Dans le cadre du plan de décarbonation britannique, les engins moteurs uniquement diesels devront tous être retirés du service d’ici 2040. Outre l’acquisition de matériel à batteries ou à hydrogène, l’emploi d’engins bimodes neufs ou issus de modification de matériel existant permet de répondre à cette exigence.
Zéro émission en 2050
Dans le cadre du plan de décarbonation du transport ferroviaire, le ministère britannique des Transports avait demandé en 2018 aux opérateurs que d’ici 2040 ne circulent plus sur le réseau britannique d’engins moteurs exclusivement diesels. Le gouvernement écossais a ramené pour l’Écosse cette échéance à 2035. En juin 2019 le gouvernement britannique a fixé l’objectif de zéro émission pour les transports ferroviaires pour 2050. Parallèlement à un plan important d’électrification du réseau britannique, dont un peu moins de 50 % des lignes sont actuellement électrifiées soit en 25 kV 50 Hz par caténaire soit en 750 V courant continu (cc) par troisième rail (3R), l’utilisation d’engins bimodes permet de répondre à cette exigence. Avec le renouvellement du parc d’automotrices électriques utilisées par certains opérateurs, des séries sont rendues disponibles pour être converties en bimode, à batteries ou à hydrogène.
Il peut y avoir peu de tâches plus importantes qu’en veillant à ce que la forme la plus verte du transport en commun devient encore plus vert. C’est l’ambition significative et exemplaire de Network Rail Limited dans le domaine ferroviaire, alors que la célèbre entreprise britannique propose des innovations qui soutiennent l’objectif net zéro du Royaume-Uni.
Chaque décision prise par Network Rail – sous de nouvelles formes de la motorisation des trains, aux chantiers sans diesel ou à des moyens plus efficaces de chauffer et d’éclairer les gares – est une opportunité de faire une réelle différence.
Network Rail Limited doit être certainement fière d’être la première organisation ferroviaire au monde à fixer des objectifs scientifiques les plus ambitieux afin de limiter les émissions de ses propres opérations à un scénario de réchauffement de 1.5 °C.