À partir du 2 janvier 2019 et pour une durée de neuf mois, la section de ligne ferroviaire a été fermée entre Libourne et Bergerac. Les travaux de modernisation consistent à renouveler l’ensemble des éléments constituant la voie sur 62 km, soit 125 km de rails, 120 km de ballast et 105 000 traverses.
L’opération permet de refaire la plateforme sous la voie, les travaux d’assainissement (curage et création de fossés) et d’intervenir sur les ouvrages d’art, les ouvrages en terre et les ouvrages hydrauliques. Il faut également réaliser des travaux de réfection des pistes le long de la voie. 10 aiguillages doivent être renouvelés et il est aussi nécessaire de remplacer le platelage de 72 passages à niveau ainsi que le pont ferroviaire métallique de Pineuilh.
Le financement de 83 millions est réparti comme suit : État : 33 % ; région : 42 % ; collectivités territoriales : 8 % ; SNCF Réseau : 17 %.
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ValiderPar : J. Quatorze
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Du matin de 2 janvier jusqu’au soir du 29 septembre 2019, la SNCF Réseau a realisé 62 km de renouvellement complet de la voie unique [soit 125 kilomètres de rails, 105 000 traverses, 120 000 tonnes de ballast et 10 aiguillages] entre Libourne et Bergerac, la ligne 26 du TER. Plusieurs employés en compagnie des trains-usines ont bossé dur et efficacement, puisqu’au terme de neuf mois de travaux, les rames TER ont repris du service il y a deux semaines. Elles rouleront à une allure de 100 km/h jusqu’au 15 décembre prochain, puis à partir de cette date passeront à la vitesse supérieure de 120 km/h. C’était sans doute une nécessité pour une ligne souvent considérée comme « problématique »! Pendant l’absence du service ferroviaire, les usagers du TER ont dû emprunté des cars de remplacement.