Le Monde n’y est pas allé de main morte pour rendre compte du succès de la RATP à Riyad. « L’un des dindons de la farce de cet appel d’offres est Keolis, dont l’offre n’a été retenue pour aucune des lignes… Un nouveau revers pour la filiale de la SNCF. », écrit le quotidien. Un peu sévère. D’abord parce qu’on ne voit pas que Keolis accumule les revers. Au Moyen- Orient, la filiale de transport public de la SNCF a remporté le système de transport de Doha. Guillaume Pepy, voyant venir la défaite de Riyad expliquait d’ailleurs il y a quelques mois que le plus beau contrat, c’était celui de Doha. Un contrat de vingt ans, et pas de douze, comme à Riyad. Reste qu’à Doha, Keolis n’est pas seul et a pour partenaire… la RATP qui, quoi qu’il en soit, réussit dans le Golfe une éclatante percée.
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