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© Centre des Archives historiques de la SNCF

Le dépôt de La Plaine en décembre 1945, en pleine phase de reconstruction après les bombardements du 21 avril 1944 (Centre des Archives historiques de la SNCF).

LES CATHÉDRALES DU RAIL – La seconde vie du dépôt de La Plaine

18 janvier 2024
- -

Fermé au début des années 90, le dépôt de La Plaine à Saint-Denis commence une nouvelle vie. Ses « cathédrales » classées abriteront désormais, au coeur d’un parc arboré créé pour leur servir d’écrin, un musée et des espaces culturels.

 

Le 21 avril 1944, les bombardiers alliés s’envolent du sud de l’Angleterre pour une mission de la plus haute importance. À moins de deux mois du Débarquement sur les côtes de Normandie, il faut neutraliser les moyens logistiques de la France sous la botte allemande. Contrôlés par l’armée d’occupation, les chemins de fer jouent un rôle capital dans l’acheminement des marchandises et des moyens militaires. Pour éviter que le rail ne soit utilisé pour contrer l’offensive alliée, de nombreux bombardements sont menés au printemps 1944. Ce jour d’avril, il s’agit de neutraliser définitivement l’un des points névralgiques du réseau Nord et des Ceintures parisiennes, le dépôt SNCF de La Plaine. Et c’est peu dire que les moyens mis en oeuvre sont à la hauteur de l’enjeu. Le tapis de bombes qui s’abat sur le site détruit une bonne part des installations ferroviaires visées. Malheureusement, la précision des bombardiers n’est pas leur qualité première, d’autant qu’un autre site secondaire est visé plus au sud, les ateliers d’autobus des Poissonniers. Les dommages collatéraux sont considérables, avec la destruction d’une bonne part des constructions de la porte de la Chapelle, mais également d’autres quartiers du XVIIIe arrondissement. Malgré l’éloignement des sites industriels du Nord parisien, la basilique elle-même faillit recevoir un lâcher de bombes. À l’entrée de la basilique, une plaque du souvenir, montre la chute des projectiles qui frôle de très près l’édifice.

L’ampleur de ce raid, qui coûte la vie à de nombreux Parisiens, reste gravée dans l’histoire de la capitale. Ce bombardement hors normes marque surtout l’importance aux yeux des alliés des installations ferroviaires de La Plaine dans l’organisation logistique du réseau Nord.

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Un Commentaire

  1. Güntürk Üstün 18 janvier 2024 22 h 18 min

    Le dépôt de La Plaine est une ancienne installation de la Compagnie des chemins de fer du Nord située 17 rue du Bailly, à Saint-Denis, à quelques kilomètres de la gare de Paris-Nord, mise en service en 1874 à La Plaine Saint-Denis afin d’entretenir et de gérer les locomotives à vapeur de la Compagnie.
    Lourdement bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale, le dépôt fut reconstruit après-guerre et converti en un important dépôt d’entretien des locomotives diesel du réseau Nord de la SNCF, puis désaffecté dans les années 1990.
    Les dernières voies du dépôt, encore utilisées pour le garage des matériels, ont été totalement fermées à la fin du service d’hiver 2003/2004. L’ensemble des installations est déferré entre mai 2004 et février 2005.
    Il ne subsiste que les bâtiments en béton armé de l’entretien des machines, surnommées localement les Cathédrales du rail.

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