Des fouilles préventives menées par les équipes de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) sur le chantier de la future gare de Chelles ont révélé un véritable trésor : 30 000 objets et deux sépultures datant de la fin du néolithique, une découverte majeure pour les archéologues.
Le chantier de la future gare de Chelles, sur la ligne 16, a révélé des trouvailles exceptionnelles : 30 000 objets et 2 sépultures, datant des années -2000 à -1600. Des os de gibier, des vertèbres de poisson, du mobilier pour moudre le blé, des outils en silex, des céramiques : un véritable trésor pour les archéologues. Achevé en novembre dernier, ce chantier met un terme à un cumul de dix mois de fouilles, débutées en 2017.
L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a pour mission d’assurer « l’exploitation scientifique des opérations d’archéologie préventive et la diffusion de leurs résultats. Il concourt à l’enseignement, à la diffusion culturelle et à la valorisation de l’archéologie », comme le précise le Code du patrimoine. Comme la loi française l’oblige, tout nouveau chantier doit être précédé d’un diagnostic archéologique mené par les équipes de l’institut. L’Inrap est donc naturellement très présente sur les chantiers du futur Grand Paris Express. A Chelles, ses équipes ont prouvé toute l’importance de ces fouilles préventives en mettant à jour des vestiges datant notamment de la fin du néolithique.