Renouer le fil du dialogue… Avant le début du conflit, le 27 novembre en fin d’après-midi, Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État chargé des Transports, s’est rendu en gare Saint-Lazare au Centre opérationnel Escale (COE) pour rencontrer des agents de la SNCF comme il l’avait fait quelques jours auparavant avec des agents de la RATP. Accompagné de Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF, et accueilli par Alain Krakovitch, directeur général SNCF Transilien, il a d’abord visité cette « tour de contrôle » ferroviaire, où les agents travaillent en 2×8 pour superviser toute l’activité de la grande gare parisienne : départ des trains (à l’heure ou avec du retard), malaise d’un voyageur, bagage abandonné, train arrivé en retard, incident…
Puis il a répondu aux questions d’une dizaine de cheminots, dont plusieurs agents de l’encadrement. Réforme des retraites, risque de voir l’âge de départ repoussé, « clause du grand-père », bas salaires, ouverture à la concurrence, fermeture massive des guichets, primes d’ancienneté, avenir des petites lignes ou encore « fuite » des jeunes agents de la voie formés par SNCF Réseau vers des sous-traitants…
« Des questions sans filtre », commentera par la suite le président de la SNCF, estimant que ce type de rencontre est positif. «Les agents apprécient qu’on leur rende visite, qu’on les écoute, qu’il y ait un contact direct. Et cela montre que la SNCF est ouverte au dialogue », a souligné Jean-Pierre Farandou. Après ce moment d’échanges, Jean-Baptiste Djebbari a enchaîné avec une seconde visite. Il s’est rendu par le train à Asnières où est situé le Poste d’information voyageurs d’Ile-de- France (Pivif), qui emploie une vingtaine de personnes travaillant en 3×8 et intervient sur les lignes L, A et U.
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