L’ancien château d’eau sis entre la gare de Bordeaux- Saint-Jean et les ex-ateliers SNCF va être inscrit à l’Inventaire des monuments historiques. En forme d’arc de triomphe ou d’aqueduc surmonté de quatre citernes métalliques, il est actuellement dans les friches industrielles suite à la démolition des bâtiments des exateliers SNCF à partir de 2011.
Sa construction date de la fin du XIXe siècle lors de l’implantation du premier dépôt de la Compagnie du Midi. Situé dans le périmètre en rénovation Euratlantique, il pourrait être mis en valeur par la création d’une place publique à proximité immédiate.
Dans les pays développés et en développement de notre planète, la néfaste habitude tellement puissante qui est focalisée à la destruction du patrimoine ferroviaire progresse à toute vitesse vertiginieuse. Dans une frénésie pareille, témoigner à l’iniative de préservation de l’ancien château d’eau situé entre la gare de Bordeaux-Saint-Jean et les ex-ateliers SNCF, réjouit les coeurs concernés. Mais cette acte de bonne volonté et de bon sens, est-il suffisant? Absolument pas. Pensons tranquillement au nombre des dépôts et ateliers de la SNCF détruits à travers l’Hexagone dans les dix dernières années (sans oublier la majorité des innocentes grues hydrauliques statuesques démolies dans les gares et stations). Le monde ferroviaire n’a pas pu passer de la traction à vapeur à l’ère du TGV en quelques années quand même. Le respect pour le patrimoine ferroviaire, ce n’est pas une nostalgie larmoyante, mais par contre, un geste rationnel pour un passé altruiste et glorieux. Heureusement, pour les cheminots et ferroviphiles curieux et sensibles, il y a pas mal de livres, de musées et de sites d’Internet (déjà publiés/créés et toujours en cours de publication/création) racontant avec précision les hiers de la chère voie ferrée. Et ça, croyez-le ou non, c’est largement mieux que rien.