Depuis 1913 le serpente à flanc de montagne depuis la gare de Saint-Gervais-les-Bains- Le Fayet. Cette mythique ligne à crémaillère qui à l’origine rêvait de partir à l’ascension du Mont-Blanc a revu ses ambitions à la baisse pour rejoindre tout de même le Nid-d’Aigle à 2 372 m.
Plus d’un siècle après, l’aventure est loin d’être terminée puisque depuis 2011, le département de Haute-Savoie a décidé de conserver ce patrimoine. Ce programme a débuté par la rénovation de la ligne, aujourd’hui quasiment terminée, d’autres travaux et investissements sont prévus comme nous l’a précisé Damien Girardier, directeur d’exploitation du TMB de la Compagnie du Mont-blanc qui s’est vu réattribuer la concession d’exploitation jusqu’en 2035. Ce qui laisse le temps d’entreprendre d’autres projets qui ne manquent pas.
Parmi eux, il y a le prolongement de la voie d’environ 300 m, le but n’étant pas de conserver son titre de champion de France du train le plus haut mais de permettre un arrêt sur une plateforme à plat. Ce qui améliorera la sécurité et permettra un accès direct au refuge du Nid-d’Aigle et au pied du glacier de Bionassay y compris pour les personnes qui ne peuvent pas effectuer la petite marche de 300 m. Ces travaux devraient débuter en 2023 avec comme objectif une ouverture en 2025 voire 2026. Margueritte arrive en renfort Mais avant cette date, une évolution significative est prévue en 2022 avec le remplacement des anciennes rames, Anne, Marie et Jeanne qui après plus de 60 années de service ont bien mérité un départ en retraite. « Nous devions moderniser nos trains mais notre souhait était de conserver l’aspect traditionnel des rames.