Avant sa nomination effective à la tête de la SNCF, Jean-Pierre Farandou a exposé son projet pour l’entreprise devant le Sénat puis l’Assemblée nationale le 2 octobre. Si les grands objectifs restent les mêmes, le futur président du groupe ferroviaire entend bien imposer sa marque face aux bouleversements à venir : concurrence et nouveau pacte social.
« Je ne serai pas un Guillaume Pepy bis ! » C’est sur ces mots que Jean-Pierre Farandou a quasiment achevé son audition de plus de deux heures devant la commission de l’Aménagement du territoire et du Développement durable de l’Assemblée nationale le 2 octobre après-midi. Le matin, il avait rempli le même exercice devant celle du Sénat pour obtenir la validation des deux chambres à sa nomination à la tête de la SNCF. Explication de Jean-Pierre Farandou : contrairement à l’actuel patron de la SNCF, il ne sera pas à la fois président du groupe et de SNCF Mobilités (cette dernière entité s’appellera Voyageurs à partir du 1er janvier prochain). En devenant le 1er janvier prochain, comme la loi le prévoit, président du groupe ferroviaire, il sera « au-dessus de la mêlée, garant de l’efficacité du système ferroviaire général ». Un gage supplémentaire de l’indépendance de SNCF Réseau, estime-t-il, alors que les parlementaires ont fait le choix d’un groupe ferroviaire unifié.
La mission de service public chevillée au corps
Différence de fonction donc mais aussi prise de distance sur quelques sujets même si les