À la veille du passage de relais entre Guillaume Pepy et Jean-Pierre Farandou à la tête de la SNCF, l’entreprise a dû faire face à deux conflits sociaux, avec en filigrane le dossier des retraites. Un tour de chauffe avant la grève reconductible du 5 décembre ?
Deux conflits sociaux coup sur coup. À quelques jours du passage de relais entre Guillaume Pepy et Jean-Pierre Farandou à la tête du groupe ferroviaire le 1er novembre, la maison SNCF était au bord de la crise de nerfs.
Une grève inopinée a fortement perturbé le trafic des TER le premier week-end des vacances de la Toussaint suite au droit de retrait exercé par les cheminots après la collision entre un TER et un convoi exceptionnel dans les Ardennes, le 16 octobre. Le trafic à peine rétabli, sans que les causes de ce mouvement – la présence systématique d’un contrôleur à bord des TER – ne soient réglées, 200 agents sur les 700 que compte le technicentre de Châtillon (Hauts-de-Seine) où sont entretenues les rames du TGV Atlantique, entament le 21 octobre une grève sans préavis contre le projet de suppression d’un accord local sur l’aménagement du temps de travail