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Deux Coradia iLint à hydrogène assurent plusieurs dessertes quotidiennes en Basse-Saxe (nord de l’Allemagne).

Transport régional. Les constructeurs veulent « verdir » les trains

16 octobre 2018
- -
Par : M-H P

Le 17 septembre dernier Alstom a lancé en Allemagne l’exploitation commerciale de son Coradia iLint à hydrogène. En France, l’industriel travaille avec la SNCF et trois régions pour convertir les TER en hybride. Piste également suivie par Alpha Trains et Rolls-Royce. De son côté, Bombardier équipe son nouveau Talent 3 de batteries.

Alstom lance ses premiers trains à hydrogène en Allemagne…

Première mondiale pour Alstom qui a lancé le 17 septembre, la veille de l’ouverture d’Inno- Trans, l’exploitation commerciale de son train à hydrogène, le Coradia iLint sur le réseau Elbe-Weser en Basse-Saxe (nord de l’Allemagne).

Désormais, deux trains à hydrogène circulent sur la ligne Cuxhaven – Bremerhaven – Bremervörde – Buxtehude, soit un parcours d’un peu plus de 100 km également desservi par des trains diesel. Ces trains, qui assurent deux allers-retours chacun, peuvent être rechargés en 15 minutes grâce à une station mobile et temporaire située dans la gare de Bremervörde (mais il faut 50 minutes pour une charge maximale). L’hydrogène est stocké dans les toits du train, tandis que les piles à combustible trans- forment l’oxygène et l’hydrogène en électricité. Des batteries lithium-ion permettent en outre de stocker l’énergie récupérée pendant le freinage, laquelle est réutilisée dans les phases d’accélération.

Selon des responsables d’Alstom, l’autonomie du train à hydrogène est de 1 000 km. D’ici à décembre 2021, 14 trains doivent entrer en service en Basse-Saxe dans le cadre d’un contrat de fourniture et de maintenance prévu pour durer 30 ans. Alstom assure qu’à ce moment-là, l’hydrogène fourni sera « 100 % vert », permettant la suppression totale des émissions de CO2 alors qu’actuellement l’hydrogène «gris» autorise une réduction des émissions de 45 %. En effet, ces trains «à zéro émission» sont peu bruyants et émettent uniquement de la vapeur d’eau et de l’eau condensée, explique le constructeur français. Mais, à terme, ils impliquent un véritable réseau de distribution de l’hydrogène.

Si le train est plus cher à l’achat, reconnaît Stephan Schrank, le responsable du projet chez Alstom, l’exploitation est moins coûteuse et l’investissement est rentabilisé en 10 ans, estime-t-il.

Alstom, qui a signé des lettres d’intention avec quatre autres Länder allemands (Westphalie, Bade-Wurtemberg, Rhénanie, Hesse), estime que le potentiel du train à hydrogène est important outre-Rhin, où 40 % du réseau n’est pas électrifié. Le groupe affirme que d’autres pays ont montré leur intérêt, comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège, l’Italie, le Canada et… la France.

… et veut convertir des TER en hybride

Le lendemain de la mise en service du train à hydrogène, le constructeur annonçait le 18 septembre, un accord avec la SNCF et trois régions françaises (Grand Est, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie) afin de «concevoir le premier TER hybride ». Selon Jean-Baptiste Eyméoud, le président d’Alstom France, il s’agit de «modifier un train pour qu’il commence à rouler en 2020, peut- être en Occitanie. La moitié des moteurs diesel sera remplacée par des batteries lithium de grande capacité ». Une expérimentation va être menée pendant un an et demi avec une première rame Régiolis Alstom. Le TER hybride pourra combiner différentes sources d’énergie en fonction des situations : alimentation électrique par caténaire, moteurs thermiques et énergie stockée dans les batteries, afin de limiter le diesel au maximum et de réduire de 20% la consommation énergétique. Ses promoteurs attendent aussi de sérieuses économies en coûts d’entretien. « Les régions apportent trois millions d’euros chacune tandis que la SNCF et Alstom vont investir près de quatre millions chacun», précise Jean-Baptiste Eymeoud.

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