Subissant des actes de vandalisme et de vols de cuivre à répétition, l’association Amitram voit sa . Les bénévoles doivent lutter contre le découragement.
Il n’y a pas que les lignes TGV qui souffrent d’actes de vandalisme. Les trains touristiques en sont victimes, eux aussi. Dans le Nord, à Marquette-lès-Lille, l’Amitram (Association du Musée International des Transports Métropolitains) connaît des déboires à intervalles réguliers. Récemment, l’association, qui fait circuler en été d’anciens tramways le long de la Deûle a de nouveau été victime de , dont la rareté et la valeur ne cessent d’augmenter.
Les vols à répétition font que les deux présidents ne comptent plus le nombre de fois où ils ont dû aller porter plainte pour vols et dégradations… Que de saisons estivales gâchées, d’argent dépensé en pure perte, de déception et lassitude des membres qui sont à deux doigts de renoncer… Pourtant, en 2025, les traminots avaient effectué, une nouvelle fois, l’électrification, en s’imposant un silence médiatique total afin de ne pas tenter les malfaiteurs.
Mais ceux-ci, souvent , épiaient le réseau touristique. La future saison s’est donc éteinte avant de commencer, et les bateliers de la Deûle n’ont plus vu rouler leurs « voisines »…
L’exploitation du seul tram touristique de France est-elle condamnée à ressembler à un tonneau des Danaïdes? On s’interroge sur les perspectives pour 2026: fermeture définitive ou maintien de l’activité contre vents et marées?
Les bénévoles de l’Amitram, qui ne manquent certes pas de courage, ont fait preuve de constance dès le début de l’aventure. Petit rappel historique. En 1968, Claude Gay et Marc Breuze fondent l’association, la tête pleine de projets: sauver les lignes de tramways des boulevards, éditer un livre sur les tramways de Lille, restaurer l’unique , vestige des tramways de l’ELRT, finalement sauvée en 1956.
Au fil des trams, la collection s’étoffe au point d’envisager d’en faire circuler le long du bois de la Deûle à Lille… Finalement, la ligne sera construite avec le , qui fera bâtir un petit dépôt, tête de ligne d’une voie appelée à relier la ville voisine de Wambrechies et, plus loin, sur l’ vers le port de Lille.
Contact: Amitram, 03 20 14 51 00.







