Le dimanche 4 novembre, un mois avant le changement de l’horaire 2019, la SNCF a mis fin à la circulation hebdomadaire de l’AR TGV Annecy – Marseille-Saint-Charles couvert en 3 heures 30/3 heures 40, qui en été et hiver fonctionnait les samedis matin et les dimanches en soirée depuis 2014 suite à l’électrification intégrale de la ligne Montmélian – Grenoble – Valence. Desservant les gares d’Aix-les-Bains, Chambéry, Grenoble, Valence-TGV-Rhône-Alpes-Sud, il renouait avec la situation postérieure à l’ouverture de la LGV Méditerranée, en 2001 où roulaient des trains Corail de jour et de nuit de Genève et Saint-Gervais à Nice.
Désormais, la clientèle alpine doit, pour se rendre dans le midi de la France (Provence, Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon), se rabattre obligatoirement sur un changement en gare de Valence-TGV-Rhône-Alpes-Sud, desservie chaque heure par les TER du sillon alpin, avec allongement du temps de trajet. D’autant que les correspondances TER-TGV ne sont pas toujours idéales, avec des battements de 10 à 50 min. Avec ce système au mieux les relations Annecy – Marseille, Chambéry – Marseille, Grenoble – Marseille, demandent 4 heures 11, 3 heures 10, 2 heures 20.
La disparition de cette relation sera, on s’en doute, très regrettée par la clientèle, notamment celle en période de sports d’hiver, chargée de bagages et obligée de se transborder. Sur le plan ferroviaire, force est de constater que la SNCF n’hésite pas à abandonner le raccordement à voie unique de Valence-TGV, construit spécifiquement pour cette relation anecdotique, dont le coût avait été supporté par l’État, la région Rhône-Alpes et… elle-même.
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ValiderPar : B. Collardey