Dans ce nouvel épisode de la 13e saison de l’émission Des trains pas comme les autres Philippe Gougler se rend au Japon en hiver. Son voyage débute dans la province d’Aomori, dans l’extrême nord de l’île d’Honshù, dans la petite gare de Goshogawara. Il y monte à bord d’un train définitivement pas comme les autres, le « train au poêle ventru », où les voyageurs viennent boire un verre de saké et déguster des calamars séchés, puis grillés sur un poêle. Ce train touristique rejoint la gare de Tsugaru Nakazato après un trajet d’une vingtaine de kilomètres à travers les plaines enneigées de la péninsule de Tsugaru. Si les voyageurs japonais raffolent de ce mets aux saveurs puissantes, le journaliste trouve l’expérience moins concluante… Après ce petit périple culinaire, Philippe Gougler emprunte, à bord d’un Shinkansen, le tunnel ferroviaire du Seikan, le plus long tunnel maritime du monde avec ses 53,8 km. Cette infrastructure pharaonique relie Honshù, la plus grande île japonaise, à Hokkaido, l’île la plus septentrionale de l’archipel.

Les ferroviphiles japonais, les Densha Otaku, sont nombreux. Philippe Gougler rencontre un Tori-tetsu, un Densha Otaku dont la spécialité est de prendre les matériels roulants en photo. Muni d’un imposant téléobjectif, ce passionné tente de saisir le cliché ferroviaire parfait. Il attend depuis une heure, dans le froid intense, qu’un Shinkansen émerge du tunnel.

Ce Shinkansen series H5 de la JR Hokkaido, autrement baptisé Hayabusa, soit faucon pèlerin en japonais, est particulièrement recherché. Une plateforme a même été construite pour offrir aux photographes les meilleures conditions possibles. Mais il faut garder l’oeil bien ouvert pour immortaliser le train… Pas facile, quand un journaliste français vous pose des questions !

À Hokkaido, Philippe participe ensuite à la récolte de choux qui poussent sous plus d’un mètre de neige. Une technique qui permet d’apporter plus de sucrosité aux légumes. Il est invité à déjeuner dans la famille des agriculteurs qu’il a aidée dans le champ enneigé et profite d’un repas convivial, découvrant ainsi la gastronomie locale. Ensuite, il se rend dans à Hakodate, alors qu’une tempête de neige s’est abattue sur la ville. Il y prend un petit train, où il observe le conducteur en pleine action. Les conducteurs japonais ont des techniques très particulières afin de garantir une sécurité optimale. Ils doivent pointer du doigt tous les signaux importants et les temps de passage. Une rigueur qui est à la base de la sécurité ferroviaire au Japon. Ces gestes sont un moyen de survérifier que le conducteur applique bien toutes les consignes de sécurité, le regard seul ne suffit pas. Ce jour-là, un cheminot est également présent pour scruter la voie ferrée afin de déterminer si une équipe est nécessaire pour sa maintenance.

Puis, direction Sapporo, ville hôte des Jeux olympiques d’hiver en 1972, étant ainsi la première cité hors d’Europe ou d’Amérique du Nord à accueillir l’évènement sportif. Le journaliste français y chausse les skis, profitant d’une neige exceptionnelle à deux pas de la troisième ville la plus peuplée de l’archipel. Philippe Gougler assiste à une rencontre d’un sport étonnant : une bataille de boules de neige.

L’équipe des Trains pas comme les autres se rend toujours plus au nord pour prendre un train à Abashiri. Dans la petite gare, un gros thermomètre permet aux voyageurs de se prendre en photo en immortalisant la température du jour… Le grand bonheur du train, ici, est de voyager dans une bulle de chaleur réconfortante, alors qu’au-dehors le froid est saisissant.

Enfin, Philippe découvre les joies d’une grande tradition japonaise : des bains chauds en extérieur baptisés onsens. Ces sources d’eau chaude naturelle sont très prisées des Japonais. C’est un lieu de sociabilisation très important, où on se rend seul, en famille ou entre amis. Idéal pour se relaxer après un long voyage !

>> Ce soir  à 21 h 00 sur France 5. Des trains pas comme les autres – Japon : Hokkaido, le grand blanc. Step by Step Productions. (2023)