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  • Établissements photographiques de Boulogne-sur-Seine, coll. G. R.

    « Doux baisers de son parrain ». Au dos, « 24 août 1917. Mille baisers de son parrain à son cher mignon, P. Morand ».

  • © DR

    En 1918, le général Debeney fait grand officier. Dans l’Oise, devant ses troupes, le général Debeney reçoit les insignes de grand officier de la Légion d’honneur, des mains du général Pétain, accompagné du général Fayolle.

  • © Coll. G. Ribeill

    Quelques extraits du Guide du permissionnaire.

  • © Coll. Pierre Guy

    Cantine aménagée dans la gare de Châlons-sur-Marne en 1917.

1917 : l’enjeu des trains de permissionnaires (2de partie)

7 décembre 2017
- -
Par : Georges Ribeill

Juin-juillet, des améliorations radicales signées Pétain
Général en chef depuis le 15 mai 1917 succédant à Nivelle qui a échoué à rompre le front allemand, Pétain engage promptement une série de mesures concrètes pour parer à la crise du moral, réduire notamment les motifs de troubles dont les transports de permissionnaires sont l’exutoire. Alors qu’une Instruction générale doit faciliter l’écoulement des trains montants et descendants de permissionnaires, un Guide du permissionnaire instaure des règles pratiques de bonne conduite.

Dès le 16 juin, le major général Debeney rédige une note à l’intention des armées : « Des permissionnaires, de passage à Paris et obligés d’y attendre leur train, se sont livrés, aux abords des grandes gares, à des scènes tumultueuses dont il est indispensable d’éviter le retour.
« Des dispositions ont été prises pour qu’à l’avenir, les militaires de passage à Paris et sans moyens d’hébergement soient abrités dans des locaux spécialement agencés pour les recevoir, de jour comme de nuit. Ces locaux sont situés à la gare de l’Est, à la gare du Nord, à la caserne de la Nouvelle-France, à l’école des Récollets, à la caserne Clignancourt.
« Il est prescrit aux militaires, pendant leur arrêt à Paris, de se rendre dans ces locaux, soit d’eux-mêmes, soit sur l’invitation qui leur en sera faite par les autorités militaires ou civiles, d’y séjourner et d’en partir seulement de façon à ne se trouver à la gare que quelques minutes avant l’heure du départ de leur train. « Les sanctions les plus sévères seront prises contre tout militaire qui voudrait se soustraire à cette obligation et qui se livrerait à une manifestation intempestive. Prière de porter ces dispositions à la connaissance des corps des services. »

Des mesures d’organisation, plutôt que de répression
Le 18 juin, le commissaire régulateur Berger soumet diverses mesures à l’approbation du général Foch commandant le Groupe d’armées de l’Est. Puisqu’il s’agit « beaucoup plus qu’une question d’organisation que d’une question de répression », « en changeant les conditions actuellement déplorables des trajets en chemin de fer, on changera du tout au tout la mentalité du troupier partant en permission ou revenant du front. » Et de lister quatre champs d’action.
Primo, réorganiser les gares de départ et de bifurcation : « les permissionnaires quittant les tranchées ou leurs cantonnements du front ne devraient pas partir individuelle­ment et à toute heure du jour et de la nuit. Ils devraient être réunis en des centres de groupement qu’ils gagneraient par les voies les plus rapides (camions, voie de 0,60, voie de 1 m, voie normale) et encadrés. Ils arriveraient ainsi à la gare de ravitaillement pour prendre le train de RRQ (?) ou le train de permissionnaires peu de temps avant son départ. En ces derniers points, et sous la surveillance d’unités de l’armée, ils trouveraient comme l’ordre en a été du reste donné, à changer leur linge sale et usagé, à se nettoyer, à se faire couper les cheveux, à s’abriter, à s’alimenter. L’alimentation par une coopérative a donné, partout où cela a été fait avec soin, de tels résultats, qu’il paraît indispensable de généraliser leur emploi.

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