Les rideaux des voitures-bars désespérément baissés à bord de TGV, Eurostar, Thalys, Lyria, Intercités certains week-ends de grands départs… Le mouvement social des salariés de la restauration ferroviaire est dû à leur possible rattachement à la convention collective de la restauration. Ils entendent faire valoir la spécificité de leur métier et les avantages qui lui sont assortis et être rattachés au cadre social du ferroviaire.
Début juillet, il vous est peut-être arrivé cette mésaventure : un voyage en train, affamé. Suite à un mouvement social du personnel de restauration, le comptoir des voitures- bars des TGV inOui, Eurostar, Thalys, Lyria et des Intercités était désespérément vide. En cause, le rattachement envisagé des salariés de Newrest, de sa filiale Facilit’Rail, du groupe Cremonini ou encore LSG à la convention collective de la restauration collective. Une mesure qui a mis le feu aux poudres.
Aujourd’hui, ces personnels dépendent d’un cadre social spécifique – la convention collective de la restauration ferroviaire –amené à disparaître avec la restructuration des branches professionnelles du rail suite à la réforme ferroviaire de juin 2018. Pourtant, à cette date, et au sortir de trois mois de grève perlée, la ministre des Transports Élisabeth Borne avait pris l’engagement que tous les sujets liés à la restructuration des branches ne seraient examinés qu’après la construction de la nouvelle