La ligne 14, inaugurée en 1998, a fêté ses 20 ans en octobre dernier. La RATP a, de 2011 à 2013, automatisé la ligne 1 et elle est en train d’automatiser la ligne 4. L’aventure parisienne est remarquable. Car désormais, c’est le monde entier qui s’y met. En 2018, le cap des 1 000 km de métros automatiques dans le monde a été franchi.
La ligne 14 a fêté le 15 octobre ses vingt ans. Paris, avec la RATP, a un parcours remarquable dans le domaine des métros automatiques. Une première ligne en 1998, suivie de l’automatisation complète de la ligne 1 de 2011 à 2013. En 2022 s’ajoutera l’automatisation complète de la ligne 4, aujourd’hui en cours. Puis, en 2024 – si tout va pour le mieux – le prolongement de la ligne 14 dont les travaux sont en cours et qui va tripler de longueur. Soit, pour la seule RATP, un prochain réseau automatique de 47 km, pour 25,5 aujourd’hui exploités (compte non tenu des 7,5 km d’Orlyval). Réseau auquel s’ajoutera le Grand Paris Express entièrement automatique qu’édifie la SGP.
Saluer la performance et les perspectives n’empêche pas de regarder au-delà de la capitale. L’appel à candidature pour la conception et la réalisation du système de transport de la ligne 3 du métro de Toulouse, lancé le 16 octobre, vient opportunément nous y inciter.
Les villes pionnières en France, c’est bien connu mais il est bon de le rappeler, ont été Lille et Lyon. Lille, avec son Val, dont la première ligne est ouverte en 1983. Certes, un métro de petit gabarit (2,06 puis 2,08 m), composé de deux voitures qui pourront à terme circuler par deux. Et, quoi qu’il en soit, un métro automatique sans conducteur. Une technologie développée par Matra (aujourd’hui dans Siemens Mobility) sur la base des travaux de l’Université des sciences et technologies de Lille. Depuis, le Val a conquis Toulouse et Rennes où, bientôt, sur la ligne nouvelle, circulera le Cityval à plus grand gabarit, dont les tests de roulage ont commencé en septembre.
Pour sa part, Lyon a automatisé en 1992 sa ligne D, longue de 12,6 kilom.tres. Maggaly, c’était