Un consortium a été créé début avril, réunissant la SNCF, l’Ecole Centrale de Nantes, VLM Robotics et 4D Pionneers. Son objectif est d’améliorer la performance dans la maintenance des trains et du réseau en recourant à la fabrication additive.
Accélérer l’industrialisation des technologies de fabrica- tion additive, l’équivalent in- dustriel de l’impression 3D, afin d’optimiser la mainte- nance des trains. Tel est l’ob- jectif du consortium Additive- 4Rail dont la création a été annoncée le 5 avril et qui réu- nit la SNCF, l’école Centrale Nantes, VLM Robotics, une PME spécialiste du « manufac- turing 4.0 », et 4D Pionneers, qui développe des procédés industriels et des matériaux pour la fabrication additive.
Additive4Rail fait partie des 7 premiers lauréats de l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé en 2021 par le Comité d’orientation de la recherche etdel’innovationferroviaires (Corifer) pour améliorer la performance, l’exploitation et la maintenance des trains et du réseau ferré. Le consortium est aussi soutenu via le Pro- gramme d’investissements d’avenir PIA4 et France 2030, piloté par le Secrétariat géné- ral pour l’investissement et opéré par Bpifrance et l’Ade- me. Tous participeront à l’aug- mentation de la qualité de ser- vice de la filière ferroviaire et de sa compétitivité.
Les compagnies ferroviaires mondiales continuent de faire face à des défis croissants pour construire et entretenir des trains plus rapidement et à moindre coût.
La recherche de l’excellence en matière d’ingénierie et de conception, les réglementations strictes en matière de matériaux et de fonctionnalités dans l’industrie ferroviaire ajoutent des niveaux supplémentaires de complexité à la production de pièces de rail neuves ou de rechange.
Afin de répondre aux exigences de l’industrie, l’une des entreprises de transport ferroviaire dominantes et les plus développées d’Europe -SNCF- a récemment (et sans tarder) décidé d’investir sérieusement dans la technologie de fabrication additive.
Le nouveau consortium « Additive4Rail » bénéficiera d’un investissement de 10.7 millions d’euros sur quatre ans: 4.8 millions pour la SNCF, 2.7 millions pour l’École Centrale de Nantes, 2.4 millions pour VLM Robotics et 890 000 euros pour 4D Pioneers.
En pratique, le consortium va installer une chaîne de production de 150 mètres carrés à Saintes en Charente-Maritime, sur l’un des sites du Technicentre industriel SNCF Charente-Périgord.
C’est une start-up spécialisée dans la production de pièces industrielles des matériaux ferroviaires qui commence et promet d’avancer absolument bien.