Dans l’Isère à Saint-Hilaire-du-Touvet, la gare basse du funiculaire, détruite en 2021, va être reconstruite. Le 9 septembre, la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé qu’elle contribuera au financement des travaux à hauteur de 500 000 euros.
Cinq cent mille euros : c’est le soutien accordé le 9 septembre par la région Auvergne-Rhône-Alpes pour la reconstruction de la gare basse du funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet en Isère. Le funiculaire, qui relie Lumbin au plateau des Petites-Roches (alt. 967 m), avait été partiellement détruit en décembre 2021, lors d’une crue exceptionnelle du torrent de Montfort. La gare basse, située à Lumbin, avait été fortement endommagée lors de la crue, mais sans dommages irréversibles ni victimes. Sa rénovation consiste à remettre en état les infrastructures indispensables au fonctionnement du funiculaire : réparation des bâtiments et des équipements techniques, dont la voie, dans un souci de sécurité pour les usagers et de reprise de l’exploitation dans de bonnes conditions. Face à l’ampleur des dégâts, la gestion de l’équipement a été transférée à la communauté de communes du Grésivaudan, qui pilote aujourd’hui un chantier de reconstruction évalué à 6 M€, cofinancé par la Région et le département de l’Isère. La remise en service est prévue pour 2027.
Un monument emblématique du territoire
Situé sur le versant sud-ouest du massif de la Chartreuse, le funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet a été construit de 1920 à 1924, et mis en service le 19 juillet 1924. Bâti à l’initiative de la Caisse syndicale d’assurance mutuelle des Forges de France, il était destiné à l’origine à desservir le sanatorium du plateau des Petites Roches, où il était aussi utilisé pour acheminer des marchandises. Il permettait également de transporter les touristes depuis la vallée jusqu’au plateau. Equipement emblématique de ce territoire, le funiculaire est l’un des plus anciens chemins de fer touristiques des Alpes françaises.
Plus de 10 000 m3 de gravats
Lors de l’inondation survenue dans la nuit du 29 au 30 décembre 2021, la voie ferrée (1,48 km de long) a été endommagée et la gare basse a été recouverte de près de 4 mètres de boue et de gravats charriés par les eaux. La gare haute, elle, a été épargnée. Dans un premier temps, environ 10 000 m3 de gravats avaient dû être évacués afin de sécuriser les habitations situées près du site.