fbpx

Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*
Je valide > Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

X
laviedurail.com
(J.Chapuis/Photorail)

Malgré un important réseau de tramways, le trolleybus s'impose progressivement à Grenoble comme ici place Notre Dame (J.Chapuis/Photorail)

Quand le trolleybus enterre le tramway

25 mars 2017
- -
Par : Philippe-Enrico Attal

La disparition du tramway s’est souvent accompagnée de l’arrivée d’un nouveau type de véhicule, le trolleybus. Plus souple, plus confortable tout en conservant la traction électrique, il a longtemps semblé le mode de transport idéal avant d’être brutalement supprimé à son tour dans la plupart des agglomérations françaises au profit du bus diesel.

On a presque tout dit sur la disparition du tramway en France amorcée dans les années 1930 et quasiment totalement achevée au milieu des années 1960. Son principal défaut était sans doute sa vétusté dans un pays où la rénovation des réseaux a été négligée, voire volontairement écartée pour précipiter et justifier sa fin. Pour le remplacer, l’autobus semblait alors cumuler tous les avantages, modernité, confort, souplesse d’exploitation et moindres coûts. D’autres raisons sans doute moins avouables ont été avancées comme les intérêts de certains dirigeants dans l’industrie automobile qui bénéficie alors de commandes massives d’autobus. Avec un peu d’objectivité, il faut bien reconnaître que l’autobus n’a pas toutes les qualités qu’on lui prête, utilisant un carburant fossile, des moteurs bruyants et avec une durée de vie limitée à une dizaine d’années contre trois ou quatre fois plus pour le tramway. La conversion à l’autobus a également été coûteuse en envoyant au rebut l’ensemble des infrastructures, rails, appareils de voie, lignes électriques… souvent en parfait état de marche.

L’électrobus, un tramway sans rails

En dehors même de cette volonté de suppression assumée, certains exploitants ont cherché à moderniser leurs trams en limitant les coûts de construction d’un nouveau prolongement tout en donnant une certaine souplesse à leur réseau. Durant les années 1920 notamment, les villes se sont rapidement développées, suivant en cela la croissance économique. De nouveaux quartiers sont apparus que les antiques lignes de tramways ne desservaient pas. Les moyens souvent ont manqué aux exploitants pour suivre rapidement la croissance des cités, desservir au plus près ces nouvelles banlieues parfois éloignées des terminus des tramways. L’autobus là encore est apparu comme une solution idéale permettant de créer rapidement des lignes parfaitement adaptées à la demande. Dès le début des années 1920, la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) crée ainsi un nouveau réseau de bus destiné exclusivement à la banlieue et qui vient complémenter les tramways déjà existants. L’idéal pourtant aurait été pour nombre d’exploitants de pouvoir prolonger à loisir leurs lignes de tramways à moindre coût.

RETROUVEZ L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE DANS

Historail n°40

Vous êtes abonné à RAIL PASSRail Pass est la formule d’abonnement
100% numérique du Groupe La Vie du Rail.

- Accès à tous les numéros en cours et aux archives
des magazines du groupe La Vie du Rail
(Rail Passion, La Vie du Rail hebdo et mag et Historail)

- Accès à toutes les vidéos en cours
et aux archives de Rail Passion.

Soit près de 1 000 numéros et 150 vidéos !
En savoir plus
ou vous avez acheté ce numéro ?
Connectez-vous pour pouvoir lire ce numéro en ligne.



Sur le même sujet

2 Commentaires

  1. Gunturk Ustun 25 mars 2017 19 h 26 min

    D’accord, on peut dire que le trolleybus a enterré le tramway mais pas pour toujours bien entendu. Par ailleurs, le trolleybus lui- même a été enterré plus tard par le bus (surtout le bus articulé et le métrobus). Et qu’est-ce qui s’est passé avec les années qui coulent? Le trolleybus est presque entièrement entré dans le musée d’histoire du transport (malgré l’invention despérée du trambus), mais par contre le tramway a commencé à vivre une seconde vie partout dans le monde entier et cette fois-ci, il n’a aucune intention de quitter sa place durement gagnée. Vive la sagesse du rail!

  2. vessigot 30 mars 2017 13 h 35 min

    A Lyon,tous les modes de transports cohabitent;le bus,le trolleybus,le tramway et le métro.Si,à une période,le trolleybus a détrôné le tram,dans les années 1970,un métro à été construit,sous les sarcasmes des édiles parisiens qui trouvaient ce moyen de transport surdimensionné pour cette ville.Depuis,les bus,trolleybus,tramways et métros s’étendent chaque année.

    Également,à Grenoble et à Saint-Étienne roulent trams et trolleybus.

Commenter l'article

NOS NEWSLETTERS

  • La lettre du cheminot

    Chaque semaine, recevez les infos les plus populaires dans le monde des cheminots actifs

  • La lettre du groupe

    La Vie du Rail vous informe de ses nouveautés, la sortie de ses magazines, livres, événements ...

  • La News Rail Passion

    Recevez toutes les actus du magazine, les dossiers spéciaux, les vidéos, le magazine dès sa parution

  • La Boutique

    Nouveautés, offres exclusives, faites partie du club privilégiers des clients de la boutique de la Vie du Rail

  • Photorail

    Recevez une fois par mois nos actualités (nouvelles photographies ou affiches touristiques rajoutées sur le site) et nos offres ponctuelles (promotions…)

EN SAVOIR PLUS