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  • © Ph.-E. Attal

    Une rame unidirectionnelle Düwag-Vevey de la ligne 12 vient d’effectuer son retournement au terminus de Moillesulaz (9 octobre 2018).

  • © Ph.-E. Attal

    Passé la frontière à Gaillard, les premiers rails posés par TSO sont encore simplement éclissés (9 octobre 2018).

  • © Ph.-E. Attal

    La soudure du premier rail place du marché à Gaillard le 9 octobre. Les édiles français et suisses déclenchent l’opération sous le regard attentif des ouvriers de TSO.

Le développement des tramways de Genève passe par la France

15 janvier 2019
- -
Par : Philippe-Enrico Attal

La soudure du premier rail du prolongement de la ligne 12 vers Annemasse marque une nouvelle étape dans l’extension du tram de Genève. Le réseau poursuit son développement sur le territoire français avec une mise en service fin 2019 à Parc-Montessuit avant de pousser en 2022 jusqu’à Lycée-des-Glières.

Il s’en est fallu de peu que Genève ne voie disparaître ses tramways. Les premiers y ont circulé dès 1862 et le réseau n’a dès lors cessé de s’accroître jusque dans les années 20. À son apogée, il s’étend sur près de 170 km. L’une de ses particularités est de se jouer des frontières poussant à l’occasion jusqu’en France. Il faut dire que la situation géographique de Genève s’y prête particulièrement. La ville est contrainte au sud du lac de Genève, constituant une enclave suisse cernée par des communes françaises. Les échanges entre les deux pays sont nombreux et c’est logiquement que les lignes de tramways du réseau genevois se prolongent vers la France. En 1922, à son apogée, quatre des 15 lignes de tramways ont leur terminus dans notre pays. La 7 se termine à Ferney-Voltaire, la 10 à Douvaine, la 12 à Annemasse et Etrembières et la 13 à Saint-Julien-en-Genevois. Ces lignes ne sont pas toujours très rentables, en particulier dans leurs sections terminales. À mesure des progrès de l’autobus, il apparaît plus pertinent de les remplacer par des services routiers. Là comme ailleurs, le déclin du tramway conduit à une réduction du réseau ferré, suburbain d’abord puis en cœur de ville. À la fin des années 30, les villes françaises de Ferney-Voltaire ou Saint-Julien-en-Genevois sont desservies par autobus. À partir de 1928, le tram 10 ne va plus jusqu’à Douvaine, s’arrêtant à Veigy, juste de l’autre côté de la frontière, avant son remplacement en 1930 par un autobus finalement supprimé à son tour.
Le second conflit mondial vient compliquer encore un peu plus la situation avec une frontière qui devient progressivement hermétique rendant impossible les prolongements sur le territoire français. Dès septembre 1939, la ligne 12, la seule à se poursuivre encore en France est scindée au poste-frontière, exploitée jusqu’à Moillesulaz côté suisse et limitée à Annemasse côté français. L’occupation allemande de la France vient compliquer encore un peu plus cette situation. Après la guerre, l’exploitation continuera à se faire en deux branches avec transbordement au poste-frontière. La section française vers Annemasse est finalement supprimée le 31 décembre 1958.
Le tramway lui-même est en sursis sur le reste du réseau. L’une après l’autre, les lignes disparaissent remplacées par des trolleybus ou de simples autobus. Sans doute faut-il y voir une part de l’influence de la France qui à pareille époque liquide ses tramways dans bon nombre de réseaux. À la fin des années 60, il ne reste que deux lignes, la 1 circulaire et la 12. La 1 disparaît finalement en 1969 et l’avenir de la 12 est incertain. Elle sera pourtant maintenue en raison de son trafic important, (25 % du réseau de transport), qui constitue un axe de pénétration majeure vers le cœur de Genève. Une courte antenne est même créée en 1969 vers la gare des Eaux-Vives.

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