La baisse estivale de la fréquentation des transports a permis de réaliser d’indispensables travaux sur les différents réseaux de la RATP.
Depuis la levée des restrictions sanitaires, la fréquentation des réseaux de transport repart à la hausse. Il y a plus de monde sur les lignes, sans retrouver pour autant les niveaux atteints en 2019, dernière année pleine de référence. Mais c’est vraiment passé la rentrée de septembre que l’on pourra mesurer l’impact réel de la crise et les changements d’habitudes éventuels des voyageurs. Déjà, comme chaque année, la reprise a été altérée par les congés d’été qui voient la fréquentation diminuer de 30 % en moyenne. Depuis plusieurs années, les transporteurs en profitent pour réaliser les travaux qui auraient pénalisé les voyageurs en temps normal. En Île-de-France, la SNCF et la RATP tentent de coordonner certains de leurs chantiers pour diminuer la gêne dans les déplacements. C’est particulièrement vrai à la Défense où les travaux de l’une ont eu un impact sur l’autre. D’une manière générale, il est devenu indispensable de raisonner à l’échelle de la région pour estimer correctement les conséquences d’une fermeture de ligne, de gare ou de station.
Cette année, la RATP est intervenue plus particulièrement sur le métro où les travaux d’entretien des infrastructures sont bien sûr nécessaires. Dans le cas de la ligne 6, il s’agit même du dernier volet d’une campagne engagée il y a près de 20 ans pour remettre à neuf les viaducs des sections aériennes du métro.
Exposés aux intempéries, tout comme au passage de nombreux trains, tous les ouvrages aériens ont largement dépassé le siècle d’existence. Les différentes sec-