que-
reller pour une botte d’oignon,
il y a mieux à faire ici. On est en
Corrèze, pays de la bonne chère.
Pourtant, les Brivistes sans ran-
cune, qui préfèrent les mêlées
musclées du rugby ont, en clin
d’œil, baptisée Georges-Brassens
la halle de la ville. Place du
14juillet, il y a foule les jours de
marché, le mardi, le jeudi et sur-
tout le samedi. Autant dire qu’on
y trouve la fine fleur des produits
locaux. La viande persillée et ten-
dre de la race limousine. Ces
vaches à la robe caramel et à cu-
lotte rebondie et
épaisse qui re-
gardent passer
les trains depuis
leur pâture
d’herbe grasse.
Le veau élevé
sous la mère à la
chair fondante et nacrée, autre
spécialité corrézienne et encore
l’agneau du Causse, et les cham-
pignons, à leur pleine saison dé-
but octobre. Le département en
expédie dans toute la France. Et
puis on croque aussi la pomme
AOP du Limousin, cette «gol-
den delicious» à la bonne
bouille vert jaune et rosée, culti-
vée dans les vergers de Haute-
Vienne, un peu en Creuse et en
Corrèze. Il faudrait encore re-
commander les châtaignes et les
noix fraîchement cueillies. La
noix transformée, elle, a son tem-
ple chez Denoix, 9, boulevard
Maréchal-Lyautey, liquoriste de-
puis 1839. Merveilleux endroit
avec ses foudres de chêne, son
alambic de cuivre et son comp-
toir ciré. La maison propose le
Quinquinoix élaboré avec les
noix fraîches à la Saint-Jean, dé-
licieux avec le foie gras ou au
dessert, et des ratafias de fruits,
un «vin céleste» aux épices et la
suave moutarde violette de Brive
au moût de raisin.
Au mois de décembre, la halle
George-Brassens affiche à son ca-
lendrier les fameuses
«foires
grasses».
Les producteurs vien-
nent vendre les foies gras, les oies
et les canards gavés au maïs en
grain, selon une charte de qua-
lité mise en place par la munici-
palité de Brive. Mais un mois
avant cela, la halle aura troqué
ses truculents étals pour les
rayonnages de la Foire du livre
du 5 au 7novembre. Deuxième
après celle de Paris et réputée
pour la qualité des invités, mai-
sons d’édition et auteurs renom-
més qui s’y pressent. La Foire
fête sa vingt-neuvième édition
cette année sous la présidence de
Jean-Christophe Rufin, médecin,
diplomate et bien sûr écrivain.
L’affiche est déjà
prête: la carica-
ture d’un glou-
ton qui dévore
un livre à belles
dents. À Brive-
la-Gaillarde, on
est aussi gour-
mands de mots.
La cité corrézienne est à une
heure de Limoges et à peine
plus de deux de Toulouse en
train Téoz. Assez de temps
pour que le relief réserve sans
cesse des surprises, passant des
gorges vertigineuses enjambées
par des viaducs à des promon-
toires hérissés de châteaux qui
ont gardé la mémoire des rudes
batailles de la guerre de Cent
ans. Le paysage est façonné par
les lits des rivières et les terres
blanchies du Causse. Un week-
end autour de Brive ne sera pas
de trop pour découvrir dans le
sud Limousin, qui jouxte le Pé-
rigord, des villages parmi les
plus beaux de France: Col-
longes-la-Rouge, l’aristocrate,
aux gentilhommières en grès
coraillé sous leurs toits de
lauzes bleus; Beaulieu-sur-
Dordogne, la médiévale, serrée
autour de son abbatiale ro-
mane.
«La Riviera limousine»
porte bien son nom. Jusqu’au
31octobre, on pourra aussi se
promener en gabare dans ces
somptueux paysages d’eau et
de collines qu’octobre illumine.
Dossier réalisé par
Marie Arnoult

CREUSE
Pour le parc animalier des monts de Guéret, Crozant, l’arboretum
de la Sédelle et Aubusson: gare de La Souterraine.
Paris-Austerlitz – La Souterraine en train corail (Teoz) aller et retour.
Départ le vendredi, retour: le dimanche.
Aller
D: 7h40 – A: 10h18
Retour
D : 19h39 – A: 22h20
Pour Crozant gare la plus proche: Saint-Sébastien à 10km. Mieux
vaut louer une voiture à La Souterraine (à 20km).
La Souterraine – Guéret (30minutes en autocar SNCF)
Aller
D: 10h32 – A: 11h02
Retour
D: 18h47 – A: 19h24
La Souterraine – Aubusson (1h20 à 1h30 en autocar SNCF)
Aller
D: 10h32 – A: 11h55
Retour
D: 17h50 – A: 19h24

CORRÈZE
Limoges-Bénédictins – Brive-la-Gaillarde en train Téoz environ une
heure.
Départ le vendredi retour le dimanche.
Aller
D: 9h40 – A : 10h39
Retour
D : 19h10 – A: 20h09
La gare la plus proche de Beaulieu-sur-Dordogne est Bretenoux-
Biars-sur-Céré (ligne Brive – Aurillac) à 7km (0565103100).
Mais il sera plus pratique de louer une voiture en gare de Brive pour
visiter les beaux villages alentour: Collonges-la-Rouge est à 20km
et Beaulieu-sur-Dordogne à 35km.
EN TRAIN
Avec ses somptueux
paysages d’eau et de
collines,
«la Riviera
limousine »
porte
bien son nom.
Photo OT de Brive et son Pays
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Vus par l’œil exercé d’un photographe
ferroviaire,
pour qui le Massif Central n’a plus de se-
crets.
Format: 240mm x 318mm.
128pages.
203 photographies en couleurs.

Réf.: 120 858
49

CHEMINS DE FER DU LIMOUSIN ET AUVERGNAT
Ouverte de bout en bout le
3décembre1894, la ligne Bastia –
Ajaccio s’apparentait à une véritable
percée alpine. L’histoire aurait pu s’arrê-
ter là. Mais ici, pas une année ne s’est
écoulée sans que le chemin de fer ne
connaisse un événement marquant. En
revivant cette histoire mouvementée par
le texte et par l’image, les ferroviphiles
en conviendront, ce chemin de fer corse
est un être vivant.
192 pages, dont 48 couleurs, environ
300 illustrations.
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rames panoramiques
• Grands travaux de renouvellement de
voie
• Commande centralisée de voie unique
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historique avec images d’archives inédites
(trains vapeurs des années 1930, 1950,
Durée: 64 min

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Depuis plus d’un siècle, les «electricos»
sillonnent Lisbonne. Aujourd’hui cinq lignes
restent en service. La plus pittoresque est la
28, exploitée avec des motrices à essieux
des années 1930. Elle relie les faubourgs
ouest de la capitale au centre historique,
en escaladant les collines et en empruntant
des ruelles étroites. La ligne 15, au
contraire, est parcourue par des rames
articulées Siemens construites en 1995.
Elle longe la rive droite du Tage, avec
quelques-uns des principaux sites
touristiques, ainsi que le dépôt de Santo Amaro et son musée.
Durée: 85 min + en bonus le musée des Transports en commun
et le funiculaire de Bica.
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La Vie du Rail
– 6 octobre 2010
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La Vie du Rail
– 6 octobre 2010

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