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  • © Avant-Première/Sytral Lyon

    Le funiculaire de Fourvière après rénovation (vues d’artiste).

  • © Avant-Première/Sytral Lyon

    Le funiculaire de Fourvière après rénovation (vues d’artiste).

  • © Sytral Lyon

    Départ du funiculaire de Fourvière en rénovation. Dans la soirée du 4 janvier 2018, les deux rames ont été chargées sur un convoi exceptionnel pour rejoindre les ateliers de la société Sigma à Veyrins, dans l’Isère, où va être réalisée leur grande inspection (4 janvier 2018).

Les funiculaires lyonnais rajeunissent

26 avril 2018
- -
Par : Philippe-Enrico Attal

Les deux funiculaires de Lyon entament leur rénovation. Depuis janvier, les cabines de Fourvière sont remises au goût du jour dans l’Isère avant celles de Saint-Just l’an prochain.

Lyon possède un réseau multimodal unique. C’est la seule agglomération française qui réunit tous les modes, véritable vitrine pour les transports urbains. On compte ainsi quatre lignes de métro, cinq lignes de tramways (dont une sixième en construction), auxquelles s’ajoute le tram suburbain Rhônexpress vers l’aéroport de Saint-Exupéry. Plus rare, Lyon fait partie du club très fermé (avec Limoges et Saint-Étienne) des exploitants de trolleybus avec neuf lignes. Les transports ont également dû s’adapter à une ville construite en partie sur trois collines. Les deux plus élevées, Fourvière, qui culmine à 294 m, et Croix-Rousse, à 250 m, sont accessibles depuis la fin du XIXe siècle par des funiculaires, les célèbres « ficelles ». La ville en a exploité jusqu’à cinq qui ont connu des fortunes diverses. Deux d’entre elles ont totalement disparu.
Ouvert en 1900, le funiculaire de Saint-Paul à Fourvière-Loyasse sert essentiellement à la desserte d’un cimetière malgré la proximité de la basilique. À son terminus, un tramway assure la correspondance. Son faible trafic ajouté à des avaries dans les tunnels conduisent à son arrêt dès 1937. L’autre ligne sacrifiée est celle de la rue Terme. Mise en service dès 1862 entre Terme et Croix-Rousse, elle alterne sur 489 m les sections en tunnels et à l’air libre. Malgré son intérêt, on préfère dans les années 60 réutiliser son infrastructure à d’autres fins. Fermée le 31 décembre 1967, la ligne est transformée… en voie routière.
L’opération pour autant marquera les esprits lyonnais et on cherchera par la suite à éviter à nouveau ce genre d’erreur. Pourtant, quand on s’interroge à la fin des années 60 sur l’avenir du funiculaire de Croix-Paquet, on envisage un temps une fin similaire avant de s’orienter vers une solution inattendue, la transformation en métro. Lyon construit alors son réseau dans lequel l’ancien funi­culaire pourrait s’intégrer. Il est modernisé en 1974, recevant un nouveau matériel roulant, trois motrices à crémaillères SLM Brown-Boveri. Devenu ligne C, le métro est prolongé en 1978 à Hôtel-de-Ville et en 1984 vers Cuire. À cette occasion de nouvelles rames MCL 80 à crémaillère et pantographes construites par SLM et Alsthom entrent en service. Aujourd’hui, il ne reste plus que deux funiculaires exploités à Lyon. Les lignes partent de la même gare basse en correspondance avec la station Vieux-Lyon de la ligne D. Chacune dispose de ses installations propres et de ses quais à voie unique. Bien que proches géographiquement, les différences sont notables entre chacun des funiculaires.
La ligne de Fourvière conserve un caractère fortement touristique et patrimonial qui a conduit lors des précédentes rénovations à lui conserver un côté vieillot apprécié du public. Celle de Saint-Just au contraire s’apparente davantage à un court métro. Son matériel roulant comporte deux caisses et la ligne dispose d’une station intermédiaire à Minimes. C’est là que se croisent les véhicules montant et descendant, les conducteurs ajustant précisément les rames pour les aligner avant l’arrêt total en station. Après la fermeture de la ligne de la rue Terme, les funiculaires connaissent un regain d’intérêt.

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