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© Service Presse Tisséo

Toulouse. Un monument aux morts déplacé par un chantier du métro

30 septembre 2023
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Opération risquée pour les équipes de Tisséo Ingénierie. Elles ont achevé les 31 août dernier, le déplacement de 35 mètres du Monument à la gloire aux combattants de la Haute-Garonne. L’évènement a réuni près de 8 000 spectateurs.

 

Ce n’est pas tous les jours que l’on assiste à un tel spectacle ! Le 31 août dernier, le Monument érigé à la gloire des combattants de la Haute-Garonne, perché à 1,60 m du sol, a été déplacé de quelques dizaines de mètres. D’une hauteur de plus de 15 mètres, long de 17,5 m et large de plus de 12 m, le monument pèse la bagatelle de 1 000 tonnes (dont 640 tonnes pour la partie haute). De quoi attirer près de 8 000 personnes venues assister à son déplacement sur environ 35 mètres ? L’opération doit permettre d’ouvrir la voie à la réalisation de la future station de métro François Verdier sur la ligne C, troisième ligne du métro toulousain. Située au niveau du boulevard Lazare- Carnot, dans le centre-ville de Toulouse, cette infrastructure permettra d’effectuer les correspondances avec la ligne B (ainsi qu’avec six lignes de bus en surface). Dans ce contexte, la construction d’une station profonde avec des quais situés à 35 m de profondeur s’imposait. La station souterraine sera accessible depuis les accès existants de la ligne B du métro.

Ce chantier oblige les équipes de Tisséo à préserver l’alignement des platanes des allées François Verdier, les ouvrages de la ligne B (station, tunnel), le bâti ancien des deux côtés des allées et, donc, le Monument à la gloire aux combattants de la Haute-Garonne. Cet arc de triomphe soutenu par huit colonnes, inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2018, rend hommage aux soldats de la région morts pour la France pendant les conflits du XXe siècle. Il a été réalisé entre 1923 et 1928 (en 1931 pour les bas-reliefs) en souvenir des soldats de la « grande guerre » par l’architecte Léon Jaussely. Les sculpteurs Camille Raynaud, André Abbal, Henri-Raphaël Moncassin et Jean-Marie Fourès se sont chargés de la décoration de l’édifice Art-Déco, directement inspiré des arcs de triomphe romains antiques.

En raison du creusement de la future station François Verdier (le tunnelier doit entrer en serice en 2026), le monument est déplacé provisoirement par mesure de préservation. L’arc de triomphe doit retrouver son emplacement à la fin des travaux, en 2027. Après restauration, une nouvelle cérémonie marquera son retour à sa place initiale en 2028.

Aucune place pour l’improvisation. L’opération a été soigneusement préparée. En mars 2023, les pavés du parvis ont été déposés ainsi que les emmarchements. Puis, il a fallu réaliser le sciage et la descente des trophées disposés au-dessus des quatre coins du monument. Les parties sculptées ont été protégées. Les fondations ont été renforcées avec des longrines (poutres rectangulaires en béton), tandis que la toiture l’était par une charpente en bois.

Quatre jours ont été nécessaires pour soulever l’édifice. La cage métallique, à laquelle il est suspendu, a été soulevée par des vérins situés aux coins de la cage. L’opération a été effectuée par palier de 10 cm.

Pas question en effet de commettre une erreur : un suivi topographique fin a été réalisé pour s’assurer de la bonne exécution du programme. Les plateformes automotrices (kamags) ont été acheminées par convoi exceptionnel puis assemblées à l’aide d’une grue. Elles ont ensuite été installées sous le monument et sa cage métallique afin de permettre un déplacement en toute sécurité. Le géant de pierre a également subi une rotation à 90°, puis son déplacement à environ 0,5 km/heure sur une trentaine de mètres. Instant crucial : la dépose du monument sur la dalle en béton armé construite à cet effet s’est accomplie par palier en quatre jours à l’aide de vérins. Dernière étape : la protection de l’arc de triomphe qui s’apprête à passer de longues années à la merci des éléments avant de retrouver sa place initiale.

Le coût global de l’opération s’élève à millions d’euros… Le prix de la protection du patrimoine.



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