Les chefs d’État français et italien ont, sans ambiguïté, à l’issue du sommet interétatique du 27 septembre dernier, réaffirmé leur engagement vis-à-vis de la réalisation de la section transfrontalière du Lyon – Turin. « Des engagements ont été pris, des financements communautaires ont été décidés, nous devons (…) être clairs sur le tunnel de base ; et je veux ici réaffirmer notre engagement à l’un et l’autre » a déclaré le président Macron. Alors que les travaux préliminaires sont en cours d’achèvement et que les travaux ultérieurs (notamment liés à la réalisation de l’ouvrage) sont en préparation, la question du plan de financement devra être réglée rapidement. Un groupe de travail franco-italien, en relation avec Laurens Jan Brinkhorst (coordinateur européen du Corridor méditerranéen), va être constitué. Il devra comparer les montages envisagés côté français (transposition de la directive sur l’euro-vignette) et côté italien (application de la loi dite « des lots constructifs »), puis produire des propositions concrètes ces prochains mois. La question des accès, côté français, le sera également (peut-être de manière différente avec ce qui a été envisagé aux origines du projet) assez rapidement, la préoccupation étant manifestement de réduire les dépenses, de la même manière que les Italiens. Enfin, faisant référence au retard pris par le projet, Emmanuel Macron a mentionné un point tout aussi important, celui de son accompagnement : « Nous pouvons juste l’un et l’autre regretter que d’autres aient fait avant nous des percées, et donc, dans la stratégie que l’Italie et la France auront à conduire, il faudra développer sur le plan économique cet axe. »
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ValiderPar : S. Meillasson