À partir du 9 décembre, quatre lignes de TER d’Occitanie sur lesquelles le taux de fraude est plus élevé qu’ailleurs (Toulouse – Latour- de- Carol, Toulouse – Agen/Brive, Nîmes – Le Graudu- Roi et Carcassonne – Quillan) expérimenteront une nouvelle organisation : des Équipes mobiles de ligne (EML) de deux à huit agents qui remplaceront la présence systématique d’un contrôleur. Objectif annoncé : renforcer la lutte contre la fraude, qui représente 8 millions d’euros de perte en Occitanie avec 11 % en moyenne, mais 22 % sur Toulouse – Montauban et 16 % sur Toulouse – Auterive. « Nous avons choisi des lignes où il y a beaucoup de monde aux heures de pointe et où un contrôleur seul ne peut pas faire le travail », a expliqué Emmanuelle Arnaud, directrice marketing TER Occitanie. Pour la CGT Cheminots, cette nouvelle organisation est plutôt un redéploiement qui permet de supprimer des contrôleurs : 13 sur les lignes Toulouse – Latour- de-Carol et Toulouse – Brive, calcule le syndicat.